En marge du 15ème sommet des BRICS: Le Président Xi Jinping annonce « un nouveau point de départ historique » dans les relations Chine-Afrique du Sud

Johannesburg accueille du 22 au 24 août 2023 le 15ème sommet des BRICS, structure interétatiques constituée jusque-là du Brésil (B), de la Russie (R), de l’Inde (I), de la Chine (C) et de l’Afrique du Sud ou South Africa (S). A cinq, ces pays représentent 42 % de la population mondiale. En raison de leurs poids géographique, démographique, économique et sécuritaire, ils constituent une force mondiale redoutée et redoutable aux yeux des uns, rassurante aux yeux des autres. Une quarantaine de pays ont sollicité leur participation dont « vingt-deux pays se sont formellement adressés aux pays des BRICS pour devenir des membres à part entière. Un nombre égal de pays ont posé de manière informelle des questions sur l’adhésion aux BRICS », a révélé Anil Sooklal, ambassadeur de l’Afrique du Sud pour les BRICS. Thème choisi pour ce rendez-vous : « PARTENARIAT POUR UNE CROISSANCE MUTUELLEMENT ACCÉLÉRÉE, UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET UN MULTILATÉRALISME INCLUSIF »… 

 

 

Parmi les chefs d’Etat et de Gouvernement présents à ce rendez-vous, évidemment Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, qui en est à son sixième voyage en Afrique du Sud.

Il a annoncé son arrivée par une tribune publiée par les médias sud-africains, notamment « The Star », « Cape Times », « The Mercury » et « Independent Online » sous le titre « FAIRE NAVIGUER LE NAVIRE GÉANT DE LAMITIÉ ET DE LA COOPÉRATION CHINE-AFRIQUE DU SUD VERS UN PLUS GRAND SUCCÈS ».

Le Président chinois dit de ce pays que « LAfrique du Sud est la patrie du grand homme dÉtat Nelson Mandela, et elle senorgueillit des ressources touristiques les plus riches, du réseau routier le plus long, de la plus grande bourse de valeurs, ainsi que des aéroports et ports les plus fréquentés dAfrique ». Il estime que « Ce pays dégage un charme unique, alliant parfaitement lancien et le moderne, la nature et la culture » et que chacune de ses visites lui donne des nouvelles impressions.

La plus profonde, cependant, souligne Xi Jinping, « est toujours le sentiment fraternel que nous éprouvons les uns envers les autres », lamitié entre les deux pays et les deux peuple ayant « traversé une longue période () », défiant « les obstacles des montagnes et des océans », allusion faite au soutien apporté dès le milieu du 20ème siècle par la Chine au peuple sud-africain « dans sa lutte contre lapartheid » en se tenant « aux côtés du Congrès national africain en tant que camarades et amis ».

Certes, cette amitié a permis aux deux pays et peuples daffronter des défis comme la pandémie de la Covid-19. La Chine, rappelle Xi Jinping, « a été lun des premiers pays à fournir des produits anti-pandémiques à lAfrique du Sud, réaffirmant ainsi notre fraternité particulière».

Autre défi : celui de lélectricité. Ici également, la Chine sest empressée à fournir à lAfrique du Sud des équipements durgence.

Si bien que, relève Xi Jinping, « Au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis létablissement de liens diplomatiques, nos relations ont progressé à pas de géant, passant dun partenariat à un partenariat stratégique, puis à un partenariat stratégique global. Il sagit de lune des relations bilatérales les plus dynamiques du monde en développement », affirmant au passage que « Nos relations sont entrées dans un « âge dor », avec de vastes perspectives et un avenir prometteur ».

Xi Jinping se réjouit de constater avec son homologue Cyriil Ramaphosa le maintien dune « communication étroite par le biais de visites, de rencontres, dappels téléphoniques et de lettres ».

Il reconnaît dans sa tribune lexploration commune des possibilités de coopération ainsi que le développement et la poursuite des défis communs.

 

AFRIQUE DU SUD, PREMIER PAYS AFRICAIN SIGNATAIRE DE « LA CEINTURE ET LA ROUTE AVEC LA CHINE »

 

« Notre confiance stratégique mutuelle na cessé de sapprofondir. Nous nous soutenons mutuellement avec fermeté sur les questions concernant nos intérêts fondamentaux respectifs et nos préoccupations majeures, et nous maintenons une coordination sur les grandes questions internationales et régionales. Nous travaillons ensemble à la pratique dun véritable multilatéralisme et à la construction dun ordre international plus juste et plus équitable », ajoute-t-il.

