Depuis l’avènement au pouvoir de Fatshi Béton : Le portefeuille de la Banque mondiale qui était de 2,5 milliards Usd en 2018 est aujourd’hui de 8,5 milliards USD avec 5 milliards USD non encore décaissés

Le Ministre des Finances a informé le Conseil que le portefeuille de projets financés par la Banque Mondiale s’est considérablement accru depuis l’avènement au pouvoir du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce qui illustre à la fois le progrès accompli et les défis rencontrés dans la mise en oeuvre des projets.

Il a indiqué que le portefeuille de projets financés par la Banque Mondiale qui s’élevait à 2,5 milliards USD pour l’année fiscale 2018 est aujourd’hui de 8,5 milliards USD avec 5 milliards USD non encore décaissés.

L’un des défis consiste, d’après le Ministre des Finances, à s’assurer que l’orientation stratégique des projets, depuis leur identification jusqu’à leur exécution, réponde avec la plus grande pertinence aux priorités structurelles du pays en cohérence avec les autres dépenses effectuées sur ressources propres.

L’autre défi concerne la maitrise des modalités de mise en oeuvre des projets financés par les Ministères sectoriels à travers les unités de coordination de projets. Il est crucial d’assurer une bonne répartition et maitrise des rôles entre les instances politiques et les unités de coordination des projets. Il s’agit d’éviter le double risque d’ingérences politiques inappropriées d’une part, et d’abandon des unités à elle-même d’autre part.

Le Ministre des Finances a aussi épinglé les différents points de blocage et les mauvaises pratiques pour permettre d’accélérer la mise en oeuvre des différents projets et en maximiser l’impact. Il a esquissé des pistes de solutions qui passent notamment par le renforcement du dispositif de suivi, la clarification des rôles et responsabilités des parties prenantes, la réallocation des ressources vers les secteurs porteurs plus performants avec impact visible sur les populations.

Il est prévu la revue du portefeuille de la Banque Mondiale du 02 au 03 octobre 2023, au terme de laquelle des décisions seront prises pour la réallocation des ressources vers les projets ou secteurs performants et plus porteurs.

Le Ministre des Finances a préconisé la tenue, le 25 septembre 2023, d’une réunion de concertation regroupant tous les Ministres concernés et les bailleurs, en vue de tirer les leçons de l’expérience et de permettre l’amélioration des différents portefeuilles et de la délivrance des projets.




Le conseil des ministres se penche sur la relance du projet chemin de fer Kinshasa-Matadi et l’état de lieux du dossier ONATRA SA et ARISE IIP

Faisant suite à la communication du Président de la République faite lors de la 107ème réunion du Conseil des Ministres, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a fait le rapport d’examen du dossier ONATRA SA et ARISE IIP relatif au Partenariat Public Privé pour la réalisation du chemin de fer Matadi-Kinshasa.

Les discussions continuent entre les différentes parties prenantes suivant le MoU qui a été conclu pour la finalisation de ce projet qui permettra d’atteindre les objectifs assignés.

La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été complétée par le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement.

Il a rassuré que le Gouvernement prône la reconstruction d’un système ferroviaire capable de répondre aux exigences de capacité, de régularité, de rapidité et de sécurité. Ces performances visent l’attractivité du chemin de fer dans le segment du marché le plus porteur des valeurs ajoutées.

Le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a conclu son intervention en soulignant qu’il est question pour le Gouvernement de faire du sous-secteur ferroviaire un élément fondamental de l’intégration des transports de masse au niveau urbain, national et régional et ce, en articulation et complémentarité avec les réseaux routiers, aériens, lacustres et mari

times.




Secteur du café et cacao : Kamerhe dénonce une série de prélèvements parafiscaux et d’exigences administratives

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a fait part au Conseil des plaintes reçues des exportateurs locaux du café-cacao qui dénoncent les perceptions illégales et autres tracasseries fiscales et administratives qui s’opèrent à l’exportation de leurs produits.

Rappelant la recommandation du Président de la République faite lors de la 58ème réunion du Conseil des Ministres relative à la nécessité du renforcement du climat des affaires dans le secteur du café-cacao et autres produits agricoles, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a rappelé qu’il est inadmissible que les efforts louables de production soient négativement affectés par une série de prélèvements parafiscaux et d’exigences administratives tout aussi illégaux qu’inopportuns.

