Haut-Katanga: Une délégation de la Primature salue l’évolution des travaux de réhabilitation des routes Kasomeno-Kasenga-Chalwe 

En vue de suivre de près l’évolution des travaux de réhabilitation des routes Kasomeno-Kasenga-Chalwe, dans la province du Haut-Katanga, exécutés par les entreprises GED, l’ACGT et l’Office des routes, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a dépêché dans cette partie de la République, une délégation de son cabinet, avec à sa tête, le Conseiller spécial Romulus Kisambe.

Accueillie en territoire de Kasenga par l’Administrateur du Territoire, Barthélémy Kibwe Kabwika, la délégation du Chef du Gouvernement, qu’accompagnaient les délégués des entreprises qui exécutent ces travaux, s’est rendue dans les différents chantiers de réhabilitation de ces deux routes d’intérêt capital, notamment la route Kasenga-Kasomeno, long de 71 km et celle qui mène vers le village Chalwe, à environ 30 km du chef-lieu du Territoire de Kasenga.

À la première étape, en l’occurrence la Route Kasomeno-Kasenga, le Conseiller spécial Romulus Kisambe a constaté l’avancement rapide des travaux en terre battue exécutés par les entreprises GED (Groupe Européen de Développement), l’Agence congolaise des Grands Travaux (ACGT) et l’office des routes. Partie de Kasenga pour Chalwe, cette délégation a effectué plusieurs escales pour un suivi impeccable, particulièrement au village Kawamba où Romulus Kisambe a salué, de vive voix, la technicité avec laquelle est construit le nouveau Pont métallique jeté sur le ruisseau Mulushi en remplacement de l’ancien, vieux de 50 ans.

Poursuivant la route jusqu’à Chalwe, endroit où sera érigé un Pont moderne relayant la République démocratique du Congo à la République sœur de Zambie, le Conseiller spécial et toute sa suite ont été honorés par la qualité des travaux déjà réalisés. Visiblement satisfait, Romulus Kisambe a salué la détermination du Gouvernement Sama Lukonde pour la concrétisation de ce grand projet initié sous le leadership  du Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a encouragé les entreprises ayant en charge l’exécution des travaux à ne ménager aucun effort pour respecter le délai fixé pour la livraison de ces infrastructures routières.




Après le désengagement du MSF et du CICR : Des déplacés abandonnés !

Les déplacés de Rutshuru vivant à Kanyabayonga, Bwito et Lubero qui ont fui la guerre du M23 n’arrivent pas à se payer les factures des soins de santé depuis le désengagement le 30 juin 23 de MSF et CICR dans cette zone.

À ce jour, indique notre source, 15 déplacés traînent au centre de santé de référence de CEPROMI , 8 au Reboisement, 5 au CS Singamwambe et 12 à l’hôpital général de référence de Kayna faute de payement de facture.

Il nous revient que les déplacés se sentent être abandonnés tant par le gouvernement congolais, que par les partenaires qui interviennent dans le secteur la santé.

Il est anormal qu’un déplacé qui a fui la guerre, qui ne produit rien et dont son milieu d’origine reste toujours occupé par les rebelles puisse être facturé à 40$, 50$, voir même 100$ à chaque fois qu’il tombe malade et dont nombreux sont les enfants et les femmes enceintes.

« Nous demandons au gouvernement d’appuyer ces structures par les médicaments et aux partenaires de la santé de se positionner pour soulager tant soi peu les souffrances de ces personnes vulnérables », indique Richard Kalume, président des déplacés.




