OCC: Le Dr Etienne Tshimanga dote le détachement de Kasindi d’une infrastructure ultra-moderne

C’est dans le cadre de la matérialisation de l’axe « Beton» de la vision du Chef de l’Etat, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo a inauguré le weekend dernier le splendide bâtiment de deux niveaux abritant quarante locaux construit sur fonds propres de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) à Kasindi/Lubirha, dans le Nord-Kivu.

Bravant l’insécurité qui sévit dans cette partie de la République Démocratique du Congo avec les incursions intempestives des ennemis de la République notamment les ADF et les M23, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo et la délégation qui l’a accompagné ont foulé le sol de Kasindi à la frontière congolo-ougandaise, le samedi 26 juillet 2023 aux environs de 10heures, après un parcours de plus de 673 km par route.

Accueilli à son arrivée par le Directeur Provincial de l’OCC/Nord-Kivu, M. Albert Nzinga, par le Chef de détachement, Paulin Kasereka, les cadres et agents de l’OCC, les autorités politiques locales, les membres de la Société Civile ainsi que les opérateurs économiques de Beni. Le Directeur Général et sa suite ont entrepris leur séjour par la visite de certains services de l’Etat érigés à la frontière congolo-ougandaise, question de s’imprégner du fonctionnement de ces différents services.

Ensuite, s’en suivra une propension sur l’artère principale de Kasindi, qui conduira le Dr Etienne Tshimanga Mutombo et sa suite jusqu’au niveau du nouveau bâtiment de l’Office Congolais de Contrôle qui va abriter les laboratoires modernes de l’Office.

Le nœud de la cérémonie a été l’inauguration de ce beau bâtiment de l’OCC qui domine toute la cité de Kasindi. L’objet social de l’OCC, étant l’ l’évaluation de conformité entant que tierce partie, la protection sanitaire de la population congolaise par, en l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et la métrologie, en se référant aux standards nationaux, régionaux et/ou internationaux.

Ce joyau abritera les laboratoires des essais physico-chimique et microbiologiques pour la sécurité alimentaire, les essais techniques des matériaux de construction à utiliser par les congolais et les congolaises dans les différents chantiers en construction et les contrôles techniques des véhicules importés par cet axe de la République afin de s’assurer de la bonne qualité des engins entrant dans notre pays.

Un atout majeur dans le développement socio-économique

Le DG de l’OCC a souligné que les laboratoires de Kasindi inaugurés un atout majeur dans le développement socio-économique du territoire de Beni et spécialement Kasindi. Ils répondront à trois exigences principales à savoir : la main d’œuvre qualifiée à travers un personnel formé conformément aux exigences requises; l’infrastructure adéquate et moderne; les équipements modernes, dont une partie est déjà installée et le dernier; les équipements modernes, dont une partie est déjà installée et le dernier lot, le plus conséquent, sera livré à Kasindi le 25 août prochain.

Le Dr Etienne Tshisekedi s’est félicité de la matérialisation de la vision du chef de l’Etat qui vise le développement de la RDC. Selon lui, ces laboratoires vont permettre à l’office de bien protéger la population au travers le contrôle des produits destinés à l’importation et à l’exportation, à la certification, à la qualité des produits et d’autres missions régaliennes dévolues à l’Office Congolais de Contrôle.

Le Directeur provincial de l’OCC/Nord-Kivu, Albert Nzinga est quant à lui, revenu sur les objectifs assignés à l’office et a profité de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont accompagné ce projet notamment le Directeur Général Etienne Tshimanga dont la bravoure n’est plus à démontrer et qui n’a pas hésité à venir inaugurer cette infrastructure malgré l’insécurité qui règne dans cette partie de la République Démocratique du Congo et le Chef d’Agence;

L’homme le plus heureux du jour a été le Chef de détachement de Kasindi, Paulin Kasereka. Ce dernier a remercié la Direction Générale pour avoir mis tous les moyens possibles afin que son Détachement se dote d’un cadre de travail digne et répondant aux standards internationaux et Son Excellence M. le Président de la République pour tous les efforts entrepris pour bouter hors d’état de nuire les ennemis de la République.

Après l’étape de Kasindi, le Directeur Général de l’OCC et sa suite ont repris le bâton de pèlerin pour Goma, Chef-lieu de la Province du Nord-Kivu. A sa descente d’avion, il a été accueilli par les agents et cadres de l’OCC/Goma. Après ses formalités d’accueil, la délégation a pris le chemin du gouvernorat où le Dr Etienne Tshimanga Mutombo est allé présenter ses civilités au Gouverneur Militaire, le Général Constant Ndima.

Le N°1 de l’Office Congolais de Contrôle s’est ensuite rendu au siège de la Direction Provinciale du Nord-Kivu pour une causerie morale avec les agents et cadres, suivi d’une visite des locaux, question de palper du doigt les conditions de travail des agents de cette direction provinciale.

