Nord-Kivu : Julien Paluku pose la 1ère pierre pour la construction du guichet unique de la ZES de Musienene

Devant une forte délégation du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), de l’AZES et de la notabilité du coin, M. Julien Paluku, ministre de l’Industrie a posé la première pierre pour la construction du guichet unique. Ceci, pour que les opérateurs économiques qui vont s’y installer ne subissent pas des tracasseries. Il y aura un seul bureau qui recevra toutes les demandes, pour que l’opérateur économique qui s’y installe puisse bénéficier d’une exonération totale.


Lancement officiel, jeudi 10 août 2023 des travaux de construction du guichet unique de la Zone Économique Spéciale (ZES) de Musienene, basée en territoire de Lubero, dans la Province du Nord-Kivu.
Le Ministre a posé la première pierre en présence des animateurs du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI), dont la Présidente du Conseil d’Administration (PCA), Vicky Katumwa, le Directeur général (DG), Bertin Mudimu Tshisekedi et quelques administrateurs de cet établissement public. La notabilité locale et plusieurs opérateurs économiques de la région ont également pris part à la cérémonie. 600 mille dollars américains, c’est l’enveloppe mobilisée par le Gouvernement via le FPI pour la réalisation de ces travaux qui seront exécutés par la Société Tuvali Equateur (SOCITEQ), Aménageur de la ZES de Musienene.
Selon le ministre de l’Industrie, ce guichet servira pour le traitement de tous les dossiers liés à la fiscalité dans cette ZES.
« Nous sommes ici sur invitation de Mgr l’Evêque qui célèbre ses 25 ans d’épiscopat. Il était de notre devoir de répondre à cette invitation. Vous avez aussi d’autres membres du Gouvernement et les délégués de la présidence de la République. Comme nous sommes les commis de l’Etat, nous avons croisé cette invitation avec l’accomplissement d’une mission du Fonds de promotion de l’industrie conduite par la présidente du Conseil d’administration, l’honorable Vicky Katumwa, du Directeur général et des Administrateurs. Ils sont dans une tournée de la République pour voir quels sont les projets qu’ils ont financés et comment ils ont impacté la vie de la population. Ils sont passés par Kinshasa, Lualaba, le Haut Katanga, maintenant ils sont au Nord-Kivu et après ils vont finir par le Sud-Kivu », a indiqué le ministre de l’Industrie.
Et Julien Paluku de poursuivre que pour l’étape de Butembo où nous sommes, ils se rendront dans la Zone économique spéciale de Musienene qu’ils ont financé à la hauteur de 350.000 dollars Us pour les études faisabilité, mais également ils vont financer le guichet unique. Parce que dans une zone, il faut qu’il y ait un guichet unique qui reçoit tous les services qui vont administrer la zone. Mais également il y a un autre projet qu’ils vont financer, c’est la construction d’une infrastructure industrialisable pour l’eau potable.
Paluku salue Katumwa et Bertin Mudimu
« C’est le duo qui nous aide à faire passer les projets qui réindustrialisent le pays. A l’époque, le FPI c’était une caisse où tout le monde venait puiser et mettre ses mains. Mais lorsque nous sommes arrivés, nous avons d’avantage autonomisé le FPI, nous avons rabattu le taux d’intérêt jusqu’à 4% pour les jeunes et les femmes et à 6% pour tout le monde. Ce qui n’existe nulle part. Ils ont financé les travaux préliminaires de l’étude, parce que pour qu’une zone puisse naitre, il faut qu’il y ait une étude qui convainc tous les investisseurs qu’il est possible d’y investir et l’étude a été menée par un consortium. C’est une étude qui a permis à l’Agence des Zones économiques spéciales qui reconnait le statut de Zone économique spéciale », dit-il.
Pour le ministre de l’Industrie, c’est quand on a le statut qu’on bénéficie des avantages. Ils doivent encore fournir quelques éléments pour que tous les processus soient déclenchés, notamment l’Arrêté interministériel pour approuver le contrat d’Aménagement et les investisseurs qui voient cet écosystème peuvent y aller.
« Aujourd’hui, nous venons poser la pierre pour la construction du guichet unique, pour que les opérateurs économiques qui vont s’y installer ne subissent pas des tracasseries. Il y a un seul bureau qui reçoit toutes les demandes. L’avantage est que l’opérateur qui s’installe ici bénéficie de l’exonération totale. S’il importe des machines, celles-ci passent ici à zéro dollar. Ce sont des programmes qui s’étalent sur 5 à 7 ans », dit-il.
S’adressant au chef de la chefferie, il lui a dit d’être sûr que 5 ans plus tard, ça ne sera plus le même espace que vous voyez avec des herbes. 10 ans plus tard, ça sera encore d’avantage autre chose, peut-être. « Rêvez aussi grand, ne soyez pas hanté par l’esprit d’immédiateté », martèle-t-il.
De son côté, la PCA du FPI a réaffirmé le ferme engagement de cette entreprise publique à accompagner l’industrialisation du pays.
Après l’étape de Musienene, la délégation du ministre de l’Industrie s’est rendue dans la Commune de Bulengera pour lancer les travaux d’adduction gravitaire d’eau potable AGEP Lwangoko-Kyangolo. Environs 6 mille ménages de cette municipalité de la ville de Butembo vont bénéficier de ce projet de SOPRODEC avec l’appui financier du FPI.




