Unikin : L’ambassadeur Zhao Bin accorde 35 bourses aux apprenants du 3ème cycle et 22 bourses Mulan aux meilleures étudiantes

Le développement d’un pays dépend de la revitalisation de son éducation, et « Le peuple d’abord » commence par l’éducation. Ainsi, le gouvernement chinois attache une grande importance à la coopération éducative entre la Chine et la Rdc et accorde chaque année des bourses au Ministère de l’ESU. Cette année, les universités chinoises ont admis 35 boursiers du Gouvernement chinois. Au même moment, l’Ambassade de Chine en Rdc a créé la « Bourse Mulan » pour accorder un soutien financier aux étudiantes de l’Université de Kinshasa et inviter les représentantes des femmes distinguées de l’UNIKIN à des formations et des échanges en Chine.

C’est en présence du ministre de l’ESU Muhindo Nzangi Butondo, du Recteur de l’Université de Kinshasa, du Secrétaire général académique et des doyens des facultés, que l’ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin, a accordé des bourses à l’Unikin pour la formation du 3ème cycle en Chine, mais a aussi un soutien financier aux étudiants les plus démunis de l’Unikin pour leur permettre de poursuivre leur cursus académique. Et ce, dans le cadre « Bourse Mulan » pour soutenir les efforts des jeunes filles congolaises dans la poursuite de leur formation et la réalisation de leurs rêves.

Dans son discours, l’ambassadeur Zhao Bin a expliqué qu’en 2021, dans le cadre du Forum de coopération sino-africaine, la Chine et les pays africains ont signé le « Plan d’action de Dakar », dans lequel la Chine promet de continuer à élargir la coopération avec les pays africains dans divers domaines, dont l’éducation notamment en augmentant les opportunités pour le développement des jeunes femmes africaines. Dans ce contexte, l’Ambassade de Chine en RDC a créé la « Bourse Mulan » pour accorder un soutien financier aux étudiantes de l’Université de Kinshasa et inviter les représentantes des femmes distinguées de l’UNIKIN à des formations et des échanges en Chine.

« Cette bourse porte le nom d’une héroïne antique de la Chine, Mulan, qui a volontairement accompli le service militaire à la place de son vieil père avec succès et honneur, exceptionnel à l’époque où l’armée est un métier exclusif pour les hommes », indique-t-il, avant d’ajouter que Mulan est ainsi devenue synonyme de capacités, d’indépendance, d’égalité et d’excellence des femmes.

« J’espère que vous chérirez l’opportunité d’étudier en Chine, finirez brillamment votre étude, et investir ensuite vos compétences dans votre pays, et plus, tout comme vos prédécesseurs, vous vous dévouerez au raffermissement des rapports d’amitié entre la Chine et la RDC », souligne l’ambassadeur Zhao Bin.

Il a poursuivi en disant : « j’attends avec impatience vos futures contributions au développement de votre pays afin que davantage de personnes, en particulier des femmes, puissent bénéficier de la coopération sino-congolaise », note-t-il.

La Chine participe à la formation des Congolais et au développement du pays

Dans son allocution de circonstance, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo, pense qu’en permettant à la jeunesse congolaise d’acquérir dans les universités chinoises des savoirs, du savoir-faire et du savoir-être, ainsi que des compétences nécessaires à être utile à la société, la Chine participe non seulement à la formation de nos compatriotes, mais aussi au développement de notre pays, tout en favorisant la construction des ponts humains et scientifiques entre nos deux pays, au bénéfice de nos populations respectives.

Il a demandé aux boursiers de réaliser l’importance du rôle qui est le leur dans le cadre de cette collaboration. Car selon lui, si le contact avec une autre culture ne peut qu’être source de développement personnel et d’ouverture à l’universel, il constitue aussi un point d’ancrage qui suscite et accentue les liens de fraternité.

C’est pour cette raison qu’il les a exhorté à être de véritables ambassadeurs scientifiques de la Rdc au sein des universités qu’ils vont fréquenter et dans le cadres des activités de haut niveau auxquelles ils prendront part.

« Faites connaitre votre pays, ses potentialités, ses richesses ; découvrez la beauté de la culture chinoise et réalisez-y une intégration réussie ;Scrutez des secteurs susceptibles de faire émerger des actes de coopération innovants ;Valorisez vos connaissances scientifiques acquises et apprenez-en davantage au contact avec des universitaires chinois, ou grâce à un soutien de la Chine ; Faite la fierté de ceux qui ont mis leur confiance en vous, de ce qui se sont décidés d’investir en vous et de la nation toute entière ; Bref, soyez des ambassadeurs scientifiques de la Rdc vis-à-vis de la Chine ».

Les bénéficiaires reconnaissantes

Une des lauréates des bourses Mulan a, dans son mot de circonstance, noté que l’éducation de la jeunesse congolaise en général et celle des jeunes filles en particulier, trouve une place de choix dans les programmes d’appuis au développement que le Gouvernement chinois met au service de la Rdc.

C’est dans ce contexte que la Bourse Mulan, qui est une initiative de l’ambassade de Chine en Rdc est accordée aux 22 meilleures étudiantes de l’Université de Kinshasa, qui démontre l’engagement de la République populaire de Chine à soutenir sans faille l’éducation de l’élite féminine congolaise en particulier, et de la nation toute entière en général.