Il se félicite surtout du fait que lAfrique du Sud ait été le premier pays africain signataire du document de coopération connu sous le vocable « La Ceinture et la Route avec la Chine ».

Ainsi, lAfrique du Sud a été « le plus grand partenaire commercial de la Chine en Afrique pendant 13 années consécutives, ainsi que lun des pays africains ayant le plus grand stock dinvestissements chinois. Le gâteau de la coopération bilatérale ne cesse de sagrandir. Les vins, le thé rooibos et les gels daloe vera dAfrique du Sud sont des produits à la mode en Chine ».

Bien plus, nombreuses sont, à ce jour, des entreprises chinoises à simplanter dans ce pays, y « assumant davantage de responsabilités sociales en Afrique du Sud ». Parmi ces entreprises, celles qui fabriquent des automobiles et des appareils électroménagers dont certains localement.

« Les entreprises sud-africaines sempressent également dinvestir sur le marché chinois pour saisir les nombreuses opportunités commerciales, et elles ont apporté une contribution importante à la croissance économique de la Chine », note le Président chinois qui met en exergue la philosophie sud-africaine dUbuntu fondée sur la compassion et le partage.

« Elle résonne bien avec les valeurs du confucianisme : ‘aimer le peuple et tous les êtres et rechercher lharmonie entre toutes les nations’ », fait-t-il valoir.

Dans cette tribune, il rappelle sa participation aux activités de lAnnée de la Chine en Afrique du Sud. « jai été témoin des réalisations gratifiantes de nos programmes de lAnnée de la Chine et de lAfrique du Sud. En avril dernier, les professeurs et les étudiants de lInstitut Confucius de lUniversité de technologie de Durban mont écrit une lettre en chinois, exprimant leur attachement à la culture chinoise et remerciant la Chine pour les précieuses opportunités offertes aux jeunes Africains qui poursuivent leurs rêves. Cela me fait chaud au cur. En effet, ces échanges dynamiques de peuple à peuple renforcent lempathie entre nos peuples et permettent à notre amitié de se transmettre de génération en génération ».

Pour Pékin, le séjour de Xi Jinping en Afrique du Sud est « un nouveau point de départ historique ». Pour Xi Jinping, ce nouveau point de départ « ont dépassé le cadre bilatéral et exercent une influence mondiale de plus en plus importante ».

En marge du 15ème sommet du sommet des BRICS, on y est puisque le Chef de lEtat chinois répond aussi à linvitation de lInstitut Conficius dAfrique du Sud.

 

Simon Mutombo




« Le PAM a besoin de 728 millions de dollars pour ses efforts de réponse dans l’Est de la Rdc » (Peter Musoko)  

Selon Peter Musoko, Directeur-pays du PAM en République démocratique du Congo qui intervenait lors d’un point de presse au Palais des Nations à Genève (Suisse), l’instabilité politique et les conflits armés en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. Les déplacements de population, la destruction des infrastructures et la perturbation des activités agricoles ont entraîné des pénuries alimentaires généralisées et une vulnérabilité accrue à la faim, avec 1,5 million de personnes en situation d’insécurité alimentaire d’urgence.

A l’en croire, la menace constante de la violence empêche les agriculteurs de cultiver leurs terres, ce qui se traduit par une baisse des rendements et un accès limité aux marchés. Aujourd’hui, la RDC connaît la plus grande crise alimentaire au monde, avec 25,8 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Quelque 6,7 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire résident en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, soit 44 % de la population de la province.

Quelque 6,3 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Environ 6 millions d’entre elles se trouvent dans les trois provinces de l’Est. Le conflit dans l’Est de la RDC est une crise interdépendante qui affecte l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et les abris. La malnutrition touche 4,4 millions de personnes, tandis que le manque d’accès aux services essentiels a encore aggravé la protection des civils et alimenté la violence sexiste. Chaque jour qui passe, la situation dans la région orientale de la République démocratique du Congo continue de mettre en danger la vie des femmes et des enfants.

