« Les recommandations issues de la Table Ronde seront soumises au Président de la République pour disposer quant à l’avenir de l’état de siège » (Sama Lukonde)

En troisième lieu, le Premier Ministre a informé le Conseil de la tenue, à Kinshasa, du lundi 14 août au mercredi 16 août 2023, de la Table Ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, conformément au vœu exprimé par le Président de la République, Chef de l’Etat.
Cette Table Ronde intervient après les travaux préparatoires tenus du lundi 19 au vendredi 23 juin 2023, lesquels ont permis l’identification des participants ainsi que la rétention des différentes thématiques à aborder. Les Institutions et Services de l’Etat, à savoir l’Assemblée Nationale, le Sénat, les Ministères sectoriels, les Gouvernements militaires et en veilleuse de deux provinces concernées, les Assemblées provinciales de deux provinces, les acteurs politiques, sociaux, humanitaires, économiques, notamment, y avaient pris part. Elles sont également attendues à la Table Ronde proprement dite.
Les recommandations qui seront dégagées de cette Table Ronde seront soumises au Président de la République, pour disposer quant à l’avenir de l’état de siège.
En quatrième lieu, le Premier Ministre a salué la tenue prochaine du premier Conclave du Génie Scientifique Congolais qui se tiendra sous les auspices du Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique.
Il a encouragé la mise en œuvre du Programme de Promotion des Produits et Services du Label République Démocratique du Congo, PROLABEL RDC, en tant qu’instrument de politique économique et commerciale du pays.
Le dispositif de ce programme innovant a pour but, notamment, d’assurer la diversification contrôlée de notre économie, grâce à la relance du secteur productif national. Ce programme permettra également la montée en puissance des produits locaux ou les produits Made in DRC.
A cet effet, il a invité tous les Ministres, chacun en ce qui le concerne, à examiner les dispositions nécessaires à prendre pour la mise en œuvre effective du Programme, avec le Groupe de chercheurs indépendants ayant soumis le PROLABEL RDC au Gouvernement.
Enfin, le Premier Ministre a, faisant suite aux orientations du Président de la République, annoncé que la Commission mixte Politique, Administrative et Juridique et Economie et Finances du Gouvernement a statué sur la répartition de la redevance minière.




Dans la seconde quinzaine du mois d’Août 2023 : La Rdc va abriter le premier Sommet trilatéral sur les forêts tropicales du monde

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre a, avant tout, salué la participation du Président de la République au Sommet consacré à la lutte contre le réchauffement climatique mondial qui vient de se tenir à Belem Do Para au Brésil.
En tant que poumon de l’Afrique et deuxième surface forestière tropicale de la planète après l’Amazonie, la présence de notre pays à ce sommet réaffirme notre engagement responsable au sujet de la problématique écologique. Une problématique qui est à la base des inégalités entre les peuples, une problématique qui génère des situations dramatiques de pauvreté dans les pays en développement.
Aussi a-t-il remercié le Président de la République pour sa diplomatie agissante, spécialement sur l’axe Sud-Sud, qui démontre, aux yeux du monde, le rôle que doit jouer notre pays dans la transition énergétique et dans la stabilisation du climat, étant donné que nous sommes un pays solution.
Dans cette dynamique, le Gouvernement se félicite du fait que Kinshasa va abriter, dans la seconde quinzaine du mois d’Août 2023, le premier Sommet trilatéral sur les forêts tropicales du monde, à savoir le Bassin forestier de l’Amazonie, le bassin forestier du Congo et le bassin forestier de Bornéo Mékong. Le Brésil, la RDC et l’Indonésie sont, en effet, invités à une recherche commune des solutions efficaces, en vue de sauver la planète et d’ouvrir les voies originales d’un développement durable pour tous.
Dans un second volet, le Premier Ministre est revenu sur les IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa qui ont été clôturés, le dimanche 6 août 2023, avec le même succès qu’à l’ouverture. A cet effet, il a tenu à féliciter le Président de la République, grand artisan de la réussite de ces Jeux.
Au-delà de la réussite des Jeux de la Francophonie, il est convaincu que le défi de l’entretien, de la maintenance, de la promotion et de la gestion des infrastructures réalisées est à relever afin d’inscrire ces dernières dans une perspective ambitieuse de l’avenir du sport et de la culture congolais.
A ce sujet, il a réitéré son engagement, conformément aux instructions du Président de la République, d’accompagner les Ministres sectoriels, en l’occurrence ceux des Infrastructures et Travaux Publics, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, des Sports et Loisirs ainsi que de la Culture, Arts et Patrimoines, dans leurs tâches de développer des politiques à même de faire face au défi évoqué ci-dessus.