Haut Lomami: Aimé Boji et Nicolas Kazadi à Kanyama Kasese pour encourager les jeunes en rééducation

Aimé Boji Sangara et Nicolas Kazadi, respectivement ministre d’Etat, ministre du Budget et des Finances ont effectué une visite éclair ce samedi 12 août au Centre d’encadrement et d’Instructions “Félix-Antoine Tshisekedi”, basé à Kanyama Kasese dans la province de Haut Lomami.

L’objectif était de palper du doigt le travail fait sur place au regard des Fonds décaissés par le Trésor Public en vue de viabiliser ce centre, indique une dépêche du ministère du Budget.
Les deux membres du Gouvernement avaient également encouragé les jeunes en processus de rééducation en perspective de leur réintégration sociale. A ce jour, près de 6.000 Jeunes sont basés dans ce centre du Service National, sous le commandement du Général Major, Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
Selon la même source, les deux membres du gouvernement ont été impressionnés par le travail réalisé par le Service National, celui de transformer ces jeunes jadis qualifiés de délinquants en véritables brigades de production au service de la Nation, notamment dans le domaine de la maçonnerie, de la menuiserie, de l’agriculture, de l’élevage, de la soudure, de la charpenterie, etc…
Disons que la présence de ces deux membres de l’équipe Gouvernementale à ce Centre, témoigne non seulement l’importance que le Gouvernement de la République accorde à l’instruction de la Jeunesse, mais aussi la détermination du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de rendre cette Jeunesse autonome, à travers l’apprentissage des différents métiers.
Situé en plein centre du pays, le centre d’encadrement et d’instruction “Félix-Antoine Tshisekedi”, encadre tous les jeunes venus de plusieurs provinces de la République, particulièrement ceux de Kinshasa, communément connus sous le nom de Kuluna (bandits), et qui sont récupérés par le Service National pour réinsertion communautaire, après formation dans divers métiers.




« La CENCO, l’ECC et les autres confessions religieuses courent derrière leurs intérêts égoïstes » (Father Arthur Lubwika)

Dans les lignes qui suivent, nous allons vous proposer la récation de Father Arthur Lubwika à notre article intitulé : « Ces confessions religieuses anti-population qui bradent leur moralité en échange des intérêts individuels seront punies par la population » (La CASE)
Je sens dans cet article le style des gens qui en veulent au pouvoir en place. Tel Mgr Fulgence Muteba de Lubumbashi avait vilipendé les autres pasteurs, telle la CASE vilipende les confessions religieuses autres que la CENCO et l’ECC, l’un et l’autre accrochés aux mêmes intérêts que procure la politique en cette mi-temps. D’autre part, le régime précédent comme l’actuel régime brillent par la privatisation de la CENI.
Il n’y a rien de nouveau sous le ciel politique congolais; mais il reste un espace pour ceux qui ont faim et soif de justice (et non pour les personnes ou les organisations opportunistes qui font semblant de parler au nom du peuple congolais). Voyez seulement le refus de nos parlementaires de modifier la loi électorale quant à l’alignement des membres proches de famille et sans compétences avérées, et vous comprendrez … Bref, la CENCO, l’ECC et les autres confessions religieuses courent derrière leurs intérêts égoïstes : inutile d’engager Dieu et le peuple congolais dans leurs diatribes. Merci et bon weekend !




