Reçu par le VPM Peter Kazadi : Ados Ndombasi propose la création d’un corps des sapeurs-pompiers

Me Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, a reçu, ce mardi 22 août 2023, le député national Ados Ndombasi Banikina dans son bureau de travail.

L’élu du peuple est venu, auprès du patron de la territoriale, avec un projet portant création d’un corps des sapeurs-pompiers en République Démocratique du Congo.

“Nous sommes venus déposer ce projet de réglementation du corps des sapeurs-pompiers en République Démocratique du Congo. Vous allez constater que chaque jour qui passe au pays, il y a des incendies qui se déclarent par ci par là, et malheureusement le corps des sapeurs-pompiers n’est pas organisé en Rdc. Il est inacceptable d’avoir une ville comme Kinshasa qui n’a que 9 camions anti incendies dont 5 sont en panne …




En soutien à la photographie africaine : L’agence Afripic lance la plate-forme d’échange des NFT

L’agence Afripic spécialisée dans la photographie et les relations presse est heureuse d’annoncer le lancement de sa plateforme d’échange des NFT pour soutenir les photographies africaines.

Selon un communiqué de presse publié à cet effet, ce projet consiste en la création d’une marketplace NFT spécialisée sur le photojournalisme congolais. « Les produits de la vente de nos NFT serviront à financer les travaux de photojournalistes en vue de les diffuser dans les médias en ligne congolais », précise la source.

Pour répondre à la problématique du financement des photoreportages, l’agence AfrikPic souhaite utiliser la blockchain pour lancer une marketplace NFT. Les collections proposées seront des œuvres des photojournalistes congolais.

Ainsi, les fonds collectés seront utilisés pour faciliter la création des photoreportages qui seront mis à disposition des médias en ligne congolais à titre gratuit.

« Notre projet s’inscrit dans un triple objectif : premièrement il s’agit de lancer un nouveau modèle économique orienté vers la blockchain au profit des acteurs du photojournalisme au Congo. Ensuite de vulgariser le travail des photojournalistes et participer à la revalorisation de leurs contenus. Enfin il s’agit de contribuer à l’enrichissement de l’offre des contenus des médias en ligne congolais, » affirme Guy Muyembe, responsable de l’agence Afrikpic. Les NFT ainsi proposés seront disponibles à l’adresse http://nft.afrikpic.com

Soulignons que Afrikpic est une agence photo en ligne spécialisée sur le travail de photojournalistes africains en général et congolais en particulier. Grâce à son appui, une dizaine de photojournalistes ont déjà réussi à publier leurs reportages dans des médias en ligne dont Habari RDC. « Nous mettons aussi à la disposition de photographes un point de vente en ligne de leurs œuvres directement sur notre siteweb (http://afrikpic.com). Nous réalisons aussi des activités de type événementiel à leur profit », indique le même texte.




A Johannesburg en Afrique du Sud: Sama Lukonde représente le chef de l’Etat au 15ème Sommet de BRICS

C’est aux petites heures de la matinée de ce mardi 22 août 2023, que le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé à Johannesburg, en Afrique du Sud pour représenter le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au 15ème Sommet de BRICS, organisé en présentiel du 22 au 24 août 2023 à Johannesburg en Afrique du Sud.

Accompagné du ministre de l’Industrie et des Vice-Ministres des Affaires étrangères et des Finances, le Chef du gouvernement congolais répond à l’invitation d’honneur envoyée au Chef de l’Etat congolais, à ce 15ème sommet qui vise l’élargissement du bloc aux nouveaux membres pour contrebalancer le G7 et le G20.

Le Premier ministre congolais est porteur du message du Président de la République à ce 15ème sommet des pays émergeants représentant 40% de l’économie mondiale. Dans l’agenda du 1er des Wariors congolais, il est prévu plusieurs rendez-vous d’affaires et diplomatiques avec des chefs d’Etat et de gouvernement intéressés par les ressources naturelles, ainsi que les facilités qu’offrent les zones économiques spéciales en RDC aux investisseurs étrangers et nationaux.

C’est dans ce cadre que le ministre de l’Industrie qui a précédé le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde est allé visiter la société japonaise “UD TRUCKS”, basée à Pretoria en République Sud-africaine, spécialisée dans le montage des véhicules. Par le biais de ses responsables, cette société promet de venir s’installer en RDC, pour pouvoir bénéficier de tous ces avantages.

Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a visité les usines d’assemblage des véhicules accompagné de Fidèle Mulaja Binene, l’Ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud. Signalons que dans les heures qui suivent, un mémorandum d’entente contenant un chronogramme sera signé avec l’Afrique du Sud, a laissé entendre le Ministre Julien Paluku Kahongya.




