Rentrée scolaire : L’ONG Académie législative dément l’implication du ministère de l’EPST dans la commercialisation d’un nouveau journal de classe

Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) n’est pas impliqué dans la commercialisation d’un nouveau journal de classe et cahier de communication incorporé, couplé aux serments d’engagements civiques et patriotiques.

C’est la précision apportée ce lundi 21 aout 2023 par Académie législative, une ONG partenaire éducatif du ministère de l’EPST, auteur de ce nouveau document qui a reçu l’agrément du ministère. Par l’entremise de son coordonnateur, cette structure dénonce les attaques sur les réseaux sociaux contre les autorités de l’EPST.

« L’Académie Législative met en garde toute organisation non gouvernementale et d’autres individus en mal de positionnement qui tenterait de saper l’honneur des autorités éducationnelles sous prétexte qu’elles seraient impliquées dans la commercialisation de ce nouveau support pédagogique », a-t-il martelé.

Pour Mwanga Mpanga Henry, aucun intérêt pécuniaire ne se cache derrière ce nouveau document pédagogique.

« L’entrée en vigueur de ce nouveau support pédagogique ne traduit en rien la poursuite d’un intérêt pécuniaire quelconque, mais plutôt le souci de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans le système éducatif congolais ainsi que la promotion de la nouvelle citoyenneté et le changement des mentalités », a-t-il déclaré.

Le coordonnateur de cet organisme indique par ailleurs ne pas être « sur la voie de contraindre les établissements scolaires à utiliser ce nouveau journal de classe comme modèle universel ».

L’ONG Académie législative promet de trainer en justice tout celui qui tenterait « de mettre en circulation ou en vente de ce journal de classe sans l’autorisation de son auteur et ce, conformément à la loi portant protection des droits d’auteur et droits voisin », a expliqué Mwanga Mpanga Henry.

Rappelons que dans sa note circulaire du 04 aout dernier sur les dispositions pratiques relatives à la rentrée scolaire 2023-, Tony Mwaba Kazadi ministre national de l’EPST avait insisté sur le fait que les parents soient « libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes et la tenue de l’éducation physique au marché de leur choix ».




Me Tony Mwaba et Me Irène Esambo d’accord pour l’activation de l’éducation inclusive   

Le professeur Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a reçu dans son Cabinet de travail, sa Collègue ministre Déléguée aux Affaires Sociales Chargée des Personnes Vivant avec Handicap et Vulnérables, ce lundi 21 août 2023.

Au centre de leur échange, la mise en place d’un cadre devant permettre aux Ministères concernés par l’Education de trouver les mesures d’application en rapport avec l’éducation inclusive, particulièrement celle qui concerne les personnes vivant avec handicap et Vulnérables.

A la sortie de cet entretien, Me Irène Esambo a déclaré : ‘’Nous venons de parler de la question de l’éducation inclusive. Vous savez que la RDC prône l’éducation inclusive dans le cadre de la Loi-cadre de l’Education nationale. Mais depuis lors, on n’a pas encore les mesures d’application pour rendre l’accès facile aux enfants vivant avec handicap et aux autres enfants qui ont des problèmes particuliers par rapport avec leur accès à l’éducation », a-t-elle indiqué avant d’enchaîner : ‘’Alors, il y a un processus que nous avions commencé.

Mais vous savez, l’EPST est au centre de la question et on ne pouvait pas évoluer sans que nous puissions échanger avec le patron de l’EPST afin de voir comment nous pouvons organiser’’, a déclaré Me Irène Esambo qui a annoncé à la même occasion : ‘’Parce que d’ici là, nous devons avoir un atelier national de réflexion sur la mise en place de la stratégie nationale de l’éducation inclusive, mais qui sera aussi lié à l’employabilité des personnes vivant avec handicap.

Donc, ça c’était l’échange, le sujet pour lequel j’étais ici, pour partager avec Son Excellence’’

En termes de perspectives, la patronne du Ministère des Personnes vivant avec handicap, a fait savoir :’’Et, on s’est mis d’accord. Il y aura une commission interministérielle parce que vous savez l’éducation c’est l’EPST, l’ESU, c’est la Formation professionnelle, les Affaires sociales, et surtout que nous impliquons aussi le secteur de l’emploi, donc il faut une commission interministérielle et Son Excellence, le ministre Tony Mwaba a même demandé à ce que le SG puisse déjà désigner les noms des experts de l’EPST qui pourront faire partie de cette commission”, a-t-elle conclu.