9èmes Jeux de la Francophonie : Fatshi parle d’une nouvelle démonstration de la force et de la résilience du peuple Congolais face à l’adversité

Le Président de la République a salué cette neuvième édition des Jeux de la Francophonie qu’a abrité Kinshasa du 28 juillet eu 6 août 2023 et qui a été, pour notre pays, une nouvelle démonstration de la force et de la résilience du peuple Congolais face à l’adversité. Cet évènement mondial mémorable a permis à la jeunesse francophone rassemblée de s’exprimer au travers des joutes sportives et artistiques au menu de ces Jeux.
Il a, au nom du peuple Congolais, réitéré ses remerciements les plus chaleureux à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à ce franc succès, notamment l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Gouvernement de la République, le Comité de Pilotage, le Comité National des 9èmes Jeux, les athlètes et artistes protagonistes des différentes compétitions au programme, ainsi que toutes celles et ceux des bénévoles et autres prestataires au service de cette réussite.
Il a souhaité que cet évènement, qui demeurera sans aucun doute gravé pour des temps immémoriaux dans la mémoire collective nationale, serve aussi longtemps qu’il le pourra à magnifier notre imaginaire commun et à nous convaincre de notre indéniable salut, comme nation, quels que soient les défis rencontrés, comme le dit si bien cette expression devenue populaire que : « l’impossible n’est pas congolais ».
En effet, les efforts entrepris en temps record, notamment en termes de dotation en infrastructures — qu’il demande de préserver — doivent nous édifier sur les potentialités et capacités réelles dont nous regorgeons, et nous motiver à répliquer en mieux partout sur toute l’étendue du territoire national, ces différents modèles pour nous-mêmes et en vue, pourquoi pas, d’accueillir d’autres grandes messes de ce genre.
Enfin, le Président de la République a réitéré à notre jeunesse la volonté exprimée et démontrée dans son chef, et dans celui du Gouvernement, d’œuvrer et de présider à la mise en œuvre de changements structurels et qualitatifs qui lui permettront désormais de rêver grand et de profiter de toutes les opportunités, où qu’elles se trouvent sur le territoire national, pour réaliser ses potentialités, particulièrement dans les domaines des sports et des arts ainsi que dans celui de l’éducation.




Le président de la République encourage l’opérationnalisation de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes

Le Président de la République a encouragé le Gouvernement à accélérer et de parachever le processus d’opérationnalisation d’un établissement public dénommé Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes (CSN-GHC), créée le 19 novembre 2021 avec pour objet de mobiliser et de canaliser tous les flux financiers et matériels nécessaires à la couverture des crises humanitaires survenues sur le territoire national.
Il a rappelé que ce cadre structurel de prise en charge urgent et efficient des victimes avait été institué à la suite d’une série de catastrophes naturelles et autres drames d’envergure enregistrés dans notre pays.
Le Premier Ministre, de concert avec les Ministres sectoriels concernés, a été invité à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour y parvenir. Un rapport à cet effet est attendu au prochain Conseil des Ministres.




Le chef de l’Etat annonce la création du Comité National de la Protection contre les Rayonnements Ionisants

Le Président de la République a rappelé que la République Démocratique du Congo est parmi les premiers Pays d’Afrique noire à disposer d’un réacteur de recherche, grâce à son réacteur atomique installé au Centre Régional d’Etudes Nucléaires de Kinshasa (CREN-K) installé sur le site de l’Université de Kinshasa.
Soucieux de doter le pays d’une structure apte à réglementer, autoriser, inspecter dans le domaine d’utilisation des matières nucléaires et radioactives, et le cas échéant prendre les mesures de coercition pouvant lui garantir la sécurité, il sera créé en vertu de la loi n°017/2002 du 16 octobre 2002 portant dispositions relatives à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la protection physique des matières et installations nucléaires, le Comité National de la Protection contre les Rayonnements Ionisants (CNPRI).
Le CNPRI est régi conformément au Décret n°05/019 du 29 septembre 2005 portant sur son organisation et fonctionnement.
Vu la situation sécuritaire que traverse notre pays en ce moment, considérant l’importance de cet établissement à caractère technique et administratif mais également son rôle stratégique et sécuritaire ainsi que son objectif de protéger l’homme, le public, l’environnement et les travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants, le Président de la République a invité le Premier Ministre et le Ministre de la Recherche Scientifique à travailler afin de procéder à la révisitation du Décret précité étant donné que certaines dispositions dudit Décret sont devenues anachroniques et ne permettent pas le bon fonctionnement de cet établissement.
Cette révisitation permettra au CNPRI de se conformer aux réalités politiques et administratives actuelles en vue de le doter effectivement de ses organes.




