18ème édition du SMIB : le Kenya sur la plus haute marche du podium  

Le semi-marathon international de Brazzaville (SMIB) a retrouvé les artères de Brazzaville après quelques années de silence. La 18ème édition qui s’est déroulée le 14 Août a regroupé 1 095 athlètes africains.

Les athlètes africains étaient habitués depuis sa première édition au SIMB. Mais, la pandémie à Covid-19 est passée par là, avec son lot d’interdit, dont la pratique du sport collectif. SIMB a donc « pris un congé forcé » pendant deux ans.

Adossée aux festivités marquant le 63ème anniversaire de l’indépendance du Congo, cette 18ème édition a connu la participation de près de 2 000 athlètes venus de différents pays africains. Ils étaient 1 095 inscrits sur la liste des compétiteurs et qui ont pris le départ après le coup d’envoi donné par le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso. Ils ont parcouru 21 km 100, parcours retenu conformément aux règlements de la Fédération congolaise d’athlétisme (FCA). En cette année où le semi-marathon international de Brazzaville célèbre ses 20 ans d’existence, le plateau international comptait sept athlètes : quatre kenyanes et trois rwandais.

A l’arrivée, le kenyan Geoffrey Kipyego a réalisé un chrono d’une heure 04 minutes 26 secondes (1h 04‘26’), en version masculine, battant ainsi le record de la 17ème édition, alors que sa compatriote, Agnès Barsosio a réalisé une heure 10 minutes et 40 seconde en version féminine.

Les nationaux Julienne Loufoua et Nelson Biyoko à l’honneur

Cette année, la première place chez les dames a été occupée par Julienne Loufoua qui a bouclé la distance en 1h28’’36’. Chardevie Missamou, la congolaise qui a gagné la 17ème édition n’a pas réitéré son exploit. Elle s’est contentée de la deuxième place.

Bénéficiaire du stage de formation au centre Lornha à Eldort au Kenya, à l’instar de Julienne Loufoua, Nelson Biyoko a inscrit son nom au palmarès de cette prestigieuse compétition sportive avec un chrono de 1h29 minutes 48 secondes.

20 ans pour un projet, un record à saluer

Sponsor officiel du SMIB, la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) appuie l’état congolais à ancrer la course à pied au cœur de la vie des jeunes congolais, contribuant ainsi à unir cette jeunesse autour de l’idéal de l’unité nationale.

Devant les micros de la presse, le directeur général de cette société, Maixent Raoul Ominga, a salué la performance des Congolais. « On a vu les Congolais à l’arrivée », au grand bonheur de leurs compatriotes, a martelé Maixent Raoul Ominga. Pour lui, après 20 ans, le SMIB n’est pas un investissement vain. Il a, par ailleurs, invité, les africains à encourager cette initiative du président Denis Sassou N’Guesso.

Par Roch Bouka/Correspondant du journal L’Avenir au Congo.




Léopards : La liste contre le Soudan attendue le 24 août

Léopards : La liste contre le Soudan attendue le 24 aoûtSebastien Desabre, sélectionneur RDC
Sébastien Desabre, le sélectionneur de l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo, se prépare à dévoiler la liste tant attendue des joueurs retenus pour le match crucial de la dernière journée du groupe I des éliminatoires, contre les Crocodiles du Nil du Soudan.

Ce match programmé le 9 septembre prochain à domicile est déjà dans toute les têtes en RDC. Les Léopards, premiers de leur poule avec 9 points, après avoir récupéré deux unités sur tapis vert contre la Mauritanie, pourront se contenter d’un match nul pour valider leur qualification. Bien que lanterne rouge du groupe, l’équipe du Soudan est loin d’avoir été ridicule puisqu’elle a tout de même récolté 6 points durant ces phases de qualifications. Et surtout, elle avait créé la surprise au match aller puisque la RDC s’était incliné 2 buts à 1. C’était le 8 juin 2022, soit il y a plus d’un an, mais personne dans les rangs congolais n’a oublié cette rencontre. Espérons pour Desabre et ses troupes qu’ils aient pu en tirer des leçons afin d’être prêt le 9 septembre prochain. En attendant, le sélectionneur de 47 ans devra constituer sa liste. Elle sera dévoilée en conférence de presse le jeudi 24 août à 11h au siège de la FECOFA, a annoncé l’instance ce mardi. Les convoqués affronteront également l’Afrique du Sud le 12 septembre en match amical.

