*RPDC: Les jeunes du Pays et le BTP dans la Capitale*

La 6ème (décembre 2022) session plénière du 8ème Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) a;

• proposé, comme tâches importantes de construction pour 2023, la création, à l’entrée Nord de la Capitale Pyongyang, d’une nouvelle cité d’un style particulier avec 4.100 logements en dehors de la construction de 10.000 logements à Pyongyang
• confié ledit projet à l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste et à la Troupe de Choc des Jeunes Héros du Mont Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation; le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule coréenne pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR).

Aussitôt après la publication de cette Décision, une centaine et quelques dizaines de milliers de jeunes des 4 coins du Pays y compris Pyongyang, se sont proposés, de leur plein gré, pour cette construction. Le 25 février, le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous KIM JONG UN, NDLR) a dit dans son Discours prononcé lors de la cérémonie d’inauguration de la construction d’une nouvelle cité dans le Secteur Sopho: Je suis, fermement, convaincu que nos jeunes bâtisseurs érigeront, fièrement à la Porte Nord de la Capitale Pyongyang, des constructions dignes d’étonner le monde entier et de représenter le développement et l’avenir du socialisme en répondant à l’appel du PTC et de la Patrie contre vents et marées et en faisant, pleinement, preuve du tempérament de la jeunesse coréenne toute disposée à faire la Révolution et à mener la lutte.

Ce jour-là, a retenti, à l’entrée Nord de la Capitale, un son solennel de dynamitage annonçant le début de la construction. Une fois cette Cité érigée, Pyongyang revêtira un aspect plus moderne et plus magnifique avec des gratte-ciels, des immeubles de diverses formes et des établissements publics harmonieusement disposés, tout cela formant l’axe dune grande avenue.

Cest le 2ème signal de la construction à Pyongyang après celui de l’inauguration (15 février) de la construction de 10.000 logements pour la 2ème étape des travaux de construction dans le Secteur Hwasong (ou mars). Selon le grand projet de construction de 50.000 logements (2021-2025) à Pyongyang exposé par le 8ème (janvier 2021) Congrès du PTC;

• la construction de 10.000 logements de la Cité Song-hwa (ou fleur du pin vert) entamée en mars 2021 est terminée en avril 2022
• la construction de 10.000 logements de la 1ère étape dans le Secteur Hwasong débutée en février 2022 est achevée en avril 2023.

Cette année 2023, s’effectuent, simultanément, les travaux de construction de;

• 4.100 logements dans le Secteur Sopho
• 10.000 pour la 2ème étape dans le Secteur Hwasong
• la Ferme en Serres de Kangdong d’envergure (du plus haut niveau d’informatisation et d’intensification dans le Pays, NDLR).




Venu déposer sa candidature et superviser le dépôt des candidatures du FPAI à Kabare: Claude Nyamugabo invite de voter Félix Tshisekedi pour un second mandat

Le professeur Claude Nyamugabo vient de séjourner à Kabare, son chef électoral situé dans la province du Sud-Kivu. Ici, il a déposé sa candidature, avant de superviser le dépôt des candidatures des Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS (FPAI). Durant 20 jours, le Coordonnateur adjoint des FPAI chargé des questions politiques et regroupements, a communié avec sa base électorale, avant de les inviter à voter le candidat du FPCN, Félix-Antoine Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. Toujours très proche de la population, il a posé plusieurs actes pour lesquels la population lui restera à jamais reconnaissante.
« Je viens d’arriver dans la province du Sud-Kivu, pour déposer ma candidature entant que candidat député national, dans la circonscription électorale de Kabare. Je le ferais demain car je tiens à le faire dans le délai. Je viens également dans ma nouvelle casquette de coordonnateur adjoint des Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS (FPAI), parce que là je suis en charge des questions politiques et regroupements », indique-t-il, avant d’ajouter que c’est dans ce cadre que je viens superviser le dépôt des candidatures de nos candidats à travers les 9 circonscriptions électorales de la province du Sud-Kivu.
En effet, 20 jours des vacances parlementaires au Sud-Kivu, un séjour pas de tout repos pour le député national et professeur Claude Nyamugabo dans le Congo profond où il a communié avec sa base. Après Bukavu, le meilleur élu de Kabare aux législatives de 2018 s’est rendu dans son fief électoral, accompagné de son épouse, leurs enfants et des foules en liesse.
Drapeaux du Front pour un Congo nouveau (FPCN) en mains, les Kabarois et Kabaroises ont fait bloc derrière leur leader qu’ils appellent affectueusement « Mwana weka ». Au bureau de la CENI, le professeur Claude Nyamugabo, président national du FPCN a déposé les candidatures du regroupement politique Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS, dont il est le Coordonnateur national adjoint en charge des partis politiques et regroupement.
« Ça fait 5 ans que je suis député national depuis qu’ils m’ont élu, je n’ai manqué aucune vacance parlementaire pour leur faire rapport et réaliser des actions à leur intention. Je crois que je suis un bon élève. En toute humilité, je demande à mes électeurs que j’appelle mes patrons, de me refaire la confiance pour que nous continuions à réaliser les actions de développement dans le territoire de Kabare. Non seulement dans la chefferie de Kabare, mais également dans celle de Mida.
Par ailleurs, les différents candidats du FPCN ont été présentés à la population de Kabare.
Cap sur Walungu