Sommet du Traité de coopération amazonienne : Tshisekedi et Lula Sa Silva décident de redynamiser la coopération la Rdc et le Brésil, mise en veilleuse depuis plus de 30 ans

Le Président de la République est revenu sur sa participation, sur invitation du Président de la République Fédérative du Brésil, M. Lula Da Silva, au Sommet du Traité de Coopération amazonienne qui s’est tenu le 09 août 2023 dans la ville brésilienne de Belém do Pará.
Ce Sommet élargi aux Bassins du Congo et du Bornéo-Mekong se voulait la continuité de la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, entre les trois pays (le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo), « BIC », publiée le 14 novembre 2022 à Bali, en Indonésie.
Au cours de ce Sommet, il a pris la parole pour rappeler le rôle que la République Démocratique du Congo joue comme pays-solution détenteur d’une biodiversité riche, dont plus de 60% de ce qui constitue la forêt tropicale du Bassin du Congo et deuxième réserve mondiale après l’Amazonie, face aux défis climatiques mondiaux.
Il a également rappelé l’urgence d’une meilleure coordination entre nos États sur les différents efforts entrepris pour adresser de façon optimale ces défis climatiques ; ceci afin de pouvoir nous exprimer d’une seule et même voix et de rééquilibrer enfin les débats vis-à-vis de nos partenaires.
Par ailleurs, le Président de la République a aussi saisi cette opportunité pour rappeler le lien très clair entre la préservation des forêts et le développement socio-économique de nos pays respectifs, nos forêts constituant un des leviers majeurs de la lutte contre la pauvreté et de l’amélioration du bien-être social de nos populations.
Ce Sommet a également été l’occasion pour lui de s’entretenir, au niveau bilatéral, avec différentes autorités gouvernementales, en commençant par son homologue et hôte, le Président de la République Fédérative du Brésil, avec qui les échanges ont porté sur la nécessité de redynamiser la coopération entre nos deux États, mise en veilleuse depuis plus de 30 ans. À ce propos, ils ont convenu de mettre en place un cadre de travail devant identifier, conformément aux us et coutumes diplomatiques, les potentiels axes de coopérations futurs que nous espérons matérialiser par des accords formels dans les prochains mois.
Toujours en marge de ces assises, il a aussi eu de fructueux échanges avec le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, sur les domaines concernant nos deux États.
Dans le même ordre d’idée, le Président de la République a reçu en audience le Ministre indonésien des Investissements et Affaires Maritimes, représentant le Président de la République d’Indonésie, avec qui il a échangé sur les différents axes de coopération et notamment sur les questions liées à la coopération en matière environnementale ; ainsi que les Ministres d’État en charge de la Coopération Internationale et du Commerce Extérieur des Emirats Arabes Unis avec lesquels un tour d’horizon a été fait sur l’état d’avancement du projet de construction du Port en eaux profonde de Banana piloté par l’entreprise émiratie DP World.




Fatshi martèle sur l’encadrement des véhicules de transport des personnes et des marchandises sur l’ensemble du territoire national

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 11 août 2023.
Depuis le Brésil où il se trouvait, le Président de la République a suivi avec la plus grande désolation le grave incendie résultant de l’explosion d’un camion-citerne transportant des hydrocarbures qui, après être entré en collision avec des câbles électriques, s’est embrasé et a engendré des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables.
Il a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et invité les autorités compétentes à faire toute la lumière sur cet effroyable drame, et d’établir les responsabilités civiles et financières qui s’y rapportent.
Cet énième drame du fait de la défectuosité des engins routiers de transport de grand tonnage, et de leurs lourdes conséquences sur le plan socio-économique doit, une fois de plus, interpeller les pouvoirs publics, à tous les échelons tant national que provincial, sur la fermeté et la constance à avoir dans le respect, l’observance et la continuité dans l’application des textes réglementaires, notamment de ce qui relève du contrôle technique des véhicules lourds et légers, ainsi que de la souscription obligatoire des toutes les assurances liées à l’exercice d’une profession, en l’occurrence celle du transport des personnes et des marchandises.
Il n’est plus tolérable que l’insouciance de certains opérateurs économiques, face à leurs responsabilités civiles, du fait de la course effrénée aux marges commerciales et au profit inconsidéré, laisse à penser qu’il reviendra toujours à l’Etat, de réparer les dégâts causés aux personnes et aux biens, par leur négligence et leur refus de se conformer aux prescrits réglementaires.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, en collaboration avec le Ministre des Finances ainsi que le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ont été chargés d’organiser une réunion de mise au point avec les différentes corporations des opérateurs économiques œuvrant dans le secteur des transports des personnes et des marchandises sur la nécessité de se conformer de manière stricte à la souscription des assurances professionnelles et au passage régulier aux stations de contrôle technique des véhicules légers et lourds.
Le Président de la République a insisté sur la nécessité de voir nos opérateurs économiques, quelle que soit leur taille, intégrer durablement dans leur comportement de chefs d’entreprises, qu’une gestion efficiente et rationnelle de leurs activités reposent aussi sur la mutualisation des risques et la modernisation régulière de leurs moyens de production.




