Carnet Rose Judo: Me Patrick Kalala, le coordonnateur adjoint de la Conaju fête ce jour son anniversaire

Ce vendredi 18 août 2023 est un grand jour pour Me Patrick Kalala, le coordonnateur adjoint de la Coordination Nationale des Activités de Judo en RDC.

Bosseur infatigable, Me Patrick Kalala est l’un des artisans du renouveau du judo congolais. C’est-à-dire parmi ceux qui ont redonné la joie de la pratique du judo qui était au bord de l’abime.

La rédaction sportive de notre organe saisit ce moment de joie pour souhaiter bon et heureux anniversaire à Me Patrick Kalala. Que le Dieu tout puissant lui accorde longue vie et surtout plein succès dans l’œuvre de la promotion du judo congolais.

Antoine

Bolia




Selon les syndicalistes de la DGI : La commission contrôle-qualité de Nicolas Kazadi est illégale !

Lors du 105è conseil des ministres, le gouvernement avait opté pour « l’encadrement de la taxation d’office des entreprises n’ayant pas fait leurs déclarations fiscales par le ministre des Finances assisté par l’Inspection Générale des Finances ». A la suite de cette recommandation, le ministre a mis en place une Commission contrôle-qualité composée des Experts de la Direction Générale des Impôts (DGI), de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), de l’Inspection Générale des Finances (IGF), du Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo (CPCC) ainsi que des membres de son Cabinet. Sa mission : contrôler rigoureusement les déclarations fiscales de 2022.

Pour justifier l’illégalité de cette commission, les syndicalistes de la DGI expliquent que le contrôle fiscal est une exclusivité de l’administration fiscale, selon l’article 25 de la loi du 13 mars 2003 sur les procédures fiscales. Parce que les compétences sont d’attribution, ne peut vérifier la véracité d’une déclaration d’impôts d’un contribuable que le Vérificateur assermenté. Au regard de la loi, c’est le seul maître du dossier fiscal. C’est un OPJ à compétence restreinte. Et il est le seul à engager sa responsabilité pénale ou administrative en cas de redressement complaisant.

Toutefois, la DGI peut requérir l’expertise externe lorsqu’un redressement ou une vérification fiscale nécessitent des connaissances particulières. Cette expertise doit se limiter uniquement aux conseils.

Des risques encourus

Il nous revient que l’impôt supplémentaire qui pourrait résulter d’un éventuel redressement de la Commission contrôle-qualité ferait l’objet des contestations par les contribuables, car exécuté en violation de la loi. L’autre désavantage de cette procédure illégale, c’est l’impossibilité pour la DGI et l’IGF de procéder à la contre-vérification en cas des dénonciations avérées.

Pour rappel, la DGI avait déjà mis en place une Commission contrôle-qualité pour des dossiers fiscaux importants. Mais celle-ci n’était constituée que des vérificateurs polyvalents des impôts. Cette expérience n’était vraiment concluante car elle a occasionné notamment des retards dans la clôture des dossiers.

Selon la même source, le ministre des Finances a fait part de son intention d’annuler « le droit de l’intervenant », cette prime qui récompense le travail du vérificateur en cas de redressement. Elle fut instituée pour combattre la corruption et récompenser en toute transparence le travail de la régie et du vérificateur. La supprimer est une porte ouverte aux abus d’antan quand le vérificateur se payer lui-même après arrangement avec le contribuable.

Opportunité

À cinq mois des élections générales, la question de l’opportunité de cette Commission se pose avec acuité. Pourquoi prendre le risque de déclencher une grève à la DGI et ses conséquences désastreuses sur la mobilisation des recettes ?, se demandent les syndicalistes.

Voilà pourquoi l’arbitrage du Président de la République est la seule planche de salut face aux violations répétées de la loi fiscale par le ministre des finances. Le chef de l’Etat devrait instruire son directeur de cabinet pour qu’il annule sa recommandation du 105è conseil des ministres, de laquelle Nicolas Kazadi se fonde pour instituer sa commission illégale.




