HJ Foundation & Widal Fondation s’associent pour une action humanitaire à Boende

HJ Foundation et Widal Fondation ont annoncé leur partenariat pour une mission conjointe visant à apporter une assistance humanitaire vitale à Boende. Cette collaboration stratégique vise à maximiser l’impact positif des deux organisations et à répondre aux besoins urgents de la communauté.

Du 10 au 13 juillet, une délégation composée de membres des deux organisations s’est rendue à Boende afin de collecter les besoins spécifiques de la population. La mission s’est particulièrement concentrée sur les besoins en matière de prothèses pour les personnes amputées. Cette évaluation approfondie permettra de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées les personnes amputées et de mettre en place des solutions adaptées lors des prochaines étapes de la mission.
Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, cette mission conjointe représente une étape importante dans le domaine de l’assistance humanitaire, démontrant l’importance de la collaboration et du partage des ressources pour relever les défis complexes auxquels sont confrontées les communautés vulnérables. Les deux fondations invitent les partenaires, les donateurs et les acteurs de la société civile à se joindre à elles dans cette entreprise pour faire une réelle différence dans la vie des personnes touchées par les crises humanitaires.
HJ FOUNDATION est reconnue depuis de nombreuses années pour son travail acharné dans la fourniture de soins de santé aux plus défavorisés. Son engagement envers l’amélioration des conditions sanitaires des populations les plus vulnérables est indéniable. L’organisation met un accent particulier sur l’accessibilité aux soins médicaux de base et aux traitements spécialisés, tels que les prothèses, afin d’assurer une meilleure qualité de vie pour tous.
WIDAL FONDATION, quant à elle, est profondément engagée dans l’amélioration des conditions sociales des communautés défavorisées. L’organisation comprend l’importance de l’autonomisation des personnes amputées et s’efforce de leur offrir des opportunités éducatives et professionnelles pour favoriser leur intégration sociale. En travaillant de concert avec HJ FOUNDATION, WIDAL FONDATION mettra son expertise dans le domaine de l’éducation au service de la réhabilitation des personnes amputées et de leur réintégration dans la société.
Soulignons qu’en combinant leurs ressources et leurs compétences complémentaires, HJ FOUNDATION et WIDAL FONDATION sont déterminées à maximiser leur impact en travaillant ensemble pour relever les défis humanitaires auxquels la population de Boende est confrontée. Elles mettront en oeuvre une campagne de soins de santé de base et de don de prothèses gratuits, mettant ainsi l’accent sur l’amélioration des conditions sanitaires et sociales des personnes amputées.




1ᵉʳ Conclave du Génie scientifique congolais : Sama Lukonde s’imprègne des préparatifs

À l’initiative du ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique, la République démocratique du Congo s’apprête à organiser la toute première édition du Conclave du Génie scientifique congolais, du 14 au 24 août 2023, à Kinshasa. En prélude à cet important rendez-vous des scientifiques de la République démocratique du Congo dans plusieurs domaines de recherche, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a effectué une descente dans la matinée de mercredi, au chapiteau du Palais du peuple, lieu choisi pour abriter cette activité scientifique. 
Sur place, le Chef du Gouvernement a dû se rendre compte du niveau d’avancement des préparatifs, à travers la visite des stands d’expositions, sous forme d’un pré-conclave. Plusieurs domaines de la recherche scientifique ont été présentés au Premier Ministre, notamment le domaine de la pharmacologie, de l’Agroalimentaire, l’agro-industrie, celui des voitures électriques et tant d’autres. 


