Sommet du Traité de coopération amazonienne : Tshisekedi et Lula Sa Silva décident de redynamiser la coopération la Rdc et le Brésil, mise en veilleuse depuis plus de 30 ans

Le Président de la République est revenu sur sa participation, sur invitation du Président de la République Fédérative du Brésil, M. Lula Da Silva, au Sommet du Traité de Coopération amazonienne qui s’est tenu le 09 août 2023 dans la ville brésilienne de Belém do Pará.
Ce Sommet élargi aux Bassins du Congo et du Bornéo-Mekong se voulait la continuité de la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, entre les trois pays (le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo), « BIC », publiée le 14 novembre 2022 à Bali, en Indonésie.
Au cours de ce Sommet, il a pris la parole pour rappeler le rôle que la République Démocratique du Congo joue comme pays-solution détenteur d’une biodiversité riche, dont plus de 60% de ce qui constitue la forêt tropicale du Bassin du Congo et deuxième réserve mondiale après l’Amazonie, face aux défis climatiques mondiaux.
Il a également rappelé l’urgence d’une meilleure coordination entre nos États sur les différents efforts entrepris pour adresser de façon optimale ces défis climatiques ; ceci afin de pouvoir nous exprimer d’une seule et même voix et de rééquilibrer enfin les débats vis-à-vis de nos partenaires.
Par ailleurs, le Président de la République a aussi saisi cette opportunité pour rappeler le lien très clair entre la préservation des forêts et le développement socio-économique de nos pays respectifs, nos forêts constituant un des leviers majeurs de la lutte contre la pauvreté et de l’amélioration du bien-être social de nos populations.
Ce Sommet a également été l’occasion pour lui de s’entretenir, au niveau bilatéral, avec différentes autorités gouvernementales, en commençant par son homologue et hôte, le Président de la République Fédérative du Brésil, avec qui les échanges ont porté sur la nécessité de redynamiser la coopération entre nos deux États, mise en veilleuse depuis plus de 30 ans. À ce propos, ils ont convenu de mettre en place un cadre de travail devant identifier, conformément aux us et coutumes diplomatiques, les potentiels axes de coopérations futurs que nous espérons matérialiser par des accords formels dans les prochains mois.
Toujours en marge de ces assises, il a aussi eu de fructueux échanges avec le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, sur les domaines concernant nos deux États.
Dans le même ordre d’idée, le Président de la République a reçu en audience le Ministre indonésien des Investissements et Affaires Maritimes, représentant le Président de la République d’Indonésie, avec qui il a échangé sur les différents axes de coopération et notamment sur les questions liées à la coopération en matière environnementale ; ainsi que les Ministres d’État en charge de la Coopération Internationale et du Commerce Extérieur des Emirats Arabes Unis avec lesquels un tour d’horizon a été fait sur l’état d’avancement du projet de construction du Port en eaux profonde de Banana piloté par l’entreprise émiratie DP World.




Fatshi martèle sur l’encadrement des véhicules de transport des personnes et des marchandises sur l’ensemble du territoire national

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 11 août 2023.
Depuis le Brésil où il se trouvait, le Président de la République a suivi avec la plus grande désolation le grave incendie résultant de l’explosion d’un camion-citerne transportant des hydrocarbures qui, après être entré en collision avec des câbles électriques, s’est embrasé et a engendré des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables.
Il a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et invité les autorités compétentes à faire toute la lumière sur cet effroyable drame, et d’établir les responsabilités civiles et financières qui s’y rapportent.
Cet énième drame du fait de la défectuosité des engins routiers de transport de grand tonnage, et de leurs lourdes conséquences sur le plan socio-économique doit, une fois de plus, interpeller les pouvoirs publics, à tous les échelons tant national que provincial, sur la fermeté et la constance à avoir dans le respect, l’observance et la continuité dans l’application des textes réglementaires, notamment de ce qui relève du contrôle technique des véhicules lourds et légers, ainsi que de la souscription obligatoire des toutes les assurances liées à l’exercice d’une profession, en l’occurrence celle du transport des personnes et des marchandises.
Il n’est plus tolérable que l’insouciance de certains opérateurs économiques, face à leurs responsabilités civiles, du fait de la course effrénée aux marges commerciales et au profit inconsidéré, laisse à penser qu’il reviendra toujours à l’Etat, de réparer les dégâts causés aux personnes et aux biens, par leur négligence et leur refus de se conformer aux prescrits réglementaires.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, en collaboration avec le Ministre des Finances ainsi que le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ont été chargés d’organiser une réunion de mise au point avec les différentes corporations des opérateurs économiques œuvrant dans le secteur des transports des personnes et des marchandises sur la nécessité de se conformer de manière stricte à la souscription des assurances professionnelles et au passage régulier aux stations de contrôle technique des véhicules légers et lourds.
Le Président de la République a insisté sur la nécessité de voir nos opérateurs économiques, quelle que soit leur taille, intégrer durablement dans leur comportement de chefs d’entreprises, qu’une gestion efficiente et rationnelle de leurs activités reposent aussi sur la mutualisation des risques et la modernisation régulière de leurs moyens de production.




