*KIM JONG IL; Pour renforcer les forces armées de la RPDC* 

Dans le cadre du commencement de la direction des forces armées révolutionnaires, le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011) visita (25/08/1960) la 105ème Division de Chars RYU Kyong Su (1915-1958; Martyr de la Résistance armée anti-japonaise, NDLR), lauréate du titre Kunwi (ou garde), de l’Armée Populaire de Corée (APC), République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR). KIM JONG IL;

 

• détailla, pendant de longues heures, les moyens pour centupler les capacités de combat de l’APC

• exprima sa volonté de faire de son Pays une Puissance militaire qu’aucun ennemi n’ose attaquer en disant notamment; La fortification du Pays passe par le renforcement de l’APC.

 

Au cours d’une cinquantaine d’années dès ce jour-là, il mit toujours, à la tête de la lutte, l’APC, pilier et force principale de la Révolution coréenne, autant que les difficultés se succédaient devant la Révolution, et dirigea avec, sagacité, le Peuple entier pour sauvegarder, de pied ferme, le socialisme et jeter de solides assises pour l’édification d’un Pays puissant et prospère;

 

• Sa visite au Poste militaire Tabak-sol (ou Globosa Mayer) qu’il effectua (01/01/1995; le 1er jour de l’année suivante du décès du Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR) au milieu des années 1990 alors que les tentatives d’isolement et d’étouffement des impérialistes vis-à-vis de la RPDC atteignaient leur apogée, traduit sa volonté inébranlable de poursuivre, invariablement, la voie du Son-gun (ou prioriser les affaires militaires) avec les armes jusqu’à la victoire finale de la Révolution.

• Animé de cette résolution, KIM JONG IL faisait, sans cesse, ses tournées d’inspection des unités de l’APC, entre autres celles au Col Chol-ryon (685m), au Mont Osong-san (1.062m), à lîle Cho-do (32,56km2) et à Panmun-jom (l’ancien petit village sis tout au milieu de la Péninsule coréenne et historique par la signature de l’Accord d’Armistice RPDC-USA après la Guerre 1950-1953, NDLR). De même, il brisa, grâce à son audace sans pareille et à ses stratagèmes de lutte invincible, toutes les machinations d’isolement et d’étouffement des ennemis contre la RPDC.

• Malgré le grand froid ou la chaleur caniculaire, il se rendit, en tenue de campagne, partout où se trouvaient les soldats, et veilla, méticuleusement, sur leurs exercices de combat et leur formation politique, ainsi que leur vie matérielle et culturelle.

• Sous sa direction énergique, l’APC se transforma en une puissante armée dotée d’un système de direction unique du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir et de la plus longue histoire du monde, NDLR) sur l’APC, de l’esprit de défense résolue du Leader et de la volonté d’exécuter les Ordres de celui-ci au risque même de la vie.

• Pour KIM JONG IL, l’accroissement du potentiel de défense nationale était une entreprise qui ne pouvait souffrir plus de retard; celle-ci devait être menée à n’importe quel prix, en dépit de toute adversité. Sa conviction-ci et ses efforts dévoués patriotiques ont permis à l’industrie de défense nationale de produire, à volonté, les armes puissantes et modernes à même décraser les ennemis (les USA, le Japon et la Corée du Sud, etc., NDLR) d’un seul coup.

• A l’époque de la Dure Marche, Marche Forcée, il élabora un grandiose dessein de bâtir une Puissance socialiste, caractérisée par un grand potentiel national et une prospérité illimitée, et où le Peuple vit sans avoir plus rien à envier au monde; il fit en sorte que l’APC se tienne à la pointe de la création et du BTP et que tous les civils s’inspirent de l’esprit des militaires, afin d’imprimer un grand essor et des grandes innovations dans tous les secteurs de l’édification du socialisme.

 

Grâce à ses tournées d’inspection d’une extrême intensité, l’Esprit Kangkye (Province Jagang) fut né et le Flambeau Songgang (Province Nord-Hamkyong) s’alluma; le grand essor révolutionnaire marqua tout le Pays;

 

• dans les flammes de la révolution industrielle du nouveau 21ème siècle, bon nombre de centres de production modernes furent aménagés et les satellites artificiels de la terre lancés

• les terres du Pays furent aménagées de la façon digne de la Corée socialiste

• les bases précieuses pour l’amélioration de la vie du Peuple furent jetées

• bien des modèles de la culture socialiste furent créés.

 

Comme ce grand Homme a inauguré une nouvelle époque pour le renforcement du potentiel militaire et mené, à une issue victorieuse, l’oeuvre socialiste du Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR) grâce à la puissance des armes, ses exploits inoubliables brillent à travers l’histoire d’édification des forces armées de Juché.

 

Aujourdhui le 25 août, c’est le jour férié et chômé en RPDC.

【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR);

• Secrétaire Général (№ 1) du Parti Communiste Congolais (PCCo) de la République Démocratique du Congo

• Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce)




Xi Jinping: Avancer main dans la main vers une communauté de développement partagéé

Dans son allocution lors du dialogue « BRICS plus », M. Xi Jinping, président de la République populaire de Chine a rappel que Chine a tenu lannée dernière le premier Dialogue de haut niveau sur le développement mondial, lors duquel de nombreuses mesures de coopération pour le développement ont été lancées et des progrès réjouissants ont été obtenus. Parmi ces mesures, nototns quen accordant la priorité au développement, nous avons affecté davantage de ressources. En nous tournant vers laction, nous avons approfondi la coopération pragmatique. En valorisant le rôle moteur de linnovation, nous avons renforcé la dynamique du développement. En surmontant ensemble les épreuves, nous avons augmenté la résilience du développement.

 

Allocution de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

au Dialogue « BRICS plus »

Johannesburg, le 24 août 2023

 

Monsieur le Président Matamela Cyril Ramaphosa,

Chers Collègues,

Je voudrais remercier le Président Ramaphosa davoir organisé le présent dialogue. Cest un grand plaisir pour moi de me retrouver avec vous pour des échanges sur le développement dans le monde.

Le développement porte laspiration de nos peuples à une vie meilleure. Cest la première priorité des pays en développement et un thème éternel de toute lhumanité. Lannée 2023 est lannée du bilan à mi-parcours du Programme de développement durable à lhorizon 2030 des Nations Unies (Programme 2030). Actuellement, la mise en uvre de la plupart des objectifs de développement durable progresse lentement, ce qui nous préoccupe. Le développement mondial fait face à des défis énormes.

La communauté internationale doit uvrer au grand bien du monde et répondre à laspiration des peuples pour que la question du développement retourne en haut de lagenda international. Il est impératif daugmenter la représentation et le droit à la parole des pays en développement dans la gouvernance mondiale et les soutenir dans leurs efforts pour réaliser un meilleur développement. Il est important de poursuivre le véritable multilatéralisme, de bâtir un partenariat mondial pour le développement et de créer un environnement international sûr et stable pour le développement partagé.

