Kinshasa va abriter le G-3, 1er sommet trilatéral sur les forêts tropicales à la fin du mois d’août

Fin août, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) va accueillir le premier sommet sur les trois grandes forêts tropicales du monde.

L’annonce a été faite, ce mardi à Belém au Brésil, par M. Luhut Binsar Pandjaitan, ministre indonésien des Investissements et Affaires maritimes, à l’issue d’un entretien avec le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. C’était en marge du sommet sur le bassin de l’Amazonie auquel participe le Président de la République.

Ces assises vont réunir autour du Chef de l’Etat congolais, le Président Lula da Silva du Brésil pour le compte du bassin de l’Amazonie et son homologue de l’Indonésie, Joko Widodo, pour le compte du bassin de Bornéo-Mékong.

Le ministre indonésien a réaffirmé la détermination des trois pays à faire un front commun, à partager leurs expériences, à travailler ensemble pour la sauvegarde de leurs forêts tropicales, poumons de l’humanité, et à trouver une juste compensation en faveur de leurs populations.

Avec une telle similitude, la RDC, le Brésil et l’Indonésie vont créer une dynamique commune pour ne plus agir en ordre dispersé dans la défense des intérêts au profit de l’humanité et de leurs peuples respectifs. Le “G3 climatique” entend  aussi réduire la pauvreté et créer les conditions d’une croissance socio-économique.

Ce sommet de Kinshasa va mettre en lumière le bassin du Congo dont plus de 60% couvrent le territoire national de la RDC. Avec la déforestation accélérée de l’Amazonie, ce bassin est en passe de prendre la première place de ce trio.

Par ailleurs, ce même mardi, le Président Tshisekedi a échangé avec le ministre d’Etat et ministre des Affaires extérieures des Émirats Arabes Unis, Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane, sur le projet du port en eaux profondes de Banana qui est en cours d’exécution. Le ministre émirati a réitéré la détermination de son pays à conduire à terme ce mégaprojet.

 




La CAF saisie par des allégations de conduite inappropriée de M. Samuel Eto’o

La CAF a reçu des demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais pour l’examen et l’enquête de certains comportements inappropriés présumés de M. Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (“FECAFOOT”).

La CAF examine ces demandes conformément aux Statuts et Règlements de la CAF.

Bien que les allégations soient à première vue sérieuses, M. Samuel Eto’o est présumé innocent jusqu’à ce qu’une instance judiciaire appropriée conclue le contraire.

La CAF ne fera aucune autre annonce pendant que les enquêtes sont en cours et ne fera de déclarations publiques que lorsque les procédures seront terminées.




Cadastre Minier : Les agents exigent son départ, Chantal Bashizi résiste

Après la nomination des mandataires du Cadastre Minier par ordonnance présidentielle, la remise et reprise a eu lieu ce mercredi 09 août 2023 à la tête de cet établissement public entre le Directeur général entrant et celui sortant, en présence des agents et cadres de cette société.

Pendant ce temps, le Directeur Administratif, Chantal Bashizi, reste cramponnée sur son fauteuil contre la volonté des agents et fonctionnaires de cette société, qui ne jurent que sur son départ.  D’après nos sources, elle s’oppose à son départ sous prétexte qu’elle serait agent du Cadastre Minier, et pourtant elle a été simplement mandataire et n’ayant pas signé un contrat avec cet établissement.

Infosdirect.net apprend que Chantal Bashizi s’est opposée à la décision du département de logistique du CAMI de récupérer le véhicule appartenant à la société, car ne faisant plus partie de la société. « Elle dit qu’elle est agent du cadastre minier, elle a déjà plus de soixante-cinq ans, elle va rester agent comme aussi longtemps qu’au cadastre minier à 60 ans, on est retraité », renseigne notre source.

Une autre révélation faite à infosdirect.net par les agents et cadres est que Chantal Bashizi veut sauvegarder les intérêts de son parti politique, le PPRD dont elle est membre et trésorière nationale. Et cela dans le seul but d’étouffer le travail du Comité de gestion entrant, comme c’est dans ses habitudes.

À ce sujet, les agents et fonctionnaires du CAMI sollicitent l’intervention des autorités compétentes pour que Chantal Bashizi cède son fauteuil et quitte le Cadastre minier.