En effet, ces tracasseries généralisées entrainent l’augmentation de la fraude et la contrebande et portent préjudice non seulement aux producteurs mais aussi à l’Etat qui perd d’importantes recettes au profit des pays frontaliers qui comptabilisent la production congolaise au titre de leurs exportations.

En vue de régler ces difficultés, une série de mesures a été préconisée. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.




Activisme des miliciens Mobondo : Jean-Pierre Bemba rassure que la situation est sous contrôle

Pour sa part, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est du pays où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo défendent la patrie notamment contre les terroristes M23 et l’armée rwandaise.

Il a passé en revue la situation opérationnelle sur terrain en adéquation avec la nature de menaces selon les provinces et les parties du pays en proie à l’insécurité et/ou à l’agression.

A l’Ouest, la situation reste sous contrôle des forces loyalistes qui maintiennent la traque des assaillants Mobondo en dépit de certaines actions isolées de ces derniers dans des coins isolés de la commune rurale de Maluku et leur activisme de plus en plus affiché dans le territoire de Popokab

aka.




Kalehe : Un incendie a causé la mort de 6 enfants, 428 blessés et d’importants dégâts matériels

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport de l’état et l’administration du territoire national.

Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par : La montée du regain d’intérêt de la diplomatie occidentale vis-à-vis de la République Démocratique du Congo, attestée par la dernière visite des membres du Congrès Américain à Kinshasa et dont la déclaration de pouvoir renforcer le partenariat entre les deux pays, a suscité des commentaires au sein de l’opinion nationale ;

La mise en place, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), d’un Cadre d’échange dénommé « Maison des élections » dont l’intérêt est de permettre au public et aux médias de suivre les étapes du processus électoral ; L’attente de la décision du Président de la République après la tenue de la Table Ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et le Nord-Kivu.

Sur un autre volet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a informé le Conseil des efforts continuels pour endiguer la criminalité et le banditisme urbain afin de restaurer l’autorité de l’Etat.

Dans le registre des catastrophes et sinistres, il a fait état de l’incendie survenu au camp de déplacés de Kishushu dans le territoire de Kalehe. Cet accident déplorable a eu pour effets, la mort de six enfants, 428 blessés et d’importants dégâts matériels dont les habitations des déplacés.

Dans la province de Maniema, plus de quatre-vingt-dix maisons ont été détruites par la pluie torrentielle dans la cité de Salamabila, territoire de Kabambare, le 20 août 2023.

Les provinces minières, à l’instar du Haut-Katanga et du Lualaba, connaissent des cas d’éboulement dans les zones d’exploitation, du fait de la creuse artisanale.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a rassuré le Conseil de toutes les dispositions qui ont été prises pour faire face à ces si

tuations.




Au conseil des ministres : Sama Lukonde fait le point de sa participation au 15ème Sommet des BRICS

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre est revenu sur sa participation au 15ème Sommet des BRICS, du mardi 22 au jeudi 24 août 2023 à Johannesburg où il a représenté le Président de la République.

Au dernier jour de ce Sommet, le Premier Ministre a prononcé, au nom du Président de la République, une allocution, aux termes de laquelle il a relevé que, de Ekaterinbourg en Russie en 2009 à Johannesburg en Afrique du Sud en 2023, une progression importante a été observée, notamment la création de la Banque de Développement et le Fonds Commun de Réserve de change des BRICS, dans la perspective de consolider l’optimisme à affronter les défis qui se posent à l’humanité.

Dans ce cadre, il a souligné que la République Démocratique du Congo, qui fait face aux problèmes d’une guerre d’agression injuste dans l’Est de son territoire, se positionne comme « Pays Solution » au regard de son potentiel en ressources naturelles diversifiées ; de sa population jeune et dynamique ; de la diversité de son écosystème qui constituent des atouts indispensables aux défis de l’humanité.

En marge de sa participation à ce Sommet, il a eu quelques rencontres bilatérales fructueuses, notamment avec le Président de l’Indonésie, le Président des Comores et Président en exercice de l’Union Africaine, un ancien Premier Ministre d’Haïti ainsi que le Ministre des Affaires Etrangères de la Biélorussie.

