Le MINETAT Guy Loando discute des projets de développement avec la Société Financière Internationale

Guy Loando Mboyo, ministre d’État à l’Aménagement du territoire  a reçu en audience M. Malick Fall, Directeur pays de la Société Financière Internationale (SFI). Cette rencontre revêt une grande importance dans le cadre de la recherche de financements pour les projets gouvernementaux en cours.

Dans un effort concerté pour répondre aux besoins de financement de divers projets, le Ministre d’État a choisi d’engager une collaboration avec la SFI. La réunion avec Monsieur Fall, responsable des opérations en République du Congo, au Burundi et en République Démocratique du Congo, a été fructueuse et prometteuse.

Lors de cette rencontre, des échanges ont porté sur les projets initiés par le ministère de l’Aménagement du Territoire, qui vise à favoriser le développement durable et le bien-être des populations. Le Ministre Guy Loando Mboyo a souligné : “Nous avons discuté en détail des divers projets élaborés par notre ministère en vue de promouvoir le développement et le bien-être de nos concitoyens, conformément aux objectifs de développement durable. »

Parmi les projets en cours, le ministère se penche sur des initiatives liées à la mobilité urbaine le long du fleuve et à la création de logements sociaux. Un autre objectif majeur est l’harmonisation du cadre juridique avec la loi sur l’Aménagement du Territoire, actuellement en discussion au parlement.

Cette rencontre préliminaire entre le Ministre d’État et Monsieur Fall prépare le terrain pour des discussions plus approfondies à Washington, aux États-Unis, en septembre, avec la direction internationale de la SFI.

Au cours de cette réunion, des échanges fructueux ont eu lieu, au cours desquels le Ministre et son équipe ont présenté la mission du ministère. Les discussions ont notamment porté sur l’intégration du secteur privé en vue de soutenir les stratégies de développement en place.

L’une des pistes explorées est la participation de la SFI à la réflexion sur l’intégration du secteur privé dans des domaines clés tels que le logement et le transport. La SFI possède une expérience avérée dans l’accompagnement des gouvernements pour la mise en place de Partenariats Publics Privés (PPP), favorisant ainsi la participation du secteur privé au financement d’infrastructures majeures. Elle offre également un soutien financier, sous forme de prêts ou de fonds propres, aux opérations solides et bancables, après évaluation approfondie des dossiers.

M.Malick Fall a souligné : “La SFI intervient dans divers secteurs tels que l’énergie, les télécommunications, le logement et l’agriculture, chacun étant pris en charge par des spécialistes dédiés. Notre rôle ne se limite pas à celui d’une banque ; nous disposons des ressources nécessaires pour accompagner la mise en œuvre de réformes visant à attirer davantage d’investisseurs privés. »

Cette rencontre entre le Ministre d’État Guy Loando Mboyo et Monsieur Malick Fall marque un pas important vers une collaboration prometteuse et productive pour le développement durable et la prospérité de la République Démocratique du Congo.

 




Au cours de la réunion du Comité de Conjoncture Économique : Sama Lukonde donne des instructions au Gouvernement pour une rentrée scolaire calme et apaisée

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mercredi 30 août 2023, la traditionnelle réunion du Comité de Conjoncture économique, qui a passé en revue la situation économique du pays dans ses différentes facettes.

À en croire le Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji, qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, il s’observe un léger relèvement de l’activité économique au niveau international, essentiellement dans le secteur automobile. Il est également noté une baisse des prix des principaux produits miniers d’exportation de la République démocratique du Congo.

Au niveau national, précisément dans le secteur des télécommunications, le Ministre d’État Aimé Boji Sangara a fait remarquer que l’Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunications du Congo (ARPTC), a annoncé, à la suite des problèmes que le pays connaît sur le plan de la téléphonie mobile, l’arrivée d’un bateau dans les eaux de l’Afrique de l’Ouest, qui va procéder, dans les jours qui suivent, à la réparation du câble fibre optique sur lequel le pays est branché.

“Et donc, on peut espérer que dans quelques jours, on aura une solution à ce problème de téléphonie que nous connaissons tous, qui nous a affectés au cours des dernières semaines”, a-t-il souligné.

À propos de la rentrée scolaire, Aimé Boji évoque des instructions claires du Premier Ministre, en vue de favoriser son déroulement dans de bonnes conditions.