Chers Collègues,

La Chine et les autres pays en développement sont unis par le même idéal et le même destin. Elle a été un membre des pays en développement, et elle lest encore aujourdhui et le sera pour toujours. Jai lancé lInitiative pour le développement mondial pour que le monde entier se concentre sur le développement et contribue à la mise en uvre du Programme 2030. La Chine a tenu lannée dernière le premier Dialogue de haut niveau sur le développement mondial, lors duquel de nombreuses mesures de coopération pour le développement ont été lancées et des progrès réjouissants ont été obtenus.

En accordant la priorité au développement, nous avons affecté davantage de ressources. La Chine a mis en place un fonds pour le développement mondial et la coopération Sud-Sud avec un montant de 4 milliards de dollars américains. Les institutions financières chinoises créeront prochainement un fonds spécial de 10 milliards de dollars américains dédié à la mise en uvre de lInitiative pour le développement mondial.

En nous tournant vers laction, nous avons approfondi la coopération pragmatique. De lAsie à lAfrique, des pays insulaires du Pacifique aux côtes des Caraïbes, plus de 200 projets de coopération ont porté des fruits abondants et les mécanismes de coopération continuent de se développer dans les domaines tels que la réduction de la pauvreté, léducation et la santé.

En valorisant le rôle moteur de linnovation, nous avons renforcé la dynamique du développement. LInitiative pour le développement mondial se concentre sur les domaines prioritaires comme le développement vert, lindustrialisation de type nouveau et léconomie numérique et favorise la construction du partenariat sur la nouvelle révolution industrielle en vue de contribuer au développement de haute qualité.

En surmontant ensemble les épreuves, nous avons augmenté la résilience du développement. La sécurité alimentaire et la sécurité énergétique mettent en jeu le développement du pays et le bien-être de la population. Nous avons lancé le Fonds fiduciaire Chine-FAO pour la coopération Sud-Sud, mis en uvre lAction pour le renforcement de la production alimentaire, apporté des aides alimentaires à de nombreux pays et partagé avec eux des technologies et connaissances agricoles. Nous avons initié le partenariat mondial de coopération sur les énergies propres pour promouvoir la sécurité énergétique.

Ami fiable de lAfrique, la Chine a accordé aux pays africains dimportantes aides au développement pendant les dix ans écoulés, et participé à la construction de plus de 6 000 kilomètres de chemins de fer, de plus de 6 000 kilomètres de routes et de plus de 80 grandes installations délectricité. Pour la prochaine étape, la Chine développera plus de coopérations avec les pays africains et soutiendra lAfrique dans le renforcement de ses capacités de développement autonome, par notamment la fourniture des ensembles de données provenant de cartographie satellitaire, la mise en uvre dun Programme de partenariat pour les « douanes intelligentes » et la réalisation en coopération avec lUNESCO dune Action « lInitiative pour le développement mondial au service de lavenir de lAfrique » en vue de soutenir activement lAfrique dans ses efforts de développement durable.

Chers Collègues,

Comme dit un adage chinois: « Lorsque nous mettons en commun nos forces et notre sagesse, le succès sera au rendez-vous. » Raffermissons la confiance et unissons nos forces pour bâtir ensemble une communauté de développement partagé, de sorte quaucun pays ne soit laissé en arrière dans le processus de modernisation du monde.

Je vous remercie.




Dialogue des dirigeants chinois et africains: Xi Jinping fait trois propositions importantes

Dans son discours au Dialogue des dirigeants chinois et africains, M. Xi Jinping, président de la République populaire de Chine a avancé trois propositions suivantes: La Chine lancera lInitiative pour le soutien à lindustrialisation de lAfrique. La Chine promet de lancer le Programme dassistance à la modernisation de lagriculture de lAfrique. Enfin, la Chine lancera le Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents. Elle envisage de former chaque année pour lAfrique 500 directeurs et enseignants performants des écoles professionnelles,

Ci-dessous, lintégralité du discours du president Xi Jinping:

 

Discours de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

au Dialogue des dirigeants chinois et africains

Johannesburg, le 24 août 2023

 

Monsieur le Président Matamela Cyril Ramaphosa,

Messieurs les Chefs dÉtat,

Chers Collègues,

Cest un grand plaisir pour moi de présider avec le Président Ramaphosa le Dialogue des dirigeants chinois et africains. Je suis très heureux de revoir face à face mes amis africains cinq ans après pour procéder à des échanges sur lamitié et la coopération sino-africaines. Je vous remercie dêtre venus au dialogue et je voudrais adresser mes salutations cordiales aux dirigeants africains qui ne sont pas présents aujourdhui.

LAfrique est une terre despoir au 21e siècle. Cest la dixième fois que jai mis les pieds sur le sol africain, et chaque déplacement me permet de voir les nouveaux progrès et changements sur le continent. Cette année marque le 60e anniversaire de la fondation de lOrganisation de lUnité Africaine. À cette occasion, je tiens à exprimer mes sincères félicitations à vous tous et aux peuples africains.

Durant les 60 ans écoulés, guidés par le drapeau du panafricanisme, les pays africains ont avancé à grandes enjambées vers une Afrique indépendante, unie, forte et intégrée, en démontrant la force de lAfrique dans la lutte pour préserver le multilatéralisme et défendre les intérêts communs des pays en développement. L’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) progresse solidement, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est officiellement lancée et la coordination entre les organisations sous-régionales continue de se renforcer. L’Afrique devient un pôle important doté d’une influence mondiale.

Lors de mon premier déplacement à l’étranger en ma qualité de Président chinois en 2013, je suis venu en Afrique et j’ai avancé le principe de sincérité, de résultats effectifs, damitié et de bonne foi pour les relations sino-africaines. Au cours des dix dernières années, nous avons uvré à la lumière de ce principe avec nos amis africains pour puiser la force dans lesprit damitié et de coopération Chine-Afrique, avancer résolument sur la voie de la solidarité et de la coopération, défendre fermement la justice malgré les aléas internationaux et nous entraider face aux impacts de la COVID-19. Ainsi avons-nous porté les relations sino-africaines à de nouvelles hauteurs et dans la nouvelle phase de la construction conjointe dune communauté davenir partagé Chine-Afrique de haut niveau.

Chers Collègues,

La Chine avance aujourdhui vers la réalisation de lobjectif du deuxième centenaire, à savoir faire de la Chine un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines qui soit prospère, puissant, démocratique, hautement civilisé, harmonieux et beau dici le centenaire de la fondation de la Chine nouvelle et promouvoir sur tous les plans le grand renouveau de la nation chinoise par la modernisation à la chinoise. LAfrique, quant à elle, avance de manière accélérée vers les belles perspectives dessinées dans lAgenda 2063 de lUA et déploie tous ses efforts en vue dune nouvelle Afrique pacifique, unie, prospère et forte. La Chine et lAfrique doivent unir leurs efforts pour créer un environnement favorable à la réalisation des visions de développement de lune et de lautre.