« Le seul résultat que nous attendons de cette table ronde c’est la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri » (LUCHA)

Depuis l’instauration de l’état de siège dans la Province du Nord-Kivu et Ituri, nous avons démontré plusieurs fois comment l’état de siège est une mesure impopulaire et contribue à aggraver négativement la situation des droits humains dans le pays et avons également plusieurs fois dit au Président de la République de lever cette mesure répressive sans délais. Les multiples prorogations de cette mesure sont loin de respecter la constitution de notre pays et les dispositions internationales en matière des droits humains.
Dans un communiqué, la LUCHA indique que l’objectif déclaré de l’état de siège était d’améliorer rapidement la protection des civils, de neutraliser les groupes armés et de rétablir l’autorité de l’Etat, malheureusement la situation sécuritaire dans les deux provinces s’est considérablement dégradée. Dans les deux régions sous état de siège, depuis deux ans, on constate une recrudescence des attaques contre les civils et une augmentation des victimes civiles.
« Cette situation a entraîné la mort de plus de 4 000 civiles, tandis que plus de deux millions de personnes ont été déplacées de force depuis 2021, selon les chiffres de l’ONU et du Baromètre sécuritaire du Kivu », dit-il, avant d’ajouter que notre position étant connue, nous ne cautionnerons en aucun cas la prolongation de cette mesure politique inutile, inefficace, stérile et contra legem.
Pour la LUCHA, le seul résultat que nous attendons de cette table ronde, c’est la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri pour permettre aux élus députés provinciaux et gouverneurs civils de poursuivre leur mandat et que les militaires s’occupent pleinement de leur mission de garantir l’intégrité du territoire national, leur prérogative constitutionnelle.
L’état de siège, après avoir servi de prétexte pour réprimer les droits humains, nous plaidons pour les défenseurs des droits humains également détenus arbitrairement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, au seul motif qu’elles ont critiqué l’état de siège et l’armée. Ces lanceurs d’alertes et activistes doivent être libérés immédiatement comme c’est le cas de l’activiste Mwamisyo Ndugo King et Delcat Idengo de Beni.
De même, tous les membres des forces de sécurité de la RDC soupçonnés d’avoir bafoués les droits humains ayant profité de l’état de siège, doivent être traduits en justice pour répondre de leurs actes conformément aux lois de notre pays.
« Jaloux de notre lutte, nous mettons en garde les autorités de l’état de siège qui se fabriquent des activistes circonstanciels, leur donnant de l’argent et les amènent à Kinshasa pour réclamer la pérennisation sans aucune raison valable de cette fameuse mesure politique (état de siège). Ces actions ne nous engagent nullement pas », termine le document.




Lomami : La fondation Pius Muabilu dote l’hôpital général de référence de Mpengie Mukankala en matériaux médicaux

La fondation Pius Muabilu dirigée par maman Brigitte Musumba Muabilu et Mme Stéphanie Muabilu a doté l’hôpital général de référence de Mpengie Mukankala, un village situé au Nord-Est de la ville de Kabila, à plus ou moins 100 Km, un lot très important de mousses matelas.


