Diocèse de Kabinda: Le Vice-Gouv’ Jean-Claude Lubamba assiste à la célébration du jubilé d’or du monastère de la sainte trinité chez les Clarisses 

Le Monastère des Sœurs clarisses dans le Diocèse de Kabinda, province de Lomami, a totalisé ce dimanche 06 août 2023, 50 ans d’existence, jour pour jour depuis leur installation sous l’égide du regretté Mgr Matthieu Kanyama d’heureuse mémoire.

À cette occasion, indique une dépêche du Gouvernorat de la province de Lomami, une grandiose célébration eucharistique de ce jubilé d’or a eu lieu dans la cours de la dite congrégation en présence du Vice-Gouverneur Jean-Claude Lubamba Mutombo, des membres du gouvernement provincial, ceux du conseil provincial de sécurité ainsi que ceux du cabinet du Gouverneur.

Dite par l’ordinaire du lieu, Mgr Félicien Ntambwe Kasembe, cette messe d’action de grâce était une occasion pour les fidèles catholiques en général et les sœurs clarisses en particulier de glorifier l’Éternel pour ses bienfaits.

Dans son homélie tirée du deuxième livre de Pierre, chapitre premier du 16è au 19è verset, indique notre source, le pasteur du diocèse de Kabinda a insisté sur l’écoute, l’adoration et la mise en application de la parole du Seigneur Jésus Christ. À travers cette célébration, Mgr Félicien Ntambwe a remercié infiniment son prédécesseur, Mgr Matthieu Kanyama qui avait sollicité et obtenu auprès des Béziers, l’implantation de ce monastère dans le diocèse de Kabinda.

Le Vice-Gouverneur en se joignant à cette célébration, a exprimé non seulement son respect pour le service religieux de cette congrégation, mais aussi la valeur qu’il accorde à la cohésion et à l’unité provinciale, qui se reflètent dans le rassemblement pacifique de milliers de personnes pour ce jubilé d’or.

La participation de l’autorité provinciale à cette cérémonie illustre aussi la reconnaissance de l’État pour le rôle significatif que joue l’église dans la société congolaise, ainsi que pour le travail inlassable des sœurs religieuses de cette congrégation.

Il sied de signaler que ce monastère qui compte à ce jour plus de 30 moniales, a déjà produit un autre monastère au Madagascar.




Message de félicitations au président Tshisekedi

Je viens en mon nom et à celui de mon parti, la CDR et de mon regroupement l’Alliance des nationalistes, présenter à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo toutes mes félicitations pour la parfaite organisation des 9èmes jeux de la Francophonie dont la réussite incontestable a redonné au peuple congolais fierté et confiance à l’éminent artisan de cette belle fête pour la conduite des prochaines échéances démocratiques.

Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, membre de l’union sacrée de la nation.

Fait à Kinshasa, le 06 juillet 2023




9èmes Jeux de la Francophonie : Raflant 58 médailles, le Maroc termine en tête, une 1-ère de son histoire

Le Maroc a raflé un total de 58 médailles lors de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie de Kinshasa, en République Démocratique du Congo (28 juillet-6 août 2023), et termine en tête du classement de cette manifestation sportive et culturelle.

Le Maroc termine ainsi, pour la première fois de son histoire, très loin de la Roumanie qui a décroché 38 médailles et a occupé la deuxième position.

Le tableau général final des médailles par pays sera connu ce dimanche 6 août, en attendant le match de la finale de football et celui pour la 3-ème place, qui seront joués en cette journée de clôture des Jeux mais qui ne changeront, toutefois, en rien la tête du classement.

Jusqu’à samedi 5 août, le tableau général des médailles par pays donnait le Maroc 1-er, la Roumanie 2-ème, le Cameroun 3-ème, la France 4-ème, le Burkina Faso 5-ème et la Côte d’Ivoire 6-ème.

A signaler que le Royaume du Maroc, qui n’avait jamais remporté autant de médailles lors des Jeux de la francophonie, a établi ainsi un nouveau record en la matière, avec 42 médailles en athlétisme, 8 en judo, 5 en cyclisme sur route, 2 en lutte et une en jonglerie avec ballon. 58, au total.