Infrastructures routières: Jeanneau Kikangala rassure le Gouv’ de la Lomami, Nathan Ilunga

Contrairement à d’autres provinces qui sont dotées en infrastructures solides, la province de la Lomami demeure la plus enclavée, avec des infrastructures vétustes provoquant de temps en temps des accidents routiers. Entre-temps, Kabinda qui en est le chef-lieu est menacé par des têtes d’érosions qui poussent de partout, au grand dam de la population. Bien que le Gouvernorat provincial a entrepris quelques travaux sur fonds propres, il était de l’intérêt du Gouverneur de la province de la Lomami de rencontrer le Directeur général de l’Office des routes, pour que des solutions durables soient trouvées.

Il y a des gens qui travaillent et ceux qui travestissent la vision du chef de l’État et la mission leur confiée. Le patron de l’Office des routes fait partie de la première école, de ceux qui se distinguent, en tenant bien sa trajectoire dans le secteur routier en Rdc. C’est dans cette optique que le professeur Jeanneau Kikangala a reçu en audience ce mercredi 09 août dans son cabinet de travail, le gouverneur de la province de la Lomami, Nathan Ilunga Numbi.

L’infatigable Jeanneau Kikangala a, avec son hôte, passé en revue tous les maux qui rongent la province du point de vue réhabilitation des infrastructures routières.

“L’Office des routes est en train d’abattre de grands travaux dans la province de Lomami dans le cadre de la réhabilitation des routes nationales et à intérêt provincial. Depuis le début des travaux, le FONER a décaissé 50% de tous ces tronçons qui sont en chantier. Il était important d’étudier ensemble comment se battre pour que les 50% restant puissent être décaissés”, a fait savoir le gouverneur de Lomami.

En ce qui concerne le déploiement des ponts dans  cette province, indique notre source, Nathan Ilunga a eu des réponses satisfaisantes de la part du Directeur général de l’Office des routes. En outre, les deux personnalités ont évoqué les divergences qui règnent dans la Lomami avec certains notables de ce coin par rapport à la situation du Bac.

Très réceptif, le numéro 1 de l’Office des routes a rassuré son hôte du jour, de son implication personnelle afin que ces grands travaux aboutissent à bon port selon la vision du chef de l’État.

“Nous avons éclairé le gouverneur par rapport à ses préoccupations en rapport avec l’exécution des travaux routiers. Aussi la question des ponts que le gouvernement vient d’acheter en France sous l’impulsion du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Je crois à son retour, il aura un discours à tenir devant ses administrés sur les réalisations que nous faisons à Lomami”, a dit d’un ton ferme, le professeur Jeanneau Kikangala.

Restée longtemps enclavée, la province de la Lomami connait un nouveau souffle sur le plan des infrastructures routières depuis l’avènement du nouveau DG Jeanneau Kikangala.




Abedi Pelé: L’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi à la jeunesse marocaine, la clé de tous les succès

La politique visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’intérêt particulier que le Souverain accorde à la jeunesse marocaine reste “la clé des succès”, réalisés par le Royaume dans tous les domaines, dont le sport, a affirmé la légende vivante du ballon rond africain, Abedi Pelé.

Dans une déclaration à la MAP, l’ancien N°10 des Black Stars a souligné que la politique clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI a été cruciale dans tous les exploits du sport marocain, à l’image de la réussite sans précédent des athlètes marocains lors de la dernière édition des Jeux de la Francophonie qui vient de s’achever à Kinshasa.

“L’engagement du Souverain et les moyens mis à la disposition de la jeunesse marocaine portent fruit”, a mis en évidence Abedi Pelé, notant que les champions marocains ne cessent de hisser haut le drapeau du Royaume dans les quatre coins du monde et dans presque toutes les disciplines.

Qualifiant d'”extraordinaire” l’épopée qatarie des Lions de l’Atlas, le père de Jordane et André Ayew a souligné que le “saut sportif” initié par SM le Roi, est le résultat d’une stratégie nationale mûrement réfléchie, dont l’Académie Mohammed VI de football est la plus “belle incarnation”.

