Elections 2023: La FMU appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité avant, pendant et après les élections

La fondation Mao Musene Amares (FMU), par le truchement de son secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques, Me Keita Mudwasa, appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité politique avant, pendant et après les élections qui pointent à l’horizon au mois de Décembre de cette année en cours en République démocratique du Congo.

« La Commission électorale nationale indépendante, CENI, a procédé dernièrement à la collecte des candidatures des différents candidats à la députation nationale. Beaucoup d’entre eux qui ont vu leurs candidatures être rejetées ne l’entendent pas de cette oreille et tente déjà, à faire discréditer le processus par des discours qui n’honorent ni la centrale électorale ni leurs propres partis politiques. Les acteurs politiques de la République démocratique du Congo devraient parfois comprendre qu’il y a une certaine éthique qu’il faudrait respecter dès lors qu’on s’engage pour briguer un mandat dans les institutions de la République. Comment expliquer que quelqu’un qui aspire à l’honorabilité et parfois à gérer un ministère plus tard puisse faire preuve de légèreté très grave en tenant des discours qui pousseraient la population à boycotter les élections. D’après un tel citoyen, le processus ne serait crédible que lorsque sa candidature devrait être acceptée. Et d’ailleurs, il convient de signaler que les candidatures sont désormais reçues par liste des partis politiques ayant atteint le seuil déterminé par la loi », a déclaré Me Mudwasa, Secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques de la fondation Mao Musene Amares.

Il est vrai, affirme Me Keita, que nous sommes en démocratie et que la République démocratique du Congo en tant qu’un état moderne reste déterminée à avoir des institutions démocratiques, mais certains congolais veulent faire régresser la république par leur manière de désacraliser ses institutions. Dans la plupart de cas, admet-il, lorsque le vent de la démocratie a soufflé sous d’autres cieux, les résultats sont restés très visibles jusqu’à ce jour ; mais lorsque ce vent de la démocratie a commencé à souffler République démocratique du Congo, beaucoup de congolais et particulièrement certains politiciens ne se sont pas senti près à cette nouvelle manière de gérer la République et s’adonnent à des pratiques antidémocratiques.

«  La démocratie a ses règles qu’il faut religieusement respecter. En démocratie les citoyens doivent avoir l’esprit de sportivité afin de comprendre certains impératifs et certaines contraintes relatifs à ce type de régime politique. La tolérance doit caractériser doit caractériser non seulement les acteurs politiques mais aussi et surtout tous les citoyens sensés participer à la vie politique. Ceux qui s’engagent en politique doivent être matures et faire preuve de responsabilité dans leurs actes car un acteur politique est un modèle qui doit inspirer tant d’autres citoyens. Mais malheureusement, certains politiques congolais se distinguent dans les antivaleurs telles que le détournement des deniers publics, le vol, l’escroquerie, l’immoralité, la prédation, l’enrichissement sans cause et autres », explique maitre Keita.

La République démocratique du Congo a besoin des citoyens qui œuvrent pour son développement tant au sein des institutions que dans le reste des secteurs de la vie.

Serge Musene




Rdc : Lancement du projet « Associations des professionnels de la santé en RDC et au Burkina Faso »

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a abrité la cérémonie du lancement du projet d’appui aux associations des professionnels de la santé (APS) , financé par la Fondation Bill et Milanda Gates, mis en œuvre par l’Ong internationale « ENDA Santé ». C’était hier à Hôtel Africana Palace en présence de plusieurs structures et Ong œuvrant dans le secteur de la santé.

Ce projet vise à renforcer les capacités des APS dans la gouvernance, la gestion et mise en œuvre des programmes, d’identifier les fenêtres d’opportunités et des priorités de plaidoyer pour une amélioration des politiques et l’offre de soins. Il s’agira également de développer et partager des outils, des approches et des apprentissages en matière de renforcement du rôle des APS dans le développement de politiques et le plaidoyer.

« Chers partenaires, le ministère de la Santé attend beaucoup de ce projet qui s’intègre dans la dynamique des politiques spécifiques ainsi que dans le contexte actuel du pays. Avec la couverture de la santé universelle, la nécessité de l’implication des Aps dans l’amélioration de la politique sanitaire s’avère très nécessaire et la nécessité de coordonner les politiques visant à maitriser les techniques de plaidoyer et renforcement des capacités. Nous pensons que la mise en œuvre de ce projet devrait être une opportunité d’améliorer le rôle et l’implication des Aps dans le secteur de la santé. Les Associations des professionnels de la santé et des Ong sont des acteurs importants dans le secteur de la santé. Nous souhaitons que d’autres partenaires au développement se joignent à cet effort », a indiqué le Docteur Bokingo, délégué du secrétaire général du ministère de la Santé.