« Animées par le souci majeur d’apporter notre pierre dans la construction de l’édifice, notamment en pérennisant l’existant partenariat entre l’université de Kinshasa et l’ambassade de Chine en Rdc, nous nous proposons de concilier nos intelligences en une association d’élites féminines, qui réunira essentiellement les boursières Mulan du gouvernement chinois, anciennes et nouvelles, sur les problématiques susceptibles de déclencher le développement tous azimuts de notre pays », indique la représentante des bénéficiaires de la bourse Mulan, avant d’ajouter que les axes prioritaires devant définir l’architecture ci-haut proposée sont entre autres, la recherche scientifique et l’innovation féminine, l’éducation, l’entrepreneuriat et l’autonomisation de la jeune fille.

L’occasion faisant le larron, M. Zhao Bin, Ambassadeur de la Chine en Rdc a fait un don des matériels informatiques à l’Université de Kinshasa.

JMNK




Augustin Kabuya « présidentiable national » pour l’UDPS ? et pourquoi pas…

L’Udps entre en congrès extraordinaire ces vendredi 25 et samedi 26 août 2023. Objectif affiché : entériner la candidature de Félix Tshisekedi à la présidence de la République au scrutin du 20 décembre prochain.

Dans les réseaux sociaux circule déjà une info faisant état de la possibilité de voir Augustin Kabuya à la tête du parti en qualité de président national, poste demeuré vacant depuis l’investiture de Félix Tshisekedi au poste de Président de la République le 24 janvier 2019.

Si cette info est vraie, c’est quelque chose de gagné dans la normalisation du fonctionnement de l’Udps conformément à ses statuts.

Qu’on ne s’embarrasse pas de le déclarer : depuis le 24 janvier 2019, ce parti vit en violation flagrante de ses statuts.

Que ce soit sous la présidence intérimaire confiée de façon unilatérale à Jean-Marc Kabund ou sous la « présidence virtuelle » du secrétaire général Augustin Kabuya, tout a été faux, tout est faux.

Au sein comme en dehors du parti, des voix se sont levées pour fustiger cet état des choses. Elles ont attiré l’attention des Tshisekedistes sur les risques de voir les Cours et Tribunaux invalider les listes des candidatures Udps à tous les niveaux – à commencer par la présidentielle de la République – introduites auprès de la centrale électorale par des personnes n’en ayant pas qualité de le faire au regard des statuts.

Ces voix n’auront finalement pas crié dans le désert. Car elles sont en voie d’être entendues.

Ce qui n’empêche pas de chercher à savoir pourquoi, au lendemain de l’investiture de son président national au poste de président de la République, le parti n’a pas osé organiser en bonne et due forme son congrès pour s’appliquer l’article 27 de ses statuts, tant il est vrai que la Constitution rend incomparable la fonction de chef de parti avec celle de chef d’Etat !

Cet article dispose : «*En cas de décès, de démission, d’empêchement définitif du Président du Parti, le Président de la Convention Démocratique du Parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours au cours desquels il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue d’élire un nouveau Président du Parti ; élection à laquelle il ne peut faire acte de candidature».

On ne saura peut-être jamais pourquoi le parti passant pour défenseur attitré de l’Etat de droit s’est complu dans l’exception, une fois au pouvoir.

Il faut avouer que ce n’est pas une première dans l’histoire de l’Udps.

On se souviendra qu’après la mort d’Étienne Tshisekedi le 1er février 2017, le parti est resté sans président national pendant un an et deux mois. En effet, le congrès ayant porté Félix Tshisekedi à la succession avait organisé les 30 et 31 mars 2018.

Certes, on peut supposer qu’au sein du parti, certains sont dans la logique de ramener Félix Tshisekedi à la tête de l’Udps une fois à la fin de son mandat de président de la République.

Là, c’est une erreur que de  croire Felix Tshisekedi, une fois au terme de son mandat de chef d’Etat, apte à redevenir chef de parti, et encore bon chef. Ce n’est ni facile, ni aisé.

Ses proches doivent alors  l’apprendre (à leurs dépens) : l’homme a atteint un niveau d’autorité tel que pour préserver sa dignité, il ne devra plus agir en président national de l’Udps et commencer à débattre non pas qu’au sein de son parti, mais également avec ses collègues chefs des partis.

Avec les joutes oratoires qui caractérisent les débats politiques qu’il qualifiait à l’époque de « débats de caniveaux », il a tout intérêt, une fois sénateur à vie, à se mettre au-dessus de la mêlée.

Dans des pays de tradition démocratique comme en France, on n’a jamais vu un Président de la République sorti reprendre la gestion quotidienne du parti après l’Élysée.

D’ailleurs, si on n’est dans la logique du sénateur à vie privé de tout droit de postuler pour la présidentielle, il ne servira à rien de rester à la tête du parti sans aucune possibilité de revenir à la magistrature suprême.

Moralité : de un, l’Udps ne survivra qu’en rentrant dans ses statuts et son règlement intérieur.