Après le dépôt de sa candidature, Me Claude Nyamugabo s’est rendu à Walungu, ce territoire situé à près de 45 Km de la ville de Bukavu, revêt désormais les couleurs du Front pour un Congo nouveau. Au volant de sa Jeep 4×4, le président national du FPCN arpente collines et montagnes pour implanter cette formation politique dans son Kivu natal. La population de Walungu a réservé à son hôte un accueil triomphal.
L’installation officielle du Secrétaire exécutif territorial du FPCN, l’Ingénieur Prince Kalikone par le président national de ce parti, s’est déroulé en présence des hauts cadres du FPCN venus de Kinshasa et de Bukavu. Au côté de son épouse et de la coordonnatrice de sa fondation, Mme Nadia Kabare, me Claude Nyamugabo a également inauguré le bureau du FPCN à Walungu, avant de présenter les différents candidats de cette formation politique.
« Merci à la population de Walungu, de Ngweshe, mais également à la population de Kaziba, parce que Walungu c’est deux chefferies. Je voudrais leur demander de faire confiance à nos candidats. Je voudrais rappeler que le candidat du FPCN à la présidence, c’est Félix Tshisekedi », s’est ainsi exprimé le président national du FPCN, Me Claude Nyamugabo.
Le Front pour un Congo nouveau a totalisé un an d’existence le 09 juillet dernier. Ce parti est déjà implanté dans 16 provinces sur les 26 que compte la Rdc.
La route Bukavu-Kamanyola relancée


En vacances parlementaires au Sud-Kivu, l’honorable Claude Nyamugabo a également pris part au lancement du projet d’achèvement de la construction de la route Bukavu-Kamanyola et du stade de Bukavu. Une double cérémonie présidée par le ministre d’Etat en charge des ITPR, Alexis Gizaro qu’accompagnait le Gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje et le ministre du Budget, Aimé Boji.
La relance de ces travaux de construction est le fruit des milliers de plaidoyers, lobbying et sensibilisations du professeur Claude Nyamugabo, après avoir constaté la lenteur dans l’exécution de ces travaux.
Tour à tour, il a échangé avec les responsables de l’ACGT, de l’APCSC, avec le ministre des ITPR ainsi qu’avec l’ancien ministre des Sports Jules Konde. « Etant donné que ce stade est financé par les contrats chinois, je crois qu’il y a lieu d’accélérer la vitesse pour vite terminer les travaux et offrir à la jeunesse du Sud-Kivu le stade qu’elle attend et qu’elle mérite.
Pour rappel, c’est au mois de janvier 2018 que le député national Nyamugabo, à l’époque Gouverneur du Sud-Kivu, avait lancé officiellement les travaux de construction du stade de Bukavu à Nyantende. Prévu pour avril 2019, l’inauguration de cet ouvrage se fait toujours attendre.
Poursuivant ses vacances parlementaires, le professeur docteur Claude Nyamugabo s’est également rendu à Kabare Nord, Sud et Centre. Ici, l’élu de Kabare qui s’est tapé un bain de foule, a inspecté les travaux d’addition d’eau financés sur fonds propres. Les Associations villageoise d’épargne et de crédit ont exprimé toute leur gratitude à la fondation Claude Nyamugabo pour l’appui financier dont elles bénéficient. Q l’occasion, plusieurs cadeaux ont été remis à l’élu de Kabare.
La chefferie de Ninja pour chuter

Direction la chefferie de Ninja. Dans cette partie du territoire de Kabare, le professeur Claude Nyamugabo s’est d’abord entretenu avec le Mwami Freddy Naninja, qu’accompagnait la reine Safi Thérèse, avant d’échanger avec la population au Centre d’Iyembe. Un lot important des tôles a été donné pour la construction du marché de Luizi.
« J’ai d’abord installé le parti dans la chefferie de Ninja. J’ai installé également les responsables du parti, mais aussi, je me suis fait inscrire comme membre des 19 associations villageoises d’épargne et de crédit dans la chefferie de Ninja, en vue de mettre quelques moyens financiers pour permettre à mes frères et sœurs d’accéder à quelques moyens pour le développement de la chefferie, mais également, j’ai doté les bureaux du FPCN d’ordinateurs pour apprendre à la jeunesse de pouvoir manipuler cet outil moderne », explique le ministre honoraire de l’Environnement et développement durable. J’ai annoncé à la population que j’ai commandé une radio communautaire que l’on va installer dans les 10 jours, pour permettre à mes frères et sœurs de communiquer aisément comme dans d’autres chefferies.
Soulignons qu’à Ninja, l’antenne de télécommunication Airtel était installée grâce au plaidoyer de son avocat, Me Claude Nyamugabo.
Dans sa casquette de bâtisseur, le président national du FPCN a inauguré plusieurs ponts construits en bétons armés sur fonds propres, à la grande satisfaction des bénéficiaires qui l’appellent affectueusement « Grands travaux ».
« Coupure du ruban symbolique du pont Natshibera que j’ai remis à la population au mois d’avril. Il est en bétons armés et il y a une semaine que remis à la population 1 pont et aujourd’hui je remets un troisième. Les élections ne vont pas nous empêcher de travailler pour notre population. Période électorale ou pas, moi je servirai mon peuple.
Au village Kasimba et Rwanda la population se réjouis de l’électrification de Bwanga et la remise des tôles pour la construction de l’Eglise du Christ au Congo ainsi que l’appui financier de Claude Nyamugabo aux Associations villageoises. A la résidence de Mwana weka à Nyantende, les petits enfants ont été également à l’honneur. Ces derniers ont