“Lors de mes conversations avec les personnes déplacées dans l’Est de la RDC, j’ai été frappée par leur force face à l’adversité. Leurs défis, tels que la lutte quotidienne pour obtenir suffisamment de nourriture et les dangers supplémentaires auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles cherchent à se nourrir, sont profondément préoccupants. Il est évident que l’assistance que nous fournissons, bien qu’elle ait un impact, doit être renforcée pour assurer leur bien-être”, témoigne-t-il.

Le financement s’est presque tari ; les besoins opérationnels du PAM sont en jeu. Le PAM a reçu un financement limité. Notamment, en juillet, le PAM a fourni une assistance à quelque 1,2 million de personnes. Cependant, sans financement supplémentaire, il est peu probable que davantage de personnes risquent de ne pas recevoir d’aide et que nous approchions même de la moitié de l’objectif fixé.

Un gap de 567 millions de dollars pour les six prochains mois

De l’avis de Peter Musoko, le PAM a besoin de 728 millions de dollars pour ses efforts de réponse dans la région orientale. Malheureusement, nous sommes confrontés à un déficit de financement stupéfiant de 567 millions de dollars, ce qui équivaut à 78 % des fonds nécessaires pour les six prochains mois.

La flexibilité du financement a permis au PAM d’acheter des produits alimentaires complémentaires vitaux tels que des légumineuses, de l’huile et du sel, garantissant ainsi une approche nutritionnelle globale. Cependant, la dure réalité est que nos opérations sont en suspens et se trouvent à un moment critique.

La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo exige notre attention immédiate. Des vies sont en jeu et le coût de l’inaction a des conséquences incalculables pour la population. La RDC a besoin de notre attention et de notre soutien immédiats pour éviter une catastrophe humanitaire. Nous demandons aux gouvernements, aux donateurs et aux partenaires humanitaires de se tenir à nos côtés en ces temps difficiles.

Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde à sauver des vies dans les situations d’urgence et à utiliser l’assistance alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique




La CASE conseille à Nangaa de s’abstenir de toute communication en rapport avec les résultats électoraux de 2018

La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) conseille à l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), M. Corneille Nangaa Yobeluo de s’abstenir de toute communication politique ayant trait aux secrets de délibération des résultats électoraux de 2018 (Article 20 de la Loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante telle que modifiée et complétée par la Loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 et la Loi organique n° 21/012 du 03 juillet 2021).

En suivant l’agitation des élites congolaises à travers les réseaux sociaux, pareille sortie médiatique viendrait aggraver la crise électorale déjà intense et multidimensionnelle du fait notamment de la méconduite des membres actuels de la Centrale électorale après toutes les péripéties de forcing et de passage en force du processus. La CASE invite le Président Corneille Nangaa à privilégier l’esprit de cohésion nationale dans toutes ses communications politiques.

D’autre part, la CASE rappelle à M. Denis Kadima Kazadi que le litige lié aux arriérés de salaire des anciens agents électoraux pèsera éternellement sur sa conscience et ne fait qu’affecter la triste réputation déjà en putréfaction accélérée.

Afin de décrisper la situation politique du moment et stabiliser le pays, la CASE invite le Président Félix Tshisekedi à convoquer sans délai un dialogue avec toutes les forces vives de la Nation. Le dialogue est la seule issue honorable face aux crises créées par les Chefs des confessions religieuses pro-Kadima, le Parlement et la CENI.

Au stade actuel de la crise politique, électorale et sécuritaire du pays, le Président de la République ne devrait plus se fier aux pseudos sondages flatteurs qui n’expriment que la volonté d’une opinion domestique distillée par ses frères de famille et ses collaborateurs immédiats, lesquels passent tout leur temps à ne rêver que d’un second mandat jusqu’ici hypothétique. Tout sondage d’opinion financement motivée est une pure manipulation qui décrédibilise ses bénéficiaires.




Individus qui contribuent à l’aggravation du conflit et de l’instabilité dans l’Est de la Rdc: Le Trésor américain frappe 3 FDLR, 1 M23, 1 FARDC et 1 RDF   

Le Trésor américain a sanctionné six personnes pour avoir contribué à la plus récente escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il s’agit de trois FDLR : M. Apollinaire Hakizimana, le général de brigade Sébastian Uwimbabazi et Ruvugayimikore Protogène. Le M23 n’est pas épargné, Bernard Byamungu a été également frappé. Citons aussi un Congolais, le colonel Salomon Tokolonga a été sanctionné, de même que le général de brigade des Forces de défense rwandaises (RDF), Andrew Nyamvumba. Tous leurs biens se trouvant aux Etats-Unis ou gérés par des Américains sont gelés.

