Nord-Kivu : Communautés d’accueil et déplacés peinent à accéder aux services essentiels

Depuis le début de l’année, l’intensification des affrontements entre acteurs armés dans plusieurs régions du Nord-Kivu a entraîné le déplacement d’environ 600.000 personnes. Sur place, nos équipes constatent une aggravation des besoins humanitaires, aussi bien pour les déplacés que pour les communautés qui les accueillent. L’insécurité croissante complique également l’acheminement de l’aide dans les zones les plus violemment touchées.
Selon les Nations unies, seuls 18% des personnes déplacées ces 6 derniers mois dans la province du Nord-Kivu vivent dans des sites et des centres collectifs dédiés, alors que 82 pour cent sont hébergées dans des familles d’accueil. C’est le cas à Oïcha, une commune rurale de 360 000 habitants au nord de la ville de Beni.
Depuis une décennie, la population y vit prise en étau entre l’activisme des groupes armés locaux, les attaques attribuées aux ADF (Allied Democratic Forces ou Forces démocratiques alliées) et les conséquences des opérations militaires conjointes des armées congolaise et ougandaise contre les ADF. On estime à 165 000, le nombre de personnes déplacées à Oicha. Les centres collectifs prévus pour accueillir 5700 personnes sont en fait saturés, avec 7200 personnes hébergées, selon le Comité de déplacés d’Oicha. Les autres personnes ayant fui les combats dépendent de la population locale pour se loger ou trouver de quoi manger et boire au sein de la commune.
Imelde Kavira Shaonere, 55 ans, déplacée à Oïcha depuis une année, raconte son calvaire : « Je me suis enfuie avec mes petits-fils et d’autres enfants qui ont perdu leurs parents lors des combats. Nous vivons à 20 personnes dans une même maison que je loue à 24 000 francs congolais (10 USD) par mois. Je suis sans travail. On m’a déjà demandé de libérer les lieux, faute des moyens. Il est difficile de trouver de la nourriture, de se faire soigner ou d’avoir de l’eau potable. Nous souffrons énormément. »
Le CICR a lancé, fin juin 2023, deux projets de forage pour améliorer l’accès à l’eau potable. Plusieurs bornes fontaines alimenteront les sites de déplacés ainsi que certains quartiers densément peuplés, où sont hébergées la majorité des familles déplacées. Le CICR soutient également depuis le début du mois d’août 2023 le Centre de santé (CS) de Mbimbi ainsi que l’Hôpital général de référence de Oicha pour les urgences vitales transférées du CS de Mbimbi, permettant ainsi à près de 24 000 personnes d’accéder gratuitement aux soins médicaux.
Des pauvres qui assistent d’autres pauvres
Plus au sud de la province du Nord-Kivu, dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, les deux greniers de la ville de Goma, la situation est similaire. Des combats entre la branche armée du Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres groupes armés ont entraîné le déplacement d’au moins 78 000 personnes durant les mois de juin et juillet 2023. À Nyabiondo uniquement, un peu plus de 7800 personnes se sont ajoutées aux 2000 autres arrivées au mois de février. Eux-mêmes affectés par les combats et le manque de ressources, les habitants se voient forcés de partager le peu dont ils disposent.
« J’ai reçu sept familles déplacées avec qui je n’ai aucun lien de parenté. A leur arrivée, je leur ai donné des régimes de bananes pour se nourrir. Mais au bout de trois jours, j’ai dû leur demander de se débrouiller », se souvient Kengo Lukoo Bandu, la quarantaine, père de neuf enfants et cultivateur à Nyabiondo. « Au sein de la communauté, la situation socioéconomique a changé. Le peu de nourriture qu’on avait est devenue insuffisante. Les prix ont aussi augmenté sur le marché. Avant, on consommait dix verres de riz par jour dans ma famille. Aujourd’hui, nous en sommes à la moitié. »
Que ce soit dans les sites de déplacés ou les communautés d’accueil, les besoins humanitaires ne cessent de s’accroître au Nord-Kivu. Des dizaines de milliers de personnes ont besoin d’aide d’urgence. Les acteurs humanitaires font face à un manque de financement et d’accès. Pour Anne-Sylvie Linder, la cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, il est nécessaire que les donateurs continuent de soutenir les activités des divers acteurs humanitaires présents dans la région.
« Au-delà de l’aide d’urgence, il faut penser à comment financer et mettre en place des solutions pérennes. Il faut aussi que les parties aux conflits s’acquittent de leurs obligations en vertu du droit international. L’accès des humanitaires aux populations civiles dans le besoin doit être inconditionnel. La situation aujourd’hui est critique et l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones les plus reculée est vital pour des milliers de familles. »