Vital Kamerhe-Yasutoshi Nishimura: Le Japon promet de mobiliser 1 milliard de dollars Us pour accroitre ses échanges avec la Rdc

Le Japon veut accroître ses échanges commerciaux avec la République Démocratique du Congo spécialement dans le domaine minier. C’est la raison de la visite, à Kinshasa, du Ministre Japonais de l’Économie, Commerce et Industrie Yasutoshi Nishimura à la tête d’une forte délégation.
Le Ministre japonais a échangé ce jeudi 10 août avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, à son cabinet de travail.
Selon une dépêche de la Cellule de communication ÉCONAT, Yasutoshi Nishimura a annoncé qu’il était venu principalement pour examiner, ensemble avec les autorités congolaises, la possibilité de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre le Japon et la Rdc représentée par le Ministre des Mines, Marie Antoinette N’samba Kalambayi lors de sa mission officielle effectuée, à Tokyo, en décembre 2022.
Alors que le monde se tourne vers les voitures électriques et les énergies renouvelables, le pays du soleil levant, géant de cette industrie, s’est tourné vers l’Afrique, en quête des minerais tels que le cobalt, le lithium, le cuivre etc.
Reconnaissant l’immensité du potentiel minier congolais, le Ministre Yasutoshi Nishimura a exprimé la volonté du Japon de multiplier les échanges commerciaux avec la République Démocratique du Congo dans le domaine minier. Il a annoncé que son gouvernement est prêt à mobiliser un budget d’un milliard de dollars américains pour accroître cette coopération en l’élargissant à d’autres secteurs de développement.
Il sied de rappeler qu’en RDC, les startups japonaises travaillent déjà sur l’énergie solaire, l’urbanisation de la capitale Kinshasa, l’adduction d’eau, l’énergie hydraulique et le barrage d’Inga.
Pour sa part, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe s’est dit favorable au renforcement de la coopération économique entre la RDC et le Japon à travers des projets bénéfiques à grande échelle et un partenariat gagnant-gagnant. D’après le patron de l’Économie Nationale cette coopération devrait non seulement viser l’exploitation minière mais aussi le transfert des compétences, l’agriculture, le développement des industries, la santé ainsi que l’éducation.
Il a réaffirmé la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui prône une amélioration du climat des affaires pour attirer plus d’investisseurs en RDC et l’amélioration des conditions de vie des congolais.
D’après le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe, l’appui du Japon est nécessaire notamment à la relance du barrage d’Inga et la construction d’autres micro-barrages; à la lutte contre le changement climatique et la matérialisation du programme de développement local de 145 territoires de la RDC. Vital Kamerhe a rappelé la relation particulière que les deux pays partagent depuis les années Mobutu dont les fruits sont encore nombreux au service des congolais aujourd’hui.
Après la RDC, le Ministre Japonais se rendra en Angola, en Namibie et à Madagascar




Kinshasa : Mireille Masangu participe au forum sur la représentativité sociétale et les principes d’autonomisation des femmes

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a participé au forum sur la représentativité sociétale et les principes d’autonomisation des femmes, organisé ce jeudi 10 août à Kinshasa. Plusieurs personnalités politiques, cadres des entreprises publiques et privées, ainsi que les leaders de la société civile étaient présents.
La patronne du Genre a reconnu les efforts du gouvernement dans la promotion du leadership féminin et son engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes et des jeunes filles.


