Retraite des enseignants : Tony Mwaba n’y est pour rien!

Une vidéo partagée viralement dans les réseaux sociaux montrant des enseignants mis à la retraite qui s’attaquent au Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi fait couler beaucoup d’encre et salive au sein de l’opinion.

En cause, leur mise à la retraite ”indigne” dont l’affaire a été portée par eux en justice et que la justice ne sait pas se prononcer. Une vidéo qui, de par son contenu, est partagée dans l’unique but de nuire à l’image du Ministre de l’EPST, Tony Mwaba Kazadi qui a réussi à faire consolider et pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire, dans les établissements publics scolaires, vision phare du quinquennat du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, appliquée conformément à l’article 43 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour.

C’est à se demander s’il s’agit d’une manipulation, d’une intox ou de la sous-information.
Parce que le statut de l’enseignant tel que organisé par l’ORDONNANCE 91-232 du 15 août 1991 portant règlement d’administration relatif au personnel des établissements publics d’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel apporte des réponses claires et sans ambiguïtés.

Si conformément à l’article 17 de cette ordonnance, l’enseignant est recruté et mis à la retraite par le Ministre ayant dans ses attributions l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, alors, une fois l’enseignant est éligible à la retraite, il bénéficie de ses allocations de fin de carrière. La rente et la pension de la retraite sont prises en charge par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP) conformément aux lois organisant ce service public.

A ce niveau une question majeure se pose, les manifestants ont ils touché leurs allocations de fin de carrière ?
La réponse est affirmative …

Si le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a déjà rempli sa part de responsabilité en quoi est-il concerné dans cette affaire, dont la responsabilité exclusive revient à la CNSSAP ?

La question n’est plus à poser, ni au Ministère de l’EPST, ni à la justice, mais plutôt au CNSSAP qui reçoit déjà les cotisations sociales des agents encore actifs pour répondre aux besoins post-carrières des enseignants et autres agents de l’État.




Felix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye haussent le ton contre le M23

Ce lundi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi et son homologue du Burundi Evariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ont appelé au respect et à l’application de la Feuille de route conjointe des Processus de Nairobi et de Luanda visant à ramener la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Les deux Chefs d’Etat l’ont fait savoir dans une déclaration conjointe sanctionnant la visite de travail de 48 heures du Président burundais à Kinshasa.

Les Présidents Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye disent avoir constaté et déploré le fait que le M23 n’a pas la volonté de se désengager. Ils appellent ainsi la Région à prendre ses responsabilités pour contraindre ce groupe terroriste d’aller au cantonnement.
« Le M23 est toujours récalcitrant. Nous devons nous coaliser pour le contraindre à respecter le cessez-le-feu. Au niveau de la Région, notre position est que la RDC doit recouvrer la paix.


Le prochain Sommet va évaluer la situation et prendre les décisions qui s’imposent », a dit le Président Ndayishimiye.

« Notre exigence reste la même. La Force régionale doit être plus active à l’image du contingent burundais parce qu’à certains endroits nous observons une sorte de laxisme vis-à-vis des autres contingents qui notamment autorisent la perception des taxes par le M23, ce qui est totalement illégal et inacceptable. Cela ne va pas s’éterniser sans que nous puissions réagir », a indiqué pour sa part le Président Tshisekedi.

S’agissant de l’organisation des prochaines élections dans la partie Est du pays marquée par une crise sécuritaire, le Président Tshisekedi s’est montré rassurant : « j’aimerais réitérer ma détermination et mon engagement à obtenir pour nos compatriotes de l’Est qu’ils aient le même droit que tous les autres Congolais, c’est-à-dire, celui de voter. Notre détermination est d’autant plus grande que cela va se faire quoi qu’il en soit et quoi qu’il en coûte. »

Les deux Chefs d’Etat ont par ailleurs échangé sur des questions régionales et internationales, notamment sur la situation politique au Niger et au Soudan, ainsi que des conséquences d’ordre économique de la guerre en Ukraine sur le continent africain. A cet égard, ils ont rappelé la position de l’Union africaine (UA) appelant au règlement pacifique des conflits en Afrique, au retour à l’ordre constitutionnel au Niger par le dialogue. Quant à l’Ukraine, ils ont réitéré la position de l’UA invitant les parties concernées à résoudre cette crise par la voie pacifique.