Affaire Bukanga Lonzo: La Cour promet de saisir Matata régulièrement

Comme annoncé, l’affaire qui oppose le Procureur général contre Matata Ponyo et ses co-accusés, au sujet d’un détournement présumés au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, s’est ouvert ce lundi à la Cour constitutionnelle. La Cour a promis de saisir régulièrement Matata Ponyo qui n’était pas là, pendant que l’ex-gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo était lui présent. Les accusés ont intérêt à comparaitre qu’à multiplier les dilatoires, afin de dire aux Congolais qu’est-ce qui s’est réellement passé.

La Cour Constitutionnelle a renvoyé l’affaire qui oppose le Procureur général à l’accusé Matata Ponyo et ses co-accusés, au 4 septembre prochain. Et ce, à la suite des irrégularités constatées dans la procédure de saisine de deux prévenus à savoir Matata Ponyo et l’homme d’affaires sud-africain Christo Grobler, responsable de la firme Mafricon qui avait la charge de la mise en œuvre du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Comme on peut bien s’en rendre compte, au cours de cette première audience, le Premier ministre honoraire était absent, ayant préféré de se faire représenter par ses avocats. Tandis que Christo Grobler et l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo Deogratias Mutombo étaient présents.

Du côté des avocats de Matata Ponyo, on se dit confiant. Me Laurent Onyemba dénonce tout de même quelques irrégularités constatées dans cette procédure

“La Cour a estimé que Matata Ponyo n’a pas été atteint régulièrement. Nous dénonçons cette pratique malencontreuse des greffiers qui vont déposer chez les personnes tiers pour demander au bourgmestre de faire une note pour que la Cour soit déclarée saisie à l’égard de M. Matata. M. Matata a envoyé ses avocats parce qu’il n’a pas été régulièrement saisi et que la Cour a estimé qu’au regard de de la saisine qui a été irrégulière, elle a dû renvoyer l’affaire à deux semaines pour permettre à Matata de se présenter, donc d’être régulièrement être saisi en vue de procéder comme il se doit ».

Laurent Onyemba demande que la procédure soit respectée pour permettre à son client de se conformer : ” La procédure pour être saisi est connue. C’est le droit congolais positif qui le dit. Vous avez un exploit, le greffier sait à qui il s’adresse. Et s’il ne sait pas l’atteindre ni la personne ni un serviteur encore moins quelqu’un qui est lié à la personne au premier et au second degré, il y a une note de l’Opj “, a-t-il ajouté.

Soulignons que Matata Ponyo Mapon et Christo Grobler sont poursuivis pour des infractions de détournement de plus de 115 millions de dollars par l’octroi des avantages financiers, la surfacturation, la constitution des sociétés écrans et les détournements des procédures.

Pour rappel, dans une tribune intitulée : « Affaire Matata Ponyo et consorts : Encore un arrêt de la Cour constitutionnelle. Et maintenant, que faire ? », le professeur Blaise Eca Wa Lwenga soutient que la Cour constitutionnelle pourrait reprendre les poursuites contre Matata Ponyo devant elle au fond, non seulement puisque le droit d’action publique n’avait pas été épuisé par son arrêt d’incompétence, mais aussi puisque subsidiairement, la Cour n’est pas tenue par l’autorité de la chose jugée de ses propres arrêts ; étant précisé que les revirements de jurisprudence sont par essence rétroactifs.

Mais au-delà de ces arguments, la reprise des poursuites devant la Cour constitutionnelle répond aussi à deux autres exigences consacrées par notre Constitution : la lutte contre l’impunité et l’égalité des citoyens devant la loi. L’arrêt du 15 novembre 2021 avait violé ces deux principes fondamentaux de notre droit. C’est pourquoi, malgré les acrobaties hautement critiquables auxquelles les magistrats de la Cour constitutionnelle et ceux de la Cour de cassation ont recouru pour aboutir au revirement de jurisprudence, l’on peut s’en contenter puisque l’Etat de droit est sauvegardé. Dès lors que, d’une part, le citoyen Matata Ponyo aura enfin la possibilité de laver son honneur, en établissant son innocence sur les faits qui lui sont reprochés.

