Xi Jinping: Faire naviguer le navire géant de lamitié et de la coopération Chine-Afrique du Sud vers un plus grand succès

Le 21 août 2023, une tribune signée du président chinois Xi Jinping intitulée « Faire naviguer le navire géant de lamitié et de la coopération Chine-Afrique du Sud vers un plus grand succès » a été publiée lundi dans des médias sud-africains, alors que Xi Jinping sapprête à assister au 15e sommet des BRICS à Johannesburg et à effectuer une visite dÉtat en Afrique du Sud. Voici le texte intégral de la tribune, dont la version anglaise a été publiée par The Star, Cape Times, The Mercury et Independent Online.

À linvitation du président Matamela Cyril Ramaphosa, jeffectuerai bientôt une visite dÉtat en République dAfrique du Sud et jassisterai au 15e sommet des BRICS. Ce sera ma sixième visite dans la terre prometteuse de la « nation arc-en-ciel ». LAfrique du Sud est la patrie du grand homme dÉtat Nelson Mandela, et elle senorgueillit des ressources touristiques les plus riches, du réseau routier le plus long, de la plus grande bourse de valeurs, ainsi que des aéroports et ports les plus fréquentés dAfrique. Ce pays dégage un charme unique, alliant parfaitement lancien et le moderne, la nature et la culture.

Chacune de mes visites en Afrique du Sud ma donné de nouvelles impressions. Mais la plus profonde est toujours le sentiment fraternel que nous éprouvons les uns envers les autres. Notre amitié a traversé une longue période. Dès le milieu du 20e siècle, la République populaire de Chine nouvellement fondée a fermement soutenu le peuple sud-africain dans sa lutte contre lapartheid et sest tenue aux côtés du Congrès national africain en tant que camarades et amis. Notre amitié a défié les obstacles des montagnes et des océans. Face à la pandémie de la COVID-19, la Chine a été lun des premiers pays à fournir des produits anti-pandémiques à lAfrique du Sud, réaffirmant ainsi notre fraternité particulière. Plus récemment, la Chine a également fourni au pays des équipements électriques durgence. Au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis létablissement de liens diplomatiques, nos relations ont progressé à pas de géant, passant dun partenariat à un partenariat stratégique, puis à un partenariat stratégique global. Il sagit de lune des relations bilatérales les plus dynamiques du monde en développement. Nos relations sont entrées dans un « âge dor », avec de vastes perspectives et un avenir prometteur.

Ces dernières années, le président Ramaphosa et moi-même avons maintenu une communication étroite par le biais de visites, de rencontres, dappels téléphoniques et de lettres. Nous explorons ensemble les possibilités de coopération, poursuivons le développement et relevons des défis communs. Notre confiance stratégique mutuelle na cessé de sapprofondir. Nous nous soutenons mutuellement avec fermeté sur les questions concernant nos intérêts fondamentaux respectifs et nos préoccupations majeures, et nous maintenons une coordination sur les grandes questions internationales et régionales. Nous travaillons ensemble à la pratique dun véritable multilatéralisme et à la construction dun ordre international plus juste et plus équitable.

LAfrique du Sud a été le premier pays africain à signer le document de coopération sur lInitiative « la Ceinture et la Route » avec la Chine. Elle a été le plus grand partenaire commercial de la Chine en Afrique pendant 13 années consécutives, ainsi que lun des pays africains ayant le plus grand stock dinvestissements chinois. Le gâteau de la coopération bilatérale ne cesse de sagrandir. Les vins, le thé rooibos et les gels daloe vera dAfrique du Sud sont des produits à la mode en Chine. De nombreuses entreprises chinoises étendent leurs activités tout en assumant davantage de responsabilités sociales en Afrique du Sud. Les automobiles et les appareils électroménagers de marques chinoises, mais fabriqués en Afrique du Sud, sont très populaires auprès des consommateurs locaux, et de nombreux ménages sud-africains en possèdent aujourdhui. Les entreprises sud-africaines sempressent également dinvestir sur le marché chinois pour saisir les nombreuses opportunités commerciales, et elles ont apporté une contribution importante à la croissance économique de la Chine.

La philosophie sud-africaine Ubuntu prône la compassion et le partage. Elle résonne bien avec les valeurs du confucianisme : « aimer le peuple et tous les êtres et rechercher lharmonie entre toutes les nations ». En 2015, jai participé aux activités de lAnnée de la Chine en Afrique du Sud et jai été témoin des réalisations gratifiantes de nos programmes de lAnnée de la Chine et de lAfrique du Sud. En avril dernier, les professeurs et les étudiants de lInstitut Confucius de lUniversité de technologie de Durban mont écrit une lettre en chinois, exprimant leur attachement à la culture chinoise et remerciant la Chine pour les précieuses opportunités offertes aux jeunes Africains qui poursuivent leurs rêves. Cela me fait chaud au cur. En effet, ces échanges dynamiques de peuple à peuple renforcent lempathie entre nos peuples et permettent à notre amitié de se transmettre de génération en génération.