“C’est avec un immense plaisir que je participe en ce jour à ce Forum d’exposition sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises privées et les principes d’autonomisation des femmes.
C’est en même temps, l’occasion de rendre les hommages les plus déférents au Président de la République, Chef de l’Etat, Champion de la masculinité positive et He For She, Felix Antoine Thsisekedi Tshilombo pour son engagement à promouvoir les droits de femmes, et aussi leur autonomisation.
Et d’ajouter, je ne peux aussi m’empêcher de reconnaître les efforts du gouvernement congolais, dirigé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, dont nous reconnaissons la détermination à faire de la femme congolaise, une véritable actrice de développement.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a identifié dans ses objectifs généraux, le secteur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) comme un secteur stratégique important car :
D’une part, il contribue substantiellement la croissance économique inclusive, au développement régional, à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté. D’autre part, ce secteur joue un rôle essentiel dans le développement durable, l’égalité des sexes et la viabilité environnementale.
Ce secteur est une source importante d’emploi dans tous les segments de l’économie nationale et locale, mais aussi dans les zones rurales et urbaines. Il contribue ainsi à la réduction de la fracture économique et sociale en favorisant un développement équitable sur une large base, en offrant plus de possibilités économiques aux femmes et aux jeunes.
Prenant la mesure de l’importance de ce secteur, le Gouvernement s’est doté en mai 2016, d’un document de stratégie nationale de développement des Petites et Moyennes Entreprises.
Ces efforts du Gouvernement vont dans la même logique que ceux qui ont contribué à l’élaboration des Principes d’autonomisation des femmes (WEPs), qui est une initiative de partenariat d’ONU Femmes et du Pacte Mondial des Nations Unies. Ces principes sont un ensemble de réflexions destinées à aider le secteur public et privé à se concentrer sur des éléments-clés indispensables pour promouvoir l’égalité des sexes sur le lieu de travail, le marché et au sein de la communauté”, a dit son Excellence Mireille Masangu Bibi Muloko.
La patronne du Genre a fait savoir que, pour renforcer l’ouverture et l’inclusion grâce aux politiques et activités des entreprises, il convient de disposer de techniques, d’outils et de pratiques performantes.
C’est donc à juste titre qu’elle a encouragé l’organisation de ces 2 journées de Forum et Exposition sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises en lien avec les principes d’autonomisation des femmes, appelées les WEPs.
Ainsi, la Ministre du Genre encourage les Entreprises privées à y adhérer et à participer à l’autonomisation économique de femmes et jeunes filles aux côtés du Gouvernement congolais, et ses partenaires, pour permettre à la RDC de répondre aux exigences de l’ONU sur l’appui des Femmes et à soutenir la promotion de l’entrepreneuriat féminin en RDC.




Dans une déclaration politique Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI préconise le dialogue

M. Felly Fwamba Mubalamate, Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS Tshisekedi
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 09 août 2023, analysé la tourmente dans laquelle se trouve embourbée l’UDPS/TSHISEKEDI caractérisée par la confusion, la cacophonie et l’anarchie, laquelle tourmente la menace dans ses fondements historiques, et rend public la Déclaration Politique suivante :
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI rappelle, aux uns et aux autres, que l’UDPS/TSHISEKEDI, en tant que Parti historique, est un patrimoine commun de tous ses sociétaires, vivants et morts, et, en aucun cas, elle ne peut être la propriété privée d’une certaine génération spontanée égoïste, avide de pouvoir pour le pouvoir, cupide, irrespectueuse, arrogante, mégalomane, corrompue, népotiste et anarchiste à souhait.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI fait remarquer aussi que la philosophie au sein d’un Parti, de surcroit de gauche, progressiste, social-démocrate, Membre de l’Internationale Socialiste, est fondée sur l’esprit de camaraderie, de solidarité et de respect mutuel qui sont des attitudes universelles de référence dont on ne retrouve pas les traces au sein de l’UDPS/TSHISEKEDI.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI a fait un constat amer au regard de la situation lamentable qui prévaut actuellement au sein du Parti. L’UDPS a lutté pour l’instauration de la démocratie mais elle est incapable de l’instaurer en son propre sein.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI condamne, avec énergie, les attitudes va-t’en guerre qui règnent depuis belle lurette au sein de l’UDPS/TSHISEKEDI marquées par l’incapacité avérée du Secrétaire Général ad intérim TSHILUMBA de privilégier le dialogue et le compromis pour le grand bien du Parti et le respect des sacrifices consentis pendant plus de 30 ans de lutte politique.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI s’insurge contre l’immaturité politique de l’actuelle Direction Politique intérimaire du Parti qui est tombée aveuglement dans le piège tendu par un petit groupe d’agitateurs dénommé « LE TIERS DES FEREDAUX » qui, dans un excès de frustration et de rancœur, a fait une lecture partielle, sentimentale et subjective de l’article 19 des Statuts du Parti pour justifier la tenue d’un pseudo Congrès Extraordinaire aux allures d’un numéro de cirque pour créer une tension permanente au sein du Parti afin d’attirer l’attention sur lui.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI rappelle que le fameux « mandat spécial » est responsable de tous les maux qui rongent le Parti. Depuis ce « mandat spécial », les Statuts du Parti sont devenus le paillasson de l’équipe dirigeante au nom d’une certaine « realpolitik » dont elle était la seule à en savoir le contenu. Le Parti au pouvoir n’a pas à se référer aux Statuts, disait le « patron » Augustin KABUYA TSHILUMBA, à qui voulait l’entendre. Ainsi pour servir ses intérêts politiques égoïstes, il n’a pas hésité à instrumentaliser, à semer la zizanie, à diviser et à dédoubler les organes du Parti, tout en oubliant qu’il entretenait un foyer de tension.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI fait remarquer que le Secrétaire Général a.i. de l’UDPS/TSHISEKEDI et ses thuriféraires devaient user des moyens politiques que recommande l’exercice de la politique au lieu de se précipiter à procéder à des exclusions qui n’auront aucun effet, et qui viennent ajouter le ridicule à la bêtise. Car, jusqu’à ce jour, le Chef de l’administration n’a jamais respecté aucune disposition des Statuts de l’UDPS/TSHISEKEDI, en commençant par celle relative à la mise en place du Directoire.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souligne que, c’est de ce point de vue qu’il n’avait cessé d’appeler à l’organisation d’un Conclave de la réconciliation, de l’unité et de la refondation de l’UDPS Originelle. Mais, tout le monde s’était résolu pour un bras de fer débouchant sur l’impasse actuelle.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souligne également que, l’ayant compris, la Haute Autorité Politique de Référence avait confié la mission de mettre ensemble les fils et filles de la grande famille UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, pour une grande manifestation de maturité politique.
Bien qu’ayant pris du temps, le Collectif estime que c’est la seule voie royale pour laver frustration, humiliation, rancœur, égocentrisme, mégalomanie, etc. à trois mois des élections générales de décembre prochain.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate enfin que les Fondateurs Historiques de l’UDPS ont été, dans une certaine mesure, responsables du déferlement actuel de l’anarchie à la suite de la lenteur mise dans l‘accomplissement de leur mission.
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Contentieux électoral sur les dossiers des femmes: Les femmes des OSC en campagne de plaidoyer auprès de Rose Mutombo