Le dernier record du Royaume avait été réalisé en Côte d’Ivoire (2017), avec un total de 42 médailles (13 d’or, 14 d’argent et 15 de bronze).

Autre fait marquant de la participation marocaine : la majorité des médailles, soit 34 sur 58 (dont 18 médailles en or), ont été remportées par des athlètes marocaines, ce qui confirme la place importante qu’occupe la femme dans le paysage sportif national.

Pour rappel, le Maroc, membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, avait organisé la première édition des Jeux de la Francophonie à Casablanca, en 1989, où il s’était classé 3ème, avec 21 médailles.

La 9ème édition des Jeux de la Francophonie réunit près de 2.500 jeunes de 18 à 35 ans représentant 88 pays, dont le Maroc, engagés dans les diverses disciplines sportives et activités culturelles au programme de cet événement.




Jeux de la francophonie: inédit, le Maroc termine en tête du classement des médailles

Avec 58 médailles, le Maroc termine, pour la première fois de son histoire, en tête du classement des Jeux de la francophonie qui se déroulent du 28 juillet au 6 août à Kinshasa (République Démocratique du Congo).

Selon m.le360.ma qui nous donne cette information, le Maroc a raflé un total de 58 médailles lors de la 9e édition des Jeux de la francophonie qui se déroulent du 28 juillet au 6 août à Kinshasa (République Démocratique du Congo), terminant ainsi, pour la première fois de son histoire, en tête du classement de cette manifestation sportive et culturelle.

Durant la dernière journée des compétitions de ces 9es Jeux de la francophonie, disputée samedi, le Maroc a fait sensation en remportant 23 médailles d’or, 16 d’argent et 19 de bronze.

Le Royaume, qui n’avait jamais remporté autant de médailles lors des Jeux de la francophonie, a établit ainsi un nouveau record en la matière, avec 42 médailles en athlétisme, 8 en judo, 5 en cyclisme sur route, 2 en lutte et une en jonglerie avec ballon. Le dernier record du Royaume avait été réalisé en Côte d’Ivoire (2017), avec un total de 42 médailles (13 d’or, 14 d’argent et 15 de bronze).

Autre fait marquant de la participation marocaine: la majorité des médailles, soit 34 sur 58 (dont 18 médailles en or), ont été remportées par des athlètes marocaines, ce qui confirme la place importante qu’occupe la femme dans le paysage sportif national.

Pour rappel, le Maroc, membre de l’Organisation internationale de la francophonie, avait organisé la première édition des Jeux de la francophonie à Casablanca, en 1989, où il s’était classé 3ème, avec 21 médailles.

La 9e édition des Jeux de la francophonie, qui prend fin dimanche, réunit près de 2.500 jeunes de 18 à 35 ans représentant 88 pays, dont le Maroc, engagés dans les diverses disciplines sportives et activités culturelles au programme de cet événement.

 




Francophonie : La conférence de presse de clôture des 9èmes jeux se termine en queue de poisson

C’est en fin d’après-midi que la conférence de presse de clôture des 9èmes jeux de la francophonie a commencé.  C’était au Centre International des Media, au Palais du peuple. Les orateurs, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le Directeur nationale du Comité d’organisation Isidore Kwandja,  ainsi que Zeina Mina, Directrice du Comité Internationale de la Francophonie ont rehaussé de leur présence cette cérémonie.

La Directrice Zeina Mina a pris en premier la parole où elle a remerciée tous les participants pour le déroulement des jeux. Et elle poursuivra en s’exprimant comme suit : ” … Avec plus de 3500 participants sportifs, 389 artistes, ces jeux ont été une véritable célébration de l’unité…”. Elle a félicité la participation des journalistes pour leur implication.

Zeina Mina, a ténu à rendre un vibrant hommage à tous les pays qui ont été présents aux jeux. Mais plus particulièrement le Maroc, qui est de très loin en tête du classement avec plus d’une cinquantaine de médailles d’or.

