Devant Sama Lukonde : Evaluation du projet de construction de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a eu une séance de travail, ce jeudi 17 août 2023 à la Primature avec les responsables des institutions publiques qui accompagnent le projet de construction de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe, et les délégués de l’entreprise GED ainsi que ceux de l’Agence congolaise des Grands Travaux.
Faisant la restitution de cette séance de travail devant la presse, le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, a indiqué que le projet avance bien et que cette route peut être ouverte à la circulation au plus tard en 2025.


“Nous sommes venus autour du Premier Ministre, parler de l’état d’avancement du projet de construction de la route Kasomeno-Kasenga-chalwe. Pour mémoire, c’est un projet qui a deux parties importantes. La première partie, ce sera la modernisation de la route entre Kasomeno-Kasenga-chalwe. Mais aussi, jeter un pont haubané d’à peu près 350 mètres entre les deux pays : la Zambie et la République Démocratique du Congo. Il était important, au stade actuel, que toutes les parties prenantes, c’est-à-dire l’entreprise GED qui est là, l’Agence congolaise des Grands Travaux ainsi que les institutions publiques qui accompagnent le projet, que nous puissions tous, nous réunir, comme je l’ai dit autour du Premier Ministre, pour non seulement faire le point sur ce qui est déjà fait, mais également réfléchir sur les perspectives.
Et nous avons obtenu de la part de l’Agence congolaise des Grands Travaux ainsi que du GED toutes les assurances pour que ce projet puisse être mené à terme. À ce jour, nous pouvons rassurer notre population non seulement de la République démocratique du Congo, mais aussi de cette partie de notre pays que ce projet avance bien et que nous pensons le finaliser au plus tard, le mettre en exploitation en 2025. Donc, c’est sur tous les aspects de ce projet que nous avons voulu faire le point autour du Premier Ministre”, a fait savoir le Minétat en charge des ITPR.
Le gain de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe sera de réduire de 200 Km le parcours de Lubumbashi à Dar -Es-Salaam par rapport à la traditionnelle route de Kasumbalesa.




Encadrement des jeunes de Kalamu: Miriane Kizinimi pour la dotation de bonnes conditions au CCJCK

Le conseil communal de la jeunesse de la commune de Kalamu (CCJCK) en sigle, à l’instar d’autres conseils communaux, provinciaux de la RDC, éprouve des difficultés qui entravent son bon fonctionnement. C’est ce qu’a déploré sa présidente, Miriane Kizinimi, au cours d’un entretien accordé à L’Avenir. La représentante des jeunes de Kalamu a profité de l’entretien pour demander à l’autorité de cette municipalité de matérialiser la vision du chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi, celle de l’apport du développement par des jeunes congolais, en dotant le CCJCK des bureaux de travail et des frais de fonctionnement. Ceci pour un encadrement correct des jeunes.

Les difficultés ne vont pas constituer un obstacle pour nous, afin de servir la jeunesse, a lâché au cours de cet entretien, Mme Miriane Kizinimi, la trentenaire révolue. Déterminée à relever les défis de bonnes conditions au CCJCK, cette responsable des jeunes de la commune de Kalamu ne jure que pour un bon encadrement de ces derniers. En effet, elle assume la direction du CCJCK depuis peu. Bien avant sa prise de fonction, elle dit avoir été au courant des conditions précaires du CCJCK. Cette situation ne l’ayant pas empêché de servir sa base, a-t-elle révélé.

« Je savais qu’il n’y avait pas de frais de fonctionnement, il n’y avait pas de bureau, mais on est venu pour remédier aux problèmes. Lesquels sont-là pour qu’ils aient des solutions. Alors, c’est à l’homme d’apporter des solutions. Les obstacles nous donnent aussi assez de force pour prouver en quoi nous sommes capables », s’est encouragée Mme Miriane. Et de renchérir : « L’on n’a pas de bureau. De fois on utilise le bureau du Conseil national de la Jeunesse, le bureau du service de la jeunesse ou dehors.” C’est avec des moyens du bord qu’on travaille ; des frais personnels. En cas d’activité, le bourgmestre peut réagir. En tout cas, rien en termes de frais de fonctionnement », a-t-elle témoigné.