Au lendemain de sa visite de travail à Goma, le Dr Etienne Tshimanga s’est entretenu avec le staff dirigeant de l’OCC/Nord-Kivu, la Délégation Syndicale, le Comité des femmes, les veuves et orphelins des agents décédés, l’association des déclarants en douane et d’autres personnalités politico-administratives.

C’est au terme de ces échanges que le Dr Etienne Tshimanga a pris son avion pour regagner Kinshasa satisfait d’avoir donné à l’OCC/Kasindi ses lettres de Noblesses.

Avec l’OCC




Prise en charge sanitaire aux 9èmes Jeux de la Francophonie : Le ministre Roger Kamba a inspecté les tentes médicalisées et postes médicaux

S’assurer de la bonne prise en charge sanitaire des athlètes, des invités et du public aux neuvièmes jeux de la Francophonie, c’était l’objectif de la descente effectuée, le jeudi 3 août courant, par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention dans les sites où ces activités sportives et culturelles étaient organisées à Kinshasa. Dr Roger Kamba a donc voulu palper de ses doigts, à quelques heures de la fin de cette grande compétition internationale, le travail abattu par ses équipes déployées depuis le début de ces jeux de la Francophonie.

Tentes médicalisées, postes médicaux avancés et infirmeries ont été installés dans les différents sites de la Francophonie pour prendre en charge les éventuels cas de maladies et des incidents liés à la santé. En outre, des ambulances  ont été mises à la disposition pour l’évacuation des urgences dans  des structures médicales appropriées.

Les médecins urgentistes, infirmiers mobilisés par le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention ont travaillé aux côtés de la Croix-Rouge pour assurer cette prise en charge sanitaire. A son passage, le ministre de la Santé et toute sa suite ont visité les infirmeries et les salles anti-dopage. Ici les personnels assurent la garde jusqu’à la fin de la dernière compétition.

Ses échanges avec les équipes du terrain lui ont permis de trouver vite les solutions à certaines doléances qui lui ont été soumises. A la fin de cette tournée, le ministre Kamba a dit toute sa satisfaction, car la bonne préparation de cette compétition permet à ce jour de terminer les neuvièmes jeux de la Francophonie avec zéro incident majeur, comme le voulait le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.

Partout où il est passé, le ministre Roger Kamba a appelé les professionnels de santé à une bonne utilisation des matériels mis à leur disposition, pour que ceux-ci servent à la République aux jours à venir.

Lepetit Baende




Quelle côte pour le public congolais aux 9èmes jeux de la francophonie ?

Un peuple d’une chaleur exceptionnelle, a souligné un peintre de la République du Congo que le Journal l’Avenir a rencontré à l’Académie des Beaux-arts.  ” C’est pour moi la première fois d’arriver à Kinshasa… Je m’attendais à une belle ambiance durant les jeux. Mais j’ai eu plus de plaisir durant le temps que je suis ici en Rdc à Kinshasa ; parce que les Congolais et les Kinois en particulier est un peuple exceptionnel. Il est resté proche de nos délégations. Très serviable et attentif… On a pas vu le temps passé et on a senti vraiment que la ville a vibré durant tous les dix jours du déroulement des jeux.”

Il faut noter que la population de la République démocratique du Congo a manqué de loisirs organisé par l’État et ses partenaires internationaux depuis l’avènement malheureux des pillages qui ont eu lieux les 23 et 24 septembre 1991. Lesquelles on mis par terre le pays. Et par ricochet sa plus grande vitrine, la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN). Cette dernière était pour la Rdc sous toutes ses formes le meilleur endroit, chaque année durant deux semaines. C’était un rendez-vous tant national qu’international. Aussi un parc d’attraction  rempli de jeux pour les enfants de tous les âges et même les adultes…

Mais Hélas ! Durant plus de 30 ans, ce peuple assoiffé de loisir a vu venir à lui des événements organisés à coût beaucoup plus élevé que sa bourse. Il est donc resté toutes ces années très stressé, avec comme seule pièce de rechange des sorties très limitées, telles que dans les bars et autres buvettes… Quant aux enfants, l’école est restée le seul lieu où ces derniers pouvaient bénéficier de quelques rares sorties organisées par ces promoteurs.

Ainsi, les plus heureux de la population de la République Démocratique du Congo pendant ces jeux sont les enfants. On pouvait entendre çà et là : papa!… Maman !… héee, faites attention… Bref des cris d’enfants jouant, courant dans tous les sens… Et ce, dans pratiquement tous les sites prévus pour les jeux, aux endroits indiqués comme parcs d’attraction.

Dans les stades et les gymnases, une folle ambiance signée ” Peuple Congolais”. Toutes les équipes étaient soutenues chaleureusement et les supporters étaient très présents et participatifs.