Acquitté : Bifaible redevient Bifort

Poursuivi pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État et propagation de faux bruits, l’ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat Fortunat Biselele, vient d’être acquitté par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe ce mardi 22 août 2023.

La nouvelle a été confirmée par son avocat, Me Jean-Claude Mulingenya. “ Le Tribunal de Grande Instance vient de l’acquitter. Le Tribunal a estimé que les gens qui l’ont accusé n’avaient pas raison de le faire. Il est libre de toute poursuite car les infractions qui lui étaient reprochées n’avaient  pas lieu d’être ”, a-t-il indiqué.

Rappelons que le 21 juillet dernier, le surnommé Bifort avait bénéficié d’une liberté provisoire, quelques mois après avoir séjourné à la prison de Makala.

Jean-Luc Lukanda




EPST : Tony Mwaba lance la revue annuelle des performances pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement 

Il nous revient qu’au cours de cette revue, un accent particulier devra être mis sur le suivi et évaluation de la mise en œuvre de la réforme de la stratégie sectorielle annuelle 2016-2025. A l’occasion, le ministre Tony Mwaba a annoncé les sanctions pour les responsables des provinces éducationnelles (Proved) qui se sont distingués dans les antivaleurs. Ainsi, seulement 28 Directeurs provinciaux sont autorisés à rentrer dans leurs provinces pour préparer la rentrée scolaire. Les autres sont mis à la disposition du ministre de l’EPST jusqu’à ce qu’ils régularisent leur situation et que la nouvelle mise en place soit publiée.

“Améliorer la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la recevabilité”, c’est le thème choisi pour les assises de la Revue Annuelle des Performances du Ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique ont été lancées ce mardi 22 août 2023 par le ministre de tutelle, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, dans la salle polyvalente Via Nova, située sur l’avenue Shaumba dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Dans un auditoire rempli des représentants de la Présidence de la République, de la Primature, du Ministère de la Fonction publique, du Gouvernement provincial de Kinshasa et des cadres du sous-secteur de l’éducation et des partenaires éducatifs, le ministre Tony Mwaba Kazadi a fait savoir les résultats qu’il attend de ces assises qui est un cadre de réflexion sur l’essor du sous-secteur de l’éducation.

Pour lui, un accent particulier devra être mis sur le suivi et évaluation de la mise en œuvre de la réforme de la stratégie sectorielle annuelle 2016-2025. Faisant d’une pierre deux coups, le ministre Tony Mwaba a annoncé les sanctions pour les responsables des provinces éducationnelles (Proved) qui se sont distingués dans les antivaleurs.

Pour le primat de l’EPST, seulement 28 Directeurs provinciaux sont autorisés à rentrer dans leurs provinces pour préparer la rentrée scolaire. Les autres sont mis à sa disposition jusqu’à ce qu’ils régularisent leur situation et que la nouvelle mise en place soit publiée.

Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général de l’EPST, a situé la raison de ces assises qui ont pour objet la matérialisation de la stratégie sectorielle qui vise à atteindre la qualité de l’enseignement tant cherchée. Pour elle, atteindre cet objectif permettra à la RDC de devenir le fer de lance du développement du continent noir.

Poursuivant son speech, la patronne de l’administration de l’EPST a indiqué que ces assises ont quatre principales missions notamment l’évaluation des performances du sous-secteur et l’élaboration de la carte scolaire.

Depuis 2011, le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a toujours organisé de manière régulière les assises de la promotion scolaire nationale. En 2018, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025, la promotion scolaire nationale a été transformée en “Revue Annuelle des Performances” par l’arrêté ministériel N°MINEPSP/CABMIN/1160/2017 du 18 août 2017 portant organisation et fonctionnement des assises de la RAP.




Julien Paluku au 15ème sommet des BRICS à Johannesburg 

Représentant le Président de la République, Félix Tshisekedi au 15ème sommet des BRICS, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé ce mardi à 2h40, heure locale à Johannesburg, où il a été accueilli au pied de l’avion par son ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et l’Ambassadeur de la Rdc accrédité en République Sud-Africaine, Fidèle Mulaja Binene.

Les BRICS regroupent les pays émergents notamment la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.