Autres difficultés évoquées, les absences de membres du conseil communal qui ne répondent pas aux réunions, vu qu’ils ne sont pas rémunérés. Aussi le CCJCK manque-t-il d’accompagnent de la ville de Kinshasa.

« En termes d’accompagnement ou soutien de la ville de Kinshasa au CCJCK, ce dernier n’a pas d’accompagnement ni soutien, a épinglé la présidente des jeunes de Kalamu, avant de préciser que le CCJCK est sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse. En principe, leurs frais de fonctionnement devaient provenir de ce Ministère.

« Tu peux organiser une activité pour la jeunesse, tu pars chez les autorités, elles pensent que vous êtes venus quémander. Quand on attend les jeunes faire le kuluna (banditisme) c’est à la présidente qu’on appelle, mais on n’a pas de moyen technique pour mieux sensibiliser ces jeunes», a-t-elle regretté.

La présidente du CCJCK évoque les deux poids deux mesures en matière de traitement des institutions dans le pays

« Le conseil national de la jeunesse, c’est un conseil au même titre que le conseil d’État ; conseil économique et social ; le conseil supérieur de la magistrature et le reste. Les animateurs de ces derniers sont payés et ils ont les bureaux quand ils arrivent au pouvoir. Mais pour les conseils de jeunesse, que ce soit nationaux, provinciaux ou communaux il n’y a pas de frais de fonctionnement, ni bureau », a-t-elle déploré.

Parlant du rôle du CCJCK, Mme Miriane a démontré que cela représente la jeunesse de la commune ; appuie les initiatives des organisations de jeunes et fait des plaidoyers auprès des autorités compétentes.

« La majorité partie d’appui que nous accordons aux jeunes, c’est dans l’organisation de leurs activités. Généralement, c’est l’appui technique et matériel pour les conférences ou ateliers. La facilitation pour l’organisation des activités à la commune en termes de salle polyvalente pour conférence, les autorisations pour les activités communautaire comme Salongo ; faciliter des rencontres entre jeuner et les autorités »,

Pour terminer, la représentante des jeunes de Kalamu a rappelé la vision du chef de l’Etat, celle de l’apport de la jeunesse congolaise face au développement de la RDC.

« Le chef de l’État veut à ce que la jeunesse apporte le développement, dans ses différents discours. J’aimerais que les autorités que ce soit national, provincial, ou communale puissent matérialiser cette vision du chef de l’État par rapport à la jeunesse en dotant le conseil communal d’un bureau aussi des frais de fonctionnement dans le cadre du budget qu’on élabore pour la commune. Qu’on réserve la rubrique jeunesse ou soit qu’on donne la jeunesse une recette génératrice des revenus qui va entrer dans le compte du conseil alors à ce titre on n’aura plus à frapper à chaque fois à leur porte mais nous aurons par exemple notre source de revenu qui nous aidera à mener nos activités et réaliser notre plan d’action », a conclu la jeune présidente du CCJCK.

Mamie Ngondo

 

 

 

 

 

 

 




Elections 2023: La FMU appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité avant, pendant et après les élections

La fondation Mao Musene Amares (FMU), par le truchement de son secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques, Me Keita Mudwasa, appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité politique avant, pendant et après les élections qui pointent à l’horizon au mois de Décembre de cette année en cours en République démocratique du Congo.

« La Commission électorale nationale indépendante, CENI, a procédé dernièrement à la collecte des candidatures des différents candidats à la députation nationale. Beaucoup d’entre eux qui ont vu leurs candidatures être rejetées ne l’entendent pas de cette oreille et tente déjà, à faire discréditer le processus par des discours qui n’honorent ni la centrale électorale ni leurs propres partis politiques. Les acteurs politiques de la République démocratique du Congo devraient parfois comprendre qu’il y a une certaine éthique qu’il faudrait respecter dès lors qu’on s’engage pour briguer un mandat dans les institutions de la République. Comment expliquer que quelqu’un qui aspire à l’honorabilité et parfois à gérer un ministère plus tard puisse faire preuve de légèreté très grave en tenant des discours qui pousseraient la population à boycotter les élections. D’après un tel citoyen, le processus ne serait crédible que lorsque sa candidature devrait être acceptée. Et d’ailleurs, il convient de signaler que les candidatures sont désormais reçues par liste des partis politiques ayant atteint le seuil déterminé par la loi », a déclaré Me Mudwasa, Secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques de la fondation Mao Musene Amares.