S’agissant de la récolte du Maroc lors des Jeux de la Francophonie (58 médailles), le Ghanéen a indiqué qu’il ne s’agit nullement d’une surprise, mais du dénouement heureux des efforts déployés depuis plusieurs années.

“Que le Maroc dépasse dans le tableau des médailles de grandes nations sportives comme la France démontre, à bien des égards, la qualité des investissements du Royaume dans le sport de haut niveau et sa quête de l’excellence”, a conclu celui qui a offert à l’Olympique de Marseille sa seule et unique Ligue des Champions.




New York : Le Maroc appelle à des sanctions pour préserver l’aide humanitaire en Afrique

Le Maroc a appelé, lundi à New York, le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter des sanctions contre les responsables de détournement d’aide humanitaire, dans le cadre de la sécurité alimentaire en Afrique.

L’initiative a été présentée par Omar Kadiri, représentant permanent adjoint du Maroc à l’ONU, lors d’une session présidée par le Secrétaire d’État américain Antony Blinken. D’ailleurs, le Maroc soutient plus de 44 millions d’Africains dans cette démarche, a souligné Kadiri.

Ainsi, le représentant permanent adjoint du Maroc à l’ONU a rappelé la résolution 2417 du Conseil de sécurité adoptée il y a 5 ans, soulignant son lien entre conflits armés, insécurité alimentaire et famine. Cette résolution condamne les violations du droit international humanitaire, y compris le blocage délibéré de l’aide humanitaire. Le Conseil de sécurité doit donc envisager des sanctions contre les responsables de détournement d’aide et toute entrave à sa distribution, a-t-il préconisé.

Le diplomate marocain a plaidé pour le renforcement du rôle du Comité de construction de la paix pour intégrer la sécurité alimentaire dans la consolidation et la durabilité de la paix, avec une approche adaptée aux pays concernés. Il a souligné que la sécurité alimentaire est une priorité stratégique pour le Maroc, nationalement, régionalement et internationalement, en accord avec la coopération sud-sud.

Aussi, Kadiri a mentionné l’initiative marocaine d’adapter l’agriculture africaine aux changements climatiques lancée lors de la COP 22, visant à soutenir la durabilité et la sécurité à travers l’agriculture. Le Maroc a soutenu la création de comités climatiques africains pour lutter contre le changement climatique, majeur facteur d’insécurité alimentaire.

Le Maroc consacre depuis des décennies des millions de tonnes d’engrais aux sols et cultures africaines pour promouvoir la sécurité alimentaire. En 2023, il a alloué plus de 4 millions de tonnes d’engrais, doublant la quantité de 2021, soutenant ainsi plus de 44 millions d’agriculteurs africains. Cette action s’étend aussi à d’autres régions en développement, a souligné le diplomate.

Le Royaume poursuit son programme global pour traiter la sécurité alimentaire en Afrique via une approche scientifique et une mobilisation de ressources gouvernementales, partenaires du développement et secteur privé, a indiqué Kadiri, notant que l’objectif est d’éliminer l’insécurité alimentaire et les conflits potentiels, en soutenant la coopération sud-sud et tripartite.

Aussi, Kadiri a souligné que le Maroc soutient le Secrétaire général dans la réponse aux crises mondiales liées à l’alimentation, l’énergie et le financement, appelant à une solidarité internationale efficace pour mettre fin aux menaces de faim et d’insécurité alimentaire, surtout en Afrique.

In fine, il a souligné que les tensions actuelles exacerbent une crise multidimensionnelle – alimentaire, énergétique, climatique et financière – affectant particulièrement les économies vulnérables, surtout en Afrique. Dans ce sens, il a appelé à une réponse humanitaire orientée vers la paix, renforçant le lien entre sécurité alimentaire et paix, avec une forte prévention.




Ceni: Denis Kadima échange avec un groupe de parlementaires allemands

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, assisté de deux vice-Présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga, a échangé, mardi 8 août 2023, avec une délégation des députés allemands sur les préparatifs des élections présidentielle, législatives et locales prévues le 20 décembre 2023.

En visite officielle à Kinshasa du 7 au 10 août 2023, ce groupe de parlementaires allemands, accompagné entre autres de Jakob Kestan, représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer, a pu s’informer de l’évolution du processus électoral en cours en République démocratique du Congo. Occasion pour sa porte-parole, Mme Julia Klockner, d’indiquer que l’Allemagne suit de très près les préparatifs de ces futures échéances électorales.