Les Congolais n’étaient pas de l’aventure lors de la dernière CAN, qui s’était déroulée en début d’année 2022 au Cameroun. Trois ans plus tôt, lors de l’édition 2019, ils avaient atteint les huitièmes de finale. Deux ans plus tôt, les quarts. Encore deux ans plus tôt… les demis ! Pour pouvoir revivre de telles émotions et chasser cette impression de déclin, il faudra déjà être présent lors des phases de poules avant d’envisager d’aller plus loin. Et cela passera par un match solide le 9 septembre prochain. Le peuple congolais n’en attend pas moins. Surtout au vu de la qualité de cette génération… (Cédric Bakambu, Chancel Mbemba, Gaël Kakuta…).




Félix Tshisekedi échange avec l’ambassadeur du Japon en Rdc

Le Président Félix Tshisekedi a échangé, ce mardi à la cité de l’Union africaine, avec M. Minami Hiro, ambassadeur du Japon en RDC. Les deux hommes ont essentiellement abordé les questions de coopération bilatérale.

Évoquant ce partenariat entre leurs pays respectifs, l’ambassadeur Minami Hiro a rassuré que « la coopération entre le Japon et la RDC est parfaite».

Au terme de cette audience, le diplomate japonais a émis le souhait de voir le Président Félix Tshisekedi visiter prochainement le Japon.




Maintien de l’état de siège : Paluku dit non et propose mieux

Dans une tribune à l’intention de trois commissions de la table-ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, le politologue Julien Paluku, Doctorant à l’Université de Kinshasa, Faculté des Sciences sociales et politiques, constate que maintenant que les résultats escomptés n’ont pas été atteints et que, par ailleurs, la menace sur l’intégrité reste réelle, parce que c’est avec l’état de siège que le M23 a pris la Cité stratégique de Bunagana,  que les Territoires de Rutshuru et de Masisi sont occupés dans leur majeure partie par le M23, qu’il s’observe la prolifération des groupes armés en Ituri et au Nord-Kivu,  que l’on assiste à la flambée des conflits fonciers, que l’on voit des recettes augmenter de près de 30%, etc. Voilà pourquoi il pense qu’il y a lieu de se projeter dans une nouvelle tentative qui lie à la fois actions diplomatiques, politiques et militaires.

Ci-dessous l’intégrité de la Tribune :

Contribution du politologue Julien Paluku, Doctorant à l’université de Kinshasa, Faculté des Sciences sociales et politiques aux travaux de la table-ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu

A l’intention de trois commissions de la table-ronde sur l’état de siège

 

Loin de refaire l’analyse du contexte qui a prévalu à l’institution de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en mai 2021, je reviens ici sur les faits et les propositions.

  1. Des faits

Il est évident que le Nord-Kivu et l’Ituri font face, depuis plusieurs décennies, à l’activisme des groupes armés, d’une part, et à l’invasion du Pays par ses voisins, de l’autre. En témoignent les guerres des ADF d’origine ougandaise qui sont installés au pays depuis les années 1986 ainsi que celles de l’AFDL en 1996, du RCD en 1998, du CNDP en 2004, 2006 et 2008 puis du M23 en 2012 qui a resurgi encore à ce jour ; des guerres commanditées par le Rwanda et ses sbires d’outremer.

Pendant ce temps, la Province Orientale, dont l’Ituri est un démembrement, faisait face aux mêmes velléités avec les milices locales instrumentalisées, elles aussi, par des forces venant de l’Ouganda. On peut citer, à titre illustratif, les milices Lendu et Hema, FRPI, etc.

L’état de siège décrété en mai 2021 était une mesure exceptionnelle afin de concentrer tous les pouvoirs entre les mains de militaires et de permettre à ceux-ci d’orienter toutes les énergies intellectuelles, physiques et financières vers la destruction des causes lointaines et immédiates des guerres récurrentes à l’Est de la RDC.

