A l’instar de l’ODEP : La CASE demande à l’IGF de diligenter un audit à la CENI

La CENI finance une opposition fantôme pour se faire bonne conscience. Le président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE), M. Simaro Mbayo Ngongo accuse Denis Kadima et l’Union sacrée tentent de mettre sur la balance Constant Mutamba et Martin Fayulu pour justifier une certaine participation de l’opposition au processus électoral.
La Dynamique de l’opposition progressiste (DYPRO), un regroupement politique initié et dirigé par M. Agée Matembo Toto, Questeur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est une fabrication de la Majorité Présidentielle qui tente de pasticher l’opposition républicaine afin de se donner bonne conscience d’équilibrage dans la participation au processus électoral.
En sa qualité de Questeur de la CENI, M. Agée Matembo Toto, faux délégué de l’opposition à la CENI après avoir trahi le Front Commun pour le Congo (FCC) en compagnie de Didi Manara Linga, est le principal bailleur de fonds de la DYPRO que dirige aléatoirement M. Mutamba Constant. Les frais d’implantation des partis membres de cette plateforme, ses activités promotionnelles ainsi que les frais de cautionnement des candidats présentés par elle, sont entièrement pris en charge par la caisse de la CENI au détriment du personnel électoral impayé de la centrale électorale congolaise.
Notre source renseigne que les meetings initiés par cette corporation politique incidentielle sont totalement autorisés, sécurisés et promotionnés par le pouvoir. Ces derniers mois, le régime a remué ciel et terre pour coller à ladite dynamique une étiquette oppositionnelle hasardeuse afin de tenter de diluer la voix de la véritable opposition. Ces tentatives d’usurpation de la légalité de l’opposition dans lesquelles se cramponne le pouvoir lui sont pourtant permanemment contre-performances.
La CASE rappelle au pouvoir et aux forces politiques de l’Union Sacrée que toutes leurs manœuvres seront conséquemment vouées à l’échec et que personne ne croit à la fausse opposition de M. Mutamba Constant qui ne remplacera jamais Martin Fayulu Madidi, candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 et dont les scores électoraux de 2018 furent unilatéralement trafiqués.
La dilapidation des finances destinées au processus électoral pour servir aux activités politiques de fausse visibilité électorale au bénéfice du pouvoir est un complot diabolique qui met à nu les facettes cachées de la FRAUDE ÉLECTORALE PLANIFIÉE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.
La CASE qui a déjà exigé la démission collective des quinze Membres de la CENI, sollicite des Cours et Tribunaux une procédure urgente autour de ce cas flagrant de DÉTOURNEMENT DES FINANCES ÉLECTORALES.
Elle invite également pour la nième fois l’Inspection Générale des Finances (IGF) à rompre le silence face à la gravité de la situation et à entreprendre immédiatement un audit rigoureux sur la gestion des fonds mis à la disposition de la CENI, conformément aux recommandations de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP).




L’ambassadeur Zhao Bin lance la semaine des films chinois à Kinshasa

L’ambassadeur chinois en République Démocratique du Congo a procédé à l’ouverture de la semaine des films chinois, le vendredi 11 août à Kinshasa, devant quelques autorités civilo-militaires du pays, mais aussi de la population congolaise représentée par les Kinoises et Kinois.