Avant de prendre son vol de retour vers Bujumbura, le Président Ndayishimiye a appelé les Congolais au patriotisme. « Ne pensez pas que c’est de l’extérieur que viendra la paix au Congo, c’est de vous-même. Montrez un esprit patriotique pour défendre votre nation en appuyant l’action de votre gouvernement », a-t-il exhorté.

L’objectif de cette visite était de resserrer davantage les liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre la RDC et le Burundi dans les domaines variés d’intérêt commun comme ceux du commerce , de la défense et de la sécurité.
A ce sujet, un protocole d’accord a été signé entre les deux pays en présence de deux chefs d’Etat dans le domaine de la défense et de la sécurité afin de renforcer la paix et la stabilité dans les deux pays.




Respect du délai constitutionnel: Les félicitations de Norbert Basengezi à Denis Kadima

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Norbert Basengezi Katintima, ancien vice-président de la Centrale électorale, récemment élu Président du Ministère des laïcs protestants (Milapro) qui a exprimé ses sentiments au regard de la conduite du processus électoral, appréciant les efforts considérables déployés dans les préparatifs des élections du 20 décembre 2023.

L’hôte du numéro de la Centrale électorale, par ailleurs président de l’Alliance des Nationalistes pour le Congo Émergent (ANCE), parti politique centriste membre de l’Union sacrée, avec pour doctrine, le libéralisme économique et politique, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’actuelle équipe de la CENI pilotée par Denis Kadima Kazadi.

« Nous sommes une délégation de l’ECC, Ministère des laïcs protestants et il y a de cela trois semaines il y a eu élection au niveau du MILAPRO. Nous sommes venus dire au Président que le Ministère des laïcs protestants encadre plus de 49% de la population congolaise et que ce sont des électeurs pour la plupart et nous devrons collaborer. Nous avons besoin de l’éducation civique et électorale de cette population, mais aussi de la formation de sensibilisateurs relais. Nous avons besoin de communiquer avec la CENI parce que la CENI utilise nos écoles, nos centres de santé et cette collaboration entre l’église et la Centrale électorale devra être renforcée. Il se trouve que nous avons des scrutins qui sont nouveaux, il y en aura quatre au lieu de trois notamment au niveau communal. On est venu lui demander l’envoi des machines à voter à nos électeurs pour qu’ils commencent cette adaptation et cette formation pour ces scrutins à quatre niveaux (la Présidentielle, la députation nationale, la provinciale et les communales). Dans les trois scrutins précédents, il n’y avait pas des communales pour lesquelles nous le félicitons parce qu’il a tenu à faire respecter tous les scrutins », a indiqué Norbert Basengezi Katintima.

En relevant que le principe du bon sens commande que les plus anciens apportent leurs précieux conseils aux nouveaux en vue d’améliorer ce qui peut l’être pour le plus grand bien de la collectivité.