« Le seul résultat que nous attendons de cette table ronde c’est la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri » (LUCHA)

Depuis l’instauration de l’état de siège dans la Province du Nord-Kivu et Ituri, nous avons démontré plusieurs fois comment l’état de siège est une mesure impopulaire et contribue à aggraver négativement la situation des droits humains dans le pays et avons également plusieurs fois dit au Président de la République de lever cette mesure répressive sans délais. Les multiples prorogations de cette mesure sont loin de respecter la constitution de notre pays et les dispositions internationales en matière des droits humains.
Dans un communiqué, la LUCHA indique que l’objectif déclaré de l’état de siège était d’améliorer rapidement la protection des civils, de neutraliser les groupes armés et de rétablir l’autorité de l’Etat, malheureusement la situation sécuritaire dans les deux provinces s’est considérablement dégradée. Dans les deux régions sous état de siège, depuis deux ans, on constate une recrudescence des attaques contre les civils et une augmentation des victimes civiles.
« Cette situation a entraîné la mort de plus de 4 000 civiles, tandis que plus de deux millions de personnes ont été déplacées de force depuis 2021, selon les chiffres de l’ONU et du Baromètre sécuritaire du Kivu », dit-il, avant d’ajouter que notre position étant connue, nous ne cautionnerons en aucun cas la prolongation de cette mesure politique inutile, inefficace, stérile et contra legem.
Pour la LUCHA, le seul résultat que nous attendons de cette table ronde, c’est la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri pour permettre aux élus députés provinciaux et gouverneurs civils de poursuivre leur mandat et que les militaires s’occupent pleinement de leur mission de garantir l’intégrité du territoire national, leur prérogative constitutionnelle.
L’état de siège, après avoir servi de prétexte pour réprimer les droits humains, nous plaidons pour les défenseurs des droits humains également détenus arbitrairement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, au seul motif qu’elles ont critiqué l’état de siège et l’armée. Ces lanceurs d’alertes et activistes doivent être libérés immédiatement comme c’est le cas de l’activiste Mwamisyo Ndugo King et Delcat Idengo de Beni.
De même, tous les membres des forces de sécurité de la RDC soupçonnés d’avoir bafoués les droits humains ayant profité de l’état de siège, doivent être traduits en justice pour répondre de leurs actes conformément aux lois de notre pays.
« Jaloux de notre lutte, nous mettons en garde les autorités de l’état de siège qui se fabriquent des activistes circonstanciels, leur donnant de l’argent et les amènent à Kinshasa pour réclamer la pérennisation sans aucune raison valable de cette fameuse mesure politique (état de siège). Ces actions ne nous engagent nullement pas », termine le document.




Lomami : La fondation Pius Muabilu dote l’hôpital général de référence de Mpengie Mukankala en matériaux médicaux

La fondation Pius Muabilu dirigée par maman Brigitte Musumba Muabilu et Mme Stéphanie Muabilu a doté l’hôpital général de référence de Mpengie Mukankala, un village situé au Nord-Est de la ville de Kabila, à plus ou moins 100 Km, un lot très important de mousses matelas.


Ces matériels médicaux ont été réceptionnés par le médecin directeur de cette structure sanitaire basée dans le groupement de Bakankala, secteur de Ludimbi Lukula, territoire de Kabinda, province de Lomami.
Ayant réceptionné cette dotation, Dr Emmanuel Mukinda, médecin directeur de cet hôpital, a ému le vœu de voir la fondation Pius Muabilu leur venir en aide. Il a manifesté sa joie, tout en reconnaissant la volonté qu’a les responsables de la fondation Pius Muabilu.
A son tour, la population de Mpengie, par le biais de son chef de centre, Nshima Malela a remercié le ministre Pius Muabilu, fondateur de cette fondation qui est dirigée aujourd’hui par Maman Brigitte Musumba et Mme Stéphanie Muabilu, d’avoir répondu favorablement à leur demande.
Elle a par la même occasion, demandé au fondateur de la fondation et ses dirigeantes de penser à eux pour la construction de cet hôpital abandonné à son triste sort. Et les mamans venues saluer cet acte, ont présenté leurs doléances, entre autres l’addiction en l’eau potable du fait qu’elles en souffrent beaucoup.
Signalons que ces matériels ont été amenés par une grande délégation de la fondation en provenance de Kabinda conduite par M. Sadam Musumba.
il faut retenir qu’il y a de cela 5 jours, que la même fondation avait donné encore une enveloppe consistante d’une somme d’argent à l’hôpital général de référence de Kabinda pour l’entretien du moteur qui est tombé en panne depuis plusieurs mois. Plusieurs motos marque MH ont été également dotées aux militants du Congrès National Congolais (CNC), inter fédération du Kasaï-Oriental.
Benjamin Lubo depuis la ville de Kabinda