Zhao Bin a tout d’abord remercié le public congolais pour avoir accepté de partager ce moment très important pour son peuple. Il espère comme le veut le président Chinois Xi Jinping à travers l’Initiative pour la Civilisation mondiale, élargir les canaux de coopération, ainsi donc promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entres les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine.
En mars dernier, le président chinois Xi Jinping a lancé l’Initiative pour la civilisation mondiale, qui préconise le renforcement des échanges et de la coopération internationale en matière de sciences humaines, enrichir le contenu des échanges, élargir les canaux de coopération, promouvoir la compréhension mutuelle et l’affinité entre les peuples, en vue de promouvoir conjointement le développement et le progrès de la civilisation humaine.
“Le cinéma est une plateforme important d’échanges culturels, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays et un outil d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples”, a rappelé Zhao Bin, ambassadeur de la Chine en Rdc.
Il reconnait également qu’un bon film peut avoir une répercussion dépassant les frontières et frapper la corde sensible dans les cœurs des personnes d’horizons culturels différents.
« Je suis convaincu qu’avec les efforts conjoints de nos deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et le Congo connaîtra un grand élan de développement et donnera une forte impulsion aux échanges et à l’inspiration mutuelles entre les deux civilisations, en vue de la construction d’une communauté de destin partagée de l’humanité », insiste Zhao Bin Ambassadeur Chinois en Rdc.
Soulignons que deux mois après, lors de la visite du Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi en Chine, les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la Rdc au rang de partenariat stratégique global de coopération, qui certainement, ne peut se réaliser sans un rapprochement davantage entre les peuples chinois et congolais.
Ainsi, de nouvelles opportunités sont offertes à la coopération culturelle sino-congolaise. «J’espère que la semaine du film chinois pourra modestement servir cette cause noble, et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais puisse mieux comprendre la Chine, se familiariser avec la Chine et aimer la Chine », pense-t-il.
Durant une semaine, les films chinois seront projetés à Kinshasa précisément dans la salle du cinéma showbiz. Les films projetés pendant la semaine du Film Chinois couvrent des thèmes variés, représentatifs d’excellentes œuvres cinématographiques chinoises contemporaines.
Hugo Matadi




Du 20 octobre au 11 Novembre 2023 : TPM va participer à l’African Football League

Du 20 octobre au 11 novembre, le TPM participera à la prochaine méga-compétition que va lancer la CAF. Voici les détails qui manquaient aux nombreux sportifs pour le contour et l’organisation de la compétition.
Durant l’atelier organisé dimanche 6 août à Lubumbashi par la CAF représentée par Tawfik Timour Hanny Mahfouz et les délégués de l’African Football League (Line Sylvia Lamaro et Duccio Ticciati), d’échanger sur tous les aspects de la compétition. Les sujets sur le marketing et la signalisation, la mise à jour sur les travaux en cours au stade, les accréditations et accès, la gestion des V.I.P., le VAR Room, le parking, les médias et la zone mixte, la restauration dans le stade, le médical et anti-dopage, la billetterie et l’hébergement ont été débattus par les échanges.
Les questions liées aux visas et aux douanes, la logistique, l’accueil, les escortes et la police ont été aussi analysées. Sous peu, l’African Football League va saisir les autorités locales pour l’allégement et la facilité afin de permettre une bonne mobilité au regard du chronogramme serré de la compétition.
Sur le plan juridique, le règlement de la compétition étant encore en cours de rédaction, les clubs signeront d’ici quelques jours les accords de participation et de coopération entre l’African Football League et les Associations membres. La compétition qui aura un prize money entre 10 à 12 millions de dollars US à redistribuer aux équipes s’appelle AFRICAN FOOTBALL LEAGUE et le siège est à Kigali (Rwanda).
Les Clubs participants
– Al Ahly : Créé le 24 avril 1907 – Stade International du Caire : 75.000 places, Coefficient CAF : 1
– Wydad Athletic Club : Créé le 8 mai 1937 – Stade Mohamed V : 60.000 places, Coefficient CAF : 2
– Espérance Sportive de Tunis : Créé le 15 janvier 1919 – Stade Olympique de Radès : 60.000 places, Coefficient CAF : 3
– Mamelodi Sundows : Créé en 1970 – Stade Loftus Versfeld : 52.000 places, Coefficient CAF : 6
– TP Mazembe : Créé le 28 novembre 1939 – Stade TP Mazembe : 18.000 places, Coefficient CAF : 7
– Atlético Petroléos de Luanda : Créé le 14 janvier 1980 – Stade 11 de Novembre : 48.000 places, Coefficient CAF : 12
– Simba SC : Créé en 1936 – Stade Benjamin Mkapa : 60.000 places, Coefficient CAF : 14
– Enyimba FC : Créé en 1976 – Enyimba International Stadium : 16.000 places, Coefficient CAF : 22
Format de la compétition
Pour la 1ère édition, c’est par les quarts de finale que les huit clubs entreront en lice, une cérémonie d’ouverture étant prévue à Dar-Es-Salaam.
– Dates : du 20 octobre au 11 novembre 2023
– Nombre des matchs : 14 – Quarts de finale 8, Demi-finales 4 et Finales 2
– Format : Aller et Retour
Le TPM sera dans le chapo 2 et affrontera en quarts de finale l’un de ces quatre clubs : Al Ahly, Wydad, Espérance et Mamelodi Sundowns, le match aller se jouera à Lubumbashi et le match retour sur le terrain de l’adversaire. Les Corbeaux seront fixés lors du tirage au sort prévu dans la première semaine du mois de septembre prochain.
A l’intention des médias : Toutes les accréditations seront gérées sur la plateforme media Channel de la CAF.