Ainsi pensé, ainsi décrété, mais pas nécessairement ainsi fait car :

  1. c’est avec l’état de siège que le M23 a refait surface en juin 2022 avec la prise de la Cité stratégique de Bunagana le 13 juin 2022, soit 13 mois et 10 jours après l’instauration de cette mesure exceptionnelle ;
  2. c’est pendant l’état de siège que les Territoires de Rutshuru et de Masisi sont occupés dans leur majeure partie par le M23, avec le massacre historique de Kishishe entre le 29 novembre et le 1er décembre 2022, précédé et suivi par d’autres massacres à Ntamugenga, Tongo, Kitchanga…, en Territoire de Rutshuru, dont le bilan dépasse 1.000 morts ;
  3. c’est pendant l’état de siège qu’il s’observe la prolifération des groupes armés en Ituri et au Nord-Kivu au point d’en dénombrer maintenant plus de 200 ;
  4. c’est pendant l’état de siège que l’on assiste à la flambée des conflits fonciers, suscitant ainsi de réflexe d’autodéfense de part et d’autre. Des cimetières sont profanés, des concessions et bâtiments publics sont spoliés à grande échelle ;
  5. néanmoins, c’est aussi pendant l’état de siège que l’on voit des recettes augmenter de près de 30%, une satisfaction pour la maîtrise de la mobilisation financière en Ituri et au Nord-Kivu.

Au sujet de cette maximisation des recettes, l’explication est simple : ce sont les hommes en uniforme qui s’illustrent dans la fraude sur tous les plans, du domaine minier au trafic d’influence en passant par l’intimidation. L’avènement des officiers généraux à la tête des Provinces avec des pouvoirs exceptionnels ne pouvait que créer la peur chez les criminels économiques de leurs rangs, que l’autorité civile ne pouvait sanctionner ;

  1. deux ans et 3 mois après l’instauration de l’état de siège, la situation sécuritaire reste la même si pas pire qu’avant, telle que démontrée ci-haut ;

Il apparaît clairement que le concept état de siège en lui-même n’est pas une panacée pour résoudre une crise. C’est plutôt le contenu qu’on lui donne et ce que les animateurs en font qui déterminent les résultats à atteindre.

Le Président de la République a clairement donné le contenu à l’état de siège.

Malheureusement, ceux qui en ont défini les actions opérationnelles ont tardé à répondre au souci du Président de la République et aux attentes du peuple.

C’est donc une expérience vécue qui enrichit la théorie sur les pistes de solution en temps des conflits armés.

  1. Des propositions

Maintenant que les résultats escomptés n’ont pas été atteints et que, par ailleurs, la menace sur l’intégrité reste réelle, il y a lieu de se projeter dans une nouvelle tentative qui lie à la fois actions diplomatiques, politiques et militaires.

 Au niveau diplomatique et politique : poursuivre les processus de Nairobi et de Luanda car un pays ne peut se développer en vase clos.

Dans cette optique, il est nécessaire de mettre des moyens financiers dans le PDDRCS au lieu de se limiter à des déclarations d’intention.

Pour décrisper la situation politique du Nord-Kivu, il est important que la CENI ouvre les Bureaux de Réception et de Traitement de Candidatures (BRTC) à Goma, afin d’enregistrer les candidatures de Rutshuru et Masisi.

Même si l’enrôlement des électeurs n’a pas encore eu lieu, il faut préciser que la loi sur la répartition des sièges, votée par les deux Chambres du Parlement et promulguée par le Président de la République, a déjà fixé le nombre des sièges pour ces deux circonscriptions.

Rien n’empêche donc que les compétiteurs soient enregistrés en attendant l’enrôlement des électeurs. Cela donnerait de l’espoir aux populations de cette partie de la République qu’elles bénéficient de la même attention que d’autres et qu’il n’y a aucun schéma ayant pour but de les exclure du processus électoral.