De deux, avec sa première expérience de gouvernance institutionnelle, ce parti a suffisamment de matières pour adapter ses textes à la gestion de l’opposition et du pouvoir.

De trois, Augustin Kabuya peut être élu président national du parti, poste dont le mandat n’est soumis à aucun timing ! Mais, au moins, qui lui reconnaît en tant que «symbole de l’unité » notamment les compétences suivantes : «Il (elle) représente et engage le Parti conformément aux dispositions statutaires et réglementaires», «Il (elle) nomme, et le cas échéant, relève de leurs fonctions les membres de la Présidence», «Il (elle) s’investit et s’implique dans le processus électoral national conformément à l’article 10 des présents Statuts», «Il (elle) nomme les délégués du Parti à la structure électorale nationale et y transmet la liste des candidats investis par le Congrès ou la Convention Démocratique du Parti» et «Il (elle) négocie et signe les alliances politiques».

Au congrès extraordinaire qui se tient ces 25 et 25 août 2023, l’option pourrait être levée pour un congrès ordinaire à tenir dans les délais…statutaires !

Augustin Kabuya ” présidentiable national ” pour l’Udps ? Pourquoi pas si l’objectif reconnu par tout le monde, comme relevé ci-dessus, est de ramener l’Udps dans ses statuts, c’est-à-dire sa Constitution !

Omer Nsongo die Lema




15ᵉ Sommet des Brics : Sama Lukonde présente la RDC comme « pays solution » face aux enjeux actuels de toute l’humanité

Dans son discours au dernier jour du 15ème sommet des BRICS à Johannesburg en Afrique du Sud, le Premier ministre Sama Lukonde a souligné que c’est fort de toutes les potentialités  de la Rdc qu’il a attiré l’attention de tous à plus d’engagement financier dans les programmes destinés aux domaines cités, mais spécifiquement à ceux orientés vers nos centres semi-urbains et villages concernés par la transition énergétique et qui implique la protection de l’environnement. Ainsi, l’évaluation des potentialités dont regorge la Rdc l’amène à affirmer son caractère de pays solution, car les investissements souhaités et attendus et qui s’inscrivent dans un cadre de coopération multilatérale gagnant-gagnant permettront au monde d’affronter les défis qui se posent à lui sans heurts.

Au dernier jour du 15ᵉ Sommet des BRICS qui se tient à Johannesburg en Afrique du Sud et avant la déclaration conjointe sanctionnant la fin de ces assises, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, est intervenu, ce jeudi 24 août 2023, devant les Chefs d’État et de Gouvernement membres de cette organisation et des pays invités, pour prononcer le discours de la République démocratique du Congo, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son allocution, le Chef du Gouvernement congolais a premièrement salué « l’optimisme » qui caractérise les cinq membres des BRICS à affronter les problèmes qui se posent à l’humanité actuellement.

« Ce Sommet s’inscrit, dans la dynamique du changement du paradigme macro-économique et géopolitique du monde et place nos États respectifs devant leur responsabilité de trouver des solutions appropriées aux grands défis qui se posent à l’humanité, à l’instar de la pandémie à COVID-19, du changement climatique, de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, de la transition énergétique et de la biodiversité. Face à toutes ces réalités, il y a lieu de relever que d’Ekaterinbourg en Russie en 2009 à Johannesburg en Afrique du Sud en 2023, il y a certes un pas qui a été franchi, notamment celui de l’existence de la Banque de Développement et d’un Fonds Commun des Réserves de change des BRICS afin de consolider l’optimisme à affronter les problèmes qui se posent à l’humanité », a déclaré d’entrée de jeu le Premier Ministre Sama Lukonde.

Saisissant la portée du thème central du Sommet : « Le partenariat pour une croissance mutuelle accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif », le Premier Ministre congolais a invité les BRICS à capitaliser particulièrement les atouts de la RDC face aux défis qui se posent à l’humanité.

«  Au regard de cette avancée, et devant apporter sa contribution à cet édifice, la République démocratique du Congo, qui affronte les défis d’une guerre d’agression injuste dans sa partie Est, vient à ce Sommet comme « Pays solution ». Pays solution en ce que la République démocratique du Congo dispose d’un potentiel et des atouts qui constituent un apport indéniable aux défis que je venais d’énumérer », a-t-il dit avant d’énumérer les potentialités de la RDC qui font de ce géant au centre de l’Afrique, un pays incontournable tant dans la transition énergétique que dans la lutte contre le changement climatique.

En effet, grâce à son étendue, la RDC est un vaste territoire de 2.345.410 Km2 disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles. Le Congo-Kinshasa héberge une main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes.  Sur le plan des écosystèmes, elle dispose d’un massif forestier protecteur de la couche d’ozone d’environ 155,5 millions d’hectares, soit 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo, en plus d’importantes réserves des écosystèmes naturels de la planète, les tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone.

Les richesses de la Rdc mises en exergue

Il est important de souligner que sa faune et sa flore, classent la République démocratique du Congo en 5ᵉ position de puissance mondiale en termes de biodiversité.