Il est vrai, affirme Me Keita, que nous sommes en démocratie et que la République démocratique du Congo en tant qu’un état moderne reste déterminée à avoir des institutions démocratiques, mais certains congolais veulent faire régresser la république par leur manière de désacraliser ses institutions. Dans la plupart de cas, admet-il, lorsque le vent de la démocratie a soufflé sous d’autres cieux, les résultats sont restés très visibles jusqu’à ce jour ; mais lorsque ce vent de la démocratie a commencé à souffler République démocratique du Congo, beaucoup de congolais et particulièrement certains politiciens ne se sont pas senti près à cette nouvelle manière de gérer la République et s’adonnent à des pratiques antidémocratiques.

«  La démocratie a ses règles qu’il faut religieusement respecter. En démocratie les citoyens doivent avoir l’esprit de sportivité afin de comprendre certains impératifs et certaines contraintes relatifs à ce type de régime politique. La tolérance doit caractériser doit caractériser non seulement les acteurs politiques mais aussi et surtout tous les citoyens sensés participer à la vie politique. Ceux qui s’engagent en politique doivent être matures et faire preuve de responsabilité dans leurs actes car un acteur politique est un modèle qui doit inspirer tant d’autres citoyens. Mais malheureusement, certains politiques congolais se distinguent dans les antivaleurs telles que le détournement des deniers publics, le vol, l’escroquerie, l’immoralité, la prédation, l’enrichissement sans cause et autres », explique maitre Keita.

La République démocratique du Congo a besoin des citoyens qui œuvrent pour son développement tant au sein des institutions que dans le reste des secteurs de la vie.

Serge Musene




Rdc : Lancement du projet « Associations des professionnels de la santé en RDC et au Burkina Faso »

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a abrité la cérémonie du lancement du projet d’appui aux associations des professionnels de la santé (APS) , financé par la Fondation Bill et Milanda Gates, mis en œuvre par l’Ong internationale « ENDA Santé ». C’était hier à Hôtel Africana Palace en présence de plusieurs structures et Ong œuvrant dans le secteur de la santé.

Ce projet vise à renforcer les capacités des APS dans la gouvernance, la gestion et mise en œuvre des programmes, d’identifier les fenêtres d’opportunités et des priorités de plaidoyer pour une amélioration des politiques et l’offre de soins. Il s’agira également de développer et partager des outils, des approches et des apprentissages en matière de renforcement du rôle des APS dans le développement de politiques et le plaidoyer.

« Chers partenaires, le ministère de la Santé attend beaucoup de ce projet qui s’intègre dans la dynamique des politiques spécifiques ainsi que dans le contexte actuel du pays. Avec la couverture de la santé universelle, la nécessité de l’implication des Aps dans l’amélioration de la politique sanitaire s’avère très nécessaire et la nécessité de coordonner les politiques visant à maitriser les techniques de plaidoyer et renforcement des capacités. Nous pensons que la mise en œuvre de ce projet devrait être une opportunité d’améliorer le rôle et l’implication des Aps dans le secteur de la santé. Les Associations des professionnels de la santé et des Ong sont des acteurs importants dans le secteur de la santé. Nous souhaitons que d’autres partenaires au développement se joignent à cet effort », a indiqué le Docteur Bokingo, délégué du secrétaire général du ministère de la Santé.

S’exprimant sur l’exécution de ce projet en République démocratique du Congo après le Burkina Faso, le Directeur adjoint d’Enda Santé, Papa Djibril Ndoye, a remercié particulièrement le Ministère de la Santé pour la collaboration et la facilitation des interventions de sa structure avant de souligner que celle-ci n’est pas à sa première en Rdc.