S’exprimant sur l’exécution de ce projet en République démocratique du Congo après le Burkina Faso, le Directeur adjoint d’Enda Santé, Papa Djibril Ndoye, a remercié particulièrement le Ministère de la Santé pour la collaboration et la facilitation des interventions de sa structure avant de souligner que celle-ci n’est pas à sa première en Rdc.

« C’est un nouveau projet qui va débuter au niveau de la Rdc. Et pour nous, Il est très important d’avoir cette cérémonie de lancement pour présenter le projet, et avoir le feed-back des partenaires sur la stratégie de mise en œuvre qui sera développée. Donc, je voudrai remercier tous les participants, les partenaires, les Ong. Et remercier particulièrement les APS pour avoir accepté la collaboration durant la première phase du projet », a déclaré le Directeur adjoint d’Enda Santé, partenaire de mise en œuvre de ce projet financé par la Fondation Bill et Melinda Gates.

En effet, bien avant le lancement du « Projet d’appui aux associations des professionnels de la santé (Aps), l’équipe d’ENDA Santé avait eu des échanges avec les associations des professionnels de la santé et les partenaires techniques et financiers. Plusieurs sujets ont été abordées, et à l’issue de ces échanges, il s’était clairement dégagé une disponibilité de collaborer avec nos équipes sur place. Ce qui réjouit Enda Santé.

Enfin, soulignons qu’après le lancement, il est prévu la partie technique avec un atelier de co-création du projet , qui se tiendra pendant deux jours, soit du 17 au 18 aout 2023 à Green Lodge Hôtel, avec les Aps, le Ministère de la santé et autres partenaires au niveau de la RDC .

Prince Yassa




Examen d’Etat : Tony Mwaba annonce la publication ce vendredi des résultats de six premières provinces éducationnelles  

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a présidé la séance du Jury national de l’Examen d’Etat, Session 2023 dans la salle des réunions de son Cabinet de travail ce jeudi 17 août 2023.

A l’issue de cette séance, qui a été houleuse, le Président du Jury a annoncé que seront publiés les résultats des 6 premières Provinces éducationnelles ce vendredi 18 août 2023 dont les lauréats seront connus ce jeudi 17 août 2023.

Selon une dépêche de la Cellule de Communication de l’EPST, les résultats seront publiés dans l’intervalle des deux jours pour six autres provinces éducationnelles pour ne pas saturer les sociétés de téléphonie cellulaire chargées de les rendre publics, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi.




Lemba/Salongo : Pas de perte en vies humaines entre un camion-citerne de SEP Congo et un bus Transacademia 

Un camion-citerne de la société pétrolière SEP Congo et un bus Transacademia ont sanctionné leurs courses par une collision mercredi 16 août 2023, sur l’avenue By-pass, au niveau de l’arrêt Pharmacie, dans la commune de Lemba, à Kinshasa.

Une collision sans aucune perte en vies humaines dit au mauvais dépassement du chauffeur de l’autobus en serait la cause, selon les témoins.

Comme une loi de série, un camion-citerne s’est renversé la semaine dernière, 5 personnes ont péri, à cette hauteur avec des dégâts matériels considérables dont des habitations et boutiques situées le long de la voie routière incendiées.

Indigné par cette triste réalité, le chef de l’État avait, lors du 108e Conseil des ministres, insisté sur le respect du contrôle technique des véhicules.

Interdits de circuler avant 22h, les conducteurs des camions remorques passent outre l’instruction du VPM Peter Kazadi.

Le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, avait pris dernièrement une mesure portant interdiction de la circulation des camions remorques avant 22 h. Cette mesure a été prise à la suite d’un grave incident survenu au niveau du croisement de l’avenue By Pass avec l’entrée du quartier Righini, suite à l’inflammation d’un camion-citerne transportant du carburant qui avait fait des dégâts matériels importants.

Sur le terrain, il s’observe que cette mesure ministérielle est battue en brèche par les conducteurs de ces gros engins roulants. Pour s’en rendre compte, il convient de faire un tour sur la route By Pass et sur le boulevard Lumumba, de Kingasani à Limete.