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a eu une séance de travail ce jeudi 10 août 2023 avec le Comité de pilotage de Voix et leadership féminin, conduit par Marie-Madeleine Kalala. Ce groupe de femmes mène un plaidoyer dénommé « leadership des femmes », en lui présentant les préoccupations des femmes en rapport avec la représentativité des femmes dans le processus électoral en cours.
Léonie Kandolo, membre de ce comité, a déclaré que : « nous avons voulu attirer un regard particulier sur la sécurisation des dossiers de candidature des femmes parce qu’il est important que ces dossiers soient sécurisés et que les femmes soient également sécurisées. Nous avons demandé à Mme Rose Mutombo Kiese en tant que ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux d’avoir un regard particulier lorsqu’il y aura le contentieux électoral sur les dossiers des femmes ».
Les organisations de la société civile des femmes ont remarqué que beaucoup de femmes dans leurs partis et regroupements politiques déposent leurs dossiers au complet. Mais au moment où les mandataires vont déposer les dossiers à la CENI, les dossiers disparaissent et sont remplacés par d’autres. Il est important qu’on sécurise ces dossiers pour que les femmes soient représentées telles que la loi le souhaite.
« Nous ne devrions jamais oublié que la parité est légale. C’est quelque chose qui est inscrite dans la Constitution de la RDC. Ce n’est pas une fantaisie des femmes. Souvent, les femmes rencontrent des problèmes pendant le contentieux électoral qui ne découlent toujours pas des femmes elles-mêmes mais de leurs partis et regroupements politiques”, a souligné Mme Léonie Kandolo.
Souvent, dans les partis politiques, l’on ne tient pas compte de la voix des femmes dans ces genres de situation. D’où il est important que la ministre d’Etat, ministre de la Justice mette l’accent sur cette question.
« Nous avons eu des exemples avec Mme la ministre d’Etat elle-même qui a encouragé les femmes à adhérer dans les partis politiques et s’engager politiquement. Il est toujours facile de dire que les femmes ne s’engagent pas. Les femmes s’engagent. Mais quand elles sont là, est-ce qu’on les écoute et on leur donne la parole ? C’est toujours qu’il n’y a pas assez de femmes. Il y a des femmes. Depuis 40 ans, les femmes font des universités, elles sont engagées. Je pense que c’est une volonté politique de structuration et des partis et regroupements politiques », a-t-elle ajouté.
Les femmes s’emploient à surveiller les listes des partis politiques à la Céni dès que les listes définitives des candidats seront publiées puisqu’elles vont l’être incessamment.
« Nous allons vérifier pour savoir les partis et regroupements politiques qui ont mis beaucoup de femmes et ceux qui n’en ont pas mis assez. Peut-être qu’il faut les sensibiliser également et féliciter ceux qui ont fait le travail nécessaire pour que les femmes soient représentées puisque les listes vont être publiées bientôt à la Céni », dixit Léonie Kandolo.
De noter qu’il y a certaines organisations qui vont accompagner les femmes sur le plan financier mais il faut se dire aussi que quand elles ont une ambition au niveau de la députation.
« C’est quelque chose qui ne se prépare pas à la dernière minute. C’est quelque chose où l’on s’investit durant des nombreuses années. C’est pour cette raison qu’il est important que nous ayons de plus en plus des femmes dans les institutions et les entreprises pour qu’elles aient des moyens financiers d’être représentatives », conclut-elle.
BM