En ce qui concerne l’énergie, la RDC dispose d’un potentiel photovoltaïque estimé à 70.000 mégawatt grâce à son exposition naturelle sous la ligne de l’Équateur. Pour ce qui est de la réponse au déficit énergétique, le pays de Lumumba a un important potentiel énergétique, d’environ 37% du potentiel africain et 6% du potentiel mondial et est capable de fournir plus de 100.000 mégawatt grâce à son barrage hydroélectrique d’Inga.

Il y a lieu de relever, en rapport avec la transition énergétique, que la République démocratique du Congo détient plus de 60 % de la production mondiale du cobalt. Outre le lithium qui est assez connu, la RDC regorge d’autres minerais critiques qui entrent dans la fabrication des batteries et des piles à Hydrogène et dont la demande augmente sans cesse pendant cette ère des énergies renouvelables.

C’est fort de toutes ces potentialités que le Premier ministre a conclu son discours en disant : « Au regard de tous ces atouts, j’aimerais bien attirer l’attention de tous à plus d’engagement financier dans les programmes destinés aux domaines cités, mais spécifiquement à ceux orientés vers nos centres semi-urbains et villages concernés par la transition énergétique et qui implique la protection de l’environnement. L’évaluation des potentialités dont regorge mon pays m’amène à affirmer son caractère de pays solution, car les investissements souhaités et attendus et qui s’inscrivent dans un cadre de coopération multilatérale gagnant-gagnant permettront au monde d’affronter les défis qui se posent à lui sans heurts ».

Arrivé à Johannesburg depuis le mardi, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde était porteur d’un message du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux BRICS. Cet acronyme regroupe l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil, la Chine et la Russie. Au menu de ce 15ᵉ sommet, l’élargissement à de nouveaux membres du bloc de pays émergents. Les BRICS revendiquent notamment une croissance accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif.




Rdc : Le CIGRS fixe certains points sur la maladie de Monkepox

Soucieux de vulgariser et sensibiliser sur la maladie Monkepox en RDC, le centre interdisciplinaire de gestion du risque sanitaire, CIGRS en sigle, a, dans une note technique publiée ce jeudi 24 août 2023, fixé plusieurs  points sur cette maladie contagieuse.  Publiée au lendemain de l’enregistrement d’un cas de Monkepox dans la capitale congolaise, cette note révèle que presque toutes les provinces du pays sont exposées à cette maladie, ne se limitant plus aux zones forestières, car même

les zones de savane rapportent aussi des cas à travers le pays.

Elaborée par CIGERS et autres institutions (INRB, Laboratoire vétérinaire central, DOPERAUS,  UPN), la note technique défini  Mpox comme une anthropozoonose qui est causée par un virus proche du virus de la variole, une maladie qui a été éradiquée depuis 1980. En tant qu’anthropozoonose, le Mpox est donc une maladie qui affecte principalement les animaux et ces derniers peuvent la transmettre accidentellement aux humains. La transmission du Mpox se fait par contact direct d’un homme sain avec un animal infecté. Ce contact peut avoir lieu lors de la chasse pendant que le chasseur manipule l’animal capturé soit pour le tirer du piège ou encore lors de la découpe pour le débarrasser des organes internes en vue de sa conservation. Les mamans ainsi que les enfants peuvent aussi s’infecter en manipulant un animal infecté ou tout liquide qui a servi à laver un tel animal.

Les déchets issus de la découpe de ces animaux peuvent aussi infecter les enfants qui les utilisent souvent pour la cuisson. Des cas de contamination peuvent aussi s’observer au laboratoire en cas de manipulation des échantillons d’animaux sans respect des mesures de biosécurité.

Plusieurs espèces d’animaux peuvent être impliquées dans la transmission du Mpox mais les rongeurs viennent en tête de la liste notamment les rats de Gambie ainsi que les écureuils. Chez ces animaux, malheureusement, la maladie est presque asymptomatique c’est-à-dire que les animaux infectés ne présentent aucun signe révélateur de Mpox.

Chez l’homme, par contre, on peut observer des éruptions cutanées qui peuvent avoir plusieurs formes en fonction du stade d’évolution de la maladie. Ainsi, on peut observer de macules, des vésicules, ses pustules et même des croûtes. Ces éruptions peuvent être observées au niveau des mains, des pieds, du visage et même de tout le corps. On peut aussi observer la présence de la fièvre associée à un gonflement des ganglions. L’état général de la personne peut être affecté avec un manque d’appétit, de la fatigue, de la faiblesse et même une sensation de malaise. La mort peut aussi survenir danscertains cas. Des cas de complications dues au MPox peuvent aussi s’observer chez l’homme comme une surinfection cutanée, de la septicémie, une inflammation de l’encéphale et même une atteinte de la cornée.

La transmission entre les humains peut se faire par contact direct ou encore à travers les liquides biologiques ou les lésions cutanées. Toute surface souillée par le virus peut aussi être à la base de la transmission du Mpox tout comme toute promiscuité avec une personne infectée peut causer

la transmission par inhalation à travers des gouttelettes respiratoires.