Par ailleurs, la Directrice du Comité international des 9èmex jeux de la francophonie a été éblouie par le public de Kinshasa pour ses encouragements. Et ce, durant toute la durée des jeux, même quand les équipes de la Rdc n’étaient plus dans la compétition.

Coup de théâtre ! À 6 minutes de la lecture du discours de Zeina Mina, coupure intempestive du courant électrique. Après une demi-heure d’attente, les orateurs ont quitté la salle… C’est au-delà de 1h30′ que l’électricité a été rétablie. La raison de la dite coupure n’a pas été élucidée.

Franck Ambangito et Hana Kel




Mbusa Nyamwisi échange avec les députés membres de l’EALA et le président du Conseil des ministres de l’EAC

Week-end spécial Communauté d’ Afrique de l’Est au ministère de l’Intégration régionale. Le minÉtat Mbusa Nyamwisi a, en effet,  débuté sa matinée de ce samedi 5 août par un entretien avec les 4   députés rdcongolais membres  de l’Est Africain Législative Assembly (EALA).

Ces derniers sont revenus sur l’importance de  l’adhésion de la RDC  à   l’EAC  qu’ils estiment être une opportunité et un défi  afin de garantir l’intégrité territoriale, la sécurité et la stabilité des populations de la RDC. D’après ces députés, l’EAC devrait contribuer à  stopper certaines intentions bellicistes  de nos voisins.   L’EAC offre beaucoup d’autres opportunités de développement économique. Il revient à la RDC de s’engager en toute responsabilité.

Les députés rdcongolais de l’EALA  ont exhorté le ministre d’État Mbusa Nyamwisi à s’employer pour que la RDC s’acquitte de ses engagements financiers vis-à-vis de l’EAC. La RDC doit aussi exercer du lobbying pour que le Swahili et le français soient intégrés comme langue de travail à l’EAC. L’organisation est-africaine n’a même pas  inclus l’achat des appareils de traduction dans son budget courant.

Juste après les députés rdcongolais de l’EALA, Mbusa Nyamwisi a échangé avec le président du Conseil des ministres de l’EAC et  ministre des Affaires de la Communauté est-africaine de la Jeunesse, Sports & Culture de la République du Burundi, M. Ezéchiel  Nibigira, en séjour à  Kinshasa pour encourager  les athlètes burundais participants aux Jeux de la Francophonie.

Mbusa Nyamwisi et Ezéchiel Nibigira  encouragent et félicitent les  2 pays pour les relations  de fraternités sincères qu’ils entretiennent grâce au leadership de Félix Antoine Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye.




Boulevard Triomphal : Passage obligé des sites des 9ème jeux de la Francophonie

Le stade Tata Raphaël, le stade des Martyrs, le Palais du peuple, le Musée de Kinshasa, ont fait la Une de l’actualité durant les 10 jours pendant lesquels ont eu lieu les Jeux de la Francophonie. Venus de la capitale où d’ailleurs, tout le monde prenait rendez-vous sur le Boulevard où tous les bâtiments cités ci-haut sont alignés. Lequel tronçon porte le nom de Boulevard Sendwe en aval, et change de dénomination en amont et prend l’identification de Boulevard Triomphal. Une très belle avenue, vaste et démontrant la majestueuse architecture grandiose des bâtiments officiels qui y sont érigés.

“Ce boulevard est touristique”, a laissé entendre Romain Ndomba, comédien professionnel et dramaturge de l’Institut National des Arts. Et comme par hasard, a-t-il poursuivi, toute la ville l’a choisi comme destination durant les dix jours qui ont accueilli les 9èmes jeu de la francophonie… Et il n’y a pas eu débordement puisque les populations se dirigeaient dans différents sites en fonction du spectacle ou de l’exposition de leur choix. ”

“…Mais quel engouement, s’exclamait Héritier Kagaba, responsable adjoint de l’Administrateur gestionnaires du stade des Martyrs en matière d’exploitation. Il explique en poursuivant “…il y a  une attraction forte à chaque site… Et des agents de l’ordre dévoués pour aligner et ordonner les milliers des visiteurs en direction de tous les lieux prévus pour les 9èmes jeux de la Francophonie d’un côté. Et d’un autre lesdits agents, régulent la circulation routière… pour désengorger les perpendiculaires du Boulevard.”

