Primera Gold SA exporte 2 tonnes d’or en 6 mois, l’armée ougandaise en campagne de reboisement 

Par son Directeur général, Joseph Kazibaziba, le 26 août à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, Primera Gold DRC SA a annoncé avoir acheté et exporté plus de 3 000 Kilos d’or, soit l’équivalent d’environ 190 millions USD. Au même moment, les troupes de l’armée Ougandaise déployées dans le cadre de l’EAC, le contingent de l’UPDF de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EACRF) lancent une campagne pour planter 300 000 arbres dans l’Est de la Rdc !

Lors de sa première conférence de presse à Kinshasa, le vendredi 8 juillet 2023, le comité de gestion du Primera Gold DRC SA, une entreprise du portefeuille de l’Etat congolais, avait annoncé que la société avait exporté 2 tonnes d’or en l’espace de six mois, soit pour le premier trimestre de l’année 2023. Et en début de ce deuxième semestre de l’année 2023, la direction de cette joint-venture entre les Emirats Arabes Unis (55%) et la République Démocratique du Congo (45%), explique que cette production bat le record de productions artisanales de l’or en RDC : « C’est une première en RDC en comparaison des chiffres réalisés les années précédentes. A titre d’exemple, la RDC n’avait exporté que 34 kilos contre 2 000 kilos cette année depuis l’avènement de Primera ».

L’état de siège, une des stratégies ayant permis de ramener dans le circuit formel les exportations frauduleuses.

Le Directeur général de Primera Gold SA, Joseph Kazibaziba a expliqué que son entreprise est le fruit du contrat signé, en décembre dernier, entre la RDC et les Émirats arabes unis. Et voici en moins d’une année cette entreprise a réussi cette prouesse au fait qu’elle ramène les exportations frauduleuses dans le circuit formel.

L’on se souviendra qu’avant l’avènement de Primera Gold SA, 99% de l’or produit en Rdc par les exploitants artisanaux transitaient par les pays voisins de la RDC, principalement le Rwanda et l’Ouganda deux pays voisins des provinces sous l’état de siège voilà plus de deux ans.

Cette entreprise n’a pas le monopole ni l’exclusivité de l’exploitation des mines d’ors. L’exécution de la Joint-Venture se fait dans le strict respect du code minier et règlement minier de la RDC et n’a pas reçu d’allègements fiscaux. “La RDC y prend une taxe unique de 0,25, mais aussi de 45% de bénéfice”, précise le boss de Primera Gold SA. Et de préciser que ce partenariat a abouti à la création de Primera Metals DRC pour le secteur artisanal des 3T (étain, tungstène, tantale). La lutte contre la contrebande a été à la base de la création de cette joint ventre. Et les résultats parlent d’eux même. En 2022, la RDC avait exporté 34 kilos d’or, tandis qu’en 2021, il y a eu 23 kilos.

La création de ces deux entreprises devait aussi être un moyen de nettoyer le secteur minier artisanal congolais où la contrebande a considérablement entraîné la perte de millions de dollars américains de recettes fiscales chaque année et aidé à financer des groupes armés qui continuent de semer la terreur dans la partie Est du pays, réputée pour son immense richesse minière, explique le média spécialisé, Mines.cd.

“On a quitté de 29 Kg d’or au mois de janvier 2023, on est passé à 150Kg /mois, et au mois de juin on est arrivé à plus de 550 Kg par mois. Et on a exigé que tous les négociants qui travaillent avec Primera Gold aient des comptes bancaires, et je peux vous assurer qu’à ce jour, pour nos paiements, on est à 95% des paiements bancarisés, ce qui n’a jamais existé dans le monde aurifère », a-t-il indiqué, expliquant que cette performance est due à la bancarisation du système d’achat et vente de l’or artisanal et l’intensification de la lutte contre la fraude minière.

Toutefois, Primera Gold ambitionne d’accroître sa capacité d’achat et exportation afin d’atteindre 1000 Kg de l’or par mois. « Et déjà pour les sept derniers mois, nous sommes déjà à plus de 3 tonnes d’or que nous avons achetées, commercialisées en toute transparence, et exportées et transformées jusqu’au marché de consommation », a ajouté Joseph Kazibaziba cité par la radio Okapi.

Agitations et initiatives pas toujours bien vues

En marge de cette performance saluée par nombre d’observateurs, performances enregistrées depuis la création de cette entreprise du Portefeuille, des agitations s’observent au sein du Parlement où certains élus dénoncent plutôt l’opacité et veulent des explications au gouvernement sur cet accord entre le gouvernement congolais et émirati qui aurait accordé un monopole à la société de 25 ans sur l’or, le coltan, la cassitérite, le cobalt, bref le 3T, dans les région du Grand Kivu essentiellement.

Pendant ce temps au Nord-Kivu, les troupes de l’armée Ougandaise déployées dans le cadre de l’EAC, le contingent de l’UPDF de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EACRF) lancent une campagne pour planter 300 000 arbres dans l’Est de la Rdc !

