Patrick Muyaya fait une évaluation générale de la Rtnc et du RENATELSAT avec leurs DG respectifs

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias s’est entretenu avec la Direction générale de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et celle du Réseau National de Télécommunications par Satellite (RENATELSAT), ce mardi 15 août 2023 au Centre d’émission de Binza Pigeon, à Kinshasa.

Ces moments d’échanges ont été élargis aux délégations syndicales de ces deux entreprises publiques et au Comité national de migration à la télévision numérique terrestre (CNMTNT) pour aplanir les vues et faire des projections.

“Nous sommes venus faire une évaluation générale puisque la RTNC et le Renatelsat sont des entreprises sous ma tutelle et qui collaborent quotidiennement dans leurs missions respectives. Nous avions eu une précédente réunion dans mon cabinet. Nous avions commencé un processus d’assainissement et nous voulons poursuivre avec et optimiser le signal de la RTNC. Nous devions être ici surplace pour voir techniquement et savoir qu’est-ce qu’il faut retoucher. Et nous avons été informés des différents problèmes d’ici liés à l’énergie, aux chaînes privées qui émettent ici, mais également de la relation existante entre la RTNC et le Renatelsat”, a dit le ministre.

Le ministre a, dans son mot, rassuré à toutes les parties que la salubrité médiatique se poursuit et d’autres mesures seront prises pour permettre d’améliorer la collaboration sur le site de Binza.

“Nous avons fait des assainissements sur le niveau des chaînes privées et il n’y a plus de laptopeurs, grâce aux mesures prises, mais il y a aussi un travail qui doit se faire à ce niveau-là.  Nous devons être en mesure de nous conformer à la ligne tracée par l’union internationale de télécommunication”.

S’agissant de la modernisation du RENATELSAT, le ministre promet que le gouvernement congolais est décidé d’équiper ce transporteur Congolais sur  Satellite pour plus de souveraineté et de conformisme.

“Le souci technique, il y en a partout. Nous nous sommes engagés dans un programme de modernisation des médias publics et je pense que nous avions donné un coup plus fort du côté de la RTNC, mais ce n’est pas suffisant. Parce qu’il faut regarder les provinces pour numériser toute la chaîne. Il y a aussi un travail qui se fait au niveau du RENATELSAT pour arriver à clarifier son statut juridique. C’est un travail que nous finalisions déjà avec le cabinet du Premier Ministre. Ensuite, il y aura des besoins matériels et de renforcement qui devraient se faire à notre niveau. Nous l’avons soumis au gouvernement et nous attendons juste des réponses”, a conclu sa visite sur ce site.

 




En relevant le taux directeur à 25% : La BCC renforce son efficacité dans la gestion de la liquidité

Depuis le début de l’année, il y a un certain nombre des mesures qui ont été prises pour la conduite de la politique monétaire de manière générale, mais aussi pour contenir les pressions qui amenaient la dépréciation du taux  de change. Il y a d’abord l’augmentation du coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vie en monnaies nationales, qui est passé de 0 à 10% au mois de juin ; les Bons BCC ; la vente de la devise, soit 300 millions de dollars Us depuis le début de l’année, sans oublier l’augmentation du taux directeur pour renforcer  ses autres actions du point de vue de la liquidité excédentaire. Pour Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), toutes ces actions prises par la Banque centrale ont besoin  d’être complétées, de façon que notre pays puisse s’engager pour longtemps dans une période où il y a stabilité des prix, stabilité du taux de change, appréciation du taux de change, très importante pour réduire le niveau de dollarisation de l’économie. Elle pense qu’il faut compléter ces mesures par des actions à court terme, à moyen et long terme.

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), a accordé une interview à trois journalistes triés à la volée de la Rtnc, L’Avenir et Zoomeco. C’était une occasion pour permettre à la n°1 de la BCC de donner des précisions sur les dernières conclusions de la réunion du Comité de politique monétaire qu’elle a présidée, le 08 août 2023.

Nombreux sont ceux-là qui ont voulu savoir le pourquoi de cette réunion extraordinaire. En réponse à cette préoccupation, le Gouverneur de la BCC a expliqué que les réunions du Comité de politique monétaire se font avec une cadence trimestrielle avec un calendrier qui est d’ailleurs publié sur le site de la Banque centrale du Congo (BCC). Mais, la conduite de la politique monétaire  est basée sur l’observation des évolutions aussi bien de l’économie nationale  qu’au niveau de l’économie internationale. Bien que la dernière réunion avait eu lieu le 19 juin et la prochaine devait  avoir lieu en septembre, l’évolution de la situation macroéconomique, particulièrement en ce qui concerne l’inflation et le taux de changes appelait une rencontre au niveau du Comité de politique monétaire pour discuter de cette évolution et voir les mesures éventuelles à prendre. Voilà pourquoi c’était une réunion qui se faisait  en dehors du calendrier trimestriel de la Banque centrale.

Trois facteurs importants

A la question de savoir, quelle est la lecture de la BCC de l’évolution de la conjoncture économique nationale ? Mme le Gouverneur a expliqué que le taux directeur, c’est un instrument que la Banque centrale utilise pour renforcer l’efficacité  de ses actions de gestion  de la liquidité excédentaire. Mais un instrument  important par rapport à ça, ce sont les Bons BCC qui sont émis par la BCC et souscrits par les banques commerciales. Et donc, un relèvement du taux directeur permet de rendre les Bons BCC plus attractifs, parce que c’est la rémunération que les banques touchent sur les bons BCC qu’ils vont souscrire. Ça permet aussi de rendre les Bons du trésor en monnaie nationale plus attractifs, parce que le taux d’intérêt payés sur les Bons du trésor en monnaie nationale sont basés sur le taux directeur de la Banque centrale. Ce relèvement a été plus important que  celui que nous avons eu à faire dans le passé, sur base de trois facteurs importants.

Parlant du premier facteur, la Gouv’ dit avoir constaté que les mesures mises en place depuis le début de l’année nous ont permis bien sûr de renforcer la gestion  de la liquidité dans le système bancaire, mais l’inflation reste quand même élevé. « Nous avons sur cette base-là décidé de relever le taux directeur à 25%. Lorsque le Comité de politique monétaire  s’est réuni les 19 juin et qu’on regardait les attentes par rapport à l’inflation, on voyait qu’en glissement annuel, l’inflation pouvait arriver à 19%. Mais avec les accélérations qu’il y a eu au mois de juillet, on a constaté que l’inflation en  glissement annuel serait plus importante que le 20%. En relevant le taux directeur à 25%, cela nous permet de renforcer l’efficacité  de la Banque centrale  dans la gestion de la liquidité excédentaire.

Au sujet du 2ème facteur, retenons que lorsque nous analysons les perspectives d’ici la fin de l’année au niveau  de l’économie internationale, on  voir qu’il y a beaucoup d’incertitude, mais également d’inquiétude par rapport à ce qui pourrait arriver aux prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux. Si jamais il y a une augmentation de ces prix, ça va nous amener une inflation additionnelle. Donc, il  vaut mieux qu’au niveau de la politique monétaire, une préparation soit faite.