Favoriser ensemble un ordre international juste et équitable. Nous devons faire valoir lesprit de solidarité, porter le véritable multilatéralisme, rejeter sans équivoque les vestiges du colonialisme et toutes sortes dactes hégémoniques, nous soutenir fermement dans les efforts pour préserver les intérêts vitaux de part et dautre, défendre résolument les revendications justes des pays en développement et faire évoluer lordre international dans un sens plus juste et plus équitable.

Préserver ensemble un environnement mondial de paix et de sécurité. LAfrique uvre sans relâche à lobjectif de « faire taire les armes ». Nous sommes prêts à travailler avec lAfrique pour traduire en actes la nouvelle vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, préconiser la résolution de divergences et de conflits par le dialogue et la coopération, et favoriser le règlement politique des points chauds régionaux et internationaux, de sorte à préserver la paix et la stabilité dans le monde. Nous devons veiller à la coexistence harmonieuse entre lhomme et la nature et sauvegarder la sécurité écologique mondiale.

Bâtir ensemble une économie mondiale ouverte et inclusive. Nous devons briser les barrières et non ériger des murs, rechercher louverture et non la fermeture. Nous devons poursuivre damples consultations et apporter une contribution conjointe en vue de bénéfices partagés et nous opposer à ce que le gagnant prenne tout, de sorte à bâtir une économie mondiale ouverte où les pays en développement seront mieux intégrés à la division mondiale du travail et bénéficieront tous des acquis de la mondialisation économique. Nous devons transcender le clivage civilisationnel par les échanges et promouvoir linclusion et linspiration mutuelle entre les civilisations, en vue dapporter une nouvelle contribution au progrès de lhumanité.

Chers Collègues,

Il y a de multiples voies qui mènent à la modernisation. Les peuples africains sont les mieux placés pour dire quelle voie de développement est la plus adaptée à lAfrique. La promotion de lintégration est la voie de modernisation librement choisie par les pays et les peuples africains. La Chine a toujours fermement soutenu le continent et souhaite laccompagner sur la voie vers sa modernisation. Depuis des années, la Chine a aidé lAfrique à construire de nombreuses infrastructures dinterconnexion et développé de larges coopérations avec lUA et les organisations sous-régionales, avec la construction des projets panafricains emblématiques comme le Centre de Conférence de lUA et le siège du CDC africain.

À lavenir, la Chine travaillera avec lAfrique au renforcement de larticulation de leurs stratégies de développement. La Chine, sappuyant sur la coopération dans le cadre de lInitiative « la Ceinture et la Route » et le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) et en synergie avec lAgenda 2063 de lUA, renforcera le dialogue et la communication avec lAfrique aux différents échelons et soutiendra les institutions dintégration africaines comme le Secrétariat de la ZLECAf, le système de paiement et de règlement panafricain et lUnion africaine de Radiodiffusion dans létablissement de mécanismes de coopération avec la Chine.

La Chine continuera de soutenir les efforts de lAfrique visant à parler dune seule voix dans les affaires internationales et à rehausser sa place internationale. La Chine travaillera activement au Sommet du G20 du mois prochain à ce que lUA devienne membre à part entière du G20. Elle soutient ladoption de dispositions spéciales permettant de répondre en priorité aux aspirations de lAfrique sur la question de la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et appelle les institutions financières multilatérales à renforcer le droit à la parole des pays africains.

En vue de bien planifier la coopération pragmatique sino-africaine de la prochaine étape et de contribuer à laccélération de lintégration et de la modernisation de lAfrique, je voudrais avancer les trois propositions suivantes :

La Chine lancera lInitiative pour le soutien à lindustrialisation de lAfrique. Elle mobilisera des ressources de sa coopération avec lAfrique et linitiative des entreprises chinoises pour soutenir le développement du secteur manufacturier et la réalisation de lindustrialisation et de la diversification économique du continent. Elle travaillera également, dans la mise en uvre des « neuf programmes » du FCSA, à orienter les ressources en matière daides, dinvestissement et de financement vers les projets dindustrialisation.

La Chine lancera le Programme dassistance à la modernisation de lagriculture de lAfrique. Elle accompagnera lAfrique dans lextension de ses cultures céréalières, encouragera les entreprises chinoises à accroître leurs investissements dans lagriculture en Afrique et renforcera la coopération sur les technologies agricoles, dont celles liées aux semences, en vue de contribuer à la transformation et à la montée en gamme de lagriculture en Afrique. Nous organiserons le deuxième Forum sino-africain sur la coopération agricole en novembre prochain à Hainan.

Pour accompagner lAfrique dans la réponse à la crise alimentaire actuelle, la Chine fournira des aides alimentaires durgence supplémentaires aux pays africains qui en ont besoin. Ce qui est encore plus important, cest que la Chine est convaincue que lAfrique, à travers ses propres efforts, parviendra certainement à lautosuffisance alimentaire.

La Chine lancera le Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents. Elle envisage de former chaque année pour lAfrique 500 directeurs et enseignants performants des écoles professionnelles, ainsi que 10 000 talents qui maîtrisent la langue chinoise et les compétences professionnelles. La Chine entend inviter 20 000 officiels gouvernementaux et professionnels techniques des pays africains à des séminaires ou forums. Pour soutenir le renforcement des capacités africaines en matière de sciences, déducation et dinnovation, la Chine mettra en uvre le Programme de coopération entre 100 établissements denseignement supérieur chinois et africains et lancera 10 projets pilotes entre les instituts de recherche chinois et africains partenaires.

Chers Collègues,

Dans le monde daujourdhui de changements et dinstabilités, les transformations jamais connues depuis un siècle saccélèrent. Nous faisons face aux problèmes de notre époque : régler le déficit de développement, répondre au dilemme de sécurité et renforcer linspiration mutuelle entre civilisations. Pour y répondre, jai avancé lInitiative pour le développement mondial, lInitiative pour la sécurité mondiale et lInitiative pour la civilisation mondiale, appelé à promouvoir la paix, le développement, la coopération et le bénéfice mutuel, et uvré à la construction de la communauté davenir partagé pour lhumanité. Ces propositions ont reçu un large soutien des pays africains. Par des efforts conjoints dans la recherche de la modernisation, la Chine et lAfrique répondent aux questions que pose lHistoire et uvrent à la cause grandiose de la coopération gagnant-gagnant, de la coexistence harmonieuse et de la prospérité commune des civilisations.