Au cours de ce grand forum économique, les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents secteurs dont l’industrie des batteries et des véhicules électriques grâce à ses minerais stratégiques seront bien vendues par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde

Signalons qu’une quarantaine de pays souhaitent l’élargissement des BRICS qui ont pour objectif être parmi les premières économies mondiales d’ici 2050




Le profil idéologique, politique et géopolitique de Vladimir Poutine 

Depuis l’an 2000 qu’il est aux commandes de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine forge la perception qu’il veut que les Russes, le monde et l’histoire se fassent de sa Russie et de lui-même : Un Etat extrêmement puissant, conduit par un homme extrêmement puissant. Quitte à monopoliser le plus longtemps possible, par des subterfuges autoritaristes, le pouvoir d’Etat et à entraîner sa Russie dans une guerre d’hégémonie géopolitique mondiale à l’issue inconnue. Vladimir Poutine en résumé? Un irrésistible aspirant à la superpuissance mondiale. Démonstration…

Nous tentons d’observer, d’analyser et d’interpréter, avec le concours de quelques spécialistes des sociétés est-européennes post-soviétiques, l’évolution idéologique, politique et géopolitique de l’ancien chef des services secrets russes, Vladimir Poutine, depuis qu’il s’est hissé au sommet de la Fédération de Russie. Nous livrons, ici, le profil idéologique, politique et géopolitique qui se dégage du comportement, des attitudes et des pratiques idéologiques, politiques et géopolitiques de cet animal politique. Ce profil renseigne davantage sur sa volonté obsessionnelle de ne concevoir la puissance qu’en termes de domination, de contrôle et d’influence sur tout l’univers.

 

 

Profil idéologique

Vladimir Poutine a longtemps dissimulé l’idéologie à partir de laquelle il fonctionne politiquement depuis qu’il est devenu Président de la Fédération de Russie. Cependant, depuis 2014 qu’il a brusquement, brutalement et violemment arraché la Crimée à l’Ukraine et l’a annexée à sa Russie et surtout depuis le 24 février 2022 qu’il impose, avec acharnement, une guerre totale et impitoyable à ce modeste et faible pays, ses voiles pudiques tombent, de plus en plus, en face d’une opinion idéologiquement avertie. A nous, particulièrement, il nous parait n’être ni un révolutionnaire communiste ou socialiste marxiste-léniniste, ni un révolutionnaire libéral, ni encore moins un réformiste social-démocrate.

Nous nous expliquons: Le profil idéologique, que le comportement, les attitudes et les pratiques politiques et géopolitiques de Vladimir Poutine dégagent, nous semble ne pas relever du communisme ou du socialisme marxiste-léniniste qu’il a furtivement abandonné, du libéralisme qu’il a subtilement embrassé ou du réformisme social-démocrate envers lequel il est indifférent. Il nous parait plutôt découler d’un certain refus des idéologies, mieux, d’un certain mélange idéologique apparemment inextricable. Mais, après un long et fructueux plongeon dans les profondeurs de cet animal politique, nous réalisons qu’il est d’abord un farouche nationaliste qui subordonne toute politique intérieure au développement de la puissance nationale russe. Un implacable nationaliste qui tient à affirmer, à l’extrême, la primauté de la puissance nationale russe sans limitation de la souveraineté. Un cruel nationaliste qui revendique la primauté de la puissance nationale russe sur toute autre considération des rapports internationaux.

 

Comme celui de Charles Mourras, le nationalisme de Vladimir Poutine est intégral et conservateur. Car, il s’accompagne souvent d’une certaine xénophobie et d’une certaine volonté d’isolement. Ce qui nous amène à fureter davantage dans son comportemnt, ses attitudes et ses pratiques idéologiques et nous permet de percevoir, de déceler et de distinguer, dans son nationalisme intégral et conservateur, les traits essentiels du totalitarisme. C’est-à-dire, les traits d’un régime politique généralement à parti unique, qui n’admet aucune opposition organisée, dans lequel le pouvoir politique dirige souverainement et tend même à confisquer la totalité des activités de la société qu’il domine. Il s’agit donc, pour paraphraser Terence Ball et cie, « d’un régime politique fondé sur la négation de la barrière séparant action de l’Etat et action de la société civile.» Il se caractérise essentiellement par le rejet ouvert ou subtil de la démocratie, l’apologie de l’autoritarisme et de la violence politique, la confusion des pouvoirs, etc.

 

Quelques preuves tangibles du totalitarisme dans la Russie de Vladimir Poutine ? Un parti politique quasi-unique, le Parti Russie Unie, par surcroît celui de Vladimir Poutine, dirige souverainement seul, mais alors vraiment seul depuis 23 ans, la Fédération de Russie. Le maître de ce régime politique, Vladimir Poutine, rejette malicieusement la démocratie et le multipartisme. En manipulant habilement, à sa guise et en sa faveur, la Constitution fédérale russe. A ce propos, que l’on se rappelle tout simplement le jeu qu’il a joué, à la fin de ses deux premiers mandats présidentiels, avec son complice Dmitri Medvedev, alors son premier ministre. Par la seule volonté de Vladimir Poutine, concrétisée par une élection apparemment démocratique, Dmitri Medvedev a accédé à la présidence de la Fédération de Russie pour un seul et unique mandat de 4 ans non renouvelable. Et, incroyable, mais pourtant vrai ! Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie de 2000 à 2008, s’est laissé nommer premier ministre par Dmitri Medvedev. A l’issue de ce seul et unique mandat présidentiel de Dmitri Medvedev entièrement contrôlé par Vladimir Poutine, celui-ci est redevenu, par une élection apparemment démocratique également, président de la Fédération de Russie et Dmitri Medvedev son premier ministre pour la seconde fois ! En tant que « splin dictator », fait remarquer Serguei Guerev, Vladimir Poutine «utilise la démocratie pour accéder et se maintenir au pouvoir. Mais, en réalité, il recourt à des subterfuges autoritaristes pour y arriver et y demeurer. »