D’après les sources ougandaises, cette campagne vise à reconstituer l’environnement et à prévenir le changement climatique dans la province de Rutshuru-Nord-Kivu.

La campagne de plantation d’arbres a été lancée auprès du commandant du contingent de l’UPDF, le colonel Michael Hyeroba, à son quartier général à Nyongera Kiwanja et sera étendue à l’ensemble des zones de responsabilité de l’UPDF, Bunagana, Tshengerero et Mabenga.

Une entreprise qui ne plaît pas à tous bien que le colonel Hyeroba ait déclaré que cet exercice s’inscrit dans le cadre des traditions nationales de l’UPDF visant à maintenir l’environnement vert et exempt de dégradation, ajoutant que c’est également le rôle de la force de protéger l’environnement.

Pourtant, les troupes Ougandaises sont accusées par la société civile de Rutshuru de piller les ressources naturelles du parc national des Virunga en y exploitant du charbon. ‘Comment peuvent-ils venir se lancer dans cette entreprise sans l’aval du ministère d’Etat en charge de l’Environnement et du développement durable ?”, se demande certains observateurs qui estiment ce n’est là qu’une stratégie de l’Ouganda pour continuer à jouer le transitaire de l’or exploité illégalement en RDC.

Il n’y a pas de fumée sans feu, l’avenir va éclairer toute l’entente.

Willy Makumi Motosia




*Corée; Le massacre abominable du Japon* 

Après la défaite ou capitulation (15/08/1945) du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR), les Coréens qui, emmenés de force au Japon, avaient souffert de l’esclavage cruel, aspiraient à regagner, au plus tôt, leur Pays natal.

 

Les réactionnaires japonais, bourrés de la mauvaise intention, chargèrent des milliers de Coréens sur l’Ukishima-maru (navire de transport de la Marine japonaise, de 4.731t et de 108m de longueur; construit à l’origine comme paquebot Osaka-Kobe-Naze-Naha en 1936 mais servi comme vaisseau de guerre pendant la 2ème Guerre Mondiale 1939-1945, NDLR) en leur disant que le bateau partait pour Pusan et qu’il ny en avait pas d’autres à destination de la Corée.

 

Ayant fait le départ (22/08/1945 22:00) du Port Ominato de la Préfecture Aomori, le navire allait vers le Sud suivant la ligne côtière Ouest du Japon, quand, le 24 août 17:20, un bruit d’explosion abasourdissant se fit entendre à quelque 300m de la ligne côtière à l’entrée du Port Maizuru au Ken Kyoto et que, dans le même temps, le bateau fut coulé de sorte que les Coréens à bord furent immergés dans la Mer. Après l’Incident, le Gouvernement japonais déclara que le bateau avait sombré par l’explosion d’une mine magnétique mouillée par les Forces alliées.

 

Toutefois, les témoignages des survivants et les données découvertes attestent que ce n’était pas un accident fortuit, mais un incident prémédité par les Autorités japonaises;

• Le bateau avait quitté le Port sur ordre des Autorités militaires du Japon.

• Dès son démarrage, sa destination était le Port Maizuru prévu comme lieu de massacre et non pas Pusan, Port coréen Pusan.

• Lors de son départ, la quantité du carburant était beaucoup moins que celle nécessaire à aller à Pusan.

• Le bateau naviguait, non pas vers Pusan, mais le long de la ligne côtière japonaise.

• Le timonier-en-chef de l’Ukishima-maru aussi avoua qu’il était prévu, lors du départ d’Ominato, que le bateau entrerait au Port Maizuru.

 

Quant à l’argument sur la submersion par la mine, c’était totalement absurde. La vérification effectuée en 1954 après avoir retiré le bateau montrait que les tôles de fond de celui-ci se courbaient justement vers l’extérieur; ce qui prouvait que l’explosion s’était produite à l’intérieur du bateau. Remarquons également qu’à la veille de l’explosion, les 255 Japonais avaient pris la fuite, en toute hâte à bord d’une embarcation, en ne laissant dans le bateau que les Coréens.

 

Tout cela prouve que l’Incident de l’Ukishima-maru était, tout à fait, le résultat du complot des Autorités militaires japonaises. Or même au 21ème siècle, le Gouvernement japonais n’a même pas voulu vérifier le nombre exact des (524 ?) victimes de cette submersion ni leurs adresses, ni leurs noms. De plus, il a rendu public leur nombre en le diminuant énormément.

 

Le Tribunal de Kyoto jugea, en 2001, que le Gouvernement japonais était, entièrement, responsable de la submersion de l’Ukishima-maru et lui demanda d’offrir les indemnités aux (348 ?) rescapés. Pourtant, le Gouvernement japonais s’obstine à prétendre jusqu’ici que «toute volonté d’obtenir les indemnités n’est jamais acceptable», en qualifiant toujours ledit Incident d«accident fortuit».

 

Bien que le temps passe, toute la Nation coréenne n’oubliera jamais les crimes passés du Japon, pas plus qu’elle ne manquera pas de les lui faire payer fort cher.