En 2024, nous organiserons en Chine la prochaine conférence du FCSA, qui sera une nouvelle occasion pour la Chine et lAfrique de se réunir et denvisager le développement futur. Nous attendons tous beaucoup de ce rendez-vous important. Je suis convaincu que la Chine et lAfrique feront rayonner davantage leur amitié traditionnelle, approfondiront leur solidarité et coopération, et favoriseront un développement vigoureux de leur coopération dans différents domaines. Lengagement commun de la Chine et de lAfrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner lexemple dans la construction de la communauté davenir partagé pour lhumanité.




En marge du 15ème sommet des BRICS: Le Président Xi Jinping annonce « un nouveau point de départ historique » dans les relations Chine-Afrique du Sud

Johannesburg accueille du 22 au 24 août 2023 le 15ème sommet des BRICS, structure interétatiques constituée jusque-là du Brésil (B), de la Russie (R), de l’Inde (I), de la Chine (C) et de l’Afrique du Sud ou South Africa (S). A cinq, ces pays représentent 42 % de la population mondiale. En raison de leurs poids géographique, démographique, économique et sécuritaire, ils constituent une force mondiale redoutée et redoutable aux yeux des uns, rassurante aux yeux des autres. Une quarantaine de pays ont sollicité leur participation dont « vingt-deux pays se sont formellement adressés aux pays des BRICS pour devenir des membres à part entière. Un nombre égal de pays ont posé de manière informelle des questions sur l’adhésion aux BRICS », a révélé Anil Sooklal, ambassadeur de l’Afrique du Sud pour les BRICS. Thème choisi pour ce rendez-vous : « PARTENARIAT POUR UNE CROISSANCE MUTUELLEMENT ACCÉLÉRÉE, UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET UN MULTILATÉRALISME INCLUSIF »… 

 

 

Parmi les chefs d’Etat et de Gouvernement présents à ce rendez-vous, évidemment Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, qui en est à son sixième voyage en Afrique du Sud.

Il a annoncé son arrivée par une tribune publiée par les médias sud-africains, notamment « The Star », « Cape Times », « The Mercury » et « Independent Online » sous le titre « FAIRE NAVIGUER LE NAVIRE GÉANT DE LAMITIÉ ET DE LA COOPÉRATION CHINE-AFRIQUE DU SUD VERS UN PLUS GRAND SUCCÈS ».

Le Président chinois dit de ce pays que « LAfrique du Sud est la patrie du grand homme dÉtat Nelson Mandela, et elle senorgueillit des ressources touristiques les plus riches, du réseau routier le plus long, de la plus grande bourse de valeurs, ainsi que des aéroports et ports les plus fréquentés dAfrique ». Il estime que « Ce pays dégage un charme unique, alliant parfaitement lancien et le moderne, la nature et la culture » et que chacune de ses visites lui donne des nouvelles impressions.

La plus profonde, cependant, souligne Xi Jinping, « est toujours le sentiment fraternel que nous éprouvons les uns envers les autres », lamitié entre les deux pays et les deux peuple ayant « traversé une longue période () », défiant « les obstacles des montagnes et des océans », allusion faite au soutien apporté dès le milieu du 20ème siècle par la Chine au peuple sud-africain « dans sa lutte contre lapartheid » en se tenant « aux côtés du Congrès national africain en tant que camarades et amis ».

Certes, cette amitié a permis aux deux pays et peuples daffronter des défis comme la pandémie de la Covid-19. La Chine, rappelle Xi Jinping, « a été lun des premiers pays à fournir des produits anti-pandémiques à lAfrique du Sud, réaffirmant ainsi notre fraternité particulière».

Autre défi : celui de lélectricité. Ici également, la Chine sest empressée à fournir à lAfrique du Sud des équipements durgence.

Si bien que, relève Xi Jinping, « Au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis létablissement de liens diplomatiques, nos relations ont progressé à pas de géant, passant dun partenariat à un partenariat stratégique, puis à un partenariat stratégique global. Il sagit de lune des relations bilatérales les plus dynamiques du monde en développement », affirmant au passage que « Nos relations sont entrées dans un « âge dor », avec de vastes perspectives et un avenir prometteur ».

Xi Jinping se réjouit de constater avec son homologue Cyriil Ramaphosa le maintien dune « communication étroite par le biais de visites, de rencontres, dappels téléphoniques et de lettres ».

Il reconnaît dans sa tribune lexploration commune des possibilités de coopération ainsi que le développement et la poursuite des défis communs.

 

AFRIQUE DU SUD, PREMIER PAYS AFRICAIN SIGNATAIRE DE « LA CEINTURE ET LA ROUTE AVEC LA CHINE »

 

« Notre confiance stratégique mutuelle na cessé de sapprofondir. Nous nous soutenons mutuellement avec fermeté sur les questions concernant nos intérêts fondamentaux respectifs et nos préoccupations majeures, et nous maintenons une coordination sur les grandes questions internationales et régionales. Nous travaillons ensemble à la pratique dun véritable multilatéralisme et à la construction dun ordre international plus juste et plus équitable », ajoute-t-il.

Il se félicite surtout du fait que lAfrique du Sud ait été le premier pays africain signataire du document de coopération connu sous le vocable « La Ceinture et la Route avec la Chine ».

Ainsi, lAfrique du Sud a été « le plus grand partenaire commercial de la Chine en Afrique pendant 13 années consécutives, ainsi que lun des pays africains ayant le plus grand stock dinvestissements chinois. Le gâteau de la coopération bilatérale ne cesse de sagrandir. Les vins, le thé rooibos et les gels daloe vera dAfrique du Sud sont des produits à la mode en Chine ».

Bien plus, nombreuses sont, à ce jour, des entreprises chinoises à simplanter dans ce pays, y « assumant davantage de responsabilités sociales en Afrique du Sud ». Parmi ces entreprises, celles qui fabriquent des automobiles et des appareils électroménagers dont certains localement.

« Les entreprises sud-africaines sempressent également dinvestir sur le marché chinois pour saisir les nombreuses opportunités commerciales, et elles ont apporté une contribution importante à la croissance économique de la Chine », note le Président chinois qui met en exergue la philosophie sud-africaine dUbuntu fondée sur la compassion et le partage.

« Elle résonne bien avec les valeurs du confucianisme : ‘aimer le peuple et tous les êtres et rechercher lharmonie entre toutes les nations’ », fait-t-il valoir.

Dans cette tribune, il rappelle sa participation aux activités de lAnnée de la Chine en Afrique du Sud. « jai été témoin des réalisations gratifiantes de nos programmes de lAnnée de la Chine et de lAfrique du Sud. En avril dernier, les professeurs et les étudiants de lInstitut Confucius de lUniversité de technologie de Durban mont écrit une lettre en chinois, exprimant leur attachement à la culture chinoise et remerciant la Chine pour les précieuses opportunités offertes aux jeunes Africains qui poursuivent leurs rêves. Cela me fait chaud au cur. En effet, ces échanges dynamiques de peuple à peuple renforcent lempathie entre nos peuples et permettent à notre amitié de se transmettre de génération en génération ».