La plus haute autorité chargée de l’ordre public est-elle informée de ce que son instruction est superbement ignorée par ces impénitents?

À ce propos, il sied de rappeler que le VPM de l’Intérieur n’a fait que ressusciter une vieille décision qui date de l’époque de l’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, décision remise en surface par Gentiny Ngobila. Malheureusement, aucune de ces autorités n’a su s’imposer face aux conducteurs desdits camions.

Nous attendons voir si M. Peter Kazadi va se laisser avaler par ces inciviques qui se conduisent comme s’ils se trouvaient dans un territoire conquis. Dans ce cas, la rumeur selon laquelle les chauffeurs de ces engins seraient entêtés par certains hauts responsables du pays qui, eux, sont de connivence avec les propriétaires de ces camions remorques, va s’amplifier.

Pour revenir au sabotage de l’instruction ministérielle, le citoyen lambda ne cesse de se poser la question de savoir pourquoi nos autorités prennent des mesures alors qu’elles savent pertinemment bien qu’elles n’ont pas la force de les faire appliquer. Elles oublient qu’elles se décrédibilisent ainsi face à l’opinion nationale et même internationale?

Suite à ce énième cas d’insubordination, le VPM est appelé à vite se ressaisir pour redorer son image auprès de la population qui s’attendait à une ère nouvelle dans l’instauration de l’autorité de l’Etat, après sa nomination au poste du ministre de l’Intérieur. Il faut rappeler que la circulation des gros camions demeure une cause majeure d’accidents dans la ville de Kinshasa.

Jean-Luc Lukanda




Ituri : Plus de 15 morts dans l’attaque des miliciens CODECO à Irumu

La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans la partie Est de la République démocratique du Congo, encore plus de quinze personnes ont perdu la vie mardi 15 août 2023, lors des attaques de la milice coopérative pour le développement du Congo (CODECO), dans un site minier au village Babokela et au village Ngongo, deux entités de la chefferie de Baboa Bokoe, en territoire d’Irumu en province de l’Ituri.

La société civile force vive du territoire précitée, parle des attaques ayant plus ciblé la population civile de ces entités. Gili Gotabo, son coordinateur, avance un bilan d’une dizaine des civils tués par ces éléments de la milice Codeco à Babokela et plus de cinq autres au village Ngongo, par ces mêmes miliciens. Les blessés sont également enregistrés.

Ils ont ciblé la population civile en tirant à bout portant et en utilisant des machettes. A Babokela, dans un site minier, il y a eu au moins une dizaine de personnes tuées par la milice Codeco et plus de cinq personnes à Ngongo. Une vingtaine de personnes atteintes par balle et machettes sont dans les différents centres de santé, a précisé la société civile de la ville de Bunia.

Outre ce bilan humain, les dégâts matériels ont été avancés, où une soixantaine de maisons sont parties en fumée. Le déplacement de la population dans des milieux sécurisés est également signalé.

Il faut rappeler que la province de l’Ituri est l’une des provinces sous l’état de siège. Et d’ajouter que cette situation malsaine intervient au moment où les élus de ces montagnes étaient réunis au Palais du peuple pour les travaux d’évaluation de maintien, levée et requalification de l’État de siège, dont les résultats restent dans la balle au Camp du président de la République Félix Tishisekedi Tshilombo pour donner un son salvateur.

Jean-Luc Lukanda




Arrestation des bandits armés impliqués dans le trafic des drogues et détournement des camions de minier

Plusieurs bandits de grand chemin ont été présentés mercredi 16 août, au gouverneur de la province du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe, par le nouveau Commandant de la Police le Commissaire Divisionnaire, le Général Odimba Okito Dieudonné.

D’après la presse du gouvernorat, la plupart des malfrats s’illustraient par le détournement des camions de minerais, la casse des vitres des véhicules et le trafic des drogues.

Après la courte présentation de ces présumés voleurs, l’autorité provinciale a annoncé l’opération de transfèrement des bandits dans d’autres prisons du pays.

Il a salué la détermination du nouveau Commandement de la Police de la province tout en annonçant la reprise bientôt du transfèrement des prisonniers bandits à mains armées vers d’autres prisons du pays comme ce fut le cas, il y a 2 ans », précise la presse du gouvernorat.

Il sied de noter que le mouvement des bandits est devenu récurrent et inquiète la population de ce coin du pays.