*La Corée et sa Résistance armée*

Au début de la fondation (1932 sur la colline d’un village peu connu de la Province Jilin de la Chine toute proche de la Corée colonisée 1905-1945 par les Japs, NDLR) par le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), l’Armée Révolutionnaire Populaire de Corée (ARPC dont le 1er baptême est la Guérilla Populaire Antijaponaise, NDLR) n’avait qu’une centaine d’hommes. Une telle troupe armée a libéré, le 15 août 1945, son Pays après avoir vaincu un million de têtes de l’Armée japonaise du Kanto (en japonais) ou Guandong (en coréen) ou Kwantung (en chinois), groupe d’armées (1906-1945) de l’Armée Impériale du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Péninsule coréenne la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination manu militari en Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que l’enlèvement ou la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le massacre de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR);

• les forces de sécurité pour la Région Kwantung (sise au Sud de la Péninsule Liaodong de la Chine, NDLR) et la zone ferroviaire de la Mandchourie du Sud après la Guerre (1904-1905) russo-japonaise, à partir de son statut de forces de garnison et ayant mission de soutenir ses intérêts en Chine, en Mandchourie (ayant l’Etat fantoche Mandchoukouo établi par le Japon au sein de la Chine, NDLR) et en Mongolie
• le commandement le plus prestigieux ou d’élite de l’Armée Impériale, équipé d’armes modernes comme avions et chars de combat et dont les membres gagnèrent, en général, les promotions aux postes élevés dans lArmée et le Gouvernement civil.

Où en est larcane?
*1. Les forts en fermeté de foi et de volonté*
Un jour d’été 1936, WAN Shun, commandant d’une troupe de l’Armée de salut national de la Chine, posa une question à KIM IL SUNG. En enviant beaucoup l’ARPC d’avoir gagné plusieurs batailles, il lui demanda par quelles tactiques le Commandant-en-chef KIM IL SUNG remportait victoire sur victoire, alors que les brillants chefs de guerre chinois gagnèrent par l’habileté depuis les époques (770 avant JC – 221 avant JC) Chunqiu et Zhanguo des temps immémoriaux et que les Japonais se battaient avec leur tempérament agressif. KIM IL SUNG lui répondit; Les tactiques sont aussi importantes, mais l’état d’esprit des combattants s’avère plus important.

Dès le début de la Résistance armée, KIM IL SUNG consacra ses efforts prioritaires à faire de tous ses hommes les forts imprégnés d’un ardent patriotisme, d’une foi irréductible et d’une ferme volonté. Sous la bannière de braver la mort pour défendre leur Leader (KIM IL SUNG), les guérilleros n’hésitaient pas à se faire pare-balles pour défendre la sécurité de leur Quartier Général (QG). Beaucoup dentre eux, faisant passer leurs unités pour le QG, remirent, à leurs trousses, les milliers de soldats ennemis pour les anéantir. Dans l’âpre Guerre antijaponaise pour la Libération de la Patrie, ils firent preuve de l’esprit de lutte indomptable et de l’esprit d’abnégation héroïque: citons par exemple;

• celui qui a obstrué de son corps la meurtrière ennemie pour ouvrir la voie à l’attaque de son unité
• celui qui, en subissant toute torture ennemie, a gardé le credo révolutionnaire en se coupant de lui-même la langue
• celui qui s’est coupé avec une scie de fer blanc, le pied menacé d’être abîmé, en entonnant le chant révolutionnaire
• celle qui a crié «Je vois la victoire de la Révolution!» dans la prison, après même que ses yeux étaient arrachés par l’ennemi.
*2. La collectivité unie cimentée par la loyauté révolutionnaire*
Voici une histoire lors de la Dure Marche de 100 jours (fin 1938 – début 1939 où l’ARPC était exposée au froid, à la famine et à l’Expédition Punitive des Kantogun ou l’Armée japonaise du Kanto, NDLR);

• Un jeune nouvel engagé eut une nuit avec son uniforme brûlé en dormant tout près du feu du bivouac. Sa tenue était si horriblement abîmée qu’il ne couvrait guère plus que la moitié de son corps. Habillé d’un tel uniforme, il suivait, quand même, la colonne en tremblant dès le 1er jour de la Marche. Un soldat ancien alla le voir avec sa veste. Il lui enleva, de force, sa veste d’uniforme brûlée et lui passa la sienne.
• Les autres compagnons d’armes furent unanimes à se dire qu’il serait difficile, à cet auteur de belle action, de passer cet hiver-là, et pour cause. Mais, ce brave homme ne dit jamais qu’il avait froid. Il se plaçait, toujours en tête de la colonne en marche, pour se frayer un chemin dans la neige vierge.