Les relations entre la Chine et lAfrique du Sud se trouvent à un nouveau point de départ historique. Elles ont dépassé le cadre bilatéral et exercent une influence mondiale de plus en plus importante. Au cours de ma prochaine visite, je me réjouis de travailler avec le président Ramaphosa pour définir le plan dun nouveau chapitre de notre partenariat stratégique global.

La Chine et lAfrique du Sud devraient être des compagnons partageant les mêmes idéaux. Comme le dit un ancien proverbe chinois, « un partenariat forgé avec la bonne approche défie la distance ; il est plus épais que la colle et plus fort que le métal et la pierre ». Nous devons accroître nos échanges dexpériences en matière de gouvernance et nous soutenir fermement les uns les autres dans lexploration indépendante dune voie de modernisation adaptée à nos conditions nationales respectives. Nous ne devons craindre aucune hégémonie et travailler les uns avec les autres en tant que véritables partenaires pour faire progresser nos relations dans un paysage international en pleine mutation.

La Chine et lAfrique du Sud devraient être les pionniers de la solidarité et de la coopération. Nous réussirons grâce à nos atouts majeurs que sont la forte complémentarité économique et les bases solides de la coopération. Nous devons poursuivre la synergie des stratégies de développement, promouvoir une coopération plus forte en matière dinfrastructures, déconomie numérique, dinnovation scientifique et technologique et de transition énergétique, et veiller à ce quun plus grand nombre de personnes de nos deux pays bénéficient des résultats du développement. La Chine accueille davantage de produits sud-africains sur son marché et encourage davantage dentreprises chinoises à investir et à faire des affaires en Afrique du Sud, afin de soutenir lobjectif de lAfrique du Sud de doubler ses investissements entrants au cours des cinq prochaines années.

La Chine et lAfrique du Sud devraient être les héritières de lamitié sino-africaine. Nous devons tirer parti des mécanismes globaux, multi-niveaux et institutionnalisés pour les échanges entre les peuples de nos deux pays, et continuer à faire progresser les échanges et la coopération dans les domaines de la culture, du tourisme, de léducation, du sport, des médias, des universités, des gouvernements locaux et de la jeunesse. Nous devons maintenir lesprit de lamitié et de la coopération entre la Chine et lAfrique aussi vivant et fort que jamais à travers les vastes territoires de la Chine et de lAfrique.

La Chine et lAfrique du Sud doivent être les champions de nos intérêts communs. Ce dont le monde a besoin aujourdhui, cest de paix, pas de conflit ; ce que le monde veut, cest la coordination, pas la confrontation. La Chine et lAfrique du Sud, en tant que membres naturels du Sud global, devraient dautant plus travailler ensemble pour demander que les pays en développement aient plus de poids et dinfluence dans les affaires internationales, pour promouvoir une réforme accélérée des institutions financières internationales et pour sopposer aux sanctions unilatérales et à lapproche « petites cours avec de hauts murs ». Nous devons préserver ensemble nos intérêts communs.

Le sommet des BRICS est un autre point important à lordre du jour de ma visite en Afrique du Sud. Cest la troisième fois que le sommet se tient sur ce continent plein de vitalité et despoir. Je me souviens encore très bien du sommet qui sest tenu dans la ville pittoresque de Sanya, dans la province chinoise de Hainan, lorsque lAfrique du Sud a fait ses débuts officiels en tant que membre de la famille des BRICS. Au cours des douze dernières années, lAfrique du Sud a apporté dimportantes contributions au développement du mécanisme de coopération des BRICS, renforçant ainsi la coopération au sein des BRICS et étendant leur influence. Aujourdhui, de plus en plus de pays frappent à la porte des BRICS, aspirant à rejoindre notre coopération. Cela témoigne de la vitalité et de linfluence du mécanisme de coopération des BRICS. La Chine est prête à travailler avec ses partenaires des BRICS pour agir dans lesprit des BRICS douverture, dinclusivité et de coopération mutuellement bénéfique, établir un consensus sur les questions importantes, poursuivre notre tradition de diplomatie indépendante et défendre résolument léquité et la justice internationales. Nous exhorterons la communauté internationale à se recentrer sur les questions de développement, à promouvoir un rôle plus important du mécanisme de coopération des BRICS dans la gouvernance mondiale et à renforcer la voix des BRICS.

Cela fait dix ans que jai présenté « la sincérité, les résultats réels, lamitié et la bonne foi » comme les principes du développement des relations entre la Chine et lAfrique. Au cours de la dernière décennie, nous avons poursuivi ensemble la création dune communauté davenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère, et nous avons achevé et remis une série de projets, notamment le siège du CDC Afrique, le pont de Foundiougne au Sénégal, lautoroute de Nairobi et le chemin de fer Mombasa-Nairobi, renouvelant ainsi lamitié sino-africaine à travers les vastes territoires de la Chine et de lAfrique.