” …Comme par hasard, en dehors du Musée situé dans les bâtiments du monument de l’Echangeur de Kinshasa et de l’Académie des Beaux-arts, quatre sites se situent vraiment à proximité… Cette réalité nous a beaucoup facilité la tâche quant aux itinéraires… Et on peut se déplacer d’un site à un autre à pied”, nous a laissé entendre Miradie Nguya, un adolescent  accompagné d’un groupe des jeunes qui quittaient le stade des Martyrs pour le Palais du peuple.

Le tronçon qui abrite le boulevard Sendwe prend sa source à son croisement avec le boulevard Lumumba. Ses  principales perpendiculaires respectivement de chaque côté du sont: les avenues de l’Université, du Stade. Cette dernière avenue qui d’ailleurs porte ce nom grâce au stade emblématique Père Raphaël de la Kéttule qui avait reçu le combat de George Foreman contre Mohamed Ali. Puis vient les perpendiculaires, Bokasa et Kasavubu.

Et c’est à cet endroit que le Boulevard Sendwe change de nom. Il devient boulevard Triomphal. Ce dernier est bordé par les avenues des Huileries, Saio et Libération comme perpendiculaires. L’avenue de la libération est d’ailleurs, celle qui mène vers l’Académie des Beaux-arts.

Le grand boulevard Sendwe et Triomphal, très expressifs a participé à la réussite des déplacements des personnes et de leurs bien pendant les jeux de la Francophonie.

Franck Ambangito et Hana Kel




Développement rural, OVDA : le conseil d’administration déterminé à relever les défis

L’Office de voies de desserte agricole (OVDA) est déterminé à relever les défis qui l’attendent, notamment le désenclavement des milieux ruraux, en vue de contribuer efficacement au développement de la République démocratique du Congo. C’est ce qu’affirme le député national René Otshudi Olamba, président du conseil d’administration de cet établissement public à caractère technique, placé sous tutelle du ministère du Développement rural. C’était à l’issue de la première réunion du conseil d’administration de l’OVDA tenue le jeudi 03 août courant à Kinshasa.

Après l’installation des membres de son comité de gestion, le lundi 31 juillet dernier, l’OVDA a tenu la toute première réunion de son conseil d’administration, le jeudi 03 août 2023, présidée par son Pca René Otshudi Olamba, député national. A laquelle ont également pris part, le directeur général de l’OVDA, M. Cléophas Katumba Basashile, la directrice générale adjointe, Mme Geneviève Beya Mutuka ainsi que quelques membres de l’administration et le représentant du ministre d’État en charge du Développement rural.

A en croire la cellule de communication de l’OVDA, cette première réunion du conseil d’administration s’est tenue dans un climat de bon enfant et a été l’occasion pour le patron de l’administration de l’OVDA, de remettre officiellement les clés du pouvoir au comité de gestion. A l’issue de cette première rencontre d’importance capitale, le Pca René Otshudi Olamba a indiqué à la presse que l’Office de voies de desserte agricole (OVDA) a plusieurs défis à relever.

Le premier c’est de réhabiliter les routes de dessertes agricoles à travers toute la RDC pour permettre aux Congolais de jouir de leur pays. A savoir, l’OVDA gère le plus grand réseau routier de la République démocratique du Congo sur plus de 56.000 kilomètres.

A cet effet, signalons par ailleurs qu’en date du mercredi 19 août 2020, le Gouvernement de la République avait officiellement lancé les travaux d’entretien permanent des routes de desserte agricole par l’OVDA à travers le cantonnage manuel.

Cette cérémonie avait été présidée personnellement par l’ancien Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans la ville de Kenge, à près de 280 km à l’Est de Kinshasa sur la Route nationale n°1, et chef-lieu de la province du Kwango. Celle-ci a été choisie comme province pilote pour lancer ces travaux de réhabilitation et entretien permanent des routes de desserte agricole et pistes rurales à travers tout le pays, en partenariat aussi avec des Ongs locales.