Comme on le citait au-dessus, les guérilleros de l’ARPC étaient animés d’une loyauté révolutionnaire, qui aiment, les plus, leurs camarades et ne lésinent rien sur le bien-être de ceux-ci. C’est ainsi que KIM IL SUNG écrivit dans ses Mémoires «A travers le siècle»: Pourquoi l’ARPC a-t-elle été si puissante? Quand on me le demande, je réponds qu’elle a été une collectivité unie cimentée par la loyauté. Notre cohésion n’aurait pas pu être tellement puissante si;

• elle avait tenu, uniquement et purement, à la communauté d’idéologie et de volonté
• elle n’ait pas reposé sur la morale et la loyauté.
*3. La collectivité d’optimistes*
Voici une autre histoire au printemps en 1940 où;

• le gros de l’ARPC menait, avec véhémence, ses activités militaro-politiques dans les Régions Nord-Est du Mont Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution doù l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule coréenne pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR)
• le plus grand handicap de ladite unité était le manque de vivres.

Un jour, KIM IL SUNG dit à, un commandant, d’aller cueillir les herbes comestibles avec quelques guérilleros. Ces derniers revinrent, le soir, avec un panier rempli à peine aux 3 quarts de légumes sauvages pour dire à leur Commandant-en-chef en guise d’explication: Un temps superbe, une brise douce qui chatouille, des parfums enivrants de fleurs, un pré vert et moelleux comme du tapis, tout cela leur avait rappelé de façon irrésistible leurs pays natals, leur enfance et leurs ébats sur les collines verdoyantes derrière leurs villages. Ainsi, ils s’étaient laissé aller insensiblement à la tentation, et s’étaient amusés aus parties de Sirum (sport coréen traditionnel d’origine très ancienne; cette forme de lutte coréenne est décrite dans les peintures murales trouvées dans les tombes royales des souverains du Royaume Co-guryo; le tout 1er Etat féodal ayant existé de 277 avant J-C en 668 après J-C, NDLR) sans s’apercevoir du temps qui passait.

KIM IL SUNG leur donna un avertissement; mais ce soir-là, il ne pouvait s’endormir. En même temps, il les revoyait, eux qui s’amusaient à cœur joie en luttant. La situation était extrêmement difficile; mais, loin de s’en soucier ni de désespérer, ils avaient eu le cœur à se divertir. En vérité, s’ils n’avaient pas de force d’âme et une vision optimiste de la vie, ils ne pouvaient songer à se divertir de façon aussi insouciante dans les conditions aussi difficiles.

Dans ses Mémoires «A travers le siècle», KIM IL SUNG se rappela: En effet, l’ARPC était la communauté d’hommes au cœur optimiste et romantique par excellence. Il y avait, dans le monde, bon nombre d’armées et de troupes de guérilleros célèbres, mais aucune armée n’était aussi fortement portée vers l’avenir, aussi optimiste, aussi pleine dentrain et de vie. Hommes capables d’affronter toute adversité, le sourire aux lèvres, qui ont la force de transformer les désavantages en avantages et croient pouvoir venir à bout de tout et réussir leur ouvre, même si le ciel sécroulait sur eux; tels étaient les hommes de l’ARPC.




LA GRANDE FETE DES JUIFS 2023 1ER EDITION / SAMEDI 12 AOUT 2023 AVEC LE PAST. FRANCOIS MUTOMBO VH




Rdc : L’absence d’implication de l’Etat pour des solutions durables bloque le secteur minier artisanal