Un économiste analyse la décision de la BCC dans ‘Maloba na base’ sur la Rtga: Relèvement du taux directeur de la BCC de 11 à 25%

Ce mercredi 09 août 2023, sur les antennes de la radio RTGA (88.1MHz), au cours de l’émission “Maloba na base” sous le thème : “Comment expliquer la brusque appréciation du franc congolais face au dollar durant le mois de juillet suivie de la tendance à sa dépréciation en août 2023? Quels peuvent en être des impacts sur social du congolais?”, un auditeur a estimé que la décision du nouveau relèvement du taux directeur de la BCC de 11% à 25%, était une erreur.
Se réunissant en séance extraordinaire mardi 8 août 2023 sous la présidence de la Gouverneure Malangu Kabedi Mbuyi, le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC) a décidé d’un nouveau relèvement du taux directeur de la BCC de 11% à 25%.
Les taux directeurs sont le prix (ou le coût) que doivent payer les agents économiques qui bénéficient d’un emprunt (ou crédit), taux d’intérêt à court terme fixés par les banques centrales. Ces dernières les utilisent pour piloter leur politique monétaire et par conséquent contrôler la masse monétaire et réguler l’activité économique de leur pays
De ces prérogatives légales, “Considérant la persistance des chocs et des risques internes et externes auxquels l’économie nationale continue de faire face, le CPM a recommandé le maintien de la vigilance dans la conduite de la politique monétaire, et appelé au renforcement de la coordination des actions de politiques budgétaire et monétaire. Dans ce contexte, et au vu des perspectives incertaines au niveau de l’économie mondiale, le CPM a décidé de relever le taux directeur de la BCC de 11% à 25% afin de resserrer davantage la politique monétaire, neutraliser tout excès de liquidité, et mieux soutenir la stabilité macroéconomique”, peut-on lire dans le communiqué du Comité de politique monétaire du 8 août 2023. Cette décision n’est pas bien accueillie par l’un des auditeurs de l’émission ‘Maloba na base’ de la Rtga.
S’agit-t-il d’une erreur stratégique ?
Selon cet auditeur de l’émission Maloba na base se présentant simplement comme économiste, “il y a erreur quand le CPM croit pouvoir juguler un comportement non monétaire en utilisant les instruments de politique monétaire”.
Dans une étude intitulée “Expansion monétaire et Inflation au Congo” dont l’auditeur affirme être l’auteur, ce dernier prétend dans son étude pour vérifier s’il y a vraiment expansion des liquidités, qu’aucun multiplicateur monétaire n’en est responsable (…) les résultats scientifiques se sont avérés incroyables”. Il estime plutôt qu’il y a confusion, dans le chef de la BCC, entre expansion des liquidités avec financement du trésor. Et, d’affirmer qu’aucun multiplicateur monétaire n’en est responsable. Par conséquent, l’utilisation par la BCC, de son taux directeur, n’aura aucun impact sur les cibles visées, à savoir, le taux d’inflation et le taux de change.
Le seul résultat à en tirer, pense-t-il, sera la contraction de l’activité économique consécutive au renchérissement du crédit. Et, donc, davantage de chômage et de rareté des produits qui pousseront, à terme précis, vers de nouvelles embardées de l’inflation et de la dépréciation monétaire.
Le taux de liquidité de l’économie congolaise se situe généralement autour de 5%, contre une moyenne acceptable de 35% dans les pays pauvres. Dans les pays émergents, on est autour de 80%.
Selon l’auditeur, “les résultats de l’étude ont démontré que le financement du trésor réduit simplement le poids de la base monétaire exogène dans le processus de création monétaire par la BCC, ce qui réduit l’efficacité des instruments de sa politique monétaire par rapport aux objectifs visés”.
De ce fait, l”effet possible de cette décision c’est simplement la réduction d’avantage de la part de la BCC dans l’exploitation des économies d’échelle liées à la création monétaire avec pour conséquences : l’accentuation de la dollarisation, la destruction des fonctions monétaires du FC ainsi que la marginalisation de l’Etat dans sa fonction de production des biens publics,…
En définitive, selon économiste, faute de modèle d’une fonction d’offre de la monnaie centrale, «la BCC a opté pour le placebos à la place d’une thérapie adéquate».
Willy Makumi Motosia