Rdc : Mazembe tient au challenge interne avec à la base un championnat où les points sont chèrement acquis

A quelques jours du démarrage de la L1, des voix discordantes s’élèvent pour redéfinir une nouvelle formule. Le TPM demande à tous de privilégier l’équité sportive. Voici la position du club de Kamalondo.
“Elle est très dommageable la situation du football congolais. Pour déclencher et faire avancer la machine du football national, il ne faut en rien faire intervenir des mécaniciens qui bricolent.
Le TPM prépare le championnat national pour ce 23 août. Le club de Kamalondo est engagé en Ligue des Champions de la CAF, en African Football League, en Ligue 1 et Coupe du Congo. Il tient à une organisation efficiente du championnat national et non aux conciliabules sans intérêt sportif.
Mazembe tient au challenge interne (RDC) avec à la base un championnat où les points sont chèrement acquis. Il veut et tient à avoir des sponsors pour notre football. Pour y arriver, il faut respecter les principes élémentaires d’organisation. Au CONOR sa charge d’organe technique (penseur et metteur en scène), le TPM s’alignera derrière ses textes et ses règlements.
Il faut éviter au football national une dérive totalitaire qui ne pourrait que s’avérer préjudiciable à tous.”




Du lundi 14 août 2023 jusqu’au mercredi 16 août 2023 : Sama Lukonde convoque la table-ronde sur l’évaluation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu

Dans un communiqué de presse, le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy, Directeur de Cabinet du Premier ministre informe l’opinion que le Président de la République a chargé le Premier Ministre de convoquer et d’organiser la Table Ronde sur l’évaluation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
« En application de cette instruction présidentielle, le Premier Ministre convoque, à partir de ce lundi 14 août 2023 jusqu’au mercredi 16 août 2023 inclus, au Palais du Peuple de Kinshasa, les assises de ladite Table-Ronde », indique-t-il.
Et de préciser que de nature consultative, la Table Ronde réunira au niveau institutionnel, les délégués dûment mandatés du Président de la République, de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Gouvernement, du Pouvoir judiciaire, des Assemblées provinciales, des Gouvernements provinciaux et du Pouvoir coutumier; au niveau de la Société civile, les délégués dûment mandatés des Confessions religieuses, des diverses Organisations et Associations reconnues, ceux de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ainsi que les Experts.
Et de poursuivre que le Premier Ministre invite les Responsables des Institutions, Organisations et Associations civiles précitées, qui ont formellement reçu ses invitations, à lui faire-parvenir toutes les listes des délégués et à envoyer ces derniers au Palais du Peuple de Kinshasa, ce dimanche 13 août 2023 à partir de 15h, en vue de leurs accréditations.
Pour leur part, les Gouverneurs de Province, et plus particulièrement les Gouverneurs militaires des deux Provinces concernées, sont priés de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer le voyage et la participation à ces assises de tous les délégués des Provinces désignés.