“On a également parlé de la rentrée scolaire. Des instructions ont été données pour que tout se passe dans le calme et que nous ne puissions pas avoir des mouvements de grève. Et donc, le Gouvernement prendra toutes les dispositions avec les syndicats du secteur pour s’assurer d’une rentrée scolaire calme et apaisée”, a déclaré le Ministre d’État en charge du Budget.

Au chapitre de l’inflation, le Comité de Conjoncture économique fait état d’une stabilité.

“Sur le plan réel, en commençant par l’inflation, l’on note une stabilité. Par rapport à la semaine du 18 au 24 août, on note une légère accélération de la formation des prix. Et cette inflation se situe à 17,2% en cumul annuel et en glissement annuel, à 22,8% avec en projection, un taux de 11,5% à fin exercice, dans le cadre du programme convenu avec le FMI.

Pour ce qui est du Marché de change, l’on note également une stabilité sauf que comparativement à la semaine du 18 au 24 août, le franc congolais a connu une légère dépréciation et s’est échangé à un taux de 2460 francs congolais pour un dollar américain à l’indicatif. Au marché parallèle, on est à 2505 Francs congolais pour 1 dollar américain. En ce qui concerne les réserves de change, on note une légère augmentation. Ces réserves se situent à 4,7 milliards de dollars. Ce qui représente environ 2,6 semaines d’importation des biens et des services”, a conclu le Ministre d’État Aimé Boji.

 




33è lettre sociale congolaise : La moindre des choses que l’on attendait du Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique après la publication des conclusions de la mission de l’IGF pour être dans la vision du chef de l’Etat