*KIM JONG UN à une réunion de la Commission Militaire Centrale du Parti du Travail de Corée*

La Commission Militaire Centrale (CMC) du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) a convoqué une session élargie pour discuter des problèmes de haute importance qui se posent pour perfectionner les préparatifs de guerre de l’Armée Populaire de Corée (APC), face à une grave situation politico-militaire dans la Région de la Péninsule coréenne. Ce 9 août au siège du Comité Central (CC) du PTC, a eu lieu la 7ème session élargie de la 8ème CMC du PTC sous la direction du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC, Président de la CMC du PTC et Président des Affaires d’État de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous KIM JONG UN, NDLR). Y ont assisté;

• les membres de la CMC du PTC
• les commandants des armées, des corps d’armée du Front et des unités chargées de missions importantes de l’APC, et les cadres du département concerné du CC du PTC, à titre d’observateurs.

La réunion a;
• analysé les agissements militaires des auteurs de la perturbation de la paix et de la stabilité de la Péninsule coréenne pour déterminer les projets de riposte militaire offensive pour les juguler parfaitement
• délibéré des problèmes qui se posent pour déjouer d’emblée, le cas échéant, l’attaque des ennemis, grâce aux forces de dissuasion stratégique de beaucoup plus puissante et perfectionner les préparatifs de guerre prêts à lancer une offensive militaire simultanée et successive
• examiné le projet de formation de groupements opérationnels renforcés du Front ainsi que leurs missions d’opérations, visant à maîtriser et à anéantir les ennemis, le cas échéant, par une écrasante supériorité de la stratégie et de la tactique, et du potentiel militaire
• procédé à une étude et à une discussion sérieuses sur les mesures militaires pour diversifier les capacités d’accomplissement d’opérations des unités du Front et établir un plan d’opérations plus détaillé
• donné, sur base du résultat de la discussion, les directives sur les actions militaires importantes conformes au changement du domaine et du plan d’opérations des unités du Front
• adopté une décision concernant les problèmes qui se posent pour effectuer, énergiquement, les exercices de combat réel suivant les nouvelles missions stratégiques et se tenir fin prêts, en tout temps, aux opérations (Cette décision a été approuvée à lunanimité.).

KIM JONG UN a;
• signé un Ordre relatif aux mesures militaires de haute importance, déterminées par la CMC
• analysé, sommairement et en profondeur, la situation actuelle de la Péninsule coréenne
• énoncé ses Conclusions dans lesquelles il a insisté d’impulser, de façon plus offensive, les préparatifs de guerre de l’APC
• souligné; L’essentiel dans la réalisation du dessein stratégique militaire du CC du PTC pour juguler en cas d’éclatement de la guerre, avant son emploi, la force militaire des ennemis et briser, à la fois, différentes formes d’attaque de ceux-ci est que l’APC soit puissante. Il faut continuer à multiplier les puissants moyens de frappe destinés à remplir la mission en tant que forces de dissuasion et en même temps à les distribuer avec mobilité aux unités. Il revient à l’APC d’effectuer, activement, les entraînements de combat afin que les armements de nouveau modèle répartis manifestent, au maximum, leurs effets de combat, et de se tenir, toujours, fin prête à intervenir pour, ainsi, accroître sensiblement ses capacités de guerre. Les tâches des usines de guerre sont très importantes pour le renforcement de l’APC du point de vue de la technique militaire. Toutes les usines et entreprises du secteur de l’industrie de guerre doivent impulser, pour de bon, la production massive d’armements et d’équipements de diverses sortes conformément aux besoins opérationnels de l’APC en voie de la modernisation.
• précisé l’objectif de la création des capacités de production d’armements et d’équipements, et le plan de production.

La réunion a;
• révoqué le Général d’armée PAK Su Il de ses fonctions de Chef d’état-major général pour nommer le Sous-Maréchal RI Yong Kil sur ce poste
• révoqué, muté et nommé les commandants des postes principaux
• discuté sur une série de tâches importantes qui incombent aux forces armées de la RPDC, notamment la réussite des préparatifs de défilé des forces civiles consacré au 75ème anniversaire (09/09/2023) de la fondation de la RPDC.

Ladite session a été une occasion significative d’assurer une sûre garantie militaire pour la victoire dans la guerre, car elle a présenté les programmes d’action permettant, à l’APC, de remporter une victoire écrasante sur les ennemis, en prenant totalement l’initiative stratégique et tactique dans la guerre moderne, dont;

• les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco dans la 1ère agression de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration par le Japon grâce à la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)
• le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 manu militari en Corée occupée sous la collusion avec les USA, tels que l’enlèvement ou la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
• la Corée du Sud (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’un an, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, en faisant l’objet de la condamnation des millions de manifestants locaux depuis une année, NDLR).
etc.