Osée Kalombo




Maintien, levée ou prorogation de l’état de siège: Tshisekedi consulte les chefs des institutions

Après avoir reçu les conclusions de la table-ronde qui s’est tenue du 14 au 16 août 2023 sur l’évaluation de l’état de siège décrété dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, le moment est venu pour le président de la République de consulter les chefs des institutions sur les options à lever. Et ce, avant de communiquer à la nation la suite à donner à ce régime exceptionnel suivant les différentes recommandations qu’il a reçues.

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réuni, ce lundi 21 août 2023, à la cité de l’Union Africaine, les Chefs d’institutions afin de partager avec eux quelques questions importantes de la vie nationale.

Jean-Michel Sama Lukonde (Premier ministre), Bahati Lukwebo (Sénat), André Mbata (1 er VP Assemblée nationale) et Kamuleta (Cour constitutionnelle) ont pris part à cette réunion consultative.

Faisant la restitution de cette réunion interinstitutionnelle, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a fait savoir que le Chef de l’Etat a analysé avec ses interlocuteurs la situation sécuritaire, avec en toile de fond, l’état de siège, une semaine après la tenue de la table-ronde d’évaluation.

A ce sujet, l’on croit savoir que le Président de la République Félix Tshisekedi veut avoir les avis des chefs d’institutions après celui des délégués à la table ronde sur la suite à donner à ces accises.

Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué que cette réunion s’est aussi penchée sur le processus électoral en cours.

« Le Chef de l’État nous a demandé de rester mobilisés sur les attentes de la population en général et de l’Est en particulier relatives aux questions sécuritaires et au processus électoral”, a déclaré le chef du gouvernement.




Le vrai deal UDPS-UNC de 2018 à Nairobi prend-t-il corps pour 2028 ?

En 2028, Félix Tshisekedi – sauf changement de Constitution pour un 3ème mandat – devra rejoindre Joseph Kabila dans le statut de sénateur à vie. Il aura, en effet, consommé ses deux mandats fixés à l’article 70 de la Loi fondamentale.

Ainsi, le schéma qui se profile pour 2023-2028 est celui d’un « ticket Président de la République Félix Tshisekedi/Premier ministre Vital Kamerhe ».

Quant au schéma de 2028-2033 et, éventuellement, 2033-2038, il sera d’un « ticket Président de la République Vital Kamerhe/Premier ministre Udps » ; personne de raisonnable ne voyant Félix Tshisekedi devenir Premier ministre à la Poutine avec Medvedev.

On n’y est pas encore. C’est vrai.

Mais, pour 2023-2028, le curseur de la primature quittera sans doute le Katanga pour une autre province, cela après Sylvestre Ilunga Ilunkamba et Jean-Michel Sama Lukonde. Ce curseur, à défaut de se fixer sur l’Ouest, renverra probablement un kivutien du Nord ou du Sud à l’hôtel du Conseil après l’épisode Faustin Birindwa vieux de 1993-1994.

Ici également, on n’y est pas encore.

On est cependant pleinement de retour dans le schéma Cach de Nairobi 2018.

Pour rappel, le deal Cach (Cap pour le Changement) passé entre l’Udps (avec Félix Tshisekedi en qualité de Président de la République) et l’Unc (avec Vital Kamerhe en qualité de Premier ministre) s’était défait au vu des résultats provisoires le 10 janvier 2019.

En effet, si pour Félix Tshisekedi l’accès à la tête de la Présidence de la République n’avait posé aucun problème, il n’en était pas le cas pour Vital Kamerhe à la tête du Gouvernement.

Cach n’avait pas réussi à se constituer une majorité parlementaire qui soit issue des urnes.

C’est ainsi que Félix Tshisekedi avait proposé à Vital Kamerhe le poste de directeur de son cabinet.

Avec les élections de décembre 2023, les chances pour l’Union sacrée de la nation de se constituer une majorité parlementaire confortable étant réunies, Vital Kamerhe – sauf cas de force majeure – pourrait accéder à la primature et jouir en 2028 du soutien à la succession du chef de l’Etat actuel.

A ce stade, il n’y a pas à proprement parler enterrement de l’accord de Nairobi. Au contraire, il y a perspective de reconduction.