 

Par son parti, Russie Unie, ses idéologues et sa police politique, Vladimir Poutine s’arroge le contrôle absolu de la vie, tant publique que privée, à travers toute sa Russie. En effet, il conçoit et explique l’unité et la transformation de la Russie par une mainmise directe sur les principales institutions du pays qu’il truffe de ses représentants. L’autorité de ceux-ci, toujours dissimulée, est souvent infiniment plus grande que celle des dignitaires officiels. Les citoyens russes sont surveillés en permanence, à tous les niveaux, par ces représentants généralement recrutés dans les services de renseignement militaire, policier et civil. Ainsi, ils ne s’appartiennent plus. Ils sont obligatoirement au service du projet de l’Etat fort de Vladimir Poutine. Cet Etat se confond avec le parti Russie Unie qui en a pris le contrôle, mais dont Vladimir Poutine est le seul et l’unique symbole visible.

 

Par son parti politique, Russie Unie, et ses idéologues, Vladimir Poutine nie l’essence même de la politique. Et pourtant, celle-ci repose, à en croire Hannah Arendt, sur « la communauté et la réciprocité d’être différents», c’est-à-dire, sur « la pluralité humaine. » Par conséquent, dans sa Russie, le pluralisme politique, qui s’exprime normalement par le multipartisme, est, dans le fond, de façade. Démonstration: « Son régime organise des élections dites démocratiques, mais sans liberté ni d’expression, ni de candidature», affirme, sans ambages, le russologue Gilles Faverel-Garrigues. En effet, les partis politiques d’opposition, tels que le Parti communiste, le Parti libéral et démocrate, Labloko, etc, asphyxiés, sont soit totalement absents de la Douma d’Etat (assemblée nationale) et du Conseil de la Fédération (sénat), soit ils y sont généralement représentés par quelques-uns de leurs élus aux législatives nationales et aux sénatoriales, mais jugés faibles et sélectionnés par la clique au pouvoir. D’où, un seul, unique et même discours idéologique, celui de Vladimir Poutine, passe à travers toute la Russie, etc.

 

Ainsi, la Fédération de Russie n’a plus jamais été, depuis 23 ans, personne d’autre que Vladimir Poutine. Et Vladimir Poutine n’a plus jamais été, depuis 23 ans, rien d’autre que la Russie personnifiée. Ces deux entités, séparées au départ, ne constituent plus, paradoxalement, qu’une seule, unique et même entité politico-idéologique, politico-juridico-administrative et politico-éthico-morale: Vladimir Poutine. Nous nous trouvons ainsi, en réalité, en plein régime totalitaire.

 

 

 

Profil politique

 

Vladimir Poutine arrive, par suffrage universel, au pouvoir suprême en mars 2000. Et ce, après avoir été coopté par l’entourage du président Boris Eltsine, démissionnaire, car physiquement affaibli, afin d’assurer, de janvier à mars 2000, l’intérim de ce dernier. Jusque-là, en effet, il occupait, d’août à décembre 1999, les fonctions de premier ministre du président Boris Eltsine. Au Kremlin, il hérite, selon Gilles Favarel-Garrigues, « d’un nouveau régime politique favorable à la réalisation de ses projets.» Particulièrement ceux, primordiaux, de rétablissement de l’autorité de l’Etat russe et de la restauration de son prestige sur le plan international. Souvent qualifié de «super-présidentiel», de « démocratie dirigée », de « militocratie libérale » ou d’«autoritarisme bureaucratique», ce régime politique, rapporte Favarel-Garrigues, a résulté du contexte antiparlementaire dans lequel fut adoptée la Constitution fédérale russe de 1993. Celle-ci a consacré, en effet, la domination du pouvoir exécutif, et plus particulièrement de l’institution Président de la Fédération, sur toutes les autres institutions fédérales. En l’occurrence, la Douma d’Etat (assemblée nationale), le Conseil de la Fédération (sénat) et le Conseil judiciaire.