Dossier Bukanga Lonzo : le LGD croit toujours à un acharnement politique contre Matata Ponyo

Dans une interview accordée ce mardi 08 août 2023, à l’un des journalistes de la capitale, le chargé de communication du parti politique Leadership pour la bonne Gouvernance et le Développement (LGD), Faustin Cimanga a réagi sur l’affaire Bukanga Lonzo d’Augustin Matata Ponyo.
Pour le communicateur de ce parti politique, cette affaire serait liée à un conflit politique visant à exempter le sénateur Matata Ponyo de prochaines échéances électorales.
« Vous l’aurez compris que c’est l’acharnement politique tout simplement. Matata Ponyo est candidat politique. Il vient de présenter au peuple congolais son programme quinquennal. Les mesures qu’il prévoit de mettre en place quand il sera Président de la République après les élections de décembre 2023. Cela a visiblement donner les échos aux acteurs politiques qui veulent à tout prix faire croire à l’opinion que Matata Ponyo a quelque chose à voir avec le dossier Bukanga Lonzo », a-t-il réagi à nos micros.
Faustin Cimanga a aussi déclaré que le sénateur Augustin Matata n’a jamais été gestionnaire de ce grand parc agro-industriel.
”Pendant que nous savions dans ce dossier, Augustin Matata Ponyo n’est pour rien. Il était premier ministre, il n’a jamais été gestionnaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, et même s’il était premier ministre dans ce moment-là, la cour constitutionnelle avait déjà rendu son Arrêt RP 001, qu’elle s’est déclarée incompétente pour juger l’ancien premier ministre”, a-t-il renchéri.
Selon le communicant de ce parti cher à Matata Ponyo, leur formation politique a pris des mesures pour faire face à cette situation. ”Comme si on veut ressusciter les morts pour arrêter Augustin Matata, même les morts ne pouvaient pas arrêter le sénateur Augustin Matata. Vous le comprenez, la cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente”, a-t-il insisté.

« La population congolaise doit comprendre qu’il doit protéger ce champion, son leader, Matata parce que nous savions tous ce que les acteurs en mal de positionnement politique veulent à tout prix pour faire arrêter Augustin Matata Ponyo par des mécanismes qui ne sont pas prévus par la loi. Matata Ponyo sera candidat, et il sera voté par le candidat qui veulent renouer avec notre destin de grandeur », a indiqué Faustin Cimanga.
Jean-Luc Lukanda




Lomami : une bande des présumés kidnappeurs présentée au vice-gouverneur Jean-Claude Lubamba

Comme c’était le cas récemment à Kinshasa, la Police Nationale Congolaise (PNC) a présenté, mardi 08 août 2023, au vice-gouverneur du Lomami, Jean-Claude Lubamba, une bande de deux présumés kidnappeurs.
Il s’agit d’un prétendu prophète répondant au nom de Lidia qui coopère avec deux garçons “mineurs” d’âge qui ont été pris la main dans le sac dans la ville de Kabinda.
Selon la police nationale congolaise, ces trois malfaiteurs ont réussi à enlever un garçonnet de 7 ans et l’ont enfoui vivant durant plus de six heures dans des bourbiers aux cimetières de Bunduki, dans la commune de Mudingayi.
Après les recherches approfondies par les membres de sa famille et les éléments de la police, l’enfant a été retrouvé enfoui dans les bourbiers déjà dans un état d’inconscience suite aux effets d’anesthésie qui lui a été administrée par ce hors la loi.
Ce prophète, selon notre source, s’était déguisé en un visiteur en provenance du Sankuru et accueilli avec hospitalité par la famille de la victime. C’est après seulement deux jours d’hébergement dans cette famille qu’il s’est transformé en un vieux loup.
Rappelons que ce fait s’est déroulé le lundi 07 août 2023. C’est après les enquêtes ce mardi matin que les deux garçons ayant facilité le pseudo prophète à opérer cet enlèvement, ont été arrêtés et présentés au vice-gouverneur Jean-Claude Lubamba Mutombo devant le gouvernorat de province.
À noter que ces deux présumés malfaiteurs, Aselo Longodi et Bokototo Daniel, seront jugés en flagrance par le Tribunal de Grande Instance de Kabinda. Bien que le commanditaire principal ne soit pas encore retrouvé, les services de sécurité continuent à mener les enquêtes pour le retrouver et la vie de l’enfant n’est pas à craindre.
Signalons que l’autorité provinciale a félicité les services de sécurité pour le travail abattu et a invité toute la population lomamienne à la vigilance et à dénoncer tout cas suspect. Jean-Claude Lubamba Mutombo a, par la même occasion, invité les parents à bien garder et surveiller leurs enfants de plus près pour éviter ces genres de situations.
Jean-Luc Lukanda
 