En Afrique, environ 3 à 6 personnes peuvent mourir d’une infection à Mpox sur un total de 100 personnes infectées. Le nombre de morts peut  atteindre 10 pour 100 cas de maladie en Afrique centrale où circule une souche  de MPox plus virulente que celle de l’Afrique de l’Ouest. Depuis mai 2022, des cas de MPox ont été rapportés hors de la zone Africaine et cette épidémie s’est propagée dans plusieurs pays et continents poussant l’OMS à la déclarer « Urgence de santé publique de portée internationale » en juillet 2022.

L’apparition de cette maladie hors de l’Afrique a montré que ce virus peut subir des transformations allant jusqu’à la modification même de sa voie de transmission. Ainsi le virus qui a causé cette pandémie se transmet principalement par voie sexuelle et les signes sont moins marqués qu’en  Afrique. De même, très peu de cas de mortalité est observé lors de cette

pandémie.

 Situation de la maladie dans le monde

A ce jour, sur 89 529 cas reportés dans 156 pays à travers le monde (situation du 23 Août 2023), 156 personnes ont perdu la vie un taux de létalité d’environ 0,17% soit environ 2 personnes soit 1000 personnes infectées contre 30 à 60 personnes soit 1000 en Afrique.

La maladie du Mpox est facile à diagnostiquer chez l’homme partant de signes observés au niveau de la peau mais plusieurs cas suspects de Mpox ne sont pas confirmés au laboratoire, indiquant ainsi que tant de maladies cutanées peuvent lui être apparentées. C’est le cas de la varicelle, la rougeole, la syphilis et même l’herpès. Pour ce faire, l’usage des analyses du laboratoire est très utile pour discriminer MPox d’autres maladies cutanées. Toutefois, les échantillons à envoyer au laboratoire doivent être appropriés et envoyés dans de bonnes conditions.

Histoire et traitement de Monkepox en Rdc

La République démocratique du Congo (RDC) est le pays où les cas autochtones de la maladie ont été identifiés pour la première fois chez les humains en 1970, à Katakokombe, dans l’actuelle province du Sankuru.

Actuellement, la RDC est parmi les pays qui rapportent le plus grand nombre des cas de MPox dans le monde. Presque toutes les provinces du pays sont exposées à cette maladie qui ne se limite plus aux zones forestières car même les zones de savane rapportent aussi des cas à travers le pays. Cette maladie peut atteindre n’importe quel coin du pays et même du globe étant donné qu’elle peut se propager à travers le voyage et même le tourisme. C’est ainsi que Kinshasa, la capitale de la RDC, vient d’enregistrer un cas importé de MPox suite à une personne vivant dans la province du Kwilu qui a effectué le déplacement de Kinshasa. Des mesures de riposte sont déjà mises en place pour éviter la propagation de cette maladie à d’autres personnes dans cette grande métropole de plus de 10 millions d’habitants.

Tirant profit de sa longue expérience dans la gestion des cas de MPox, le pays a mis en place un schéma thérapeutique qui, naturellement, associe l’isolement de toute personne infectée comme mesure préventive afin d’éviter toute propagation de la maladie. Ce schéma prévoit que les cas légers ou modérés bénéficient d’un traitement symptomatique avec du Paracétamol pour lutter contre la fièvre et toute douleur légère tandis que le Tramadol devra être utilisé en cas de douleur modérée. Ce traitement doit être associé au lavage de la peau avec du savon et de l’eau ainsi qu’à l’administration de la Loratadine pour lutter contre la démangeaison. En cas de formes compliquées, avec douleur intense, la Morphine devra être ajoutée sur la liste pour soulager la douleur. Le développement des pustules sur le corps devra bénéficier d’un traitement approprié et toute adénopathie avec pus devra être traitée avec de l’Erythromycine et l’Ibuprofen. En cas de dyspepsie, un pansement devra être réalisé tandis qu’un antiémétique du genre d’Ondansetron devra être utilisé en cas de nausée et de vomissement.

Mamie Ngondo




Élections générales 2023 : Le CAFCO déplore le faible alignement des femmes

Dans une déclaration publiée à Kinshasa  le 23 août 2023, les femmes politiques de toutes tendances confondues et de la société civile réunies au sein de Cadre de concertation de la femme congolaise (CAFCO), ont exprimé leur ras-le-bol quant à ce qu’elle qualifie de “discrimination criante à l’égard des femmes, une trahison volontaire des engagements pris par la République et un mépris de l’idéal du Chef de l’Etat mainte fois exprimé par ses discours et déclarations, tant au pays qu’à l’extérieur”   et exige réparation aux termes du contentieux électoral.

“La publication des listes provisoires des candidats à la députation nationale traduit une discrimination criante à l’égard des femmes, une trahison volontaire des engagements pris par la République et un mépris de l’idéal du Chef de l’Etat mainte fois exprimé par ses discours et déclarations, tant au pays qu’à l’extérieur”, peut-on lire dans cette déclaration des femmes de la CAFCO datée du 23 août 2023.

Martelant sur le fait que la Constitution de la RDC fait obligation aux pouvoirs publics de veiller à une représentation équitable des femmes dans les institutions et postes publics, et que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, désigné Champion de la masculinité positive par des chefs d’Etats africains, ne cesse d’y insister, montrent que le Président comprend pertinemment bien la lourde responsabilité de fournir des évidences sur son engagement à changer le visage trop masculin de l’Etat.