« L’internet perturbé suite à des coupures de la fibre optique » (ARPTC)

A travers son Président Christian Katende l’ARPTC informe la population et plus particulièrement les consommateurs des services des télécommunications (TIC), des ralentissements et des coupures d’Internet qui affectent non seulement l’Afrique centrale, mais aussi l’Afrique du Sud. « D’après nos informations, en date du 6 août 2023, des coupures de la fibre optique ont été signalées au niveau du Canyon maritime du Congo à la suite d’un glissement de terrain qui a causé un effondrement rocheux sur 3 fibres: WACS (West Africa Cable System), SAT 3 (South Africa Transit 3) et ACE (Africa Coast to Europe) », indique un communiqué de presse publié à cet effet.
La même source poursuit que la station d’atterrage de Moanda appartenant à la Société Congolaise des Postes et des Télécommunications (SCPT), est aussi handicapée par ce phénomène. « L’ARPTC vous rassure que les opérateurs des télécommunications dis- posent de multiples capacités de redondance (une connexion à la fibre optique de secours) notamment le Backbone SNEL Est-Ouest, allant de Kasumbalesa à Moanda, afin de maintenir le service », souligne la même source.
Soulignons qu’au niveau international, des dispositions techniques sont à pied d’œuvre pour qu’un bateau dépanneur, spécialisé dans ces opérations de maintenance, procède aux travaux de réparation. L’ARPTC suit cette situation avec une attention particulière et toutes les dispositions sont prises afin d’accompagner les opérateurs pour une meilleure prise en charge des intérêts des consommateurs.




Félix Wazekwa : «Je vais jouer au stade des Martyrs parce que les fans me l’ont demandé et parce que j’ai un spectacle à offrir» (Interview)