Kinshasa : La veuve de Lutumba (Jeanne Mbole) n’est plus

La communauté congolaise vient de perdre une grande dame de la culture, Jeanne Mbole, épouse du célèbre auteur-compositeur Lutumba Simaro. Elle est décédée le jeudi 03 août 2023 à l’hôpital Saint Joseph dans la commune de Limete, à Kinshasa, des suites d’une longue maladie.
Jeanne Mbole était la muse littéraire de Lutumba Simaro, qui a puisé dans leur amour une source d’inspiration pour écrire des poèmes et des chansons d’amour.
Leur histoire d’amour a été magnifiée dans de nombreux titres du grand poète, dont le fameux « Ebale Ya Zaïre », également connu sous le nom de « Masuwa ». Cette chanson, qui a marqué plusieurs générations, est un hommage poignant à l’amour de sa vie, Jeanne Mbole qui rejoint son époux, Simaron Lutumba dans l’au-delà.
Jean-Luc Lukanda




Tshikapa : Une personne tuée et quelques maisons incendiées à Lova-Lushiku au Kasaï

Une personne a perdu la vie et plus de 80 maisons ont été incendiées dans un accrochage qui a eu lieu la nuit de dimanche à lundi 07 août, entre deux familles du groupement Mbala, dans le secteur de Lova-Lushiku, territoire de Tshikapa, province du Kasaï en République Démocratique du Congo.
Selon un membre de la société civile du coin, qui a requis l’anonymat, « la bataille est due au conflit du pouvoir coutumier entre les deux camps qui se réclament tous de la famille régnante. Chose que le chef de groupement Muzanda Koji Matthieu n’a pas digéré.
Ce dernier (chef du groupement) irrité par le fait, a ordonné que la famille Kalenga Mutombo qui se réclame appartenir à la famille régnante n’accède pas à la savane pour ramassage des chenilles appelées « Mansamba ».
C’est ainsi que toute la partie du village soutenant la famille Kalenga Mutombo a été chassée dans la précipitation et ont vu leurs maisons incendiées.
En retour pour se venger, les victimes ont aussi saccagé les maisons de l’instigateur et sa bande.
Alors dans cet accrochage, un enseignant de la famille Kalenga Mutombo a été fusillé, relate notre source.
La même source ajoute que pour le moment, le village Mbala est vidé de sa population et toutes les maisons ont pris feu.
Notons qu’au cours de ce mois d’août et septembre, les habitants de quelques secteurs du territoire de Tshikapa ont pour activité principale, le ramassage de chenilles appelés « Mansamba » dans leur savane.
C’est une particularité du territoire de Tshikapa dans la province du Kasaï. D’où la ville de Tshikapa est appelée « Tshikapa wa Mansamba », du fait qu’elle est souvent submergée à cette période de chaque année de ces chenilles.
Jean-Luc Lukanda




Mali: Le président de la FEMAFOOT arrêté !