« Ce n’est pas même une démarche, c’est en somme une logique que les anciens devraient tout faire pour prodiguer des conseils aux nouveaux et ces derniers devraient écouter leurs prédécesseurs pour améliorer, un tant soit peu. Chacun doit penser à travailler pour le Congo et moi je crois que c’est un bon modèle que moi j’ai apprécié et que lui-même a apprécié cette collaboration. Mes impressions sur le processus électoral, il reste quatre jours pour la convocation de l’électorat pour la Présidentielle. Mon Président Malu-Malu disait que le train a déjà quitté la gare, il leur reste quatre jours pour les candidats-présidents de déposer leurs candidatures et il ne faut pas rêver. Il faut savoir compter les jours : il restera 30 jours pour septembre, 31 pour octobre, 30 jours pour le mois de novembre et 20 en décembre. Nous sommes donc à moins de 120 jours des élections. La CENI actuelle a commencé son mandat avec un grand retard. Mais le fait de nous amener aux élections dans le délai ce qu’il a fourni beaucoup d’efforts remarquables et je leur demande de multiplier les cadres de concertations et ils ont notre appui pour tout ce qu’ils sont en train de faire. Parce que personne ne leur donnait ce qu’ils viennent d’avoir, surtout au niveau juridique, les textes sont là, au plan logistique, ils nous ont étonnés, quand ils ont organisé l’enrôlement. Certes, il y a eu de petits problèmes pour la carte. Mais félicitation à ce groupe, parce que les critiques on en a eu contre Malu-Malu et moi-même, contre Mulunda, même contre son successeur. Et eux, ils ne sont pas des anges, il faut néanmoins qu’ils soient soutenus compte tenu du respect du délai constitutionnel et pour le travail abattu dans un bref délai. Je crois qu’ils ont tenu parole, surtout je les encourage pour le respect du calendrier. Nous ne sommes pas pour la prolongation », a fait valoir le Président du MILAPRO.




La visite de Xi Jinping en Afrique du Sud renforce l’amitié traditionnelle sino-africaine et bâtit un nouveau consensus sur la coopération Sud-Sud

Le voyage du président chinois Xi Jinping en Afrique du Sud a renforcé l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique, bâti un nouveau consensus sur la coopération Sud-Sud et ajouté une énergie positive à la paix et au développement, a déclaré vendredi Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre des Affaires étrangères.

Le chef de l’Etat chinois a participé au 15e sommet des BRICS, qui s’est déroulé à Johannesburg, en Afrique du Sud, pays où il a également effectué une visite d’Etat de lundi à jeudi. Durant son séjour, il a co-présidé avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa le Dialogue des dirigeants Chine-Afrique.

 

(Xinhua/Yin Bogu)

Il s’agit de la quatrième visite d’Etat de Xi Jinping en Afrique du Sud en tant que président chinois, a rappelé M. Wang, ajoutant qu’il eu des entretiens longs et approfondis avec M. Ramaphosa.

Au cours de leurs entretiens, M. Xi a exhorté les deux pays à rester des partenaires stratégiques avec une confiance mutuelle de haut niveau, des partenaires de développement pour un progrès commun, des partenaires amicaux avec une profonde compréhension mutuelle et de bonne volonté et des partenaires mondiaux protégeant la justice, et à construire conjointement une communauté de destin de haut niveau pour les deux pays.

Le chef de la diplomatie chinoise a également noté que la visite de Xi Jinping a donné des résultats fructueux, les deux présidents ayant assisté à la signature de plusieurs documents de coopération bilatérale dans des domaines tels que la coopération dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route”, les énergies nouvelles et l’électricité, les produits agricoles, les zones économiques spéciales et les parcs industriels, l’économie bleue, l’innovation scientifique et technologique et l’enseignement supérieur.

Selon M. Wang, cette visite illustre le consensus important et les intérêts communs des deux pays sur les questions internationales majeures.

Au cours de sa visite, a-t-il poursuivi, Xi Jinping a souligné que les BRICS ne devraient pas devenir un groupe fermé et replié sur lui-même, mais plutôt une plate-forme ouverte et inclusive pour attirer de nouveaux membres et rassembler de nouvelles forces, ce qui répond aux besoins pratiques de développement des BRICS et sert les intérêts communs des pays membres.

Le sommet des BRICS a pris la décision politique d’inviter l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Argentine, l’Iran et l’Ethiopie à rejoindre les BRICS, et souhaité la bienvenue aux autres pays en développement intéressés par une adhésion au groupe et éligibles à le faire, a encore souligné M. Wang, affirmant que cet élargissement est un moment historique majeur dans le processus de développement des BRICS.

Notant aussi qu’il existe différentes voies menant à la modernisation, Xi Jinping a déclaré lors de sa visite que les peuples africains sont les mieux placés pour décider la voie qui convient le mieux à l’Afrique, et que faire progresser la modernisation par l’intégration est le choix indépendant fait par les pays et les peuples africains. Sur cette voie de la modernisation, a-t-il ajouté, la Chine a toujours été un ferme soutien de l’Afrique et a toujours marché à ses côtés.