Avec un enthousiasme très énergique, André nous a laissé entendre, ” aaah Fatshi Betton, j’espère que toi même tu viens de voir comment ce peuple avait faim de loisirs ! … Ne nous laisses pas sous notre soif… Regardes comment la ville est vibrante… Après les jeux de la francophonie, il faut que la Foire internationale de Kinshasa reprenne, on va y emmener les enfants… On est là tous les temps tristes à remplir les bars… Fais quelques choses. Bientôt c’est les élections ; si tu nous fais plaisir, tu auras nos voix”.

En effet, les jeux de la francophonie ont prouvé que le meilleur loisir pour un peuple ne peut être organisé que par l’État, pour satisfaire toutes les couches. La RDC viens de tourner une très belle page d’histoire avec à son actif l’unité qui s’est manifestée naturellement.

Franck Ambangito et Hana Kel




« Le duplicata de la carte d’électeur délivré illégalement par la CENI ne survivra pas à la nature jusqu’aux élections prochaines » (La CASE)

Pour avoir usé d’escroquerie contre le peuple Congolais, la CENI-Kadima a sciemment contracté un marché de rétro commission avec le fournisseur de la carte d’électeur en foulant aux pieds la dignité des Congolais, indique Simaro Mbayo Ngongo, président de la CASE.

Et d’ajouter que la carte d’électeur imposée à toute une République se dénature, se décolore, ses écrits disparaissent et la photo de l’électeur s’estompe. Sans avoir remédié à ces incongruités techniques jamais connues par le passé, M. Kadima ne s’est pas gêné de programmer une opération illégale de délivrance des duplicata pour remplacer des cartes électorales obsolètes.

La CASE rappelle que l’article 27 de la Loi N° 04/028 du 24 Décembre 2004 identification et enrôlement des électeurs en République Démocratique du Congo stipule que “la carte d’électeur est valable pour tous les scrutins. En cas de perte de la carte d’électeur, au cours de la période d’identification et d’enrôlement, le titulaire s’adresse au Centre d’Inscription pour formuler une demande de duplicata”. Malheureusement, dans le cas d’espèce, la CENI est à l’origine du désagrément technique actuel à partir de son choix biaisé desdits imprimés avec la complicité du gouvernement Congolais.

« Comment comprendre que la même entreprise sud-coréenne MIRU SYSTEMS qui avait délivré de bien meilleures cartes d’électeurs aux Congolais en 2018, ait été contrainte de fournir des cartes archaïques en une année de si grande percée technologique comme 2023 », se demande la CASE qui considère que la CENI et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) qui avait validé le marché de fourniture des kits d’enrôlement des électeurs gagné par l’entreprise Miru Systems, sont responsables devant l’histoire de cette forfaiture.

C’est ainsi que la CASE attire l’attention du peuple Congolais sur cette deuxième malversation électorale de M. Denis Kadima et prévient que même les duplicatas de la carte d’électeur ne résisteront pas à la nature. Ces duplicatas comportent les mêmes faiblesses techniques et les mêmes failles d’éplorées sur les cartes initiales. Comme les premières, celles annoncées subiront le même sort de perte de qualité des écrits et des photos identitaires des électeurs.

La CASE rappelle au Président de la République, Chef de l’Etat, qu’aussi longtemps que la CENI gardera les mêmes personnes comme administrateurs des élections, le processus ne fera qu’accumuler des écueils, ce qui éloignera la nation des meilleures conditions d’apaisement et de cohésion nationale.




Appel pour la paix et la fraternité, Niger: La « Françafrique” néo-coloniale craque de toutes parts

Après le Mali et le Burkina Faso, pays de Thomas Sankara, qui ont « remercié » et éconduit les troupes de l’opération Barkane en faillite, après le Sénégal, où le pouvoir néocolonial peine à contenir l’opposition populaire regroupée autour de Songo, c’est au tour du Niger, jusqu’alors base de repli de l’armée française d’Afrique et source importante d’approvisionnement en uranium pour l’industrie française, de ruer dans les brancards de la Françafrique: dans ce pays le coup d’Etat appuyé par toute l’armée et par une large partie de la jeunesse de Niamey pourrait se transformer en un mouvement révolutionnaire de dimension internationale, voire de portée historique pour toute l’Afrique.

 

Face à ce qui apparaît de plus en plus comme une évolution globale, de portée potentiellement révolutionnaire et historiquement inéluctable de l’ex- « pré-carré » français néocolonial, l’Elysée et tout ce qui, en France, plonge ses racines dans les intérêts égoïstes et dans l’imaginaire colonial et néo-impérial, – du Rassemblement lepéniste aux LR en passant par Zemmour, par le parti présidentiel et par la fraction la plus social-impérialiste de la « gauche » établie, « montre les muscles », cherche des appuis impérialistes transnationaux (européens, et surtout, américains…) et semble tentée par une opération militaire intrusive qui dresserait immanquablement contre elle d’une manière irrésistible la jeunesse africaine refusant le chômage de masse, la corruption des pouvoirs néocoloniaux, la démocratie d’apparat cautionnée par l’Occident et les ingérences militaires à répétition. Il faut espérer que, tant pour la sécurité des Français travaillant en Afrique que pour la préservation de ce qui subsiste du rayonnement culturel international de la France, Macron n’aura pas la folie, contrairement à Sarkozy (et à son opération criminelle et désastreuse de déstabilisation de la Libye), puis à Hollande (dont le PRCF avait prévu l’échec programmé de sa prétendue aide militaire au Mali), de déclencher une guerre qui embraserait totalement l’ex-Afrique française tout en faisant de nombreuses victimes civiles et militaires, y compris parmi les jeunes soldats français.