Après les ténors de Wenge Musica BCBG 4X4 Tout terrain et les leaders de la nouvelle génération musicale en République démocratique du Congo (Fally Ipupa, Ferré Gola, Héritier Watanabe…), Félix Wazekwa s’en va à la conquête du stade des Martyrs. Au cœur du rendez-vous musical de ce samedi 12 août, le patron de l’orchestre Cultura Pays Vie s’attend à offrir à ses nombreux mélomanes un spectacle haut en couleur. Bien avant ce concert plein d’enjeux, ce chanteur et fécond parolier s’est confié à son homonyme Félix Caleb Djamany, chroniqueur de musique basé en Belgique.
Félix Wazekwa, qu’est-ce qui vous a motivé à opter pour un concert au stade des Martyrs ce samedi 12 août ?
L’élément déclencheur, ce sont les fans ! C’est eux qui vous disent : ‘‘Président, on peut maintenant y aller’’. C’est comme à l’Olympia. Moi, j’ai commencé à amener des musiciens en Europe en 1999. Mais c’est en 2009, soit dix ans après, que je suis allé jouer à l’Olympia ! Pourquoi ? Parce que je savais que si je m’étais engagé avant, j’allais faire un fiasco. Il faut que les gens vous disent que le moment est propice. Qu’ils vous rassurent, vous garantissent qu’ils seront là…
Pourquoi avoir attendu le passage des jeunes leaders de la nouvelle génération musicale pour pouvoir vous lancer à l’assaut du stade des Martyrs ?
A chaque fois qu’on évoquera un concert au stade des Martyrs, il faudra très humblement penser, de prime abord, à Kester Emeneya. C’est lui qui nous a montré que ce stade pouvait aussi servir pour les concerts de musique. Il était en Europe et à son retour au pays, sept ans plus tard, il est allé animer son spectacle au Stade des Martyrs. Auparavant, cet édifice ne servait qu’à abriter les rencontres sportives et des réunions de prière. On a ainsi vu des églises remplir le stade. Avec des prédicateurs comme Denis Lessie, que je salue en passant. Devenu aujourd’hui une référence, il sera mon invité ce samedi 12 août, date de son anniversaire. Il m’a promis qu’il sera là. En lui en effet, je perçois ce côté artistique. C’est pourquoi on se comprend bien.
A propos justement de ceux qui remplissent le stade, ne serez-vous pas confronté au phénomène ‘‘plein’’ qui garantit le succès d’un concert dans cet immense édifice de 80.000 places ?
Aujourd’hui, on réalise de plus en plus que tout est numérique. Tout s’évalue en fonction du nombre, d’effectif du public… En politique par exemple, s’il n’y a pas du monde dans un meeting, on a l’impression que l’activité a échoué. On ne voit donc plus la portée du message ! C’est comme si, pour parler de Jésus aujourd’hui, il faut que l’église soit pleine. Est-ce comme cela qu’on devient un chrétien ? Faut-il donc miser toujours sur le nombre ? Si tel aurait été le cas, Jésus n’allait pas seulement avoir douze apôtres ! Il fallait alors qu’il ait 12.000 apôtres ! Et pourtant, il a juste misé sur les douze apôtres pour qu’on puisse parler de lui. Malheureusement aujourd’hui, tout est fonction du nombre. Même dans un deuil, on entend dire que ça ne s’est pas bien passé, parce qu’il n’y avait pas du monde. Mais, ce n’est pas parce que vous remplissez un deuil que le défunt va ressusciter !
N’est-ce pas un problème culturel ?
C’est un problème culturel qu’il faut rectifier. On a souvent l’habitude de dire : «La voix du peuple, c’est la voix de Dieu». Moi, je dis non. Si, face à Barabbas, la voix du peuple serait la voix de Dieu, je pense qu’on aurait plutôt tué Barabbas ! D’autant plus qu’il s’agissait de faire le choix face au Fils de Dieu ! Donc, ce jour-là en tout cas, la voix du peuple n’était pas la voix de Dieu. Comment Dieu pouvait-il accepter qu’on tue ce jour-là son fils face à un voyou ? Très souvent, on suit les tendances ambiantes comme des moutons de Panurge…
Qu’attendez-vous alors du concert de ce samedi au Stade des Martyrs ?
Moi, je vais jouer au stade, parce que les fans me l’ont demandé et parce que j’ai un spectacle à offrir. Je suis d’avis que personne ne pourra remplir ce stade au point de contenir toute la diaspora congolaise. Pensez-vous que tous ceux qui sont en Europe pourront venir pour remplir les 80.000 places du stade des Martyrs ? C’est impossible ! Notre diaspora dans le monde représente environ 6 millions de personnes. Il n’y a pas aujourd’hui un édifice qui soit capable de contenir autant de monde ! Ici à Kinshasa, nous sommes environs 14 à 15 millions d’habitants. On ne dispose pas d’un espace susceptible de contenir tant de monde ! On peut donc réaliser un bon spectacle qui sera, par après vu, par des millions de personnes !
Pouvez-vous être plus explicite ?
Je me réfère, par exemple, à mon concert d’Olympia. A l’Olympia, il n’y a pas plus de 3.000 places ! C’est à peine 2.000 et plus ! Et pourtant, ce stade de France reste mythique. Les concepteurs n’ont pas pensé à ériger un stade de 50.000 places ! Jouer au stade de France n’est pas aussi prestigieux que jouer à l’Olympia ! Parce qu’Olympia, c’est extraordinaire ! C’est là d’ailleurs qu’a joué notre compatriote Tabu Ley ! Donc, c’est pour dire que d’une petite place, on peut faire un grand évènement !
Concrètement, que réservez-vous au public ?
Je me suis dit que je vais jouer, parce que j’ai du plaisir à offrir au public. Pas seulement à ceux qui viendront ce jour-là, mais aussi à nos frères qui sont disséminés à travers le monde et à la postérité. Au regard de tous les shows qu’il y a aujourd’hui dans le monde, quel artiste musicien a-t-il fait mieux que Michaël Jackson ? Alors qu’il a arrêté de jouer il y a 20 ou 30 ans ? C’est ce que je veux : faire quelque chose qui reste comme un monument.
Dans votre spectacle de ce samedi, vous mettez un accent sur la réconciliation. Pouvez-vous être plus précis ?
Ce sera un spectacle de réconciliation entre les générations. J’ai ainsi pensé associer papa Jeannot Bomenga, Koffi Olomide, Barbara Kanam, Fabregas, Gaz Fabilous, le MPR… et d’autres. Je n’ai pas pensé associer les artistes de la diaspora, puisque je travaille avec ceux qui sont sur place.
Pourquoi avoir voulu restreindre l’effectif de vos invités ?
Si on veut faire un spectacle au stade et on veut inviter beaucoup de personnes, cela veut dire qu’on ne va pas pouvoir se produire soi-même ! Parce qu’il faut accorder au moins dix minutes à chaque invité. Déjà avec mes invités-là, c’est déjà 50 minutes sur scène. Alors, ‘‘Cultura pays vie’’, mon orchestre, va jouer combien de temps, puisque le spectacle est juste prévu pour 2h15 ? Si je mets déjà une heure à recevoir des invités, ‘‘Cultura pays vie’’ ne jouera qu’une heure ! On a donc voulu inviter peu de personnes, mais c’est Cultura qui va jouer. D’ailleurs, les invités vont venir une heure après l’entrée sur scène de Cultura.
Avez-vous aussi pensé à inviter les musiciens chrétiens ?
Bien sûr ! J’ai invité le frère Patrice, Aimé Nkanu, L’Or Mbongo, Moïse Mbiye… Sans oublier le pasteur Sony Kafuta dont j’apprécie beaucoup les prêches, de même que le pasteur Godé Mpoyi. Tous ceux qui font bien leurs tâches pour Dieu, je suis leur fan.
Propos recueillis par Félix Caleb Djamany et transcrits par Yves Kalikat