Présidentielle 2023: Le député Auguy Kalonji choisit Félix Tshisekedi   

Un dimanche pas du tout ordinaire pour le député national Auguy Kalonji, qui a abandonné le confort de ses bureaux de la ville pour aller, sous un soleil de plomb, non seulement communier avec sa base de Terre jaune, dans le district de la Tshangu, commune de la N’sele, mais aussi présenter certaines de ses actions à la presse. Tout a commencé par la visite de l’avenue BAT, longue de 2,5 Km en pleine modernisation grâce au plaidoyer de cet élu du peuple. Toujours à Terre jaune, le député a amené une mette de journalistes à Ngina-Télévision pour qu’ils se rendent compte qu’en dépit de son plaidoyer qui a conduit à ce que la Snel puisse doter la population de ce coin d’une cabine, celle-ci, plusieurs mois après, n’est pas toujours reliée aux câbles pour permettre de connecter plus de 100.000 ménages. Bien avant de présenter son candidat à la présidentielle de 2023, son champion Félix Tshisekedi, l’honorable Auguy Kalonji a terminé cette tournée par l’érosion Ngampama, qui progresse dangereusement et risque d’engloutir des maisons, si rien n’est fait, surtout à l’approche de la saison pluvieuse.

Dans le cadre de ses vacances parlementaires, le député national Auguy Kalonji, élu de la Tshangu, a conduit quelques organes de presse de la capitale, pour qu’ils palpent de leurs doigts quelques actions réalisées au profit de sa base, la population de Terre jaune. C’est ainsi que cette tournée a commencé par l’avenue BAT dans la commune de la Nsele, en pleine modernisation grâce à son plaidoyer. Ces travaux commencés depuis un mois, se poursuivent sans désemparer. L’entreprise qui y travaille a commencé par stabiliser la route, parce que le sol est sablonneux. Il va s’en suivre la pose des collecteurs qui vont être placés pour récolter l’eau de la pluie et la conduire vers la rivière. Si cette avenue est bien réhabilitée, elle va aller jusqu’à Mangengenge, pourquoi pas à Mont Ngafula, pour permettre aux populations de ce coin de la capitale de relier directement l’aéroport international de N’Djili sans trop de peine.

Tout juste après l’avenue BAT, le cortège de l’honorable Auguy Kalonji s’est ébranlé vers le quartier Ngina-Télévision où une cabine a été posée grâce à l’intervention de cet élu du coin. Malheureusement, constate-t-il, cette cabine n’est toujours pas reliée par des câbles, laissant donc près de 100.000 ménages dans le noir. Il en a profité pour interpeller les autorités de la Snel pour le manque d’intérêt de cet investissement, même si celui-ci est menacé de sabotage par certains fils égarés de ce coin de la capitale.

Le député Auguy Kalonji a terminé ce périple par l’érosion qui menace dangereusement l’avenue Ngampama. Ici, en dépit du fait que le président de la République avait instruit le Gouvernement pour que cette érosion soit stoppée, il est constaté que l’érosion évolue sans désemparer. Maintenant que la saison pluvieuse approche, l’honorable Auguy Kalonji alerte pour que tout soit fait afin que cette érosion n’emporte plusieurs résidences.

L’érosion a beaucoup évolué. Ce que nous avons réussi à faire, c’est de faire inscrire cette érosion dans la liste des érosions retenues pour un coût d’1,500.000 depuis une année. Aujourd’hui, on doit être dans les 3.000 ou plus. J’avais essayé d’écrire aux autorités pour que l’argent soit libéré. Cette érosion est en train d’évoluer vers les 2 Km, le cadeau du président de la République. « Je vous ai appelé pour que vous puissiez vous rendre compte qu’il y a des personnes qui sont en train de marcher sur les efforts du président de la République afin qu’il soit haï par la population », explique-t-il, dépité.

Tshisekedi ou rien

Après avoir palpé du doigt les réalisations du député national Auguy Kalonji dans sa base de Terre jaune, sans oublier des problèmes que ce coin de la capitale Kinshasa rencontre, cet élu parmi les mieux élus de la Tshangu s’est adressé aux médias via une conférence de presse basée sur trois points. Il s’agit des élections, la question sécuritaire à l’Est du pays, y compris celle des Kuluna à Kinshasa, enfin sur ses vacances parlementaire avec un focus sur le choix opéré pour son candidat à la présidentielle 2023.

Au sujet des élections, il a félicité la CENI pour ce travail combien louable. Selon lui, c’est pour la toute première fois que l’on vit un respect du calendrier. « Tout ce qui a été prévu est en train de se faire », dit-il, avant de féliciter la CENI qui organise pour la première fois les élections municipales au même moment que les autres.

En rapport avec la situation sécuritaire à l’Est de notre pays et dans la capitale, Auguy Kalonji explique qu’à l’Est, les efforts de Félix Tshisekedi sont visibles. L’état de siège est en train de bouger les choses et il a tenu pour cela, au nom de la population de la Tshangu, à féliciter le chef de l’Etat.

