« CENCO et ECC, véritables membres de l’opposition » : La CASE condamne les propos incendiaires de Didi Manara

Manara, un délégué illégitime de l’opposition à la CENI qui nargue tout un peuple. Face aux préoccupations de la mission d’observation CENCO-ECC pour un processus électoral inclusif. Les membres de la CENI font preuve de grave syllogomanie dans la conduite du processus électoral.
Une fois de plus, M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) revient à la charge pour dire que les propos téméraires du deuxième Vice-président illégitime de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), M. Didi Manara Linga sur Top Congo FM viennent jeter de l’huile au feu en rejetant toute idée de contrôle citoyen des listes électorales. Conscient du traficotage du fichier électoral, sous fond des kits électoraux frauduleusement distribués aux leaders politiques de l’Union Sacrée pour la fabrication illégale des faux électeurs, la CENI opte pour l’accentuation de la crise électorale en lieu et place d’une issue honorable.
Dans ses propos incendiaires, M. Manara, usurpateur de la qualité de membre de la CENI revenant constitutionnellement à la vraie opposition, va jusqu’à qualifier les Églises catholique et protestante de “véritables membres de l’opposition”. Raisonnement qui suppose que la CENI illégitime de M. Kadima a reçu mission de tourner définitivement le dos aux acteurs politiques de l’opposition et de mener un processus monocolore.
« La CASE prend acte de cette délinquance électorale pilotée par M. Denis Kadima et appelle le Peuple Congolais à se retirer dudit processus dont l’issue est déjà connue d’avance et les résultats déjà en préfabrication très avancée », dit-il.
Et de poursuivre que la CASE fait observer à la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et à l’Eglise du Christ au Congo (ECC) que la Nation toute entière est aujourd’hui témoin du mépris explosif de la CENI à leur égard, ce qui dénote de leur exclusion planifiée du processus électoral par M. Kadima sur instigation du parti présidentiel dont il est membre.
La CASE rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale le contenu de ses déclarations précédentes, à travers lesquelles elle avait déjà souligné l’incapacité pour la CENI de jouer son rôle ainsi que sa dangerosité venimeuse pour la cohésion nationale.