Des pourfendeurs aux abois : L’ANAPEX bénéficie depuis avril 2023 d’une mission d’accompagnement de l’IGF

Des pourfendeurs, visiblement aux abois, sont utilisés pour s’en prendre inutilement à l’ANAPEX, évoquant un prétendu dysfonctionnement des directions et services entretenu par le Directeur général. Ces pseudos journalistes qui n’ont même jamais entendu parler de l’ANAPEX, oublient que depuis le 28 avril 2023, une équipe de l’Inspection générale des finances (IGF) a été dépêchée à l’ANAPEX pour une mission d’accompagnement de procéder à l’encadrement des opérations financières en validant le plan hebdomadaire de trésorerie et de décaissement conformément aux termes de référence élaborés à cet effet, …
Des méthodes révolues qui consistent à s’attaquer à une organisation ou à des personnalités pour se positionner ou pour de l’argent. L’Agence nationale de promotion des exportations (ANAPEX) en fait encore les frais depuis que des confrères ont été utilisés pour souiller l’image de cet établissement public. Des écrits comme seuls les aigris peuvent les susciter font état d’un climat malsain au sein de cette agence.
Un feu de paille au vu de la réalité de terrain dans cet établissement doté de la personnalité juridique et d’une autonomie de gestion. Des incohérences de forme sur ces écrits pirates montrent que les commanditaires de l’article-poubelle sont aux abois. Déjà qu’ils confondent le Décret n°20/003 du 05 mars 2020 portant création, organisation et fonctionnement de l’ANAPEX du Premier ministre à une ordonnance présidentielle.
Puis, maladroitement, les commanditaires font écrire à des confrères des faussetés sur un memo écrit par des agents-fantômes le 13 avril 2023, évoquant, semble-t-il « une sorte de dysfonctionnement des directions et services entretenu par le Directeur général ». Donc, il a fallu attendre plus de 4 mois pour faire écrire ce genre de choses à des journalistes qui, visiblement, n’ont même jamais entendu de cet établissement.
On a juste envie de rire d’une telle maladresse lorsqu’on sait que, depuis le 28 avril 2023, une équipe de l’Inspection générale des finances (IGF) a été dépêchée à l’ANAPEX pour une mission d’accompagnement. L’ordre de mission signée par Jules Alingete en personne le 25 avril est clair sur l’objet de cette mission, à savoir : Procéder à l’encadrement des opérations financières en validant le plan hebdomadaire de trésorerie et de décaissement conformément aux termes de référence élaborés à cet effet ; mais également : procéder au contrôle de la régularité et de l’opportunité des recrutements, promotions et mutations du personnel, depuis janvier 2023, eu égard notamment au cadre organique ainsi qu’au budget des rémunérations de l’exercice…
Pour ce faire, l’ANAPEX a été invitée à fournir tous les documents légaux, administratifs, financiers, rapports de missions, rapports annuels des exercices précédents, convention collective, etc. A ce jour donc, toute la gestion de l’ANAPEX est passée au crible par l’IGF, la seule institution capable de répondre de manière définitive à toutes les élucubrations des commanditaires des articles malfaisants.
On sait que la peur a changé de camp depuis que l’IGF, qui représente le Président de la République, a pris la décision d’accompagner cet établissement public dans sa phase de maturation après le constat de l’excellent travail abattu depuis deux ans par la Direction générale. Finalement, le feu de paille aura fait pshiiit ! Allez circulez, il n’y a rien à se mettre sous la dent à l’ANAPEX !