En 2016, AFREWATCH et Amnesty international avait publié un rapport intitulé : « Voilà pourquoi on meut, les atteintes aux violations des droits de l’homme alimentent le commerce mondial du cobalt ». Ce rapport, pour lequel des recherches ont été menées conjointement par Amnesty International et African Resources Watch (AFREWATCH), examinait les conditions dans lesquelles les mineurs artisanaux extraient une proportion importante de l’offre mondiale en cobalt avant de retracer le parcours du minerai jusqu’à sa commercialisation.
Il s’agit du premier compte-rendu exhaustif de la manière dont le cobalt provenant des mines artisanales de la RDC parvient jusque dans la chaîne d’approvisionnement de multinationales, parmi lesquelles figurent certaines des sociétés d’électronique les plus riches au monde.
Au cours d’un atelier, l’Observatoire Africain des Ressources naturelles (AFREWATCH) a présenté les conclusions et recommandations de l’enquête menée sur les vrais défis de la formalisation du secteur minier artisanal en Rdc.
Il nous revient que sur base des recommandations du rapport d’AFREWATCH et Amnesty international intitulé : « Voilà pourquoi on meut, les atteintes aux violations des droits de l’homme alimentent le commerce mondial du cobalt » et après des actions de dénonciation et de plaidoyer ont été sérieusement menées par les OSC nationales et internationales auprès de l’Etat congolais, des gouvernements d’origine des multinationales et des consommateurs finaux, il a été constaté que certaines entreprises minières ont mis en place les mesures de diligence nécessaire pour la traçabilité du cobalt contenu dans leurs produits et les conditions dans lesquelles ce minerai est extrait et commercialisé.
Malheureusement, constatent les TDRs de l’atelier de présentation des conclusions de l’enquête sur les vrais défis de formalisation du secteur minier artisanal en RDC, ce mécanisme n’a pas normalement fonctionné faute de diagnostic des causes directes et indirectes mais réelles et l’absence d’implication de l’Etat congolais pour des solutions durables.
C’est ainsi que du 17 au 18 mars 2020 à Kolwezi, AFREWATCH a organisé un atelier d’échanges des parties prenantes de l’artisanat minier dans la filière cuivre et cobalt pour analyser les problèmes et les défis du secteur et proposer des recommandations qui avait été soumis au 14ème forum de l’OCDE en vue d’harmoniser les points de vue des parties prenantes, qui travaillent sur les cuivre et cobalt en et de la RDC.
En 2019, AFREWATCH et IIED ont organisé à Kolwezi, un atelier de réflexion pour faire un état des lieux du processus de formalisation du secteur de l’artisanat minier du cobalt et des recommandations fortes avaient été formulés.
Entre octobre 2019 et février 2020, AFREWATCH-IIED ont échangé avec les acteurs nationaux et internationaux du secteur de l’exploitation minière artisanale du cobalt, pour comprendre les défis techniques et politiques de sa formalisation, son intégration dans les initiatives de traçabilité en cours de développement et formulé les recommandations tenant compte à la fois des problèmes réels, des défis et des opportunités d’amélioration de la situation sur terrain.
En 2021, une initiative de AFREWATCH a réussi à réunir les acteurs du secteur privé, du gouvernement, de la société civile et des exploitants miniers artisanaux pour réfléchir sur l’élaboration d’une compréhension plus profonde des voix locales, en particulier des exploitants miniers artisanaux et à petite échelle et des OSC locales au sujet des problèmes qui rongent le secteur.
Du bien-fondé de l’atelier
Selon notre source, il existe actuellement de multiples initiatives nationales et internationales, publiques et privées axées sur la chaîne d’approvisionnement qui cherchent à introduire une réglementation plus strictes dans le secteur minier artisanal du cobalt en RDC. Alors que, divers acteurs prennent déjà des mesures pour concevoir et mettre en œuvre des normes et systèmes de certification, un certain nombre d’acteurs clés n’ont que des informations limitées sur la politique de la RDC, la dynamique du marché, le paysage local et son économie politique.
Face à cette insuffisance de maitrise des réalités de terrain et en dépit de tous ces efforts d’assainissement du secteur minier artisanal en RDC, il est constaté qu’en plus du fait que beaucoup de ces acteurs manquent également d’informations nécessaires sur les véritables impacts et coûts-avantages des normes ASM sur les moyens de substance des exploitants artisanaux du cobalt en RDC, l’initiative de créer EGC pour formaliser le secteur est complètement bloquée pour plusieurs raisons révélées dans les éléments d’enquêtes menées entre 2022 et 2023 par AFREWATCH et IIED appuyés d’un documentaire dans lequel les différents acteurs et responsables du secteur s’expriment sur les vrais défis et des recommandations pour débloquer la situation.
Formuler des recommandations
Dans cet ordre d’idées et à l’issu de plusieurs efforts de compréhension des problèmes du secteur et de ses défis majeurs, des recommandations des acteurs et responsables engagés, AFREWATCH organise aujourd’hui cet atelier d’échanges avec les parties prenantes impliquées dans le processus de formalisation du secteur minier artisanal pour mettre en évidence les principaux problèmes auxquels sont confrontés les mineurs artisanaux de cobalt en RDC ; Identifier les nouveaux défis qui alimentent le blocage du processus de formalisation du secteur minier artisanal ; Formuler des recommandations et stimuler dans le chef des acteurs et responsables, un débat public sur les vrais problèmes, les nouveaux vrais défis et les réelles pistes de solution pour la réussite du processus de formalisation du secteur.