C’est d’ailleurs dans ce cadre, soulignent-elles, qu’il n’a pas hésité à améliorer le taux de représentation des femmes au sein du Gouvernement et qu’il avait déclaré sa déception pour toute politique qui exclurait les femmes dans la gestion de la chose publique.

Les femmes du CAFCO ont ainsi évoqué les dispositions de l’article 13 de la Loi électorale qui  exemptent du paiement des frais de dépôt des candidatures, toute liste alignant au moins 50 % des femmes. Cependant, ce regroupement de femme “est consterné par le faible taux d’alignement des femmes sur les listes des partis et regroupements politiques. Car seulement 3.955 femmes, soit 17 %, sont alignées à côté de 19.698 candidatures masculines, soit 83 % du nombre total des candidatures jugées recevables”.

 Faible alignement des femmes, timide avancé

Le taux de participation des femmes s’est néanmoins accru  à 17 % par rapport à celui de 2018 qui se limitait à 11 %. Malgré l’exigence de la Loi électorale en son article 13, les formations politiques ont quand même  déboursé   1.600.000 Francs Congolais par candidat plutôt que d’appliquer cette disposition de la loi. Ainsi donc “30.400.000 Francs Congolais, soit 12.667 dollars américains par liste dans chaque circonscription électorale”, ont été dépensé alors que partis pouvaient bénéficier d’une exemption si seulement ils alignaient sur leur listes les femmes à hauteur de 50%.

Les promesses faites par les formations politiques, se sont donc “révélées n’être qu’un chapelet de bonnes intentions”, déplore le CAFCO.

Malgré les efforts de quelques rares partis et regroupements politiques qui ont  aligné beaucoup de femmes, faisant monter leur taux de participation à 17 % par rapport à celui de 2018 qui se limitait à 11 %. Ce ratio demeure dérisoire au regard des promesses faites par les formations politiques.

“CAFCO relève de ce fait que la publication des listes provisoires des candidats à la députation nationale traduit une discrimination criante à l’égard des femmes, une trahison volontaire des engagements pris par la République et un mépris de l’idéal du Chef de l’État mainte fois exprimé par ses discours et déclarations, tant au pays qu’à l’extérieur. Les partis et regroupements politiques, dont l’une des fonctions classiques est de cristalliser la citoyenneté, démontrent qu’ils n’ont pas réussi à se définir autrement que comme des machines politiques écrasant les aspirations légitimes des femmes, telles que garanties par l’ordonnancement juridique et constitutionnel en vigueur», conclu le communiqué du CAFCO.

Il est donc regrettable que la bonne histoire politique soit celle qui est fondée sur l’exclusion de leurs mères, épouses, sœurs et filles, là où les énergies de tous et de toutes sont nécessaires pour relever le défi du développement.

CAFCO recommande ainsi aux responsables des partis et formations politiques de corriger leurs erreurs en revoyant la composition de leurs listes pour qu’il y ait cette fois-ci autant d’hommes que de femmes, soit 50-50, aux élections provinciales et locales ; d’octroyer suffisamment de moyens au peu de femmes alignées à la députation nationale, et de leur permettre d’être visibles, audibles, compétitives, afin de se lancer à chances égales dans la compétition. Et ceci ne sera qu’une amende honorable.

 Willy Makumi Motosia




Conclave du génie scientifique congolais : Les expositions de poursuivent

Le Conclave du Génie Scientifique Congolais poursuit son bonhomme de chemin. Et la porte est désormais ouverte au grand public.

La population kinoise a ainsi la possibilité de visiter les différentes inventions et innovations made in Congo exposées au Chapiteau érigé au Palais du Peuple. Et déjà de jour en jour, les merveilles et exploits des génies congolais suscitent la curiosité de beaucoup.

Sur place, sont exposés plusieurs produits de recherche comme la logette intelligente, la couveuse technologique, le jeu de culture pour enfants, les produits pharmaceutiques, les aliments dérivés de la transformation de manioc, la liste n’est pas exhaustive.

Les gens de tous âges, hommes, femmes et enfants ainsi que les personnes de 3e âge qui font le déplacement du Palais du Peuple sont émerveillés de l’ingéniosité que caractérisent les chercheurs congolais et n’en reviennent pas leurs yeux tant ils sont agréablement surpris.

Beaucoup ne s’y attendaient pas, beaucoup ne croyaient pas un seul congolais capable de telles réalisations scientifiques.

Au passage, les visiteurs ne tarissent pas d’éloges pour saluer cette initiative heureuse du Docteur Gilbert Kabanda, Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. D’autres manquent même des mots pour parler du Ministre Kabanda.

En tout état de cause, à entendre les uns et les autres, les unes et les autres, ce Conclave se présente comme une véritable vitrine pour bien vendre tant de l’intérieur que de l’extérieur l’intelligence congolaise.