Concernant le phénomène Kuluna, il dit à Peter Kazadi qui a réussi à faire baisser le taux de la criminalité, sans oublier tout ce qu’il y a eu comme recrutement au sein de la police. Il a terminé cet instant par dire à l’assistance qu’à l’élection présidentielle de 2023, il va soutenir la candidature de son champion, le président de la République, Félix Tshisekedi.

Selon lui, plusieurs raisons plaident en sa faveur. C’est ainsi qu’il a cité la gratuité de l’enseignement, la montée en puissance de l’IGF qui a permis d’augmenter les recettes du pays, le projet ambitieux des 145 territoires qui amène la construction des centres de santé, des écoles, des marchés, des bureaux administratifs et des routes. Il a aussi cité son bilan dans la diplomatie, qui produit des retombées positives.

C’est au regard de toutes ces raisons qu’il a avoué que Félix Tshisekedi demeure son champion et il invite sa base ainsi que toute la population congolaise à lui renouveler la confiance en lui accordant 5 autres années pour poursuivre ses chantiers.

Soulignons que le député Auguy Kalonji est membre du parti politique Action commune pour la République (ACR) et le dont le président n’est autre que l’honorable Elesier Ntambue et lui est 1er vice-président. L’ACR fait partie d’un regroupement politique 4AC. Toutefois, il n’a pas engagé les deux structures et s’est exprimé en son nom, en sa qualité de personnalité politique de la Tshangu.

De retour de Terre jaune, JMNK 




Dossier PRIMERA GOLD: Nicolas Kazadi met à nu ceux qui jouent le jeu du Rwanda

Pour mettre un terme aux multiples rumeurs concernant le dossier PRIMERA GOLD, M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a expliqué que lorsqu’on préparait le Budget 2023, il avait obtenu des députés nationaux notamment de l’ECOFIN, qu’on baisse la fiscalité de l’exploitation artisanale pour ne plus inciter les gens à aller vendre frauduleusement au Rwanda. Cela a été obtenu, même si le document final qui est sorti est revenu sur les anciens taux. C’est ce que nous avons rattrapé en créant Primera Gold et nous avons donné des allègements qui s’imposaient pour atteindre les résultats qu’on vient d’atteindre. « Et aujourd’hui, voir des enfants du pays critiquer une œuvre aussi louable et aussi salvatrice, j’en tombe des nues, je trouve que c’est tout simplement inexplicable, parce que c’est jouer le jeu du Rwanda, c’est jouer le jeu de cette mafia qui nous a pris en tenaille pendant 30 ans », martèle-t-il au micro de Christian Lusakweno de Top Congo.

Ci-dessous, l’intégralité de cette interview:

Question: Monsieur le ministre des Finances, est-ce que vous confirmez l’information selon laquelle le gouvernement congolais a accordé à Primera Gold l’exclusivité dans l’exploitation de l’or en RDC?

Nicolas Kazadi : D’abord, c’est tout à fait faux de parler d’exclusivité. Primera Gold est une initiative prise par le gouvernement de la République en réponse avec la situation de conflit à l’Est, vous savez que le trafic des minerais (de l’or, du coltan) c’est l’un des carburants qui entretient le conflit à l’Est et il fallait couper l’herbe sous le pied du Rwanda qui se sert de cette exploitation illégale pour entretenir le conflit sur notre sol.

Et donc, on a commencé avec Primera Gold en créant une Joint-Venture entre la Rdc et Primera. Et 20 milles dollars dont on parle, c’est totalement ridicule comme commentaire parce que 20 milles dollars correspondent au minimum requis pour créer une S.A. Et donc, au moment où on crée la S.A, on le fait avec le minimum requis, le temps de finir les négociations et de voir comment on établit au final, le partenariat et les apports.

Mais pour dire que c’est ridicule de mentionner ces 20 milles dollars, il faut qu’on se pose la question. Depuis le 1er janvier jusqu’au aujourd’hui, nous avons exporté 3 tonnes d’or alors que toute l’année précédente on a exporté 26 kilos d’or. Ces trois tonnes d’or valent un milliards huit cent millions de dollars, donc parler 20 milles dollars comme ça été fait c’est ridicule, c’est totalement ridicule.

Ce contrat respecte en ce qui concerne le code minier, toutes les dispositions prises, notamment facilité exonération et autres qui doivent être donnés à tous les intervenants au même niveau ?

Ici il s’agit de production artisanale et non pas d’exploitation industrielle. Et il faut préciser que notre pays a trop longtemps souffert des conditions fiscales désavantageuses entretenues par une mafia pour que cela soit plus avantageux pour les producteurs artisanaux de vendre dans des pays voisins (Rwanda et l’Ouganda en particulier) plutôt que de vendre dans le comptoir congolais. Il fallait casser ce désavantage fiscal. C’est ce que nous avons fait, souvenez-vous que je l’ai déjà dit devant les médias en 2022 lorsqu’on préparait le Budget 2023, j’avais obtenu des députés notamment de l’ECOFIN, qu’on baisse la fiscalité de l’exploitation artisanale justement pour n’est plus inciter les gens à aller vendre frauduleusement au Rwanda. Cela a été obtenu, ça été inscrit dans le projet de Budget et comme par magie, en réalité il s’agit de la mafia, à la fin le document final qui est sorti est revenu sur les anciens taux, donc à maintenir le statu quo. On peut se poser la question : pourquoi cela n’a pas été respecté ? Dans l’intérêt de qui? C’est ce que nous avons rattrapé en créant Primera Gold et nous avons donné des allègements qui s’imposaient pour atteindre les résultats qu’on vient d’atteindre. Voilà tout.