Une occasion pour le premier des warriors d’encourager cette belle initiative du ministère de la Recherche scientifique dont l’objectif principal est la promotion de la production locale telle que le veut le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. 
” Nous sommes venus dans un secteur porteur où, de plus en plus, nous avons besoin de voir de l’innovation dans notre pays. De manière que nous puissions augmenter notre propre capacité de résilience, et cela, dans tous les domaines. J’ai tenu à venir voir un peu les préparatifs de ce premier conclave du génie congolais, où plusieurs produits seront présentés, particulièrement dans l’Agroalimentaire, dans l’agro-industrie mais aussi dans d’autres domaines pharmaceutiques et aussi du numérique. Ici, il faudrait comprendre qu’en ce qui concerne le numérique, tel que le prône son Excellence Monsieur le Président de la République, c’est de voir tout le jour une production locale. Ici, nous avons déjà des produits, mais qui ont besoin d’être encouragés en termes de production industrielle. 
Les encouragements du Premier ministre
C’est donc intéressant de visiter les stands, voir ce qui se fait et pouvoir encourager cette promotion scientifique que nous avons. Je voudrais encourager ici le travail qui est fait par le ministère de la Recherche scientifique qui, bien sûr, en corrélation avec tous les autres domaines de la formation, que ça soit universitaire, ou professionnel et même de corrélation avec les secteurs porteurs comme celui de l’agriculture. On va encourager d’abord à ce que nous puissions avoir de plus en plus de Congolais que ça soit ici au niveau national, mais tout comme ceux qui sont à l’extérieur, qui sont dans le domaine de la recherche, de venir présenter leurs produits et bien sûr au gouvernement congolais de voir dans la mesure du possible comment ils peuvent apporter un financement à ces différents projets”, a déclaré à la presse le Premier Ministre Jean-Michel Michel Sama Lukonde. 
Pour le Chef du Gouvernement, l’objectif aussi, c’est d’avoir une vitrine qui peut permettre à ce qu’il y ait des partenaires qui peuvent voir ce qui se fait ici en République démocratique du Congo et venir encourager les projets à partir du moment où ils seront prouvés économiquement rentables.
 “On a vu d’autres projets qui, eux, sont purement dans la recherche telle que cette fusée et d’autres domaines porteurs tels que les voitures électriques ou hybrides que nous avons vus”, a-t-il ajouté. 
Notons que le tout premier conclave du Génie scientifique congolais portera sur le thème : ” La Recherche scientifique et l’innovation technologique est le cerveau du développement d’une Nation”. Il connaîtra la participation des Génies scientifiques congolais issus de plusieurs domaines, une occasion pour eux de présenter leurs différents produits. 
Le Premier Ministre était accompagné,  outre par le ministre de la Recherche scientifique, par celui de l’Agriculture et celle de la Formation professionnelle. 




Objectif de la Rdc Cop 28 en décembre 2023  selon CENADEP: La Rdc doit avoir un droit de regard sur le marché carbone

Un jour avant sa prestation scénique à la cérémonie de clôture des IXès Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs, ainsi quà celle des Nuits de la Francophonie à lesplanade du Palais du Peuple, lartiste musicien congolais, Hervé Gola Bataringe dit Ferre Gola a été nommé samedi 5 août 2023, ambassadeur du climat lors dune réception à la présidence de la République. Cétait en présence de lenvoyée spéciale du chef de lÉtat pour la nouvelle économie du climat, Stéphanie Mbombo qui, dans un tweet, avait souligné limportance de lappropriation populaire de la nouvelle économie du climat. Loin de sériger en opposant contre cette nomination, le Centre national dappui au développement et à la participation populaire (CENADEP), estime que la RDC avec son potentiel forestier énorme, doit se fixer comme objectif à la Cop 28 en décembre 2023  « avoir un droit de regard sur le marché carbone ».

En tant quambassadeur du climat, Ferre Gola aura la responsabilité délever la voix de la République démocratique du Congo dans le domaine environnemental. Son influence musicale et sa popularité lui permettront de toucher un large public et dencourager des changements positifs en faveur de la protection de lenvironnement.
Dans sa politique environnemental, le gouvernement congolais mise à mobiliser des personnalités influentes pour faire progresser la nouvelle économie du climat et pour faire de la RDC un acteur majeur dans la lutte contre le changement climatique. Une mission importante pour cet artiste de talent quand on sait que ce pays abrite 60% des forêts tropicales africaines. Toutefois  il est important de convaincre les décideurs mondiaux lors des forums internationaux pour le climat comme cétait le cas de la Cop 28 en décembre 2023.
Bien quétant le tout premier pays du continent à disposer dun ministère en charge de lEnvironnement, selon la mouvance de la société civile dont (CENADEP), il est recommandable au gouvernement non seulement de doter le pays dune politique nationale sur le climat, mais aussi délaborer, avec toutes les parties prenantes, une stratégie nationale sur le crédit carbone.
En dautres termes, les stratégies de la RDC dans les COP et dautres assises internationales ne donnent pas encore des résultats à la hauteur de ce pays-continent. Un cas dillustration est bien le marché carbone de la RDC qui fait figure de nain comparativement au voisin rwandais qui na pas les atouts forestiers que la RDC.