Selon M. Wang, Xi Jinping a réaffirmé le soutien de la Chine à l’adhésion de l’Union africaine au Groupe des 20, annonçant également que la Chine accueillera l’année prochaine la 9e Conférence du Forum sur la coopération sino-africaine.

Les dirigeants africains ont déclaré que la partie africaine adhère fermement à la politique d’une seule Chine, soutient l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale proposées par le président Xi, et continuera de promouvoir une coopération de qualité dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route”, a ajouté M. Wang, soulignant les remarques de Xi Jinping selon lesquelles la Chine a été et restera toujours membre des pays en développement.




Dans son discours de clôture, Xi Jinping aux participants au 15ème sommet des BRICS : « Lorsque nous mettons en commun nos forces et notre sagesse, le succès sera au rendez-vous »

Le 24 août 2023, jour de clôture du 15ème sommet des BRICS ouvert deux jours plus tôt, le Président de la République Populaire de Chine a prononcé deux discours. Lun au cours du Dialogue des dirigeants chinois et africains avec pour thème « PROMOUVOIR ENSEMBLE LA MODERNISATION EN VUE DUN AVENIR MEILLEUR POUR LA CHINE ET LAFRIQUE». L’autre, à l’attention de tous les participants, sous le thème « AVANCER MAIN DANS LA MAIN VERS UNE COMMUNAUTÉ DE DÉVELOPPEMENT PARTAGÉ ». C’est à cette occasion qu’il a affirmé la volonté unanime des 5 pays membres des BRICS « d’inviter l’Arabie saoudite, lÉgypte, les Émirats arabes unis, lArgentine, lIran et lÉthiopie à rejoindre la grande famille des BRICS en tant que membres officiels »