 

Quand, sous Sarkozy, le PRCF avait mis en garde contre l’intervention impérialiste française (et également anglo-américaine) anti-libyenne conseillée par le belliciste professionnel BHL, quand, en 2012, à l’encontre de presque toute la gauche établie, notre organisation avait condamné les ingérences françaises menées sous le masque hypocrite des droits de l’homme, c’est bien nous qui avions réellement à coeur à la fois le bien des peuples d’Afrique et l’honneur de notre pays. Le PRCF est en effet resté profondément fidèle à l’adage d’Engels, mis en pratique notamment par notre défunt ami et camarade Henri Alleg (l’auteur de La Question), à savoir qu’ « un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ». Aujourd’hui, tout ce qu’a rapporté à la France le comportement intrusif irresponsable des dirigeants bourgeois successifs de la France, y compris des « socialistes », c’est que le drapeau tricolore – celui du 4 août 1789 qui proclama la fin des privilèges féodaux à la face du monde, celui des Trois Glorieuses immortalisées par Delacroix, celui des maquis FTP et FTP-MOI – est brûlé partout en Afrique pendant que les pouvoirs émergents à Ouagadougou, Niamey, Bamako, et peut-être demain Dakar et à N’Djamena, dénoncent les liens officiels existant avec une langue française qui, dans la diversité foisonnante de ses usages, est pourtant encore de facto notre bien commun, voire le « butin de guerre » des peuples anciennement colonisés par la France bourgeoise, pour reprendre l’expression de Kateb Yacine.

 

 

Bref, le colonialisme, l’impérialisme et le néocolonialisme ne sont nullement des remparts pour le rayonnement de la France, de la langue française et de la Francophonie bien comprise telle que la portent par ex. positivement les luttes du peuple québécois contre la domination culturelle anglo-saxonne: ils sont au contraire un boulet terrible, une « bouée de plomb », un poison violent pour le prestige en chute libre, et à terme, pour l’existence nationale même de notre pays !

 

En effet, un autre résultat tragique du néocolonialisme français persistant et de ses pratiques obsolètes, c’est que, dans l’Hexagone lui-même, et plus encore dans les Outremers, la tension va encore grimper d’un cran entre les populations d’origine océanienne, amérindienne ou africaine, qu’elles soient françaises ou étrangères, et un Etat bourgeois français de plus en plus tenté par la fuite en avant fascisante, par le recours à l’Etat policier, par un comportement de répression, d’embrigadement (SNU) et de marche aux guerres extérieures: ce qui ne peut que précipiter le délitement du sentiment de coappartenance nationale des citoyens de France tout en alimentant une marche déjà enclenchée au fascisme prenant prétexte des risques d’explosion territoriale à l’américaine et de guerre civile d’apparence communautaire.

 

Et cela d’autant plus que, sous l’effet de la marche antidémocratique de nos « élites » maastrichtiennes vers l’ »Etat fédéral européen », de la substitution qui s’en suit de l’Europe néolibérale des régions se faisant sauvagement concurrence à la République indivisible héritée de Robespierre, de l’euro-casse méthodique des conquêtes sociales du Front populaire et du CNR (retraites, sécu, statuts, services publics, Code du travail, nationalisations démocratiques…), de la dévastation du « produire en France » sacrifié à « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (traité de Maastricht et ses successeurs), notre pays se défait de jour en jour, son ennemi n°1 n’étant nullement en Afrique mais bel et bien à Paris même, où l’oligarchie « française » arc-boutée contre les acquis sociaux se complait même de plus en plus dans le rôle de sous-traitante de l’Europe allemande et de la marche au « conflit de haute intensité » voulu par Washington à l’encontre de la Chine et de la Russie. Bref, la « Françafrique » et la « Franceurope » couplée à la « Françallemagne », à la « Françamérique », voire à l’entreprise, impulsée par Macron lui-même (sommets « Choose France », « French Tech », « One Planet Summit »…) de dévastation de la langue française et de la Francophonie internationale au profit du tout-anglais cher à la Commission européenne et officialisé par les Traités néolibéraux transatlantiques.