Tout autre intervenant minier, dans le même contexte, j’entends l’exploitation artisanale, pourra obtenir les mêmes conditions ?

Oui, si nous sommes convaincus que ces intervenants miniers s’inscrivent dans la politique du chef de l’État de transparence et de traçabilité du secteur de minerais artisanaux. C’est de cela qu’il s’agit et rien d’autre, et d’ailleurs pour vous montrer ce que nous donnons en avantages fiscaux, nous le récupérons nous ; État congolais parce que nous sommes propriétaires à 45% de cette exploitation artisanale, alors que nous n’avons pas mis un rond. Et ces 45% veulent dire que les bénéfices générés par les tonnes que désormais nous exportons, nous en tirons 45%. Voilà.

Certains pourraient aussi se poser la question sur ces 3 milles tonnes, est-ce que le gouvernement congolais n’aurait pas pu via des intervenants congolais ou lui-même comme c’était le cas jadis avec la GECAMINES, assurer seul cette exploitation. Est-ce qu’il manque les capitaux en RDC pour faire ce que Primera Gold fait aujourd’hui ?

Oui il nous manquait les capacités pas seulement financières, mais également techniques de savoir-faire pour le faire en tant qu’État congolais de manière efficace. Voilà pourquoi nous avons décidé d’aller avec un partenaire de taille, parce que Primera vient des Émirats Arabes Unis et si vous ne savez pas, les Emirats Arabes Unis c’est la principale destination de l’or artisanal produit en Afrique, au Congo et ailleurs. Et d’ailleurs, les Émirats Arabes Unis souffraient eux aussi des attaques notamment des Nations Unies sur le fait que la chaîne d’approvisionnement n’était pas transparente, et ils se sont rapprochés de nous pour qu’ensemble, on lutte contre cet Or du sang, ce Coltan du sang. Et donc, aujourd’hui voir des enfants du pays critiquer une œuvre aussi louable et aussi salvatrice, j’en tombe des nues, je trouve que c’est tout simplement inexplicable, parce que c’est jouer le jeu du Rwanda, c’est jouer le jeu de cette mafia qui nous a pris en tenaille pendant 30 ans. C’est ça la réalité.

A combien peut-on évaluer l’apport, là on parle des finances, Primera dans cet investissement en RDC ?

Primera a la capacité d’apporter des financements pour acheter cet Or, et en plus de cela, dans le plan stratégique que nous avons aussi bien sur l’Or que sur le Coltan, la prochaine étape c’est la fonderie. Et sur le Coltan les 3T, nous allons transformer localement, nous allons avoir la plus grande fonderie de Coltan d’Afrique, nous allons exploiter ces 3T au Congo. Et donc, c’est la meilleure façon de battre le Rwanda qui aujourd’hui le fait avec notre Coltan, je ne sais pas ce qu’il faut dire aux Congolais pour comprendre. S’ils préfèrent qu’on laisse le Rwanda faire ce qu’il fait et entretenir la guerre pour maintenir ce statu quo et bien en ce moment-là, ça veut dire qu’on a démissionné. Mais nous, gouvernement responsable nous avons pris la meilleure décision qu’il soit je vous le dis. Moi ministre des Finances, qui ai piloté ce processus, ces négociations, je le dis, s’il faut les refaire mille fois, je le ferai parce que c’est uniquement et exclusivement dans l’intérêt supérieur et stratégique du pays. Et c’est tout à fait, ce qu’il fallait comme réponse pour casser les multiples mafias qui ont pris le pays en otage pendant 30 ans.

Propos rendus par JMNK




Insécurité à Tshikapa et à Kananga : La SCED suggère la tenue urgence d’une rencontre bipartite entre les services de sécurité de deux provinces pour mutualiser les forces

La Société Congolaise pour l’État de Droit (SCED) à travers son Directeur général Dominique Kambala se dit très préoccupée par la résurgence de l’insécurité sur la ville de Tshikapa dans la Province du Kasaï. Après l’assassinat crapuleux d’un officier de la PNC, les populations vivent dans la frayeur à cause des menaces persistantes des bandits.

En vue de mettre fin au flux migratoire des bandits, parmi lesquels se trouvent des criminels de grand chemin condamnés et évadés des prisons, entre Kananga et Tshikapa, la SCED suggère aux gouverneurs Pieme et Kabeya la tenue urgence d’une rencontre bipartite entre les services de sécurité de deux provinces pour mutualiser les forces et , ainsi, assurer la meilleure protection des personnes et de leurs biens.