A Kingabwa : Denis Kadima visite l’entrepôt encore en chantier de la CENI

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a effectué une visite de l’entrepôt encore en chantier situé à Kingabwa où sera stocké l’ensemble d’équipements constituant la logistique de la Centrale électorale.

Cette descente a permis à la hiérarchie de l’institution d’apprécier, à juste titre, l’exécution des travaux entrepris. Le numéro un de la CENI qui était accompagné notamment du Questeur, Agée Aje Matembo Toto, et du Questeur Adjoint, Sylvie Birembano Balume, chargée de la logistique, s’est réjoui de l’avancement et de la qualité des travaux effectués selon le standard international pour accueillir tout type de matériel électoral destiné à l’ensemble du pays.

« J’éprouve le sentiment de satisfaction au regard du travail qui a été effectué jusque-là. Il y a près d’une année, il n’y avait rien en termes d’entrepôt selon notre standard. Quand on revient après seulement quelques mois, on se rend compte qu’il y a eu beaucoup de progrès. Cette visite d’inspection est satisfaisante pour nous, après avoir sillonné toute la concession, il y a un très grand travail qui se fait selon les normes internationales. C’est ici que nous allons entreposer l’essentiel de nos équipements non seulement pour Kinshasa, mais aussi ceux destinés à distribuer ailleurs. Il fallait donc qu’on soit sûrs que sur le plan des infrastructures nous les avons et évidemment il faut penser aussi à la sécurité en termes de protection de ce que nous possédons. Pour réagir assez rapidement face notamment aux éventuels incendies. Je pense que le travail est de grande qualité », a indiqué le Président de la CENI.

Pour l’inauguration, ajoute Denis Kadima, cela devrait intervenir, si Dieu le veut, dans quelques semaines. Pas plus d’un mois, nous l’espérons. C’est déjà viable ce que nous observons et nous voulons être rassurés que quand nous aurons les équipements ici, que tout se passe pour le mieux. Tout type de matériel sera entreposé dans cet espace conçu pour accueillir tout ce dont nous avons besoin. Il y a un plus grand entrepôt, un autre en annexe et bien plus : des salles pour la formation, des logements… Evidemment nous allons nous organiser en fonction de tout ce que nous avons qui pourront être gardé sur cet espace pour servir l’ensemble du pays »,

D’une capacité de stockage de 5 000 m3 (partie construite avec deux bâtiments déjà sortis de terre), avec un système de sécurité anti-incendie, cette acquisition de la CENI, la première du genre depuis sa création! dispose, selon le Directeur de la logistique, Hilaire Kambale, d’assez d’espace, environ 25 000 m2, pour la matérialisation du projet, encore sur les plans, de la salle de formation, des bureaux, un espace pour les conférences, un garage, des logements pour le personnel de l’institution en mission à Kinshasa ainsi qu’une imprimerie.

Actuellement, 13 nouvelles embarcations ont été réceptionnées ayant la possibilité de transporter une tonne de matériel à dispatcher dans les différentes antennes provinciales, en attente d’être complétées très prochainement par 6 autres.

Egalement visibles, les élévateurs de récente acquisition en prévision de la réception imminente du matériel attendu.




ARMP : Le nouveau conseil d’administration de l’Autorité de Régulation des Marchés publics aux commandes

Pour le professeur Paul Gaspard Ngondakoy Nkoy-ea-Loongya qui a présidé cette cérémonie de remise et reprise au nom du Premier ministre, celui-ci a surtout l’ambition que l’ARMP puisse avoir la maîtrise de toute la chaîne de la commande publique et puisse être au courant de ce que toutes les autorités contractantes de la République font, pas seulement à Kinshasa, mais même à travers le pays. Il s’agit donc d’une mission importante pour le nouveau Conseil d’Administration, pour assurer notamment l’essaimage de l’ARMP à travers l’ensemble de la République parce qu’il y a beaucoup de contrats qui échappent au contrôle aujourd’hui de l’ARMP.