« C’est un nouveau projet qui va débuter au niveau de la Rdc. Et pour nous, Il est très important d’avoir cette cérémonie de lancement pour présenter le projet, et avoir le feed-back des partenaires sur la stratégie de mise en œuvre qui sera développée. Donc, je voudrai remercier tous les participants, les partenaires, les Ong. Et remercier particulièrement les APS pour avoir accepté la collaboration durant la première phase du projet », a déclaré le Directeur adjoint d’Enda Santé, partenaire de mise en œuvre de ce projet financé par la Fondation Bill et Melinda Gates.

En effet, bien avant le lancement du « Projet d’appui aux associations des professionnels de la santé (Aps), l’équipe d’ENDA Santé avait eu des échanges avec les associations des professionnels de la santé et les partenaires techniques et financiers. Plusieurs sujets ont été abordées, et à l’issue de ces échanges, il s’était clairement dégagé une disponibilité de collaborer avec nos équipes sur place. Ce qui réjouit Enda Santé.

Enfin, soulignons qu’après le lancement, il est prévu la partie technique avec un atelier de co-création du projet , qui se tiendra pendant deux jours, soit du 17 au 18 aout 2023 à Green Lodge Hôtel, avec les Aps, le Ministère de la santé et autres partenaires au niveau de la RDC .

Prince Yassa




Examen d’Etat : Tony Mwaba annonce la publication ce vendredi des résultats de six premières provinces éducationnelles  

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a présidé la séance du Jury national de l’Examen d’Etat, Session 2023 dans la salle des réunions de son Cabinet de travail ce jeudi 17 août 2023.

A l’issue de cette séance, qui a été houleuse, le Président du Jury a annoncé que seront publiés les résultats des 6 premières Provinces éducationnelles ce vendredi 18 août 2023 dont les lauréats seront connus ce jeudi 17 août 2023.

Selon une dépêche de la Cellule de Communication de l’EPST, les résultats seront publiés dans l’intervalle des deux jours pour six autres provinces éducationnelles pour ne pas saturer les sociétés de téléphonie cellulaire chargées de les rendre publics, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi.




Lemba/Salongo : Pas de perte en vies humaines entre un camion-citerne de SEP Congo et un bus Transacademia 

Un camion-citerne de la société pétrolière SEP Congo et un bus Transacademia ont sanctionné leurs courses par une collision mercredi 16 août 2023, sur l’avenue By-pass, au niveau de l’arrêt Pharmacie, dans la commune de Lemba, à Kinshasa.

Une collision sans aucune perte en vies humaines dit au mauvais dépassement du chauffeur de l’autobus en serait la cause, selon les témoins.

Comme une loi de série, un camion-citerne s’est renversé la semaine dernière, 5 personnes ont péri, à cette hauteur avec des dégâts matériels considérables dont des habitations et boutiques situées le long de la voie routière incendiées.

Indigné par cette triste réalité, le chef de l’État avait, lors du 108e Conseil des ministres, insisté sur le respect du contrôle technique des véhicules.

Interdits de circuler avant 22h, les conducteurs des camions remorques passent outre l’instruction du VPM Peter Kazadi.

Le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, avait pris dernièrement une mesure portant interdiction de la circulation des camions remorques avant 22 h. Cette mesure a été prise à la suite d’un grave incident survenu au niveau du croisement de l’avenue By Pass avec l’entrée du quartier Righini, suite à l’inflammation d’un camion-citerne transportant du carburant qui avait fait des dégâts matériels importants.

Sur le terrain, il s’observe que cette mesure ministérielle est battue en brèche par les conducteurs de ces gros engins roulants. Pour s’en rendre compte, il convient de faire un tour sur la route By Pass et sur le boulevard Lumumba, de Kingasani à Limete.

La plus haute autorité chargée de l’ordre public est-elle informée de ce que son instruction est superbement ignorée par ces impénitents?

À ce propos, il sied de rappeler que le VPM de l’Intérieur n’a fait que ressusciter une vieille décision qui date de l’époque de l’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, décision remise en surface par Gentiny Ngobila. Malheureusement, aucune de ces autorités n’a su s’imposer face aux conducteurs desdits camions.