Ces matériels médicaux ont été réceptionnés par le médecin directeur de cette structure sanitaire basée dans le groupement de Bakankala, secteur de Ludimbi Lukula, territoire de Kabinda, province de Lomami.
Ayant réceptionné cette dotation, Dr Emmanuel Mukinda, médecin directeur de cet hôpital, a ému le vœu de voir la fondation Pius Muabilu leur venir en aide. Il a manifesté sa joie, tout en reconnaissant la volonté qu’a les responsables de la fondation Pius Muabilu.
A son tour, la population de Mpengie, par le biais de son chef de centre, Nshima Malela a remercié le ministre Pius Muabilu, fondateur de cette fondation qui est dirigée aujourd’hui par Maman Brigitte Musumba et Mme Stéphanie Muabilu, d’avoir répondu favorablement à leur demande.
Elle a par la même occasion, demandé au fondateur de la fondation et ses dirigeantes de penser à eux pour la construction de cet hôpital abandonné à son triste sort. Et les mamans venues saluer cet acte, ont présenté leurs doléances, entre autres l’addiction en l’eau potable du fait qu’elles en souffrent beaucoup.
Signalons que ces matériels ont été amenés par une grande délégation de la fondation en provenance de Kabinda conduite par M. Sadam Musumba.
il faut retenir qu’il y a de cela 5 jours, que la même fondation avait donné encore une enveloppe consistante d’une somme d’argent à l’hôpital général de référence de Kabinda pour l’entretien du moteur qui est tombé en panne depuis plusieurs mois. Plusieurs motos marque MH ont été également dotées aux militants du Congrès National Congolais (CNC), inter fédération du Kasaï-Oriental.
Benjamin Lubo depuis la ville de Kabinda




Al-Nassr : Pourquoi Mané a-t-il choisi l’Arabie Saoudite ?

Après son transfert à Al-Nassr pour 30 millions d’euros, Sadio Mané s’est épanché sur les raisons de son choix, alors qu’il aurait pu rester en Europe ou rejoindre ses anciens coéquipiers de Liverpool Roberto Firmino, Fabinho et Jordan Henderson, débarqués également en Arabie Saoudite cet été.

Après son divorce avec le Bayern Munich, Sadio Mané (31 ans) a fait l’objet d’une cour assidue de la part de plusieurs prétendants saoudiens. Si Roberto Firmino (Al-Ahli) et Fabinho (Al-Ittihad) ont tenté de l’attirer dans leurs nouveaux clubs respectifs, l’ailier sénégalais (97 sélections, 37 buts) a finalement opté pour Al-Nassr.

« Tout d’abord, je pense que j’ai parlé avec Firmino, bien sûr. Je pense qu’il voulait que je vienne dans le mauvais club – je plaisante ! Il a toujours appelé deux ou trois fois pour me convaincre de venir à Al-Ahli. En même temps, j’ai parlé avec Fabinho parce qu’il était assez proche de moi et il voulait aussi que je vienne à Al Ittihad, mais dès qu’Al Nassr est venu, j’ai choisi Al Nassr. Bien sûr, Henderson (transféré à Al-Ettifaq, ndlr) est également ici, et il m’a envoyé un message il y a deux jours pour me souhaiter bonne chance et je suis ravi de rencontrer tous ces gars formidables », a déclaré le natif de Bambaly lors d’une interview accordée au journal émirati The National.

« Ma mère m’a particulièrement encouragé »

En poursuivant, le champion d’Afrique 2021 a révélé que sa religion, et les conseils de sa mère, ont pesé dans son choix de rallier l’Arabie Saoudite. « Depuis que j’en ai eu l’occasion, j’ai parlé à ma famille, et elle était bien sûr la plus heureuse parce que c’est un pays musulman. Ma mère m’a particulièrement encouragé à y aller. Ma mère est musulmane comme moi, elle a été la première à voter pour que j’y aille et toute ma famille était ravie que je vienne ici, donc ce n’était pas difficile – c’est important pour ma foi », a-t-il expliqué.

Baladé entre la pointe de l’attaque et le côté gauche du milieu au Bayern, l’ancien du FC Metz a définitivement retrouvé son aile gauche préférentielle à Al-Nassr. Le joueur passé par Southampton peut (enfin) pleinement s’exprimer sur le pré, alors que son nouveau coéquipier Cristiano Ronaldo occupe la position d’avant-centre. « Je suis heureux de faire partie de ce projet et pour le faire avancer, nous avons un bel avenir devant nous. (…) Je pense que vous pouvez voir à quelle vitesse tout se passe pour moi, car il [Cristiano Ronaldo] est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire sinon le meilleur bien sûr, et c’était facile pour moi, il me facilite les choses. Et Anderson Talisca et les autres garçons, ce sont tous de très bons joueurs et je suis vraiment ravi de commencer le championnat avec tous ces garçons pour faire du club un véritable succès », a affirmé le principal intéressé.

Samedi,  Sadio Mané et Al-Nassr ont affronté Al-Hilal, le club de son capitaine en sélection Kalidou Koulibaly, en finale de la Coupe Arabe. Un premier trophée glané après la victoire 2-1 de son équipe pour débuter la saison et oublier ses déboires au Bayern Munich.