De 3, « lorsque nous analysons les perspectives macroéconomiques dans notre pays, nous constatons que nous sommes à quelques semaines du dernier trimestre de l’année qui est un trimestre qui est généralement marqué par une augmentation de la liquidité dans l’économie en relation  avec les festivités de fin d’année. Mais aussi, d’ici la fin de l’année, il y aura des activités liées aux élections qui, comme dans tous les pays du monde, se traduisent  par des dépenses liées à ces activités, dit-elle.

Et d’ajouter qu’en relevant le taux directeur  jusqu’à 25%, ça nous permet d’avoir le taux d’intérêt et le taux directeur lui-même dans une zone positive par rapport à l’inflation que nous  projetons actuellement en glissement annuel. L’objectif visé, c’est de renforcer l’action de la Banque centrale  dans la gestion de la liquidité excédentaire dans le but de contenir la pression sur le marché des changes qui à leur tour amènent des pressions au niveau des prix. « Si je dois résumer ça, c’est pour être efficace dans l’action de la Banque centrale pour la stabilité des prix », martèle-t-elle.

Qu’est-ce qui expliquent les fluctuations de l’inflation et du taux de change ?

Mme Malangu Kabedi Mbuyi souligne que les fluctuations de l’inflation et du taux de change à la base, on peut dire dans la mesure où et le taux de change et l’inflation sont des prix, à la base, c’est toujours la relation qu’il y a entre l’offre et la demande du Franc congolais ; l’offre et la demande de dollar, en ce qui concerne le taux des changes ; l’offre et la demande des biens et services en ce qui concerne l’inflation.

« Lorsqu’on est dans une situation  où il y a une très forte augmentation de la demande des biens et services ou des dollars par rapport à une offre  qui est restée la même, ou même lorsqu’il y a une forte augmentation de la demande, cela se traduit par une dépréciation plus ou moins importante et au niveau des biens et services par une accélération  de l’inflation », explique-t-elle. En prenant le taux de change, et comme nous sommes dans une économie dollarisé, la demande de dollar est très élevée.

A l’en croire, les données disponibles au niveau de la BCC montrent que de manière structurelle, la demande des devises  est beaucoup plus élevée que l’offre des devises. Donc, pendant des périodes où il  y une forte augmentation de la demande, l’offre est restée la même. L’offre ne pouvant pas suivre, on arrive à une dépréciation du taux de change. C’est ici qu’elle a rappelé que la Rdc a un système de change flottant. Et lorsqu’on regarde l’évolution du taux de change du jour le jour, comme le fait la Banque centrale, on voit bien qu’il y a des moments où il y appréciation, après la première moitié du mois de juillet.

Mais aussi de manière générale, on observe qu’on peut avoir trois à quatre jours de suite où il y a une appréciation et lorsque nous faisons le suivi au niveau du marché parallèle, on nous dit que les Francs congolais sont rares ces jours-ci, on voit que le marché réagit, il y a une appréciation du Franc congolais. C’est vrai qu’en général on constate plutôt une dépréciation, c’est toujours par rapport à l’indisponibilité des Francs congolais et des dollars.

Lorsque nous regardons les situations au niveau de l’inflation, les analyses de la Banque centrale montrent que dans l’indice des prix à la consommation, c’est la composante produits alimentaires et boissons non alcoolisées comme catégorie des biens qui a le pourcentage le plus élevé dans ce panier. C’est lorsqu’il y a une augmentation des prix au niveau des produits alimentaires qu’on voit une accélération de l’inflation. Il faut aussi noter que nous importons  beaucoup de ces produits alimentaires.

« Si je prends les chiffres de la balance des paiements  en 2022, c’était les produits les plus importés en termes de valeur et les biens d’équipement. Lorsque nous sommes dans une période comme celle-ci où l’inflation est prévalence dans tous les pays qui sont nos partenaires commerciaux, ça veut dire, lorsque nos importations augmentent, nous importons aussi cette inflation. Et ce ne pas seulement au niveau des produits alimentaires, les produits pétroliers, les produits d’équipements, lorsqu’il y a une augmentation des investissements publics ou privés, le contenu  en importation de telles dépenses est très élevé. Donc, c’est quelque chose qui amène à des fluctuations au niveau de l’inflation », note la Gouverneur de la Banque centrale du Congo.

Que fait la BCC dont la mission principale est la stabilité des prix ?

« C’est vrai que la mission principale de la BCC comme dans la majorité des banques centrales du monde, c’est la stabilité  des prix et la BCC est toujours aux  aguets par rapport à cet objectif. Depuis le début de l’année, il y a un certain nombre des mesures qui ont été prises pour la conduite de la politique monétaire de manière générale, mais aussi pour contenir les pressions lorsque  la BCC a réalisé qu’il y avait ces pressions qui amenaient la dépréciation du taux  des changes qui à son tour amenait beaucoup de pressions au niveau de l’inflation », souligne Mme Malangu Kabedi Mbuyi.

Parmi ces mesures, explique-t-elle, il y a d’abord l’augmentation du coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vie en monnaies nationales, qui est passé de 0 à 10% au mois de juin, qui  est un élément très important du point de vue gestion de la liquidité excédentaire. Et ça c’est une mesure au niveau de la demande pour contenir la pression de la demande  sur les marchés des changes et sur le marché des biens et services.

Une deuxième mesure qui est d’une utilisation permanente, c’est le Bon BCC. Mais l’élément qu’il faut souligner ici est qu’au niveau de l’évolution de la liquidité dans l’économie, la Banque centrale  a progressivement augmenté les montants offerts  aux banques comme une alternative à l’utilisation de la liquidité  oisives. Plutôt que cette liquidité aille se porter sur l’achat  des devises, la BCC offre la possibilité aux banques commerciales de venir acheter les Bons BCC. Et ces Bons, les banques les achètent pour leur propre compte et celui de leurs clients.

« Si je peux donner un exemple pour  montrer l’importance de cet instrument du point de vue de la stérilisation  de la liquidité  excédentaire, en 2021, le volume des Bons BCC était inférieur à 10 milliards des Francs congolais. Mais si on prend une période plus récente, juin et juillet de cette année, nous sommes  allés jusqu’au-delà de 300 milliards des Francs congolais. Ça veut dire que c’est autant qu’il est stérilisé par la Banque centrale pendant la durée de ces Bons, parce que nous avons les Bons à 7 jours, à 28 jours et 84 jours », pense-t-elle.

Et de préciser que pendant  cette période-là, le volume qui  est investi par les banques dans les Bons BCC, ne va pas se retrouver en tout ou en partie sur les marchés de change pour chercher une rémunération par rapport à cette liquidité excédentaire. C’est un instrument que la BCC utilise en permanence. Mais par  rapport à l’évolution de la liquidité, la banque offre des volumes beaucoup plus élevés.

D’ailleurs, pour les banques, le volume élevé  à un taux directeur élevé, c’est une rémunération intéressante  qui est une bonne alternative par rapport  à l’acquisition des dollars. C’est la deuxième mesure que la banque a utilisé  du côté de la demande pour contenir les pressions de la demande sur le marché  des changes et sur l’inflation.

La BCC est intervenue du côté de l’offre

De l’avis de la patronne de la Banque centrale du Congo, son institution a eu aussi à intervenir du côté de l’offre. Lorsqu’elle s’est rendue compte que l’offre était inférieure au niveau du marché de change, elle a vendu des devises. Depuis le début de l’année, le montant vendu s’est situé à 300 millions de dollars Us. Et ce montant est vendu pour ajouter à ce qui est disponible au niveau des banques, pour satisfaire à la demande de leurs clients qui en ont besoin pour leurs dépenses locales : payer les frais de scolarité, payer le loyer, … mais aussi pour ajouter  les moyens des banques à financer les importations.