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,

  1. Cet article est une analyse bibliologique du communiqué de presse de l’Inspection Générale des Finances du 27 avril 2023. Sur un support papier où les éléments bibliologiques tels que République démocratique du Congo, Présidence de la République et Inspection Générale des Finances traduisant non seulement la sommité institutionnelle, mais aussi et surtout le sérieux et l’importance de sa communication, l’Inspection Générale des Finances a présenté, le 27 avril 2023 devant les différents responsables des services de l’Etat et les medias, les conclusions de sa mission d’audit du fichier de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.
  2. Il ressort de la lecture de ce communiqué qu’il y a eu 145.604 agents payés disposant des numéros matricules incorrects fantaisistes et fabriqués pour le besoin de la paie, 93.356 agents qui partagent un même numéro matricule avec d’autres agents également payés, 53. 328 agents disposant à eux seuls plus d’un numéro matricule dans le fichier avec le même nom, 43.725 agents payés sans que leurs noms ne figurent sur les listes déclaratives provenant de leurs services d’origine et 961 agents chargés du traitement de la paie se retrouvent sur les listes de paie de plusieurs ministères. Plusieurs d’entre eux sur plus de 15 listes de paie. Sur le plan financier, l’IGF fait observer un manque à gagner mensuel, subi par le Trésor Public, estimé à CDF 148. 999.749.440,95.
  3. Au-delà de ce manque à gagner stigmatisé par l’IGF, il y a lieu de dénoncer, à la lumière de l’anthropobibliologie du travail, l’absence d’alliage structures – missions et objectifs pour lesquels ces structures ont été créées. Il s’agit là de la débâcle administrative. Pourtant, l’administration est, selon Mwayila Tshiyembe (2002 :188), la colonne dorsale, voire le bras séculier de l’Etat au moyen duquel ce dernier gouverne la société. J’imagine que c’est au regard de cette fonction essentielle et vitale de l’administration que les écrits documentaires font état de l’existence en République démocratique du Congo, depuis le 12 avril 2021, d’une Vice Primature en charge de la fonction publique, Modernisation de l’administration publique et Innovation du service public. C’était donc l’ordonnance n°21/012 du 12 avril 2O221 qui a consacré cette nouvelle appellation au ministère de la fonction. C’était une invention de la nouvelle image de la Fonction Publique et de l’Agent public de l’Etat pour un service public digne de ce nom et ancré dans la culture d’éthique du travail, du progrès, de la vérité et de la justice. La modernisation de l’administration publique était donc liée au passage effectif de la pensée exprimée à la praxis, de la parole à l’acte.
  4. Hélas, plus d’un an d’existence de la vice-primature susmentionnée, les conclusions de la mission d’audit du fichier de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ont révélé aussi l’absence d’une prise de conscience d’être citoyen dans le chef de certains agents de l’Etat. Pourtant, la prise de conscience d’être citoyen est, selon Martin Bakole wa Ilunga (1985), une condition indispensable au fonctionnement de l’Etat et de l’Administration publique au service de développement.
  5. La modernisation de l’administration publique et l’innovation du service public avaient besoin d’être portées par des agents nouveaux, des agents chez qui l’exercice de la fonction administrative est fondé sur le strict respect des prescriptions documentaires, des agents guidés et animés par l’esprit de justice, d’équité, de bonne gouvernance et d’éthique du travail.
  6. Voilà pourquoi, la moindre des choses que l’on attendait du Vice Premier Ministre en charge de la fonction publique, modernisation après la publication du communiqué ci-haut cité était la permutation de certains animateurs de la chaine administrative impliquée dans le traitement de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat au niveau du ministère de la fonction publique, à défaut de leur suspension, pour être dans la Vision du Chef de l’Etat de modernisation de l’administration publique et innovation du service public.
  7. Car, l’une des causes de la débâcle de l’administration publique congolaise est donc la tendance à la personnalisation de la plupart des postes dans les services des administrations centrales et décentralisées. Alors que l’une de six caractéristiques de l’administration publique est selon GOULD (1975 :27) : « le fonctionnaire ne peut ni s’approprier le poste ni les ressources qui s’y attachent ».
  8. La personnalisation des postes dans l’administration publique a pour conséquence le rendement décroissant dont le principe est énoncé par Ivan Illich (1926 – 2012). Ce philosophe, devenu une figure importante de la critique de la société industrielle, montre qu’au-delà d’un temps d’activité (5 à7 ans) sur un poste de travail, l’efficacité professionnelle décroit au risque de devenir négative. Le rendement décroissant est donc un obstacle à la réalisation des objectifs et missions de la plupart des services de l’Etat en RDC.
  9. Revenons au communiqué susmentionné de l’IGF pour dire que sa lecture bien menée soulève la question sous jante de l’identification des agents et fonctionnaires de l’Etat par la maitrise et le contrôle de leur effectif.
  10. Au sujet des effectifs des agents de l’Etat, il importe de préciser que Christophe Tumba Ngalamulume, dans son Mémoire de Diplôme d’Etudes Approfondies intitulé « Evaluation bibliométrique et Interprétation bibliologique des correspondances administratives au Secrétariat Général du Ministère de la Fonction Publique de 1992 à 2001 » défendu à l’Université de Kinshasa en 2016, affirme qu’il existe une Direction de Contrôle des effectifs et éléments de paie au Secrétariat Général du Ministère de la Fonction Publique. En Chercheur Documentaliste, Tumba précise que c’est au niveau de cette Direction que « tout agent est immatriculé, suivi et où la régularisation de la situation salariale est traitée ».
  11. Lorsque l’on confronte l’information à la fois technique et scientifique, de ce Chercheur Congolais, à la triste réalité rendue publique par l’Inspection Générale des Finances sur la confusion relative à l’immatriculation et à la paie des Agents de l’Etat, l’on se rend vite compte que les animateurs de la Direction de contrôle des effectifs et éléments de la paie devraient être interpelés pour cette aberration administrative. Débâcle causée par le non-respect des lois et règlements de l’administration publique singulièrement les articles 3 point 15, 11 et 46 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat sur la procédure d’attribution des matricules et rémunérations aux agents.
  12. Avec espoir, confiance et détermination l’IGF écrit au dernier paragraphe de son communiqué : « sur instruction de Son Excellence Monsieur le Vice Premier Ministre en charge de la fonction publique, l’Inspection Générale des Finances va poursuivre avec l’Inspection Générale de l’Administration Publique le travail de nettoyage du fichier des effectifs des agents de l’Etat ». Il y a de quoi douter de la bonne compagnie de l’Inspection Générale de l’Administration publique pour le nettoyage du fichier des effectifs des agents de l’Etat. Car, depuis la publication de l’arrêté ministériel 059/ME/MIN/FP/2018 du 09 avril 2018, l’IGAP n’a mené aucune action susceptible d’arrêter les abus de certains animateurs véreux des services de l’administration publique. Certains Inspecteurs de l’IGAP seraient même expiateurs ou complices de la mauvaise gouvernance administrative.
  13. Si l’IGF peut assurer et rassurer dans le nettoyage du fichier des effectifs des agents, l’IGAP est mise à l’épreuve pour ce nettoyage et j’y reviendrai avec les informations de lectrices et lecteurs de la lettre sociale congolaise.
  14. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou X et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 30 août 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Formateur Psycho Socio-Professionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail + 243 994 994 872.