Au nom du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, appelé à d’autres charges d’État, son Directeur de Cabinet, le professeur Paul Gaspard Ngondakoy Nkoy-ea-Loongya, a présidé, ce vendredi 18 août 2023, la cérémonie de remise et reprise entre le nouveau Conseil d’Administration de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) et l’ancien. C’était en présence des agents et cadres de cet établissement public placé sous la tutelle du Premier Ministre.

Tout en remerciant le Conseil d’Administration sortant pour le travail abattu, le Directeur de Cabinet du Premier Ministre a félicité le nouveau Conseil d’Administration qu’il a invité à tout mettre en œuvre pour faire rayonner cet établissement en vue de lui faire jouer son rôle régalien dans la régulation des marchés publics à travers le pays.

“Au moment où je prends la parole, je voudrais simplement dire que l’ARMP qui est un des établissements publics sous la tutelle du Premier Ministre, est un maillon important dans l’exercice des pouvoirs qui sont reconnus au Premier Ministre en tant que chef du gouvernement. L’Autorité de Régulation des Marchés publics est une structure qui a été créée pour assurer la transparence dans le processus de passation des marchés publics. Je me souviens, quand la Loi de 2010 a été votée, j’étais encore au Sénat en ce moment-là, c’était une des Lois importantes. L’idée de base qui a prévalu, c’est que l’ordonnance-Loi de 1969 qui régissait encore à cette époque-là les marchés publics dans notre pays, avait été jugée obsolète parce qu’elle ne parvenait plus à assurer la transparence, la cohérence, et donc l’efficacité de la commande publique. Il fallait donc adapter notre législation aux normes modernes telle qu’édictées par l’OCDE. Avec le soutien des partenaires, il y a eu un nouveau système de la commande publique qui a été conçu pour notre pays qui est jugé aujourd’hui conforme à tous les standards internationaux », a dit en substance le Directeur de Cabinet.

Et d’ajouter que parmi tous les organes de contrôle, que ce soit la DGCMP, le Comité de règlement des différends, l’ARMP est un maillon essentiel. C’est pour cette raison qu’il y a un nouveau dynamisme qui doit être donné à l’ARMP. Quand le Premier ministre a pris ses fonctions, il n’a pas voulu procéder à des réformes immédiatement, mais à la suite du rapport que nous avons reçu de l’Inspection générale des Finances, il a été obligé de pouvoir prendre un certain nombre de mesures. Et pour assurer la transition, il y a eu les autorités qui ont été mises en place de manière provisoire.

Aujourd’hui, insiste-t-il, il a plus à son Excellence, Monsieur le Président de la République, de nommer les membres du Conseil d’Administration. Cela veut dire que le processus va continuer. Aujourd’hui, nous commençons par l’installation du Conseil d’Administration. Demain, le processus va se poursuivre. Le souci du Premier Ministre est que cet organe fonctionne correctement et de manière efficace. Le Premier Ministre a surtout l’ambition que l’ARMP puisse avoir la maîtrise de toute la chaîne de la commande publique et puisse être au courant de ce que toutes les autorités contractantes de la République font, pas seulement à Kinshasa, mais même à travers le pays. Il s’agit donc d’une mission importante pour le nouveau Conseil d’Administration, pour assurer notamment l’essaimage de l’ARMP à travers l’ensemble de la République parce qu’il y a beaucoup de contrats qui échappent au contrôle aujourd’hui de l’ARMP”,

Permettre à l’ARMP de réaliser ses missions régaliennes

La Présidente du Conseil d’Administration sortante, Mme Marie-Josée Kau Kau, a aussi  remercié le Président de la République et le Premier Ministre pour la confiance placée en elle durant toute la période de son mandat. Elle a brossé la situation actuelle de l’ARMP sur tous les plans. Ce, avant de souhaiter un fructueux mandat au nouveau Conseil d’Administration.