 

Partisan d’un pouvoir fédéral fort, Vladimir Poutine exploite à fond cet avantage constitutionnel afin d’imposer sa propre autorité d’abord, l’autorité de l’Etat russe ensuite et de rétablir, enfin, le prestige de celui-ci sur le plan international. Pour y parvenir, il a volontairement choisi de monopoliser, par des subterfuges autoritaristes, le pouvoir d’Etat. Et c’est dans cet ordre d’idées qu’il a profondément fait remanier, il y a environ deux ans, cette Constitution fédérale maintenant taillée à sa mesure. Les prérogatives présidentielles s’en sont retrouvées très fortement renforcées et le mandat présidentiel rallongé à sa guise. Le pouvoir de Vladimir Poutine ne s’appuie pas tellement sur la Douma d’Etat, le Conseil de la Fédération et le Conseil judiciaire. Ces institutions publiques n’existent, en réalité, que pour sauver les apparences des obligations constitutionnelles. Son pouvoir s’appuie plutôt sur son cabinet politique et son gouvernement fédéral. Ces deux lieux du pouvoir poutinien, disent des observateurs tant internes qu’externes, demeurent obscurs à ceux qui n’en font pas partie.

 

Ainsi, comme Joseph Staline, son maître de l’ère soviétique, Vladimir Poutine réprime, par la violence inouïe, toute opposition à son pouvoir. Un exemple concret et incontestable : Me Serguei Navalny, le plus farouche et le plus célèbre des opposants ouvertement anti-Poutine, a habituellement pour résidences régulières, depuis que ce dernier occupe le Kremlin, les géôles poutiniennes. Il fut même, en 2020, désigné et destiné à la mort physique et sociopolitique irrémédiable. Il fut, dans cet objectif, sérieusement empoisonné par des agents du maître de la Russie post-soviétique. N’eûssent été de soigneuses, profondes et diverses interventions médicales et chirurgicales des professionnels de santé allemands, on parlerait, aujourd’hui, de l’opposant Serguei Navalny au passé. Heureusement pour celui-ci, Vladimir Poutine n’organise pas tellement les purges staliniennes. Ce processus ininterrompu permettait, en effet, aux dictateurs du glacis soviétique est-européen de maintenir leur pouvoir par la destruction répétée des élites politiques, économiques, sociales et culturelles considérées comme des ennemies de la révolution communiste. Certes, Me Serguei Navalny est encore vivant. Mais, il est toujours placé, pour 11 ans, dans une prison de haute sécurité. Il vient d’écoper, en juillet 2023, d’une condamnation supplémentaire de 19 ans ! Si rien ne changeait, il passera, au total, 30 ans en prison pour toutes sortes de raisons généralement connues que du seul pouvoir.

 

Dans ce même ordre d’idées, Vladimir Poutine a interdit à qui que ce soit, par décret présidentiel, de protester contre la guerre qu’il fait à l’Ukraine et qu’il désigne sous l’expression équivoque « d’opération militaire spéciale.» En application de ce décret présidentiel, un citoyen russe, dont sa fille de 13 ans est l’auteure d’un dessin exprimant son opposition farouche à cette guerre, a été arrêté, jugé, condamné et jeté en prison en guise de réprésailles. La société et les citoyens russes, quasi-vidés de leur substance, sont ainsi, obligatoirement, inféodés à l’Etat totalitaire de Vladimir Poutine.

 

En bref, le pouvoir exécutif supplantant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, Vladimir Poutine manifeste son plus superbe mépris pour le partage du pouvoir et sa volonté obsessionnelle de tout diriger seul. Il nage ainsi, paisiblement, dans une sorte de confusion des pouvoirs. De ce fait, à l’exception de l’intraitable Me Sergei Navalny, de quelques oligargues, de quelques gouverneurs de région, de quelques journalistes tel que Vladimir Kara-Mourza actuellement emprisonné et de quelques artistes comme feu le musicien Dima Nova qui lui résistaient, la quasi-totalité des sources de contestation du pouvoir présidentiel, qui avaient émergé sous Mikhaïl Gorbatchev et persisté sous Boris Eltsine, ont presque totalement disparu sous Vladimir Poutine. Quelques-unes, telle que Dima Nova, sont décédées dans des circontances et conditions non élucidées jusqu’à présent. Mais, la plupart sont soit en prison, soit en exil. Les méthodes utilisées pour les éliminer n’ont rien à avoir avec la démocratie. L’usage permanent de l’intimidation, de la force et de la violence dissuade l’écrasante majorité des opposants potentiels. D’où, un seul discours politique, celui de Vladimir Poutine, est distillé, à travers sa Russie et en dehors de celle-ci, par sa puissante propagande.