Face à des changements profonds sans précédent depuis un siècle, une relation Chine-Afrique forte et une coopération Chine-Afrique productive donneront un nouvel élan au développement mondial et assureront une plus grande stabilité au monde. Il sagit dune responsabilité internationale et dune mission historique confiées aux 2,8 milliards de Chinois et dAfricains. Nous organiserons un Dialogue des dirigeants Chine-Afrique. Je travaillerai avec les dirigeants africains pour apporter à lAfrique des initiatives de développement plus actives, plus efficaces et plus durables, élargir la coopération dans les domaines de lagriculture, de lindustrie manufacturière, des nouvelles énergies et de léconomie numérique, et faciliter lintégration économique, lindustrialisation et la modernisation agricole de lAfrique. La Chine continuera à uvrer en faveur de progrès substantiels dans ladhésion de lUnion africaine (UA) au G20 cette année, et espère que les pays africains et lUA joueront un rôle plus important dans les affaires internationales et régionales.

Comme le dit un ancien poème chinois, « avec la marée haute et le vent arrière, il est temps de naviguer en douceur ». Pour les 25 prochaines années en perspective, le navire géant de lamitié et de la coopération entre la Chine et lAfrique du Sud poursuivra sa route et nous accomplirons des progrès encore plus importants dans la construction dune communauté davenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère, ainsi que dans la construction dune communauté davenir partagé pour lhumanité.




Montage des véhicules : Julien Paluku convainc la société « UD TRUCKS » à venir s’installer dans l’une des ZES

Les facilités qu’offrent les Zones Economiques Spéciales en République Démocratique du Congo attirent davantage les opérateurs économiques tant nationaux qu’étrangers. La société japonaise “UD TRUCKS” spécialisée dans le montage des véhicules basée à Pretoria en République Sud-africaine promet par le biais de ses responsables de venir s’installer dans certaines de ces zones économiques spéciales.

Faisant partie de la délégation gouvernementale qui accompagne le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde au 15ème sommet des BRICS à Johannesburg, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a visité ces usines d’assemblage des véhicules accompagné de l’Ambassadeur de la RDC accrédité en Afrique du Sud, Fidèle Mulaja Binene.

« Nous sommes dans la délégation conduite par le Premier ministre pour participer au sommet BRICS qui doit renforcer le partenariat avec l’Afrique. Nous avons été conduits par l’ambassadeur de la Rdc en Afrique du Sud, qui tient à ce que la vision du chef de l’Etat soit matérialisée dans différents domaines. Il y a quelques temps on a suivi qu’à Kinshasa, on commence à fabriquer les carreaux et les faïences comme matériaux de construction, il y a un besoin très important, celui du transport. Voilà pourquoi l’ambassadeur nous a amené ici pour établir des contacts avec cette entreprise qui produit les marques bus, pour nous permettre de monter une industrie automobile en Rdc », indique Julien Paluku.

Le ministre de l’Industrie rappelle que nous sommes un pays avec 2.300.345.000 Km, avec un vaste programme de chantiers que le président de la République tient à ouvrir sur l’ensemble du pays, il va se poser énormément des problèmes de transport. Si on installe une industrie automobile en Rdc, ça sera pour répondre à ce besoin futur qui va se poser d’ici 5, 10, 15 ans. Ce contact que nous venons de prendre, c’est pour voir comment nous pouvons l’installer dans l’une des Zones économiques spéciales qui sont en Rdc, d’une part à Kinshasa, d’autre part à côté de Lubumbashi, et peut-être une troisième fois à l’Est, pour nous permettre de faire une politique d’encerclement de l’ensemble de la République.

A en croire Julien Paluku, si nous avons autant de véhicules qui sont produits dans 3 ou 4 espaces, ça va permettre de rencontrer les besoins de l’ensemble de la population congolaise en matière de transport. Nous allons signer un mémorandum avec l’entreprise pour dérouler une feuille de route qui va nous permettre d’ici 3 ou 4 mois, de mettre en œuvre le contenu de notre feuille de route.

 

 

 

 




«Le Maroc poursuit sa mue », estime le magazine Le Point

Sous le titre éloquent « Protection sociale, droits des femmes : le Maroc poursuit sa mue », le magazine français Le Point consacre, à l’occasion du 61ème anniversaire de SM le Roi Mohammed VI, un long article traitant des diverses transformations qui ont marqué les vingt-quatre ans de règne du Souverain.

Alors que le Roi Mohammed VI célèbre ses soixante ans et vingt-quatre ans de règne, le pays se trouve à un carrefour décisif de son évolution sociale. L’objectif est de réajuster son modèle de développement afin de bâtir des bases solides pour devenir une puissance régionale durable, souligne Le Point.

Depuis 1999, année de l’accession du Roi Mohammed VI au trône, le Maroc a considérablement évolué. Il s’est implanté dans les chaînes mondiales de valeur, a réintégré l’Union africaine et a remporté des succès diplomatiques majeurs concernant notamment le Sahara, dont la souveraineté est désormais reconnue par les États-Unis et Israël, rappelle le magazine.