« En Allemagne, nous sommes très intéressés sur ce qui se passe en République démocratique du Congo et suivons de très près les préparatifs des élections, c’est pour cette raison que nous sommes venus pour nous enquérir de la situation et savoir comment le processus électoral est en train de s’organiser. Je remercie infiniment le Président de la CENI et son équipe au nom de la Fondation Konrad-Adenauer pour l’entretien que nous avons eu, qui nous a édifiés sur le déroulement du processus qui devra aboutir aux élections prévues le 20 décembre 2023. Le processus d’enrôlement est une étape très importante afin de créer la confiance pour que les élections crédibles, transparentes et inclusives puissent se tenir comme souhaité », a déclaré Mme Julia Klockner.

La Fondation Konrad-Adenauer est un laboratoire d’idées allemand associé à l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU). Fondée en 1955 par Bruno Heck, la fondation a un siège près de Bonn et à Berlin. Avec comme objectifs la promotion de la liberté, la paix et la justice pour favoriser l’approfondissement de la coopération au développement.




Devant la diaspora congolaise du Brésil : Tshisekedi confirme la tenue des élections en décembre 2023

C’est désormais officiel, le Président du Bresil Lula da Silva et son homologue de l’indonésie seront à Kinshasa autour du Président Félix Tshisekedi avant la fin de ce mois d’août.

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’a confirmé lui-même devant les congolais vivant au Brésil.

Les dirigeants des 3 grands bassins forestiers du monde ont décidé de coaliser leurs efforts dans la sauvegarde de leurs forêts au moment où les regards et espoirs de la
planète repose sur ce trio.

C’est une victoire diplomatique importante pour la Rdc qui est hissée au devant de la scène internationale.
Leader naturel du bassin du congo avec ses 1 million 550 mille hectare de forêt dense , son sol et ses rivières, la forêt équatoriale congolaise donne plus d’assurance que l’amazonie dont la déforestation prend des proportions inquiétantes.

Au cours de cet échange d’une heure avec ses compatriotes , le Chef de l’Etat a confirmé la tenue des élections législatives et présidentielle en Décembre de cette année et fait part de sa détermination à conduire ce processus jusqu’à son aboutissement.

” Cette année 2023 nous avons trois grands événements: la visite du Pape François en janvier, la tenue des IX jeux de la francophonie en juillet et l’organisation des élections en décembre “, a précisé lé Président Félix Tshisekedi.

” Je sais qu’il y’a, à l’interne et à l’externe, de personnes qui veulent saboter le processus mais je vous assure que je reste déterminé à réussir ce pari comme nous l’avons fait avec les deux autres événements “, a martelé le Président de la République.

Commentant les jeux de la francophonie, le Président de la République s’est félicité, une fois de plus, de la réussite de ce grand événement international du monde francophone “qui a permis à la Rdc de présenter une autre image du pays malgré toute l’hostilité au tour de l’événement “.

Devant ses compatriotes, Félix Tshisekedi a retracé les afforts entrepris par lui pour redresser le pays.
De la lutte contre les anti valeurs à la coopération sud-sud, rien n’a été oublié.

Le PD 145 T reste le levier pour lutter contre la pauvreté en
milieu rural a dit le Président.

“Dans les prochains jours , je vais sillonner le pays pour donner de l’impulsion à ce programme auquel je tiens fermement “, a annoncé le Président de la République.

Au sujet de la coopération sud -sud , le Président rdcongolais s’est réjoui des nouvelles perspectives de la coopération bilatérale avec le Brésil.

” C’est depuis 1987 que les relations entre le Brésil et la RDC sont restées en veilleuses “, a rappelé le chefdel’État.

Les infrastructures, le transport aérien, l’électricité, l’agriculture,etc sont des domaines de la relance de la coopération bilatérale entre Kinshasa et Brasilia.

A l’issue de la clôture du sommet de Belém, le Président Félix Tshisekedi sera reçu en tête-à-tête par son hôte Lula da Silva.