Ce qui explique les propos de Vital Kamerhe lors du mini-conclave de son parti le samedi 19 août 2023 à Showbuzz. «La première des unions que les fils et filles de l’UNC ont manifestées est celle qui a réuni deux partis phares à savoir, l’UDPS et l’UNC. Vous vous rappelez tous du CACH, à travers le FATSHIVIT, cette plateforme qui nous a amené à la victoire de l’alternance, le 24 janvier 2019, comme l’a si bien rappelé le Secrétaire Général dans son discours. L’union exige de l’humilité et surtout de la prise en compte des différences, car même si physiquement vous n’êtes pas dans une action, si elle est tributaire d’une union elle se fera de manière satisfaisante», a-t-il déclaré avant d’ajouter : «L’UNC, notre Parti, ne s’est jamais trompé de combat. Dès le début de notre marche, nous avions placé l’union des congolais comme l’objectif suprême, la capacité de notre nation à fédérer ses forces internes pour constituer un frein à l’expansion de la pauvreté et du désespoir qui est son corollaire».

Renchérissant sur le fait que l’Unc est restée debout en dépit des «*attaques des ennemis devenus virulents à cause du succès de nos politiques publiques», Vital Kamerhe a renouvelé la parole de son parti « *d’accompagner le Chef de l’Etat dans son combat pour la refondation de l’Etat congolais».

Promesse tenue «*malgré les vicissitudes inhérentes à la faiblesse humaine et au triomphe des préjugés».

C’est alors qu’il va annoncer de façon solennelle cet engagement en déclarant : « *Nous demandons à Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO d’accepter de porter l’ambition de notre Parti à la présidentielle de décembre 2023, tel que formulé dans la résolution qui vient d’être adopté par le Congrès. Notre choix aujourd’hui est un choix de cœur et de la raison, car notre plus grande capacité de changer les choses est tributaire de notre foi en l’avenir».

Il est vrai que ces temps derniers, l’Unc a connu une succession de démissions pouvant se justifier par le refus de certains membres de ne pas avoir ni voir un des leurs candidat à la magistrature suprême.

Cependant, il faut être suffisamment calculateur, sinon très calculateur.

Le deal de Nairobi, comme relevé plus haut, n’avait plus de sens dès la publication des résultats provisoires le 10 janvier 2019. Mieux, les « initiés » avaient déjà ces résultats deux ou trois heures après clôture des opérations de vote, cela grâce à la machine à voter (MAV).

Les carottes étaient quasiment cuites pour l’Unc.

Qu’il ait connu par la suite la fortune de devenir directeur de cabinet du Président de la République avant d’être promu ministre d’Etat, et cela après l’ infortune de l’emprisonnement, Vital Kamerhe fait preuve de pragmatisme en réalisant le peu de chance qu’il a de se porter candidat à la présidentielle en 2023, c’est-à-dire contre Félix Tshisekedi détenteur, lui, du droit à un second mandat. D’où le choix de se mettre en réserve jusqu’en 2028.

La politique étant dynamique, rien n’assure l’inéluctabilité de ce schéma. Car au sein de l’Usn, les leaders de l’Est, précisément du Kivu frontalier, (Nord et Sud) ont l’ambition de succéder à Sama Lukonde.

En 2028, lorsque Félix Tshisekedi aura consommé son dernier mandat, candidats au poste de Premier ministre sous le quinquennat 2023-2028, Vital Kamerhe et Modeste Bahati du Sud-Kivu auront respectivement 69 et 72 ans ; Antipas Mbusa et Julien Paluku du Nord-Kivu 69 et 60 ans. Bel âge pour viser la présidence de la République.

En attendant, les empoignades risquent d’être si fortes que l’Usn en fera les frais, et avec elle le second mandat Félix Tshisekedi.

Ce n’est pas une mince affaire.

Au contraire, l’enjeu kivutien est décisif pour consolider l’unité nationale présentée à Nairobi, en 2018, comme raison majeure du « boycott » du schéma de Genève avec Lamuka.

Aussi, par rapport à la situation globale à l’Est, particulièrement au Nord et au Sud-Kivu, la gestion des ambitions pour la primature en 2023 et pour la magistrature suprême en 2028 nécessite-t-elle une prise de conscience conséquente de la part du leadership kivutien pro-Usn, à commencer évidemment par Vital Kamerhe, cosignataire de l’acte constitutif de la plateforme Cach, donc co-responsable, en quelque sorte, du premier mandat de Félix Tshisekedi 2018-2023.

Réalité que bon nombre d’acteurs politiques, de part et d’autre, ne prennent pas en compte.

Ils doivent s’y résigner, à défaut de l’admettre.

Omer Nsongo die Lema




Coopération sino-congolaise: Première semaine du cinéma chinois à Kinshasa : succès plein !  