Sur le plan interne, le pays a renforcé sa défense, démontré son efficacité dans la lutte antiterroriste et s’est affirmé comme acteur mondial. Au niveau social, plusieurs programmes ambitieux ont été lancés pour atténuer les inégalités, réduire la pauvreté et favoriser l’émergence d’une classe moyenne.

En 2020, le Souverain a annoncé le lancement d’une couverture sociale universelle sur cinq ans, incluant l’assurance maladie pour 22 millions de personnes, des allocations familiales pour 7 millions d’enfants scolarisables et l’extension des régimes de retraite. Cette réforme d’envergure, d’un coût de 51 milliards de dirhams par an, représente 4,25 % du PIB marocain, rappelle Le Point.

Cette démarche a permis d’élargir la couverture de l’assurance maladie, passant de 7,8 millions de bénéficiaires en décembre 2020 à 23,2 millions en avril 2023. Environ 79,8 % de la population marocaine bénéficient désormais d’une forme de couverture médicale, contre 74,2 % en 2021.

De plus, la modernisation du statut de la femme en 2004 à travers la réforme de la Moudawana, reflète les changements sociétaux en cours au Maroc.

Ainsi, alors que le Maroc aspire à devenir une puissance régionale durable, il s’engage dans des réformes sociales ambitieuses sous la direction du Roi Mohammed VI. Ces efforts visent à réduire les inégalités et à renforcer la stabilité économique et sociale du pays, en capitalisant sur les réalisations économiques et les succès diplomatiques, estime le magazine français.




Le groupe « la Ceinture et la Route » fait découvrir la Chine au monde à travers ses chanson

À Nanchang, capitale de la province chinoise du Jiangxi, il y a un groupe nommé « la Ceinture et la Route » composé d’étudiants africains de la Nanchang Hangkong University (Université de l’Aéronautique de Nanchang). Les membres du groupe viennent de Tanzanie, du Zimbabwe et de Zambie. Ils ont fait des études en Chine pendant plusieurs années et ont été témoins d’une nation pleine de vitalité et de charme. Quelles sont leurs expériences impressionnantes en Chine ? Que savent-ils de l’initiative « la Ceinture et la Route » et quels sont leurs vœux pour l’initiative ? Écoutons ensemble leurs histoires en Chine !

 

Question 1 : Pourquoi le groupe s’appelle-t-il « la Ceinture et la Route » ?

Daniel Mnyaga, Tanzanie, chanteur principal et claviériste :

Le groupe a été créé en 2013 avant notre venue dans la Nanchang Hangkong University. Et donc plus tard, avec nos professeurs, nous avons réalisé que la plupart d’entre nous venaient de pays connectés par l’initiative « la Ceinture et la Route ». Et c’est la raison pour laquelle il s’appelle le groupe « la Ceinture et la Route ».

Question 2 : Présentez une des chansons créée par votre groupe.

Daniel Mnyaga, Tanzanie, chanteur principal et claviériste :

Nous avons actuellement créé environ quatre chansons. Une chanson qui représente la voix de nous tous est « Ma professeure de chinois ». Parce que nous sommes tous des étrangers en Chine. Et puisque nous sommes venus dans une école en tant qu’étudiants, ce sont nos professeurs qui nous aident à nous adapter à l’environnement en Chine. Je veux apporter les bonnes choses que j’ai vues en Chine dans mon pays. Donc je pense que cette chanson représente la voix de nous tous dans le groupe et de tous les autres étudiants en Chine.

Question 3 : Quelles sont vos expériences impressionnantes en Chine ?

Daniel Mnyaga, Tanzanie, chanteur principal et claviériste :

Avant de venir en Chine, j’avais l’impression que la Chine était vraiment développée technologiquement et je n’ai pas été déçu. En fait, j’étais encore plus impressionné quand je suis arrivé ici. Une des choses qui est très claire, c’est que quand je suis arrivé à Nanchang en 2015, il n’y avait pas de métro. Et pour les sept ans ou peut-être huit ans que je suis resté à Nanchang, nous avons vu les lignes un, deux, trois et quatre. Donc, la Chine n’est pas seulement développée, elle continue également de se développer rapidement.

 

Audrey Tanaka, Zimbabwe, choriste :

Quand je suis arrivée en Chine, j’ai été accueillie chaleureusement. Mes professeurs et certains étudiants que j’ai rencontrés ici étaient très sympathiques et cela m’a donné l’impression d’être dans une grande famille et je suis heureuse d’être ici.

 

Abel Jacob, Zambie, bassiste :

J’ai eu différentes expériences que je n’aurais jamais eues si je n’étais pas venu en Chine. J’ai eu l’opportunité de rejoindre le groupe « la Ceinture et la Route » et de jouer de la musique qui m’a toujours passionné. J’ai eu l’occasion de voyager dans différentes villes de Chine. Et j’ai appris les différences culturelles, et même des choses que je ne comprenais pas vraiment sur la Chine, comme la porcelaine de Jingdezhen. C’est un héritage culturel avec une longue histoire. J’étais heureux de pouvoir le savoir et d’en faire l’expérience.