Le nouveau Président du Conseil d’Administration, M. Armand Tshamala Kanyinda a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au Président de la République pour le choix porté sur sa personne. Il a promis de travailler d’arrache-pied pour assurer non seulement la visibilité de l’ARMP mais aussi et surtout lui permettre de réaliser ses missions régaliennes dans le respect des orientations du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui est son autorité de tutelle.

Soulignons que l’ARMP est un organe normatif né dans le cadre de la mise en œuvre de la Réforme des marchés publics en République démocratique du Congo. Cette mise en œuvre de la Réforme des marchés publics a été matérialisée par la Loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics, loi prise pour parer aux insuffisances constatées dans le chef de l’Ordonnance-loi n°69-054 du 05 décembre 1969 et à ses mesures d’application devenues obsolètes face aux impératifs de transparence, d’économie et d’efficacité.

Aux termes de son Décret organique, l’ARMP a pour mission d’assurer, en République démocratique du Congo, la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégations des services publics. Elle assure notamment la transparence du système des marchés publics et des délégations des services publics, des procédures de passation, d’attribution, d’exécution et de contrôle des marchés publics en vue de tourner définitivement la page des périodes sombres de l’histoire de la République démocratique du Congo en la matière




Journée Internationale de la jeunesse : Guy Loando échange avec la jeunesse du parti AREP

Le Fondateur du parti “Agissons pour la République” (AREP), Guy Loando Mboyo, a rencontré aujourd’hui les jeunes membres du parti à l’occasion de la Journée Internationale de la Jeunesse. L’événement a été l’occasion pour Me Loando de mettre en lumière le rôle crucial de la jeunesse dans le projet du Président de la République et de partager les attentes d’AREP vis-à-vis de sa jeunesse dynamique et engagée.

Lors de son discours, Guy Loando a souligné l’importance de cette journée dédiée à la jeunesse, une catégorie sociale essentielle pour le développement et la construction d’une conscience nationale solide. Il a salué l’engagement des jeunes membres d’AREP en politique, en tant que moteurs du changement et héritiers des idéaux des pères de l’indépendance.

Abordant le thème de cette année : “Autonomisation de la jeunesse”, M. Loando a rappelé l’importance de cultiver un état d’esprit dynamique, créatif et adaptable pour façonner un avenir meilleur pour le pays. Il a souligné que la jeunesse devait jouer un rôle clé dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et a mentionné ses efforts récents en France pour explorer des solutions de financement durable.

En évoquant la vision d’AREP, Guy Loando a déclaré que le parti ne forme pas de fainéants, mais plutôt des individus déterminés à contribuer positivement au progrès du pays. Il a comparé les membres d’AREP à des colibris, toujours prêts à faire leur part pour un avenir meilleur.

Le Parti “Agissons pour la République” (AREP) reste engagé à soutenir et à encourager la jeunesse du pays à jouer un rôle central dans la réalisation des objectifs nationaux et à œuvrer pour un avenir prospère et inclusif pour tous.

 

 




Rdc : Guy Loando lance les travaux de la révolution agricole pour un développement économique et social

Me Guy Loando Mboyo, ministre d’État en charge de l’Aménagement du Territoire, a pris part à un événement historique en participant à l’atelier national de lancement de l’étude sur le potentiel agricole de la République Démocratique du Congo, en vue de la réalisation du Schéma National d’Aménagement du Territoire (ISNAT). Cet atelier a été organisé avec l’appui du Ministère de l’Agriculture, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Fonds National REDD+ (FONAREDD) et de l’initiative Central African Forest (CAFI).

Dans le cadre de cet événement, Me Guy Loando a également annoncé officiellement le lancement des travaux, qui viendront compléter les études déjà en cours afin de doter enfin le pays d’un outil de planification spatiale essentiel, appelé le Schéma National d’Aménagement du Territoire.

L’objectif majeur de cette initiative ambitieuse est de positionner l’agriculture comme un levier essentiel de transformation économique et de développement social au sein de la République Démocratique du Congo.

Cette entreprise novatrice, financée grâce à l’initiative CAFI en partenariat avec le Gouvernement et de multiples acteurs, s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi, qui vise à réaliser la revanche du sol sur le sous-sol.