*RPDC; Les déclarations pleines d’espoir pour la prospérité du Pays* 

Voici les 2 annonces (24-26/08/2023);

• faites par le biais de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne)

• émanant des Autorités de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire en voie de la poursuite du statut de la Puissance économique et où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR)

*1. L’Administration Nationale du Développement de l’Espace* (24/08/2023)

L’Administration Nationale du Développement de l’Espace (ou NADA ou National Aerospace Development Administration créée en 2013, NDLR) a effectué, ce 24 août à l’aube, son 2ème lancement (le 1er; 31/05/2023 06:27) d’un satellite de reconnaissance militaire, à partir du site de lancement de satellites de Sohae (ou la Mer de l’Ouest) dans l’Arrondissement Cholsan de la Province Nord-Phyongan.

 

Ce Mali-kyong (ou télescope puissant pour 1.000 lieues, NDLR) № 1 a été chargé sur une fusée porteuse de satellites Choli-ma (cheval ailé galopant les 100 lieues/jour, dont la statue en bronze de 46m est érigée en 1961 dans la Capitale Pyongyang et le terme ou l’esprit est né au milieu des années 1950 symbolisant un rythme de développement fulgurant de l’époque où l’on voyait se créer, chaque jour, les prodiges et innovations, NDLR) № 1 de nouveau type pour être lancé. La Choli-ma № 1, après son vol normal du 1er au 2ème étape, s’est écrasée dans la Mer de l’Ouest de Corée en raison de l’anomalie du système d’explosion d’urgence au niveau du 3ème étape.

 

La NADA, estimant que la fiabilité et la stabilité du système des moteurs de chaque étape dans la Choli-ma № 1 étaient bien assurées pour ne pas être la cause de l’accident, vient de déclarer, le même jour, qu’elle va;

• ouvrir une enquête stricte pour éclaircir les défauts dans un bref délai

• élaborer des mesures sci-tech pour les surmonter

• effectuer son 3ème lancement au mois d’octobre 2023.

*2. Le Centre National de Prévention des Epidémies d’Urgence* (26/08/2023)

Les Citoyens de notre RPDC à l’étranger;

• sont autorisés à rentrer chez eux conformément à la décision du Centre National de Prévention des Epidémies d’Urgence d’ajuster le degré anti-épidémique en référence à l’atténuation mondiale de la Pandémie

• seront placés, de retour au Pays, sous observation médicale stricte dans les services de quarantaine d’une seule semaine.

 

【NDLR】

Le Pays (123.214km2) ayant fermé toutes ses frontières à la fin janvier 2020 (sans entrée-sortie ni import-export pendant 3 ans et 7 mois) était affronté à la Guerre de 91 jours (29/04-28/07/2022) visant à juguler la crise sanitaire due à la pénétration (élucidation scientifique dudit Centre 01/07/2022) du virus muté Omicron furtif BA.2 à travers les objets étranges dans les régions limitrophes de la Ligne de Démarcation Militaire;

 

• toute proche de la Corée du Sud (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’un an, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, d’où la condamnation des millions de manifestants locaux depuis une année)

• tracée par les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés arbitrairement des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution de l’ONU № 3390B 18/11/1975 mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon grâce à la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845).

 

Doù le résultat; 74 victimes soit 0,0016% de tous les fiévreux du Pays.




Jusqu’au 29 août 2023 : Le calendrier Kadima était sans date pour les candidatures pour la présidentielle !