 Au niveau militaro-politique : il faut simplement mettre fin à l’état de siège et permettre le retour des civils à tous les niveaux de l’administration territoriale surtout que, outre les autorités élues au niveau Provincial, il y a de nouvelles autorités nommées à la tête des Villes, des Territoires et des Communes et qui constituent des maillons importants dans l’accompagnement de l’action militaire. Un militaire et/ou un policier ne peut continuellement diriger une entité administrative surtout que la Constitution et les Lois stipulent qu’ils sont soumis à l’autorité civile. Si eux-mêmes exécutent le pouvoir civil, à quelle autorité civile seront-ils alors soumis ?

Par ailleurs, la persistance des menaces sur l’intégrité du territoire appelle à des mesures particulières autres que l’état de siège. Nous proposons donc :

 la création d’un Etat-Major Général avancé à Beni comme point central pour gérer les opérations en Ituri et au Nord-Kivu. En conséquence, rallonger l’aéroport de Beni jusqu’à 2 500 m, travaux possibles en 3 mois selon les études récentes.

Cet Etat-Major Général avancé doté des pouvoirs exceptionnels qui dérogent à l’organisation générale des forces armées est à placer sous le commandement direct du Commandant Suprême. Cela éviterait la lourdeur administrative, le tripatouillage décrié dans la gestion des fonds destinés aux opérations militaires (chaîne de dépense) et les interférences des échelons militaires ordinairement connus (Zones de défense, Région militaire, secteur opérationnel …).

Et cet Etat-Major Général avancé s’appuierait sur les autorités locales en termes des renseignements par le partage des moyens mis à disposition. A l’intérieur de cet Etat-Major Général avancé fonctionneraient deux centres de résistance, l’un à Goma et l’autre à Bunia.

Parallèlement, une stratégie de mise en oeuvre de la Réserve Armée de la Défense serait pilotée par l’Etat-Major Général avancé afin d’éviter la dilution des efforts consentis par la prolifération des groupes armés appelés « Wazalendo ».

En outre, s’agissant de deux Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, il faudrait bien accepter exceptionnellement que les deux Gouverneurs Civils aient des Conseillers Militaires revêtus du grade de Colonel et ayant suivi la formation à l’école de commandement ou de guerre, afin d’assurer une bonne liaison avec l’Etat-Major Général avancé.

 De même, une mesure de relocalisation des commandants ayant servi pendant plusieurs années sans interruption est à envisager pour renforcer les nouvelles dispositions, avec, à la clé, le déploiement de nouvelles unités combattantes issues des centres de formation. Pour cela, les nouvelles unités issues des centres d’instruction auraient leurs propres commandants choisis parmi les hauts officiers les ayant suivies pendant la période de formation plutôt que de se voir placer sous le commandement des personnes dont le comportement a toujours été décrié. Néanmoins, un conditionnement avec les anciennes unités combattantes est à envisager avant une relève complète.

Sous d’autres cieux et en temps de guerre, les familles des militaires s’inquiètent quand leurs fils et filles sont envoyés en opération.

Ce qui est paradoxal, c’est que, selon une enquête récente, quand c’est à l’Est de la RDC où un officier est envoyé en opération, il s’observe un effet contraire.

Sans vouloir jeter de l’opprobre sur la qualité exceptionnelle du travail abattu par des vaillants militaires qui perdent leur vie sur la ligne de front et pour avoir travaillé avec nombreux d’entre eux pendant une vingtaine d’années, je note tout de même que cela devrait interpeller l’Autorité sur la nature de cette attitude paradoxale qui hante les esprits de certaines personnes dont les fils et filles sont déployés dans les opérations sur les lignes de front.

Le travail exceptionnel réalisé par certains hommes en uniforme loyaux est dilué dans les pratiques vraisemblablement contraires à l’éthique et à la déontologie.

Mais, faudra-t-il qu’une enquête approfondie et sérieuse soit réalisée pour étayer les éléments qui permettraient de bien théoriser sur cette question aussi sensible.

 Par ailleurs, il est important de lancer une vaste campagne de recrutement des policiers car une étude récente a démontré que dans certains espaces de l’Est du Pays, on trouve 1 policier sur plus de 150 km².