Lors de son allocution, Me Guy Loando a souligné l’importance accordée par le Chef de l’État au secteur de l’aménagement du territoire, identifié dans le cinquième pilier des programmes gouvernementaux. Le Ministre d’État a affirmé la volonté de faire de cette initiative un vecteur majeur de développement socio-économique pour le pays, tout en constituant un cadre stratégique national pour la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (RED+).

Le ministre d’État a conclu en exprimant sa profonde reconnaissance envers l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui, depuis 2017, soutiennent et accompagnent activement la réforme de l’aménagement du territoire.

 




Cadre de l’UDPS, Me Didier Kondo: « Nous allons remporter la présidentielle de 2023 haut la main »

Me Didier Kondo Pania est le porte-parole général des 4 Interfédérales de l’UDPS/Tshisekedi. E confiant à votre média en ligne, il dit que son parti va remporter la prochaine présidentielle afin d’accorder à son candidat, l’actuel président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le deuxième mandat pour lui permettre de réaliser son programme gouvernemental axé sur le “Peuple d’abord”. Il affirme que le bilan actuel roule en faveur de Fatshi à la présidentielle de 2023. Selon ce site, ceux qui boycottent le processus électoral en cours éviteraient d’affronter les élections par peur de les perdre. C’est pourquoi ils cherchent à tout prix à obtenir un dialogue politique. Autre chose, Me Kondo est de ceux qui pensent que l’organisation de la 9ème édition des jeux de la francophonie par la RD-Congo était une réussite totale.

Me Kondo, le processus électoral poursuit son parcours normal. Que répondez-vous à  Lamuka et au PPRD qui accusent la Ceni de préparer une vaste fraude en faveur du candidat Tshisekedi, l’actuel Président de la République et boycottent le processus au cas où leurs revendications ne sont pas prises en compte par le régime en place ?

Nous devons tous savoir que toute action qui aboutit par le vote est un processus démocratique. Et ce processus est libéral dans notre pays. Parcourez-là du début à la fin, notre constitution consacre l’organisation des élections et du référendum. Mais ce processus reste libre. Donc n’y va participer que celui qui veut sauf des personnes jugées et condamnées par une décision judiciaire définitive. C’est pourquoi, ceux qui ne veulent pas participer aux élections restent en dehors du jeu électoral. Nous, l’UDPS, l’avions fait en 2006. Nous n’étions pas partie prenante aux élections et elles se sont tenues et les institutions ont été installées. D’ailleurs, notre constitution ne rend pas obligatoire la participation aux élections. Le gouvernement de la République donne des moyens à la CENI afin d’organiser des élections crédibles et apaisées.

Denis Kadima, président de la CENI, dit qu’il va proclamer ceux qui seront réellement élus et considère que les revendications de l’opposition sur notamment la recomposition de la Cour constitutionnelle et du Bureau du CENI, y compris la révision de la loi électorale ne relèvent pas de la compétence de son institution. Votre réaction?

Nous avons comme l’impression que ceux qui refusent d’aller aux élections ont peur de les perdre par manque de popularité. C’est pourquoi recourent à tous les moyens pour obtenir la tenue d’un dialogue. Notre constitution a fixé les règles du jeu électoral. La liste des juges de la Cour constitutionnelle et celle des membres de la CENI sont déterminées constituées par les  groupes déterminés par la même constitution. A notre avis, cela a été respecté. Nos amis de l’opposition doivent attendre la fin du mandat des membres de la CENI pour les remplacer. Malheureusement, ils sont dans la distraction.

N’est-ce qu’ils réclament le dialogue pour apaiser les esprits et aller aux élections dans le calme ?

Le pouvoir d’après notre constitution s’obtient par les élections au moyen de vote et non par le dialogue. D’ailleurs nulle part dans notre constitution il est dit que pour accéder au pouvoir  il faut aller au dialogue. Le président Tshisekedi est en plein exercice de son premier mandat. Il est capable et Lucide. Il n’est pas déclaré inapte par les médecins. Pourquoi certaines personnes veulent-ils coûte que coûte interrompre son mandat? N’est-ce pas que c’est du ans l’exercice de son pouvoir qu’il a permis au pays d’abriter les 9èmes jeux de la francophonie appréciés par bon nombre des personnes.