Marché carbone : Le Rwanda mieux servi que la RDC
 Malgré l’existence de l’Autorité de régulation du marché de crédit carbone (ARMC), il est aléatoire d’élaborer un registre national carbone pour permettre à la RDC davoir un droit de regard sur le marché de crédit carbone et de réglementer la clé de répartition des revenus issus de la vente de crédit carbone.
Il est certes important de « mobiliser des personnalités influentes pour faire progresser la nouvelle économie du climat et pour faire de la RDC un acteur majeur dans la lutte contre le changement climatique », il est très important que les officiels congolais, lors des Conférences des parties à la convention des Nations unies sur le climat (COP), mettent un point dorgue dans les négociations.
Quant au Centre national dappui au développement et à la participation populaire (CENADEP), cité par OURAGAN / MCP, via mediacongo.net, cette organisation convie le gouvernement à se ressaisir à loccasion de la COP 28 prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023 aux Émirats arabes unis. Pour illustrer son propos, il rappelle quen décembre 2020, plus de 2,25 millions de crédits carbone avaient été délivrés au Rwanda par le mécanisme de développement propre et les marchés volontaires du carbone. Selon la ministre rwandaise de lEnvironnement, Jeanne dArc Mujawamariya, le Rwanda, qui a pleinement intégré le marché de carbone en avril 2023, pourrait bénéficier des marchés de carbone, dune valeur annuelle estimée à 82 milliards de dollars, à 120 dollars par tonne démissions de carbone.

Citant le développeur de projets liés aux crédits carbone, DGB, il dit « les instruments de tarification du carbone ont généré 53 milliards de dollars en 2020, plus de 100 milliards en 2021, et à fin décembre 2022, le marché mondial des crédits carbone valait 909 milliards de dollars ! Hélas, la RDC ne perçoit que du menu fretin et pas toujours régulièrement. Et ce, en dépit de son massif forestier estimé à 145 millions dhectares (ha) pouvant séquestrer un stock de carbone évalué à 40 gigatonnes (Gt) équivalant à 140.000.000 de tonnes démissions potentielles de CO2 »!
Il importe donc que Kinshasa entre sur le marché de la conformité plutôt que sur les marchés volontaires. Car cest là que se trouve la majeure partie de financement.
Willy Makumi Motosia




En marge du sommet sur le bassin de l’Amazonie: Tête-à-tête entre Lula Da Silva et Félix Tshisekedi

En marge du sommet sur le bassin de l’Amazonie, le Président Lula Da Silva du Brésil a reçu en tête-à-tête, ce mercredi, son homologue de la RDC Félix Tshisekedi.


Cet entretien de plus d’une heure a porté sur les perspectives immédiates de coopération bilatérale entre leurs pays, les sujets d’intérêt commun dont la mobilisation pour la préservation des forêts tropicales et des questions de politique internationale.
Au terme de cette rencontre, le Président Lula a confirmé son arrivée prochaine à #Kinshasa pour le sommet trilatéral RDC Brésil Indonésie sur les forêts tropicales.
Disons que le Président Félix Tshisekedi, en sa qualité de leader naturel du bassin du Congo, a pris la parole en premier, ce mercredi, au sommet du traité sur la coopération amazonienne qui se tient à Belem au Brésil depuis hier.
Présentant les atouts de la RDC, le Chef de l’État a démontré que son pays revêt un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique et représente l’un des poumons de la planète et l’un des « pays solution » face aux enjeux climatiques.
« La RDC est le 2ème massif forestier du monde. Avec ses 155 millions d’hectares de forêts, mon pays représente à lui seul près de 10% des forêts tropicales du monde et près de 38% des forêts africaines », a indiqué le Président Tshisekedi.
« L’Alliance trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique ainsi consacrée à Bali nous servira désormais de cadre de concertation sur les questions cruciales relatives à la forêt », a en outre révélé le Chef de l’Etat.