Du vendredi 11 au jeudi 17 août 2023, la Chine a marqué sa présence à Kinshasa au travers d’une Semaine Cinématographique reflétant, « fidèlement l’esprit chinois et les valeurs chinoises », a déclaré Zhao Bin, nouvel Ambassadeur de ce pays en République Démocratique du Congo. Cadre choisi à cet effet : salle Showbuzz, au pied du saut-de-mouton Place Socimat, jonction bd du 30 juin et avenue du colonel Mondjiba…

 

 

Dans son mot de circonstance, le premier diplomate chinois en RDC a estimé que « Le cinéma est une plateforme importante d’échange culturel, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays et un outil d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples ».

A son avis, « Un bon film peut avoir une répercussion dépassant les frontières et frapper la corde sensible dans les cœurs des personnes d’horizons culturels différents ».

Aussi, a-t-il fait valoir que la sélection des films couvrait « des thèmes variés, représentatifs d’excellentes œuvres cinématographiques chinoises contemporaines », le but visé étant d’« approfondir la compréhension du peuple congolais à l’égard de la Chine et des chinois ».

L’Ambassadeur Zhao Bin a placé ce programme dans deux cadres précis. Premier cadre, l’initiative lancée en mars 2023 par le Président de la République Populaire de Chine Xi Jinping « pour la Civilisation mondiale qui préconise le renforcement des échanges et de la coopération internationale en matière de sciences humaines, enrichir le contenu des échanges, élargir les canaux de coopération, promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entre les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine ».

Second cadre : la visite du Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi en Chine en mai dernier. A cette occasion, a rappelé l’Ambassadeur Zhao Bin, « les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang d’un partenariat stratégique et d’une coopération globale, qui certainement, ne peut se réaliser sans un rapprochement davantage entre les peuples chinois et congolais ».

Le diplomate chinois en a déduit des nouvelles opportunités offertes à la coopération culturelle sino-congolaise, avant de considérer que « la semaine du film chinois pourra modestement servir cette cause noble, et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais puisse mieux comprendre la Chine, se familiariser avec la Chine et aimer la Chine », ceci sur toute l’étendue du territoire congolais et, s’agissant particulièrement de la capitale, « contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et renforcer la proximité et l’amitié entre les kinois et la communauté chinoise à Kinshasa ».

En mot de la fin, il s’est déclaré « convaincu qu’avec les efforts conjoints de nos deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et le Congo connaîtra un grand élan de développement et donnera une forte impulsion aux échanges et à l’inspiration mutuelles entre les deux civilisations, en vue de la construction d’une communauté de destin partagé de l’humanité ».

Premier film alors projeté : « Terre errante ». Une fiction sur le changement climatique poussant les terriens à déplacer leur planète pour la sortir du système solaire. Le film présente une famille chinoise promouvant les valeurs essentielles de sa nation : esprit de sacrifice, travail, respect des aînés, sens d’engagement, courage…

 

La Chine gagnante et triomphante

 

Puissant outil de communication, le cinéma n’a pas d’équivalent dans la découverte du monde en restant calé dans son fauteuil ou allongé dans son lit.

Que ce soit en salle, devant la télévision ou, comme c’est de plus en plus le cas, à partir du téléphone ou de l’ordinateur portable, on a le monde à sa portée.

Le cinéma est un puissant moyen d’information et de formation. Pour convaincre le monde de sa présence, Pékin utilise évidemment ce moyen.

Dans un pays comme la RDC où sa présence n’est pas suffisamment perçue, le cinéma est indiqué pour faire découvrir aux populations congolaises la Chine Millénaire aux plans historique, démographique, culturel et artistique et la Chine ultramoderne aux plans diplomatique, économique, scientifique et social.

Juste un exemple : des 10 ponts les plus longs au monde, la Chine en aligne 7 dont la première, celui de Danyang-Kunshan, long de 165 km ; le deuxième, Viaduc de Changhua-Koahsiung(Taiwan), 157 km, le troisième, Cangde, avec ses 116 km, le 4ème, Tianjin, 114 km, le 5ème le pont de Weinan Weihe pour 80 km et le 7ème, Grand viaduc de Pékin, mesurant plus ou moins 50 km.

En diffusion sur Canal Sat, l’émission « MEGASTRUCTURES » est en elle-même une véritable attraction en ce qu’elle présente la Chine gagnante et triomphante.