Pour Pékin, le séjour de Xi Jinping en Afrique du Sud est « un nouveau point de départ historique ». Pour Xi Jinping, ce nouveau point de départ « ont dépassé le cadre bilatéral et exercent une influence mondiale de plus en plus importante ».

En marge du 15ème sommet du sommet des BRICS, on y est puisque le Chef de lEtat chinois répond aussi à linvitation de lInstitut Conficius dAfrique du Sud.

 

Simon Mutombo




« Le PAM a besoin de 728 millions de dollars pour ses efforts de réponse dans l’Est de la Rdc » (Peter Musoko)  

Selon Peter Musoko, Directeur-pays du PAM en République démocratique du Congo qui intervenait lors d’un point de presse au Palais des Nations à Genève (Suisse), l’instabilité politique et les conflits armés en cours en RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. Les déplacements de population, la destruction des infrastructures et la perturbation des activités agricoles ont entraîné des pénuries alimentaires généralisées et une vulnérabilité accrue à la faim, avec 1,5 million de personnes en situation d’insécurité alimentaire d’urgence.

A l’en croire, la menace constante de la violence empêche les agriculteurs de cultiver leurs terres, ce qui se traduit par une baisse des rendements et un accès limité aux marchés. Aujourd’hui, la RDC connaît la plus grande crise alimentaire au monde, avec 25,8 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Quelque 6,7 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire résident en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, soit 44 % de la population de la province.

Quelque 6,3 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Environ 6 millions d’entre elles se trouvent dans les trois provinces de l’Est. Le conflit dans l’Est de la RDC est une crise interdépendante qui affecte l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et les abris. La malnutrition touche 4,4 millions de personnes, tandis que le manque d’accès aux services essentiels a encore aggravé la protection des civils et alimenté la violence sexiste. Chaque jour qui passe, la situation dans la région orientale de la République démocratique du Congo continue de mettre en danger la vie des femmes et des enfants.

“Lors de mes conversations avec les personnes déplacées dans l’Est de la RDC, j’ai été frappée par leur force face à l’adversité. Leurs défis, tels que la lutte quotidienne pour obtenir suffisamment de nourriture et les dangers supplémentaires auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles cherchent à se nourrir, sont profondément préoccupants. Il est évident que l’assistance que nous fournissons, bien qu’elle ait un impact, doit être renforcée pour assurer leur bien-être”, témoigne-t-il.

Le financement s’est presque tari ; les besoins opérationnels du PAM sont en jeu. Le PAM a reçu un financement limité. Notamment, en juillet, le PAM a fourni une assistance à quelque 1,2 million de personnes. Cependant, sans financement supplémentaire, il est peu probable que davantage de personnes risquent de ne pas recevoir d’aide et que nous approchions même de la moitié de l’objectif fixé.

Un gap de 567 millions de dollars pour les six prochains mois

De l’avis de Peter Musoko, le PAM a besoin de 728 millions de dollars pour ses efforts de réponse dans la région orientale. Malheureusement, nous sommes confrontés à un déficit de financement stupéfiant de 567 millions de dollars, ce qui équivaut à 78 % des fonds nécessaires pour les six prochains mois.

La flexibilité du financement a permis au PAM d’acheter des produits alimentaires complémentaires vitaux tels que des légumineuses, de l’huile et du sel, garantissant ainsi une approche nutritionnelle globale. Cependant, la dure réalité est que nos opérations sont en suspens et se trouvent à un moment critique.

La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo exige notre attention immédiate. Des vies sont en jeu et le coût de l’inaction a des conséquences incalculables pour la population. La RDC a besoin de notre attention et de notre soutien immédiats pour éviter une catastrophe humanitaire. Nous demandons aux gouvernements, aux donateurs et aux partenaires humanitaires de se tenir à nos côtés en ces temps difficiles.

Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde à sauver des vies dans les situations d’urgence et à utiliser l’assistance alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique




La CASE conseille à Nangaa de s’abstenir de toute communication en rapport avec les résultats électoraux de 2018

La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) conseille à l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), M. Corneille Nangaa Yobeluo de s’abstenir de toute communication politique ayant trait aux secrets de délibération des résultats électoraux de 2018 (Article 20 de la Loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante telle que modifiée et complétée par la Loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 et la Loi organique n° 21/012 du 03 juillet 2021).

En suivant l’agitation des élites congolaises à travers les réseaux sociaux, pareille sortie médiatique viendrait aggraver la crise électorale déjà intense et multidimensionnelle du fait notamment de la méconduite des membres actuels de la Centrale électorale après toutes les péripéties de forcing et de passage en force du processus. La CASE invite le Président Corneille Nangaa à privilégier l’esprit de cohésion nationale dans toutes ses communications politiques.

D’autre part, la CASE rappelle à M. Denis Kadima Kazadi que le litige lié aux arriérés de salaire des anciens agents électoraux pèsera éternellement sur sa conscience et ne fait qu’affecter la triste réputation déjà en putréfaction accélérée.

Afin de décrisper la situation politique du moment et stabiliser le pays, la CASE invite le Président Félix Tshisekedi à convoquer sans délai un dialogue avec toutes les forces vives de la Nation. Le dialogue est la seule issue honorable face aux crises créées par les Chefs des confessions religieuses pro-Kadima, le Parlement et la CENI.

Au stade actuel de la crise politique, électorale et sécuritaire du pays, le Président de la République ne devrait plus se fier aux pseudos sondages flatteurs qui n’expriment que la volonté d’une opinion domestique distillée par ses frères de famille et ses collaborateurs immédiats, lesquels passent tout leur temps à ne rêver que d’un second mandat jusqu’ici hypothétique. Tout sondage d’opinion financement motivée est une pure manipulation qui décrédibilise ses bénéficiaires.




Individus qui contribuent à l’aggravation du conflit et de l’instabilité dans l’Est de la Rdc: Le Trésor américain frappe 3 FDLR, 1 M23, 1 FARDC et 1 RDF   

Le Trésor américain a sanctionné six personnes pour avoir contribué à la plus récente escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il s’agit de trois FDLR : M. Apollinaire Hakizimana, le général de brigade Sébastian Uwimbabazi et Ruvugayimikore Protogène. Le M23 n’est pas épargné, Bernard Byamungu a été également frappé. Citons aussi un Congolais, le colonel Salomon Tokolonga a été sanctionné, de même que le général de brigade des Forces de défense rwandaises (RDF), Andrew Nyamvumba. Tous leurs biens se trouvant aux Etats-Unis ou gérés par des Américains sont gelés.