 

Isaiah Nyasha, Zimbabwe, batteur :

Quand je suis arrivé ici, ma première impression était différente de ce que j’avais en tête. J’avais l’impression, comme tout autre Africain ordinaire, que les Chinois sont tous bons en Kung Fu, qu’ils sont tous gymnastiques. Mais ce n’était pas le cas. J’ai découvert qu’ils sont amicaux, accueillants, ils aiment traiter les étrangers avec soin, leur faisant découvrir de nombreux aspects de la Chine. Et mes merveilleuses expériences ont été de communiquer de temps en temps avec des Chinois parce que j’en apprends plus sur la Chine, car c’est un très grand pays. Donc, chaque fois que je rencontre des Chinois, c’est une expérience merveilleuse parce que j’apprends quelque chose de nouveau.

 

Question 4 : Connaissez-vous des projets dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » dans votre pays ?

Daniel Mnyaga, Tanzanie, chanteur principal et claviériste :

L’un des projets est l’expansion du port de Dar es Salaam. Et cela a permis à de plus gros navires et aussi à davantage de bateaux de venir au port de Dar es Salaam. Cela a donc contribué au développement rapide des affaires des gens. Et nous pouvons aussi vendre plus à l’extérieur et avoir plus pour notre peuple.

Abel Jacob, Zambie, bassiste :

À l’heure actuelle, je sais qu’il y a eu un projet qui a été récemment réalisé concernant une centrale hydroélectrique qui a aidé le pays à réduire tout déficit d’électricité qu’il a eu. Et le pays a pu aller de l’avant, même relancer des affaires qui se sont interrompues en raison d’un manque d’approvisionnement suffisant en énergie. Donc, cette initiative a réduit tout déficit en énergie. Et je sais que cela continuera à être le moteur d’un développement durable.

Question 5 : Exprimez vos vœux pour l’initiative « la Ceinture et la Route ».

Daniel Mnyaga, Tanzanie, chanteur principal et claviériste :

À l’initiative « la Ceinture et la Route », je voudrais dire félicitations pour son 10e anniversaire. Et j’exprime mes meilleurs vœux pour les futurs projets et je souhaite plus de coopérations avec tous les autres.

 

Isaiah Nyasha, Zimbabwe, batteur :

Je tiens à les féliciter pour la décennie de la constance.

 

Abel Jacob, Zambie, bassiste :

C’est une grande réussite qu’ils ont accomplie au cours de cette décennie. Je leur souhaite continuer de se développer.

 

Audrey Tanaka, Zimbabwe, choriste :

Je veux aussi juste leur souhaiter bon succès et bon progrès dans tous leurs projets et la vision qu’ils ont pour « la Ceinture et la Route ».




Nord-Kivu : Mort brusque d’un député provincial en mission parlementaire à Butembo

Le député provincial Muhindo Magezi Celse, élu du territoire de Beni a rendu l’âme, dans la soirée du dimanche 20 août 2023 en ville de Butembo au Nord-Kivu.

Selon les premières informations, ce dernier était dans une mission parlementaire dans cette ville avant qu’une mort brusque ne lui soit arrivée ; une mort qui serait due à une crise cardiaque, indique les sources proches de la famille.

Cet élu du territoire de Beni massivement voté à la députation provinciale lors de la législature passée prévoyait de nouveau de déposer sa candidature ce lundi 21 août 2023 au bureau de la CENI/antenne territoire de Beni.

Cette triste nouvelle a été accueillie comme un coût de foudre dans le chef des habitants de Basongora en secteur de Rwenzori grâce à ces compétences parlementaires, témoigne un habitant de la place interrogé ce lundi.

Notons que le corps du député provincial Muhindo Magezi Celse est gardé à la morgue de Butembo Mathanda, en attendant le programme de son inhumation.

Il laisse derrière lui plusieurs enfants orphelins et une veuve inconsolables.

Alain Wayire/Beni




Justice militaire en Ituri : Le coordonnateur du PDDRC-S et le président du G5 comparaissent devant la Cour Militaire   

La Cour Militaire de la province de l’Ituri a ouvert ce vendredi 18 août 2023, les audiences publiques contre le président des communautés victimes dites G5 Christian Utheki et le Coordonnateur du PDDRC-S en Ituri.

Selon le Ministère public, le premier prévenu est poursuivi par la justice militaire pour participation à un mouvement insurrectionnel, participation à une entreprise de démoralisation des troupes engagées dans les opérations militaires contre les groupes armés dans la zone.

Dans sa prise de parole, la défense de Christian Utheki a indiqué que les infractions mises à charge de son client ne sont pas de la compétence de la Cour Militaire, sollicitant le renvoi du dossier de Christian Utheki auprès du Tribunal Militaire de Garnison de Bunia.