Dossier Primera Rdc: Muyaya, Kazadi et Wameso livrent toute la vérité

« Dossier Primera Rdc : enjeux, retombées et perspectives du partenariat stratégique émirati-congolais dans le secteur de l’or artisanal et des 3T», c’est le thème principal qui a été abordé par le Briefing Presse de ce lundi 28 août 2023 en la salle de Presse RTNC1. Pour ce rendez-vous, M. Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a voulu taire toutes les mauvaises langues au sujet du dossier Primera Rdc. Pour ce faire, il a jeté son dévolu sur le ministre des Finances, Nicolas Kazadi-Kadima Nzuji et sur le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République chargé des questions économiques et financières, André Wameso.
Dans son mot introductif, Nicolas Kazadi a expliqué que primera Rdc est une stratégie de très haut niveau à la fois pour récupérer notre souveraineté économique, mais aussi pour lutter contre un des éléments qui explique la perpétuation des conflits armés dans l’Est de la Rdc. En effet, depuis près de 30 ans, dit-il, nous sommes l’objet d’un conflit intimement lié à l’exploitation des ressources naturelles. Une situation dénoncée du reste par un rapport de l’Onu qui souligne que le Rwanda soutien les rebelles du M23 à travers les opérations dans l’Est.
Ce rapport a mis en lumière le rôle du Rwanda dans l’exploitation illégale des ressources naturelles qui sont acheminées dans ce pays pour être vendus. Il démontre par exemple que le Coltan est dissimulé dans les pirogues…et traverse vers le Rwanda. « Ce rapport de l’Onu comprend beaucoup d’éléments de preuve et révèle l’étendue de la fraude. Le rapport parle également de la zone de Rubaya qui fournit 15% des approvisionnements mondial en Coltan », révèle le rapport, qui ajoute que ce rapport étaye des preuves et des aveux de certains investisseurs.
Pour Félix-Antoine Tshisekedi, les réponses à cette situation de conflit prennent plusieurs formes. Sur le plan de la coopération, note le ministre Nicolas Kazadi, nous avons signé des accords avec le Rwanda, pour l’exploitation commune des minerais. Cet accord n’a pas eu de suite, parce que le Rwanda a tourné le dos. Nous sommes entrés dans une autre étape où nous devons récupérer notre souveraineté. C’est depuis 2019 que les Emirats Arabes Unis se sont rapprochés de nous, pour engager une discussion en vue de l’exploitation de l’or, car première destination de l’or en Afrique.
Dans un contexte où notre fiscalité n’est pas compétitive, le Rwanda en a profité. C’est ainsi que nous avons demandé que soit revue à la baisse le taux d’imposition à l’exportation. Malheureusement, la loi qui a été publiée a maintenu le taux de 1.5%, alors qu’on avait décidé qu’il soit à 0.5%. Primera nous a donné un certain nombre d’éléments et que le 0.5% n’était pas incitatif pour attirer les investisseurs. Entre ce taux de 0.5% et les frais bancaires, l’avantage était toujours du côté rwandais. Nous avons convenu de ramener de 0,5% à 0,25%.
Selon Nicolas Kazadi, il y a un certain avocat député qui a dénoncé une certaine exclusivité. Ce contrat prévoit la signature d’un décret qui est clair et qui ne prévoit pas d’exclusivité. Il prévoit la création d’un centre de commercialisation et d’exploitation. C’est ça récupérer notre souveraineté. Je ne sais pas d’où vient la polémique !
« Notre pays a trop longtemps était victime des mafias diverses. Ce qui est mal, les enfants du pays continuent à jouer ce jeu au détriment de l’intérêt fondamental de notre pays », dit-il, avant de trancher qu’il ne peut pas parler tantôt, en tant qu’avocat des sociétés incriminées et député national.
Récupérer la souveraineté
Le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République chargé des questions économiques et financières, André Wameso a précisé quelques points. Au sujet des 45% parts de la Rdc, il dit que ce sont des dividendes qui reviendront à la Rdc. Il y a un avantage en baissant la fiscalité et le fait d’être en partenariat. « Je me réjouis de ce qui arrive et espère que ça permettra à la Rdc de prendre à bras-le-corps le débat par rapport à notre société », dit-il, avant d’ajouter que ce qui nous arrive depuis 30 ans est lié au fait que lors de la Conférence nationale souveraine (CNS), les deux principales forces autours de Mobutu et Tshisekedi ont refusé de nationaliser le secteur minier.
Pour lui, la principale cause de la guerre qui a amené à ce que nous puissions dépecer nos entreprises pour faire revenir ceux qui étaient propriétaires jadis. Derrière ça, il y a eu des pays qui ont été utilisés pour nous faire la guerre. Ils ont été prompts à agir, pensant qu’ils seraient récompensés. C’est ainsi que tout groupe armé en Rdc, c’est toujours dans les endroits où il y a l’exploitation minière artisanale. Ayant constaté cela, Félix Tshisekedi a pris la décision de mettre fin à ce problème. Pour notre pays, pense-t-il, on devait avoir le même entendement. Sinon, quand on travaille pour récupérer la souveraineté de la Rdc où l’or congolais passera par une entreprise dont la RDC a le contrôle.
Le Prix Nobel de la Paix a tapé à côté
Outre cet avocat, le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix s’est aussi exprimé sur le sujet. « Il aurait dû prendre le temps de s’informer et qu’il n’était pas préparé pour avoir un avis sur la question. Mukwege est soutenu par des pays qui ont fermé les yeux sur la situation que nous traversons », affirme Nicolas Kazadi, qui souligne que ces gens ont pensé que c’était clean de traiter avec le Rwanda.
JMNK




Tshikapa : Contestation de la recevabilité de la candidature de Musua Kapinga Anacletus

A l’affichage des candidatures retenues par le BRTC Kamonia pour la circonscription électorale de Tshikapa, les observateurs crient au scandale quant au dossier du candidat Anacletus Musua Kapinga, transfuge de l’UNC pour la CODEP, se trouvant sur la liste du Regroupement A3A.

Même certains activistes de la Société Civile à s’interrogent sur les documents introduits par l’intéressé qui est fonctionnaire de l& État et qui a occupé récemment le poste d’administrateur de territoire assistant de Tshikapa.

En sa qualité de fonctionnaire de l’État régulièrement rémunéré, il semble qu’il aurait usé d’un faux, en l’occurrence une lettre de demande de mise en disponibilité dont les traces sont introuvables au Secrétariat Général du ministère de l’intérieur.

Des cas pareils sont nombreux, semble-t-il. On parle même de fausses lettres de démission qu’on retrouve dans beaucoup de dossiers des candidats.

Par ailleurs, quelques membres de la Société Civile de Tshikapa attirent l’attention de la haute direction de la CENI sur la régularité des dossiers enregistrés dans beaucoup de BRTC à travers le pays.

