L’IGF accompagne le CNJF depuis le début 

La question des infrastructures, mieux de leur gestion après les jeux est revenue à maintes reprises lors de cet échange avec la presse. Voilà qui a permis à Isidore Kwandja  de dire que les jeux de la francophonie s’organisent pendant 10 jours. « Les infrastructures que nous avons construites sont multisports. On a construit cela non seulement pour les jeux de la francophonie, mais pour la jeunesse. Ce sont des infrastructures qui, même si on n’avait pas organisé les jeux, on les aurait construites. C’est dans son mandat de construire des infrastructures que le Gouvernement l’a fait », mentionne-t-il.

Au sujet de l’accompagnement dont il bénéficie de l’IGF, il a affirmé que n’eut été l’accompagnement de l’IGF, peut-être que je ne serais pas en train d’échanger avec vous ici. « Je suis arrivé au mois de novembre 2021, le 24 janvier 2022, j’ai demandé à ce que l’IGF nous accompagne. Depuis ce temps-là jusqu’à aujourd’hui, nous avons l’IGF chez nous. Tout ce que nous faisons comme dépense, sont connues par l’IGF », dit-il.

Et de poursuivre que chaque semaine, nous faisons un plan de décaissement que nous soumettons aux inspecteurs de l’IGF qui travaillent avec nous. Avec les soubassements, ils approuvent et nous exécutons. L’IGF nous a accompagnés et c’est la raison pour laquelle nous avons surmonté beaucoup de difficultés que seul on ne saurait pas surmonter.

Est-ce la Rdc n’a pas livré des visas aux athlètes rwandais ? Isidore Kwandja précise que le Rwanda n’est pas le seul pays qui n’a pas confirmé sa participation. Il y a plusieurs pays qui n’ont pas confirmé leur participation. Il n’y a pas eu refus de visas, précise-t-il.




Directeur du CNJF prend acte de la décision de l’artiste Fally Ipupa

Retenu pour animer la clôture des 9èmes jeux de la Francophonie, l’artiste musicien Fally Ipupa a décliné l’invitation, préférant laisser la chance à d’autres artistes. Une décision qui n’a pas été du goût des beaucoup de mélomanes qui l’attendaient avec impatience.

Devant s’exprimer sur la question, M. Isidore Kwandja a avoué avoir lu dans les médias un communiqué et il en a pris acte. Et ce, parce que les raisons qui ont milité à ce désistement, il n’y a que la personne elle-même qui peut donner cela. Officiellement, on n’a pas encore été saisi de cette décision-là, souligne-t-il.

De son côté, le ministre Patrick Muyaya a dit avoir eu une discussion avec sa collègue de la Culture au sujet de la promotion des jeunes artistes. « Les nuits africaines étaient une occasion de montrer nos talents. Il est prévu qu’il y ait des concerts de jeudi à dimanche. Le programme prévoyait des stars qui sont connues », explique-t-il.

M. Isidore Kwandja est revenu pour dire que nous avons sollicité certains artistes de préparer une chanson commune. Un d’entre eux a contacté certains artistes musiciens qui n’étaient pas disponibles. Mme Barbara est de la jeune génération. Il y a Watanabe qui va chanter, je ne crois pas qu’on a oublié la jeunesse. Dans notre pays, il y a plusieurs talents et c’est difficile de satisfaire tout le monde. On a essayé de prendre les moins âgés et les plus âgés, rassure-t-il.




« La Rdc a relevé le défi et a réussi à organiser les jeux de qualité qui répondent aux normes internationales » (Mme Zeina) 

Répondant à une question sur la particularité des jeux de Kinshasa, Mme Zeina a rappelé que les jeux ont été attribués à la Rdc en 2019. Et depuis lors, l’OIF a accompagné plusieurs comités des jeux. « Nous n’avons pas baissé de bras. Depuis 4 ans, nous venons avec des experts. A la Rtnc, nous avons 23 personnes satisfaites de la Rtnc et de son environnement qui a mis tout à leur disposition. Au final, nous avons 20 concours et compétitions qui se déroulent au même moment. Nous avons des repreneurs sur le plan international », souligne-t-elle.

Selon elle, c’est le pays hôte qui a mis à disposition les moyens techniques. J’ai un regard de satisfaction. Le pays hôte a relevé le défi et a réussi à organiser les jeux de qualité qui répondent aux normes internationales.