Elle a précisé que la Banque centrale  est intervenue pour vendre la devise, pour ainsi éviter qu’il y ait des pressions  que l’offre insuffisante par rapport à la demande ne se traduise par une dépréciation additionnelle du taux de change.

Et le dernier élément, c’est le taux directeur que la Banque centrale a utilisé pour renforcer  ses autres actions du point de vue de la liquidité excédentaire. Pour l’Institut d’émission, il faudrait dire que toutes ces actions prises par la Banque centrale ont besoin  d’être complétées, de façon que notre pays puisse s’engager pour longtemps dans une période où il y a stabilité des prix, stabilité du taux des changes, appréciation du taux de change, très important pour réduire le niveau de dollarisation de l’économie.

Il faut compléter avec des actions à court terme, à moyen et long terme. A court terme, c’est la mise en œuvre des actions prises récemment au niveau de la politique budgétaire et monétaire. Mais aussi le renforcement continue des actions au niveau de la politique monétaire et budgétaire. Ces mesures  prises récemment, ajouté à cela les mesures prises par la Banque depuis le début, ont  déjà produit des effets.

Et cette coordination, cette mise en œuvre continue permettra de pérenniser la stabilité que nous constatons  depuis trois semaines au niveau du taux des changes, ou même d’aller vers la possibilité  d’une appréciation.

« Aujourd’hui, je peux vous dire que le taux de change sur les grandes places, le marché parallèle est à 2430 à l’achat, 2460 à la vente et le marché interbancaire a commencé aujourd’hui avec 2472 Fc. Donc, les mesures prises ont eu de l’effet », constate-t-elle.

Pourquoi l’utilisation des taux élevés par certains opérateurs ?

Par rapport au taux très élevé que nous avons constaté au mois de juillet, c’est pour dire qu’aujourd’hui, il n’y a rien. Les données sur le marché ne peuvent pas permettre de comprendre que certains opérateurs économiques soient justifiés d’utiliser le taux  le plus élevé au-dessus de 2500 ou encore moins à 2600.

Des actions qui sont prises au niveau de la Banque centrale, au niveau du Gouvernement, au niveau des finances publiques sont mises en œuvre de manière déterminée pour arriver à l’objectif de la stabilité des prix, et combattre l’inflation. Maintenant, lorsqu’on regarde au niveau de l’inflation, on a vu une certaine décélération. Au début du mois  de juillet, l’inflation hebdomadaire était de 1,4% sur  une semaine. Mais la dernière semaine, l’inflation, était à 0,15%. C’est-à-dire qu’on commence à voir l’effet au niveau de l’inflation aussi.

Il faut reconnaitre que de manière  générale, les prix restent encore élevés. La décélération  qu’on a vu, l’appréciation et la stabilisation du taux des changes, ne s’est pas encore traduite par une baisse de l’inflation. Ceci est dû au fait que la transmission de la dépréciation sur les prix se fait de manière asymétrique. Lorsqu’il y a une dépréciation, surtout lorsqu’elle est forte, les agents économiques s’attendent à ce qu’il y ait hausse des prix et ils augmentent les prix. Mais lorsqu’il y a appréciation, les agents économiques craignent  de connaitre la perte au niveau de leur profit et ils ont une attitude d’attentisme avant de traduire l’appréciation du taux des changes au niveau de leurs prix.

Avec la poursuite des mesures qui sont en cours, indiqué Mme Malangu Kabedi Mbuyi, le marché va arriver à intégrer le fait que les politiques mises en œuvre en ce moment visent à réduire l’inflation. Et on devrait arriver à avoir des résultats. Selon elle, se sont des actions de court terme qui devaient compléter les mesures mises en œuvre au niveau de la politique monétaire. Il y a aussi  les actions à moyen terme.

Mais la plus importante, c’est l’augmentation de l’offre des biens et services. Si on constate que il y a eu appréciation  de la monnaie, mais l’inflation est restée élevée, c’est parce que  la dépréciation est un élément important qui mène à la hausse des prix. Ce ne pas le seul. S’il y a une offre insuffisante, même s’il y a eu appréciation de la monnaie pendant longtemps, ça ne pourra pas régler le problème de l’inflation.

A moyen terme, martèle-t-elle, il faut qu’il y ait des actions mises en  œuvre pour augmenter l’offre des services. Il y a enfin des actions à long terme, tout ce qui peut être  fait au niveau des politiques sectorielles, des réformes structurelles, au niveau de la politique monétaire qui accompagne les actions au niveau de la politique budgétaire, de manière à ce qu’on puisse diversifier la base de production, qu’on puisse mettre en œuvre les mesures qui vont stimuler le développement du secteur privé, de manière à ce que notre économie dépende de moins en moins des importations, d’un  seul secteur minier par rapport à sa croissance, qu’il développe aussi les exportations.

Mme Malangu kabedi Mbuyi pense que c’est avec tous ces éléments à court, moyen et long terme qui vont permettre d’amorcer et de rester dans une période longue d’appréciation du taux de change, d’une inflation faible. Soulignons que la BCC maintient l’objectif de l’inflation à 7% à moyen terme. Avec cet accompagnement, avec des actions à court, moyen et long terme, nous dévons construire une économie résilience, mais nous avons les moyens de faire face aux chocs pour une croissance diversifiée, gage de la réduction sensible de la dollarisation er de la pauvreté dans notre pays.

Propos recueillis et rendus par Jean-Marie Nkambua




LA GRANDE FETE DES JUIFS, 5e JOUR. MARDI 15 AOUT 2023 AVEC LE PAST. FRANCOIS MUTOMBO VH




KIM IL SUNG et ses exploits inoubliables

Ce 15 août marque le 78ème anniversaire de la Libération de la Nation coréenne. Le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) mena, à une issue victorieuse, la lutte armée antijaponaise pour libérer, ainsi en 1945, son Pays. Ce fut un événement historique, car ayant permis d’en finir, pour toujours, avec l’histoire du martyre national et d’inaugurer une ère nouvelle de la Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient exposés à l’invasion des Pays étrangers – USA, Japon, etc. – vu la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, le statut géopolitique et le paysage splendide du Pays, NDLR) de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR).

Le Peuple coréen qui avait souffert, depuis longtemps, sous le joug féodal, se vit imposer, au 20ème siècle, le lamentable esclavage colonial à cause du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que l’enlèvement ou la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR) qui;

• pratiqua sa politique despotique
• priva le Peuple coréen même de son droit élémentaire à l’existence
• réprima, cruellement, le mouvement du Peuple coréen pour le progrès social
• freina, extrêmement, le développement indépendant de la Nation
• détruisit et pilla de précieuses richesses spirituelles et culturelles de 5.000 ans
• imposa aux Coréens jusquà l’adoption des noms et prénoms japonais
• pilla les ressources considérables de la Corée en tenant, entre ses mains, tous les leviers de l’économie, entre autres l’agriculture, l’industrie des produits aquatiques, les forêts et l’industrie minière, de sorte que le Pays fut transformé en sources de matières 1ères et en marché de marchandises du Japon.