Jean-Luc Lukanda




Imbroglio sur l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri : Voici la recette salvatrice de Jonas Kasimba 

Par rapport à l’avenir de l’état de siège, le politologue Jonas Kasimba propose une approche équilibrée basée sur le parallélisme de forme et de compétence qui permettrait de résoudre cette problématique de manière juridiquement justifiable et politiquement acceptable. Selon lui, il faut une autre ordonnance présidentielle pour mettre fin à l’état de siège de la même manière qu’il a été proclamé par ordonnance présidentielle et non passer par une requalification qui violerait ce principe juridique et que le Président de la République qui est l’autorité compétente en vertu de la constitution pour prendre la décision de la proclamation de l’état de siège, il est également compétent pour prendre la décision contraire.

 

La question de la levée ou non de l’état de siège, mieux sa requalification pour ce régime d’exception proclamé au Nord-Kivu et en Ituri a suscité un débat animé dans le chef des délégués réunis lors de la table ronde à Kinshasa. Les divergences d’opinions et les intérêts multiples des différents acteurs impliqués dans cette problématique ont été largement discutés. Dans cette situation, le politologue Jonas Kasimba pense que le parallélisme de forme et de compétence apparaît comme une voie de sortie possible, liant à la fois des considérations juridiques et politiques.

Compréhension de l’état de siège et ses implications

Pour bien comprendre l’enjeu de la levée de l’état de siège que le Politologue et Notable Jonas Kasimba aborde, il est essentiel d’appréhender le concept même de l’état de siège. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle dans le droit public interne qui permet au pouvoir exécutif de restreindre certaines libertés individuelles, dans le but de rétablir l’ordre public et de garantir la sécurité nationale. L’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri était initialement proclamé pour faire face à l’insécurité grandissante et aux groupes armés activement impliqués dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri.

D’après l’analyse de Jonas Kasimba, le non-accord sur la levée de l’état de siège lors de la table ronde témoigne de l’existence de divers agendas et intérêts divergents parmi les délégués. Ces divergences illustrent donc les tensions politiques sous-jacentes et les enjeux liés à l’équilibre entre ordre et liberté dans un contexte de crise.

Le parallélisme de forme et de compétence comme voie de sortie

Face à cette impasse, l’approche du parallélisme de forme et de compétence abordée par l’analyste Jonas Kasimba se révèle être une option viable. Le parallélisme de forme et des compétences suppose que les décisions prises dans le cadre de la proclamation de l’état de siège ne peuvent être retirées, abrogées, annulées ou modifiées qu’en respectant les mêmes formes ou procédures.

C’est-à-dire qu’il faut une autre ordonnance présidentielle pour mettre fin à l’état de siège de la même manière qu’il a été proclamé par ordonnance présidentielle et non passer par une requalification qui violerait ce principe juridique et que le Président de la République qui est l’autorité compétente en vertu de la constitution pour prendre la décision de la proclamation de l’état de siège, il est également compétent pour prendre la décision contraire.

L’importance d’une approche équilibrée

Une approche équilibrée basée sur le parallélisme de forme et de compétence permettrait de résoudre cette problématique de manière juridiquement justifiable et politiquement acceptable. Elle permettrait de prévenir d’éventuelles atteintes aux droits de l’homme et aux libertés individuelles tout en assurant le maintien de l’ordre public et la lutte contre les groupes armés. Cette approche pourrait également favoriser un consensus entre les différentes parties prenantes et garantir une sortie de crise pacifique et durable.

En épilogue, la question de la levée de l’état de siège dans le Nord-Kivu et en Ituri en RDC nécessite une approche réfléchie qui tient compte des considérations juridiques et politiques. Le parallélisme de forme et de compétence tel que abordé par le Politologue Jonas Kasimba se révèle être une voie de sortie plausible, permettant de garantir à la fois le respect des droits de l’homme et la sécurité nationale. Il est essentiel que les décisions prises dans ce contexte complexe soient fondées sur un équilibre entre l’ordre et les libertés individuelles, afin de favoriser la stabilité et le développement au Nord-Kivu et en Ituri.




Sahara: Ahmed Attaf, les mensonges et la position américaine

Le régime algérien continue sa politique de l’autruche en se berçant d’illusions, indique le site internet fr.hespress.com. La dernière interview d’Ahmed Attaf, le ministre algérien des Affaires étrangères au sujet de la position des Etats-Unis sur le dossier du Sahara, révèle une dissonance criante entre les faits et ce que le régime algérien s’imagine ou veut faire croire.