 

Dans ces conditions, nous invitons les communistes, les travailleurs, les syndicalistes de lutte, les progressistes, patriotes, antifascistes, antiracistes et internationalistes véritables de toutes sensibilités, à refuser toute intervention militaire directe ou indirecte de l’impérialisme français, de ses créatures régionales et de ses suzerains (sous drapeau de la CEDEAO par exemple, ou sous drapeau de l’UE, ou directement sous l’égide des USA…) dans quelque pays de l’Afrique francophone que ce soit;

appeler à la fraternisation entre les jeunes Africains épris de liberté et la masse du peuple français qui n’a que faire du colonialisme et veut vivre en paix avec les pays du monde entier; camarades africains et français, ne confondons pas « la France » et la langue française, notre bien commun si divers, avec les tristes individus qui gouvernent notre pays et qui ne représentent pas mieux le peuple français, qui les rejette, que ne l’ont fait jusqu’ici en Afrique les potentats corrompus que la jeunesse populaire conteste à juste raison. Ensemble méditons la juste parole prononcée devant l’Assemblée générale de l’ONU par ce délégué malien fustigeant les dirigeants parisiens « ANTIfrançais et traîtres aux Lumières » qui sont nos destructeurs communs. Les mêmes qui, en Ukraine, trahissent la Résistance antifasciste française et les principes de la Révolution française en soutenant, avec l’UE et l’OTAN, le régime pronazi de Zelensky.

retirer les troupes françaises de toute l’Afrique, l’armée française devant revenir à sa seule mission républicaine légitime, la protection du territoire national

combattre du même élan la « Françafrique » néocoloniale, la « Franceurope » maastrichtienne dominée par l’Axe impérialiste franco-allemand, la « Françamérique » matérialisée par l’OTAN:

sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et de la Françafrique néocoloniale dans une dynamique générale de rupture avec le capitalisme-impérialisme et de marche vers un socialisme-communisme de nouvelle génération, devient une nécessité existentielle pour notre pays qui, à coup sûr, se déshonorera, voire finira dans les pires tourments si n’a pas lieu à temps dans notre pays une nouvelle Révolution française, de nature cette fois prolétarienne et populaire mettant le « monde du travail au centre de la vie nationale » comme y invitait le PCF au moment de la fondation du CNR.

« Le socialisme ou la mort! », cette devise chère à Che Guevara et à Fidel Castro n’est plus seulement désormais une juste devise pour l’humanité confrontée sur tous les plans aux prédations du capitalisme et de l’Impérialisme, c’est aussi un choix de plus en plus incontournable pour le peuple français.

 

Paris, le 04 Août 2023

Par Fadi Kassem, Georges Gastaud, Rachida El Fekaïr, Aymeric Monville, Boris Differ, Gilliatt de Staërk et Jérémy Coignard

Pôle de

Renaissance Communiste en France (PRCF)




*KIM JONG UN visite les usines d’armement importantes de son Pays* 

Du 3 au 5 août, KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire, NDLR), a;

• visité les usines d’armement importantes pour s’enquérir de l’accomplissement des objectifs essentiels proposés par la politique du PTC en matière d’industrie de guerre

• été accompagné par JO Yong Won, KIM Jae Ryong, JO Chun Ryong, KIM Yo Jong et PAK Jong Chon

• été accueilli, sur le terrain, par KIM Jong Sik, HONG Yong Chil et KIM Yong Hak, Chefs adjoints du Département de l’Industrie de Guerre du Comité Central (CC) du PTC, et les responsables des usines.

*1. À l’Usine d’Engins de Lance-Fusées de Gros Calibre Supergrands* 

KIM JONG UN;

• s’est informé, en détail, de la récente modernisation de la technologie et du processus de production effectuée par l’Usine et de son état de production actuelle

• a fait l’éloge de l’Usine ayant enregistré de grands succès dans les efforts pour atteindre lobjectif de modernisation du processus de production à long terme défini par la 5ème (juin 2022) session plénière du 8ème CC du PTC et dans la création des capacités pour la production en série d’engins de lance-fusées de gros calibre, tâche quil avait confiée à l’entreprise lors de sa visite (novembre 2022), de l’Usine

• s’est montré très satisfait de ce que la politique du PTC avait été, correctement, exécutée dans l’Usine, puisque celle-ci a su augmenter les capacités d’usinage de précision, réaliser l’automation de la production et améliorer, complètement, les conditions du milieu de travail grâce à l’introduction efficace de nouveaux équipements et appareils de mesure dans l’ensemble de processus de production, destinée à la création des capacités de production en série d’engins de lance-fusées de gros calibre d’ultra précision

• a indiqué; L’établissement des capacités de repousser le tube propulsif unique à la lumière de l’intention du PTC de développer et introduire le centre d’usinage par pression de puissance horizontal est une réalisation très louable qui joue un rôle majeur dans l’amélioration de la qualité des produits en portant, à un niveau plus élevé, la modernisation des processus de production basée sur nos propres forces et techniques.