BM




Rencontre XL à Matonge: Super Rumba et Olivier Tshimanga pour enflammer Bruxelles

Préparez-vous à vous laisser emporter par une soirée enchanteresse de mélodies et de souvenirs alors que Super Rumba, relais belges du flambeau de la rumba congolaise, collabore avec le « surdoué » Olivier Tshimanga père de la « Tshimangologie » pour un concert qui transcende les frontières et le temps. Ce spectacle, mélange harmonieux de passé et de présent, célèbre le lien intemporel entre le quartier Matonge, cœur culturel de Bruxelles, et les rythmes retentissants de la rumba congolaise.

La prestigieuse reconnaissance par l’UNESCO de la rumba congolaise comme trésor culturel et immatériel mondial en 2021 a marqué un moment charnière de son histoire. Les origines du genre étant profondément enracinées au Congo-Kinshasa et au Congo-Brazzaville, il est fascinant de voir comment la Belgique, et en particulier  le quartier Matonge, est devenue une toile de fond pour cet héritage musical. Matonge, souvent appelé le quartier africain de Bruxelles, constitue le décor idéal pour ce concert, rappelant le lien durable entre les cultures et les sons.

Les musiciens de Super Rumba, avec leurs affiliations à des groupes emblématiques comme TPOK Jazz, Afrisa International, Viva La Musica, Zaîko Langa Langa, ,… incarnent l’esprit de la rumba congolaise en Belgique. En complément de cet ensemble, Olivier Tshimanga,  guitariste virtuose dont le voyage de Kinshasa aux scènes du monde entier résonne avec passion et compétence. Sa collaboration avec des sommités comme Papa Wemba et Franco, Koffi Olomide Meiway, Patience Dabany, le rappeur Soprano pour ne citer que ceux-là  témoigne de ses prouesses en tant que guitariste au rayonnement mondial son dernier passage accompagnant  la chanteuse française Hélène Segara lors de l’émission la « France a un incroyable talent », a prouvé qu’il est lui-même un incroyable talent.

Le collectif Super Rumba est composé de férus de la rumba congolaise et de la world music ils sont conduits par Klay Mahungu un promoteur et passioné de la rumba congolaise .Klay  parle de la rumba congolaise comme il respire c’est lui qui a organisé aux Bozar de Bruxelles les 50 ans de carrière de Jossart Nyoka Longo.

 

Le lieu du rendez-vous

 

Préparez-vous pour une symphonie qui entremêle les classiques de Grand Kalle et Tabu Ley avec les créations contemporaines de Super Rumba et Tshimanga. Le lieu, l’usine de porcelaine historique Demeuldre-Coché transformée en Talk CEC, reflète ce mélange du passé et du présent. Son architecture néo-Renaissance, ornée de colonnes en fonte, d’escaliers en bois et de panneaux en céramique, fait écho à l’essence du concert : unir histoire, culture et musique dans une célébration harmonieuse. Venez profiter des derniers jours de l’été  belge avec le collectif Super Rumba et Olivier Tshimanga.  Karibu (soyez les bienvenus) !

 

Infos et réservations ; https://muziekpublique.be/concerts/20230826_superrumba_hideseek2023_18h30/




CAN 2023 (Q): La liste de la Rdc avec un nouveau Léopards !

Sébastien Desabre, le sélectionneur-manager de la RD Congo, a annoncé ce jeudi la liste des 27 joueurs convoqués pour le match capital de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023 contre le Soudan, et la rencontre amicale avec l’Afrique du Sud, en septembre prochain.

Sous menace d’une suspension de la FIFA, en raison d’une ingérence étatique dans la Fédération congolaise de football association (Fécofa), la RDC a dévoilé la liste des 27 Léopards appelés pour le rendez-vous crucial le 9 septembre face au Soudan, à Kinshasa, et le match amical trois jours plus tard contre l’Afrique du Sud.

Bakambu de retour avec un ancien, un nouveau dans la liste

Orphelin de Cédric Bakambu suspendu lors du dernier rassemblement de juin, qui a vu les Congolais l’emporter dans le derby déjà décisif face au Gabon (0-2), Sébastien Desabre peut cette fois compter sur son buteur, transféré cet été à Galatasaray après son passage express à Al Nasr aux Emirats Arabes Unis. Pour rappel, l’attaquant du Cimbom (5 apparitions cette saison) était suspendu après avoir écopé d’un carton rouge polémique, en mars dernier face à la Mauritanie (victoire 0-3 sur tapis vert), sur fond d’arbitrage polémique.

Il n’est pas le seul à faire son retour, puisque l’avant-centre Jackson Muleka (Besiktas, Turquie) fait sa première apparition dans la liste depuis l’année dernière (dernière cape le 23 septembre 2022, pour la défaite 0-1 en amical contre le Burkina Faso). Enfin, le milieu défensif Charles Pickel (Cremonese, Italie) fait figure de seul nouveau. Ancien international suisse U20 (10 capes, 1 but), il pourrait disputer ses premières minutes sous le maillot Bleu-Rouge-Jaune. Les cadres Mbemba, Moutoussamy, Kakuta ou encore Wissa seront là aussi.

Seul bémol, l’absence d’Aaron Tshibola, suspendu à cause d’un cumul de cartons jaunes. Il s’était illustré de belle manière en ouvrant le score face aux Panthères en juin dernier. Pour rappel, un match nul suffit à la RDC pour rallier la phase finale de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, fixée du 13 janvier au 11 février 2024.