Soulignons qu’en mission au Brésil pour participer au sommet sur le bassin de l’Amazonie, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu, ce mardi à BelemDoPara, avec M. Luhut Binsar Pandjaitan, ministre indonésien des Investissements et Affaires maritimes.
Ce sommet vise à créer une dynamique pour mieux défendre les intérêts de l’humanité et des peuples. Il entend aussi réduire la pauvreté et créer les conditions d’une croissance socio-économique.
Par ailleurs, le Chef de l’État a également échangé avec Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyan, ministre d’État et ministre des Affaires extérieures des Émirats Arabes Unis sur le projet du port en eaux profondes de Banana.




La CENI reporte la publication de la liste provisoire des candidatures recevables et irrecevables à l’élection des députés nationaux

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe l’opinion publique que, conformément à son Communiqué de Presse N° 035/CENI/2023 du 24 juillet 2023 relatif à la modification du chronogramme opérationnel de traitement des candidatures à la députation nationale, la publication de la liste provisoire des candidatures recevables et irrecevables à l’élection des Députés Nationaux, initialement prévue ce mercredi 09 août 2023, est reportée.
Selon Mme Patricia Nseya qui signe ce communiqué, ce report est dû, entre autres: au nombre élevé des candidatures reçues à la fermeture des Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) comparativement aux cycles électoraux passés ; à la difficulté logistique du ramassage et de la remontée des dossiers physiques des candidatures, des 168 BRTC ouverts sur l’ensemble du territoire national vers le Siège de la CENI à Kinshasa.
C’est ainsi que la CENI travaille d’arrache-pied pour la publication de cette liste dans le meilleur délai et rappelle, par ailleurs, que ce report n’est pas de nature à retarder les opérations prévues dans le calendrier électoral publié le 26 novembre 2022.




Deux ans après la pollution de la rivière Kasaï à Tshikapa : SOFFLECO réclame justice pour les victimes

Le Mouvement Solidarité des Femmes sur le Fleuve Congo (SOFFLECO) appelle le gouvernement congolais à tout mettre en oeuvre pour que la justice soit rendue aux victimes de la pollution de la rivière Kasaï à Tshikapa et aux alentours. Deux ans après cette catastrophe provoquée par des rejets des déchets toxiques de l’entreprise minière angolaise CATOCA Mining qui a causé la mort d’au moins 12 personnes et des milliers de cas de diarrhées et maladies cutanées.

“Notre Organisation déplore l’indifférence du gouvernement et des députes tant au niveau provincial que national face à cette catastrophe. Deux ans après la pollution de la rivière Kasaï à Tshikapa, nous exigeons que justice soit rendue aux victimes”, ont déclaré les membres de SOFFLECO ayant conduit la délégation sur terrain à Tshikapa pour s’enquérir de la situation quelques jours après la pollution.

Cette pollution catastrophique avait été constatée par les riverains en fin juillet 2021, quant à leur grande surprise, ils trouvent les eaux subitement colorées de rouge et des poissons morts et d’autres espèces aquatiques entre autres des cadavres d’hippopotames planent sur les eaux à Tshikapa.

Après ce constat amer, les Autorités provinciales, au niveau de Tshikapa, avaient interdit la consommation de l’eau de la rivière, espèces halieutiques mais “entre-temps les conséquences étaient déjà enregistrées”.

Quatre des cinq territoires de la province du Kasaï ont été touchés par cette pollution où 968.000 habitants étaient affectés dont 161.490 ménages.

Sur le plan environnemental, l’écosystème a été sérieusement affecté. La population de Tshikapa, gère jusqu’à ce jour les conséquences socio-économiques, avec un important manque à gagner pour les commerçants et pêcheurs. La santé des femmes et des enfants a été affectée avec comme conséquence la recrudescence des maladies.

De surcroit, un rapport des experts d’une commission mixte Congolo-Angolaise été ressorti que : “cette catastrophe avait été causée par une entreprise minière angolaise qui a reconnu les faits”. De ce rapport, le Gouvernement Congolais devrait exiger une réparation illico des dégâts causés.

“Sur la base du principe de Justice Climatique et Environnementale, des réparations doivent être faites aux populations victimes”.

SOFFLECO exige la mise en place d’une commission mixte d’experts, impliquant la Société Civile et les Communautés Locales dans la recherche urgente des voies et moyens de réparation et de Justice.