Le communiqué de rattrapage est signé Patricia Nseya, en qualité de rapporteur ! Ni Denis Kadima le président, ni Bienvenu Ilanga le 1er vice-président, encore moins Didi Manara le 2ème vice-président ne se sont montrés disponibles pour un acte de portée si haute…

Ce 1er septembre 2023, en référence à la synthèse de son calendrier publié le samedi 26 novembre 2022, la Ceni procède à la « convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle». C’est au point 11 précédé du chapitre II consacré à «OPÉRATION DE RÉCEPTION ET TRAITEMENT DE CANDIDATURES AUX SCRUTINS DIRECTS», le chapitre III l’étant à «ORGANISATION DES SCRUTINS DIRECTS (Président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers municipaux, sont retenues comme opérations). Le premier chapitre comprend les points 7, 8, 9 et 10 ; le second les points 12, 13, 14 et 15. Sur les 9 étapes, aucune ne fait allusion au dépôt des candidatures pour la présidentielle, c’est-à-dire à l’ouverture des BRTC (Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures) alors que pour les autres échéances, précisément les législatives, les provinciales et les communales, des dates sont clairement indiquées. Simple omission ? Ou plutôt volontaire ? Malgré le rattrapage opéré au travers du «COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°045/CENI/2023 DU 29 AOUT 2023», l’omission a été d’une gravité extrême…

En effet, le chapitre II intitulé OPÉRATION DE RÉCEPTION ET TRAITEMENT DE CANDIDATURES AUX SCRUTINS DIRECTS compte 5 points, à savoir :

– 7. «Convocation de l’électorat pour la députation nationale» (25 juin 2023) ;

– 8. «Ouverture des BRTC à la députation nationale : dépôt et traitement des dossiers des candidatures» (du 26 juin au 23 juillet 2023) ;

– 9. «Convocation de l’électorat pour les députés provinciaux et des conseillers communaux» (du 26 juin au 15 juillet 2023) ;

– 10. «Ouverture des BRTC pour l’élection des députés provinciaux et des conseillers communaux : dépôt et traitement des dossiers des candidatures» (3 au 22 août 2023) et

– 11. «Convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle» (1er septembre 2023).

Le chapitre III intitulé ORGANISATION DES SCRUTINS DIRECTS (Président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers municipaux, sont retenues comme opérations) en compte quatre, à savoir :

– 12. «campagne électorale pour les candidats Président de la République, députés nationaux et députés provinciaux (entre le 19 novembre et le 18 décembre 2023)» ;

– 13. «Campagne électorale pour les candidats conseillers communaux et locaux» (18-décembre 2023-4 janvier 2024) » ;

– 14. «Organisation des scrutins directs du Président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers communaux<» (20 décembre 2023) et

– 15. «Prestation de serment du Président de la République» (24 janvier 2024).

Elle vient de l’échapper belle

Comme on peut bien l’observer, pour la députation nationale et provinciale tout comme pour les communales, des dates sont fixées pour l’ouverture des BRTC (Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures). Ce qui n’est pas le cas pour la présidentielle.

Par comparaison, le point 30 de la DECISION N°065 /CENI/BUR/17 DU 05 NOV. 2017 PORTANT PUBLICATION DU CALENDRIER ELECTORAL DES ELECTIONS PRESIDENTIELLE, LEGISLATIVES, PROVINCIALES, URBAINES, MUNICIPALES ET LOCALES» indique clairement comme actions à entreprendre : «Ouverture des Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures pour l’inscription des candidatures présidentielles et des députés nationaux : Retrait des formulaires, dépôt et traitement des dossiers des candidats présidents et députés nationaux». Période prévue : du 25 juillet au 8 août 2018, soit 15 jours.

Cette action n’est pas reprise dans la synthèse calendrier actuel.

Comment allait-on s’y prendre entre la convocation du corps électoral pour le candidat président de la République le 1er septembre 2023 et la campagne électorale entre le 19 novembre et le 18 décembre de la même année ?

La réponse est dans le communiqué de rattrapage publié ce 29 août 2023. Il est ainsi formulé : «Le Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) est installé au 1er niveau de l’immeuble abritant le siège de la CENI, au numéro 4471 du Boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe. Il sera ouvert et opérationnel du 09 septembre au 08 octobre 2023, de 8h30 à 16h30, heures locales, soit 30 jours».