Affaire à suivre.

Kambayi Mulamba Denis/CP




Affaire Edouard Mwangachuchu : Me Thomas Gamakolo charge le Ministère public

Au nom du Collectif des avocats de l’honorable Edouard Mwangachuchu, en détention depuis 1er mars 2023 et poursuivi devant la Haute Cour Militaire, Me Thomas Gamakolo s’est adressé ce lundi à la presse, pour fustiger le traitement infligé à son client. Et ce, au lendemain de la plaidoirie dans cette affaire qui passe en audience foraine à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.

Dans son speech devant la presse, il a expliqué que c’est depuis le 1er mars 2023, que l’honorable Mwangachuchu Hizi Edouard a été arrêté arbitrairement par le service de renseignements militaire sans aucune invitation préalable, ou sans prise compte de sa qualité de député national. En effet, le bureau de l’Assemblée National n’a jamais été requis pour autoriser l’arrestation de cet élu du peuple, comme l’exige la Constitution de la République, au fallacieux prétexte qu’il s’agissait d’un cas de « flagrance ». Depuis, les immunités parlementaires de l’honorable Mwangachuchu n’ont jamais été levées.

A l’en croire, le député est accusé d’intelligence avec le Rwanda et le M23, la haute trahison, l’espionnage, l’atteinte à la sureté de l’Etat, l’incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi, participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes des guerres (découvertes, selon ce service, dans ce qui serait sa concession, située à 2.000 kilomètres de son domicile et du lieu de l’arrestation).

Ces infractions ont été rétrogradées et/ou requalifiées à plusieurs reprises tout au long du procès et même après l’instruction de l’affaire.

Croire en la justice congolaise

Dans ce face-à-face avec la presse, le Collectif des avocats de l’honorable Mwangachuchu a expliqué comment dans son réquisitoire, le vendredi 25 août 2023, le Ministère public qui a demandé la prison à perpétuité, n’a plus évoqué sa longue liste d’infractions, mais s’est contenté de la trahison, détention illégale d’armes de guerre et participation à un mouvement insurrectionnel.

Voilà qui pousse Me Thomas Gamakolo a souligner que ce réquisitoire est formulé sur base d’aucun élément de preuve. En effet, rien n’a été prouvé sur le fait que notre client financerait les M23, moins encore aurait fourni des armes aux membres de cette rébellion ou constituer un groupe d’hommes au sein de la concession pour renforcer les M23.

S’agissant de cette concession de la SMB, il y a un péché originel qui consiste à faire croire qu’elle appartiendrait à notre client, ce qui a poussé ses détracteurs à échafauder cette affaire dans le but de la lui arracher. Malheureusement pour eux, cette concession ne lui appartient plus depuis 2014. La cachette d’armes dont on a fait allusion à 2000 km d’ici n’a jamais été démontrée.

Nous regrettons que pendant près de 6 mois du procès, aucune descente sur le lieu, aucune reconstitution des faits, aucun témoin appelé à la barre parmi les prétendus découvreurs de ces « armes de guerre ». C’est injuste.

Souvenez-vous que les premières images circulant sur les réseaux sociaux attribuaient un incroyable arsenal de lance-roquettes RPG et de mitrailleuses à la prétendue cache. La question se pose : où ont disparu ces armes ? Aujourd’hui, on vous présente une narration suggérant qu’une entreprise et une personne valant une poursuite de 10 milliards de dollars sont les mêmes dont la contribution au renversement du gouvernement se résume à seulement huit armes à feu corrodées.

À noter que l’ANR, la DGM, la DEMIAPE et l’Auditorat militaire du Nord-Kivu ont minutieusement fouillé toutes les installations de SMB SARL, les domiciles des gestionnaires ainsi que les résidences des enfants de la famille Mwangachuchu à Goma. Aucun objet illégal n’a été trouvé, soulignant le respect de la légalité dans ces locaux.

Malheureusement, à la suite des perquisitions domiciliaires, certains membres de l’Auditorat Militaire ont pris possession des camionnettes des enfants Mwangachuchu depuis leur domicile et les utilisent encore aujourd’hui. La portée de cet incident est profondément marquante, constituant une preuve convaincante de la manipulation injuste de la loi qui s’est déroulée dans cette affaire.

Au regard de tout ce qui précède, le collectif des avocats Mwangachuchu dénoncent un procès de la haine et de la stigmatisation basé sur le stéréotype et l’exclusion ; Un procès de discrimination ; On veut faire de notre client la victime expiatoire de tous les crimes et autres fautes supposément commis par des tutsis, nous ne l’accepterons jamais. Nous estimons qu’avec ce procès, notre vivre ensemble et la cohésion nationale sont mis à rude épreuve. Notre client, n’étant pas le Jésus-Christ de TUTSI ne va pas être puni pour des faits d’autrui aux prétextes qu’il est de la même ethnie que des membres de la rébellion M23.