L’UDPS a quel bilan pour prétendre remporter les prochaines élections ?

Nous avons un bilan. Celui du chef de l’État. Il a initié le Programme de développement local à base de 145 territoires. Des infrastructures sont en train d’être construites à travers notamment écoles, hôpitaux, routes etc. Il y a la gratuité de l’enseignement au niveau primaire qui a permis à plus de 5 millions d’enfants de fréquenter l’école. Il a ramené tous les exilés politiques au pays. Il a initié la couverture santé universelle etc. Certaines universités ont ete réhabilitées. Le bilan est là et il est positif.

Quel message adressez-vous au peuple RD-congolais en cette période d’attente des élections?

Nous demandons à notre peuple de soutenir le chef de l’Etat et de lui faire confiance en lui accordant un second mandat à la prochaine présidentielle et lui assurer une majorité confortable dans les assemblées nationale et provinciales. Nous irons bel et bien aux élections le 20 décembre prochain. Que notre peuple ne puisse pas suivre l’appel de ceux qui militent pour le dialogue dont le seul objectif serait de pousser le président à la République à violer la constitution par un glissement qui je dis pas son nom.

Abordons maintenant un autre point. Comment avez-vous accueilli l’organisation des 9 èmes jeux à Kinshasa?

L’organisation des jeux de la francophonie à Kinshasa, capitale de la RD-Congo, a été une réussite totale. Ces jeux ont été caractérisés car un succès extraordinaire sur tous les plans. Nous félicitons notre gouvernement et le peuple congolais qui a suivi le déroulement de ces jeux sans aucun incident. Nous avons tiré profit de ces jeux. Tout le monde l’a constaté. Nous avons aujourd’hui des infrastructures sportives qui peuvent nous permettre d’organiser n’importe quelle compétition dans le respect et normes de standing international. Et je demande au gouvernement de bien assurer l’entretien de ces infrastructures qu’il a offertes à la jeunesse RD-congolaise.

La secrétaire générale de la francophonie, la rwandaise Louise Mushikiwabo n’y a pas participé. Comment avez-vous jugé son absence quand on sait que le gouvernement congolais était censé assurer sa sécurité?

La 9ème édition de ces jeux n’était organisée par un individu mais par une organisation. A ce titre, toute personnalité ayant qualité d’y assister était la bienvenue. Et si l’organisatrice, Louise Mushikiwabo, de surcroît Secrétaire générale de la francophonie, n’est pas venue à Kinshasa et s’est fait représenter, c’est par conscience et culpabilité. Elle a eu honte et a été gênée car c’est une personne qui analyse les faits. Elle sait très bien que son pays d’origine, le Rwanda, est impliqué jusqu’au cou dans l’agression dans l’est de la RD-Congo. Dans ce cas, il était normal que l’Organisation internationale de la francophonie puisse dépêcher une autre personnalité la représenter. Ça se fait partout.

L’on a encore à l’esprit le refus de notre Premier ministre Sama Lukonde de prendre une photo de famille avec Paul Kagame Lors d’un forum en Tunisie ?

Ce que notre Premier ministre, Jean-Michel Sala Lukonde, avait fait en Tunisie, tout Congolais le ferait à cause de la méchanceté du président rwandais Paul Kagame contre la République Démocratique du Congo. Notre pays est béni et regorge plusieurs richesses du sol et sous-sol. Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, après son investiture à la magistrat suprême, il avait initié la politique de bon voisinage. Il avait même signé des contrats d’exploitation d’or avec le Rwanda. Malheureusement, Paul Kagame n’avait pas compris que les moments et les époques ont changé à l’avantage de la RD-Congo. Paul Kagame croit que nous sommes encore à l’époque de l’ancien régime où plusieurs rwandais, civils et militaires, occupaient des postes stratégiques au sein de nos institutions.