 

Profil géopolitique

 

S’estimant avoir réussi à imposer son autorité personnelle et à rétablir l’autorité de l’Etat à l’intérieur de sa Russie, Vladimir Poutine se pésente maintenant en leader de la résistance à l’hégémonie géopolitique unipolaire de l’Occident sur le monde entier. Il revendique, au nom de tous les opprimés de l’ordre international existant, l’avènement d’une hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, partagée et équilibrée pour contrer l’influence persistante, grandissante et néfaste de l’Occident et surtout des Etats-Unis d’Amérique. Il récupère, de la sorte, la nature impériale de sa Russie tsariste et soviétique. En effet, comme tout Etat impérialiste, la Russie de Vladimir Poutine vise principalement, sans le dire, à réduire le monde sous sa domination polititique, économique, sociale, culturelle, etc. En voici quelques exemples concrets et indubitables :

 

En 2014, Vladimir Poutine intimide l’Ukraine qui lorgne vers l’Otan et à l’UE. Il lui arrache, brutalement et violemment, par ses forces armées interposées, la Crimée. Il l’annexe, d’autorité, à sa Russie. Pire, se fondant sur une invraisembable affaire de développement d’armes biologiques américaines dans ce pays voisin qu’il veut entièrement et uniquement russe, il mobilise ses forces armées et de sécurité et l’envahit le 24 février 2022. Depuis lors, ses forces armées, auxquelles se sont joints ses mercenaires du groupe privé russe dit Wagner et certaines autres milices privées également russes, s’emploient à détruire systématiquement, sauvagement et méchamment l’Ukraine et sa population. Après avoir brandi, pendant plusieurs mois, cette vraisemblable affaire de sérieuse menace de la sécurité et de la stabilité de sa Russie par les Etats-Unis d’Amérique comme le seul et l’unique motif de son « opération militaire spéciale » en Ukraine, il finit par confesser ses véritables intentions profondes en déclarant à la télévision d’Etat russe : « La Russie combat en Ukraine pour ses terres historiques. » Depuis lors, son affaire de fabrication des armes biologiques américaines aux portes de sa Russie ressemble à un prétexte destiné à justifier sa guerre de reconquête de l’Ukraine.

 

Par ses services secrets, sa propagande et le traumatisme politique, économique, psychologique et humain qu’il a suscité, imposé et implanté dans le subconscient des Russes et des Ukrainiens, Vladimir Poutine menace et terrorise certains autres pays de la région. En l’occurrence, la Pologne, la Géorgie, la Moldavie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, etc. Il envisage même de détrôner les « petits présidents » de ces « petits Etats», pourtant indépendants, souverains et libres de tout engagement depuis 1991, afin de tenter de restaurer la zone d’inluence de sa nostalgique Russie soviétique.

 

Se servant de la cybercriminalité, les services de Vladimir Poutine sèment le trouble dans les processus électoraux de certains pays dits démocratiques (Etats-Unis, Allemagne, Canada, France, Royaume Uni, Turquie, etc). Objectif ultime poursuivi : Biaiser leur caractère démocratique. Pire, Poutine engage, en plus, des mercenaires, par le truchement du groupe paramilitaire russe, dénommé Wagner, que pilotait, jusqu’au mois de juin dernier, son ami d’extrême droite Evgueni Primojine. Il finance, équipe et charge ce groupe de mercenaires de s’immiscer, par la violence armée, dans les affaires intérieures des Etats étrangers, principalement d’Afrique (Lybie, République Cetrafricaine, Mali, Soudan, Mozambique, Burkina Faso, Niger, etc). Et ce, sous le prétexte de protéger ces Etats contre le terrorisme et ses sponsors étrangers. Et pourtant, le groupe Wagner se constitue aussi de terroristes étrangers, par surcroît russes, sponsorisés par un Etat étranger, la Russie de Vladimir Poutine.

 

Comme les grandes puissances occidentales, la Russie de Vladimir Poutine ne vise essentiellement, par cet engagement armé du groupe d’extrême droite Wagner, que la progression ininterrompue de ses seuls intérêts particuliers. En effet, la contrepartie de cet engagement qualifié d’humanitaire se paie en termes d’énormes quantités de ressources naturelles stratégiques pompées dans les pays «assistés» précités. Or, diamant, uranium, cobalt, lithium, coltan, manganèse, cuivre, nickel, pétrole, etc, en provenance de ces pays là, prennent, nuits et jours, le chemin de sa Russie. Nous nous trouvons ainsi, de pleins pieds, dans l’impérialisme ou l’expansionnisme qu’il prétend combattre.