Vaccination contre la poliomyélite en Rdc

Le Nord-Kivu a lancé la 2ème phase
La deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite sauvage sur l’ensemble de la province de Nord-Kivu a été lancé officiellement par le gouverneur général Constant Ndima, mercredi 9 août à Goma. Le nombre d’enfants visé s’élève d’environ 2 millions, ceux de 0 à 59 mois.
Le gouverneur du Nord-Kivu a rassuré que toutes les stratégies sont mises en place pour vacciner également les enfants se trouvant dans les zones non sécurisées et dans les sites de déplacés.
Tous les enfants ciblés sont concernés, que ce soient ceux qui ont déjà été vaccinés. Les agents de santé passeront de porte-à-porte pour vacciner gratuitement, même si l’enfant est malade ou a déjà été vacciné.
Le général Ndima a procédé à la vaccination symbolique de quelques enfants, au cours de cette cérémonie du lancement officiel de vaccination. Il a par ailleurs appelé à la mobilisation de tous pour la réussite de cette campagne de vaccination contre la poliomyélite.
Au cours de cette année, deux cas de poliomyélite ont été notifiés dans la zone de santé de Walikale, selon l’OMS. Les autorités sanitaires demandent aux parents de signaler aux agents de santé tout cas de paralysie survenu dans la famille ou dans la communauté.
Rappelons que la première phase de cette campagne s’était déroulée pendant sept jours en juin dernier dans cette province. Elle faisait suite à la résurgence du virus de la polio dans plusieurs pays d’Afrique, dont la RDC.
Signalons que dans plusieurs autres provinces s’effectue les campagnes de vaccination contre la poliomyélite. Lomami attend plus de 378000 enfants; Kasaï-Oriental, plus d’un million, Sankuru plus de 7000; Lualaba plus 631 000.
Mamie Ngondo




Rdc : Sama Lukonde rassuré de l’accompagnement du Gouvernement japonais au développement du secteur minier et économique

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, ce jeudi 10 août 2023 à la Primature, une délégation japonaise avec à sa tête, Nishimura Yasutoshi, le ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, accompagné de l’ambassadeur du Japon en RDC, M. Minami Hiro. Cette délégation est venue rassurer le Chef du Gouvernement congolais de l’accompagnement de leur pays pour le développement du secteur minier et économique en RDC.
Devant la presse, Nishimura Yasutoshi a expliqué la quintessence et l’importance de sa rencontre avec le Premier Ministre Congolais. 
” La République démocratique du Congo est très riche en ressources naturelles. Vous avez également une population de près de 100 millions d’habitants. Vous avez un fort potentiel de croissance. Et le Japon souhaite renforcer la coopération entre les deux pays. L’an dernier, nous avons accueilli madame la ministre des Mines, Antoinette Sama, au Japon afin d’élargir notre champ de coopération dans le domaine minier. Nous avons signé une déclaration conjointe et en suite, nous avons aussi organisé une conférence minière au Japon. C’est dans ce contexte que je suis ici aujourd’hui en vue d’élargir davantage notre coopération.
La Jacmec et le ministère congolais des Mines ont signé un accord afin de promouvoir davantage leur coopération. Avec le Premier Ministre Sama Lukonde, nous nous sommes mis d’accord aussi pour élargir notre coopération. L’étape suivante serait d’envoyer une mission conjointe public-privé japonaise dans votre pays dans moins d’un an. Ainsi, nous avons déjà eu de coopération sur les minerais tels que le cuivre et autres minerais tels que le lithium.
Et notamment sur l’exploration, nous nous sommes mis d’accord également avec Monsieur le Premier Ministre. Le Japon souhaite apporter des contributions dans des domaines larges tels que les investissements, la formation, le transfert technologique et la construction des chaînes d’approvisionnement, les infrastructures. Je souhaite aussi construire une relation gagnant-gagnant avec la République démocratique du Congo “, a dit Nishimura  Yasutoshi, le ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie.




Nord-Kivu: Communautés d’accueil et déplacés peinent à accéder aux services essentiels