C’est à cette époque où le sort de la Nation était mis en jeu que KIM IL SUNG s’engagea dans sa lutte révolutionnaire (1925-1945, les années de la Résistance antijaponaise où il a vu décéder son père en 1926, sa mère en 1932 et son petit-frère en 1935, NDLR), farouchement déterminé à libérer son Pays. Il créa les impérissables Idées du Juché et conduisit, victorieusement sous la bannière de celles-ci, la lutte antijaponaise, réalisant la Libération de la Patrie.

Grâce à la Libération, les sources des bases politiques, militaires et économiques sur lesquelles s’était appuyé l’impérialisme japonais furent extirpées et les entraves principales au développement indépendant de la Nation, liquidées complètement. L’application des réformes démocratiques, notamment la Réforme agraire et la Nationalisation des industries-clés, permit, à tous les secteurs de l’économie nationale y compris l’industrie et l’agriculture, d’aborder une étape nouvelle, celle du développement.

KIM IL SUNG s’en tenait, fermement, à la position de Juché, position indépendante, dans la Révolution et le développement de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, NDLR), si bien que;

• l’oeuvre d’édification du Parti, de l’Armée et de l’Etat fut réalisée dans un court laps de temps après la Libération
• une brillante victoire remportée dans la Guerre (1950-1953) de Libération de la Patrie contre l’invasion armée des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco dans la 1ère agression de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration par le Japon grâce à la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)
• un grand essor imprimé sans cesse dans la reconstruction d’après-guerre
• l’édification du socialisme, jetant de solides bases à l’édification d’un Pays riche et puissant.

La Libération du Pays marque, aussi, un tournant fondamental dans le façonnage du destin du Peuple de la RPDC, qui, autrefois humilié et méprisé;

• se débarrassa, complètement, de l’esclavage colonial pour jouir, pleinement, d’une vie souveraine et créatrice en maître authentique de son destin, de l’État et de la société
• put participer aux activités politiques de l’État avec le droit d’élire et dêtre élu, et s’engager, énergiquement, dans l’édification du Pays riche et puissant
• put réaliser, en 14 ans seuls, l’industrialisation socialiste, édifier un Etat politiquement souverain, économiquement indépendant et capable de se défendre, et faire avancer, victorieusement, l’oeuvre du socialisme de Juché au mépris des manœuvres d’isolement et d’étranglement des impérialistes contre la RPDC.

【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR);
• Secrétaire Général (№ 1) du Parti Communiste Congolais (PCCo) de la République Démocratique du Congo
• Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce)




*KIM IL SUNG et l’indépendance nationale de la Corée*

Le 15 août marque la Libération de la Patrie et l’indépendance nationale pour toute la Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient exposés à l’invasion des Pays étrangers – USA, Japon, etc. – vu la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, le statut géopolitique et le paysage splendide du Pays, NDLR).

Le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) a mené, à une issue victorieuse, la lutte armée contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 manu militari en Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que l’enlèvement ou la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR) pour, ainsi, libérer son Pays en 1945.

Ce fut un événement historique, car ayant permis d’en finir, pour toujours, avec l’histoire du martyre national et d’inaugurer une ère nouvelle de la Corée de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR).

*1. Lécho de la joie du Peuple coréen libéré*


Quelque temps après la Libération, un avion planait dans le ciel de Pyongyang (capitale de la République Populaire Démocratique de Corée et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR), épandant les tracts avec le contenu ci-après;

• «Le Général KIM IL SUNG, Héros de la Nation coréenne, a regagné Pyongyang!»
• «Le retour triomphal du Général KIM IL SUNG»
• «La rencontre entre le Général KIM IL SUNG et les Citoyens de Pyongyang au Stade Public (l’ancienne appellation du Stade KIM IL SUNG, NDLR)», etc.

Les gens du Peuple poussèrent les cris de joie, qui embrassait l’autre en versant les larmes d’émotion, qui dansait d’allégresse;

• Partout dans les rues et ruelles, étaient trouvables les écrits du même contenu.
• La veille de la cérémonie, un arc fait de branches du pin vert coréen (Pinus densiflora) et une estrade avaient été dressés au Stade Public au pied de la Colline Moran-bong (ou colline de la pivoine, haute de 96m et renommée par son paysage pittoresque, NDLR).
• Toutes les rues de Pyongyang débordaient de la joie et de l’allégresse.
• Le lendemain, les gens affluèrent, dès le petit matin, vers le Stade où aurait lieu le rassemblement populaire consacré au retour triomphal de KIM IL SUNG dans le Pays (Sans parler des Pyongyangeois, de nombreuses gens des 4 coins du Pays y furent allées.).
• Le Pyongyang Minbo (ou le Quotidien du Peuple de Pyongyang; l’ancienne appellation du Minzu-Joson ou la Corée Démocratique, journal gouvernemental actuel, NDLR) relatait: À Pyongyang, Ville 4 fois millénaire, habitée par 400 milles de population, a-t-on jamais vu se rassembler autant d’hommes!

A 13h, KIM IL SUNG, Héros légendaire de la Résistance antijaponaise, fit son apparition sur la tribune d’honneur. Une tempête d’acclamations «Vive le Général KIM IL SUNG!» fit trembler ciel et terre, et la foule avança, peu à peu, vers la tribune, désireuse de voir, de près, l’image vénérable de ce grand Homme. KIM IL SUNG, en costume avec sa cravate et tout sourire, répondit, de la main levée, aux acclamations de l’assistance et commença son Discours de Triomphe:

• Chers Compatriotes, je vous remercie, vivement, de l’enthousiasme avec lequel vous nous accueillez aujourdhui. Cette rencontre avec nos Compatriotes dans la Patrie libérée nous réjouit fort. C’est pour réaliser notre cause historique de la Libération de la Patrie et vous retrouver comme aujourdhui que nous avons, depuis longtemps, combattu contre les agresseurs impérialistes japonais. (Tout ému, le public sanglotait, la gorge serrée.)
• Le temps est venu, pour la Nation coréenne, de mettre ses forces en commun pour édifier une Corée nouvelle et démocratique. Tous les milieux de la population doivent s’engager dans cette entreprise en faisant preuve d’enthousiasme patriotique.

Répondant à son Appel «Chacun apporte ce qu’il peut, sa force physique ou son savoir ou son argent, pour contribuer, activement, à l’édification nationale!», l’assistance poussa ses acclamations de vivats, secouant la Colline Moran-bong. KIM IL SUNG se souviendra, plus tard, dans ses Mémoires «A travers le siècle»;

• A ces cris (de l’assistance), jai senti se dissiper, en moi, la fatigue accumulée pendant 20 ans (1925-1945, les années de sa Résistance antijaponaise où il a vu décéder son père en 1926, sa mère en 1932 et son frère en 1935, NDLR).
• Si jamais on me demande à quel moment de ma vie je m’étais senti le plus heureux, je répondrai que c’est ce moment-là. Ce sentiment venait de la fierté d’avoir combattu pour mon Peuple en tant que son fils et de me sentir aimé et applaudi par lui, du bonheur de me retrouver dans ses bras.