JMNK




Tshisekedi recommande à la force régionale d’être plus active à l’image du contingent burundais

 « Notre exigence reste la même. La force régionale doit être plus active à l’image du contingent burundais parce qu’à certains endroits, nous observons une sorte de laxisme. Cela ne va pas s’éterniser sans que nous puissions réagir », a dit pour sa part le Président Tshisekedi. L’objectif de cette visite était de resserrer les liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre la RDC et le Burundi. Un protocole d’accord en matière de défense et de sécurité a été signé, en présence des deux Chefs d’État, pour renforcer la sécurité dans les 2 pays. Après leur tête-à-tête ce lundi au Palais de la Nation, le Président Félix Tshisekedi et son homologue du Burundi demandent à l’EAC de prendre ses responsabilités pour contraindre le M23 d’aller au cantonnement et à la démobilisation.

Ce lundi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi et son homologue du Burundi Evariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ont appelé au respect et à l’application de la Feuille de route conjointe des Processus de Nairobi et de Luanda visant à ramener la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Les deux Chefs d’Etat l’ont fait savoir dans une déclaration conjointe sanctionnant la visite de travail de 48 heures du Président burundais à Kinshasa.

Les Présidents Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye disent avoir constaté et déploré le fait que le M23 n’a pas la volonté de se désengager. Ils appellent ainsi la Région à prendre ses responsabilités pour contraindre ce groupe terroriste d’aller au cantonnement.

« Le M23 est toujours récalcitrant. Nous devons nous coaliser pour le contraindre à respecter le cessez-le-feu. Au niveau de la Région, notre position est que la RDC doit recouvrer la paix.

Le prochain Sommet va évaluer la situation et prendre les décisions qui s’imposent », a dit le Président Ndayishimiye.

« Notre exigence reste la même. La Force régionale doit être plus active à l’image du contingent burundais parce qu’à certains endroits nous observons une sorte de laxisme vis-à-vis des autres contingents qui notamment autorisent la perception des taxes par le M23, ce qui est totalement illégal et inacceptable. Cela ne va pas s’éterniser sans que nous puissions réagir », a indiqué pour sa part le Président Tshisekedi.

S’agissant de l’organisation des prochaines élections dans la partie Est du pays marquée par une crise sécuritaire, le Président Tshisekedi s’est montré rassurant : « j’aimerais réitérer ma détermination et mon engagement à obtenir pour nos compatriotes de l’Est qu’ils aient le même droit que tous les autres Congolais, c’est-à-dire, celui de voter. Notre détermination est d’autant plus grande que cela va se faire quoi qu’il en soit et quoi qu’il en coûte. »

Les deux Chefs d’Etat  ont par ailleurs échangé sur des questions régionales et internationales, notamment sur la situation politique au Niger et au Soudan, ainsi que des conséquences d’ordre économique de la guerre en Ukraine sur le continent africain. A cet égard, ils ont rappelé la position de l’Union africaine (UA) appelant au règlement pacifique des conflits en Afrique, au retour à l’ordre constitutionnel au Niger par le dialogue. Quant à l’Ukraine, ils ont réitéré la position de l’UA invitant les parties concernées à résoudre cette crise par la voie pacifique.

Avant de prendre son vol de retour vers Bujumbura, le Président Ndayishimiye a appelé les Congolais au patriotisme. « Ne pensez pas que c’est de l’extérieur que viendra la paix au Congo, c’est de vous-même. Montrez un esprit patriotique pour défendre votre nation en appuyant l’action de votre gouvernement », a-t-il exhorté.

L’objectif de cette visite était de resserrer davantage les liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre la RDC et le Burundi dans les domaines variés d’intérêt commun comme ceux du commerce, de la défense et de la sécurité.

A ce sujet, un protocole d’accord a été signé entre les deux pays en présence de deux chefs d’Etat  dans le domaine de la défense et de la sécurité afin de renforcer la paix et la stabilité dans les deux pays.

L’Avenir




Après les saisies judiciaires à Ruashi Mining : Place à la Justice

Que se passe-t-il à Ruashi Mining/Metorex depuis quelques jours ? Ce 17 août, plusieurs huissiers de Justice entraient sur le site de Ruashi à Lubumbashi pour procéder à des saisies à la demande de NB Mining Africa et Octavia (Pascal Beveraggi) dans la suite du dossier Astalia (Moïse Katumbi) contre Octavia.

En effet, c’est plus de 7 millions de dollars que Ruashi devait payer en novembre 2020 à NB Mining Africa, qui n’était pas au procès, pour des travaux sur son site. Mais par le même mécanisme frauduleux orchestré par son Directeur général de Astalia, Bertrand Kirszbaum actuellement recherché par la justice congolaise, Katumbi exigera que Ruashi détourne cet argent et lui attribue. Cela vous rappelle quelque chose. Oui, Ruashi a fait la même fraude que Ecobank.

Mais voilà, la justice congolaise a donné tort en tous points à Katumbi. Il appartient donc désormais au Procureur Général de Lubumbashi, Rockefeller Luakamona Masanka A Mputu, de veiller au respect des décisions judiciaires.

Donc, le 17 août, les huissiers entrent sur le site et débutent les saisies. Ils y retourneront quelques jours plus tard pour saisir des camions, des tonnes de cuivre et de cobalt et mettre un cadenas sur l’usine de transformation. Ruashi, se croyant sans doute tout permis en RDC, se permettra de déplacer des engins saisis et fera briser le cadenas à l’usine. Incroyable, mais surtout illégal.