La RDC, pays organisateur, a remporté 34 médailles dont 5 en or, occupant ainsi la 9ème place au classement. Êtes-vous satisfait ?

En tant que Congolais, nous ne pouvons qu’être satisfaits. Nous pensons que c’est une très bonne chose que le pays organisateur soit honoré. Les médailles remportées prouvent à suffisance que nous n’avions pas seulement l’organisation qui a réussi mais il y a aussi nos athlètes qui sont compétitifs. Nous sommes satisfaits  et demandons à nos athlètes de persévérer dans cet élan pour occuper dans l’avenir la première place lors de l’organisation de tels jeux.

Mais l’on a souvent reproché au gouvernement congolais de privilégier le football. Aujourd’hui les autres disciplines ont brillé aux jeux. Que proposez-vous pour l’avenir ?

Vous n’avez totalement tort! Il est vrai que dans notre pays le football est plus pratiqué et populaire. Cela ne veut pas dire que les autres disciplines sont négligées. Le gouvernement veille sur toutes ces disciplines. Aujourd’hui les jeux de la francophonie l’ont démontré. Toutes les disciplines qui ont été sélectionnées ont joué. On ne peut pas dire que le gouvernement privilégie le football. Toutes nos disciplines sont prises en compte.

Propos recueillis par Kantuntu Ka-Bintu




KIM JONG UN visite les régions débarrassées des dégâts de la nature

Le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir et de la plus longue histoire du monde, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous KIM JONG UN, NDLR), a visité les Fermes Okye (la 2ème visite après 4 jours, NDLR) et Wollang de l’Arrondissement Anbyon dans la Province Kang-won pour diriger, sur le terrain, la réparation des dégâts infligés aux produits agricoles, causés par le typhon № 6 (Les digues fluviales ont été démolies et les terres cultivées submergées.). KIM JONG UN;

  • a été accompagné par KIM Tok Hun, membre du Présidium du Bureau Politique (BP) du Comité Central (CC) du PTC et 1er Ministre, JO Yong Won, membre du Présidium du BP et Secrétaire du CC du PTC, KIM Jae Ryong, membre du BP et Secrétaire du CC du PTC, JU Chol Kyu, membre suppléant du BP du CC du PTC, Vice-1er Ministre et Président du Comité de l’Agriculture, KIM Yo Jong, Chef adjointe de Département du CC du PTC et KIM Kwang Hyok, Commandant des Forces aériennes et Général d’armée aérienne de l’Armée Populaire de Corée (APC)
  • a fait le tour des rizières dans la zone sinistrée pour recevoir le rapport général sur l’état de réparation des dégâts et se renseigner, en détail, de la prise des mesures techniques agricoles destinées à remédier aux dégâts
  • a contemplé la plaine des Fermes qui avaient fait disparaître, complètement, les traces de dégâts et promettaient une récolte opulente pour dire avec joie: Cette plaine, aussi, est empreinte de la sueur de loyauté de nos militaires; grâce à leur dévouement patriotique, cette région ayant subi les calamités naturelles verra ses champs aux ondulations des épis d’or.
  • a veillé, dans le cadre des dispositions pour améliorer l’état de croissance des produits agricoles des terres cultivées submergées, à ce que les hélicoptères et les avions de transport légers relevant de l’Aviation de l’APC soient mobilisés pour l’épandage des produits phytosanitaires, et dirigé, lui-même, cette entreprise (Suivant les Ordres de KIM JONG UN, les aviateurs de l’Unité № 2623 de l’APC sont entrés, immédiatement, dans leur mission de vol et ont achevé, avec succès, l’épandage desdits produits sur une superficie de terrains submergés.)
  • a adressé ses remerciements aux militaires de l’APC qui avaient contribué, grandement, à la réparation complète des traces de dégâts et à l’amélioration de l’état nutritif du riz cultivé, animés de l’esprit d’exécuter, au risque de leur vie, les Ordres du CC du PTC et en faisant, pleinement, preuve du dévouement sans borne et du patriotisme
  • a loué, grandement, les militaires qui avaient créé un miracle d’avoir remis en état les terres arables submergées dans un court laps de temps depuis leur engagement à leur réparation, immédiatement après l’apparition des dégâts, et d’avoir accompli, à merveille ce jour-là, leur tâche d’amélioration de l’état de croissance des plantes.