COMUNIQUE: L’Asbl “Les Témoins de Jéhovah” ….

L’Asbl “Les Témoins de Jéhovah” annonce à tous les hommes et femmes épris de justice et de vérité divines qu’elle organise des grands rassemblements annuels appelés Assemblées régionales” dans leur grande salle d’assemblées de Kingabwa à la 17ème rue sur la route des poids lourds autour du thème SOYONS PATIENTS.
– Les sessions sont organisées chaque weekend de vendredi à dimanche jusque 27 août 2023 de la manière suivante :
– Langue française sur quatre weekends d’affilée du 28 juillet au 20 août et lingala, simultanément au stade des Martyrs et à la salle d’assemblées, le weekend du 25 au 27 août.

Cordiale bienvenue à tous.

Entrée gratuite et pas de collecte.

Service PRESSE DES ASSEMBLEES REGIONALES




Au vu des perspectives incertaines au niveau de l’économie mondiale : Le CPM relève le taux directeur de la BCC de 11% à 25%

Au regard des perspectives économiques mondiales pour le reste de l’année marquées par des incertitudes importantes, dues à l’intensification des fragmentations géopolitiques et aux répercussions de la poursuite de la guerre en Ukraine, le CPM a décidé de relever le taux directeur de la BCC de 11% à 25% afin de resserrer davantage la politique monétaire, neutraliser tout excès de liquidité, et mieux soutenir la stabilité macroéconomique.

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) a présidé ce 08 août la réunion extraordinaire du Comité de Politique Monétaire (CPM).

A en croire un communiqué de presse publié à cet effet, le CPM a consacré cette réunion à l’évolution récente sur les marchés des changes et des biens et services, dans le contexte économique général actuel, au niveau national et international.

« Au regard de la persistance des tensions inflationnistes externes et internes, le CPM a convenu de resserrer davantage la politique monétaire, et décidé de procéder à un nouveau relèvement du taux directeur de la BCC », indique le même document.

Le CPM a noté qu’au cours de ce troisième trimestre de l’année 2023, l’environnement économique national a été marqué par une accentuation des pressions sur le taux de change et l’inflation. Dans un contexte plutôt tendu, l’inflation et la dépréciation du franc congolais se sont accélérées, particulièrement à mi-juillet.

Aussi, le CPM a relevé qu’à l’instar de la situation dans les autres pays de la sous-région, ces perturbations continuent d’être tirées par l’impact sur les partenaires commerciaux de la RDC, des chocs extérieurs liés notamment à la guerre en Ukraine.

L’économie nationale étant très dépendante des importations, elle est fortement affectée par ces développements extérieurs négatifs dont l’impact est renforcé par celui d’importants chocs internes qui affectent la RDC, y compris la guerre à l’Est du pays qui continue d’exercer des fortes pressions sur le budget de l’Etat.

Le CPM a relevé que les pressions inflationnistes et celles sur le taux de change se sont atténuées au cours des deux dernières semaines, à la faveur des nouvelles mesures correctives mises en œuvre dans la seconde moitié de juillet dans les domaines monétaire et budgétaire. L’amélioration de la coordination entre les politiques monétaire et budgétaire a, en effet, permis de mieux contenir et absorber la liquidité excédentaire dans l’économie, réduisant ainsi les pressions sur le marché des changes et sur celui des biens et services.

Le CPM a noté que les perspectives économiques mondiales pour le reste de l’année sont marquées par des incertitudes importantes, dues à l’intensification des fragmentations géopolitiques et aux répercussions de la poursuite de la guerre en Ukraine, qui pourraient affecter négativement l’activité économique mondiale, et se traduire par une inflation importée plus importante.

Ainsi, considérant la persistance des chocs et des risques internes et externes auxquels l’économie nationale continue de faire face, le CPM a recommandé le maintien de la vigilance dans la conduite de la politique monétaire, et appelé au renforcement de la coordination des actions de politiques budgétaire et monétaire.

C’est dans ce contexte, et au vu des perspectives incertaines au niveau de l’économie mondiale, que le CPM a décidé de relever le taux directeur de la BCC de 11% à 25% afin de resserrer davantage la politique monétaire, neutraliser tout excès de liquidité, et mieux soutenir la stabilité macroéconomique.