• a exprimé, plus d’une fois, sa grande satisfaction d’avoir assuré la scientificité au niveau de la gestion de la qualité des obus et réduit la durée de traitement thermique du tube propulsif grâce à l’introduction de divers appareils de mesure, et d’avoir pris des mesures technoscientifiques pour accroître la productivité

• a apprécié la prise des mesures sci-tech variées, entre autres la réalisation de l’automatisation et de la précision à un haut niveau, efficaces pour assurer la précision des produits et accroître leur productivité dans les processus de production d’ogives et de gouvernails de stabilité, et ceux de fabrication et montage de tubes de lancement, et l’introduction de dispositifs de mesure modernes

• a donné ses directives sur les problèmes posés par l’administration de l’Usine et l’orientation importante des affaires économiques de la défense nationale, y compris la création des capacités de production en série de projectiles de nouveau modèle

• insisté, de nouveau, sur la responsabilité et la mission majeures qui reviennent à l’Usine pour perfectionner les préparatifs de guerre de l’Armée Populaire de Corée (APC) pour préciser les tâches immédiates de l’Usine modèle, symbole du développement et de la modernité de l’industrie de guerre du Pays, et les moyens pour exécuter les tâches à long terme

• a appelé tout le personnel de l’Usine, cadres, ouvriers, techniciens et vérificateurs militaires, fort animés d’une loyauté et d’un patriotisme sans bornes, à se dresser comme un seul homme pour l’application parfaite et fructueuse de la stratégie ambitieuse du CC du PTC en matière de développement de la défense nationale en perpétuant, toujours, la glorieuse histoire traditionnelle (qui remonte à l’âpre Guerre RPDC-USA 1950-1953, NDLR) de l’industrie de la défense nationale ayant défendu le PTC, la Révolution, la Patrie et le Peuple par sa production de matériels de guerre.

*2. À propos de la construction d’une nouvelle usine d’appareils à faible voltage* 

KIM JONG UN;

• a dirigé, sur le terrain, ledit projet qui allait jouer un rôle majeur dans la modernisation de l’APC pour écouter l’état de déroulement de la construction et des problèmes posés par celle-ci et donner ses directives importantes

• s’est renseigné sur la disposition des processus de production de l’entreprise, usine modèle de l’industrie des appareils électriques à faible voltage modernisée, et sur ses capacités de production

• a éclairci l’orientation à suivre pour rénover l’usine en tant qu’usine de noyau au 1er rang de l’industrie de guerre du Pays, et les moyens pour y parvenir

• s’est informé de la production d’armes portatives de nouvelle série pour faire remarquer; La modernisation d’armes portatives dont disposeront les unités du front de l’APC et les unités à lutter dans les arrières ennemis en cas d’urgence, conformément au changement de l’aspect d’une guerre, relève d’une question de très importance et urgente au niveau des préparatifs de guerre.

• a relevé la décision du CC du PTC concernant la production de puissantes armes portatives à la coréenne et l’orientation de leur développement pour continuer; La légèreté et la concentration constituent les indices essentiels du développement et de la production d’armes portatives.

• a présenté la tâche de mettre au point des armes portatives de nouvelle forme et de nouveau calibre s’adaptant aux caractéristiques physiques et à la performance de combat des militaires de l’APC

• a proposé un objectif de production à long terme à atteindre par l’usine et l’orientation de modernisation des processus de production.

*3. À l’Usine de Missiles de Croisière Stratégiques et de Drones d’Attaque et de Moteurs* 

KIM JONG UN;

• a défini les tâches importantes; Cette Usine remplit un rôle important que nul ne peut assumer à sa place dans le perfectionnement technique et la production en série de nouvelles armes stratégiques de notre cru, nos récentes réalisations spécifiant les moyens à prendre pour rehausser, sans interrompre, la performance et la fiabilité du moteur, élément de noyau dans la composition du système d’arme, et agrandir, rapidement, les capacités de production.

• a insisté sur la nécessité de s’assurer, simultanément et immanquablement, la vitesse, la qualité et la quantité dans la production de moteurs en accordant une priorité décisive à l’approvisionnement en matériaux nécessaires à la fabrication de ceux-là

• a dit de réaliser, à un niveau plus élevé, la modernisation, le perfectionnement scientifique et la précision des processus de production et de renouveler, sans cesse, les conditions de travail et de production de l’Usine et son cadre de vie hautement civilisé

• a recommandé aux cadres, ouvriers et techniciens de l’Usine de donner toute la mesure de leurs intelligence et ardeur créatives et de produire beaucoup plus de moteurs à l’usage d’armes stratégiques de pointe par les propres forces et techniques du Pays, pour contribuer, grandement, à la révolution de la mise au pointe de nouvelles armes stratégiques à la coréenne.