Informé de ces faits délictueux grave, le Parquet enverra un Inspecteur sur site  pour constater les dégâts et établir le constat. Pendant plusieurs heures, l’Inspecteur sera séquestré à l’accueil et devra faire face à une rébellion caractérisée. Que fait le PG Rockefeller ? Il va laisser ses agents se faire malmener ? Le Directeur juridique, Patrick Nawaji était soi-disant introuvable le vendredi et personne n’a voulu accompagner le Parquet sur le terrain. Mais comment ? Qui dirige la Justice dans ce pays, Wang Tao, le DG de Ruashi suppléé par Simon Tuma Waku, le fantôme Nawaji ou bien le PG entend reprendre la main.

Ce samedi, voyant la malhonnêteté de Ruashi, les huissiers iront saisir des dizaines de camions et leur chargement à Kasumbalesa. Le PG va-t-il permettre à Ruashi de les déplacer ? Après son entêtement à faire du dilatoire judiciaire, voici que Ruashi et sa Direction se lancent dans les actes délictueux de séquestration, bris de scellés et autres intimidations des huissiers. Ruashi se moque du PG !

Nous allons suivre de près cette affaire. Soit la Justice reprend ses droits, soit on considère que Ruashi peut impunément détourner l’argent dû à NB Mining Africa au profit de son client Katumbi. L’attitude du PG est scrutée !

L’Avenir




Le développement du territoire de Walikale au cœur de l’entretien entre Mbusa Nyamwisi et le Mwami Kitunda

Le territoire minier de Walikale, au Nord Kivu, tient à sortir de son désenclavement. M. Kitunda Selemani, Mwami (chef) du groupement de Bakandjo et du secteur de Bakano est venu solliciter, ce 28 août 2023, l’implication du minÉtat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, pour le relèvement de ce vaste territoire, à l’ouest de Goma.
À M’zee Mbusa, comme on l’appelle affectueusement dans la région, Mwami Kitunda a, en effet, présenté le Plan stratégique du développement du grand secteur de Bakano. Le minÉtat en charge de l’Intégration régionale s’est montré très intéressé par ce projet qui n’irait pas sans le désenclavement de tout le territoire de Walikale. Mwami Katunda qui s’est fait accompagner de Me Jean-Claude Bahati Mpey a, en effet, déploré que diverses ressources de Walikale n’ont point une voie accessible d’évacuation. Des sociétés minières dont Alphamin passent leurs camions par une voie de contour de plus de 1500 km en passant notamment par Nia-nia, Butembo., alors que Walikale est relié à Goma par un axe routier de quelque 240 km, hélas, en état de délabrement très avancé. Mwami Katunda a demandé à M’zee Mbusa d’user de son influence et de faire le plaidoyer , par ce temps de l’élaboration du du projet de loi des finances 2024, pour que le gouvernement intègre la réhabilitation de cette voie routière dans le budget du prochain exercice. Autres préoccupations, la poussée démographique dans Walikale pour laquelle la délégation venue de ce territoire a exhorté le minÉtat de la soumettre à l’Exécutif en vue d’une solution idoine. Mwami Katunda sollicite également l’implication du VPM de l’Intérieur, Peter Kazadi, pour taire les conflits coutumiers dans le territoire de Walikale.




La RPDC et sa jeunesse

Aujourd’hui le 28 août, c’est la Fête de la Jeunesse en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR).

  1. Les auteurs des miracles

Voici le reportage (www.naenara.com.kp ) auprès de l’Héros de Travail KIM Myong Chol, domicilié au 30ème Inmin-ban (une sorte de comité de voisinage regroupant plusieurs dizaines de foyers dans le cadre de l’entraide et du partage de bonheur et de malheur, NDLR) de la Commune Tong-an dans l’Arrondissement Jung de la Ville Pyongyang (Capitale);

Actuellement, nos jeunes considèrent comme on ne peut plus fiers de manifester leur intelligence et leur bravoure en se portant volontaires dans les secteurs principaux de l’édification économique du socialisme et comme leur devoir moral de se sacrifier, sans hésitation, pour la société et la collectivité, ainsi que pour leurs camarades. Rien que récemment, les médias ont présenté, souvent, les articles consacrés aux nobles qualités morales de nos jeunes qui allaient travailler, de leur propre gré, dans les secteurs difficiles et pénibles et qui se sacrifient pour les autres.

Cela me persuade que nos jeunes sont, vraiment, les êtres humains marqués par la noblesse d’âme et la fidélité sans bornes au Parti du Travail de Corée (PTC de la plus longue histoire du monde comme parti au pouvoir, NDLR) et au Leader (KIM JONG UN) comme à la Patrie et au Peuple. Chaque fois que le Pays se trouvait confronté à une tâche importante, notre PTC, comptant sur les jeunes, faisait en sorte qu’ils se tiennent à la tête du secteur le plus difficile et les amenait à faire, pleinement, preuve de leur force et de leur sagesse.