Une proposition soutenue par le Ministère public ainsi que le premier président de la Cour Militaire qui s’est déclaré incompétent de continuer à instruire ce dossier.

Toutefois, le deuxième est lui poursuivi pour un présumé détournements de plus de 13 millions de Francs congolais alloués pour le paiement de la solde de militaires et policiers affectés à la garde de sa coordination.

Cette première journée était consacrée à l’identification des prévenus et connaissance du dossier par ces avocats. Du coup, ils ont sollicité auprès de la Cour Militaire le renvoi du dossier de Willy Debu, Coordonnateur du PDDRC-S en Ituri dans une juridiction civile.

Précisons que la décision de la Cour Militaire sur le renvoi ou pas est attendue pour le vendredi prochain dans une audience publique à l’Auditorat militaire de Bunia.

Alain Wayire

 




Après la réalisation des préalables : Jules Kidinda, Cordon du PURUK, annonce le démarrage des travaux de lutte antiérosive dans 10 jours    

Avant de commencer les travaux de lutte antiérosive sur trois sites identifiés à Kananga (site Monusco, SNCC qui menace de couper la route nationale numéro 1 et la route PK 66 qui menace de couper la voie ferrée, le projet est tenu de respecter le cadre de gestion environnemental et social qui veut que toute personne affectée soit préalablement identifiée et indemnisée avant que vous ne puissiez commencer les travaux. C’est l’exercice auquel le projet s’est livré, se conformant ainsi à l’engagement pris par le Gouvernement de la République, à la grande satisfaction de tout le monde.

M. Jules Kidinda, Coordonnateur de l’unité de gestion du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK) a organisé hier dans le chef-lieu de la province du Kasaï Central pour rendre public le plan d’action de réinstallation. « Entant que projet qui va intervenir dans des sites d’érosions, nous avons dénombré trois sites prioritaires. Ce sont des sites pour lesquels les infrastructures sont menacées. C’est le cas du site Monusco, SNCC qui menace de couper la route nationale numéro 1 et le site de la route PK 66 qui menace de couper la voie ferrée », dit-il.

Il a précisé que ce que nous avons fait aujourd’hui, c’est ce que nous impose le document signé par le Gouvernement congolais qui a emprunté l’argent auprès de la Banque mondiale, à savoir, lorsque vous voulez intervenir dans des travaux de génie civil, vous devez d’abord identifier les personnes qui sont susceptibles d’être affectées par les travaux que l’OVD va faire.

Et Jules Kidinda de rappeler qu’après notre installation (Unité de gestion de projet), nous avons mené des études plus poussées pour identifier ces personnes-là. On a dit à tout le monde qu’il y a des personnes affectées. Nous avons également prévu une mercuriale pour savoir, comment indemniser par exemple la perte d’un bâtiment, la perte d’un champ de maïs ? Nous nous sommes convenus de tout cela et le public a contribué pour savoir comment les personnes affectées seront payées. En effet, il y a des personnes qui risquent de perdre des ressources avec l’intervention des travaux de l’OVD. Il y a des gens qui risquent de voir leurs conditions de vie être affectées par notre intervention. Il fallait qu’avant que les travaux ne commencent, identifier et indemniser ces personnes-là. C’est une des obligations contractées par le Gouvernement congolais et c’est ce que nous avons accompli aujourd’hui.

Quid du lancement et du démarrage des travaux

A la question de savoir, quelle est la procédure pour indemniser les personnes affectées ? Et le Cordon du PURUK a souligné que toutes les personnes qui ont été identifiées et qui sont susceptibles d’être affectées dans leurs biens, seront payées directement sur un compte bancaire qu’elles vont ouvrir auprès d’un établissement de leur choix. « Nous allons nous assurer que l’argent soit payé le plus rapidement possible sans tergiversation et nous avons pu obtenir auprès de la banque Equity Bank, la banque qui gère les fonds, nous avons obtenu la garantie que ces personnes bénéficiaires de ces indemnisations, n’auront pas à payer les frais bancaires », explique-t-il.

Il sied de souligner que le projet a été mis en œuvre le 08 mai 2023, date à laquelle la Banque mondiale a déclaré que le projet était entré en vigueur, c’est-à-dire, date à laquelle la Banque mondiale a ouvert le tiroir pour que nous puissions bénéficier de l’argent qui va financer le projet de la lutte antiérosive.

Jules Kidinda a noté que le chef de l’Etat est venu ici à Kananga pour procéder au lancement du projet. Il y avait un certain nombre des préalables avant de commencer les travaux proprement dits, notamment le fait d’indemniser les personnes qui étaient affectées par les travaux. Par exemple, sur le site PK 66, il y a une veuve qui va perdre sa maison. Personne n’aurait compris que nous ayons commencé les travaux sans indemniser cette veuve qui n’a plus de revenus en cassant sa maison, c’est ce que nous allons faire. Sa maison va être détruite parce que les travaux vont passer par là.