 




1er conclave du génie scientifique congolais : Sama Lukonde valide

Le Premier ministre accorde son satisfecit à la tenue prochaine du tout premier Conclave du Génie Scientifique Congolais. Jean-Michel Sama Lukonde n’est pas allé par 4 chemins pour dire haut et fort “Chapeau bas” à son initiateur qui n’est autre que l’actuel ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga, ainsi qu’à tous les inventeurs et innovateurs congolais dont leurs produits seront boostés par le gouvernement de la République.

Le 1er d’entre les ministres ne s’en est pas caché dans ses propos tenus à la fin de sa visite d’évaluation des travaux du Pré-Conclave.

Accompagné du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, le premier Ministre a fait le tour de différentes inventions et innovations made in Congo déjà exposées sur le lieu.

« Nous sommes venus dans un secteur porteur où, de plus en plus, nous avons besoin de voir de l’innovation dans notre pays. De manière que nous puissions augmenter notre propre capacité de résilience, et cela, dans tous les domaines. J’ai tenu à venir voir un peu les préparatifs de ce premier conclave du génie congolais, où plusieurs produits seront présentés, particulièrement dans l’Agroalimentaire, dans l’agro-industrie mais aussi dans d’autres domaines pharmaceutiques et aussi du numérique », a indiqué le chef du Gouvernement.

Et d’ajouter, « C’est donc intéressant de visiter les stands, voir ce qui se fait et pouvoir encourager cette promotion scientifique que nous avons. Je voudrais encourager ici le travail qui est fait par le ministère de la Recherche scientifique qui, bien sûr, en corrélation avec tous les autres domaines de la formation, que ça soit universitaire, ou professionnel et même de corrélation avec les secteurs porteurs comme celui de l’agriculture».

Pour Sama Lukonde, l’objectif aussi c’est d’avoir une vitrine qui pourra attirer les partenaires à encourager les projets à partir du moment où ils seront prouvés économiquement rentables.

Il convient de signaler que, cette première édition du conclave  du Génie scientifique congolais sera placée sous ce thème :  « La Recherche scientifique et l’innovation technologique est le cerveau du développement d’une Nation ».

Jean Michel Sama Lukonde s’en est ressorti émerveillé de voir ces nombreuses prouesses réalisées exclusivement par les congolais. Et pour lui, comme il l’a martelé, la recherche scientifique est un secteur porteur d’énormes richesses. Et le Chef du Gouvernement d’ajouter : “l’organisation du Conclave du Génie Scientifique Congolais s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi”.

Et par rapport à ça, Jean Michel Sama Lukonde a aussi donné les assurances selon lesquelles, la cagnotte réservée à la recherche scientifique va connaître des augmentations substantielles en terme de pourcentage dans le budget global du gouvernement de la République.

BM




Les parties prenantes valident les résultats du COPA PADMPME

« Nous validons ces résultats ». Cette phrase a retenti quatre fois ces deux dernières semaines du fond des milieux des acteurs de l’écosystème des PME de Matadi, Kinshasa, Goma et Lubumbashi, conviés à la restitution des résultats des sous-composantes 1.2 (Subvention aux nouvelles entreprises et AT pour les Jeunes Entrepreneurs) et 2.1 (Amélioration de la croissance et la performance des PME) du PADMPME.

Débutés par Matadi le 26 juillet dernier, les ateliers tournants de restitution des résultats du COPA se sont achevés mardi 8 août 2023 par la ville de Lubumbashi. Des acteurs étatiques, associatifs et la communauté des entrepreneurs ont été conviés à la revue des réalisations du PADMPME en faveur de ces deux cibles bénéficiaires : les jeunes entrepreneurs et les PME établies.

Il s’agissait de mettre à la disposition des bénéficiaires directs et indirects du Projet des informations documentées sur la mise en œuvre et les péripéties ayant émaillé le déroulement de l’assistance technique couplée au financement reçues par les récipiendaires sélectionnés pour en tirer les enseignements et en évaluer l’impact à date.

COPA PADMPME a appuyé 960 jeunes entrepreneurs et 430 PME établies avec plus de 44 millions de dollars américains sur les 100 millions du financement global.