Fort encouragés par cette confiance et cette affection du PTC, nos jeunes ont érigé, partout dans le Pays, d’innombrables créations monumentales liées au nom de la jeunesse, entre autres Houillère de la Jeunesse, Centrale de la Jeunesse et Autoroute de la Jeunesse. Chacune de ces constructions qui surgissent sur ce sol est imbue du sang et de la sueur que nos jeunes consacrent à leur Patrie-Mère.

J’ai passé ma jeunesse dans le chantier de la Centrale de la Jeunesse d’Anbyon (Province Kang-won) № 2. Comme c’était à l’époque de la Dure marche et de la marche forcée, la situation du Pays était très difficile. Pourtant, nous, les jeunes, farouchement déterminés à exécuter la Décision du PTC, avons;

  • travaillé en donnant toute la mesure de notre force et de notre ardeur pendant des années
  • érigé un barrage et creusé un tunnel d’amenée d’eau long de dizaines de km
  • travaillé, énergiquement nuit et jour, achevant, ainsi, la Centrale après avoir réalisé les tâches énormes (La construction de cette Centrale a permis, à nos jeunes, de devenir les héros dignes de l’Epoque.).

Je visite, souvent, le chantier de construction d’une nouvelle cité de la Capitale, y apportant une aide en main-d’œuvre et en matériel. La visite me fait ressentir, partout sur le chantier, le désir ardent de nos jeunes de répondre par leur dévouement à la profonde confiance du PTC qui leur a confié, exclusivement, la tâche de construction d’une nouvelle cité y compris celle de plus de 4.000 logements.

Chez nous, les jeunes sont les auteurs des miracles. Grâce à cette armée de jeunes prêts à braver toutes les difficultés à l’appel du PTC et de la Patrie, notre Pays;

  • s’avance, toujours vigoureusement, sur la voie de la richesse, de la puissance et de la prospérité
  • se rajeunit au fil des jours.
  1. De jeunes bâtisseurs d’une nouvelle cité

Le PTC a;

  • décidé de former une nouvelle cité d’un style particulier dans le secteur de la Porte-Nord de Pyongyang en y construisant plus de 4.000 logements, outre la construction de 50.000 logements (2021-2025) dans cette Ville
  • confié cette tâche exclusivement à l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste et à la Troupe de Choc des Jeunes Héros de Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule coréenne pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR).

En réponse à l’appel du PTC, plus de 100.000 jeunes participent, volontairement, à cette construction. La construction de la nouvelle cité où seront disposés, de façon harmonieuse, des immeubles d’habitation de formes variées, y compris gratte-ciel d’habitation et des bâtiments publics, est une tâche immense à accomplir en peu de temps. Pourtant, pour répondre par leur fidélité à la confiance du PTC, les jeunes;

  • font preuve, sans réserve, de leur énergie et de leur bravoure dans le chantier de construction dont l’aspect change au fil des jours
  • accomplissent une innovation collective dans les travaux en s’entraidant et en se soutenant les uns les autres
  • mettent leur pure conscience et leur grand dévouement à assurer la haute qualité de la construction.

Dans son Discours d’inauguration (25/02/2023) de la construction de cette nouvelle cité, KIM JONG UN a fait remarquer en particulier: Comme tous les projets de construction sont destinés à l’amélioration du bien-être des Citoyens de la Capitale et à notre glorieuse Capitale Pyongyang, notre ville-mère, notre PTC en fait grand cas et donne une forte impulsion à leur réalisation. Toutefois, il accorde une attention particulière à la construction de la nouvelle cité dont vous vous chargez, car l’achèvement de cette cité revêt une grande et importante signification, mais surtout parce que les travaux de construction permettront, à une centaine de milliers de jeunes venus de tous les coins du Pays, de s’endurcir et se former de façon révolutionnaire, ce qui constitue une valeur plus grande et précieuse.

Dans l’aspect de la nouvelle cité surgissant à l’entrée de la Capitale, on voit l’énergie des jeunes qui vont de l’avant, animés de hautes ambitions et pleins d’audace et de courage.

  1. La prouesse des jeunes bâtisseurs

«Nous accroîtrons, davantage, le rendement du travail dans tous les domaines pour accomplir le plan d’augmentation du trafic et achèverons, à coup sûr, ces travaux avant le 1er mai 1959, avec les mains-d’œuvre juvéniles épargnées sans faire appel aux effectifs à fournir par l’Etat.», tel est un des propos du serment que les jeunes ayant participé aux travaux de pose de chemin de fer à voie large Haeju-Hasong (les 2 régions à distance de plus de 20 lieues dans la Province Sud-Hwanghae, NDLR) avaient juré lors de la Conférence (avril 1958) des Eléments les plus actifs du Secteur des Transports. A l’époque, le tout était, vraiment, une entreprise difficile à terminer en moins d’un an;

  • terrassement de 880.000m3
  • entassement de plus de 5.600m2
  • pose de 38 ponts
  • construction de 9 gares, de 9 lignes, d’un dépôt de locomotives et de plus de 200 logements, etc.