Kindu : L’Affaire Jacqueline Nura contre le Major Kigoma Kanyerere renvoyée au 09 septembre

Dans l’affaire qui oppose Mme Jacqueline Nura contre l’Auditeur Militaire de la garnison de Kindu le Major Kigoma Kanyerere, la 4ème audience s’est tenue ce weekend et s’est soldée par un nouveau renvoi au 09 septembre prochain.

Il nous revient que l’audience s’est tenue à la grande absence de la partie accusé, Kigoma Kanyerere qui du reste comparaît seul sans avocat et ne s’était pas présenté, personne ne sait la cause de cette absence. Toutefois, la séance s’est penchée à écouter les témoins. Malheureusement, Ekoko Lungi n’est pas venue faire son témoignage. Le Tribunal l’a condamné à 30 jours d’emprisonnement pour défaillance de témoignage.

Les avocats de Jacqueline Nura tiennent à aller jusqu’au bout et mettre un terme à ce dossier. Pour rappel, Mme Jacqueline Nura était arrêtée et mise au cachot par l’Auditeur Kigoma. Sa libération était conditionnée par un paiement de 700.00 FC. Malheureusement, il n’y a eu aucune preuve de paiement.




Vers la clôture du premier conclave du génie scientifique congolais: Gilbert Kabanda s’entretient avec les conclavistes

Le train du conclave du génie scientifique congolais a déjà atteint sa vitesse de croisière. Et plus que quelques jours, pour la clôture.

Pendant ce temps, le ministre de la recherche scientifique et Innovation technologique, initiateur de ce conclave, Gilbert Kabanda Kurhenga est allé échanger avec les conclavistes, de la catégorie des évaluateurs.

Il était accompagné du professeur Mpiana, président du conseil scientifique national.

Rappelons que c’est chaque jour, depuis l’ouverture par le Chef de l’Etat, que la population kinoise visite les différentes inventions et innovations “made in Congo” exposées au Chapiteau érigé au Palais du Peuple. Il s’agit des merveilles et exploits des génies congolais qui suscitent la curiosité de beaucoup.

Sur place, sont exposés plusieurs produits de recherche comme la logette intelligente, la couveuse technologique, le jeu de culture pour enfants, les produits pharmaceutiques, les aliments dérivés de la transformation de manioc, la liste n’est pas exhaustive.

Les gens de tous âges, hommes, femmes et enfants ainsi que les personnes de 3e âge qui font le déplacement du Palais du Peuple sont émerveillés de l’ingéniosité que caractérisent les chercheurs congolais et n’en reviennent pas leurs yeux tant ils sont agréablement surpris.

Beaucoup ne s’y attendaient pas, beaucoup ne croyaient pas un seul congolais capable de telles réalisations scientifiques.

Au passage, les visiteurs ne tarissent pas d’éloges pour saluer cette initiative heureuse du Docteur Gilbert Kabanda, Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. D’autres manquent même des mots pour parler du Ministre Kabanda.

A entendre les uns et les autres, les unes et les autres, ce conclave se présente comme une véritable vitrine pour bien vendre tant de l’intérieur que de l’extérieur l’intelligence congolaise.

BM




Kinshasa : Lancement de la 55ème session du comité des experts des pays membres de l’OHADA   

Le professeur Roger Masamba, président national de l’Ohada RDC a ouvert, vendredi 25 août 2023, les travaux de la 55ème session du comité des experts des pays membres de l’Ohada qui se tient à Kinshasa en présentiel et en visioconférence.

Dans un message lu par le président national de l’Ohada RDC, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a déclaré que : “nous nous retrouvons pour honorer les trois décennies d’engagement résolu envers l’harmonisation du droit des affaires en Afrique et pour tracer une voie audacieuse vers un avenir où la convergence juridique et la prospérité économique ne font qu’un”.

La République Démocratique du Congo souscrit pleinement à la vision d’une Afrique où le développement économique est favorisé par des lois et règlements transparents, cohérents et équitables.

Au premier ministre congolais d’ajouter : “L’OHADA incarne cette vision en fournissant un cadre dynamique qui soutient l’intégration régionale et les pratiques économiques fluides. Nous comprenons que pour attirer les investissements nécessaires à notre développement, nous devons offrir un environnement juridique prévisible et sécurisé, et l’OHADA est un partenaire essentiel dans cette quête”.

L’intégrité, l’équité et la paix sont les piliers d’un environnement d’affaires favorable.

Pour Sama Lukonde, “fort malheureusement pour notre Pays, sa partie orientale continue de payer les frais de la nature belliqueuse d’un de ses voisins immédiats bien identifié par toutes les institutions tant régionales, continentales qu’internationales. Il s’agit du Rwanda, pour ne pas le citer qui, en dépit des bonnes intentions manifestées par la République Démocratique du Congo à l’aube du mandat de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, n’a pas hésité à utiliser ses supplétifs du M23 pour nous agresser, occasionnant des massacres des populations civiles, des viols des femmes et des filles, des pillages systématiques des ressources naturelles, la destruction des champs et des récoltes etc.”