 

Simon Mutombo

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Conclave du génie scientifique congolais: Gilbert Kabanda plaide pour l’institution d’un ordre de mérite scientifique et technologique

Le tout premier conclave du génie scientifique congolais a ouvert ses portes samedi 19 août 20232 au chapiteau du Palais du peuple à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo ; et c’est le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi qui en a donné le go.

Dans son discours, le ministre de la recherche scientifique, Gilbert Kabanda Kurhenga, initiateur de ce conclave placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat, a d’abord expliqué le sens du mot conclave donné à ces assises de 10 jours.

« Dans le présent forum, le Conclave ne peut donc être qu’une métaphore. Une métaphore pour dire à la Nation que le vieux génie – le génie colonial Belge qui avait conçu et mis en place tout le dispositif scientifique et technologique d’exploitation de la colonie n’est plus. Il a disparu pour toujours du sol Congolais depuis 63 ans. Progressivement, lentement mais sûrement, il est en voie d’être remplacé par le génie scientifique congolais. Une métaphore aussi pour interpeller le Gouvernement de la République et lui signifier que, à l’instar du Conclave du Vatican et du Conclave de Lovanium, le présent Conclave du Génie Scientifique Congolais a l’ambition de planter les piliers de la renaissance et de la confirmation de la République dans sa mission naturelle de puissance scientifique et technologique au regard de toutes les ressources dont le ciel l’a dotée », a dit le patron de la recherche scientifique.

Impressionné par le nombre élevé de chercheurs, inventeurs et innovateurs indépendants dans divers domaines scientifiques et technologiques, vivant au pays comme à l’étranger, depuis son avènement à la tête de ce ministère, Gilbert Kabanda regrette le fait que : « la recherche scientifique en général et l’innovation/invention technologique dans notre pays en particulier est un parent pauvre. La conséquence de cette pauvreté est double : les rares chercheurs qui entreprennent arrivent péniblement au produit fini escompté et la majorité renonce à l’aventure alors qu’ils portent en eux le potentiel intellectuel et la volonté d’invention ».

« Bon nombre s’expatrient, pour faire le bonheur de pays étrangers dont certaines grandes puissances. Excellence Monsieur le Président de la République, Honorable Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Monsieur le Président du Sénat, Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Distingués invités, L’évidence est universelle : depuis toujours les Etats tirent leur puissance multiforme (scientifique, économique, militaire et autres) de la recherche scientifique et technologique », a-t-il dit.

Et de vanter ainsi la florissante recherche scientifique de l’époque coloniale qui était portée par des institutions prestigieuses comme l’INEAC, actuelle Institut National d’Etudes et Recherches Agronomiques, l’IRSAC, actuel Institut de Recherche en Sciences Naturelles et le CRENCO, actuel Centre de Recherche et Etudes Nucléaires du Congo et autres. Pour rappel, l’INEAC Yangambi, actuel INERA, ce dernier qui a joué un rôle crucial dans le ravitaillement de l’Europe en caoutchouc et en huile de palme durant la 2ème guerre mondiale.

« C’est aussi l’INEAC Yangambi qui a fourni à la Côte d’Ivoire et à la Malaisie les semences améliorées, respectivement de cacao et d’huile de palme qui, aujourd’hui, font de ces deux pays les premiers pays producteurs et exportateurs de ces deux produits au monde. Tout le potentiel des anciens INERA, IRSAC, CRENCO et d’autres organismes de recherche demeure intact en termes d’objectifs et de ressources naturelles », a expliqué Docteur Gilbert Kabanda.

 

Quid de la participation des jeunes à ce conclave

La proportion des inventeurs, innovateurs jeunes, moins de 40 ans, dans le lot de ceux qui se sont présentés au pré-conclave est de de l’ordre de 45 %.

Pour le ministre Kabanda, « leurs affaires tendent à s’exercer davantage dans la manufacture, l’électronique et le numérique, bien loin du business d’exportation des matières premières. C’est donc par ces jeunes patriotes et inventifs que l’économie congolaise a d’énormes chances d’amorcer et d’accélérer son mouvement d’introversion tant souhaité et attendu depuis 63 ans et d’augmenter le poids de la République dans le commerce international. La voie royale de rendre millionnaire la jeunesse, et par ricochet réduire résolument et progressivement l’extraversion de l’économie nationale, passe par leur encadrement technique et scientifique approprié qui figurera en bonne place dans les recommandations du Conclave ».