Ces travaux étaient financés par le FONER (Fonds d’entretien routier) dans l’objectif de permettre l’évacuation facile des produits agricoles des lieux de production vers les grands centres de consommation, et de surcroit, booster l’économie rurale à travers la RDC. Ainsi, ces routes de desserte agricole devraient être réhabilitées et entretenues par le cantonnage manuel avec d’autres ouvrages à côté, dont les dalots, les ponts, etc., et dans le respect des normes environnementales.

L’OVDA doit réunir toutes les conditions d’un office

Un autre défi de l’OVDA concerne la mécanisation des cadres et agents. Le Pca René Otshudi Olamba et le comité de gestion ont promis de travailler dur afin d’y parvenir. Quant à ce, il sied de signaler que le conseil d’administration et le comité de gestion ont la lourde responsabilité de marquer les tout premiers pas de l’O.V.D.A en tant qu’office, et lui permettre de réunir toutes les conditions nécessaires.

Puisque l’O.V.D.A est un nouvel office créé par décret du Premier ministre du 1er avril 2020, et placé sous tutelle du Ministère du Développement rural. Il émane ainsi de la transformation d’une ancienne direction technique de l’administration du Développement rural, l’ex-Direction des voies de desserte agricole (D.V.D.A), devenue aujourd’hui O.V.D.A.

Depuis 2020, cet établissement public est en transition et subit son processus de transformation. Et le jeudi 19 août 2022, le ministre d’État en charge du Développement rural, M. François Rubota Masumbuko, avait pris des arrêtés désignant des chargés de missions de l’OVDA et de l’ONHR (Office national d’hydraulique rural).

Le 22 novembre 2022, c’était le tour des agents et cadres de ces deux offices d’être nommés par des arrêtés ministériels. A ce jour, le processus de mécanisation des cadres et agents de l’OVDA est déjà très avancé à ce jour, avait rassuré l’ancien chargé de missions Johann Kabasonga au cours d’une réunion générale.

Le Pca René Otshudi Olamba promet donc de s’impliquer totalement pour l’aboutissement heureux de ce processus de mécanisation. Et il n’a pas manqué de remercier le Président de la République pour avoir placé son dévolu sur sa modeste personne et les autres membres du conseil d’administration.

Il a donc juré d’apporter un changement positif dans ce secteur du Développement rural en améliorant la desserte agricole en RDC.

Ce qu’il faut retenir de l’O.V.D.A

L’office des voies de desserte agricole est un établissement public placé sous tutelle du Ministère ayant le Développement rural dans ses attributions. Il a pour mission de construire, réhabiliter et entretenir les routes d’intérêt local ; et à aménager et entretenir les cours d’eau d’intérêt local (de 3ème et 4ème catégories) destinés à assurer les échanges entre les centres de production agricole et les centres de consommation. Egalement, des pistes de décollage et d’atterrissage dont la longueur ne dépassant pas 1000 mètres.

L’O.V.D.A jouit présentement d’une autonomie de gestion administrative et financière. Ainsi, les frais de fonctionnement de cet office sont constitués de 5% de leurs budgets annuels et prélevés au prorata de toutes les ressources collectées. L’OVDA bénéficie spécialement de la quotité du Fonds national d’entretien routier (FONER).

Il sied de rappeler que l’ancienne D.V.D.A, jadis sous tutelle du Secrétariat général du Développement rural, avait rendu des loyaux services à l’Etat pendant 33 ans. Et sa transformation pour la création de l’actuel O.V.D.A était confrontée à plusieurs difficultés d’ordre institutionnel, financier et matériel.