Depuis le début de l’année, l’intensification des affrontements entre acteurs armés dans plusieurs régions du Nord-Kivu a entraîné le déplacement d’environ 600 0001 personnes. Sur place, nos équipes constatent une aggravation des besoins humanitaires, aussi bien pour les déplacés que pour les communautés qui les accueillent. L’insécurité croissante complique également l’acheminement de l’aide dans les zones les plus violemment touchées.
Selon les Nations unies, seuls 18 pour cent des personnes déplacées ces 6 derniers mois dans la province du Nord-Kivu vivent dans des sites et des centres collectifs dédiés, alors que 82 pour cent sont hébergées dans des familles d’accueil. C’est le cas à Oïcha, une commune rurale de 360 000 habitants au nord de la ville de Beni.
Depuis une décennie, indique une dépêche du CICR, la population y vit prise en étau entre l’activisme des groupes armés locaux, les attaques attribuées aux ADF (Allied Democratic Forces ou Forces démocratiques alliées) et les conséquences des opérations militaires conjointes des armées congolaise et ougandaise contre les ADF. On estime à 165 000, le nombre de personnes déplacées à Oicha. Les centres collectifs prévus pour accueillir 5700 personnes sont en fait saturés, avec 7200 personnes hébergées, selon le Comité de déplacés d’Oicha. Les autres personnes ayant fui les combats dépendent de la population locale pour se loger ou trouver de quoi manger et boire au sein de la commune.
Imelde Kavira Shaonere, 55 ans, déplacée à Oïcha depuis une année, raconte son calvaire : « Je me suis enfuie avec mes petits-fils et d’autres enfants qui ont perdu leurs parents lors des combats. Nous vivons à 20 personnes dans une même maison que je loue à 24 000 francs congolais (10 USD) par mois. Je suis sans travail. On m’a déjà demandé de libérer les lieux, faute des moyens. Il est difficile de trouver de la nourriture, de se faire soigner ou d’avoir de l’eau potable. Nous souffrons énormément. »
Le CICR a lancé, fin juin 2023, deux projets de forage pour améliorer l’accès à l’eau potable. Plusieurs bornes fontaines alimenteront les sites de déplacés ainsi que certains quartiers densément peuplés, où sont hébergées la majorité des familles déplacées. Le CICR soutient également depuis le début du mois d’août 2023 le Centre de santé (CS) de Mbimbi ainsi que l’Hôpital général de référence de Oicha pour les urgences vitales transférées du CS de Mbimbi, permettant ainsi à près de 24 000 personnes d’accéder gratuitement aux soins médicaux.
Des pauvres qui assistent d’autres pauvres
Plus au sud de la province du Nord-Kivu, dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, les deux greniers de la ville de Goma, la situation est similaire. Des combats entre la branche armée du Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres groupes armés ont entraîné le déplacement d’au moins 78 000 personnes durant les mois de juin et juillet 2023. À Nyabiondo uniquement, un peu plus de 7800 personnes2 se sont ajoutées aux 2000 autres arrivées au mois de février. Eux-mêmes affectés par les combats et le manque de ressources, les habitants se voient forcés de partager le peu dont ils disposent.
« J’ai reçu sept familles déplacées avec qui je n’ai aucun lien de parenté. A leur arrivée, je leur ai donné des régimes de bananes pour se nourrir. Mais au bout de trois jours, j’ai dû leur demander de se débrouiller », se souvient Kengo Lukoo Bandu, la quarantaine, père de neuf enfants et cultivateur à Nyabiondo. « Au sein de la communauté, la situation socioéconomique a changé. Le peu de nourriture qu’on avait est devenue insuffisante. Les prix ont aussi augmenté sur le marché. Avant, on consommait dix verres de riz par jour dans ma famille. Aujourd’hui, nous en sommes à la moitié. »
Que ce soit dans les sites de déplacés ou les communautés d’accueil, les besoins humanitaires ne cessent de s’accroître au Nord-Kivu. Des dizaines de milliers de personnes ont besoin d’aide d’urgence. Les acteurs humanitaires font face à un manque de financement et d’accès. Pour Anne-Sylvie Linder, la cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, il est nécessaire que les donateurs continuent de soutenir les activités des divers acteurs humanitaires présents dans la région.
« Au-delà de l’aide d’urgence, il faut penser à comment financer et mettre en place des solutions pérennes. Il faut aussi que les parties aux conflits s’acquittent de leurs obligations en vertu du droit international. L’accès des humanitaires aux populations civiles dans le besoin doit être inconditionnel. La situation aujourd’hui est critique et l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones les plus reculée est vital pour des milliers de familles. »




L’ambassade d’Espagne et l’Aba se souviennent de Pablo Picasso par une série d’activités