Il a par ailleurs invité les compatriotes propriétaires des brevets d’invention, et innovation, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, à se présenter à son cabinet pour qu’ensemble : « nous examinions les mécanismes d’exploitation de leur propriété intellectuelle au meilleur bénéfice, à la fois, d’eux-mêmes et de la République ».

 

But et objectifs du conclave

Le but du Conclave est double, selon le ministre de la recherche scientifique. D’abord montrer au peuple Congolais et à ses dirigeants que le génie colonial parti il y a 63 ans a été progressivement remplacé par un génie Congolais. Ensuite, faire comprendre aux instances dirigeantes de la République que l’élite scientifique et technologique congolaise a la capacité intellectuelle et la volonté de prendre en mains le développement socio-économique du pays de manière souveraine.

Quant aux principaux objectifs spécifiques, Gilbert Kabanda évoque : « la définition exhaustive de la politique nationale de recherche, innovation et invention ; les Principaux axes stratégiques de mise en œuvre de cette politique en urgence, à court, moyen et long termes ; le financement de la recherche, innovation et invention ; et la Collaboration intersectorielle entre le ministère de la recherche scientifique et innovation technologique et les autres ministères complémentaires.

Au finish, le ministre a attiré l’attention de l’assistance sur le fait qu’ « un inventeur, un innovateur est une icône nationale ». De ce fait, il souhaite que ce dernier soit immortalisé pour servir de modèle aux générations futures.

« Je sollicite, auprès de Votre Auguste Personne, qu’un ordre de mérite scientifique et technologique soit institué et que les dignitaires de cet ordre reçoivent de la Nation les décorations dignes de leurs mérites », a-t-il plaidé auprès du Chef de l’Etat.

BM




Geste de cœur : Stéphanie Muabilu distribue des fournitures scolaires aux parents d’élèves à Kingabwa

Mme Stéphane Muabilu, vice-présidente de la Fondation Pius Muabilu, a procédé à la distribution des fournitures scolaires aux parents d’élèves à quelques semaines de la rentrée scolaire. C’était à Kingabwa, un des quartiers populaires de la commune de Limete.

La numéro deux de cette Fondation a remis des kits scolaires constitués des sacs, uniformes, cahiers, crayons de couleur et d’autres ustensiles utiles, mais aussi une somme importante d’argent à près de 3.000 enfants dans cette partie de la capitale de la République démocratique du Congo.

Dans son adresse, la vice-présidente de la Fondation Pius Muabilu a dit être heureuse de soulager tant soit peu la charge des parents en cette période de crise économique.

Elle a, par ailleurs, conscientisé les enfants bénéficiaires de ce geste afin qu’ils se rendent compte des sacrifices, y compris les efforts de leurs parents qui n’attendent d’eux qu’une seule récompense : un excellent « bulletin » à la fin de l’année.

Les bénéficiaires de ce geste de solidarité ont exprimé leur gratitude à l’endroit de Stéphanie Muabilu à travers sa fondation qui, depuis plusieurs années, ne cesse de voler au secours de plus démunis.

« Nous disons profondément merci à Maman Stéphanie Muabilu qui nous a soulagés de ce fardeau trop lourd », a réagi une maman après avoir réceptionné des kits scolaires pour ses enfants. De l’occasion, une petite fille qui fait partie des bénéficiaires de ce don a promis de s’inspirer de la vie de Stéphanie Muabilu qui est toujours aux côtés de plus démunis à l’instar de son père Pius Muabilu.

« J’aime beaucoup maman Stéphanie Muabilu. Elle est gentille et elle est très jolie. Je vais être comme elle », a-t-elle souhaité. Il convient de rappeler que la fondation Pius Muabilu a posé ce geste pour soutenir la gratuité de l’enseignement de base portée par le chef de l’État depuis son avènement au pouvoir .




Au nom du chef de l’Etat : Le Prof Jeanneau Kinkangala livre un premier pont à la population du Nord-Kivu

Relier les différents coins de la République constitue un enjeu pour l’Office des routes qui ne lésine sur les moyens, afin de permettre à la population congolaise d’échanger. Bien que le défi soit de taille, le Prof Jeanneau Kiakangala qui en est le Directeur général, est plus que déterminé à matérialiser la vision du président de la République dans ce secteur.

La population du Nord-Kivu peut désormais pousser un ouf de soulagement et de satisfaction. Grâce au leadership efficace du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, un pont modulaire métallique de type Matière a été posé par l’Office des routes, le dimanche 20 août 2023.