Il a profité de son séjour en Afrique du Sud pour visiter notre Ambassade à Pretoria et s’est entretenu avec son personnel.




Fatshi envisage l’organisation d’une rencontre pour mesurer l’accompagnement des jeunes par le FOGEC, ANADEC, APROCEM et l’ARSP

Le Président de la République a dit sa satisfaction quant aux efforts entrepris par le Gouvernement dans l’opérationnalisation des établissements publics dédiés au soutien à l’entrepreneuriat local, notamment aux micro-entrepreneurs nationaux ; ceci conformément à sa vision de concourir à l’émergence d’une classe moyenne en République Démocratique du Congo qui servirait en même temps, tel qu’observé sous d’autres cieux, de base socio-économique susceptible de favoriser l’accélération de processus de développement de notre pays.

Il s’agit notamment du Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo, « FOGEC », de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais, « ANADEC », l’Agence de Promotion des Classes Moyennes Congolaises, « APROCEM », et de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé, « ARSP ».

Il a rappelé son admiration du dynamisme, de la créativité et de l’esprit combatif d’une bonne frange de nos jeunes répertoriés dans chacune de nos provinces, et de surcroît dans celles en proie à une situation sécuritaire précaire. Ceux-ci, se démarquent notamment dans leur volonté affichée au quotidien de contribuer, par l’entreprenariat, à la constitution d’un tissu économique dense et diversifié notamment dans le secteur de l’agroalimentaire, du textile, des services, du courtage en assurance de la location des véhicules de transport des biens et des personnes ainsi que dans diverses activités de la sous-traitance aux grandes sociétés multinationales installées dans nos différentes provinces ; entre autres.

Par ailleurs, le Président de la République qui mesure à juste titre cet engouement et cette volonté de certains de nos jeunes compatriotes de se lancer dans l’entrepreneuriat entend continuer à les encourager pour pourvoir de nombreux emplois.

À ce propos, il envisage l’organisation d’une rencontre avec un échantillon d’une centaine des jeunes micro-entrepreneurs suffisamment représentatifs à l’échelle du territoire national pour mesurer les interactions, l’accompagnement, le soutien et les opportunités que leur offrent les établissements publics cités ci-haut.

Il a chargé le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entrepreneuriat, en collaboration avec son Cabinet, d’organiser cette rencontre au mois d’octobre prochain.




Le chef de l’Etat rappelle aux mandataires publics l’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet social

Le Président de la République a rappelé les termes de sa communication faite à l’intention des mandataires publics lors de la 77ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 18 novembre 2022, pour insister sur l’impérieuse nécessité pour eux d’avoir constamment, dans l’exercice de leurs fonctions, une conduite managériale qui repose sur la bonne gouvernance pour garantir de meilleurs résultats de gestion.

Il a évoqué notamment l’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet social ; Le respect des obligations sociales envers les travailleurs ; La transformation réelle du potentiel d’exploitation et de production des actifs de tous genres, et l’atteinte des seuils de rentabilité afin d’avoir des marges de trésorerie positives pour accroître les actifs et les capacités contributives de leurs entités respectives au Budget de l’Etat.

Le Président de la République a souligné que les mauvaises pratiques et anomalies de gestion diverses tant décriées, décelées et révélées par l’Inspection Générale des Finances et d’autres structures de contrôle ont été entretenues une inaction des Commissaires aux comptes qui ont pourtant reçu de l’Etat un mandat d’intérêt général, d’audit légal, de certifier les comptes annuels après avoir vérifié la sincérité et la conformité des données financières sur la base des normes de bonne gouvernance en vigueur.

Ainsi, étant donné l’importance du contrôle des experts indépendants dans les performances de gestion, et pour éviter d’entretenir les mêmes défaillances, le Président de la République a invité la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, sous la supervision du Premier Ministre, à y remédier en toute urgence.

En même temps, le Ministre des Finances a été chargé de prendre les dispositions nécessaires pour accompagner l’Ordre National des Experts Comptables, « ONEC », dans l’encadrement et l’amélioration des conditions de prestation de ses membres en vue de garantir une meilleure contribution de la profession d’experts comptables à la promotion de la bonne gouvernance dans notre pays.