Mercredi 9 août, Mamoutou Touré «Bavieux», président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été placé en détention provisoire par le pôle économique et financier du Mali.
Cette décision intervient dans le cadre d’une enquête concernant des allégations d’atteinte aux biens publics et de faux et usage de faux, remontant à la période de 2013 à 2019. Mamoutou Touré, également candidat à sa propre succession à la tête de la Femafoot, a été inculpé et mis sous mandat de dépôt après avoir été entendu par le juge Lassine Fofana du pôle économique et financier.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte électoral tendu au sein de la Femafoot. En effet, l’élection du nouveau bureau exécutif de la Fédération est prévue pour le 29 août prochain. Quatre listes de candidatures avaient été initialement soumises pour examen, mais la Commission électorale de première instance n’en a retenu que deux, celles de Salaha Baby et de Mamoutou Touré. Toutefois, la candidature de Salaha Baby a été invalidée par la Commission électorale d’appel à la suite d’un recours introduit par Mamoutou Touré, faisant de «Bavieux» le seul candidat.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE LUNAIRE DE LA PART DE LA FEMAFOOT !
Concrètement les membres du comité exécutif accusent la justice malienne d’avoir placé le président sous mandat de dépôt sur bases de « Rumeurs » de réseaux sociaux par les opposants or qu’il y a quand même eu toute une…
Plusieurs personnalités accusées
La décision de placer Mamoutou Touré en détention a suscité de vives réactions au sein de la Femafoot. Le comité exécutif de la Fédération a publié un communiqué dans lequel il exprime son soutien unanime au président inculpé. Le comité accuse la justice malienne d’avoir réagi aux “rumeurs” circulant sur les réseaux sociaux et met en avant le fait qu’une enquête approfondie avait été menée par la justice avant l’arrestation de Mamoutou Touré. Cette réaction soulève également des questions sur la possible ingérence dans le processus judiciaire et une éventuelle entrave à l’indépendance de la justice.
L’affaire s’inscrit dans un contexte plus large d’accusations portées contre plusieurs personnalités, dont des dirigeants de la Femafoot, pour détournement de fonds publics. Outre Mamoutou Touré, d’autres personnalités, dont Issiaka Sidibé, ancien président de l’AS Real de Bamako, et Modibo Sidibé, secrétaire général de la Femafoot, ont été placées en détention dans le cadre de cette affaire. La Femafoot, malgré ces tensions, devra faire face aux défis pour garantir un processus électoral équitable et légitime.




SICOMINES : l’ODEP exige la levée de l’opacité qui couvre ce grand dossier scandaleux qui a privé notre peuple de plus de 17 milliards de dollars