Lepetit Baende




Succès des jeux de la francophonie : Zeina Mina parle d’un miracle congolais

Mme Zeina Mina, Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie croit au miracle congolais, au regard de la détermination du peuple congolais et du rythme pris par la construction des infrastructures. A l’en croire, cette édition s’inscrit dans une diplomatie sportive qui est un outil très important de communication à l’international. Selon elle, le Qatar a utilisé la diplomatie sportive pour rayonner dans le monde, voir même à organiser la coupe du monde. Preuve que la Rdc peut s’appuyer sur cette diplomatie sportive pour organiser d’autres compétitions internationales. De son côté, le Gouvernement promet d’institutionnaliser et d’intégrer cette diplomatie sportive dans sa politique interne pour plus de résultats.

A deux jours de la clôture des 9èmes jeux de la Francophonie, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a convoqué un ultime Briefing Presse, le vendredi 04 août 2023 à 20h30 à l’Académie des beaux-arts, sur l’un des sites des Jeux de la Francophonie pour en évaluer le déroulement. C’était en présence de deux invités de marque. Il s’agit du Directeur du comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo et Zeina Mina, Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie.

Mme Zeina Mina, Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie a participé au briefing presse de vendredi dernier à l’Académie des beaux-arts. Dans son discours, elle a reconnu qu’évidemment quelque part, elle a été impressionnée par la prestation, l’adhésion du public, ce qui était inattendu. « J’ai entendu parler du miracle congolais, franchement là, il y a un miracle congolais. Impossible n’est pas congolais, les jeux sont là. Le plus important, cette ardeur, cet engouement que l’on trouve rarement dans les stades. …On a senti qu’il y a un besoin d’explorer, de comprendre, de voir, de pratiquer », reconnait-elle.

Et d’ajouter que ce qui est frappant, le public n’encourage pas que les Congolais, mais tout le monde. Ça c’est l’esprit positif, le fair-play, une valeur la plus importante dans le sport et la culture. Mais nous n’avions aucun doute sur le Congo culturel et c’est la raison pour laquelle les jeux ont été attribués au Congo grâce aux infrastructures culturelles de qualité.

Toutes les infrastructures ont été de grande qualité, pense Mme Zeina. Comme vous le savez, dans les compétitions individuelles comme l’athlétisme, il y a les records individuels, nationaux, internationaux et du tournoi. Nous avons assisté à plusieurs records, essentiellement l’une de plus belles performances, un record qui date de 1989 de José Perec qui a été battu. On parle désormais de Kinshasa. On a un autre record sur les 100 mètres.  Une autre performance dans 110 mètres Haie.

« Pour moi, la Rtnc reste la meilleure »

La question de la Rtnc est revenue lors de cet échange entre la presse et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Il a vite planté le décor, disant que nous sommes dans un plan de modernisation qui a commencé et qui se fait par étape. « La Rtnc, nous ne la voyons pas seulement sous le prisme de la ville de Kinshasa, mais des 26 provinces. Il faut voir comment le programme d’équipements qui a commencé à Kinshasa va se déployer en provinces, notamment avoir des caméras 4k et nous rassurer que toute la chaine de montage, la transmission se mette  aussi au niveau », dit-il.

Et d’affirmer que la première ressource, c’est le personnel. Comptez sur nous, nous y travaillons, le ministre s’est dit certes fière de l’expertise étrangère pour nous accompagner et le gros du travail est fait par les Congolais.

Au sujet du ressenti de ces jeux de Kinshasa, Muyaya paraphrase Mme Zeina qui a parlé du miracle congolais. « D’ailleurs, lorsque la compétition a commencé, j’ai entendu les gens dire qu’on n’aurait même pas une médaille. Vous dites qu’on en a 31. Il y a toujours moyen de mieux faire. Il y a eu un avant jeu, il y aura un après », indique-t-il, avant d’ajouter qu’au conseil des ministres, on a eu un débat sur comment nous gérons l’héritage. Jamais on n’a construit en un temps record autant d’infrastructures.

Même si nos fédérations peuvent  se plaindre qu’il n’y a pas de financement, au moins nous disposons des infrastructures dernier cri. Mme Zeina a dit que les athlètes ne courent pas sur n’importe quel tartan, sur n’importe quelle piste ! Le tartan que nous avons, c’est la même qualité qu’il y aura en 2024, c’est vous dire le diapason  dans lequel nous sommes préparés.