Xi Jinping a introduit son allocution par le rappel du Programme 2030 des Nations Unies aujourdhui à mi-parcours, programme dun développement portant laspiration des peuples à une vie meilleure.
Il a appelé la Communauté internationale à « uvrer au grand bien du monde et répondre à laspiration des peuples pour que la question du développement retourne en haut de lagenda international », soulignant ce quil considère à juste titre comme « impératif daugmenter la représentation et le droit à la parole des pays en développement dans la gouvernance mondiale et les soutenir dans leurs efforts pour réaliser un meilleur développement ».
Dans cette optique, le Chef de lEtat chinois a fait valoir limportance « de poursuivre le véritable multilatéralisme, de bâtir un partenariat mondial pour le développement et de créer un environnement international sûr et stable pour le développement partagé ».
Il a noté également que « La Chine et les autres pays en développement sont unis par le même idéal et le même destin ».
Avec la modestie qui le caractérise, il a rappelé que la Chine « a été un membre des pays en développement, et elle lest encore aujourdhui et le sera pour toujours », comme pour attirer lattention des dirigeants quun bon pays, cest celui qui continue daméliorer sa gouvernance.
Aussi, a-t-il lancé « lInitiative pour le développement mondial pour que le monde entier se concentre sur le développement et contribue à la mise en uvre du Programme 2030 ». Doù le rappel de la tenue, en 2022, du premier Dialogue de haut niveau sur le développement mondial au cours duquel « de nombreuses mesures de coopération pour le développement ont été lancées et des progrès réjouissants ont été obtenus », actions quil a circonscrites en quatre actions.
La première est rendue en ces termes : « En accordant la priorité au développement, nous avons affecté davantage de ressources ». Le Président Xi Jinping a relevé que « La Chine a mis en place un fonds pour le développement mondial et la coopération Sud-Sud avec un montant de 4 milliards de dollars américains ». Partant, « Les institutions financières chinoises créeront prochainement un fonds spécial de 10 milliards de dollars américains dédié à la mise en uvre de lInitiative pour le développement mondial ».
La deuxième actions en ces termes : « En nous tournant vers laction, nous avons approfondi la coopération pragmatique ». Le Chef de lEtat chinois a révélé que  « De lAsie à lAfrique, des pays insulaires du Pacifique aux côtes des Caraïbes, plus de 200 projets de coopération ont porté des fruits abondants et les mécanismes de coopération continuent de se développer dans les domaines tels que la réduction de la pauvreté, léducation et la santé ».
La troisième action en ces mots : « En valorisant le rôle moteur de linnovation, nous avons renforcé la dynamique du développement ». Pour Xi Jinping, « LInitiative pour le développement mondial se concentre sur les domaines prioritaires comme le développement vert, lindustrialisation de type nouveau et léconomie numérique et favorise la construction du partenariat sur la nouvelle révolution industrielle en vue de contribuer au développement de haute qualité ».
Tandis que la quatre action, il la rendue par cette formule : « En surmontant ensemble les épreuves, nous avons augmenté la résilience du développement ». Le Président de la RPC est clair : « La sécurité alimentaire et la sécurité énergétique mettent en jeu le développement du pays et le bien-être de la population ». Doù la mise sur pied du « Fonds fiduciaire Chine-FAO pour la coopération Sud-Sud ». But : renforcer la production alimentaire, apporter des aides alimentaires à de nombreux pays et partager avec eux des technologies et connaissances agricoles. « Nous avons initié le partenariat mondial de coopération sur les énergies propres pour promouvoir la sécurité énergétique », a-t-il affirmé.
Dans la même allocution de clôture, il est revenu sur la coopération sino-africaine. Au cours de la décennie 2013-2023, son pays « a accordé aux pays africains dimportantes aides au développement » () et « participé à la construction de plus de 6 000 kilomètres de chemins de fer, de plus de 6 000 kilomètres de routes et de plus de 80 grandes installations délectricité ».
La Chine est prête, pour la prochaine étape, à développer « plus de coopérations avec les pays africains » et à soutenir le continent « dans le renforcement de ses capacités de développement autonome, par notamment la fourniture des ensembles de données provenant de cartographie satellitaire, la mise en uvre dun Programme de partenariat pour les douanes intelligentes et la réalisation en coopération avec lUNESCO dune Action Initiative pour le développement mondial au service de lavenir de lAfrique en vue de soutenir activement lAfrique dans ses efforts de développement durable.
Sappuyant sur un adage chinois selon lequel « Lorsque nous mettons en commun nos forces et notre sagesse, le succès sera au rendez-vous », Xi Jinping a terminé son allocution par cette exhortation : « Raffermissons la confiance et unissons nos forces pour bâtir ensemble une communauté de développement partagé, de sorte quaucun pays ne soit laissé en arrière dans le processus de modernisation du monde ».

Simon Mutombo




Sous le coaching de Théo Kazadi Muayila: Médard Kabuadu obtient le soutien de toutes sa base et fait carton plein dans les villages Kena Kalamba et Dinyuka

Alors qu’il vient de quitter son ancien collaborateur, Médard Kabuadu a fait son premier déplacement avec son coach et président de son parti politique Dynamique pour la transformation du Congo, le député national le mieux élu du Kasaï, l’honorable Théo k

Kazadi Muayila pour visiter la base et prêcher la vision du chef de l’Etat, mais aussi pour laisser un message de paix et d’espoir à une population longtemps oubliée par les politiques.

Accueilli par un monde fou, de Kamisalu en passant par les villages Kena Kalamba Biakabomba, Kabeya Lubu, Beya et Kayombo, Kabulu pour chuter à Dinyuka dans le groupement de Bakua Mbuyi tard la nuit, l’honorable Théodore Kazadi Muayila a reçu un accueil sans merci d’une population complément satisfaite d’un bon travail rendu par la l’homme qu’on appelle actuellement “député solution”. Kazadi Muayila a tenu à féliciter la population pour l’accueil, avant d’encourager le jeune Médard k
Kabuadu pour le bon travail réalisé dans sa base. L’Autorité morale de la DTC a devant toutes les populations de différents villages venter la candidature de Félix Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême de la RDC et leur a présenté Médard Kabuadu comme leur seul candidat à la députation provinciale tout en leur demandant de faire aussi le choix judicieux à la députation nationale.
Il a par ailleurs promis son soutien à cette population dans ses difficultés.