Pour M. Kwandja, le regard que le monde extérieur a aujourd’hui de la Rdc, il y a beaucoup de respect. « On a suivi les commentaires internationaux, ceux qui ne croyaient pas trouvent qu’aujourd’hui la Rdc est en mesure d’organiser une compétition internationale. C’était une fierté pour tout le monde. Le regard est celui de respect », martèle-t-il.

Réagissant à une question de la presse, M. Isidore Kwandja pense que même si on est victime de notre succès, la cérémonie se clôture ce dimanche. « Nous devons nous en tenir à l’ordonnance qui créait le comité national des jeux de la Francophonie, qui nous a confié le mandat d’organiser les jeux pendant 10 jours. C’est conformément au cahier des charges que le gouvernement a signé avec l’OIF », dit-il.

Il a reconnu que c’est vrai qu’il y a engouement de la population. Je me rends compte que Kinshasa en avait besoin. Je trouve que c’est une bonne idée, mais je n’ai pas le pouvoir de dépasser le nombre des jours. Si après les jeux, le gouvernement trouve qu’on peut organiser une autre activité, tant mieux. Mais mon mandat se termine aujourd’hui dimanche.




Les mots forts de Muyaya : Pour moi, la Rtnc reste la meilleure

La question de la Rtnc est revenue lors de cet échange entre la presse et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Il a vite planté le décor, disant que nous sommes dans un plan de modernisation qui a commencé et qui se fait par étape. « La Rtnc, nous ne la voyons pas seulement sous le prisme de la ville de Kinshasa, mais des 26 provinces. Il faut voir comment le programme d’équipements qui a commencé à Kinshasa va se déployer en provinces, notamment avoir des caméras 4k et nous rassurer que toute la chaine de montage, la transmission se mette aussi au niveau », dit-il.

Et d’affirmer que la première ressource, c’est le personnel. Comptez sur nous, nous y travaillons, le ministre s’est dit certes fière de l’expertise étrangère pour nous accompagner et le gros du travail est fait par les Congolais.

Au sujet du ressenti de ces jeux de Kinshasa, Muyaya paraphrase Mme Zeina qui a parlé du miracle congolais. « D’ailleurs, lorsque la compétition a commencé, j’ai entendu les gens dire qu’on n’aurait même pas une médaille. Vous dites qu’on en a 31. Il y a toujours moyen de mieux faire. Il y a eu un avant jeu, il y aura un après », indique-t-il, avant d’ajouter qu’au conseil des ministres, on a eu un débat sur comment nous gérons l’héritage. Jamais on n’a construit en un temps record autant d’infrastructures.

Même si nos fédérations peuvent se plaindre qu’il n’y a pas de financement, au moins nous disposons des infrastructures dernier cri. Mme Zeina a dit que les athlètes ne courent pas sur n’importe quel tartan, sur n’importe quelle piste ! Le tartan que nous avons, c’est la même qualité qu’il y aura en 2024, c’est vous dire le diapason dans lequel nous sommes préparés.

Maintenant, il doit y avoir une réflexion globale et le gouvernement fera sa part, les fédérations et les sportifs eux-mêmes vont réfléchir sur comment gérer les infrastructures et les talents. Le Premier ministre a insisté qu’il faut privilégier des tournois interprovinciaux.

Aujourd’hui on peut faire les jeux du Congo, on a 26 provinces et des milliers des chambres. Mme Zeina disait qu’il y a un besoin d’information. Nous avons mis le standard plus haut et nous allons travailler pour le maintenir.

Mme Zeina est revenue pour dire que les jeux permettent une prise de conscience pour mettre en place des stratégies de développement. Cela a été le cas pour la France et le Liban en 2009. Il faut regarder de l’avant.

« Comme gouvernement, nous savons qu’il y aura une cérémonie prévue pour les athlètes. Mais au-delà, c’est la stratégie qui doit accompagner tout cela, l’encadrement qu’ils doivent bénéficier. C’est le sens d’une réflexion globale pour voir comment on amenait les privés », pense Muyaya, qui note que maintenant que nous disposons des sites où le sport peut se dérouler de manière professionnelle et où on peut organiser des compétions internationales, il faut que nos fédérations soient plus structurées et travailler avec nous pour voir comment nous allons avanc

er.




« La cérémonie de clôture a lieu ce dimanche au stade des Martyrs, juste après le match autour de 20 heures »

Une question a été posée au Directeur du comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo au sujet de la cérémonie de clôture. Ici, il a précisé qu’elle aura lieu de 20h à 22 heures. A l’en croire, il y a une partie qui sera une découverte pour tous ceux qui viendront pour la cérémonie de clôture.