L’ambassade du royaume d’Espagne en République démocratique du Congo en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts (Aba), a élaboré un programme d’activités dans le cadre de la commémoration du 50è anniversaire de la mort de l’artiste Pablo Picasso.
Parmi les activités retenues, il y a eu un concours, qui a vu 25 artistes tous des étudiants de l’Aba, venus de différents départements à savoir la peinture, la sculpture et la céramique, compétir. 3 prix ont été décernés et un 4è prix offert par l’Académie des Beaux-arts.
S’exprimant à cet effet, l’ambassadeur d’Espagne en Rdc, Carlos Robles, agréablement surpris par la production des étudiants a dit ceci : « Je suis très content vraiment et étonné même par ce qui a été fait par les étudiants de l’Académie des beaux-arts, qui est une institution très prestigieuse. Nous avons pensé à l’occasion du cinquantenaire de la mort de Picasso comme il a été influencé à un moment par l’esthétique africaine, on pouvait essayer de voir comment interpréter ça ici avec les jeunes étudiants. On a eu cette idée de Picasso et Afrique, voyage aller-retour, Picasso devant la gare (…) on a organisé quelques classes, théorique pour expliquer Picasso, son œuvre, sa vie via des conférences et maintenant on voit les résultats du travail. Les résultats sont très encourageants. On a eu quelques choses de très haut niveau, de qualité (…) ». Avant d’ajouter ceci : « Nous, on est très content des résultats on voudrait répéter ça l’année prochaine peut être au tour d’un sujet par exemple Picasso est la guerre…C’est un projet. Ca été facile cette fois. Je suis sûr que l’année prochaine ça sera la même chose pour faire connaitre Picasso, pour faire connaitre aux jeunes ce qui était fait avant et nous pensons que c’est important pour leur carrière. Il faut ouvrir la mentalité et les étudiants se rendront compte qu’il y a tout un monde au tour d’eux. Le monde ne se réduit pas seulement à la Rdc, à l’Afrique mais il faut aller au-delà. De la même manière façon que Picasso a découvert l’esthétique africaine (…) C’est un chemin qu’ils doivent parcourir et nous, on doit leur donner les moyens de connaitre ce qui était fait et ils peuvent développer… ».
Même son de cloche pour le Directeur général de l’Académie des Beaux-arts, le professeur Henri Kalama, très content de la collaboration avec l’Ambassade d’Espagne. Il s’était exprimé en ces termes : « Ces cinquante ans que nous célébrons ont été un moment plus de réflexion avec beaucoup de jeunes sur le travail de Picasso, parce que lui-même disait : « Que les bons artistes imitaient et que les génies volaient (…).
Evoquant le parcours de l’artiste, le professeur Henri Kalama renseigne que Picasso était un artiste majeur, qui dans sa curiosité, dans sa recherche d’un souffle nouveau pour son travail a carrément changé culture visuelle africaine.
« Notre culture visuelle dans le sens où c’est quelqu’un qui a changé le regard des occidentaux sur l’art africain. L’art africain qui était traité comme étant un art qui n’était pas beau et dont les œuvres n’étaient pas belles non plus. Mais en intégrant la géométrie tirée des masques africains petit à petit la culture visuelle des occidentaux a changé. L’art africain ancien a commencé à être perçu différemment. Et donc du coup, après cette reconnaissance de l’art africain à travers l’art de Picasso a fait une sorte d’une flèche retour (…) », avait-il expliqué lors d’un entretien avec Efe, soulignant ceci : « A la veille des indépendances et des mouvements panafricanistes tous les artistes ont vu dans l’art de Picasso on dirait ce qui devrait être la peinture africaine moderne. Et c’est ainsi qu’il y a eu comme une réplique de son travail et dans un effet mimétique beaucoup d’artistes africains ont commencé à s’inspirer non pas de l’art africain mais de l’œuvre de Picasso ».
Pour ce concours, l’ambassade a travaillé en contact avec la Casa Museo Natal de Picasso à Malaga en Espagne. Celle-ci a facilité la tenue de trois séminaires la biographie, la peinture, la sculpture et la céramique de Pablo Picasso, donnés par les conservateurs Mario Virgilio Martanez et Carlos Ferrer, et le chercheur Pablo Miguel Salazar. Alors que le jury était composé du Directeur général de l’Académie des Beaux-Arts, de l’Ambassadeur d’Espagne, de l’Ambassadeur du Portugal et de la Directrice de la Symphonie des Arts.
Outre ce concours, soulignons qu’il y a une exposition, dénommée : « Picasso-Afrique » : Un voyage de retour, prévue du lundi 07 au 12 aout dans la grande salle d’expositions de l’Aba. Elle présentera les 25 œuvres de peinture, de sculpture et céramique crées autour de Picasso mettant en lumière le premier prix de l’artiste congolais Muhindo Muthangi Eraste. A regarder de près cette œuvre, c’est une peinture sur planche de bois qui réinterprète la photographie prise de Françoise Gilot et Picasso sur les plages Golf Juan sur la Côte d’Azur, où le visage de la femme est remplacé par un masque africain.
Rappelons que Pablo Picasso est né à Malaga en Espagne et mort à Mougins en France. Il a marqué l’art du XXème siècle et crée une nouvelle culture visuelle qui demeure et est reconnaissable sur tous les continents. Les deux œuvres les plus influentes de l’histoire de l’art contemporain sont : « Les demoiselles d’Avignon (1907) et Guernica (1937).
Une note de l’ambassade d’Espagne en Rdc à Efe renseigne que l’art africain est venu à Picasso par Henri Matisse et une visite au Musée Ethnographique de Trocadero à Paris en 1907. Là, Picasso a découvert des petites statuettes et des masques rituels des peuples africains et a compris ce que signifie vraiment la peinture. « C’est une forme de magie qui se dresse entre nous et l’univers hostile. Ce jour-là, j’ai trouvé que j’avais trouvé ma voie » peut-on lire sur cette note de l’ambassade.
Et donc depuis, plusieurs expositions unissent Picasso et l’Afrique parmi lesquelles celle du 1972 et de 2022 au Musée des Civilisations noires de Dakar au Sénégal et celle de 2006 à Standard Bank Gallery de Johannesburg en Afrique du Sud.
Prince Yassa