*4. À propos de la production de rampes de lancement d’armes stratégiques importantes*

KIM JONG UN;

• s’est informé ou renseigné, en détail, de l’accomplissement du plan fait par l’Usine jusqu’à présent pour atteindre l’objectif de production immédiat de rampes de lancement de missiles stratégiques, proposé par le CC du PTC, et de sa production prospective

• a souligné, une fois de plus, un rôle de pivot que joue l’Usine dans la réalisation de la stratégie militaire du CC du PTC en louant l’entreprise qui a posé de solides assises de production et qui donne une forte impulsion à la production de rampes de lancement en consacrant de gros efforts à la modernisation des processus de production et à l’accroissement des capacités de production, à la lumière de l’idée du PTC ayant défini la production des grandes rampes de lancement comme une affaire de très importance relative au renforcement du potentiel de défense nationale

• a ajouté; La clé du développement de l’industrie de défense nationale réside dans la mise en valeur maximale de la force morale des ouvriers de l’industrie de guerre. Il faut les encourager à tel point qu’ils soient, profondément, conscients de leurs lourdes responsabilité et mission de prendre en charge, directement, la fabrication des armes et du matériel de guerre dans l’entreprise de très importance destinée au renforcement du potentiel de défense nationale et fassent, pleinement, preuve du patriotisme et de l’esprit de lutte exceptionnels, et porter une attention profonde à l’assurance de leurs conditions de vie.

 

Ayant joui de la confiance immense de KIM JONG UN et reçu, directement, ses directives, les cadres, ouvriers et techniciens des usines d’armement importantes, profondément conscients de leur mission importante de travailler à l’avant-garde du renforcement du potentiel de défense nationale, étaient fermes dans leur volonté de soutenir, fidèlement, l’oeuvre révolutionnaire du PTC avec leurs succès tangibles dans les préparatifs de guerre de l’APC et la production d’armes stratégiques de pointe à la coréenne, face à la politique d’hostilités des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco dans la 1ère agression de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration par le Japon grâce à la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) contre la RPDC menée à leur guise de se complaire à créer une situation particulière (création du point le plus chaud du monde, NDLR); l’abandon irréversible c-à-d;

 

• suspension des exercices militaires conjoints USA-ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée, qui désigne la Corée du Sud et qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR)

• arrêt du déploiement des avoirs nucléaires stratégiques sur la Péninsule coréenne

• levée des sanctions (surtout № 1718 du CSNU en 2006, NDLR), etc.

 

de ladite politique étant la seule et unique solution à la paix et à la stabilité dans la Péninsule coréenne;

 

• qui pourrait être succédé par l’Accord de Paix ou de Non-agression

• que la RPDC propose depuis le lendemain du cessez-le-feu (1953), mais toujours en vain grâce à la nature agressive séculaire des USA qui ne s’accrochent que, depuis 2003, au CVID (ou Complete, Verifiable, Irreversible Denuclearization), un terme dépassé ou trouvable, peut-être, dans un dictionnaire de langues mortes (comme le latin mort, NDLR).




*La francofête ndombolisée*

Depuis les premiers jeux de la francophonie organisés en 1989 à ce jour, il n’a jamais été constaté une dose de la ndombologie, comme celle que l’on observe dans la francofête de Fatshi. Des jeux de tous les revers qui risquent même d’apporter des réformes au sein de l’OIF..

 

De ces jeux organisés en RDC, on ne retient que 3 choses : le manque d’eau déplorée par la délégation burkinabaise, le manque de nourriture déplorée par la délégation malgache et la ndombologie à outrance des artistes congolais qui chantent tous en lingala, en dehors de maître Gims. Quel gâchis !

 

Maintenant que cette page qui a fait perdre du temps et de l’argent au pays sera tournée aujourd’hui avec la ndombologie de Padre, retournons maintenant nos esprits sur les véritables enjeux qui font désordre au pays : Bunagana, Masisi, Denis KADIMA KAZADI et sa CENI à problème, les cartes d’électeurs inutilisables, le taux de dollar camberisé, la hausse vertigineuse des produits de première nécessité, le processus électoral chaotique, l’autopsie de Chérubin qui contredit la thèse d’un haut magistrat, l’EAC qui s’éternise et tant d’autres sujets qui compromettent notre survie en tant que nation. En un seul et unique mandat, la paupérisation de notre peuple voulue par Fatshi a atteint un niveau effroyable. *Seul son départ du pouvoir est compréhensible, rien d’autre*

 

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




LE MONDE DES ESPRITS/ AVEC LE PASTEUR François MUTOMBO VOICI L’HOMME, DIMANCHE 06 AOUT 2023




« Cette édition s’inscrit dans une diplomatie sportive qui est un outil de communication à l’international » (Mme Zeina)

A la question de savoir, quelle est la particularité de la 9ème édition des jeux de la francophonie ? La Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina explique que chaque édition a son charme, ses particularités, ses forces et faiblesses. Les jeux de la francophonie sont jeunes. La première édition a eu lieu en 1989. « Nous nous améliorons d’une édition à l’autre », dit-t-elle. Aujourd’hui, ajoute-t-elle, cette édition s’inscrit dans une diplomatie sportive qui est un outil de communication à l’international.