Ce jeudi 24 août 2023, l’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor a sanctionné six personnes pour avoir contribué à la plus récente escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les sanctions d’aujourd’hui reflètent l’engagement des États-Unis à faire progresser les efforts ve rs une résolution de la crise, à promouvoir la responsabilisation pour les violations des droits humains, y compris les violences sexuelles liées au conflit, et à remédier à la situation humanitaire désastreuse.

« Les États-Unis sont déterminés à promouvoir une résolution pacifique à l’escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian E. Nelson. « Le Trésor n’hésitera pas à demander des comptes aux acteurs qui commettent des violations des droits humains et aggravent cette situation humanitaire déjà désastreuse. »

L’escalade actuelle du conflit a commencé en novembre 2021, lorsque le M23 (Mouvement du 23 mars), soutenu par le Rwanda, a occupé des parties de la province du Nord-Kivu en RDC, incitant l’armée congolaise (FARDC) et plusieurs groupes armés non étatiques, y compris les groupes armés sanctionnés par les Etats-Unis d’Amérique, les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), pour répondre. « Les États-Unis sont solidaires du peuple de la RDC contre ceux qui commettent des violations des droits humains et déstabilisent la région. Ces actions démontrent une fois de plus l’engagement des États-Unis à demander des comptes aux auteurs de violences sexuelles dans les conflits, conformément au mémorandum présidentiel signé par le président Biden en novembre 2022 », indique le Trésor américain.

Trois Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) sanctionnés

Le même document traduit via Google indique que les FDLR sont une milice armée majoritairement hutue opérant en Rdc. Le 3 janvier 2013, l’OFAC a sanctionné les FDLR et le M23 conformément au décret 13413 pour avoir commis des crimes graves impliquant le ciblage d’enfants dans le conflit en Rdc, y compris le recrutement ainsi que le meurtre, la mutilation et la violence sexuelle. Le M23 était également désigné pour recevoir des armes et du matériel liés aux activités militaires qui contribuaient directement au conflit de l’époque.

Ainsi, ont été sanctionnés, M. Apollinaire Hakizimana, de nationalité rwandaise, il est le commissaire à la défense des FDLR ; le général de brigade Sebastian Uwimbabazi, de nationalité rwandaise, c’est un leader des FDLR chargé du renseignement et Ruvugayimikore Protogène, un ressortissant rwandais, dirige le groupe Maccabe, affilié aux FDLR, anciennement connu sous le nom de Commando de recherche et d’action en profondeur (CRAP).

Notre source précise que Protogène a été accusé par l’Union européenne d’avoir planifié, dirigé ou commis des actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme en RDC et d’être responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en Rdc.

Que ça soit Hakizimana, Uwimbabazi et Protegène, les trois sont désignés conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être des dirigeants des FDLR, une entité dont les biens et les intérêts immobiliers sont bloqués conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié.

Bernard Byamungu du M23 sanctionné

Il nous revient que le M23 est une milice majoritairement tutsie en Rdc qui lutte contre l’armée congolaise et plusieurs groupes armés non étatiques. À partir de novembre 2021, le M23 a pris le contrôle de grandes parties de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la Rdc, a commis de graves violations des droits humains et a forcé plus de 800 000 personnes à fuir leurs foyers.

Bernard Byamungu, de nationalité congolaise, est le commandant adjoint des opérations et du renseignement du M23. Byamungu est désigné conformément à E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être un dirigeant du M23, une entité dont la propriété et les intérêts immobiliers sont bloqués conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié.

1 FARDC et 1 RDF

Le colonel Salomon Tokolonga, de nationalité congolaise, commande le 3411e régiment des FARDC. En mai 2022, Tokolonga a dirigé une réunion au cours de laquelle plusieurs groupes armés congolais ont convenu de former une coalition contre le M23. Le régiment de Tokolonga a fourni des munitions aux combattants des FDLR combattant le M23.

Tokolonga est désigné conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être un dirigeant des FARDC, une entité, y compris tout groupe armé, qui a, ou dont les membres ont été responsables ou complices, directement ou indirectement, d’actions ou de politiques qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC.