Dans ce même communiqué de presse dont le titre est : « Révisitation du contrat chinois, la société civile exige des autorités la transparence et la rédévabilité sur les résultats de la révisitation. L’importance du secteur minier pour la Rdc et l’intérêt lui porte par la société civile », le Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’Administration de l’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), rappelle que le 1er mars 2023, la société civile avait recommandé la nationalisation de la SICOMINES, mais elle a obtenu la révisitation du contrat.
Une commission des experts a été mise en place pour préparer les dossiers techniques qui ont été remis à une commission stratégique, composée uniquement des membres du gouvernement et des collaborateurs directs du Président de la République pour faciliter la négociation avec la partie chinoise.
Six experts de la société civile avaient été invités à participer à cette commission des experts dont le PCA de l’ODEP qui avait décliné ladite invitation.
A la fin des travaux de la commission des experts, l’opacité s’est totalement installée. Le contenu des rencontres en Chine est totalement inconnu de la population congolaise. Les derniers travaux de négociations Présidence de la République et la Partie chinoise sont totalement opaques. Dix-sept milliards perdus !
le professeur Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’Administration de l’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), note que l’IGF, tout en soulignant que les circonstances de l’époque et les termes de la signature de ce contrat étaient défavorables à la RDC, en février 2023, aligne les exigences ci-après : La Renégociation de la Convention pour réajuster ou rééquilibrer les obligations et les gains de deux parties et les faire correspondre aux valeurs des apports respectifs ;
La Révision de la répartition du capital social de la SICOMINES, notamment par la prise en compte de la valeur réelle des gisements cédés par la GECAMINES S.A conformément à l’article 182, al 4 du Code minier. Ceci implique la modification des statuts de SICOMINES par l’augmentation de son capital social ; La Réévaluation de la hauteur des infrastructures à réaliser à charge de la partie chinoise de USD 3 milliards à au moins USD 20 milliards, et ce, au regard de la valeur des gisements cédés.
Le déblocage immédiat par la SICOMINES en 2023 d’au moins USD 1 milliards pour les infrastructures ; L’attribution aux entreprises Congolaises d’au moins 50% des projets des travaux d’infrastructures conformément à l’article 11.2 de la Convention ; L’obligation pour le GEC de se constituer en personne juridique en prenant l’une des formes juridiques prévues à cet effet, afin de mettre fin à la confusion entretenue entre le GEC et la SICOMINES ;
Le paiement par la SICOMINES de l’impôt mobilier non reversé (USD 5.424.698,36), de l’amende de 5% (USD 100.280.374,46) pour défaut de rapatriement conformément à l’article 15 de la loi n° 14/005 du 11/02/2014 ; La résolution du contentieux opposant la SICOMINES à la GECAMINES S.A, au sujet de KAMIROMBE et autres empiètements de SICOMINES sur les périmètres de la GECAMINES S.A ;
La subordination des importations des biens et services en exonération des droits et taxes par la SICOMINES au contrôle préalable de l’IGF et ce, à la lumière de la liste des matériels et équipements signée par les Ministres des Mines et des Finances ; L’installation aux frais de la GECAMINES S.A, d’un pont bascule à la sortie des usines de production de la SICOMINES, pour le pesage des camions transportant les produits à exporter et l’enregistrement des statistiques d’export ;
La communication à la Mission de l’IGF diligentée depuis janvier 2023, de toute la documentation requise, notamment de tous les comptes bancaires de la SICOMINES à l’étranger et au pays et de leurs extraits, de la documentation allégée et complète pour les prix de transfert, des états financiers et leurs notes annexes ;
Le contrôle de la qualité et de la quantité des travaux d’infrastructures réalisés en commençant par ceux de l’Hôpital du cinquantenaire qui ont coûté USD 114 millions en rapport avec l’exécution financière ; La dissociation de la SICOMINES et de SYCOHYDRO, dans la mesure où cette dernière n’est pas régie par la Convention du 22 avril 2008 qui ne concernait que les projets miniers et d’infrastructures ;
Faire participer la GECAMINES S.A dans l’élaboration du budget général de la SICOMINES en détail, et dans la gestion des exportations ; La commercialisation par la GECAMINES S.A elle-même de 32% de la production reconnue à la RDC ; L’arrêt de dumping pratiqué au moyen des ventes exclusives de la production à la société actionnaire majoritaire et à des conditions qui ne respectent pas le principe de pleine concurrence.
De leur part, les Organisations de la Société civile, signataires du communiqué du 1er mars 2023, s’appuyant sur le décret n°22/37 du 29 octobre portant gouvernance budgétaire, chapitre 2 portant sur la participation citoyenne et la rédevabilité, articles 163, 164 et 165 ; exerçant le droit de regard que leur donne l’article 58 de la Constitution, qui reconnait la jouissance des richesses nationales à tous les Congolais avaient exprimé ce qui suit :
Fustigent la complaisance avec laquelle nos autorités publiques de l’époque ont négocié cette convention qui brade manifestement nos ressources ; Constatent que la partie chinoise a gagné au moins plus de cinq fois les revenus espérés au départ du projet, sans aucune contrepartie à la hauteur des profits engrangés ;
Disent engagée, la responsabilité respective de toutes les autorités publiques qui étaient impliquées dans la conclusion et la gestion de la susdite Convention : du Président de la République aux exécutants, en passant par les Premiers Ministres, les Ministres dont les secteurs sont concernés, les Négociateurs congolais, le Coordonnateur du projet ainsi que les responsables de l’Agence Congolaise de Grands Travaux et ceux de la GECAMINES ;
Estiment inacceptable que les Congolais puissent continuer à croupir dans la misère, alors que leurs ressources profitent à des entreprises étrangères ; Trouvent normal, en cas de responsabilité établie que les coupables répondent de leurs actes devant la justice ;
Reconnaissent le pouvoir de l’IGF de contrôler toutes les entreprises, publiques ou privées, qui manipulent les ressources de l’Etat et du peuple congolais, la soutiennent et appuient, par conséquent son rapport, qui met en lumière le pillage de nos ressources et les crimes économiques qui les accompagnent : Dénoncent toute politisation de ce dossier, qui est technique et susceptible de recours devant les cours et tribunaux compétents.
Aujourd’hui, l’ODEP campe sur les positions et recommandations de la société civile du 1er mars 2023 et exige la levée de l’opacité qui couvre ce grand dossier scandaleux qui a privé notre peuple de plus de 17 milliards de dollars qui auraient pu permettre l’éradication de la pauvreté absolue dans le pays.




L’ODEP déterminé à mener un combat acharné pour libérer et protéger les richesses minières du Congo