L’Algérie qui se présente comme n’étant pas une partie au conflit sur le Sahara s’est une fois de plus prononcée sur le sujet par voie de presse. A ce stade, les communications de l’Algérie sur le Sahara dépassent de loin celles des autorités marocaines, soit les premières concernées par ce dossier relevant de l’intégrité territoriale nationale.

Dans une interview au site Al Monitor, le chef de la diplomatie algérienne a choisi de manipuler les faits après sa rencontre-interrogatoire avec le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, malgré un communiqué de Département d’Etat bien clair qui ne laisse place à aucun doute.

« L’administration Biden n’a pas du tout approuvé la décision de Trump » de reconnaitre la marocanité du Sahara, a déclaré le diplomate sorti du placard après des années à la retraite. Il a estimé qu’au contraire, l’administration actuelle prenait « explicitement de la distance par rapport à la position exprimée par le président Trump ».

Selon lui, « cela signifie que vous ne reconnaissez pas que le territoire est marocain. Si vous le reconnaissez, vous ne demanderiez pas un effort supplémentaire pour trouver la solution » dans cette affaire.

Pourtant, les Etats-Unis ne sont pas revenus sur la décision de la précédente administration de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara en 2020. Trois ans plus tard, aucun membre de l’administration Biden n’a critiqué cette décision, ne l’a réfutée ou pris ses distances par rapport à cette décision souveraine.

Les relations entre les Etats-Unis et le Maroc sont au beau fixe, et cela a pu être constaté à plusieurs reprises notamment lors d’échanges de visites et d’appels téléphoniques entre les deux ministres des Affaires étrangères et les célébrations chaque année des Accords tripartites Maroc-Israël-Etats-Unis qui ont signé la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara.

Plus récemment, c’est Israël qui s’est joint à cette dynamique internationale pour reconnaitre à son tour la souveraineté du Maroc sur son Sahara et d’informer toutes les instances internationales de cette position de principe, comme l’avait fait Washington qui est aussi le « pen holder » dans l’affaire du Sahara au niveau du Conseil de sécurité.

Par ailleurs, le récent communiqué du Département d’Etat faisant suite à la rencontre entre Antony Blinken et Ahmed Attaf n’a nullement suggéré une distanciation par rapport à la position de principe des Etats-Unis sur le sujet.

La diplomatie américaine a, au contraire, soutenu sa position contre la voie privilégiée par l’Algérie, en appelant « toutes les parties » à parvenir à une solution « politique », deux termes forts qui expriment d’une part la responsabilité de l’Algérie dans le conflit malgré sa fuite en avant et d’autre part, que la seule solution à ce conflit est de nature politique comme le suggèrent les résolutions du Conseil de sécurité qui privilégie la proposition d’autonomie.

Le communiqué précise en ces termes que les deux ministres algérien et américain « ont réitéré leur plein soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général Staffan de Mistura alors qu’il consulte intensivement toutes les parties concernées (y compris l’Algérie, ndlr) pour parvenir à une solution politique pour le Sahara occidental ».

Et alors que le ministre algérien des Affaires étrangères se confond dans les mensonges et les approximations sur le sujet, une nouvelle preuve de la position américaine soutenant l’intégrité territoriale du Maroc est venue signer encore un peu plus cette réalité.

Lors d’un point de presse du Département d’État américain faisant suite à la reconnaissance israélienne de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, un porte-parole a été interpellé sur la question et sa réponse a été limpide.

« Évidemment, les États-Unis ont déjà franchi cette étape (de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara) en décembre 2020 et ça n’a pas changé », a affirmé Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain.

La position américaine « n’a pas changé » malgré le changement d’administration de Trump vers Biden, a-t-il encore souligné, fermant ainsi la porte à toute spéculation algérienne ou interrogations sur la position des Etats-Unis quant au conflit du Sahara. Les Etats-Unis reconnaissent que le Sahara appartient au Maroc.