« On va s’en tenir au cahier des charges qui prévoit des dispositifs pour la cérémonie de clôture qui est toute différente de la cérémonie d’ouverture qui est grandiose. Lorsque nous avions contracté avec un prestataire pour nous offrir cette cérémonie, il était convenu que la cérémonie de clôture se passe dans l’enceinte du Palais du peuple, parce qu’on fait défiler les athlètes, il y a le discours du président national des jeux, le discours du président du conseil d’orientation du comité international des jeux, le mot de clôture, un gala ou un concert », détaille-t-il.

Mais au regard du succès qu’a connu la cérémonie d’ouverture, on n’a pas voulu faire la cérémonie de clôture à l’intérieur d’un bâtiment qui devait contenir 3.000 ou 3.500 personnes. La difficulté c’était que le jour même il y a un match de football qui a lieu au stade des Martyrs. On aurait difficile à mettre en place un dispositif pour organiser un concert à l’intérieur. Mais on est revenu au stade des Martyrs parce qu’on veut offrir cette cérémonie à tout le monde. Elle aura lieu au stade juste après le match autour de 20h.




Succès des jeux de la francophonie : Zeina Mina parle d’un miracle congolais

Mme Zeina Mina, Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie a participé au briefing presse de vendredi dernier à l’Académie des beaux-arts. Dans son discours, elle a reconnu qu’évidemment quelque part, nous sommes tous impressionnés par la prestation, l’adhésion du public, ce qui était inattendu. « J’ai entendu parler du miracle congolais, franchement là, il y a un miracle congolais. Impossible n’est pas congolais, les jeux sont là. Le plus important, cette ardeur, cet engouement que l’on trouve rarement dans les stades. Le public se connecte actuellement de plus en plus, mais là, on a senti qu’il y a un besoin d’explorer, de comprendre, de voir, de pratiquer », reconnait-elle.

Et d’ajouter que ce qui est frappant, le public n’encourage pas que les Congolais, mais tout le monde. Ça c’est l’esprit positif, le fair-play, une valeur la plus importante dans le sport et la culture. Mais nous n’avions aucun doute sur le Congo culturel et c’est la raison pour laquelle les jeux ont été attribués au Congo grâce aux infrastructures culturelles de qualité.

Toutes les infrastructures ont été de grande qualité, pense Mme Zeina. Comme vous le savez, dans les compétitions individuelles comme l’athlétisme, il y a les records individuels, nationaux, internationaux et du tournoi. Nous avons assisté à plusieurs records, essentiellement l’une de plus belles performances, un record qui date de 1989 de José Perec. Aujourd’hui il a été battu. On parle désormais de Kinshasa. On a un autre record sur les 100 mètres. Une autre performance dans 110 mètres Haie.




« Les jeux de la francophonie nous donne la chance d’organiser d’autres événements importants » (Isidore Kwandja Ngembo)

A deux jours de la clôture des 9èmes jeux de la Francophonie, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a convoqué un ultime Briefing Presse, le vendredi 04 août 2023 à 20h30 à l’Académie des beaux-arts, sur l’un des sites des Jeux de la Francophonie pour en évaluer le déroulement. C’était en présence de deux invités de marque. Il s’agit du Directeur du comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo et Zeina Mina, Directrice du Comité des Jeux de la Francophonie.

Dans son discours luminaire, le Directeur du comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo s’est dit très heureux de voir que la population congolaise s’est appropriée ces jeux. « On avait un peu de doute. Mais ce que nous voyons depuis que la compétition a commencé, la population s’est appropriée et les tranches d’âges que nous voyons dans les différents stades, ce ne sont pas des enfants, mais des parents qui viennent en familles pour voir ce qui se passe », a-t-il dit, avant d’ajouter que cela montre l’engagement et l’appropriation de la population congolaise.

De façon générale, insiste-t-il, tout se passe bien. Au-début, on a eu quelques difficultés avec les athlètes. Aujourd’hui tous les athlètes sont heureux de passer quelques moments à Kinshasa. Les activités évoluent bien et certaines disciplines ont terminé leurs compétitions. « Nous avons foi que ça sera une meilleure édition de la Francophonie. Déjà la cérémonie d’ouverture était la meilleure de toute l’histoire de la Francophonie. Cela démontre que nous sommes un grand pays francophone et l’organisation de ces jeux nous donne la chance d’organiser d’autres événements importants. Nous sommes très heureux de voir que les hommes et les femmes des médias vous êtes mobilisés », dit-il.