Et d’affirmer : “Au-delà de ce tableau sombre, il reste l’OHADA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui est aujourd’hui à l’honneur en RDC. L’OHADA est bien plus qu’une simple organisation ; elle est le cœur battant d’une vision collective de prospérité partagée. En effet, faut-il le rappeler, l’année écoulée a été marquée par des défis monumentaux qui ont mis à l’épreuve la résilience de nos économies et la solidité de nos institutions. Toutefois, nous considérons ces défis comme des opportunités de renforcer nos fondations et d’accélérer notre transition vers une économie plus robuste et diversifiée. L’OHADA, avec sa structure harmonisée et son engagement envers la qualité et la transparence, continue à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ses objectifs”.

Le Premier ministre congolais a personnellement pris connaissance des points inscrits à l’ordre du jour de cette 55ème Session.

“Ils sont tous d’un intérêt vital pour la bonne marche de notre organisation communautaire. Par la présente occasion, il a réitéré, comme il a fait lors de la précédente Session, le souhait de son Gouvernement quant à l’installation à Kinshasa ou dans une autre Ville de la RDC, de la représentation d’une des institutions de l’OHADA. Ainsi, au nom de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OHADA, je déclare ouvert la 55ème session du Conseil des Ministres de l’OHADA”, a-t-il dit dans ce discours lu par le président national de l’OHADA RDC.

La réussite de l’OHADA surprend

Le secrétaire permanent de l’Ohada, le Professeur Sidibi Emmanuel Darankoum, a fait savoir que la réussite de l’Ohada a dépassé et surpris tous ceux qui se sont mis à l’œuvre.

“A mon avis, l’Ohada passionne et interpelle au-delà des autres institutions qui n’ont pas le même engouement et qui ont vu le jour avant. Toutes les institutions interafricaines, aucune n’a eu l’aura ou le succès et l’attention accordée à ces institutions comme nous l’avons fait pour l’Ohada. Aujourd’hui, l’Ohada est un succès éclatant et un fleuron universel qui nous dépasse désormais”, a-t-il déclaré dans son discours.

Et d’indiquer : “qu’aujourd’hui, l’Ohada a plusieurs actes uniformes. C’est le moment de faire un bilan relayé par la doctrine qui fait sa critique et vécu par le milieu d’affaires, qui en matière de gestion et de gouvernance de toute sorte, applique ces règles en dehors de tout contexte de contentieux. Le moment est venu de faire la comptabilité de ce droit et le secrétaire permanent pense que cette structure est dans le bon chemin. Ces actes uniformes sont là et le chemin se poursuit puisque sans ces actes uniformes, l’Ohada n’aurait pas sa raison d’être”.

A côté de ces actes uniformes, il faut se poser la question sur l’impact économique.

“Nous avons fait une étude d’impact économique. J’espère que cette étude verra sa suite relayée par les scientifiques pour l’interroger et l’enrichir afin que le droit Ohada puisse continuer d’aller de l’avant. Parce que cet impact économique va certainement enrichir les futurs actes uniformes et peut-être réorienter les actes uniformes actuels mais surtout aider les entreprises à l’usage quotidien de ce droit Ohada”, a-t-il ajouté.

Avant de conclure qu’: “à l’aube de son 30ème anniversaire, le secrétaire permanent de l’Ohada a soulevé la question du multilinguisme qui est un sujet important. On pourrait se demander pourquoi après tant d’années que cette question de multilinguisme n’est pas réglée. Alors qu’il y a quatre langues officielles que la question touche à l’action au droit et à la justice. On voit mal quelqu’un vivre du droit Ohada s’il ne peut pas le lire; l’écrire et plaider dans ce droit-là. Pour le futur, les experts des pays membres devraient prendre à bras le corps cette question”.

BM




Point de vue: L’état de siège entre la paix et l’insécurité permanente à l’Est

Du 14 au 16 août dernier s’est tenue à Kinshasa, la Table Ronde d’évaluation de l’état de siège décrété par le gouvernement depuis le mois de mai 2021.

Par la convocation de ces journées de réflexion, le Président de la République a confié aux compatriotes la mission de produire toutes les idées bonnes devant concourir à l’amélioration de l’état de siège dans son application sur terrain. Autrement dit, ces journées de réflexion, en relevant toutes les faiblesses qui semblent l’essouffler ou mieux, les raisons supposées de son inefficacité afin de procéder à sa requalification.

Mais à la surprise générale, certains des participants à ces journées de réflexion se sont érigés en contradicteurs et farouches critiques de l’état de siège, faisant fi du contexte général actuel, celui ayant conduit à la décision de décréter l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, et celui de l’organisation des élections générales qui pointent à l’horizon. Tout compte fait, l’état de siège ne pas désordre, mais plutôt ordre.