Nous attendons voir si M. Peter Kazadi va se laisser avaler par ces inciviques qui se conduisent comme s’ils se trouvaient dans un territoire conquis. Dans ce cas, la rumeur selon laquelle les chauffeurs de ces engins seraient entêtés par certains hauts responsables du pays qui, eux, sont de connivence avec les propriétaires de ces camions remorques, va s’amplifier.

Pour revenir au sabotage de l’instruction ministérielle, le citoyen lambda ne cesse de se poser la question de savoir pourquoi nos autorités prennent des mesures alors qu’elles savent pertinemment bien qu’elles n’ont pas la force de les faire appliquer. Elles oublient qu’elles se décrédibilisent ainsi face à l’opinion nationale et même internationale?

Suite à ce énième cas d’insubordination, le VPM est appelé à vite se ressaisir pour redorer son image auprès de la population qui s’attendait à une ère nouvelle dans l’instauration de l’autorité de l’Etat, après sa nomination au poste du ministre de l’Intérieur. Il faut rappeler que la circulation des gros camions demeure une cause majeure d’accidents dans la ville de Kinshasa.

Jean-Luc Lukanda




Ituri : Plus de 15 morts dans l’attaque des miliciens CODECO à Irumu

La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans la partie Est de la République démocratique du Congo, encore plus de quinze personnes ont perdu la vie mardi 15 août 2023, lors des attaques de la milice coopérative pour le développement du Congo (CODECO), dans un site minier au village Babokela et au village Ngongo, deux entités de la chefferie de Baboa Bokoe, en territoire d’Irumu en province de l’Ituri.

La société civile force vive du territoire précitée, parle des attaques ayant plus ciblé la population civile de ces entités. Gili Gotabo, son coordinateur, avance un bilan d’une dizaine des civils tués par ces éléments de la milice Codeco à Babokela et plus de cinq autres au village Ngongo, par ces mêmes miliciens. Les blessés sont également enregistrés.

Ils ont ciblé la population civile en tirant à bout portant et en utilisant des machettes. A Babokela, dans un site minier, il y a eu au moins une dizaine de personnes tuées par la milice Codeco et plus de cinq personnes à Ngongo. Une vingtaine de personnes atteintes par balle et machettes sont dans les différents centres de santé, a précisé la société civile de la ville de Bunia.

Outre ce bilan humain, les dégâts matériels ont été avancés, où une soixantaine de maisons sont parties en fumée. Le déplacement de la population dans des milieux sécurisés est également signalé.

Il faut rappeler que la province de l’Ituri est l’une des provinces sous l’état de siège. Et d’ajouter que cette situation malsaine intervient au moment où les élus de ces montagnes étaient réunis au Palais du peuple pour les travaux d’évaluation de maintien, levée et requalification de l’État de siège, dont les résultats restent dans la balle au Camp du président de la République Félix Tishisekedi Tshilombo pour donner un son salvateur.

Jean-Luc Lukanda




Arrestation des bandits armés impliqués dans le trafic des drogues et détournement des camions de minier

Plusieurs bandits de grand chemin ont été présentés mercredi 16 août, au gouverneur de la province du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe, par le nouveau Commandant de la Police le Commissaire Divisionnaire, le Général Odimba Okito Dieudonné.

D’après la presse du gouvernorat, la plupart des malfrats s’illustraient par le détournement des camions de minerais, la casse des vitres des véhicules et le trafic des drogues.

Après la courte présentation de ces présumés voleurs, l’autorité provinciale a annoncé l’opération de transfèrement des bandits dans d’autres prisons du pays.

Il a salué la détermination du nouveau Commandement de la Police de la province tout en annonçant la reprise bientôt du transfèrement des prisonniers bandits à mains armées vers d’autres prisons du pays comme ce fut le cas, il y a 2 ans », précise la presse du gouvernorat.

Il sied de noter que le mouvement des bandits est devenu récurrent et inquiète la population de ce coin du pays.