Maintenant, il doit y avoir une réflexion globale et le gouvernement fera sa part, les fédérations et les sportifs eux-mêmes vont réfléchir sur comment gérer les infrastructures et les talents. Le Premier ministre a insisté qu’il faut privilégier des tournois interprovinciaux.

Aujourd’hui on peut faire les jeux du Congo, on a 26 provinces et des milliers des chambres. Mme Zeina disait qu’il y a un besoin d’information. Nous avons mis le standard plus haut et nous allons travailler pour le maintenir.

Mme Zeina est revenue pour dire que les jeux permettent une  prise de conscience pour mettre en place des stratégies de développement. Cela a été le cas pour la France et le Liban en 2009. Il faut regarder de l’avant.

« Comme gouvernement, nous savons qu’il y aura une cérémonie prévue pour les athlètes. Mais au-delà, c’est la stratégie qui doit accompagner tout cela, l’encadrement qu’ils doivent bénéficier. C’est le sens d’une réflexion globale  pour voir comment on amenait les privés », pense Muyaya, qui note que maintenant que nous disposons des sites où le sport peut se dérouler de manière professionnelle et où on peut organiser des compétions internationales, il faut que nos fédérations soient plus structurées et travailler avec  nous pour voir comment nous allons avancer.

« La Rdc a relevé le défi »

Répondant à une question sur la particularité des jeux de Kinshasa, Mme Zeina a rappelé que les jeux ont été attribués à la Rdc en 2019. Et depuis lors, l’OIF a accompagné plusieurs comités des jeux. « Nous n’avons pas baissé de bras. Depuis 4 ans, nous venons avec des experts. A la Rtnc, nous avons 23 personnes satisfaites de la Rtnc et de son environnement qui a mis tout à leur disposition. Au final, nous avons 20 concours et compétitions qui se déroulent au même moment. Nous avons des repreneurs sur le plan international », souligne-t-elle.

Selon elle, c’est le pays hôte qui a mis à disposition les moyens techniques. J’ai un regard de satisfaction. Le pays hôte a relevé le défi et a réussi à organiser les jeux  de qualité qui répondent aux normes internationales.

Pour M. Kwandja, le regard que le monde extérieur a aujourd’hui de la Rdc, il y a beaucoup de respect. « On a suivi les commentaires internationaux, ceux qui ne croyaient pas trouvent qu’aujourd’hui la Rdc est en mesure d’organiser une compétition internationale. C’était une fierté pour tout le monde. Le regard est celui de respect », martèle-t-il.

Le CNJF n’a pas sous-estimé les restaurateurs congolais

Pourquoi, pour nourrir près de 4.000 personnes par jour et pendant 16 jours, le CNJF n’a pas recouru aux restaurateurs locaux ? A cette question, M. Isidore Kwandja explique que les gens avaient mal interprété la réponse que nous avons donnée à cette question. « Nous avons le mandat  d’offrir la logistique. Entant que comité national, nous mettons en place les infrastructures. Nous assurons du transport, de l’hébergement, de la restauration, des conditions sanitaires et sécuritaires. Pour cela, nous avons contracté les prestataires qui nous offrent ces services », indique-t-il.

Ainsi, en ce qui concerne la restauration, nous avons fait le tour de plusieurs prestataires dans la ville pour trouver un prestataire qui pouvait nous offrir la restauration de 4.000 personnes pendant 16 jours. On devait ouvrir le village 23 jusque le 8 août. Nous avons la responsabilité de nourrir les athlètes pendant toute cette période. Nous avons notre cahier des charges, on a fait le tour des différents restaurants, on a posé des questions : combien avez-vous déjà nourri dans un événement quelconque ? Ils nous ont donné des réponses. Combien vous avez nourri pendant toute une semaine ? Nous avions eu des réponses. Et c’est une décision collégiale qu’on a eu à prendre.

Pour des questions de restauration, c’est capital, insiste-t-il. Les athlètes se privent de beaucoup de choses, ils ont un régime très spécifique pour rester en forme et espérer gagner une médaille. Et lorsque nous rédigeons le cahier des charges, on tient compte des repas que l’on doit offrir aux athlètes. On fait intervenir les nutritionnistes et les diététiciens. Et ce, pour choisir un un prestataire qui soit à même de nous  offrir les repas pendant toute cette période.