Dans toutes les quatre villes, les représentants de l’écosystème ont fort apprécié et validé les résultats construits grâce aux appuis du PADMPME à travers COPA. Les ateliers ont permis d’échanger avec les partenaires et les parties prenantes sur l’approche et les résultats du COPA, sensibiliser les acteurs privés et publics sur la pérennisation des résultats du COPA.

A l’étape de Kinshasa, deuxième date sur le calendrier de la tournée, c’est le ministre de l’Entrepreneuriat, des petites et moyennes entreprises qui a assumé la présidence de la cérémonie organisée à l’Hôtel Fleuve Congo.

Désiré M’Zingha Birihanze a affirmé la volonté de son ministère à multiplier les efforts pour pérenniser les acquis du Projet, en recourant, notamment aux bonnes pratiques et à la méthodologie qui devraient être disséminées au-delà du périmètre actuel d’exécution du PADMPME.

 

 




Situation du MonkeyPox entre janvier et juillet 2023 : La Rdc a notifié plus de 6900 cas de maladie

Le pays  a enregistré depuis le début de l’année 6914 cas de la maladie de variole du Singe dit Monkeypox dont 328 décès (4,7%), a affirmé la coordination nationale de lutte contre le Monkeypox.

D’après cette dernière, 17 directions provinciales de la santé sur 26 ont été touchées et 159 zones de santé sur les 519 soit 30% que compte le pays ont été touchées.

« En termes de cumul de cas notifiés depuis le début de cette année, la DPS Equateur a plus de cas, soit 2691 cas qui représentent 39%. Elle a aussi notifié plus de décès soit 178 décès soit une létalité de 6,6%.  La tranche d’âge de 5 à 15 ans (31,5%) est la plus touchée. On note plus de décès dans la tranche d’âge des enfants de 5 à 15 ans (33,19%) », a détaillé la coordination.

Pour ce qui est de la semaine 30, soit du 24 au 30 juillet, 392 cas dont 4 décès ont été notifiés. 6 provinces ont notifié 329 cas de MPOX dont 04 décès (1%). La Division Provinciale Santé, DPS Equateur a notifié plus de cas soit 57% (225/392). La Zone de Santé, ZS Bolomba dans la DPS Equateur a notifié plus de cas soit 141 cas dont aucun décès.

La coordination signale que 152 (44,9%) cas sont de sexe féminin, figurant parmi les cas confirmés pour la S30. Les moins de 20 ans sont plus affectés. Notons que la tranche d’âge de 0 à 5 ans comprend plus de cas.

 La Hausse des cas  s’élève à 1678

Rappelons qu’entre janvier et juin, la RDC avait enregistré 5236 cas dont 229 décès, soit une létalité de 4,6%, dans 17 provinces sur les 26 (65%). Ces cas ont été notifiés dans 155 zones de santé sur les 519 que compte le pays, soit 29%.

Le pays a donc connu une hausse de cas. Entre janvier et juin, le nombre de cas s’élevait à 5236 et entre   janvier à juillet, le cas sont présentement à 6914, soit une hausse de 1678 cas.

L’augmentation de chiffre s’observe aussi du côté de décès. De janvier à juin, le nombre de décès était à 229 alors que de janvier à juillet le nombre est de 328, soit l’augmentation de 99 cas de décès.

Mamie Ngondo




CONOR : comment le Ministère des Sports joue avec le feu !

Alors que les Congolais continuent d’applaudir la bonne organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie, tenus du 28 juillet au 6 août, une lettre signée, le 4 août, par le Secrétaire général au Ministère des Sports, Body Ilonga, risque de freiner le bel élan qui pointe à l’horizon en ce qui concerne la relance des activités sportives en RDC.

Dans cette lettre, le chef de l’administration du Ministère des Sports instruit les dirigeants du Comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (CONOR) de suspendre le démarrage du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot) prévu le 25 août 2023.

« Il vous est demandé d’instruire toutes les Ligues et Ententes provinciales de football de surseoir à l’exécution du calendrier des matches pour la saison 2023-2024 publié par la Linafoot en attendant la décision du gouvernement de la République sur le rapport des travaux de la Commission mixte chargée de l’élaboration de la nouvelle formule réaliste et consensuelle du championnat national de football congolais ». C’est le message essentiel contenu dans la lettre que le Secrétaire général aux Sports a adressée aux membres du Comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA).