Le pays a adhéré à une diplomatie sportive. Le Qatar a utilisé la diplomatie sportive pour rayonner dans le monde. Cette diplomatie sportive va être institutionnalisée et intégrée au sein de votre politique interne, espère-t-elle.

Voulant paraphraser Mme Zeina, M. Kwandja a ajouté que ces jeux de la francophonie ont lieu. « Quand on remonte à la genèse, on comprend pourquoi le président de la République a accepté d’organiser ces jeux. Il a basé son programme dans la diplomatie, dès son arrivée au pouvoir. Il pensait qu’on pouvait résoudre les problèmes de la Rdc par la diplomatie. C’est ainsi qu’à peine arrivée au pouvoir, qu’on a relancé le processus et la Rdc a accepté alors qu’on n’avait même pas encore formé le Gouvernement », raconte-t-il.

Et d’ajouter que tout ce que vous voyez, on a construit. Si on nous nous a accordé les jeux de la Francophonie, c’est parce que sur le plan culturel, on avait toutes les infrastructures possibles. Alors que sur le plan sportif, on n’avait que le stade des Martyrs, parce que Tata Raphael n’était pas opérationnel.

Donc on avait 9 disciplines à organiser. C’était pour lui une opportunité pour que cela soit comme une priorité et qu’on investisse dans les infrastructures, mais aussi parce que c’est la diplomatie sportive, les jeux sont une vitrine pour la Rdc. C’est une opportunité pour notre pays de parler de lui à l’international.

C’est une opportunité pour que demain nous puissions organiser d’autres évènements. Si demain nous candidatons pour organiser la CAN, les regards que les autres auront de nous seront différents que si on n’avait pas organisé les jeux de la francophonie. Ces investissements que nous avons faits vont nous ouvrir les portes à d’autres évènements.

 




Nourrir 4.000 personnes par jour : Le CNJF n’a pas sous-estimé les restaurateurs congolais 

Pourquoi, pour nourrir près de 4.000 personnes par jour et pendant 16 jours, le CNJF n’a pas recouru aux restaurateurs locaux ? A cette question, M. Isidore Kwandja explique que les gens avaient mal interprété la réponse que nous avons donnée à cette question. « Nous avons le mandat d’offrir la logistique. Entant que comité national, nous mettons en place les infrastructures. Nous assurons du transport, de l’hébergement, de la restauration, des conditions sanitaires et sécuritaires. Pour cela, nous avons contracté les prestataires qui nous offrent ces services », indique-t-il.

Ainsi, en ce qui concerne la restauration, nous avons fait le tour de plusieurs prestataires dans la ville pour trouver un prestataire qui pouvait nous offrir la restauration de 4.000 personnes pendant 16 jours. On devait ouvrir le village 23 jusque le 8 août. Nous avons la responsabilité de nourrir les athlètes pendant toute cette période. Nous avons notre cahier des charges, on a fait le tour des différents restaurants, on a posé des questions : combien avez-vous déjà nourri dans un événement quelconque ? Ils nous ont donné des réponses. Combien vous avez nourri pendant toute une semaine ? Nous avions eu des réponses. Et c’est une décision collégiale qu’on a eu à prendre.

Pour des questions de restauration, c’est capital, insiste-t-il. Les athlètes se privent de beaucoup de choses, ils ont un régime très spécifique pour rester en forme et espérer gagner une médaille. Et lorsque nous rédigeons le cahier des charges, on tient compte des repas que l’on doit offrir aux athlètes. On fait intervenir les nutritionnistes et les diététiciens. Et ce, pour choisir un un prestataire qui soit à même de nous offrir les repas pendant toute cette période.

Il a expliqué comment on a trouvé un prestataire ici à Kinshasa, mais on a fait la démarche mais à la signature du contrat, les prestataires a dit, ça me prend l’achat du matériel que je ne saurais pas rentabiliser. « Je vais acheter le matériel pour nourrir 4.000 et par la suite, il n’y aura pas un autre événement pour rentabiliser cet investissement. Ce ne pas qu’on a sous-estimé nos restaurateur. Sauf que pour réussir à nourrir pendant 16 jours, il faut avoir une chaine d’approvisionnement. On n’a pas eu un prestataire qui a répondu à toutes ces questions-là », répond-t-elle.

De son côté, Patrick Muyaya ajoute en disant qu’il a entendu des restaurateurs le critiquer que c’est une insulte à leur profession. Ici, il faut qu’on se mette à l’évidence qu’il y a les engagements internationaux qu’il fallait tenir. Peut-être que c’est le moment pour nous tous de nous préparer pour les grands événements, parce que le Congo est un grand pays.

De Toute évidence, pense-t-il, les jeux de la francophonie constituent une opportunité pour tous ceux qui pouvaient offrir des services. Il faut considérer ce qui s’est passé et tirer des leçons. Comme gouvernement, c’est pour les Congolais que nous sommes là. Nous nous assurons que les Congolais travaillent pour avancer. Ceci ne doit pas être vu comme un manque de considération aux Congolais.