Recouvrement forcé de la vignette exercice 2021-2022-2023 : Le Général Blaise Kilimba Limba rassure à Eddy Mfumumpoko de l’accompagnement de la Police

  1. Eddy Mfumumpoko, Directeur général de la DGRK s’est entretenu, ce mercredi 23 août avec le Commissaire provinciale de la ville de Kinshasa, le Général Blaise Kilimba Limba. C’était pour solliciter l’accompagnement de la Police nationale congolaise lors du lancement de la campagne de recouvrement forcé de la vignette, prévue pour le 8 septembre prochain. Le DG de la DGRK s’est dit rassuré des échanges qu’il a eus avec le numéro 1 de la police de la ville.

Lancée mardi 4 juillet 2023 dans la ville province de Kinshasa, par la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK),    la campagne de paiement volontaire de la vignette automobile qui consistait payer volontairement l’impôt sur les véhicules et la taxe spéciale de circulation routière vignette exercice pour les années 2021, 2022 et 2023, soit deux mois après, va se clôturer le jeudi 31 août prochain.

Après avoir accordé aux assujettis suffisamment un délai consistant pour se mettre en règle avec la ville, la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), a annoncé que le recouvrement forcé de l’exercice 2021, 2022 et 2023 de la vignette interviendra le vendredi 08 septembre prochain sur toute l’étendue de la capitale.

C’est ce qui a justifié la rencontre de ce mercredi 23 août 2023 au Commissariat provincial de la police de la ville de Kinshasa entre le Directeur général des recettes de Kinshasa Eddy Mfumumpoko qui était à la tête d’une forte délégation et le Commissaire provincial de la police/ville de Kinshasa, le général Blaise Kilimba Limba.

Profitant de cette première rencontre depuis que le nouveau chef de la police  a été porté à la tête de la police de la capitale, le numéro 1 de la régie financière de Kinshasa a d’abord présenté ses civilités au Général Blaise Kilimba Limba, tout en lui félicitant pour sa nomination à la tête de la sécurité de la ville de Kinshasa, qui est un  choix judicieux de la part du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi.

Eddy Mfumumpoko a discuté avec le patron de la police kinoise autour de la question du recouvrement forcé de la vignette exercice 2021, 2022 et 2023 qui pointe à l’horizon en date du vendredi 08 septembre prochain. Dans leurs échanges avec Blaise Kilimba Limba,  Eddy Mfumumpoko est venu pour harmoniser les vues avec son interlocuteur sur les différentes mesures devant accompagner cette opération et le rôle clé comme de coutume que la police doit  jouer  aux côtés des agents de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK).

Après avoir longtemps discuté sur les dispositions nécessaires à prendre pour la réussite de cette opération, dont l’accompagnement de la police nationale congolaise reste indispensable. Le numéro 1 de la DRGK a quitté les locaux du commissariat provincial de la police de la ville de Kinshasa,  rassuré de cet échange qui s’inscrit dans le cadre d’une première réunion préparatoire du recouvrement forcé de la vignette.

Eddy Mfumumpoko a profité de cette occasion pour appeler tous les assujettis à l’impôt sur les véhicules et à la taxe spéciale de circulation routière ” vignette exercice  2021, 2022 et 2023 à se conformer à cette obligation de la ville de Kinshasa pour éviter la rigueur de la loi. Soulignons que les guichets ouverts dans plusieurs banques de la place et dans les locaux de la Direction générale des recettes de Kinshasa restent à la disposition des assujettis jusqu’au 31 août à minuit pour recevoir les assujettis qui désirent se conformer à cette taxe.

Osée Kalombo




Exetat 2023 : Les écoles et les élèves appelés à utiliser les bons codes

La sœur Thérèse Malema Nsawawa, Préfet des Études au Lycée Boyokani, accompagnée de l’Abbé Coordinateur des Écoles Conventionnées catholiques a été reçue à l’Imprimerie de l’Inspection Générale de l’EPST où est logé le Centre de correction de l’Examen d’Etat pour s’enquérir de son recours y introduit au sujet de la perturbation des codes de ses élèves. Un recours largement et viralement répandu dans les réseaux sociaux avec toutes sortes de commentaires de nature à jeter un discrédit sur cette évaluation certificative.

Sur place, elle a été introduite dans le centre de correction où elle s’est rendue compte que le problème se trouvait dans sa manière de consulter les résultats. Elle mettait, elle et ses élèves le code de l’année passée 2022 au lieu de mettre celui de cette année 2023. Après vérification, son école a les résultats.

A l’issue de cette visite, elle a été rapprochée par la Cellule de Communication de l’EPST, elle a reconnu avoir été à l’Inspection Générale de l’EPST et regrette que son recours ait fuité dans les réseaux sociaux.

Il s’agit donc d’une erreur de consultation qui pourrait être commise par d’autres. Voilà pourquoi la Cellule de Communication de l’EPST, insiste et demande à tous ceux qui veulent consulter les résultats de l’Examen  de le faire en utilisant le bon code pour éviter ce désagrément