Après les IX ès Jeux de la Francophonie : Muyaya demande à la Rtnc de garder le même rythme

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a tenu ce jeudi 10 août 2023 dans son cabinet de travail, une réunion du Conseil d’administration de la Radio Télévision Nationale Congolaise RTNC. Au menu des échanges, l’évaluation du travail abattu par la chaîne nationale lors des IX ès Jeux de la Francophonie.
D’après le PCA de la RTNC Floribert Loboto, cette évaluation permet de poser les jalons pour le futur. ” Après les Jeux de la Francophonie, il était tout à fait normal que nous venions voir son excellence pour une évaluation sans complaisance de ce qui s’est passé. Vous avez suivi que la RTNC a été au top, a fait un travail fantastique. Le ministre nous a invités pour évaluer ce qui s’est passé et pourquoi pas continuer de cette façon-là”, a expliqué le PCA Floribert Luboto, avant d’ajouter qu’à cette rencontre était convié le conseil d’administration ainsi que la direction générale.
Après les Jeux de la Francophonie, que faire pour garder le même cap à la RTNC ? Pour que ce même rythme soit préservé ? Le DGA Voto a éclairé sur cette question.
” Comme vous le savez, 2023 était une année de grands rendez-vous pour la chaîne nationale. Nous avons débuté l’année avec l’arrivée du Pape. Ça s’est poursuivi avec la Francophonie que nous avons récemment clôturée. Et il y a un grand défi qui nous attend à savoir la tenue des élections. C’est donc une occasion pour nous d’évaluer ce qui a été fait jusques là et voir comment améliorer pour terminer l’année avec les élections en beauté pour le bien de Congolais”, a indiqué le DGA de la RTNC.
Il a insisté sur ce qui se fait aussi dans les antennes provinciales de la RTNC. ” De plus en plus, les antennes provinciales sont en train d’être équipées, d’autres en train d’être réhabilitées. La RDC est très grande. C’est une trentaine de stations qui sont concernées et avec l’appui du gouvernement, petit à petit nous sommes en train de nous y atteler”, a-t-il ajouté.
La délégation reçue par le ministre Patrick Muyaya était composée du PCA Floribert Loboto, de la DG Sylvie Elenge ainsi que des Administrateurs Dieunit Kanyinda et Pie Gerard Elenga.
Rappelons que la RTNC a assuré l’antenne d’une manière professionnelle durant les dix jours qu’ont duré les jeux de la Francophonie.




Reflexion du weekend: Les élections de decembre 2023 sont-elles utiles pour la Rd-Congo? N’est-il pas plus que temps de changer la constitution?

En décembre prochain, la Rd-Congo, pays dont le citoyen vit avec moins d’un petit dollar par jour, va se taper le luxe d’organiser des élections à l’issu d’un processus au coût prohibitif et au finish quasi improductif. Quelle valeur ajoutée à l’évolution du pays ce gâchis diabolique apportera-t-il ? Poser cette question suggère tout de suite d’y répondre par un doute. Les élections qui n’auront changé l’homme politique congolais sont-elles une priorité à l’état actuelle de la situation du pays ? Retenez le pour dit qu’assurément les générations futures nous tiendront rigueur d’avoir permis par des élections budgétivores et inutiles de laisser prospérer une situation de pourrissement à la merci d’une infime minorité d’apparatchiks sans foi, ni loi. Ceux-ci auront encore tous les moyens de perpétuer leur emprise sur les différents leviers de l’Etat, tant qu’ils puiseront en permanence à la source du trésor public.