Dans un document intitulé « Révisitation du contrat chinois, la société civile exige des autorités la transparence et la rédévabilité sur les résultats de la révisitation. L’importance du secteur minier pour la Rdc et l’intérêt lui porte par la société civile », le Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’Administration de l’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), explique que la Rdc possède d’importantes réserves de ressources naturelles (cuivre, cobalt, coltan, diamant, zinc, or, manganèse, étain, uranium, wolfram, argent, gaz, pétrole, de cassitérite, etc.).
Depuis 62 ans, l’économie congolaise reste extravertie, elle continue à reposer sur le secteur exportateur (mines et agriculture de rente) et est dépendante de l’extérieur par la contribution de ce secteur au PIB, les revenus d’exportation, l’importance du capital étranger investi et la technologie étrangère utilisée. Les produits miniers sont restés irrémédiablement pour le Congo : la base de son économie ; la source principale de ses recettes en devises ; la source de financement et d’approvisionnement du pays en matières premières, biens de première nécessité et d’équipement ; la garantie de l’endettement extérieur et du service de la dette ; une importante source des recettes publiques ; une solution pour assurer une protection durable de l’environnement.
Le code minier promulgué en 2002 avait permis d’attirer des investisseurs privés et de relancer la production minière. Cependant, malgré son rôle capital dans la croissance du PIB, le secteur minier n’a eu qu’une faible incidence sur la création d’emplois et n’a pas contribué de manière significative aux recettes fiscales et au budget de l’Etat.
Le grand intérêt actuel de la société civile pour le secteur minier et des hydrocarbures part de l’hypothèse que le nouveau code minier de 2018 présente des réelles opportunités qui peuvent contribuer à l’amélioration de la vie des citoyens congolais, en général et en particulier celle des populations riveraines s’il est adéquatement appliqué. Toutefois, si ce cadre n’est pas appliqué, il y a à craindre une aggravation des inégalités économiques, les tensions sociales et les méfiances vis-à-vis des autorités publiques, un espoir perdu pour la mobilisation d’une plus grande rente minière, pouvant permettre la diversification de notre économie et son développement endogène et durable.
A en croire notre source, l’intérêt de la société Civile pour nos ressources naturelles ce que, la République Démocratique du Congo, se révèle dans cette équation mondiale comme « le pays solution ». Elle dispose d’une riche biodiversité comprenant notamment 155 millions d’hectares de forêt tropical humide et le Bassin du Congo qui est le puits de carbone le plus efficace de la planète, sans compter une énorme réserve de métaux et minéraux essentiels à la transition énergétique entre autre 70% du cobalt mondial (composant essentiel de la technologie des batteries), les minerais stratégiques essentiels à la décarnisation, tels que le lithium, le nickel et le manganèse.
Par ailleurs, l’intérêt pour le secteur minier c’est également pour la société civile une attention particulière accordée à l’aspect genre et la prise en compte des priorités des compatriotes plus vulnérables, les peuples autochtones, personne handicapées, en particulier lors des processus décisionnels de planification et de gestion des ressources et outils financiers pour le développement local, pour éviter une marginalisation de ces catégories de notre population.
Il est donc extrêmement important d’amener la population congolaise à travers les organisations citoyennes qui les représentent, les medias, les autorités gouvernementales et administratives locales, provinciales et centrales, les institutions de contrôle publiques ainsi que le secteur privé à mettre en place des processus de gestion participatif, transparent et redevables envers les communautés locales.
Pour toutes ces raisons, la société civile doit mener un combat acharné pour libérer et protéger les richesses minières du Congo afin que ses revenus servent réellement l’émergence du Congo et le progrès social.
La société civile est devenue partout dans le monde un partenaire de l’Etat autant que le secteur privé. La transparence, la redevabilité et la participation citoyenne sont aujourd’hui des principes qui doivent accompagner le gouvernement dans la gouvernance. Le partenariat et le dialogue permanent avec la société civile sont une exigence qui s’impose au gouvernement.
C’est pour toutes ces raisons que la société civile et l’ODEP en particulier se sont intéressés au rapport de l’Inspection Générale des Finances de février 2023. « Nous avons publié le 1er mars 2023 un communiqué de presse alors qui faisait les recommandations ci-après au Président de la République, au Gouvernement, aux Cours et tribunaux et aux partenaires chinois.
Quelles sont lesdites recommandations ??
Au Président de la République, au Gouvernement et aux Cours et Tribunaux, de ne pas laisser impunis les crimes économiques commis dans le cadre de cette Convention, en cas d’établissement de culpabilité par les cours et les tribunaux ; D’entreprendre la révisitation de la susdite convention en tenant compte de l’ampleur des dégâts et pertes évidents subis par la RDC, et à défaut d’une solution à l’amiable, de suspendre, puis d’annuler cette convention, voire de nationaliser SICOMINES ; De se saisir de ce dossier, dans lequel notre pays a perdu plusieurs dizaines des milliards sans aucun résultat visible des infrastructures, au niveau de la Cour des Cassation, sur base du rapport de l’IGF ;
A toutes les institutions de contrôle d’entreprendre ou de poursuivre le contrôle de tous accords, en particulier miniers, pour sauvegarder les intérêts du peuple congolais.