Très touché du déplacement de président avec une forte délégation, le jeune Médard a exhorté toutes sa base à se méfier de discours démagogiques des politiciens et être vigilants pour faire le choix judicieux en choisissant les gens capables de défendre les intérêts de la population.
” Depuis 2006 a aujourd’hui, vous avez tous élu les députés nationaux et provinciaux. Mais voilà l’état de nos routes, écoles et structures sanitaires, aucun des élus qui a obtenu de notre soutien ici n’a même pas voulu venir nous dire même merci. Voilà pourquoi aujourd’hui je vous apporte un Monsieur solution, notre frère Théo Kazadi Muayila qui, au delà de tout, est un leader humble et courtois, il écoute et répond selon les moyens, a déclaré Médard Kabuadu a une marée humaine composée de plusieurs couches.

Très flatté de cette visite de Médard Kabuadu et son autorité morale Théodore Kazadi Muayila, les populations de ces différents villages ont promis leur soutien indéfectible à Kabuadu Médard pour son élection à la députation provinciale en décembre prochain.
Il faut signaler que la population de Mbolondo et celle de Kayembe Nkumbi avait fait le déplacement vers Dinyuka pour accueillir le fils du tiroir Médard Kabuadu.
Le chef Tshiula de Bajila Kasanga, chef Kena Kalamba ainsi que le chef Dinyuka ont déclaré avoir choisi comme candidat député national Theo Kazadi Muayila et leur fils Médard a la députation provincial.
Docteur Flory Ngotota officiellement candidat député national dans la ville lui aussi a reçu des assurances de cette population qui promet de transmettre le même message a leurs frères et sœurs vivant au chef-lieu de la province d’être derrière lui.

Le jeune Médard Kabuadu Kabumvu est candidat à la députation provinciale dans la circonscription électorale de territoire de Tshikapa sur la liste du regroupement politique AA/C, un grand regroupement politique de la RDC du Député national Théo Kazadi Wa Muayila dit Wabayanda.
Chaque village a reçu un lot important des vivres et non vivres don privé du député national Théo Kazadi Muayila

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Au Conseil : Nicolas Kazadi soumet deux projets de textes pour examen et approbation

Le premier est le Projet d’Ordonnance-Loi sur l’Endettement Public. Ce texte, cadre de référence du pilotage et de la gestion de la dette publique en République Démocratique du Congo, énonce la politique d’endettement public et fixe les règles de bonne gouvernance de la gestion de la dette du pays.

Il fournit également à l’Etat de nouveaux instruments lui permettant de financer ses dépenses.

Le Ministre des Finances a précisé que ce texte vient doter la République Démocratique du Congo d’un instrument juridique permettant de garantir à la structure de gestion de la dette publique de jouer véritablement le rôle centralisateur en matière d’endettement public. Aussi, renforce-t-il les capacités de décision, de contrôle et de choix du pays en matière d’endettement public.

Cette initiative déclenchée par l’évaluation du cadre légal et règlementaire de gestion de la dette par la Banque Mondiale, a rappelé le Ministre des Finances, a été matérialisée par son Ministère à travers la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP) avec l’assistance de la Banque Africaine de Développement.

Le deuxième texte est relatif au Projet de Loi sur les Bureaux d’Information de Crédit. Il a pour mission de fixer les règles relatives à l’activité et au contrôle des bureaux d’information sur le crédit en République Démocratique du Congo conformément aux dispositions de l’article 122 point 8 de la Constitution en vigueur.

En effet, ce texte a l’avantage de participer à la réduction de l’asymétrie d’information entre le préteur et l’emprunteur, laquelle à son tour permet de palier le rationnement du crédit, les longs délais de traitement des demandes de crédit, les intérêts exorbitants, les surendettements asphyxiants et le ratio de portefeuille à risque élevé.

Pour le Gouvernement, les systèmes d’information sur les risques de crédit revêtent un intérêt capital pour le bon fonctionnement du marché de crédits.