Ce jeudi 24 août 2023, l’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor a sanctionné six personnes pour avoir contribué à la plus récente escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les sanctions d’aujourd’hui reflètent l’engagement des États-Unis à faire progresser les efforts ve rs une résolution de la crise, à promouvoir la responsabilisation pour les violations des droits humains, y compris les violences sexuelles liées au conflit, et à remédier à la situation humanitaire désastreuse.

« Les États-Unis sont déterminés à promouvoir une résolution pacifique à l’escalade du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian E. Nelson. « Le Trésor n’hésitera pas à demander des comptes aux acteurs qui commettent des violations des droits humains et aggravent cette situation humanitaire déjà désastreuse. »

L’escalade actuelle du conflit a commencé en novembre 2021, lorsque le M23 (Mouvement du 23 mars), soutenu par le Rwanda, a occupé des parties de la province du Nord-Kivu en RDC, incitant l’armée congolaise (FARDC) et plusieurs groupes armés non étatiques, y compris les groupes armés sanctionnés par les Etats-Unis d’Amérique, les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), pour répondre. « Les États-Unis sont solidaires du peuple de la RDC contre ceux qui commettent des violations des droits humains et déstabilisent la région. Ces actions démontrent une fois de plus l’engagement des États-Unis à demander des comptes aux auteurs de violences sexuelles dans les conflits, conformément au mémorandum présidentiel signé par le président Biden en novembre 2022 », indique le Trésor américain.

Trois Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) sanctionnés

Le même document traduit via Google indique que les FDLR sont une milice armée majoritairement hutue opérant en Rdc. Le 3 janvier 2013, l’OFAC a sanctionné les FDLR et le M23 conformément au décret 13413 pour avoir commis des crimes graves impliquant le ciblage d’enfants dans le conflit en Rdc, y compris le recrutement ainsi que le meurtre, la mutilation et la violence sexuelle. Le M23 était également désigné pour recevoir des armes et du matériel liés aux activités militaires qui contribuaient directement au conflit de l’époque.

Ainsi, ont été sanctionnés, M. Apollinaire Hakizimana, de nationalité rwandaise, il est le commissaire à la défense des FDLR ; le général de brigade Sebastian Uwimbabazi, de nationalité rwandaise, c’est un leader des FDLR chargé du renseignement et Ruvugayimikore Protogène, un ressortissant rwandais, dirige le groupe Maccabe, affilié aux FDLR, anciennement connu sous le nom de Commando de recherche et d’action en profondeur (CRAP).

Notre source précise que Protogène a été accusé par l’Union européenne d’avoir planifié, dirigé ou commis des actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme en RDC et d’être responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en Rdc.

Que ça soit Hakizimana, Uwimbabazi et Protegène, les trois sont désignés conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être des dirigeants des FDLR, une entité dont les biens et les intérêts immobiliers sont bloqués conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié.

Bernard Byamungu du M23 sanctionné

Il nous revient que le M23 est une milice majoritairement tutsie en Rdc qui lutte contre l’armée congolaise et plusieurs groupes armés non étatiques. À partir de novembre 2021, le M23 a pris le contrôle de grandes parties de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la Rdc, a commis de graves violations des droits humains et a forcé plus de 800 000 personnes à fuir leurs foyers.

Bernard Byamungu, de nationalité congolaise, est le commandant adjoint des opérations et du renseignement du M23. Byamungu est désigné conformément à E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être un dirigeant du M23, une entité dont la propriété et les intérêts immobiliers sont bloqués conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié.

1 FARDC et 1 RDF

Le colonel Salomon Tokolonga, de nationalité congolaise, commande le 3411e régiment des FARDC. En mai 2022, Tokolonga a dirigé une réunion au cours de laquelle plusieurs groupes armés congolais ont convenu de former une coalition contre le M23. Le régiment de Tokolonga a fourni des munitions aux combattants des FDLR combattant le M23.

Tokolonga est désigné conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être un dirigeant des FARDC, une entité, y compris tout groupe armé, qui a, ou dont les membres ont été responsables ou complices, directement ou indirectement, d’actions ou de politiques qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC.

Pour sa part, le général de brigade des Forces de défense rwandaises (RDF), Andrew Nyamvumba, de nationalité rwandaise, est le chef des opérations de la 3e division des RDF. Début 2022, la 3e Division est entrée sur le territoire de la Rdc et, en collaboration avec les combattants du M23, a attaqué les positions et les camps des FARDC, faisant des victimes parmi les FARDC.

Nyamvumba est désigné conformément à l’E.O. 13413, tel que modifié par E.O. 13671, pour être un dirigeant des FDR, une entité, y compris tout groupe armé, qui a, ou dont les membres ont, été responsables ou complices, ou s’être engagés, directement ou indirectement, dans des actions ou des politiques qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC.

Implications des sanctions

Soulignons qu’à la suite de l’action d’aujourd’hui, tous les biens et intérêts des personnes désignées décrites ci-dessus qui se trouvent aux États-Unis ou en possession, ou sous le contrôle des personnes américaines sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC. En outre, toutes les entités qui appartiennent, directement ou indirectement, individuellement ou globalement, à 50% ou plus à une ou plusieurs personnes bloquées, sont également bloquées. Sauf autorisation par une licence générale ou spécifique délivrée par l’OFAC, ou exemptée, les réglementations de l’OFAC interdisent généralement toutes les transactions effectuées par des personnes américaines ou à l’intérieur (ou en transit) des États-Unis qui impliquent des biens ou des intérêts dans des biens de personnes désignées ou autrement bloquées.

En outre, les institutions financières et autres personnes qui s’engagent dans certaines transactions ou activités avec les entités et individus sanctionnés, peuvent s’exposer à des sanctions ou faire l’objet de mesures coercitives. Les interdictions incluent le fait de faire toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services par, à ou au profit de toute personne désignée, ou la réception de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services de la part d’une telle personne.

Le pouvoir et l’intégrité des sanctions de l’OFAC découlent non seulement de la capacité de l’OFAC à désigner et à ajouter des personnes à la liste SDN, mais également de sa volonté de retirer des personnes de la liste SDN conformément à la loi. Le but ultime des sanctions n’est pas de punir, mais de provoquer un changement positif de comportement.

JMNK




Clôture la revue annuelle des performances 2023 : Le satisfecit du professeur Tony Mwaba

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a clôturé, ce jeudi 24 août, les assises de la Revue Annuelle des Performances à Kinshasa.

Après l’audition des résolutions de l’atelier annuel d’évaluation des activités de l’Inspection Scolaire, Edition 2023, la lecture du rapport final des assises assorti des recommandations, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a pris la parole pour clore ces travaux qui ont duré 3 jours.