Il a expliqué comment on a trouvé un prestataire ici à Kinshasa, mais on a fait la démarche mais à la signature du contrat, les prestataires a dit, ça me prend l’achat du matériel que je ne saurais pas rentabiliser. « Je vais acheter le matériel pour nourrir 4.000 et par la suite, il n’y aura pas un autre événement pour rentabiliser cet investissement. Ce ne pas qu’on a sous-estimé nos restaurateur. Sauf que pour réussir à nourrir pendant 16 jours, il faut avoir une chaine d’approvisionnement. On n’a pas eu un prestataire qui a répondu à toutes ces questions-là », répond-t-elle.

De son côté, Patrick Muyaya ajoute en disant qu’il a entendu des restaurateurs le critiquer que c’est une insulte à leur profession. Ici, il faut qu’on se mette à l’évidence qu’il y a les engagements  internationaux qu’il fallait tenir. Peut-être que c’est le moment pour nous tous de nous préparer pour les grands événements, parce que le Congo  est un grand pays.

De Toute évidence, pense-t-il, les jeux de la francophonie constituent une opportunité pour tous ceux qui pouvaient offrir des services. Il faut considérer ce qui s’est passé et tirer des leçons. Comme gouvernement, c’est pour les Congolais que nous sommes là. Nous nous assurons que les Congolais travaillent pour avancer. Ceci ne doit pas être vu comme un manque de considération aux Congolais.

Jean-Marie Nkambua




L’UNAGRICO plaide pour la représentativité des agriculteurs au sein des institutions nationales

La représentativité des agriculteurs, pêcheurs, et éleveurs au sein des institutions de la République s’avère d’une importance capitale, car souvent pas écoutés par les organes délibérant dans l’applicabilité de leurs revendications. Il y a donc nécessité d’élever des hommes et des femmes parmi eux, afin qu’ils portent haut les voix des paysans. Ce qui est salutaire, estime une organisation de la société civile.

« Depuis plusieurs années, nous agriculteurs de la République démocratique du Congo avions mené plusieurs démarches, plaidoyers et actions afin de démontrer que notre pays, à travers les agriculteurs, peut devenir grand économiquement, arriver à l’autosuffisance alimentaire des populations congolaises, voire même nourrir le monde. Mais hélas ! Tous nos efforts se sont avérés, pour la plupart de fois, comme un coup d’épée dans l’eau. Raison pour laquelle nous voulons nous faire représenter par nos collègues agriculteurs à la chambre basse du Parlement », a indiqué Mme Elysée Mbuyi, membre de l’Union des agriculteurs pêcheurs et éleveurs du Congo (UNAGRICO).

Il sied de noter que l’UNAGRICO est l’une des trois faitières nationales des petits producteurs agricoles en République démocratique du Congo, à côté de la CONAPAC (Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo) dirigée par Mme Nzuzi Mwaka Espérance, et de la COPACO (Confédération des producteurs agricoles du Congo) dirigée par M. Nathanaël Buka. Et l’UNAGRICO est dirigée par M. Pierre Bukasa Katambay, agriculteur de carrière.

Dans son actif à la tête de cette plateforme, il compte plusieurs réalisations. Entre autres, la sécurisation des sites agricoles, le plaidoyer pour l’élaboration de la loi semencière, la politique agricole code agricole, ainsi que l’encadrement et renforcement des capacités des agriculteurs, etc.

« Si vous ne vous intéressez pas de la politique, elle s’occupera de vous peu importe votre secteur. Chaque régime dans notre pays n’a pas manqué de porter son regard sur l’agriculture. Mais les résultats sur terrains n’ont jamais été probants. L’on se souviendra des initiatives et slogans tels que : « Agriculture priorité des priorités », « service national », « cinq chantiers », « revanche du sol sur le sous-sol »…», a indiqué Pierre Bukasa.

Lepetit Baende