Les acclamations ébranlant le Stade Public de Pyongyang étaient l’écho de la joie de la Nation, expression de remerciements de celle-ci à l’adresse de KIM IL SUNG, Libérateur du Pays, Soleil de la Nation et Héros légendaire, mais aussi le cri sortant de son for intérieur du Peuple coréen déterminé à aboutir à la prospérité nationale suivant l’Appel de ce grand Homme.

*2. L’Opération de Libération de la Patrie conçue 5 ans plus tôt*


En août 1940, eut lieu, pendant 2 jours à Xiaohaerbaling dans le District Dunhua, une réunion des cadres militaro-politiques de l’Armée Révolutionnaire Populaire de Corée (ARPC créée en 1932, NDLR), dans laquelle KIM IL SUNG proposa une nouvelle orientation stratégique consistant à se préparer, activement, au grand événement de Libération de la Patrie. Tous les participants à la réunion furent fort émus, eux qui avaient été absorbés par la question de savoir comment faire face à l’offensive «punitive» d’une grande envergure des impérialistes japonais qui se démenaient, avec frénésie, en cherchant à étendre leur tentacule d’agression jusqu’à la région du Pacifique, dautant plus l’ARPC traversait de plus rudes épreuves à la fin des années 1930 et au début des années 1940.

KIM IL SUNG leur fit remarquer; Le jour de la Libération de la Patrie n’est pas loin. Malgré la dureté de la situation actuelle, elle évolue en faveur de notre Révolution. Pour préparer le grand événement révolutionnaire qui approche, il est important de préserver les effectifs de l’ARPC, pilier de la Révolution coréenne, et de former des cadres politico-militaires compétents.

Plus tard, KIM IL SUNG présenta la Ligne en 3 points pour la Libération de la Patrie qui consistait à lancer;

• l’offensive générale de l’ARPC
• le soulèvement populaire général
• les opérations conjointes des petits détachements de celle-ci et des organisations d’insurrection armée dans les arrières de l’ennemi

et l’appliqua, avec succès, pour, ainsi, réaliser l’oeuvre historique de Libération de la Patrie.
*3. La Libération de la Patrie par une Résistance populaire générale*
La Libération du Pays est la victoire historique remportée sous la direction clairvoyante de KIM IL SUNG grâce à;

• la lutte armée énergique de l’ARPC
• la mobilisation générale de tout le Peuple.

Dès le début de la Révolution antijaponaise, KIM IL SUNG a proposé une Ligne originale consistant à libérer le Pays par une Résistance antijaponaise de l’ensemble du Pays et de la Nation et l’a appliquée avec éclat. Dans ses Mémoires «A travers le siècle», KIM IL SUNG a écrit: Nous avons préconisé, dès le début de notre lutte contre les Japonais, une Résistance populaire générale. C’était amener les masses populaires à se solidariser avec la Révolution et les engager dans les combats contre les Japonais. En d’autres termes, libérer le Pays par une Résistance générale, bien organisée et dynamique.

Dans les bases antijaponaises, il a grossi les rangs des guérilleros et, en même temps, mis sur pied les organisations du Parti, des organisations de masse formées selon les couches sociales, telles que;

• l’Union de la Jeunesse Communiste de Corée (28/08/1927)
• l’Union de la Jeunesse Anti-Impérialiste (27/08/1927)
• l’Association des Paysans
• l’Association des Femmes Antijaponaises (26/12/1926)
• le Corps des Enfants Antijaponais

ainsi que des organisations semi-militaires comme la Garde-Rouge et l’Avant-Garde des Enfants, cela dans la perspective de la Résistance du Peuple tout entier. Notons surtout que le Programme (05/05/1936) et en 10 points de l’Association pour la Restauration de la Patrie (ARP), qui préconisait la mobilisation de toute la Nation coréenne pour libérer le Pays était, en fait, une déclaration de la Résistance populaire générale. KIM IL SUNG a;

• lancé (septembre 1937), pour faire face à la situation, un appel à tous les Compatriotes coréens dans lequel il a incité son Peuple à la lutte contre les Japonais et indiqué, clairement, les moyens stratégiques pour la Résistance de tout le Peuple
• insisté sur la Résistance populaire, de nouveau lors des réunions au Camp secret du Mont Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule coréenne pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR), à Chushuitan et dans le Secteur Sinhung
• donné ses directives concernant ladite Résistance et pris les mesures actives pour la réussir, cela au cours de la marche vers la Corée et des actions par petits détachements
• expliqué, aux responsables des organisations révolutionnaires, les moyens de gagner les masses populaires
• organisé les études politico-militaires et les cours spéciaux pour faire des guérilleros les éléments d’élite à même de conduire, avec habileté, la Résistance populaire
• veillé à associer le mouvement de l’ARP avec la Résistance populaire générale sous la direction du Comité du Parti de l’ARPC, organisme de direction central de la Révolution antijaponaise, transformant toutes les organisations en organisations de Résistance.

Ont été créées, ainsi partout à l’intérieur et à l’extérieur du Pays, les organisations du Parti, celles de l’ARP et celles de la Résistance. Les organisations de Résistance populaire se sont attachées à leur expansion, d’une part, et, d’autre part, au choix des points d’appui pour la Résistance populaire générale et au stockage de matériel stratégique, et, en même temps, à la formation politico-militaire des combattants de la Résistance. Etant donné la préparation solide des forces de Résistance populaire et l’aspiration de toute la Nation à la ruine de l’impérialisme japonais et à la Libération de la Patrie, KIM IL SUNG a;

• élaboré un plan d’opérations pour le combat final contre le Japon
• émis, le 9 août 1945, son Ordre de lancer une offensive finale pour la Libération du Pays.

L’ARPC lancée à une offensive générale et un grand nombre d’organisations de Résistance populaire y jointes ont infligé les coups mortels à l’ennemi partout dans le Pays, de sorte que le Japon a été obligé de déclarer sa capitulation sans conditions. Sous la sage direction de KIM IL SUNG, le Peuple est parvenu, ainsi, à mettre un terme à la cruelle domination militaire japonaise d’une quarantaine d’années et à réaliser la Libération de la Patrie et l’Indépendance nationale.
*4. La force résistant même aux avions et aux canons*
En novembre 1933 où la lutte armée antijaponaise gagnait en ampleur, les impérialistes japonais dirigèrent le coup de boutoir de ses attaques contre la Zone de Guérilla de Xiaowangqing (qui n’avait que les 2 compagnies) et concentrèrent, dans cette région, plus de 5.000 têtes de leur Armée. Devant cette alternative de combattre jusqu’au dernier homme ou d’abandonner le Secteur de guérilla pour s’incliner devant l’ennemi, KIM IL SUNG considéra la Résistance du Peuple entier comme l’unique solution pour venir à bout de la crise. Alors, KIM IL SUNG;

• causa avec un vieillard en lui faisant part de ce que l’Armée chargée de la défense de Xiaowangqing était, à peu près, un centième de l’ennemi totalisant des milliers d’hommes (Le vieux lui exprima la volonté de toute la population dans la Zone de Guérilla de militer pour défendre celle-ci.)
• se raffermit, alors, dans sa détermination: La bataille pour la défense de Xiaowangqing ne relève pas de celle entre l’Armée ennemie et la Guérilla antijaponaise, mais sera la guerre entre les ennemis et les gens du Peuple dans la Zone de Guérilla
• appela tous les habitants à s’engager dans ladite Résistance.