Donc, il y avait un certain nombre d’activités que nous avons menées à travers le lancement fait par le chef de l’Etat. « Lorsque tous ces préalables sont accomplis, notamment la mise en place du comité de suivi des travaux que l’OVD va mener, nous avons composé un comité de surveillance et de suivi des travaux que l’OVD va faire composer des parties prenantes. Il y a même les autorités qui ont envoyé leurs délégations, de sorte que tout ce que l’OVD va faire soit surveillé tous les jours », dit-il.

Alors que le démarrage effectif des travaux, poursuit-il, c’est le moment où les engins vont descendre sur terrain. Ce démarrage est souvent sanctionné par le procès-verbal de démarrage que le projet signe et le remet à l’OVD. Tous les techniciens savent que le lancement des activités, ce ne pas forcement le démarrage des activités, parce qu’entre les deux, il y a des préalables à remplir dont quelques-uns ont été remplis aujourd’hui, notamment avec ce rapport sur la restitution des personnes qui sont affectées par les travaux que nous allons faire dans les trois sites.

Combien de temps pour le démarrage des travaux ?

Puisque c’est une condition de pouvoir indemniser les personnes affectées avant le début des travaux, rappelle Jules Kidinda, le Coordonnateur du PURUK, nous nous sommes dits que cette semaine, nous allons la consacrer à indemniser les personnes qui sont affectées. Si tout va bien, les travaux devraient démarrer dans 10 jours au maximum. Sinon, à la fin de cette semaine. A condition que les personnes soient indemnisées, que les personnes aient quittées leurs maisons.

L’OVD ne peut pas casser les maisons d’autrui tant que nous n’avons pas indemnisé les personnes affectées. Personne ne nous pardonnerait si nous venons casser les maisons sans pouvoir les réinstaller dans les meilleures conditions. Le projet est tenu de respecter ce cadre de gestion environnemental et social qui veut que toute personne affectée soit préalablement identifiée et indemnisée avant que vous ne puissiez commencer les travaux. « Nous faisons de sorte pour que tout soit fait cette semaine pour que les engins de l’OVD qui sont prêts à intervenir soient déployés sur le terrain », informe-t-il.




Les Associations des professionnels de la Santé en atelier de Co-création de deux jours

Les Association des professionnels de la Santé (APS) sont en atelier de Co création en vue d’identifier les différentes difficultés rencontrées au niveau système de santé en République démocratique du Congo afin d’envisager les fenêtres de plaidoyer.

Pendant ces deux jours, soit du 17 au 18 aout, il s’agit de recueillir les avis des différents partenaires sur les stratégies à adopter, également de rencontrer d’autres partenaires qui pourront aider dans la mise en œuvre à travers la collaboration avec les associations des Professionnels de la santé.
« Aujourd’hui on est dans une activité beaucoup plus technique. Il s’agit précisément d’un atelier de Co-création avec les Association des professionnels de la santé également avec la facilitation du ministère de la santé également avec d’autres partenaires identifiés au niveau pays. C’est à partir de cet atelier que nous allons identifier les différentes difficultés ou bien les obstacles, l’étranglement au niveau du système de santé dans les domaines de politiques mais également de l’offre des soins afin de trouver des fenêtres de plaidoyer qui vont nous permettre de ces programmes à appuyer les APS à faire ce plaidoyer pour qu’il y ait des changements positifs dans les domaines et les différents points qui seront identifiés lors de ces assises », a fait savoir le Directeur adjoint d’ENDA Santé, Papa Djibril Ndoye.
A l’issue de cet atelier, les attentes se situent à deux niveaux. D’abord au niveau interne ou encore du fonctionnement. « Il y a un volet qui s’intéresse à ça. C’est le renforcement des capacités des APS sur la gouvernance, sur la mise en œuvre des programmes, sur la gestion mais également sur les capacités de mener le plaidoyer et à jouer pleinement leur rôle dans le système de santé », a-t-il renchéri, visiblement content de l’ambiance bon enfant, qui y règne.
L’autre aspect du projet, c’est les politiques de santé en général. Et ici, a dit le Directeur adjoint d’ENDA Santé, les APS doivent situer les problèmes et trouver les moyens pour faire le plaidoyer afin que ces politiques soient appliquées ou réformées s’il le faut pour faire avancer les choses.
S’exprimant au nom des participants, Docteur Lydie Kanam du Programme national de la nutrition (Pronanut) a salué la tenue de cet atelier qui pour elle tombe à pic. «  Pour moi, c’est une bonne opportunité, parce qu’il y a beaucoup de contraintes pour la mise en œuvre des certaines activités surtout dans des provinces. Alors, je crois qu’au sortir de cet atelier, on aura beaucoup d’avantages surtout avec toutes les difficultés que l’on rencontre par rapport aux intrants, à la descente sur terrain… Je crois qu’avec cet atelier nous aurons à mobiliser beaucoup de fonds et d’opportunités pour le programme », a-t-elle déclaré.
Ce projet d’appui aux associations des professionnels de la santé (APS) est financé par la Fondation Bill et Milanda Gates et mis en œuvre par l’Ong internationale « ENDA Santé ».
Il a ciblé deux pays le Burkina Faso et la République démocratique du Congo, et vise à renforcer les capacités des APS dans la gouvernance, la gestion et mise en œuvre des programmes, d’identifier les fenêtres d’opportunités et des priorités de plaidoyer pour une amélioration des politiques et l’offre de soins…
Prince Yassa