Présidente de la Ligue des Femmes du MSC au Kongo Central : Frida Munshy, une tournée qui a changé toute la donne politique électorale

L’honorable Frida Munshy, présidente national de la Ligue des Femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) s’impose désormais dans la cours des grands non seulement comme une vrai leader politique, mais également comme une mère rassembleuse. Candidate à la députation nationale dans la circonscription de la Tshangu, son dernier périple dans le Kongo Central profond vient effectivement de changer la donne politique électorale du MSC. Cette étape a été la plus déterminante, parce qu’elle a constitué un véritable enjeu de réunifier les membres, expliquer la vision de l’Autorité morale Laurent Batumona, présenter la candidature unique de Félix Tshisekedi au poste de Président de la République de son parti MSC et de ses regroupements. Devant les candidats à la députation nationale, provinciale et des Conseillers communaux, elle a mis à profit ces moments de rencontre pour remonter le moral des cadres et leurs responsables des fédérations et Ligues.

Au début du mois d’août, la Présidente de la Ligue des Femmes du MSC, l’honorable Frida Munshy, l’une de candidate potentielle du Regroupement AMSC aux prochaines élections de 2023, s’est rendue dans le Kongo Central pour évaluer et motiver les candidats qui vont affronter les élections prochaines de décembre 2023 à tous les niveaux. Des contacts politiques qu’elle a entrepris avec dextérité et détermination dans les différentes fédérations, il en est ressorti la confirmation d’un bon message de rassemblement et de conscientisation pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi Tshilombo pour un deuxième mandat.

Il a été question pendant son séjour de redynamiser les activités du parti au Kongo Central, de procéder au réarmement moral et politique afin de mettre en place une stratégie électorale.

Il a été aussi question d’expliquer la vision aux regroupements politiques crées en cette période électorale. Il s’agit de : AAAP, AMSC, AE et ADR qui sont conduit de main de maître par l’honorable Laurent Batumona Kandi Kham et Autorité morale l’honorable de MSC.

Elle a livré un message d’apaisement qui a touché les consciences des candidats à tous les niveaux : ‘’ les candidats de tous les regroupements politiques doivent se sentir à l’aise parce que vous avez un président dynamique, travailleur, homme social et sans aucun doute orienté vers la paix, homme de bonne moralité et qui travail aux côtés du Président de la République Félix Tshisekedi pour le progrès social de notre pays.

Laurent Batumona n’a pas l’esprit de frustrer les candidats qui que ce soit. Compte tenu de l’ampleur de candidature, s’il quelqu’un ne se retrouve pas sur une liste, ce qu’il n’est pas aligné dans un regroupement choisi. C’est qu’il sera classé dans un autre regroupement’’. C’est le même message d’encouragement qu’elle a lancé partout où elle est passée.

Frida Munshy Yaya Yalake a rappelé que ceci fait partie d’une stratégie électorale peaufinée par l’Autorité morale, l’honorable Laurent Batumona, dans l’objectif ultime d’offrir une majorité parlementaire écrasante au Parlement et la réélection sans faille de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux élections de décembre 2023 en vue de poursuivre son programme de rendre la République Démocratique du Congo un pays émergent.

‘’Voilà qui va tant soit peu apporter un début de solution aux multiples problèmes qui se posent avec acuité au pays. Plus fondamentalement, la perspective de renforcer le programme de 145 territoires, l’implantation des usines et la réalisation des autres projets sociaux’’, constituent une des innovations dans son message.

A cette occasion, le drapeau du MSC flottait fièrement devant tous les lieux de rendez-vous de travail de Mama Frida. S’adressant aux dirigeants du MSC/Kongo Central, la dame de fer les a invités à travailler d’arrache-pied sur terrain avec mission de recruter les candidats potentiels à l’élection législative provinciale et municipale, étant donné que la CENI a déjà convoqué l’électorat pour l’élection de députés provinciaux et conseillers communaux de décembre 2023. Et surtout de présenter, dans un bref délai, la liste des mandataires ainsi que les dirigeants pouvant piloter les regroupements politiques au niveau du Kongo Central.

Ce périple qui l’a conduit à Kasangulu, Mbanza-Ngungu, Lukala, Matadi, Boma pour chuter à Moanda a certainement présenté un signe non seulement d’un heureux évènement réussi celui de réunifier, de conscientiser les bases du MSC et surtout de pouvoir rétablir les relations entre les dirigeants.

Partout où elle est passée, Frida Munshy a été accueillie tambour battant par les responsables de chaque fédération du MSC/Kongo Central ainsi que par les membres du parti avec lesquels les échanges ont tourné autour de questions électorales.