A son appel, ces derniers se dressèrent comme un seul homme dans les préparatifs de guerre par organisation et par couche.

Mobilisant l’infanterie, l’artillerie et l’aviation, l’ennemi encercla et attaqua la Zone de Guérilla. Mais, les guérilleros et les civils défendirent, héroïquement, leur Zone en assenant les coups mortels à l’ennemi. La bataille pour la défense de Xiaowangqing était un modèle de guerre de défense populaire dont les militaires et civils firent bloc contre les agresseurs puissants pour remporter une brillante victoire.

En s’en souvenant, KIM IL SUNG écrivit dans ses Mémoires «A travers le siècle»; L’esprit de la Base de Guérilla qui s’était formé et raffermi sur le sol nutritif qu’avait préparé le Pouvoir révolutionnaire, animé par la volonté et l’énergie inflexibles de notre Nation, a donné la force de résister aux avions et aux canons, force permettant de défendre, au prix du sang, chaque pouce de terre de Xiaowangqing.
*5. En comptant sur le Peuple*
En décembre 1931 à Mingyuegou dans le District Yanji, eut lieu une réunion des cadres du Parti et de l’Union de la Jeunesse Communiste de Corée dans le but de délibérer de la lutte armée, et principalement de la forme qu’elle devait revêtir. Dans la réunion, KIM IL SUNG;

• définit la guerre de guérilla caractérisée par la diversité de ses possibilités comme la principale forme de lutte armée (Etant donné qu’alors, n’étaient pas jetées de solides assises pour ladite guerre, KIM IL SUNG comptait sur les gens du Peuple.)
• déclara en présence de l’assistance: Nous sommes les enfants d’une Nation colonisée, privée de sa souveraineté, de son Territoire et de ses richesses. Nous sommes les jeunes aux mains vides, vivant dans un Pays étranger. Mais, nous avons osé lancer un défi aux impérialistes japonais. En comptant sur quoi? C’est en comptant sur le Peuple que nous avons résolu d’entreprendre une guerre contre le Japon. C’est le Peuple qui représente, pour nous, un Etat et c’est lui nos arrières, notre armée régulière. Une fois la guerre commencée, tous les gens deviendront les soldats.

Fort d’une confiance absolue en son Peuple dès son engagement dans la voie de la Révolution, KIM IL SUNG fonda, 4 mois plus tard, l’ARPC et invita tout son Peuple dans la lutte sacrée contre l’impérialisme japonais, parvenant, ainsi, à réaliser l’oeuvre de Libération de la Patrie.




Des évêques de l’ECC font part au chef de l’Etat des résolutions de leur synode électif

Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a échangé, le dimanche13 août, avec des évêques de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) venus lui faire part des résolutions de leur synode électif à l’issue duquel le Révérend André Bokundo- a-Bolikabe a été réélu Président national de l’ECC.
« L’ECC était en synode national, c’est-à-dire la rencontre de toutes les provinces du pays, et ce synode était électif. Il y a eu un mémo ainsi qu’une déclaration finale que nous sommes venus présenter au Chef de l’Etat », a précisé le Révérend Bokundo- a-Bolikabe qui a conduit la délégation. « Dans cette déclaration, nous avons évoqué des questions liées aux élections, à la sécurité et à tout ce qui touche à la vie de notre pays. Ces élections, nous les voulons apaisées et inclusives », a-t-il poursuivi.
Ce Synode électif était organisé, le vendredi 11 août dernier, à la Cathédrale du Centenaire Protestant à Kinshasa. En fonction depuis 2017, le Révérend André Bokondo-a-Bolikabe a été réélu pour un nouveau septennat à la tête de l’ECC.
Le Synode, cette assemblée d’évêques délibérant sur des questions touchant à la vie de l’Église, a émis le vœu de voir le pays évoluer dans l’unité et la réconciliation des populations pendant cette période cruciale pré-électorale. L’ECC, conformément à sa mission évangélique et prophétique, tient à l’accompagnement de la Nation congolaise vers sa destinée de pays béni de Dieu.




Nord-Kivu et Ituri: Entre le maintien, la requalification et la levée de l’état de siège  

Le Président Félix Tshisekedi a procédé, ce lundi au Palais du peuple, à l’ouverture de la table ronde sur l’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC. « J’avais activé ce dispositif constitutionnel avec l’engagement et la détermination d’endiguer des menaces graves et de sécuriser les populations et leurs biens, dans le seul but de rétablir une paix qui soit durable », a déclaré le Chef de l’État dans son allocution. Conscient de ce que ce régime voulu exceptionnel par le constituant n’a pas vocation à s’éterniser, il a demandé aux participants de bien vouloir prendre la mesure, la vraie de la situation, car il en va de la survie de la nation toute entière.

Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a procédé, ce lundi 14 août 2023 au Palais du peuple à Kinshasa, à l’ouverture solennelle de la table ronde sur l’évaluation de l’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Devant différents animateurs des institutions du pays parmi lesquels le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, accompagné de quelques membres de son gouvernement, ainsi que d’autres chefs de corps constitués, le Président de la République a rappelé les circonstances dans lesquelles il avait proclamé cette mesure exceptionnelle en mai 2021.

« La situation exceptionnelle dans la partie orientale de notre pays caractérisée par une insécurité persistante, qui sévit depuis trois décennies avec une menace certaine sur la souveraineté nationale et le fonctionnement régulier des institutions, m’imposait de proclamer l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu », a expliqué le Chef de l’Etat dans son allocution. Le Président Tshisekedi dit avoir « activé ce dispositif constitutionnel avec l’engagement et la détermination d’endiguer ces menaces graves et de sécuriser les populations et leurs biens, le tout dans le seul but de rétablir la paix qui soit durable ».

Le Chef de l’Etat a appelé les différents participants à cette table ronde à une prise de conscience des enjeux relatifs à cette situation particulière. « Je suis conscient de ce que ce régime voulu exceptionnel par le constituant n’a pas vocation à s’éterniser. Je vous demande de bien vouloir prendre la mesure, la vraie de la situation tout en appelant au sens élevé de votre responsabilité car il en va de la survie de la nation tout entière », a-t-il exhorté.

Ces assises, consacrées à l’avenir de l’état de siège, seront clôturées le 16 août prochain. Les travaux vont traiter essentiellement de trois propositions principales : le maintien, la requalification et la levée de l’état de siège. Les conclusions seront transmises au Chef de l’Etat.

Outre les délégués des institutions du pays, des chefs coutumiers, des représentants des communautés ethniques, les sociétés civiles des provinces sous état de siège, des délégués des confessions religieuses et des mouvements citoyens participent à cette table ronde.

Au terme de la constitution de la RDC, l’état de siège est une mesure exceptionnelle et provisoire pouvant être décrétée pour une période initiale de 30 jours. Après ratification du parlement, celle-ci est renouvelée par période successive de 15

jours.




CENI : Réunion d’évaluation de l’opération de réception et de traitement des candidatures à la députation nationale 

Au lendemain de la publication de la liste des candidatures recevables et irrecevables à la députation nationale par le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, le Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani, a tenu une importante réunion opérationnelle, samedi 12 août 2023 au siège de la Centrale électorale, regroupant les Directeurs, les Secrétaires exécutifs provinciaux présents à Kinshasa et quelques cadres.