KIM JONG UN a dit;

  • L’esprit persévérant de nos militaires consistant à se montrer vaillant dans la bataille, à se tenir toujours à la tête de l’exécution de la politique du PTC, à défendre les intérêts du Peuple, à préserver les richesses du Pays et à contribuer à la production céréalière, tel est le tempérament propre à l’APC, son devoir moral et son obligation légitimes.
  • Si le CC du PTC a mobilisé nos militaires à la réparation des dégâts causés par le typhon, ce n’est pas par la grandeur de la superficie endommagée de 200h; comme l’on ne peut pas céder un seul pouce de terrain aux ennemis (les USA, le Japon et la Corée du Sud, etc., NDLR) sur le Front, un seul lopin de terre ne peut pas être perdu par la folie de la nature dans le secteur agricole; c’est la raison pour laquelle on a décidé de confier, dûment à notre APC, cette tâche glorieuse; il appartient à notre APC d’être véritable serviteur dévoué au Peuple, qui ne connaisse aucune concession au niveau de l’assurance du bien-être du Peuple.
  • L’objectif important d’avoir organisé la bataille des militaires de l’APC pour la réparation des dégâts est d’engager, de nouveau, nos militaires dans le Front de lutte destiné à défendre la vie et les biens du Peuple et de les inciter à ce qu’ils fassent, pleinement, preuve de leurs force morale et capacité d’actions propres à l’APC et se rendent compte de leurs mission et devoir. De même, d’inculquer, aux hommes de la région concernée et aux cadres de l’organisme de direction agricole, de la façon de lutte des militaires pour qu’ils entretiennent et labourent, avec peine, une terre précieuse de leur région habitée.
  • Notre APC fidèle à sa glorieuse tradition selon laquelle, s’agissant de l’Ordre du CC du PTC, elle n’hésite pas à se jeter au feu et à l’eau pour l’exécuter au risque de la vie, a manifesté, encore une fois et sans réserve, la loyauté infinie et le style de combat de l’armée révolutionnaire, répondant à la confiance et à l’attente de notre PTC. Notons surtout que les sous-unités de combat concernées des Unités № 2623, 863 et 974 de l’APC ont donné la mesure de leur capacités de combat tout puissante.
  • Tous les cadres et travailleurs du secteur agricole doivent s’engager, de nouveau comme un seul homme, dans la lutte pour réaliser, à coup sûr, l’objectif de production céréalière pour cette année, minimiser les dégâts causés par des intempéries désastreuses, procéder, avec soin et d’une manière scientifique, à l’épandage et à l’entretien en vue de garantir la croissance assurée des cultures. Ainsi, toutes les fermes du Pays sont tenues de remporter une récolte abondante (Il a indiqué, de nouveau, l’importance de prendre des mesures de prévention de dégâts et celles consistant à renforcer, davantage, les capacités de riposte à la crise au niveau de tout l’Etat.).
  • Il nous revient surtout de nous enquérir, de nouveau, de la capacité générale de protection contre les catastrophes naturelles, notamment le réajustement et le renforcement des ouvrages de sorte que des terres cultivées et des produits agricoles ne subissent pas de calamités naturelles, et de prendre des mesures promptes et adéquates en remédiant aux points faibles. Ainsi, nous devons nous tenir fins prêts à faire face, activement, à toutes les intempéries désastreuses.

En regardant le panorama des Fermes Okye et Wollang faisant peau neuve grâce aux efforts dévoués de ‘APC, KIM JONG UN a souhaité de belles récoltes et le bonheur à ces régions-la débarrassées des dégâts de la nature.