9èmes jeux de la francophonie : Paul Diakese remet des médailles aux vainqueurs du 4×400 Relais-Femmes

C’est sous la bénédiction de sa titulaire, Mme Yombo Mukendi Jolie, Directeur général de l’Office National du Tourisme (ONT), que le Directeur général adjoint dudit Office, M. Paul Diakiese a honoré de sa présence le vendredi 4 août 2023, les 9èmes jeux de la francophonie, en remettant aux vainqueurs du 4×400 Relais-Femmes les médailles à la cérémonie de remise des médailles qui s’est tenu au stade des Martyrs de la Pentecôte.

Arrivé au milieu des après-midi, le DGA de l’ONT a reçu tous les honneurs dus à son rang.

Bien avant le moment attendu, celui de la remise des médailles aux heureux gagnants, M. Paul Diakiese a pu suivre les compétions de différentes disciplines sportives qui se sont déroulées. Et ce, en présence d’une population en liesse, des plusieurs personnalités venues pour soutenir leurs pays respectifs. Une ambiance intense, il y a lieu de le relever, surtout dans l’unanimité d’esprit, le sport à travers ces 9ème jeux de la francophonie, a su converger différents peuples tout en bannissant les divergences qui des fois, nous caractérisent.

Escorté bien après par les hôtesses, M. Paul Diakiese, reflétant l’image de cette grande entreprise qu’est l’Office National du Tourisme, a décoré moyennant les médailles, les victorieuses du 4×400 Relais-Femmes.

La médaille de bronze a été décernée à la Roumanie, celle d’argent au Cameroun et le Maroc a gagné la médaille d’or. L’hymne marocain a retenti juste après, question d’honorer ce pays qui, via ses athlètes, a remporté la première place.

Une séance de photos a suivi pour immortaliser ces instants historiques. Après quoi, le DGA a quitté le lieu sous une escorte d’hôtesses.

Rappelons ici, que M. Paul Diakiese a été nouvellement nommé par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme deuxième personnalité de l’Office National du Tourisme.

Sylvie Bambi




Selon la CASE : Martin Fayulu et la MOE CENCO-ECC devraient se garder de faire confiance à l’actuelle CENI

Martin Fayulu et la MOE CENCO-ECC devraient se garder de faire confiance à l’actuelle CENI étant donné que la crise électorale en Rdc ne sera pas résolue par un simple audit d’un fichier électoral inexistant. En s’obstinant à collaborer avec Kadima, la nation s’éloigne d’une solution durable.

A travers son président Simaro Mbayo Ngongo, la CASE suit avec désappointement les déclarations aussi bien de la classe politique que des missions d’observation des élections en République Démocratique du Congo et s’inquiète de constater que certaines organisations politiques et sociales continuent de compter sur l’administration Kadima pour décanter la crise électorale.

«  En suivant la dernière sortie médiatique du Président Martin Fayulu Madidi de Lamuka, la CASE constate non sans regrets que le candidat président de la République exige toujours un audit du fichier de la part d’une administration électorale illégitime mise en place de manière frauduleuse et truquée », indique un document parvenu à la rédaction du média en ligne lequotidienrdc.com.

La CASE rappelle au Président Martin Fayulu que M. Kadima n’a aucune capacité ni de comprendre son rôle ni de s’amender positivement en faveur d’un processus électoral inclusif, crédible et transparent. Perdre son temps, son énergie et son intelligence à compter sur un audit du fichier électoral à l’initiative de Denis Kadima équivaut presqu’à glander pour au finish, n’obtenir aucun résultat.

Même la demande d’un audit citoyen formulée par la mission d’observation électorale de la CENCO et ECC ne fera que rencontrer une morgue de la part de la CENI. Car en effet, se sachant sous les commandes du pouvoir et après avoir accompli 99% du plan de fraude électorale planifiée, l’équipe Kadima ne cherche qu’à mettre en boîte tous les leaders objectifs de la République afin de mieux accomplir leur besogne.

La CASE attire l’attention du Président Martin Fayulu Madidi sur l’urgence de changer de ton vis-à-vis de l’Union Sacrée et de son candidat afin qu’ils comprennent une bonne fois pour toutes que la fraude électorale ne passera pas et qu’en se liguant autoritairement contre le peuple Congolais, ils s’exposent à leur disparition de l’espace politique. Le président Fayulu qui, comme ses partenaires de l’opposition, incarne l’espoir d’un changement

À la MOE CENCO-ECC, la CASE recommande de sensibiliser nos Pères Évêques à exiger immédiatement la remise en question de la CENI actuelle et ses animateurs pour mettre en place des conditions reflexionnellement appropriées au contexte et aux enjeux de l’heure.