Preuve du rattrapage : c’est seulement dans ce communiqué que sont reprises les conditions pour être candidat (e) alors que dans la synthèse du calendrier électoral publié le 26 novembre 2022, rien de tel n’est signalé, s’agissant d’élections législatives, provinciales et communales.

Il est question de : «a) Posséder la nationalité congolaise d’origine ; b) Etre âgé de trente ans au moins ; c) Jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ; d) Avoir un diplôme d’études supérieures ou universitaires ou justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine politique, administratif ou socio-économique ; e) Avoir la qualité d’électeur ou se faire identifier et enrôler lors du dépôt de sa candidature».

Petite observation importante : le communiqué porte la signature de Patricia Nseya, en qualité de rapporteur ! Ni le président Denis Kadima Kazadi, ni le 1er vice-président Bienvenu Ilanga Lembow, moins encore le 2ème vice-président Didi Manara ne se sont montrés disponibles pour un acte de portée si haute.

D’ailleurs, le communiqué ne fait nullement allusion à une réunion du Bureau. C’est comme si Patricia Nseya (déléguée Udps) a été saisie discrètement de cette bavure et s’est empressée de la corriger avant la catastrophe peut-être planifiée.

En effet, sans ce rattrapage, c’est une bataille cruciale qui se serait ouverte avec risque de remise en cause du processus électoral dans son entièreté. Car sans la présidentielle, les élections de 2023 n’auraient pas valu un penny. Sans la présidentielle, les congrès et les conclaves consacrés à l’entérinement des candidatures seraient sans objet.

Entre-temps, les structures en charge de ce processus dans les partis et les regroupements politiques auraient eu du mal à s’expliquer devant leur base et sommet.

Quant à l’équipe Kadima, elle se serait arraché les cheveux.

Elle vient vraiment de l’échapper belle !

Omer Nsongo die Lema




Ouverture des vannes de l’autoroute de l’eau: les premiers mètres cubes d’eau de l’oued Sebou arrivent à Rabat

L’autoroute de l’eau venant de l’Oued Sebou a commencé, ce lundi 28 août, à fournir ses premiers mètres cubes d’eau au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, dans le but d’approvisionner en eau potable les régions de Rabat et de Casablanca, a appris Le360 auprès du ministère de l’Equipement et de l’eau, maître d’ouvrage.

«A titre expérimental, aujourd’hui, vers 11H30, les premiers mètres cubes d’eau de l’Oued Sebou sont arrivés au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah à travers la SP1 et la SP2, les deux principales stations de pompage situées sur les 66 kilomètres que traverse cette autoroute», a affirmé un des responsables de l’ouvrage dans une déclaration pour Le360.

Cette opération, qui s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Equipement et de l’eau, Mustapha Fares, a permis d’acheminer une capacité de 3 mètres cubes d’eau par seconde, propulsée par deux pompes, l’une installée au niveau de l’itinéraire dans la SP1 et la seconde dans la SP2.

«La SP1 et la SP2 seront équipées au total de 6 pompes chacune dont deux de secours», a indiqué la même source, avant d’annoncer une prochaine augmentation du débit de cette autoroute dans les dix prochains jours. «Nous allons porter, dans une seconde phase, le débit à 6 mètres cubes d’eau avec l’ouverture de deux autres pompes à la SP1 et à la SP2.»

La réalisation de ce méga-projet, qui sera inauguré totalement dans les prochaines semaines, a nécessité un investissement de 6 milliards de dirhams, un budget assuré par le département de l’Equipement, le ministère de l’Agriculture -qui assure la tutelle des bassins hydrauliques- et les régions.

Cette autoroute prévoit d’acheminer vers les barrages de Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat et El Massira de Casablanca-Settat une capacité totale de 15 mètres cubes d’eau par seconde, soit un total de 400 millions de mètres cubes.

Lire aussi : Autoroute de l’eau: livraison imminente pour transporter 400 millions de mètres cubes d’eau vers Rabat et Casablanca

Notons qu’une équipe du 360 a constaté en fin de semaine dernière que ce projet, le premier du genre en Afrique, avait atteint sa phase de finalisation depuis l’Oued Sebou jusqu’au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah.

L’opération d’enfouissement des canalisations est totalement achevée sur le parcours de 66 kilomètres. Ainsi, les canalisations géantes qui transporteront l’eau, de fabrication turque, ont été totalement enfouies sur leur parcours. Construite en acier, chaque canalisation a un diamètre de 3,2 mètres pour une longueur de 13 mètres et une épaisseur de paroi de 18 mm.