 

 

Poutine en resumé

 

S’il faut résumer, en quelques mots, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, nous dirions qu’il est foncièrement « un vertige de puissance », selon Jean Radvagni, « un obsédé de la puissance », d’après Francoise Thom ou, enfin, « un irrésistible aspirant à la superpuissance mondiale », à nos propres yeux. Car, il se caractérise essentiellellement par la volonté obsessionnelle de dominer, de contrôler et d’influencer tout l’univers. Il tient à affirmer, à l’extrême, la primauté de la puissance nationale russe, sans limitation de la souveraineté, sur la totalité mondiale. En clair, il vise principalement, sans le dire, l’accesssion, un jour, de sa chère Russie à l’hégémonie géopolitique mondiale en lieu et place des Etats-Unis d’Amérique. C’est dans ce but ultime qu’il tente de recruter, à vil prix, des adeptes parmi les peuples des pays riches et puissants d’Occident, parmi les peuples des pays émergents des Brics et surtout parmi les peuples pauvres des pays en développement. C’est particulièrement dans ce seul et unique but ultime qu’il tient un discours ratio-émotionnel anti-hégémonie occidentale en général et américaine en particulier. Vu la perception que les publics visés ont actuellement de l’Occident, ce discours semble convaincre une bonne partie des publics cibles.

 

Cela revient à dire que le problème principal de Vladimir Poutine n’est pas du tout l’absence d’hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, partagée et équilibrée. Son problème fondamental est plutôt que sa nostalgique Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) ne soit pas parvenue, pendant ses 70 ans d’existence et de règne sans partage sur l’Europe centrale, l’Europe orientale et l’Asie centrale et d’influence certaine sur plusieurs autres pays du monde, à renverser l’ordre mondial que l’Occident avait instauré, maintient et perpétue depuis le 16ème siècle. Ordre mondial que les Etats-Unis d’Amérique conduisent, sans se fatiguer et en le solidifiant davantage, dès l’aube du 20ème siècle. Ses dieux semblent l’avoir convaincu que le temps de sa Russie de monter sur le piedéstal mondial est arrivé…. Qu’il est l’homme choisi pour déclencher et mener cette grande révolution. D’où, sa guerre de reconquête de l’Ukraine qu’il espère s’étendre au monde entier et qu’il devra gagner. D’où, Il a grandement et urgemment besoin d’alliés méticuleusement préparés en vue d’attteindre cet objectif ultime.

 

C’est pourquoi, depuis l’an 2000 qu’il est aux commandes de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine forge, à sa propre image et à sa propre ressemblance, la perception qu’il veut que les Russes, le monde et l’histoire se fassent de sa Russie et de lui-même : Un Etat extrêmement puissant, conduit par un homme extrêmement puissant. Quitte à monopoliser le plus longtemps possible, par des subterfuges autoritaristes, le pouvoir d’Etat et à entraîner sa Russie dans une guerre d’hégémonie géopolitique mondiale à l’issue inconnue. Vladimir Poutine en résumé ? Un aspirant irrésistible à la superpuissance mondiale.

 

Par Musene Santini Be-Lasayon

 




1er congrès de SOCONEPH: Le rhumatisme chez les jeunes, un des signes de « la maladie de lupus » (un néphrologue)

La Société congolaise de néphrologie (SOCONEPH) tient à Kinshasa, son 1er congrès du 21 août au 25 août 2023 sous le thème : « Maladies rénales : du diagnostic à la prise en charge thérapeutique ». Le rhumatisme chez les jeunes est un des signes de la maladie de lupus, c’est ce qu’a déclaré le lundi 1er jour de ce congrès, le Dr Vieux Mokili, néphrologue aux cliniques universitaires de Kinshasa (CUK) en République démocratique du Congo (RDC).

« Quand une jeune fille en âge de procréation, soit de 20 à 40 ans, souffre de rhumatisme, c’est un des facteurs de lupus et elle doit consulter un médecin pour une prise en charge, surtout que nous entendons dire que le rhumatisme touche principalement des personnes âgées », a-t-il dit.

En ce qui concerne le lupus, ce néphrologue a montré que c’est une maladie inflammatoire causée lorsque le système immunitaire attaque ses propres tissus. Cette maladie, a-t-il ajouté, touche aussi les hommes et peut se manifester sur les articulations, la peau, les reins, les cellules sanguines, le cerveau et le cœur.

« Quand il touche les reins, il peut conduire à l’insuffisance rénale, voire à la mort. C’est pourquoi il est important de se faire dépister pour connaître son état de santé », a-t-il conseillé.

Pour ce néphrologue, l’origine de cette maladie n’est pas très connue. Elle se présente comme un dysfonctionnement du système immunologique qui fait que la personne ne reconnaît pas ce qu’elle est et se comporte comme s’il était étranger dans son propre corps.