4ème édition Excellentia : Le couple présidentiel prime 75 lauréats diplômés des humanités

Le Président Félix Tshisekedi a pris part ce samedi à Kinshasa, aux côtés de la distinguée Première dame Denise Nyakeru, à la remise des prix de l’excellence scolaire aux lauréats de la 4ème édition du programme « Excellentia » de la Fondation.


Le couple présidentiel a primé au total 75 lauréats diplômés des humanités, dont 58 de la 4ème édition Excellentia et 17 de la 1ère édition « Excellentia Lualaba bora » venus de la province du Lualaba.
« Je vais parler avec mon cœur pour dire un grand merci à la Première dame de mon cœur, car il n’y a pas un autre investissement meilleur que l’éducation. Cette initiative est une chance pour la RDC », a déclaré le Président Tshisekedi.




Non à l’intox: « Le BUREC n’est pas allé aux élections comme parti, mais comme regroupement AB/50 qui a 420 députés » (Julien Paluku) 

Selon la liste publiée par la CENI, qui concerne les partis et regroupements politiques n’ayant pas atteint le seuil de recevabilité à la députation nationale et ce, conformément à l’article 22 de la loi électorale, le Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo (BUREC) n’a pas atteint le seuil de recevabilité, n’ayant présenté qu’un seul député national sur toute l’étendue du territoire national.
Cette information n’a pas été du goût de l’Autorité morale du BUREC, M. Julien Paluku, ministre de l’Industrie, qui dit non à toute la distraction, surtout que le BUREC est allé aux législatives nationales en regroupement dénommé AB/50 avec 420 candidats députés nationaux.
« Vous savez que nous avons lancé notre regroupement qui s’appelle Alliance bloc 50. C’est un regroupement de 8 partis politiques dont le BUREC assure la présidence. Nous avons la joie d’annoncer que selon la loi électorale, il faut 60% des candidats pour être déclaré recevable et les 60% représente 260 députés. Mais notre regroupement a atteint 420, nous sommes à près de 90% du seuil », a indiqué Julien Paluku Kahongya, Autorité morale du BUREC et de AB/50, qui fixe l’opinion après l’intox qui a alimenté les débats.
Comme on peut bien s’en rendre compte, les élections doivent se tenir au mois de décembre 2023. Et c’est dans ce sens, croit Julien Paluku, que l’on veut fragiliser le BUREC qui n’aurait aligné qu’un seul candidat. « On a compris le jeu de certaines personnes. Il y a quelqu’un qui est allé payer la caution au nom du BUREC et de l’AVFP et nous avons demandé à la CENI de nous identifier la personne et la circonscription où cela a été fait », dit-il, avant d’ajouter que la caution que nous avons payée, c’est pour 420 députés au nom de AB/50.
Il en a profité pour dire que le BUREC n’est pas allé aux élections comme parti politique, mais comme regroupement. Malheureusement, la personne voulait créer le buz pour dire, pour dire que le BUREC n’a pas atteint le seuil.
« Nous, on comprend que c’est la peur au ventre. Nous allons dénicher cette personne. Il faut que la population se calme. Le BUREC est le président de ce regroupement avec 420 députés nationaux. Les petits coups bas auxquels se lancent certaines personnes ne servent à rien. Nous sommes partants avec une bonne victoire en 2023, avec des ambitions pour lesquelles nous-mêmes nous connaissons le secret. Le BUREC, c’est un grand parti politique en Rdc », termine Julien Paluku.