Car, ces systèmes permettront à la Banque Centrale du Congo de mieux évaluer le niveau des risques de contrepartie pesant sur l’ensemble du système bancaire. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux Projets de textes.




Aimé Boji présente le projet de Loi de Finances pour l’exercice 2024 évalué à 40.464 milliards de CDF

Pour ce qui est des indicateurs macroéconomiques qui le sous-tendent, il a souligné que malgré les récentes turbulences sur le marché des biens et services et sur le marché de change, ce Projet de Loi de Finances a été élaboré dans l’hypothèse d’une croissance soutenue de 6,4%, d’une inflation de 10,9% en moyenne annuelle et d’un taux de change de 2.518,33 CDF le dollar américain, à la suite des mesures prises par le Gouvernement pour stabiliser le cadre macroéconomique.

Il contient un Budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.464 milliards de CDF, soit un accroissement de 24,7% par rapport au Budget de l’exercice 2023 chiffré à 32.457 milliards de CDF.

En vue de la mobilisation accrue des recettes, la politique fiscale préconisée pour l’exercice 2024 est essentiellement orientée vers l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation du secteur informel, la promotion du civisme fiscal, la lutte contre la corruption et le coulage des recettes ainsi que la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées ces dernières années dans le but de relever la pression fiscale.

S’agissant des dépenses, elles sont chiffrées à 40.464 milliards de CDF, en équilibre avec les recettes correspondantes tant pour le budget général, les budgets annexes que les comptes spéciaux.

Par ailleurs, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a brossé les principaux faits saillants de l’analyse du Projet de Loi de Finances pour l’exercice 2024. Il y a lieu de retenir ce qui suit :

– un accroissement de 55,6% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2023 entrainant ainsi une amélioration de sa part dans le Budget général de 35,8% en 2023 à 49,6% en 2024, ce qui permettra la poursuite des grands chantiers initiés par le Chef de l’Etat, notamment la construction du port en eau profonde de Banana, la construction des logements sociaux, la réhabilitation des aéroports en provinces, l’acquisition des équipements des travaux publics et agricoles, la poursuite de l’extension du réseau routier, etc. ;

– le renforcement des parts des crédits alloués au secteur de la défense et sécurité et l’inscription dans le budget de l’exercice 2024 d’un compte d’affectation spéciale dénommé Fonds de Soutien et de Développement des FARDC ; la poursuite du processus électoral ;

– l’inscription dans le budget de l’exercice 2024 du Fonds National de Réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) qui bénéficiera d’un prélèvement de 6% de la quotité de la redevance minière allouée au Gouvernement Central par le Code minier ainsi que le lancement de ses activités ;

– la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement ainsi que la poursuite de l’assainissement du fichier-paie et de la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’Etat éligibles ;

– la poursuite de la mise en oeuvre de la politique de gratuité de l’enseignement primaire et de la mise en oeuvre progressive de la couverture santé universelle ;

– la poursuite du financement du PDL-145T sur ressources propres en ajoutant la construction et la réhabilitation des routes de desserte agricole ; l’amorce de la diversification de l’économie nationale. Après débats et délibérations, le Conseil a adop

té ce texte.




Cadre budgétaire à moyen terme 2024-2026 : Aimé Boji mise sur l’accroissement annuel des recettes fiscales et non fiscales de l’ordre de 14,5% et situerait la pression fiscale à 14,2% en moyenne

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a soumis au Conseil le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2024-2026 dont les grandes lignes se présentent de la manière suivante :

En matière de recettes, les actions ci-après visent à augmenter le niveau des recettes publiques : les réformes pour l’élargissement de l’assiette fiscale ; la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées en vue d’accroître la pression fiscale et de maitriser l’assiette imposable ; la poursuite du processus de digitalisation des impôts et des taxes ; le recours aux dons et à l’emprunt sur le marché financier domestique et international.