Au cours de cette réunion, ils ont ensemble évalué l’opération de réception et traitement des candidatures à la députation nationale. Puis, le Secrétaire exécutif national a donné des orientations et instructions claires sur la suite du processus électoral.

Le Secrétaire exécutif provincial de la CENI/Sud Kivu, Gaudens Maheshe, explique :

“En notre qualité de Secrétaires Exécutifs Provinciaux présents à Kinshasa et conviés à cette séance de travail, nous nous sommes sentis réconfortés après avoir effectué un travail assidu, d’abord sur la Révision du fichier électoral et ensuite sur les Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) pour la députation nationale.

Après ce travail, la Plénière de la CENI s’est attelée avant de rendre publique la liste des partis, regroupements politiques et des candidats indépendants ayant obtenu des sièges. C’est une réunion opérationnelle présidée par le Secrétaire Exécutif National et nous avons fait le point en évaluant toutes ces opérations effectuées notamment sur les BRTC et le repérage des centres de vote. Il nous a renvoyés sur le terrain pour aller examiner comment ramener les résultats du travail de repérage et celui des BRTC pour les scrutins de la députation provinciale et des conseillers communaux”.




Affaire Mwangachuchu: Les avocats et son co-prévenu appellent à la comparution de l’ancien responsable du CNS

Les avocats du prévenu Mwangachuchu ont, au cours d’une audience tenue vendredi dernier, fait appel à la comparution de l’ancien coordonnateur du Conseil National de Sécurité (CNS) et ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Jean-Claude Bukasa.

La partie défenderesse, représentée par Me Thomas Gamakolo, estime avoir des questions à lui poser, car le rapport du CNS révèle qu’il y aurait une cache d’armes dans le périmètre d’exploitation de la SMB à Rubaya (Masisi).

« C’est par le CNS que ce rapport est parvenu vers vous. Et le Ministère public présente ce rapport comme pièce pour soutenir son accusation. Alors, nous voulons que Monsieur Bukasa Jean-Claude vienne confirmer ces faits en sa qualité du coordonnateur du CNS au moment des faits », a déclaré Me Thomas Gamakolo, lors de l’audience d’examen de la prévention de détention illégale d’armes et de participation à un mouvement insurrectionnel à charge du prévenu Édouard Mwangachuchu.

Et d’ajouter : « Que ces gens qui disent avoir sorti des armes viennent expliquer les circonstances pour voir en ce moment-là, si ce que le ministère public dit et leurs avis concordent ».

Les avocats des présumés estiment avoir « beaucoup de questions qui peuvent les confondre » et assurent que cela pourra « disculper » leur client.

Notons que le procès incluant le député national Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu Robert Mushamalirwa se poursuit et les deux hommes sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre.

Jean-Luc Lukanda




Luanda : Kibassa Maliba ouvre la réunion du conseil des ministres de la SADC et cède le bâton de commandement à l’Angola   

En marge du 43e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC, M. Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, a procédé ce dimanche 13 août 2023, à l’ouverture de la Réunion du Conseil des ministres de la SADC à Luanda en Angola. A cette occasion, il a au nom d’Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’État en charge de l’Intégration Régionale de la RDC et Président sortant du Conseil des ministres de la SADC, empêché, passé le flambeau du Conseil des ministres de la SADC au Président entrant, Monsieur Tété Antonio, Ministre des Affaires Extérieures de l’Angola.

Serge Tshibangu, Haut Représentant du Président de la République Démocratique du Congo, a également pris part à cette réunion.

Dans son discours, Augustin Kibassa Maliba a expliqué que «c’est grâce à votre soutien constant et à votre dévouement inébranlable que nous pouvons maintenant contempler avec fierté les progrès significatifs et les avancées graduelles que nous avons réalisés pour concrétiser notre aspiration collective à une Région pacifique et prospère, en dépit d’énormes défis qui jalonnent encore notre parcours en tant que communauté».

«Je voudrais, à l’occasion de cette allocution qui marque la fin de mon mandat en tant que Président du Conseil des ministres de la SADC, exprimer ma reconnaissance envers vous tous, Excellences Mesdames et Messieurs les ministres, chers collègues, pour le soutien manifesté envers la République démocratique du Congo tout au long de l’exercice de notre mandat à la tête de cette éminente organisation», a déclaré Augustin Kibassa Maliba.

Ci-dessous, l’allocution prononcée par Augustin Kibassa Maliba, Ministre des PTNTIC, au nom de Mbusa Nyamwisi, Ministre de l’intégration régionale de la RDC et Président du Conseil des ministres de la SADC, empêché, à l’occasion de l’ouverture de la Réunion du Conseil des ministres de la SADC à Luanda.

Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur Téte António, Ministre des Relations extérieures de la République d’Angola et Président entrant du Conseil des ministres de la SADC ;

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres et Vice-Ministres ;

Son Excellence, M. Elias. M Magosi, Secrétaire exécutif de la SADC ;

Ambassadeur Nazaré José Salvador, Directeur du Bureau de la SADC au Ministère des Relations Extérieures de la République d’Angola et Président du Comité des Hauts fonctionnaires de la SADC ;

Madame et Monsieur les Secrétaires exécutifs adjoints de la SADC ;

Mesdames et Messieurs, Délégués des pays Membres de la SADC ;

Mesdames et Messieurs, Membres du personnel du Secrétariat Exécutif de la SADC;

Distingués invités à vos titres et qualités respectifs ;

Avec plaisir et honneur, je me tiens devant vous à l’occasion de la présente réunion du Conseil des ministres, préparatoire au 43e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de notre Communauté. Permettez-moi avant tout d’exprimer ma gratitude envers mon cher frère et notre aimable hôte, Son Excellence l’Ambassadeur Téte António, Ministre des Relations Extérieures de la République d’Angola et Président entrant du Conseil des Ministres de la SADC, pour l’accueil exceptionnellement chaleureux et l’hospitalité dont nous avons bénéficié de la part du gouvernement et de l’ensemble du peuple angolais depuis notre arrivée dans cette magnifique ville de Luanda, en Angola et durant tout notre séjour.

Je voudrais, à l’occasion de cette allocution qui marque la fin de mon mandat en tant que Président du Conseil des ministres de la SADC, exprimer ma reconnaissance envers vous tous, Excellences Mesdames et Messieurs les ministres, chers collègues, pour le soutien manifesté envers la République démocratique du Congo tout au long de l’exercice de notre mandat à la tête de cette éminente organisation. Le rôle du Conseil des ministres de la SADC est vaste et exigeant, nécessitant un engagement infatigable pour assurer une exécution efficace des politiques et des programmes de la SADC, avec pour objectif de promouvoir et de renforcer l’intégration régionale. Tout au long de cette année, la RDC a été profondément émue par le soutien massif qu’elle a reçu de la part de tous les États membres, pendant qu’elle assumait la responsabilité du processus d’intégration régionale.