Très captif au message de la Présidente de la Ligue des Femmes du MSC, les membres et cadres du parti ont par leur témoignage confirmé et assuré que le message de l’honorable Frida a réarmé leur moral est que la victoire du MSC est certaine près de rafler un bon nombre des sièges à l’Assemblée nationale et à l’Assemblée provinciale. ‘’ Nous avons reçu une mission que maman Frida nous assigne : celle de travailler dans les villes et territoires de la province du Kongo Central pour rafler les voix au moment des élections’’, a déclaré Sita Ngoma Shadrack, Président Provincial du MSC/Kongo Central.

Au terme de sa mission et à titre de reconnaissance, les cadres du MSC/KC ont offert un dîner en l’honneur de la présidente Frida Munshy ainsi qu’à toute sa délégation dans la ville de Matadi. A cette occasion, elle a remercié l’Autorité morale, l’honorable Laurent Batumona Kandi Kham pour avoir fourni des efforts inlassables pour que toutes les listes des regroupements politiques soient déclarées recevables par la CENI.

Il faut noter que la tournée du Kongo Central fait suite à la vision de l’honorable Laurent Batumona consistant à réveiller les consciences des membres, redynamiser les activités à la base et la réarmée moralement et politiquement. Ainsi, elle a rencontré tous les présidents fédéraux, les présidentes des Ligues des femmes avec qui elle a abordé toutes les questions liées au fonctionnement, à la mobilisation et au renforcement des liens entre le haut sommet et la base. ‘’Enfin, que tout le monde s’approprie les échéances électorales 2023. Le MSC pose déjà des jalons pour le meilleur résultat. C’est la raison d’être de cette tournée de l’honorable Frida Munshy de présenter Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme candidature unique au poste de Président de la République aux 4 regroupements.

 

 

 

 

 




*RPDC; «Cet août où les USA occupent la Présidence du CSNU sera le mois le plus honteux de l’histoire de l’ONU!»* 

Voici les 2 documents (15-16/08/2023) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), relatifs aux USA (ou United States of America ou États-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco dans la 1ère agression de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration par le Japon grâce à la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR).

*1. Le communiqué de presse de KIM Son Kyong, Vice-ministre chargé des Organisations Internationales au Ministère des Affaires Etrangères* 

L’apparence pitoyable et honteuse des USA désavantagée à la puissance, à la diplomatie et à la moralité dans la confrontation avec la RPDC, s’exprime, pleinement, même au Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU).

 

Les USA ont appelé (10/08/2023) à une réunion publique (17/08/2023; la 1ère depuis fin janvier 2017, mais le Sénat US vient d’approuver, fin juillet 2023, une «envoyée spéciale sur les questions des droits de l’homme en Corée du Nord» du Département d’État US, NDLR) du CSNU pour discuter des «questions des droits de l’homme» de notre RPDC en incitant leurs marionnettes comme le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que l’enlèvement ou la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR) et l’Albanie, etc. Cela;

 

• révèle, à nu, les ignobles traits hostiles des USA imprégnés totalement de la conscience de confrontation avec la RPDC

• montre, clairement, la situation actuelle du CSNU réprimé par le diktat et l’arbitraire des USA pour souffrir de son dysfonctionnement.

 

La RPDC condamne et rejette, résolument, le racket méprisable des «droits de l’homme des USA comme une violation flagrante et un défi grave à la dignité et à la souveraineté de notre RPDC;

 

• Les USA cherchent, par force, à mettre, sur la table, les «questions des droits de l’homme» de quelqu’un; ce qui va, entièrement, à l’encontre du principe de dépolitisation des questions des droits de l’homme et de la fonction du CSNU dont la mission est d’assurer la paix et la sécurité dans le monde.

• Un tel comportement insensé et de brigand ne fait que mettre en relief les vraies couleurs des USA qui deviennent les plus grandes menaces pour la paix et la sécurité mondiales.

• C’est l’adresse actuelle des USA qui se vantent d’être la Superpuissance mondiale pour maintenir, à peine, leur faible Présidence du CSNU en fabriquant, en secret et par surprise, une réunion pour critiquer, injustement, les États souverains, sans se soucier de leur décence en tant que Pays exerçant la Présidence.