Jean-Luc Lukanda




Imbroglio sur l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri : Voici la recette salvatrice de Jonas Kasimba 

Par rapport à l’avenir de l’état de siège, le politologue Jonas Kasimba propose une approche équilibrée basée sur le parallélisme de forme et de compétence qui permettrait de résoudre cette problématique de manière juridiquement justifiable et politiquement acceptable. Selon lui, il faut une autre ordonnance présidentielle pour mettre fin à l’état de siège de la même manière qu’il a été proclamé par ordonnance présidentielle et non passer par une requalification qui violerait ce principe juridique et que le Président de la République qui est l’autorité compétente en vertu de la constitution pour prendre la décision de la proclamation de l’état de siège, il est également compétent pour prendre la décision contraire.

 

La question de la levée ou non de l’état de siège, mieux sa requalification pour ce régime d’exception proclamé au Nord-Kivu et en Ituri a suscité un débat animé dans le chef des délégués réunis lors de la table ronde à Kinshasa. Les divergences d’opinions et les intérêts multiples des différents acteurs impliqués dans cette problématique ont été largement discutés. Dans cette situation, le politologue Jonas Kasimba pense que le parallélisme de forme et de compétence apparaît comme une voie de sortie possible, liant à la fois des considérations juridiques et politiques.

Compréhension de l’état de siège et ses implications

Pour bien comprendre l’enjeu de la levée de l’état de siège que le Politologue et Notable Jonas Kasimba aborde, il est essentiel d’appréhender le concept même de l’état de siège. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle dans le droit public interne qui permet au pouvoir exécutif de restreindre certaines libertés individuelles, dans le but de rétablir l’ordre public et de garantir la sécurité nationale. L’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri était initialement proclamé pour faire face à l’insécurité grandissante et aux groupes armés activement impliqués dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri.

D’après l’analyse de Jonas Kasimba, le non-accord sur la levée de l’état de siège lors de la table ronde témoigne de l’existence de divers agendas et intérêts divergents parmi les délégués. Ces divergences illustrent donc les tensions politiques sous-jacentes et les enjeux liés à l’équilibre entre ordre et liberté dans un contexte de crise.

Le parallélisme de forme et de compétence comme voie de sortie

Face à cette impasse, l’approche du parallélisme de forme et de compétence abordée par l’analyste Jonas Kasimba se révèle être une option viable. Le parallélisme de forme et des compétences suppose que les décisions prises dans le cadre de la proclamation de l’état de siège ne peuvent être retirées, abrogées, annulées ou modifiées qu’en respectant les mêmes formes ou procédures.

C’est-à-dire qu’il faut une autre ordonnance présidentielle pour mettre fin à l’état de siège de la même manière qu’il a été proclamé par ordonnance présidentielle et non passer par une requalification qui violerait ce principe juridique et que le Président de la République qui est l’autorité compétente en vertu de la constitution pour prendre la décision de la proclamation de l’état de siège, il est également compétent pour prendre la décision contraire.

L’importance d’une approche équilibrée

Une approche équilibrée basée sur le parallélisme de forme et de compétence permettrait de résoudre cette problématique de manière juridiquement justifiable et politiquement acceptable. Elle permettrait de prévenir d’éventuelles atteintes aux droits de l’homme et aux libertés individuelles tout en assurant le maintien de l’ordre public et la lutte contre les groupes armés. Cette approche pourrait également favoriser un consensus entre les différentes parties prenantes et garantir une sortie de crise pacifique et durable.

En épilogue, la question de la levée de l’état de siège dans le Nord-Kivu et en Ituri en RDC nécessite une approche réfléchie qui tient compte des considérations juridiques et politiques. Le parallélisme de forme et de compétence tel que abordé par le Politologue Jonas Kasimba se révèle être une voie de sortie plausible, permettant de garantir à la fois le respect des droits de l’homme et la sécurité nationale. Il est essentiel que les décisions prises dans ce contexte complexe soient fondées sur un équilibre entre l’ordre et les libertés individuelles, afin de favoriser la stabilité et le développement au Nord-Kivu et en Ituri.




Sahara: Ahmed Attaf, les mensonges et la position américaine

Le régime algérien continue sa politique de l’autruche en se berçant d’illusions, indique le site internet fr.hespress.com. La dernière interview d’Ahmed Attaf, le ministre algérien des Affaires étrangères au sujet de la position des Etats-Unis sur le dossier du Sahara, révèle une dissonance criante entre les faits et ce que le régime algérien s’imagine ou veut faire croire.