D’entrée de jeu, le professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié les participants à ces assises ainsi qu’à Madame le Secrétaire général Christine Nepa Nepa pour la réussite des travaux.

Tout en reconnaissant la véracité du diagnostic posé par les participants, le patron de l’EPST s’est questionné sur l’inertie sur terrain alors que les responsables provinciaux ont tous les moyens, en ce qui les concerne, pour y répondre.

Pour le Ministre Tony Mwaba, c’est aussi le moment que chaque responsable provincial puisse s’auto-évaluer pour savoir si réellement, il est à sa place, et qu’il fait bien son travail. Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba a reconnu les efforts de plusieurs provinciaux qui ne ménagent aucun effort pour appliquer les instructions de la hiérarchie.

Poursuivant son discours, le Ministre a souligné que du jour au lendemain, les choses évoluent quand-même bien, et que certains se réveillent, ce qui est un motif de satisfaction.

Pour les responsables provinciaux qui n’arrivent à se réveiller, dit le Ministre, un réaménagement technique va intervenir sous peu pour donner un nouveau souffle dans ces entités. Il a fait allusion de l’agir simpliste et complaisant d’un Diprocope qui s’est permis, à la sortie des assises de Mbwela Lodge du mois de juillet, de saper l’action du Gouvernement.

L’année scolaire 2023-2024, devra être une année particulière caractérisée par des itinérances effrénées. Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a annoncé la réception des écoles construites dans le cadre du programme du développement à la base de 145 territoires, PDL-145T.

Le patron du sous-secteur de l’Epst a tenu à exhorter les Ministres provinciaux présents dans les assises de bien vouloir aider les Gouverneurs pour la bonne marche du sous-secteur de l’éducation au bénéfice des enfants congolais.

Ayant pour thème ”améliorer la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la rédevabilité,” ces travaux ont permis de dégager les maux qui rongent le sous-secteur de l’éducation et les moyens d’y remédier d’ici 2025 pour répondre aux exigences de la stratégie sectorielle annuelle 2016-2025.




Unikin : L’ambassadeur Zhao Bin accorde 35 bourses aux apprenants du 3ème cycle et 22 bourses Mulan aux meilleures étudiantes

Le développement d’un pays dépend de la revitalisation de son éducation, et « Le peuple d’abord » commence par l’éducation. Ainsi, le gouvernement chinois attache une grande importance à la coopération éducative entre la Chine et la Rdc et accorde chaque année des bourses au Ministère de l’ESU. Cette année, les universités chinoises ont admis 35 boursiers du Gouvernement chinois. Au même moment, l’Ambassade de Chine en Rdc a créé la « Bourse Mulan » pour accorder un soutien financier aux étudiantes de l’Université de Kinshasa et inviter les représentantes des femmes distinguées de l’UNIKIN à des formations et des échanges en Chine.

C’est en présence du ministre de l’ESU Muhindo Nzangi Butondo, du Recteur de l’Université de Kinshasa, du Secrétaire général académique et des doyens des facultés, que l’ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin, a accordé des bourses à l’Unikin pour la formation du 3ème cycle en Chine, mais a aussi un soutien financier aux étudiants les plus démunis de l’Unikin pour leur permettre de poursuivre leur cursus académique. Et ce, dans le cadre « Bourse Mulan » pour soutenir les efforts des jeunes filles congolaises dans la poursuite de leur formation et la réalisation de leurs rêves.

Dans son discours, l’ambassadeur Zhao Bin a expliqué qu’en 2021, dans le cadre du Forum de coopération sino-africaine, la Chine et les pays africains ont signé le « Plan d’action de Dakar », dans lequel la Chine promet de continuer à élargir la coopération avec les pays africains dans divers domaines, dont l’éducation notamment en augmentant les opportunités pour le développement des jeunes femmes africaines. Dans ce contexte, l’Ambassade de Chine en RDC a créé la « Bourse Mulan » pour accorder un soutien financier aux étudiantes de l’Université de Kinshasa et inviter les représentantes des femmes distinguées de l’UNIKIN à des formations et des échanges en Chine.

« Cette bourse porte le nom d’une héroïne antique de la Chine, Mulan, qui a volontairement accompli le service militaire à la place de son vieil père avec succès et honneur, exceptionnel à l’époque où l’armée est un métier exclusif pour les hommes », indique-t-il, avant d’ajouter que Mulan est ainsi devenue synonyme de capacités, d’indépendance, d’égalité et d’excellence des femmes.

« J’espère que vous chérirez l’opportunité d’étudier en Chine, finirez brillamment votre étude, et investir ensuite vos compétences dans votre pays, et plus, tout comme vos prédécesseurs, vous vous dévouerez au raffermissement des rapports d’amitié entre la Chine et la RDC », souligne l’ambassadeur Zhao Bin.

Il a poursuivi en disant : « j’attends avec impatience vos futures contributions au développement de votre pays afin que davantage de personnes, en particulier des femmes, puissent bénéficier de la coopération sino-congolaise », note-t-il.

La Chine participe à la formation des Congolais et au développement du pays

Dans son allocution de circonstance, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo, pense qu’en permettant à la jeunesse congolaise d’acquérir dans les universités chinoises des savoirs, du savoir-faire et du savoir-être, ainsi que des compétences nécessaires à être utile à la société, la Chine participe non seulement à la formation de nos compatriotes, mais aussi au développement de notre pays, tout en favorisant la construction des ponts humains et scientifiques entre nos deux pays, au bénéfice de nos populations respectives.

Il a demandé aux boursiers de réaliser l’importance du rôle qui est le leur dans le cadre de cette collaboration. Car selon lui, si le contact avec une autre culture ne peut qu’être source de développement personnel et d’ouverture à l’universel, il constitue aussi un point d’ancrage qui suscite et accentue les liens de fraternité.

C’est pour cette raison qu’il les a exhorté à être de véritables ambassadeurs scientifiques de la Rdc au sein des universités qu’ils vont fréquenter et dans le cadres des activités de haut niveau auxquelles ils prendront part.

« Faites connaitre votre pays, ses potentialités, ses richesses ; découvrez la beauté de la culture chinoise et réalisez-y une intégration réussie ;Scrutez des secteurs susceptibles de faire émerger des actes de coopération innovants ;Valorisez vos connaissances scientifiques acquises et apprenez-en davantage au contact avec des universitaires chinois, ou grâce à un soutien de la Chine ; Faite la fierté de ceux qui ont mis leur confiance en vous, de ce qui se sont décidés d’investir en vous et de la nation toute entière ; Bref, soyez des ambassadeurs scientifiques de la Rdc vis-à-vis de la Chine ».

Les bénéficiaires reconnaissantes

Une des lauréates des bourses Mulan a, dans son mot de circonstance, noté que l’éducation de la jeunesse congolaise en général et celle des jeunes filles en particulier, trouve une place de choix dans les programmes d’appuis au développement que le Gouvernement chinois met au service de la Rdc.