 

Si un certain Pays doit être traité au CSNU sur ses «questions des droits de l’homme», les USA en devraient être les 1ers car c’est l’Empire du Mal anti-populaire, totalement dépravé en raison de toutes sortes de maux sociaux. Les USA non satisfaits de conniver et de favoriser la discrimination raciale, les crimes commis avec les armes à feu, la maltraitance des enfants et les travaux forcés qui sévissent dans leur société;

 

• imposent, à d’autres Pays, les normes contraires à l’éthique en matière des droits de l’homme et fomentent les troubles et la confusion internes

• sont les menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales et un État criminel total qui devrait, certainement, être traité dans l’arène onusienne.

 

C’est une parodie des droits de l’homme et une tromperie envers la Communauté internationale qu’un tel groupe criminel d’État convoque une réunion sur les «questions des droits de l’homme» de quelqu’un, se déclarant être un État-membre permanent du CSNU. La réalité actuelle dans laquelle le diktat et l’arbitraire des USA pour étouffer l’idéologie et le système de notre RPDC dépassent les limites, nous rappelle la vérité immuable selon laquelle toute pitié ou tolérance envers les impérialistes US est absolument inutile;

 

• Pour la RPDC confrontée aux menaces sécuritaires US les plus hostiles et les plus réalistes, défendre la souveraineté nationale signifie défendre les droits de l’homme et utiliser tous les moyens disponibles pour défendre cette souveraineté est le droit légitime de l’État souverain que personne ne peut nier.

• La RPDC est prête pour la confrontation tant politico-militaire qu’idéologique avec les impérialistes US et suit, de près, le comportement des USA tout en ouvrant toutes ses options.

• Le racket imprudent des «droits de l’homme» est un choix trop insuffisant pour maintenir le destin des USA en déclin, et un tel acte insensé ne fera que conduire les USA dans l’impasse ou dilemme.

 

Les membres (5+10) du CSNU devront adopter une position et une attitude correctes, comprenant, clairement, que la véritable intention des USA qui ont soulevé les «questions des droits de l’homme» de la RPDC;

 

• n’a rien à voir avec la conception universelle de la protection des droits de l’homme

• n’est que pour réaliser leur objectif géopolitique borné et hégémonique.

 

Notre RPDC profite de cette opportunité d’avertir, sérieusement, certaines forces qui suivent, aveuglément, les USA quoi qu’ils fassent, de;

 

• faire carrément face à la tendance de l’époque actuelle

• se comporter correctement.

 

La RPDC s’opposera, résolument, à tout acte hostile des USA menaçant la paix et la stabilité de la Péninsule coréenne et du reste du monde et défendra, absolument, la souveraineté nationale – les droits de l’homme suprêmes – et les intérêts des masses populaires.

 

Cet août où les USA occupent la Présidence du CSNU sera enregistré comme le mois le plus honteux de l’histoire de l’ONU.

 *2. Les résultats provisoires de l’enquête sur un GI Travis KING* (publiés par la KCNA ou Korean Central News Agency)

Le 18 juillet 2023 dans l’aire de sécurité conjointe (ou JSA ou joint security area, sans aucune barrière physique, NDLR) sise dans la Zone Démilitarisée (le point le plus chaud du monde, NDLR) de Panmun-jom (l’ancien petit village sis tout au milieu de la Péninsule coréenne et historique par la signature de l’Accord d’Armistice RPDC-USA, NDLR), Travis KING (23 ans), soldat de 2ème classe (depuis 2021) de l’US Army en Corée du Sud (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’un an, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, d’où la condamnation des millions de manifestants locaux depuis une année, NDLR) a, illégalement, pénétré sur le Territoire de la RPDC.

 

L’Incident (le 1er depuis 2018 mais plusieurs depuis le traçage de la Ligne de Démarcation Militaire en 1945, NDLR) s’est produit à 15h30m alors qu’il visitait la JSA avec les autres touristes civils. Travis KING a été;

 

• infiltré, délibérément ou volontairement (ou sans autorisation), dans notre côté entre la salle de contact des Autorités militaires RPDC-USA et la salle privée de notre Police Militaire

• maintenu sous contrôle des militaires en service de l’Armée Populaire de Corée.

 

Selon l’enquête des Autorités compétentes de la RPDC, Travis KING a;

 

• reconnu avoir pénétré, illégalement, sur le Territoire de la RPDC

• avoué qu’il avait décidé de venir en RPDC avec son aversion pour la maltraitance inhumaine et la discrimination raciale au sein de l’US Army

• affirmé qu’il était désillusionné par la société d’inégalités des USA

• exprimé son intention de demander asile en notre RPDC ou dans un Pays tiers.

 

L’enquête se poursuit.