Parmi les participants à ces journées de réflexion, on a retrouvé tous les acteurs de la vie nationale : ministres, députés, sénateurs, activistes de la société civile, militaires (officiers) enseignants, entrepreneurs, commerçants. Mais, curieusement, tous n’ont pas été en mesure d’avoir une intelligence conséquente du mot « évaluation » et de ce qu’il impliquait. Car, contre tout bon sens, les participants à ces journées ont été très critiques à l’endroit de l’état de siège au point qu’ils n’ont laissé aucun espace à la requalification ni à la l’amélioration mais ont plutôt opté pour sa levée, sans aucune autre forme de procès, arguant, sans en donner la quintessence, que l’état de siège a échoué, et a créé une situation plus grave que celle qui prévalait avant son application.

Cette attitude des notabilités, entre guillemets, des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, font peser sur eux des sérieuses suspicions d’être parmi les tireurs des ficelles et bénéficiaires des atrocités et violences de toutes sortes qui écument l’Est de la RDC depuis plusieurs années.

Tant et si bien que pour les populations des provinces concernées, l’état de siège doit être maintenu jusqu’à la pacification totale de leurs milieux de vie. Aussi, estiment-ils qu’il faut doter les militaires des moyens nécessaires, et même temps, neutraliser les commanditaires des massacres qui se pavanent à Kinshasa sans aucun remord des victimes qui se comptent par millier.

Tant il est vrai que pendant le temps qu’a duré cet activisme terroriste, il s’est installé à l’Est du pays une économie de guerre qui a permis aux gens sans scrupule, sans foi ni loi, et aux affreux de s’enrichir aux prix des souffrances innommables des paisibles citoyens. Cette économie de guerre a su mettre en place des réseaux tentaculaires de contrebande, de fraude, des pillages, de crimes toutes sortes, dont les armes les plus utilisées sont les tueries et les viols d’une atrocité insoutenable.

Les pourfendeurs de l’état de siège sont soit commanditaires, soit bénéficiaires directs ou indirects de cette économie de guerre.

D’où, l’attitude affichée par les ministres Julien Paluku et Muhindo Nzangi est inacceptable, tant il est vrai que la décision de décréter l’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri a été discutée et délibérée en Conseil des ministres.

Aller à contrecourant de la position du gouvernement doit être considéré comme un acte de trahison de nature à compromettre le retour de la stabilité dans la partie orientale de la République. Par leur attitude, ces membres indignes du gouvernement central devraient tirer, en retour, les conséquences leur indélicatesse et de leur soutien à l’activisme terroriste qui a longtemps endeuillé l’Est et la République entière.

Ainsi, compte tenu de la montée en puissance des FARDC, il est évident que les institutions de la République ne commettraient pas l’erreur d’accorder une quelconque attention aux gesticulations des vendeurs de la mort et partisans de l’instabilité de l’Est du pays en acceptant de lever l’état de siège.

Felly Fwamba Mubalamate

Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI




Commune de Limete: La bousculade lors de la cérémonie de mariage civil crée un scandale

Les couples qui faisaient la file avant d’accéder dans la salle des cérémonies pour la célébration de leurs mariages civils, ce samedi 26 Août 2023, dans la municipalité de Limete, ont occasionné une bousculade qui a créé un scandale tant pour les parents, les témoins, les invités que pour les agents de l’Etat de cette entité territoriale décentralisée.
Tout a commencé lorsque les couples sensés se présenter à la commune au moment opportun, ont débarqué tardivement et ont voulu à tout prix voir leurs mariages civils être célébrés à temps afin qu’ils puissent rentrer et vaquer librement à leurs occupations, oubliant qu’ils n’ont pas été eux-mêmes ponctuels.
” Je suis arrivé ici à la commune de Limete autour de 8h00, en tant qu’ayant droit coutumier. Les agents de l’Etat civil étaient déjà à leurs postes. J’ai appelé le couple pour lequel j’étais venu, mon gendre me dira, son épouse était encore au salon de coiffure. Quelques temps après, l’homme est arrivé seul. Nous avons, ensemble attendu sa femme qui nous a rejoint dans les heures d’après-midi. A ma grande surprise, elle commençait aussi à s’impatienter comme les autres retardataires. Il est bon que les Congolais puissent développer la notion de ponctualité et surtout le jour de son mariage civil”, a déclaré M. Jeanot, père d’une des épouses du jour.
Les mariés qui étaient en honneur ce jour ont donné un spectacle de mauvais goût en bousculant les agents commis à la sécurité de la salle de cérémonie et en créant de la désolation ainsi que de l’amertume dans le chef des gens qui sont venus nombreux rehausser de leur présence cette cérémonie de mariage civil.
Les vestes, les robes de mariage se sont transformées en tenue de gymnastique.
“C’est vraiment malheureux. Ces jeunes qui se marient et qui se sont comportés comme des acteurs des films d’actions, sont des futurs responsables de ce pays. Leur impatience m’a estomaqué. Pourtant, il n’y avait plus beaucoup de couples qui restaient pour entrer dignement dans la salle de cérémonie”, a témoigné M. Prosper, témoin d’un couple.
Soulignons que la commune de Limete est l’une des municipalités de la ville de Kinshasa qui enregistrent le plus grand nombre de mariages hebdomadaires.
Serge Musene