En lisant cette lettre entre les lignes, un verbe a attiré mon attention : instruire. En réalité, le Ministère des Sports instruit les membres du CONOR d’instruire les Ligues et Ententes provinciales. Pour ceux qui suivent le fonctionnement de la Confédération Africaine de Football (CAF) et la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), s’il y a un verbe que ces institutions qui gèrent le football à travers le continent africain et le monde entier détestent chaque jour, c’est « instruire ». En clair, la CAF et la FIFA n’ont jamais toléré que les politiques puissent donner des instructions aux responsables des fédérations nationales quant à l’organisation du football.

Or, l’histoire renseigne que plusieurs pays ont vu la CAF et/ou la FIFA suspendre leurs fédérations à la suite des conflits entre les instances politiques et ceux qui gèrent le football. Il faut rappeler que la guéguerre entre le Ministère des Sports et le CONOR date depuis que les dirigeants de cette dernière institution avaient rejeté l’idée du ministre des Sports de la RDC, Claude-François Kabulo, de mettre en place une Commission pour élaborer le calendrier du championnat de la Linafoot pour la saison en cours.

Pour montrer qu’ils veulent travailler dans l’indépendance, les dirigeants du CONOR avaient, par le biais de la Linafoot, sorti un calendrier fixant le début du championnat le 25 août.

Certes, la lettre porte la signature du Secrétaire général aux Sports, mais une question s’impose : le ministre des Sports, Claude-François Kabulo n’était-il pas au courant du contenu de la lettre que son SG adressait au CONOR ? Je dis rapidement non parce qu’une copie doit lui avoir être réservée. Cela signifie que le ministre des Sports avait donné le quitus au Secrétaire général de son Ministère d’adresser ladite lettre aux dirigeants du CONOR. Et une autre question traverse mon esprit : en laissant le Secrétaire général Body Ilonga écrire une telle lettre, le ministre Kabulo a-t-il calculé les conséquences qui peuvent en découler ?

Cette deuxième question me replonge dans le passé en me rappelant que journaliste sportif à la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC), François Kabulo condamnait l’attitude de ceux de ses prédécesseurs qui s’ingéraient dans la gestion de la FECOFA. Il ne cessait de rappeler à ses compatriotes que la FECOFA est l’organe technique quant à la gestion du football en RDC. Pourquoi aujourd’hui veut-il faire subir le même martyr aux responsables du CONOR comme l’ont fait ses prédécesseurs avec les différents comités de la FECOFA ?

Avec l’interpellation le mois passé des membres du CONOR par les services de sécurité congolais, le ministre des Sports devrait réfléchir deux fois avant de chercher à engager un bras de fer avec la CAF et/ou la FIFA par la FECOFA interposée. Car, selon des sources, les membres du CONOR, refusant de travailler sous la conduite d’un membre du gouvernement, seraient prêts à se plaindre auprès des dirigeants de la CAF et de la FIFA. Or, si leurs plaintes sont prises en compte, les conséquences sont déjà connues : la FECOFA sera suspendue, avec elle toutes les sélections nationales et les clubs qui prennent part aux compétitions interclubs organisées par la CAF.

La conséquence directe est que les Léopards A qui sont presque qualifiés pour la prochaine CAN qui aura lieu en janvier 2024, en Côte d’Ivoire et les joueurs du TP Mazembe, du FC Lupopo et de l’As V.Club devront ranger leurs bottines parce que privés de compétition. Dans un pays où la population va noyer ses soucis dans des stades pour oublier sa misère et à la veille des échéances électorales, priver les Congolais de son menu (à cause des humeurs de certaines personnes), serait tout simplement suicidaire. Déjà, la RDC peine à faire homologuer les stades des Martyrs (Kinshasa) et Kibasa Maliba (Lubumbashi), il ne faut pas lui ajouter un autre fardeau.

Au ministre Claude-François Kabulo nous lui demandons une chose : de réécouter les critiques  qu’il formulait contre les ministres des Sports qui avaient l’habitude de s’immiscer dans la gestion du football en RDC. Cet exercice pourra lui permettre de se ressaisir. Sinon, il risque de donner raison à ceux qui affirment ce qui suit : « La critique est facile, mais l’art est difficile» .

Rombaut Kasongo Mabia, Journaliste et an