Sitôt après la publication de la Décision et de l’Appel de la Conférence, soit en quelques jours seulement, plus de 15.000 jeunes du secteur de transport se portèrent volontaires au chantier de construction, et s’y ajoutaient les jeunes volontaires de la Province. Sur la distance de plus de 20 lieues, se dressaient, en un clin d’œil, d’innombrables tentes. D’après les souvenirs des bâtisseurs d’alors, le chantier connaissait une pénurie générale, mais il y avait 2 choses en abondance:

  • troupes de choc sous divers nom; Troupe d’Assaut du Héros RI Su Bok (1933-1951; Martyr dans la Guerre RPDC-USA 1950-1953, NDLR), Troupe de Choc de la Cote 1211 (sur la montagne militaro-stratégique sise au milieu de la Péninsule coréenne, défendue en 1951 par l’Armée Populaire de Corée, NDLR), etc.
  • mouvements tels que Mouvement visant à dépasser le plan de 300%, celui contre le déplacement à vide, celui consistant à se redresser après 150 pelletées, celui en faveur de transport de 100 charges/h, etc.

Les jeunes bâtisseurs;

  • ne s’intéressaient qu’à la vitesse de construction
  • faisaient fi de leurs fatigues mentales ou physiques
  • dépassèrent la norme de travail journalier de 4 ou 5 fois, malgré toutes les épreuves et difficultés (certaines équipes de travail de 9 fois, créant, ainsi, de nouveaux modèles du mouvement d’innovation collective dans l’édification du socialisme du Pays).

Les travaux de pose des ponts en fer furent achevés en 5 jours seuls contre 40 jours prévus, et de nouveaux records se succédaient, d’heure en heure et de jour en jour, faits jamais vus dans l’histoire de la construction ferroviaire.

Les jeunes bâtisseurs de l’Entreprise de Construction de Kujang (Province Nord-Phyongan) firent sauter, d’un seul dynamitage, une montagne de 70.000m3, tandis qu’un mécanicien du dépôt de locomotives de Pyongyang-Ouest entassa les 580 sacs de 70kg de terre dans l’eau pendant 29h pour éviter les dégâts d’inondation.

Grâce à leurs efforts persévérants, les travaux de pose de chemin de fer touchaient à leur fin avant le 15 août de la même année, et le train d’essai pour circulation chargé de centaines de tonnes de ciment partit de la Gare Haeju pour arriver à la Capitale (Pyongyang), filant sur ces nouveaux rails. En fait, ces immenses travaux, les jeunes les achevèrent en 75 jours seulement. Pendant cette période, non seulement ils réduirent, considérablement, la durée de travaux mais aussi économisèrent des milliers de tonnes de ciment, des centaines de milliers de briques et des milliers de m3 de bois. Avec ces matériaux épargnés, ils construisirent une Maison de la Jeunesse à 800 places et un hôpital à 50 lits, en sus du plan.

KIM IL SUNG honora, de sa présence, la cérémonie (12/08/1958) d’ouverture de cette nouvelle voie ferrée. A cette occasion, il apprécia, hautement, les exploits des jeunes bâtisseurs, disant: C’est, vraiment, un miracle digne de ce nom. Une telle vitesse de construction ne peut être mesurée ni par la norme technique ni par la norme de travail vieillies. En effet, vous avez battu toutes les normes caduques pour créer de nouveaux records, de grands miracles, faisant l’étonnement du monde entier.

  1. Les héros formés par la «Jeunesse Communiste»

L’Union de la Jeunesse Communiste de Corée, communément appelée Jeunesse Communiste ou JC, a vu le jour le 28 août 1927 dans la Résistance armée dirigée par le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR). Ses membres ont sacrifié leur jeunesse et leur vie à l’œuvre de Libération (1945) de la Patrie.

  1. a) «Les 13 coups successifs»

Un jour au début de l’hiver 1933, pénétra, dans la vallée des Armoises à Macun de Xiaowangqing, une importante troupe d’expédition «punitive» constituée des éléments;

  • des Kantogun ou l’Armée du Kanto (en japonais) ou Guandong (en coréen) ou Kwantung (en chinois); groupe d’armées (1906-1945) de l’Armée Impériale du Japon (sise au Sud de la Péninsule Liaodong de la Chine, NDLR) et la zone ferroviaire de la Mandchourie du Sud après la Guerre (1904-1905) russo-japonaise, à partir de son statut de forces de garnison et ayant mission de soutenir ses intérêts en Chine, en Mandchourie (ayant l’Etat fantoche Mandchoukouo établi par le Japon au sein de la Chine, NDLR) et en Mongolie
  • de l’Armée de la Mandchourie (ayant l’Etat fantoche Mandchoukouo établi par le Japon au sein de la Chine, NDLR)
  • du Corps d’Autodéfense locale (groupe d’armées 1932-1945 composé des habitants locaux et créé, par le Japon, dans tous les quartiers résidentiels sous prétexte d’y garantir l’ordre public, NDLR).

Y stationnait, en permanence, un détachement de couverture composé de 10 personnes y compris un responsable du groupe de la JC. Dès le petit matin, ce détachement dut livrer un combat acharné. Il repoussa, 7 fois, l’attaque ennemie jusqu’au moment où un pan de sa cabane en rondins, qui brûlait, s’écroula. Sous une pluie de balles, le responsable convoqua une réunion du groupe de la JC et déclara: Camarades, nous avons, derrière nous, la zone de Guérilla Populaire Antijaponaise (GPA créée par KIM IL SUNG en 1932, NDLR) et nos frères et sœurs chéris. Si nous reculons ne fût-ce que d’un seul pas, nous, jeunes Coréens, n’aurons plus le droit de survivre. Défendons notre poste, même si nos corps doivent être mis en pièces!