C’est dans ce contexte que la Bourse Mulan, qui est une initiative de l’ambassade de Chine en Rdc est accordée aux 22 meilleures étudiantes de l’Université de Kinshasa, qui démontre l’engagement de la République populaire de Chine à soutenir sans faille l’éducation de l’élite féminine congolaise en particulier, et de la nation toute entière en général.

« Animées par le souci majeur d’apporter notre pierre dans la construction de l’édifice, notamment en pérennisant l’existant partenariat entre l’université de Kinshasa et l’ambassade de Chine en Rdc, nous nous proposons de concilier nos intelligences en une association d’élites féminines, qui réunira essentiellement les boursières Mulan du gouvernement chinois, anciennes et nouvelles, sur les problématiques susceptibles de déclencher le développement tous azimuts de notre pays », indique la représentante des bénéficiaires de la bourse Mulan, avant d’ajouter que les axes prioritaires devant définir l’architecture ci-haut proposée sont entre autres, la recherche scientifique et l’innovation féminine, l’éducation, l’entrepreneuriat et l’autonomisation de la jeune fille.

L’occasion faisant le larron, M. Zhao Bin, Ambassadeur de la Chine en Rdc a fait un don des matériels informatiques à l’Université de Kinshasa.

JMNK




Augustin Kabuya « présidentiable national » pour l’UDPS ? et pourquoi pas…

L’Udps entre en congrès extraordinaire ces vendredi 25 et samedi 26 août 2023. Objectif affiché : entériner la candidature de Félix Tshisekedi à la présidence de la République au scrutin du 20 décembre prochain.

Dans les réseaux sociaux circule déjà une info faisant état de la possibilité de voir Augustin Kabuya à la tête du parti en qualité de président national, poste demeuré vacant depuis l’investiture de Félix Tshisekedi au poste de Président de la République le 24 janvier 2019.

Si cette info est vraie, c’est quelque chose de gagné dans la normalisation du fonctionnement de l’Udps conformément à ses statuts.

Qu’on ne s’embarrasse pas de le déclarer : depuis le 24 janvier 2019, ce parti vit en violation flagrante de ses statuts.

Que ce soit sous la présidence intérimaire confiée de façon unilatérale à Jean-Marc Kabund ou sous la « présidence virtuelle » du secrétaire général Augustin Kabuya, tout a été faux, tout est faux.

Au sein comme en dehors du parti, des voix se sont levées pour fustiger cet état des choses. Elles ont attiré l’attention des Tshisekedistes sur les risques de voir les Cours et Tribunaux invalider les listes des candidatures Udps à tous les niveaux – à commencer par la présidentielle de la République – introduites auprès de la centrale électorale par des personnes n’en ayant pas qualité de le faire au regard des statuts.

Ces voix n’auront finalement pas crié dans le désert. Car elles sont en voie d’être entendues.

Ce qui n’empêche pas de chercher à savoir pourquoi, au lendemain de l’investiture de son président national au poste de président de la République, le parti n’a pas osé organiser en bonne et due forme son congrès pour s’appliquer l’article 27 de ses statuts, tant il est vrai que la Constitution rend incomparable la fonction de chef de parti avec celle de chef d’Etat !

Cet article dispose : «*En cas de décès, de démission, d’empêchement définitif du Président du Parti, le Président de la Convention Démocratique du Parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours au cours desquels il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue d’élire un nouveau Président du Parti ; élection à laquelle il ne peut faire acte de candidature».

On ne saura peut-être jamais pourquoi le parti passant pour défenseur attitré de l’Etat de droit s’est complu dans l’exception, une fois au pouvoir.

Il faut avouer que ce n’est pas une première dans l’histoire de l’Udps.

On se souviendra qu’après la mort d’Étienne Tshisekedi le 1er février 2017, le parti est resté sans président national pendant un an et deux mois. En effet, le congrès ayant porté Félix Tshisekedi à la succession avait organisé les 30 et 31 mars 2018.

Certes, on peut supposer qu’au sein du parti, certains sont dans la logique de ramener Félix Tshisekedi à la tête de l’Udps une fois à la fin de son mandat de président de la République.

Là, c’est une erreur que de  croire Felix Tshisekedi, une fois au terme de son mandat de chef d’Etat, apte à redevenir chef de parti, et encore bon chef. Ce n’est ni facile, ni aisé.

Ses proches doivent alors  l’apprendre (à leurs dépens) : l’homme a atteint un niveau d’autorité tel que pour préserver sa dignité, il ne devra plus agir en président national de l’Udps et commencer à débattre non pas qu’au sein de son parti, mais également avec ses collègues chefs des partis.

Avec les joutes oratoires qui caractérisent les débats politiques qu’il qualifiait à l’époque de « débats de caniveaux », il a tout intérêt, une fois sénateur à vie, à se mettre au-dessus de la mêlée.

Dans des pays de tradition démocratique comme en France, on n’a jamais vu un Président de la République sorti reprendre la gestion quotidienne du parti après l’Élysée.

D’ailleurs, si on n’est dans la logique du sénateur à vie privé de tout droit de postuler pour la présidentielle, il ne servira à rien de rester à la tête du parti sans aucune possibilité de revenir à la magistrature suprême.

Moralité : de un, l’Udps ne survivra qu’en rentrant dans ses statuts et son règlement intérieur.

De deux, avec sa première expérience de gouvernance institutionnelle, ce parti a suffisamment de matières pour adapter ses textes à la gestion de l’opposition et du pouvoir.

De trois, Augustin Kabuya peut être élu président national du parti, poste dont le mandat n’est soumis à aucun timing ! Mais, au moins, qui lui reconnaît en tant que «symbole de l’unité » notamment les compétences suivantes : «Il (elle) représente et engage le Parti conformément aux dispositions statutaires et réglementaires», «Il (elle) nomme, et le cas échéant, relève de leurs fonctions les membres de la Présidence», «Il (elle) s’investit et s’implique dans le processus électoral national conformément à l’article 10 des présents Statuts», «Il (elle) nomme les délégués du Parti à la structure électorale nationale et y transmet la liste des candidats investis par le Congrès ou la Convention Démocratique du Parti» et «Il (elle) négocie et signe les alliances politiques».

Au congrès extraordinaire qui se tient ces 25 et 25 août 2023, l’option pourrait être levée pour un congrès ordinaire à tenir dans les délais…statutaires !

Augustin Kabuya ” présidentiable national ” pour l’Udps ? Pourquoi pas si l’objectif reconnu par tout le monde, comme relevé ci-dessus, est de ramener l’Udps dans ses statuts, c’est-à-dire sa Constitution !

Omer Nsongo die Lema