Le président de la République exige des mesures urgentes d’encadrement de la commercialisation du cobalt 

Le Président de la République a rappelé que notre pays figure parmi les pays disposant des plus grandes ressources en cobalt au monde. Ce minerai, essentiel à la transition énergétique verte et à de nombreuses industries fait l’objet de convoitises, notamment de multinationales spécialisées dans la haute technologie voire dans l’industrie automobile.

À l’heure où le volume d’exploitation du cobalt croît exponentiellement et que la technologie se veut centrale dans nos sociétés, il est curieux de constater que notre pays, malgré ses potentialités, ne tire que très peu de profit de son exploitation brute dudit métal, contrairement aux multinationales qui enregistrent des chiffres records grâce notamment à la vente d’artefacts composés entre autres de ce minerai stratégique.

Dans le même temps, la valeur de ces multinationales a fortement augmenté et leur capitalisation dépasse de loin le produit intérieur brut de notre pays.

Cette situation, déplorée par le Président de la République, est notamment due aux manquements en ce qui concerne l’approvisionnement, la fixation des prix et l’exportation du cobalt.

Le Président de la République a noté le paradoxe qui s’observe dans le marché du cobalt avec le coût de la tonne qui baisse alors que la demande augmente.

Tout en accélérant la mise en oeuvre de sa stratégie de transformation locale de ses minerais, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à mettre en place des mesures urgentes qui permettront de mieux encadrer la commercialisation du cobalt et d’accroître les recettes issues de son exportation.

Par conséquent, il a demandé au Ministre des Finances et à la Ministre des Mines de finaliser tous les projets d’Arrêtés interministériels initiés par le Ministère des Finances, sous la coordination du Premier Ministre, dans le but de permettre un meilleur encadrement de l’exportation du cobalt en ayant en ligne de mire l’accroissement des recettes issues de son exploitation.




Tshisekedi instruit pour la budgétisation dans la loi des finances 2024 des innovations et des inventions économiquement utilisables

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-dixième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 25 août 2023.

A l’occasion, il est revenu sur la première édition du Conclave du génie scientifique Congolais en l’honneur de nos chercheurs évoluant au pays et à l’étranger qu’il a inauguré le samedi 19 août 2023.

Il a indiqué que cet évènement rappelle à l’Etat son devoir constitutionnel de garantir l’initiative privée, et surtout, de veiller à la protection et à la promotion de l’expertise nationale.

C’est donc à juste titre que celles et ceux de nos compatriotes qui se sont distingués par leur inventivité devraient mériter l’attention des pouvoirs publics et la reconnaissance nationale pour leur engagement, souvent dans des conditions difficiles, pour l’amélioration des conditions de vie de leurs compatriotes.

A cet effet, il a réitéré ses instructions données au Gouvernement à travers le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, de faire diligence pour que les Ministères sectoriels concernés par les innovations et les inventions économiquement utilisables prennent, sans tarder, les dispositions idoines pour leur budgétisation dans la loi des finances 2024.

Concrètement, il est question pour le Gouvernement, d’accompagner ces compatriotes notamment par des appuis financiers et autres à même de booster leurs activités et de les intégrer, le plus tôt possible, dans l’économie nationale. Aussi, une attention particulière devrait-elle être accordée aux inventions et innovations non encore consommables mais dont la mise au point scientifique est terminée.

Par ailleurs, il a aussi demandé au Gouvernement de veiller à ce que, désormais, les animateurs des institutions étatiques, à quel que niveau que soit, intègrent la dimension recherche scientifique, aussi bien dans le processus de définition de leurs politiques sectorielles que dans leur mise en œuvre.

A cet effet, les Ministres ayant dans leurs attributions la Recherche Scientifique et l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont été instruits de promouvoir et de soutenir, dans la transparence et l’équité, les centres de recherches au sein de nos établissements d’enseignement supérieur et universitaire, afin de redynamiser et d’améliorer qualitativement le service à la communauté dû par l’Université et ce, en phase avec les enjeux et défis tant nationaux qu’internationaux du moment.