 Aussi, avec les nouvelles autorités territoriales nommées, il faut rapidement une formation d’immersion avant toute prise de fonction.

De cette façon, la République Démocratique du Congo pourrait expérimenter une nouvelle aventure, cette fois-ci planifiée dans le temps et dans l’espace. Ces mesures particulières devraient ainsi faire l’objet des réunions stratégiques à la fin de la Table Ronde pour une période de mise en oeuvre ne dépassant pas 3 mois.

Fait à Kinshasa, le 15 août 2023

Julien PALUKU KAHONGYA

Politologue et Chercheur en Management des conflits armés




A Luanda : Kibassa Maliba échange avec le ministre sud-africain en charge des Relations Extérieures et son homologue angolais des TIC

En mission de service à Luanda, capitale angolaise où il est arrivé depuis le samedi 12 août 2023, pour la réunion du Conseil des ministres de la SADC, préparatoire au 43e sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la SADC, le Ministre congolais des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, multiplie des contacts pour des projets liés au développement des infrastructures numériques et des technologies de l’information et de la communication.

C’est dans cette optique, qu’il a eu une séance de travail, le lundi 14 août 2023, avec Mme Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Relations Extérieures.

Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour de la coopération entre la RDC et l’Afrique du Sud en matière des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Après cette rencontre, Augustin Kibassa Maliba a rencontré mardi 15 août 2023, Mario Augusto Da Silva Oliveira, Ministre angolais en charge des Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication.

Les deux personnalités ont discuté de la nécessité de travailler sur des projets d’intérêt commun dans leurs secteurs.

Il s’avère important de préciser que l’agenda du ministre Augustin Kibassa Maliba prévoit d’autres rencontres notamment avec des opérateurs étrangers dans la capitale angolaise.

 




Un député national exige la mise en accusation du VPM Jean-Pierre Lihau pour homicide involontaire

Le Député national Willy Bolio saisit le bureau de l’Assemblée nationale afin de mettre Jean-Pierre Lihau en accusation pour participation ou complicité à un homicide involontaire suite à la mort de plusieurs fonctionnaires par noyade, ce mardi 15 août 2023 dans le territoire d’Oshwe, dans le Mai-Ndombe, alors qu’ils se rendaient dans le territoire de Kutu pour faire un contrôle physique tel qu’exigé par le ministère de la Fonction publique.

“Nous avons le 17 Juillet fait l’alerte pour demander au Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique de revoir les sites de contrôle physique des fonctionnaires dans la province de Mai-Ndombe. On n’a pas voulu nous entendre. Aujourd’hui, les fonctionnaires d’Oshwe qui devraient aller à Kutu, ont perdu leurs vies par noyade, juste parce que le ministre n’a pas voulu nous écouter… Nous mettons tous ces morts là sur le dos du ministre de la Fonction publique…”, tonne le député national Willy Bolio.

Cet élu du territoire de Bolobo qui s’interroge sur ce qu’il qualifie “d’amateurisme”, exige la surséance de ce contrôle physique qui selon lui, apporte plus de malheur que de solutions aux problèmes des fonctionnaires de la province de Mai-Ndombe.

Rappelons qu’il y a près d’un mois, soit le 17 Juillet dernier, le député national Willy Bolio avait déjà saisi le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau pour revoir les sites de contrôle des fonctionnaires dans le Mai-Ndombe. Mais cette action n’avait pas trouvé une issue favorable.

Derick Katola




Taekwondo : Me Morel Ntalani médaillé d’argent à l’Open international Gatsoni catégorie vétérans -80 kg

Du 07 au 12 août 2023 au gymnase Nicole Oba de Talangayi à Brazzaville, République du Congo, la Fondation Gatsoni a organisé l’Open International Gatsoni de taekwondo de Brazzaville en partenariat avec la ligue départemental de taekwondo de Brazzaville.

Cette compétition internationale a enregistré la participation des athlètes venus de la République Démocratique du Congo. Il y a lieu de souligner que Me Morel Ntalani, CN 5è Dan et expert en arts martiaux, a pris part à cette compétition qui a répondu aux attentes du public. Me Morel s’est adjugé de la médaille d’argent dans la catégorie des vétérans -80 kg.