Rentrée scolaire : L’ONG Académie législative dément l’implication du ministère de l’EPST dans la commercialisation d’un nouveau journal de classe

Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) n’est pas impliqué dans la commercialisation d’un nouveau journal de classe et cahier de communication incorporé, couplé aux serments d’engagements civiques et patriotiques.

C’est la précision apportée ce lundi 21 aout 2023 par Académie législative, une ONG partenaire éducatif du ministère de l’EPST, auteur de ce nouveau document qui a reçu l’agrément du ministère. Par l’entremise de son coordonnateur, cette structure dénonce les attaques sur les réseaux sociaux contre les autorités de l’EPST.

« L’Académie Législative met en garde toute organisation non gouvernementale et d’autres individus en mal de positionnement qui tenterait de saper l’honneur des autorités éducationnelles sous prétexte qu’elles seraient impliquées dans la commercialisation de ce nouveau support pédagogique », a-t-il martelé.

Pour Mwanga Mpanga Henry, aucun intérêt pécuniaire ne se cache derrière ce nouveau document pédagogique.

« L’entrée en vigueur de ce nouveau support pédagogique ne traduit en rien la poursuite d’un intérêt pécuniaire quelconque, mais plutôt le souci de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans le système éducatif congolais ainsi que la promotion de la nouvelle citoyenneté et le changement des mentalités », a-t-il déclaré.

Le coordonnateur de cet organisme indique par ailleurs ne pas être « sur la voie de contraindre les établissements scolaires à utiliser ce nouveau journal de classe comme modèle universel ».

L’ONG Académie législative promet de trainer en justice tout celui qui tenterait « de mettre en circulation ou en vente de ce journal de classe sans l’autorisation de son auteur et ce, conformément à la loi portant protection des droits d’auteur et droits voisin », a expliqué Mwanga Mpanga Henry.

Rappelons que dans sa note circulaire du 04 aout dernier sur les dispositions pratiques relatives à la rentrée scolaire 2023-, Tony Mwaba Kazadi ministre national de l’EPST avait insisté sur le fait que les parents soient « libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes et la tenue de l’éducation physique au marché de leur choix ».




Me Tony Mwaba et Me Irène Esambo d’accord pour l’activation de l’éducation inclusive   

Le professeur Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a reçu dans son Cabinet de travail, sa Collègue ministre Déléguée aux Affaires Sociales Chargée des Personnes Vivant avec Handicap et Vulnérables, ce lundi 21 août 2023.

Au centre de leur échange, la mise en place d’un cadre devant permettre aux Ministères concernés par l’Education de trouver les mesures d’application en rapport avec l’éducation inclusive, particulièrement celle qui concerne les personnes vivant avec handicap et Vulnérables.

A la sortie de cet entretien, Me Irène Esambo a déclaré : ‘’Nous venons de parler de la question de l’éducation inclusive. Vous savez que la RDC prône l’éducation inclusive dans le cadre de la Loi-cadre de l’Education nationale. Mais depuis lors, on n’a pas encore les mesures d’application pour rendre l’accès facile aux enfants vivant avec handicap et aux autres enfants qui ont des problèmes particuliers par rapport avec leur accès à l’éducation », a-t-elle indiqué avant d’enchaîner : ‘’Alors, il y a un processus que nous avions commencé.

Mais vous savez, l’EPST est au centre de la question et on ne pouvait pas évoluer sans que nous puissions échanger avec le patron de l’EPST afin de voir comment nous pouvons organiser’’, a déclaré Me Irène Esambo qui a annoncé à la même occasion : ‘’Parce que d’ici là, nous devons avoir un atelier national de réflexion sur la mise en place de la stratégie nationale de l’éducation inclusive, mais qui sera aussi lié à l’employabilité des personnes vivant avec handicap.

Donc, ça c’était l’échange, le sujet pour lequel j’étais ici, pour partager avec Son Excellence’’

En termes de perspectives, la patronne du Ministère des Personnes vivant avec handicap, a fait savoir :’’Et, on s’est mis d’accord. Il y aura une commission interministérielle parce que vous savez l’éducation c’est l’EPST, l’ESU, c’est la Formation professionnelle, les Affaires sociales, et surtout que nous impliquons aussi le secteur de l’emploi, donc il faut une commission interministérielle et Son Excellence, le ministre Tony Mwaba a même demandé à ce que le SG puisse déjà désigner les noms des experts de l’EPST qui pourront faire partie de cette commission”, a-t-elle conclu.