Les étudiants en médecine appelés à s’intéresser à la néphrologie

La néphrologie est une spécialité médicale qui s’intéresse au fonctionnement des reins ainsi qu’à la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies rénales.

Le professeur Ernest Sumaili a invité les étudiants en médecine de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) à s’intéresser à la néphrologie pour, d’une part accroître le nombre de spécialistes en cette branche, et d’autre part, procéder à une bonne prise en charge de la population.

« La RDC compte seulement 38 néphrologues alors que les normes proposent 10 néphrologues pour 10.000 habitants. Pour accroître le nombre de néphrologues dans notre pays, il faut organiser des activités comme des congrès afin de susciter chez les jeunes le désir de cette branche et former des médecins », a-t-il soutenu.

Le recteur de l’université de Kinshasa (UNIKIN), le professeur Jean-Marie Kayembe, a pour sa part souligné l’importance d’avoir des échanges réguliers et multidisciplinaires sur cette discipline pour permettre à tous les professionnels de santé en général et aux médecins en particulier d’accroître leurs connaissances sur la prise en charge adéquate des patients.

« Les maladies rénales touchent même les enfants. C’est pourquoi il est nécessaire de discuter avec tous les acteurs de la prise en charge afin de contribuer à l’émergence de notre pays sur le plan sanitaire », a-t-il signifie.

Notons que ce congrès a pour but de renforcer les capacités des membres du personnel soignant dans la prise en charge des maladies rénales afin d’améliorer la santé de la population.

Sont conviés à participer à ce congrès, des néphrologues ; spécialistes d’autres domaines, des médecins généralistes ; des infirmiers d’hémodialyse; autres infirmiers ; des ingénieurs techniciens ; des étudiants. Signalons que des cours seront dispensés lors de ce congrès en la salle Monekosso, aux cliniques universitaires de Kinshasa, à savoir, 1er cours de néphrologie pédiatrique pour juniors des pays d’Afrique Francophone et le 2eme cours international de néphrologie, dialyse et transplantation.

Mamie Ngondo




Publication de l’examen d’Etat à Bumbu : Les finalistes frustrés par les troubles des Kuluna près de la maison communale

Après quelques heures de la publication des résultats de l’examen d’État dans les six provinces éducationnelles dont Kinshasa – Funa, ce lundi 21 août 2023, l’insécurité a battu son plein dans la commune de Bumbu, encore sous l’effervescence de cette fête des finalistes, tout près de la maison communale de Bumbu, sur la grande avenue Shaba, dans son croisement avec des avenues Mafuta, Pelende, Mukoso jusqu’à Ngiringiri.

Des hommes armés identifiés comme des Kuluna se battent et pillent les biens des citoyens de ce coin. Ce qui est pire, toute cette scène s’est déroulée sans aucune intervention des forces de l’ordre. Cependant, nous ne sommes qu’à quelques mètres de la maison communale de Bumbu, siège de l’institution administrative de cette entité. C’est alors, la population s’inquiète et dénonce à haute voix le désintéressement de la Police Nationale Congolaise (PNC).

De ce fait, l’un des habitants de ce quartier s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes déçus du désintéressement de nos policiers de la maison communale et de nos Sous Ciats plus proches car ces jeunes Kuluna se sont battus pendant près de 45 minutes à quelques mètres de la maison communale, mais sans intervention de la police. Ça saute aux yeux et ça nous enlève l’espoir de vivre en paix ».

Signalons que plusieurs dégâts matériels sont enregistrés dont un téléphone volé en plein air. La population de Bumbu lance donc un cri d’alarme aux autorités afin de prendre des mesures sérieuses pour mettre fin à ce phénomène qui trouble la quiétude dans la société kinoise.

Il faut signaler que les sons de gaz lacrymogènes ont été entendus une heure plus tard, alors que l’ambiance était déjà sous la fièvre de coupure dans cette municipalité de Kinshasa.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : Le marché de Matadi Kibala en feu !  

Le marché de Matadi Kibala situé vers le camp PM dans la commune de Mont-Ngafula est en feu. Cet incendie d’origine inconnue a commencé dans la nuit du lundi 21 août à partir de 23 heures.

D’après certains témoins sur place, un court-circuit serait la base de ce désastre. La Société nationale d’électricité a arrêté avec l’alimentation de l’énergie afin d’éviter d’autres désastres.

Aucune perte en vie humaine n’a été signalée jusque-là. Toutefois, plusieurs dégâts matériels sont observés.

Des jeunes encore éveillés sont intervenus avec les moyens de bord afin d’arrêter la tension de feu, mais pas avec beaucoup de succès.

Jean-Luc Lukanda