Le pont Biena est situé précisément sur l’axe Butembo-Magurijipa sur la route provinciale 1034 au point kilométrique 63.

Ce pont vient pallier aux difficultés de la population de cette partie du pays, dans le cadre du programme de développement des 145 territoires de la RD Congo, programme cher au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le 20 août, le pont Biena a été mis en service sous la férule du Directeur général de l’Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, qui tient à voir tous les congolais circuler librement sur l’ensemble du territoire congolais, et de jouir du désenclavement avec comme conséquence la croissance des activités commerciales sur toute l’étendue de la République, tel que voulu par le Chef de l’Etat Tshisekedi fils.

Ce pont modulaire métallique de type Matière mis en service fait partie du premier lot des 44 ponts livrés par cette firme française après un accord conclu entre la France et la RDC, celle-ci représentée par le Directeur général de l’Office des Routes Jeanneau Kikangala.




Buta/Bas-Uélé : La Fondation Carole Agito offre un lot de lampadaires et des médicaments pour la riposte de l’épidémie de rougeole

Un avion-cargo de Serve Air a atterri le dimanche 20 août 2023 à l’aéroport de Zega de Buta avec à son bord un 2è lot important composé des lampadaires pour l’éclairage public de la ville et les médicaments pour la riposte de l’épidémie à rougeole dans la ville de Buta. C’est un don de la Fondation Carole Agito. 300 lampadaires viennent d’ajouter à ce que la Fondation avait déjà envoyé à Buta.

Chef-lieu de la province du Bas-Uélé, la ville de Buta va bénéficier pour la première fois depuis l’époque coloniale de l’éclairage public, défi relevé par la sénatrice Carole Agito Amela à travers sa fondation.

Plongée dans l’obscurité en nocturne après plusieurs décennies, la ville de Buta, chef-lieu de la province de Bas-Uélé issue du démembrement de l’ex-province orientale, sera totalement éclairée. La sénatrice et questeure de la chambre basse du Parlement, Carole Agito Amela, fille du terroir, a pris la décision de relever le défi de l’éclairage public. Ce sera une première de cette ville depuis l’époque belge.

C’est dans ce sens qu’un avion-cargo de Serve Air a atterri le dimanche 20 août 2023 à l’aéroport de Zega de Buta avec à son bord un 2è lot important composé des lampadaires pour l’éclairage public de la ville et les médicaments pour la riposte de l’épidémie à rougeole dans la ville de Buta.

Dans un premier temps, indique notre source, un lot important des matériels a été acheté par la Fondation Carole Agito pour la réalisation de l’éclairage public de Buta. Les premiers travaux partiront de la place Bois-Rouge, en face l’avenue Mongengeta, jusqu’à la rive gauche de la rivière Rubi. Ensuite, ces travaux se poursuivront sur les autres artères de la ville de Buta. « Toutes les avenues du chef-lieu du Bas-Uélé seront éclairées », rassure-t-on.

La Fondation Carole Agito, rapporte-t-on, ne compte pas s’arrêter à la seule agglomération de Buta. Candidate à la députation nationale de Buta ville, Carole Agito vise également l’éclairage public pour l’ensemble du territoire de Buta, conformément à l’un des piliers fondamentaux de sa Fondation, axé sur le social. Ainsi, des bourgades comme Kumu, Bagbe, Titule, Liguga, sont dans le viseur de la dynamique sénatrice dans son option d’éclairage, ainsi que d’autres centres de négoce environnants de Buta tels Makala (site de l’Eglise protestante abritant le temple protestant, les écoles, université et hôpital et un petit marché), Koteli, Melume, Yema, Nzilaplanda (passage à niveau rails-route).

Femme politique et entrepreneuse, Carole Agito est une personnalité influente et très investie dans le développement infrastructurel et social du Bas-Uélé. Elue des élus de ladite province, elle a dignement été présente lors du décès du regretté premier gouverneur du Bas-Uélé, Valentin Senga, en remettant à la famille du défunt des fonds pour son enterrement en Belgique, et cela, conformément aux textes du Sénat, car feu Senga fut aussi sénateur du Bas-Uélé. C’est donc une femme au grand cœur et préoccupée par la situation sociale de la population du Bas-Uélé qui enclenche, à travers sa Fondation, des travaux d’éclairage de la ville de Buta et des environs.