Par Mohamed Chakir Alaoui




Taxe sur la superficie Forestière et sur le crédit carbone bénéficie : Six gouverneurs représentant toutes les 26 provinces de la Rdc en plaidoyer chez Sama Lukonde

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu en audience, dans la soirée du mardi 29 août 2023, une délégation de six gouverneurs représentant toutes les 26 provinces de la RDC, venus plaider pour que la Taxe sur la superficie Forestière et sur le crédit carbone bénéficie aux populations locales.

Au sortir de l’audience, la gouverneure de la province de Maï-Ndombe, Ritha Bola, qui a fait office de Porte-parole de la délégation a brossé, en quelques mots, la problématique de la gestion de la Taxe forestière et du crédit carbone qui demeure pour elle une question d’actualité pour les provinces concernées.

“Nous sommes ici six gouverneurs, représentant les 20 autres qui ne sont pas là. Nous sommes venus avant les élections pour parler au Premier Ministre des problèmes que nous rencontrons dans nos provinces. En l’occurrence celui du crédit carbone et de la superficie forestière”, a-t-elle renseigné.

Par ailleurs, Ritha Bola a souligné que le Chef du Gouvernement a promis de s’impliquer personnellement afin que ces problèmes soient résolus.




A 113 jours des élections : Le chronogramme des activités de sensibilisation des scrutins de décembre 2023 présenté à Didi Manara

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI), Didi Manara, a examiné les détails pour une meilleure application du chronogramme des activités de sensibilisation des scrutins de décembre 2023 à la Maison des élections.

Après avoir introduit cette séance de présentation qui a regroupé quelques cadres et agents de la Centrale électorale, le Directeur de cabinet adjoint, Jésus Longange, en a circonscrit le cadre.

Tandis que Idriss Katenga, Conseiller principal du Président Denis Kadima, en charge de la sensibilisation, s’est appliqué à livrer les rubriques du chronogramme des activités à la veille de la convocation, vendredi 1er septembre 2023, de l’électorat pour la Présidentielle. La réception des dossiers de candidature commencera le 9 septembre pour se clôturer le 8 octobre prochain. Rappelant l’ambition affichée par l’actuelle équipe de la CENI de mieux organiser les élections à venir.

Devant prendre effet dès le mois de septembre 2023, ces activités pour leur mise en œuvre se concentreront sur un intervalle d’au moins trois mois avec la poursuite des cadres de concertation avec notamment les partis et regroupements politiques. Elles débuteront par la conception et la production des supports y afférents précédant la formation des sensibilisateurs.

Relayé par le Directeur de la Sensibilisation, Désiré Molekela, qui s’est employé à présenter le descriptif des activités prévues dans ce cadre et l’appui à la société civile pour accompagner la CENI dans cet exercice qui débouchera sur les élections du 20 décembre 2023.

Didi Manara, après s’être imprégné de différentes activités prévues dans ce chronogramme pour lequel il a promis son implication pour une application sans faille, a livré ses impressions sur l’avènement de la Maison des élections.

« Lorsque nous avons un cadre comme celui-ci, nous ne pouvons que nous réjouir, à juste titre. Une Maison des élections est un outil par excellence de fluidité de contacts entre la CENI et toute la population congolaise qui est aujourd’hui intéressée par les élections, toutes les parties prenantes, les partis et regroupements politiques, bref tous les électeurs. Cette Maison des élections, c’est pour tout le monde.

Nous saluons cette initiative prise par le Président Denis Kadima pour que la population congolaise vienne se ressourcer, s’abreuver à la bonne source pour une meilleure information au lieu de se fier aux réseaux sociaux : la vraie information se trouve donc ici. Cette information électorale, elle, est dynamique et toujours d’actualité. Voilà pourquoi, nous demandons à tout le monde de venir s’y ressourcer. Les services ici sont permanents et je tiens à confirmer que la Maison sera ouverte toute la semaine, du lundi au samedi, nous serons présents ici : la documentation nécessaire sera disponible », a relevé le 2e Vice-Président.