Pour autant que de un, tous les esprits éveillés soucieux de l’avenir de notre nation constatent et déplorent l’échec du régionalisme constitutionnel que les politiciens nous ont chanté avec euphorie à la conférence nationale souveraine. Institué dans la constitution du 18 février 2006, cette politique mal conçue dans sa mise en pratique n’a fait qu’engendrer l’instabilité et retarder ainsi le développement de l’arrière-pays. La territoriale des originaires et la gouvernance privatisée par les partis politiques dans les provinces sont un désastre notoire qui enchantent les politiciens en dépit du recul grave qu’il consacre. De deux, l’administration publique, déjà en déliquescence totale, écrasée par les cabinets politiciens et l’affairisme maffieux à tous les niveaux, est un cancer qui ruine tout l’appareil de l’Etat. Seule la RDC, pays de toutes les démesures peut se permettre de faire perdurer ce fléau inacceptable en se privant d’engager des réformes audacieuses qui ont vocation véritablement à faire bouger les lignes.

De trois, et pire, les partis politiques, ces sangsues regroupées dans des conglomérats d’anarchoprofitositutonnistes, constituent le véritable désastre du siècle qui va continuer à plomber le développement de notre pays pendant des longues années encore, si aucune remise en question n’est amorcée. Qui ne constate pas que les partis politiques en RD-Congo sont des tonneaux vides idéologiques, sans vision républicaine et sevrés d’engagement patriotique ? Je mets quiconque au défi de me démontrer qu’en RD-Congo, les partis politiques, ces gangs parasitaires des biens de l’Etat pour ceux qui sont du bon côté de la mangeoire et les autres qui se battent avec des slogans creux pour s’y mettre à la place, sont des centres de réflexion prospective et éducative au service des matrices de développement du pays*. Ailleurs, lorsqu’un système politique a échoué, on y marque un arrêt en tablant sur les grandes réformes correctives. En RDC au contraire, les politiciens adorent le pourrissement pour davantage se remplir les poches. Un récurent problème d’homme datant de l’époque de la deuxième république.
Pourquoi ne pas s’arrêter et réfléchir à une autre stratégie de management politique qui ferait que le développement du pays trouve réellement ses appuis du sommet à la base et de la base au sommet, comme dans d’autres pays où les politiciens se comportent en homme d’Etat ? Organiser les élections est une bonne chose. Encore faut-il que les résultats ne soient pas issus des laboratoires obscurs visant à créer un chao post-électoral. Mais, pour quelle finalité jeter plus de 500 millions de dollars US par la fenêtre, dès lors que le système va reprendre les mêmes assoiffés de pouvoir pour le pouvoir qui, à la faveur de l’idéologie de prédation ancrée dans les mentalités politiques, vont recommencer à entretenir les mêmes antivaleurs pendant cinq bonnes années encore, a l’effet de pérenniser la misère du peuple, les détournement des deniers public, la corruption institutionnalisée, le clientélisme, le népotisme au détriment de la communauté ? La rupture que le peuple attend de ses vœux doit procéder d’une vraie révolution des mentalités moulées dans une dynamique de retour aux valeurs cardinales de la république, à savoir, la primauté de l’intérêt public et la promotion de la solidarité nationale, le tout gravé dans une nouvelle constitution.

Daniel Makila,
Nationaliste de Gauche.




Coopération Rdc-Usa : Félix Tshisekedi reçoit l’ambassadrice des USA à Kinshasa

Le Président Félix Tshisekedi a échangé ce vendredi avec Lucy Tamlyn, ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, sur la situation humanitaire dans l’Est du pays. Ils ont aussi évoqué la participation du Chef de l’Etat au sommet de Belem sur le bassin de l’Amazonie.
« J’ai réitéré notre engagement à travailler ensemble pour lutter contre le changement climatique et pour la protection des forêts, surtout pour que les gens qui travaillent ou vivent dans ces zones aient un mode de vie durable », a déclaré Lucy Tamlyn.
La RDC et les USA ont un partenariat stratégique pour la promotion de la sécurité, de la stabilité, du développement humain et de la protection de l’environnement.




Le président Tchadien Mahamat Idriss Deby rend hommage au chef de l’Etat Félix Tshisekedi

Le Président du Tchad Mahamat Idriss Deby a salué, ce jeudi à N’djamena, “les efforts” du Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), “dans sa quête de rapprochement des Tchadiens pour une transition inclusive et exemplaire.”
Il l’a dit dans son adresse à la nation à l’occasion des 63 ans d’indépendance du Tchad.
Ce message intervient près d’un mois après la visite de travail effectuée par le Président Tshisekedi, du 18 au 19 juillet dernier au Tchad, dans le cadre de sa mission de facilitation du processus de transition tchadien.