Quand une troupe de renfort arrivait à l’endroit où avait éclaté le combat, il était tombé à son poste de combat, touché par les 13 balles, d’où son surnom «les 13 coups successifs».

  1. b) «Le nom de celui qui m’a dirigé est Kong, et son postnom Sandang

Parmi les Héros de la Résistance antijaponaise, figurait aussi PAK Ho Jun (nom de famille et postnom; l’ordre général du nom de Coréen, NDLR), alors membre élite de la JC. C’est lui qui avait rassemblé les jeunes ouvriers de la Distillerie de Luozigou autour d’une organisation antijaponaise et dirigé leur mouvement gréviste victorieux. Il se distinguait par son talent d’organisateur et son art de sensibiliser les masses populaires.

Malheureusement un jour, il fut arrêté par l’ennemi alors qu’il accomplissait sa mission. Son arrestation sembla combler l’ennemi, qui croyait pouvoir alors découvrir le réseau des organisations révolutionnaires qui couvrait toute la région de Luozigou. Il se trompait. Il eut beau essayer les procédés les plus horribles pour le faire parler, le jeune militant resta muet.

Un jour, l’instruction recommença pour arracher les aveux au prisonnier, cruellement torturé: Tu n’auras qu’à nous livrer l’organisation de la JC et les noms de ses cadres; tu recevras, alors en récompense, une somme d’argent et tu pourras mener grand train.

PAK Ho Jun, un sourire narquois aux lèvres, dit: Je vais vous livrer le réseau des organisations de la JC et les noms de ses responsables. Prenez-en note; le nom de celui qui m’a dirigé est Kong, et son postnom Sandang. (Kong-san-dang ou parti communiste, NDLR).

Remarquons l’épouvante des bourreaux qui notaient ce nom et postnom qu’ils semblaient comprendre.

Plus tard, KIM IL SUNG écrira dans ses Mémoires «A travers le siècle»: La lutte menée pour appliquer le programme de la JC a vu se former un grand nombre d’excellents révolutionnaires qui ont écrit une belle page de l’histoire de la lutte de Libération Nationale. Ces innombrables jeunes héros de la Résistance antijaponaise, ont été, tous, formés au sein de la JC.




Kasai Central 1: Le PROVED à la division provinciale boycotte-t-il la vision de Fatshi à la sous-division Dibaya 3 de Kamponde?

Kamponde, lieu où a étudié feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le père de notre Chef de l’Etat actuel, Felix-Antoine Tshilombo, tourne en rond à la veille de la rentrée scolaire 2023-2024 sans ses trois nouvelles écoles primaires voulu ainsi par le financement de l’Unicef. Les différentes enquêtes des autorités politico- administratives de la province après descente sur terrain à trois repises ont établi sans détours un détournement des fonds et des matériaux par les gestionnaires de la Sous-Division Dibaya 3 et ses complices qu’il protège. Il y a deux mois passés, les autorités de Kananga avaient demandé au sous-Proved de laisser à l’ONG NUSED/ NUTRIPAS la direction des travaux inachevés à Kamponde mission pour l’école Muibuanyi, travaux jamais effectués à Bena Nganza à Luekeshi et à Tshidimba.
Au moment où toute la population attend non seulement que justice soit rendue mais que la vérité éclate au grand jour pour savoir qui a détourné quoi et combien, et que Nutripas se batte pour achever les 3 écoles déjà financées, c’est alors que surgit la note du Proved Arthur Mputu Mutombo datant du 8 août 2023 pour brouiller les cartes et enterrer la quête de la justice et de la vérité en demandant à son sous-proved Tshisuyi Kabuebue de continuer les travaux. Confusion totale aujourd’hui dans cette partie du Kasaï Central. Tout le monde comprend maintenant une seule évidence : les véritables détourneurs des fonds et matériaux destinés à ces trois écoles de Kamponde se couvrent entre eux et cherchent à protéger leurs postes de travail au détriment de la pauvre population scolaire de Kamponde-mission.
Mille questions sans réponse. Sur la forme d’abord : les investigations de la ministre provinciale de l’EPST et ses deux collègues n’ont-ils rien produit ? Quand le gouvernement provincial demande que la poursuite des travaux passent sous la direction de Nutripas et le Proved lui désobéit, y a-il encore un pilote dans cet avion qu’est le Kasaï central ? Qui est au-dessus de l’autre dans la hiérarchie ? Et sur le contenu où le Proved floue tout le monde et tourne la population en bourrique : ne cherche-t il pas à rétablir un détourneur qui en sait un peu plus sur le partage du butin ? Pourquoi avait-il auparavant demandé au sous-Proved de faire la remise-reprise avec Nutripas et aujourd’hui il se contredit par son rétro-pédalage ? Tout le monde comprend à présent : le Proved doit des explications non seulement à la population de Kamponde et de Tshishilu mais à la province et à la nation congolaise entière !