« Le siège demeure le lieu où se trouvent concentrés, l’administration, les machines en plus du serveur central et la Maison des élections qui est une prolongation des activités existe pour des impératifs opérationnels. Le personnel qui est bien formé commis à la tâche pourra fournir le service qu’il faut au public qui sera certainement apprécié par la population. Je serai, personnellement permanent ici en étant bien évidemment entre les deux. Vous savez que nous sommes à 113 jours des élections et nous n’avons plus beaucoup de temps », a conclu Didi Manara.

En rappel, le Président Denis Kadima a lancé, mercredi 23 août 2023, les activités de la Maison des élections (située sur 54, avenue Kolwezi à Gombe) dont Marie Laure Yaone est la coordonnatrice du projet.




Gabon : des militaires annoncent l’annulation des résultats des élections et la dissolution des institutions

Un groupe de militaires gabonais a annoncé mercredi matin l’annulation des résultats des élections et la dissolution des institutions après l’annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo Ondimba. Toutes les frontières du pays sont fermées jusqu’à nouvel ordre, selon eux.

Un groupe d’officiers de l’armée gabonaise est apparu mercredi matin à la télévision nationale et a décidé de “mettre fin au régime en place” en raison du manque de crédibilité des récentes élections générales et ont affirmé représenter toutes les forces de sécurité et de défense du Gabon.

Après avoir constaté “une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place”, ont-ils indiqué. Ils ont lu leur déclaration au nom d’un “Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)”.

“Toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections”, ont-ils signalé.

La présidence gabonaise et le gouvernement n’ont pas encore répondu à cette déclaration.

Le 26 août, les élections présidentielle, législatives et locales ont eu lieu à l’échelle nationale au Gabon. Ali Bongo Ondimba, du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), briguait un troisième mandat contre 18 autres candidats.

Mercredi matin, le Centre gabonais des élections (CGE) a annoncé qu’Ali Bongo Ondimba avait été réélu avec 64,27% des voix. Son principal opposant, Albert Ondo Ossa, est arrivé deuxième avec 30,77% des voix




Procès Edouard Mwangachuchu : Les avocats rejettent en bloc les accusations du Ministère public et sollicitent l’acquittement de leur client

Après le réquisitoire du Ministère public la semaine dernière, sollicitant la peine de mort contre le député national pour l’infraction de trahison et participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes de guerre. L’audience de ce mardi 29 août a été consacrée à la plaidoirie des parties au procès.

Le collectif des avocats du député national étaient dans l’obligation de déployer tous les moyens possibles pour prouver devant la Cour l’innocence de leur client. Une audience de beaucoup d’enjeux pour la partie défenderesse. Prenant la parole à tour de rôle, les avocats du député national ont tenu à éclairer la Cour sur chacune des accusations du Ministère public et du côté de la Rdc, sur les griefs qui pèsent sur l’élu de Masisi qui lutte avec sa liberté depuis le mois de mars derrière sous le verrou.

Devant la Cour, le bloc Mwangachuchu a rejeté toutes les accusations portées contre leur client. Selon eux, le Ministère public n’a pu fournir au cours de ce procès, les éléments des preuves irréfutables de ses accusations contre Édouard Mwangachuchu Izi. Pour enrichir leur argumentaire, la partie défenderesse a évoqué plusieurs irrégularités constatées et aussi la demande de l’Officier du Ministère public qui consistait à la requalification de l’infraction d’espionnage qui est parmi les griefs majeurs qui pesaient sur lui et l’infraction de trahison. Profitant de cette sollicitation, la partie défenderesse a à son tour accusé le Ministère public de tourner dans la confusion en créant des fausses accusations.

Concernant d’autres accusations, notamment la participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes de guerre, le bloc des avocats du député national soutien que leur client n’est pas impliqué dans tout ce qui lui est reproché dans cette lancée. A cet effet, la partie défenderesse a sollicitée l’acquittement pur et simple de leur client qui selon eux est innocent.

Contraint par le temps, la Haute Cour Militaire a renvoyé l’audience pour le vendredi prochain pour la suite de cette partie et permettre aussi aux avocats du Commissaire principal Robert Mushamalirwa, un co-accusé dans cette même affaire de présenter leurs moyens de défense pour leur client. A noter qu’à présent, le député national Mwangachuchu est poursuivi pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes de guerre.