C’est grâce à votre soutien constant et à votre dévouement inébranlable que nous pouvons maintenant contempler avec fierté les progrès significatifs et les avancées graduelles que nous avons réalisés pour concrétiser notre aspiration collective à une Région pacifique et prospère, en dépit d’énormes défis qui jalonnent encore notre parcours en tant que communauté.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités,

Au cours de l’année écoulée, la Région a mis en œuvre diverses initiatives en adéquation avec le thème du 42e Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC tenu à Kinshasa en août 2022. Ce thème, intitulé « Promouvoir l’industrialisation à travers l’agro transformation, la valorisation des minéraux et le développement des chaînes de valeur régionales en vue d’atteindre une croissance économique inclusive et durable », a guidé nos actions. L’atteinte de cet objectif requiert de la part de tous les Etats membres de notre communauté un engagement ferme et une coopération accrue.

Dans cette perspective, notre Région a entrepris des actions concrètes visant à améliorer la mise en œuvre des programmes d’industrialisation et d’intégration des marchés de la SADC, tels que définis dans le plan stratégique indicatif de développement régional de la SADC (RISDP, 2020-2030).

Parmi les réalisations majeures, nous pouvons citer la reconfiguration des projets et programmes issus du RISDP 2020-2030. Cette réaffectation s’est concentrée sur 90 projets et programmes régionaux prioritaires, choisis pour leur impact significatif sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens de la SADC. Ces initiatives couvrent plusieurs domaines stratégiques prioritaires, à savoir :

Fondation : Paix, sécurité et bonne gouvernance,

ier  : Développement industriel et intégration des marchés,

ier : Développement des infrastructures en appui à l’intégration régionale,

ier : Développement du capital social et humain,

Questions transversales : le genre, la jeunesse, l’environnement et le changement climatique ainsi que la gestion des risques de catastrophes,

Gestion stratégique du RISDP 2020-2030.

J’exprime ma profonde reconnaissance envers le Secrétariat pour l’énorme travail accompli dans l’identification de ces projets essentiels. Alors que nous transmettons le flambeau de la présidence du Conseil des ministres de la SADC à la République d’Angola, notre mission à venir consiste à persévérer dans la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre de ces projets prioritaires, assurant ainsi un impact durable sur la qualité de vie de nos populations. À cet égard, nous devons persister dans nos démarches pour impliquer davantage nos Partenaires en vue de soutenir avec détermination la concrétisation de ces projets de grande importance.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités,

Au cours de la dernière année, nous avons collaboré étroitement dans la conception des solutions en réponse à une multitude de défis menaçant de compromettre les avancées réalisées dans notre quête commune d’une Région intégrée et prospère. Parmi ces défis, nous avons dû faire face à une intensification des catastrophes naturelles, à des enjeux sécuritaires dans l’est de la RDC et le nord du Mozambique, ainsi qu’à la problématique du chômage des jeunes, pour n’en citer que quelques-uns. Je suis ravi de constater qu’en dépit de ces défis, notre Région a démontré que l’unité et la solidarité peuvent surmonter tous les obstacles. Cette unité s’est manifestée lorsque le Conseil des ministres a approuvé en mars de cette année une aide humanitaire en faveur de notre pays frère, le Malawi, suite aux dévastations causées par le cyclone tropical « Freddy », ayant provoqué des pluies torrentielles et des inondations qui ont engendré des pertes humaines et des dommages majeurs aux infrastructures. Dans la même optique de solidarité et d’unité, lors de sa réunion tenue en août 2022, le Conseil a donné son aval au budget destiné à étendre la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) pour soutenir ce dernier dans son combat contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la province de Cabo Delgado.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités,

L’avenir de notre Région repose sur les jeunes générations, qui représentent environ 75 % de la population de la SADC. Cependant, les niveaux élevés de chômage et le déficit de compétences continuent de limiter leur capacité à participer de manière significative à l’agenda de développement de la SADC. Il est crucial que nous continuions à explorer des voies pour autonomiser nos jeunes, libérer leur potentiel et créer des opportunités de réussite, afin qu’ils puissent contribuer pleinement à la prospérité de notre Région.

L’une des stratégies pour offrir des opportunités aux jeunes consiste à accélérer la mise en œuvre de l’agenda d’industrialisation, qui a le pouvoir de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. Je reste convaincu que notre Région, sous la direction de l’Angola, continuera à promouvoir cet agenda en mobilisant et en exploitant les ressources humaines et financières sous le thème “Capital humain et financier : Les principaux moteurs d’une industrialisation durable dans la Région de la SADC”.

Au cours de la dernière année, les ministres en charge de l’emploi et du travail de la SADC ont adopté le projet de protocole sur l’emploi et le travail. Ce protocole vise à faire de l’emploi un pilier central de la lutte durable contre la pauvreté dans la Région. Inspirée par les dispositions de ce protocole, notre Région doit s’engager dans la transformation structurelle de nos économies, la réforme des systèmes d’éducation et de formation, ainsi que l’amélioration de l’accès des jeunes aux financements et aux opportunités économiques.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités,

Je ne saurais clore mon propos sans exprimer la gratitude de la République Démocratique du Congo, et de son Président, S.E. Monsieur Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, envers le Secrétaire Exécutif de la SADC et son équipe, pour l’accompagnement sans faille lors de notre mandat. En cette occasion, je me dois de rendre hommage au Secrétaire Exécutif adjoint de la SADC, chargé des affaires institutionnelles, l’Ambassadeur Joseph Nourrice, qui quittera ses fonctions au Secrétariat à la fin du mois d’octobre de cette année. Vos services rendus, Monsieur le Secrétaire Exécutif adjoint à la Région que vous chérissez tant, resteront gravés dans nos mémoires, et nous vous adressons nos meilleurs vœux de réussite pour vos projets futurs.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués Invités,

Avant de passer le flambeau du Conseil des Ministres de la SADC au Président entrant, Monsieur Tété Antonio, permettez-moi d’insister sur trois points essentiels.

Tout d’abord, en tant que famille de la SADC, il est impératif de maintenir notre solidarité mutuelle lors des périodes difficiles. C’est précisément cet esprit qui a animé les fondateurs de la SADC lors de la création de cette organisation. Il existe un proverbe africain qui dit : « Un faisceau de bâtons est incassable », soulignant ainsi la puissance qui découle de l’unité.

Deuxièmement, nous devons persévérer dans notre engagement à focaliser nos efforts sur des projets et des programmes à impact significatif, destinés à améliorer la qualité de vie de nos citoyens. Cette quête doit demeurer notre objectif central et ultime.

Enfin, il est essentiel de continuer à communiquer les réussites, les jalons atteints, la valeur ajoutée et la pertinence de notre organisation, afin d’assurer que nos concitoyens comprennent pleinement les avantages de l’intégration régionale.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur Tété Antonio,

En vous transmettant le leadership du Conseil des Ministres de la SADC, je ne doute nullement de votre compétence à poursuivre les formidables avancées enregistrées sur la voie du développement, approfondissant ainsi davantage l’intégration de notre Communauté. Monsieur le Président entrant, permettez-moi de vous assurer du soutien inébranlable de la République Démocratique du Congo, tout au long de votre mandat que nous souhaitons fructueux. J’exhorte vivement mes collègues du Conseil à vous apporter le même soutien que celui dont nous avons bénéficié durant notre mandat.

Sur ce, c’est avec grand honneur que je remets la présidence du Conseil des ministres de la SADC à mon frère, Son Excellence l’Ambassadeur Téte António, Ministre des Relations Extérieures de la République d’Angola.

Muito Obrigado!

Thank you very much!

Asante Sana !

Merci beaucoup!