Pour sa part, le général de brigade des Forces de défense rwandaises (RDF), Andrew Nyamvumba, de nationalité rwandaise, est le chef des opérations de la 3e division des RDF. Début 2022, la 3e Division est entrée sur le territoire de la Rdc et, en collaboration avec les combattants du M23, a attaqué les positions et les camps des FARDC, faisant des victimes parmi les FARDC.

Nyamvumba est désigné conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être un dirigeant des FDR, une entité, y compris tout groupe armé, qui a, ou dont les membres ont, été responsables ou complices, ou s’être engagés, directement ou indirectement, dans des actions ou des politiques qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC.

Implications des sanctions

Soulignons qu’à la suite de l’action d’aujourd’hui, tous les biens et intérêts des personnes désignées décrites ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession, ou sous le contrôle des personnes américaines sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC. En outre, toutes les entités qui appartiennent, directement ou indirectement, individuellement ou globalement, à 50% ou plus à une ou plusieurs personnes bloquées, sont également bloquées. Sauf autorisation par une licence générale ou spécifique délivrée par l’OFAC, ou exemptée, les réglementations de l’OFAC interdisent généralement toutes les transactions effectuées par des personnes américaines ou à l’intérieur (ou en transit) des États-Unis qui impliquent des biens ou des intérêts dans des biens de personnes désignées ou autrement bloquées.

En outre, les institutions financières et autres personnes qui s’engagent dans certaines transactions ou activités avec les entités et individus sanctionnés, peuvent s’exposer à des sanctions ou faire l’objet de mesures coercitives. Les interdictions incluent le fait de faire toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services par, à ou au profit de toute personne désignée, ou la réception de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services de la part d’une telle personne.

Le pouvoir et l’intégrité des sanctions de l’OFAC découlent non seulement de la capacité de l’OFAC à désigner et à ajouter des personnes à la liste SDN, mais également de sa volonté de retirer des personnes de la liste SDN conformément à la loi. Le but ultime des sanctions n’est pas de punir, mais de provoquer un changement positif de comportement.

JMNK




Clôture la revue annuelle des performances 2023 : Le satisfecit du professeur Tony Mwaba

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a clôturé, ce jeudi 24 août, les assises de la Revue Annuelle des Performances à Kinshasa.

Après l’audition des résolutions de l’atelier annuel d’évaluation des activités de l’Inspection Scolaire, Edition 2023, la lecture du rapport final des assises assorti des recommandations, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a pris la parole pour clore ces travaux qui ont duré 3 jours.

D’entrée de jeu, le professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié les participants à ces assises ainsi qu’à Madame le Secrétaire général Christine Nepa Nepa pour la réussite des travaux.

Tout en reconnaissant la véracité du diagnostic posé par les participants, le patron de l’EPST s’est questionné sur l’inertie sur terrain alors que les responsables provinciaux ont tous les moyens, en ce qui les concerne, pour y répondre.

Pour le Ministre Tony Mwaba, c’est aussi le moment que chaque responsable provincial puisse s’auto-évaluer pour savoir si réellement, il est à sa place, et qu’il fait bien son travail. Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba a reconnu les efforts de plusieurs provinciaux qui ne ménagent aucun effort pour appliquer les instructions de la hiérarchie.

Poursuivant son discours, le Ministre a souligné que du jour au lendemain, les choses évoluent quand-même bien, et que certains se réveillent, ce qui est un motif de satisfaction.

Pour les responsables provinciaux qui n’arrivent à se réveiller, dit le Ministre, un réaménagement technique va intervenir sous peu pour donner un nouveau souffle dans ces entités. Il a fait allusion de l’agir simpliste et complaisant d’un Diprocope qui s’est permis, à la sortie des assises de Mbwela Lodge du mois de juillet, de saper l’action du Gouvernement.

L’année scolaire 2023-2024, devra être une année particulière caractérisée par des itinérances effrénées. Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a annoncé la réception des écoles construites dans le cadre du programme du développement à la base de 145 territoires, PDL-145T.

Le patron du sous-secteur de l’Epst a tenu à exhorter les Ministres provinciaux présents dans les assises de bien vouloir aider les Gouverneurs pour la bonne marche du sous-secteur de l’éducation au bénéfice des enfants congolais.

Ayant pour thème ”améliorer la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la rédevabilité,” ces travaux ont permis de dégager les maux qui rongent le sous-secteur de l’éducation et les moyens d’y remédier d’ici 2025 pour répondre aux exigences de la stratégie sectorielle annuelle 2016-2025.