Antoine Bolia 




Taekwondo/ITF : Les Léopards/ITF déjà 20 séances d’entrainement en prévision du championnat du monde Séoul 2023

Les Léopards de Taekwondo ITF préparent fiévreusement le championnat du monde prévu du 07 au 10 septembre prochain à Séoul 2023, en Corée du Sud. Ils multiplient des séances d’entrainement. Ils en sont déjà à 20 séances.

Ce qu’a été la 20è séance d’entrainement des Léopards  Taekwondo ITF le samedi 13 août 2023

Le samedi 10 août 2023, les Léopards taekwondo ITF de la Fédération  de Taekwondo du Congo ITF ont eu leur 20ème séance d’entrainement au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs.

Les Léopards taekwondo ITF se sont entrainés sous la direction de deux coaches nationaux  en occurrence le titulaire Me Coco Bosobi N’Sangi et l’adjoint Me Irvin Patrick Mvemba Kuvela. Ces derniers avaient axé l’entrainement de samedi dernier était axé sur la technique des coups de poing.

Le taekwondo ITF développe beaucoup la partie supérieure c’est-à-dire les coups de poing, Juste à la fin de l’entrainement, les Léopards ont fait des combats en salle avec des sparings partners avec usage uniquement des attaques de coup de poing.

Commencée à 6 heures, l’entrainement a pris fin à 8 heures.

Antoine Bolia 




Athlétisme : Evoluant à Paris, en France, Bokoka Sala Yélèna médaillée d’argent Lancer de disque aux 9è jeux de la Francophonie

La République Démocratique du Congo, et l’athlétisme en particulier, était dignement honorée par une athlète de la diaspora aux 9èmes jeux de la francophonie. En effet, Bokoka Sala Yelena qui évolue à Paris, en France, a arraché la médaille d’argent au Lancer de disque lors de ces jeux.

Invitée par un confrère à dire si elle rêvait de cette médaille, elle a répondu par l’affirmatif. Elle voulait surtout battre son propre record. Avant de venir, au championnat de France, elle était 3ème avec son propre record. Pour les jeux olympiques prévus en 2024 à Paris, elle a espoir d’y participer. Elle ne cesse de tarir d’éloges le public sportif congolais qui lui a donné la force nécessaire pour décrocher la médaille d’argent. Comme d’aucuns peuvent le remarquer, Bokoka Sala Yelena est ambitieuse et tient à hisser haut l’étendard national. Les amoureux de l’athlétisme congolais voudraient la voir aux Jeux Olympiques Paris 2024 surtout qu’elle y évolue déjà sur place.

Antoine Bolia




Volley-ball : La RDC brille par son absence au Chan Volley-ball Dames Yaoundé 2023 sous le haut parrainage du Président Paul Biya

Le comité d’organisation de la 21è édition championnat d’Afrique des Nations volley-ball Dames Yaoundé 2023 informe la presse nationale et internationale que les délégations des pays ci-après engagés au CHAN de volley-ball Dames étaient attendues au Cameroun le Lundi 14 aout 2023.

Il s’agit de :

-Burkina Faso

-RDC

-Côte D’Ivoire

-Zambie

-Ghana

-Tanzanie

-Sénégal

-Mali

Sont déjà en terre Camerounaise, les délégations suivantes :

-Kenya

-Rwanda

-Maroc

-Algérie

-Nigéria

-Lesotho

-Egypte

-Burundi

-Ouganda

En attendant le démarrage de la compétition ce mercredi 16 aout,  il y a eu la réunion préliminaire qui a été marquée par la présentation des équipes participantes devant le comité de contrôle du championnat d’Afrique des nations dames Cameroun 2023. La réunion technique interviendra ce mardi 15 aout 2023.

Sur place à Yaoundé, on signale outre la présence des nations précitées, le comité de contrôle de la compétition affiche complet avec à sa tête son président, le congolais Christian Matata Shwiti qui est arrivé ce lundi dans l’avant-midi à Yaoundé. Note sombre, les Léopards dames de la RDC ne seront pas de la partie.

Antoine Bolia