En matière de dépenses, la politique budgétaire devra demeurer expansionniste tout en veillant à des niveaux de déficit acceptables pour ne pas obérer la viabilité budgétaire. Les dépenses publiques seront principalement axées sur la poursuite du relèvement du défi du développement, avec en priorité notamment : le renforcement de l’orthodoxie dans la gestion des finances publiques en veillant principalement sur la qualité, l’efficience et l’efficacité des investissements publics ;

l’amélioration qualitative et quantitative des dépenses sécuritaires dans le cadre de la mise en oeuvre de la Loi de Programmation Militaire, en vue de la montée en puissance des FARDC et du renforcement de la Police Nationale Congolaise ; la poursuite du PDL-145T visant, entre autres, la dotation du pays en infrastructures de base dont les écoles, les bâtiments administratifs, les centres de santé, les routes de desserte agricole, les stations d’adduction d’eau potable, l’électrification rurale et le développement des filières agricoles ;

la diversification de l’économie nationale à travers la relance de l’agriculture, la transformation locale des produits miniers ainsi que la promotion de l’entreprenariat, de l’économie verte et du tourisme.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a indiqué que la programmation budgétaire 2024-2026 situe les dépenses totales à 133.524,9 milliards de CDF, soit 39.985,4 milliards de CDF en 2024, 45.032,5 milliards de CDF en 2025 et 48.507 milliards de CDF en 2026.

Les dépenses du pouvoir central se situeraient à 114.191,4 milliards de CDF sur la période, soit 38.063,8 milliards de CDF l’an en moyenne. Celles des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées (ETD) se situeraient respectivement à 18.611,8 milliards de CDF et à 721,7milliards de CDF.

Les recettes totales (y compris les emprunts) se situeraient à 133.524,9 milliards de CDF, à raison de 114.191,4 milliards de CDF pour le Pouvoir Central, 18.611,8 milliards de CDF pour les Provinces et 721,7 milliards de CDF pour les ETD.

Les recettes du pouvoir central (y compris les emprunts) se situeraient à 114.191,4 milliards de CDF, dont 106.514,9 milliards de CDF des recettes du Budget général, 2.032,2 milliards de CDF des budgets annexes et 5.644,3 milliards de CDF des comptes spéciaux.

La mise en oeuvre de la politique fiscale et douanière préconisée sur la période permettrait un accroissement annuel des recettes fiscales et non fiscales de l’ordre de 14,5% et situerait la pression fiscale à 14,2% en moyenne. Cette politique fiscale et douanière consisterait notamment à poursuivre les réformes amorcées tout en élargissant le nombre d’assujettis à certains impôts directs.

Outre les recettes internes, le financement des politiques publiques préconisées sur la période 2024-2026 bénéficierait des dons attendus des partenaires au développement estimés à 6.380,7 milliards de CDF.

En ce qui concerne les recettes des budgets annexes et des comptes spéciaux, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a souligné qu’elles se situeraient respectivement en moyenne à 677,4 milliards de CDF et à 1.881,4 milliards de CDF sur la période 2024-2026.

La programmation budgétaire de 2024 à 2026 dégage un solde global négatif de 12.510,2 milliards de CDF, soit -2,1% du PIB, imputable au pouvoir central. Les mécanismes de son financement ont été identifiés. Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.




Bientôt l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers en Rdc

La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a informé le Conseil de l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers en République Démocratique du Congo.

La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a fait état de l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers en République Démocratique du Congo, ce document stratégique dont l’utilité dans le secteur de la formation professionnelle n’est plus à démontrer en ce qu’il permet de réaliser un recensement et une identification exhaustive de tous les métiers formels et informels.

L’objectif ultime poursuivi est celui de professionnaliser tous les métiers existants ainsi que leurs promoteurs ; Doter le pays d’une cartographie des métiers existants susceptible de concourir à la promotion des métiers à travers des actions concrètes et ciblées d’encadrement ; Créer une base de données statistiques des métiers et des promoteurs des métiers pouvant induire des politiques publiques destinées à la création d’une classe sociale moyenne et la réduction du taux de chômage.

Cette question étant transversale, une réunion sera organisée autour du Premier Ministre pour la collaboration des autres Ministères sectoriels concernés pour une mise en oeuvre cohérente des objectifs y affér

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