L’Algérie qui se présente comme n’étant pas une partie au conflit sur le Sahara s’est une fois de plus prononcée sur le sujet par voie de presse. A ce stade, les communications de l’Algérie sur le Sahara dépassent de loin celles des autorités marocaines, soit les premières concernées par ce dossier relevant de l’intégrité territoriale nationale.

Dans une interview au site Al Monitor, le chef de la diplomatie algérienne a choisi de manipuler les faits après sa rencontre-interrogatoire avec le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, malgré un communiqué de Département d’Etat bien clair qui ne laisse place à aucun doute.

« L’administration Biden n’a pas du tout approuvé la décision de Trump » de reconnaitre la marocanité du Sahara, a déclaré le diplomate sorti du placard après des années à la retraite. Il a estimé qu’au contraire, l’administration actuelle prenait « explicitement de la distance par rapport à la position exprimée par le président Trump ».

Selon lui, « cela signifie que vous ne reconnaissez pas que le territoire est marocain. Si vous le reconnaissez, vous ne demanderiez pas un effort supplémentaire pour trouver la solution » dans cette affaire.

Pourtant, les Etats-Unis ne sont pas revenus sur la décision de la précédente administration de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara en 2020. Trois ans plus tard, aucun membre de l’administration Biden n’a critiqué cette décision, ne l’a réfutée ou pris ses distances par rapport à cette décision souveraine.

Les relations entre les Etats-Unis et le Maroc sont au beau fixe, et cela a pu être constaté à plusieurs reprises notamment lors d’échanges de visites et d’appels téléphoniques entre les deux ministres des Affaires étrangères et les célébrations chaque année des Accords tripartites Maroc-Israël-Etats-Unis qui ont signé la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara.

Plus récemment, c’est Israël qui s’est joint à cette dynamique internationale pour reconnaitre à son tour la souveraineté du Maroc sur son Sahara et d’informer toutes les instances internationales de cette position de principe, comme l’avait fait Washington qui est aussi le « pen holder » dans l’affaire du Sahara au niveau du Conseil de sécurité.

Par ailleurs, le récent communiqué du Département d’Etat faisant suite à la rencontre entre Antony Blinken et Ahmed Attaf n’a nullement suggéré une distanciation par rapport à la position de principe des Etats-Unis sur le sujet.

La diplomatie américaine a, au contraire, soutenu sa position contre la voie privilégiée par l’Algérie, en appelant « toutes les parties » à parvenir à une solution « politique », deux termes forts qui expriment d’une part la responsabilité de l’Algérie dans le conflit malgré sa fuite en avant et d’autre part, que la seule solution à ce conflit est de nature politique comme le suggèrent les résolutions du Conseil de sécurité qui privilégie la proposition d’autonomie.

Le communiqué précise en ces termes que les deux ministres algérien et américain « ont réitéré leur plein soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général Staffan de Mistura alors qu’il consulte intensivement toutes les parties concernées (y compris l’Algérie, ndlr) pour parvenir à une solution politique pour le Sahara occidental ».

Et alors que le ministre algérien des Affaires étrangères se confond dans les mensonges et les approximations sur le sujet, une nouvelle preuve de la position américaine soutenant l’intégrité territoriale du Maroc est venue signer encore un peu plus cette réalité.

Lors d’un point de presse du Département d’État américain faisant suite à la reconnaissance israélienne de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, un porte-parole a été interpellé sur la question et sa réponse a été limpide.

« Évidemment, les États-Unis ont déjà franchi cette étape (de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara) en décembre 2020 et ça n’a pas changé », a affirmé Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain.

La position américaine « n’a pas changé » malgré le changement d’administration de Trump vers Biden, a-t-il encore souligné, fermant ainsi la porte à toute spéculation algérienne ou interrogations sur la position des Etats-Unis quant au conflit du Sahara. Les Etats-Unis reconnaissent que le Sahara appartient au Maroc.