Tshikapa : Une personne tuée et quelques maisons incendiées à Lova-Lushiku au Kasaï

Une personne a perdu la vie et plus de 80 maisons ont été incendiées dans un accrochage qui a eu lieu la nuit de dimanche à lundi 07 août, entre deux familles du groupement Mbala, dans le secteur de Lova-Lushiku, territoire de Tshikapa, province du Kasaï en République Démocratique du Congo.
Selon un membre de la société civile du coin, qui a requis l’anonymat, « la bataille est due au conflit du pouvoir coutumier entre les deux camps qui se réclament tous de la famille régnante. Chose que le chef de groupement Muzanda Koji Matthieu n’a pas digéré.
Ce dernier (chef du groupement) irrité par le fait, a ordonné que la famille Kalenga Mutombo qui se réclame appartenir à la famille régnante n’accède pas à la savane pour ramassage des chenilles appelées « Mansamba ».
C’est ainsi que toute la partie du village soutenant la famille Kalenga Mutombo a été chassée dans la précipitation et ont vu leurs maisons incendiées.
En retour pour se venger, les victimes ont aussi saccagé les maisons de l’instigateur et sa bande.
Alors dans cet accrochage, un enseignant de la famille Kalenga Mutombo a été fusillé, relate notre source.
La même source ajoute que pour le moment, le village Mbala est vidé de sa population et toutes les maisons ont pris feu.
Notons qu’au cours de ce mois d’août et septembre, les habitants de quelques secteurs du territoire de Tshikapa ont pour activité principale, le ramassage de chenilles appelés « Mansamba » dans leur savane.
C’est une particularité du territoire de Tshikapa dans la province du Kasaï. D’où la ville de Tshikapa est appelée « Tshikapa wa Mansamba », du fait qu’elle est souvent submergée à cette période de chaque année de ces chenilles.
Jean-Luc Lukanda




Mali: Le président de la FEMAFOOT arrêté !

Mercredi 9 août, Mamoutou Touré «Bavieux», président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été placé en détention provisoire par le pôle économique et financier du Mali.
Cette décision intervient dans le cadre d’une enquête concernant des allégations d’atteinte aux biens publics et de faux et usage de faux, remontant à la période de 2013 à 2019. Mamoutou Touré, également candidat à sa propre succession à la tête de la Femafoot, a été inculpé et mis sous mandat de dépôt après avoir été entendu par le juge Lassine Fofana du pôle économique et financier.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte électoral tendu au sein de la Femafoot. En effet, l’élection du nouveau bureau exécutif de la Fédération est prévue pour le 29 août prochain. Quatre listes de candidatures avaient été initialement soumises pour examen, mais la Commission électorale de première instance n’en a retenu que deux, celles de Salaha Baby et de Mamoutou Touré. Toutefois, la candidature de Salaha Baby a été invalidée par la Commission électorale d’appel à la suite d’un recours introduit par Mamoutou Touré, faisant de «Bavieux» le seul candidat.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE LUNAIRE DE LA PART DE LA FEMAFOOT !
Concrètement les membres du comité exécutif accusent la justice malienne d’avoir placé le président sous mandat de dépôt sur bases de « Rumeurs » de réseaux sociaux par les opposants or qu’il y a quand même eu toute une…
Plusieurs personnalités accusées
La décision de placer Mamoutou Touré en détention a suscité de vives réactions au sein de la Femafoot. Le comité exécutif de la Fédération a publié un communiqué dans lequel il exprime son soutien unanime au président inculpé. Le comité accuse la justice malienne d’avoir réagi aux “rumeurs” circulant sur les réseaux sociaux et met en avant le fait qu’une enquête approfondie avait été menée par la justice avant l’arrestation de Mamoutou Touré. Cette réaction soulève également des questions sur la possible ingérence dans le processus judiciaire et une éventuelle entrave à l’indépendance de la justice.
L’affaire s’inscrit dans un contexte plus large d’accusations portées contre plusieurs personnalités, dont des dirigeants de la Femafoot, pour détournement de fonds publics. Outre Mamoutou Touré, d’autres personnalités, dont Issiaka Sidibé, ancien président de l’AS Real de Bamako, et Modibo Sidibé, secrétaire général de la Femafoot, ont été placées en détention dans le cadre de cette affaire. La Femafoot, malgré ces tensions, devra faire face aux défis pour garantir un processus électoral équitable et légitime.




SICOMINES : l’ODEP exige la levée de l’opacité qui couvre ce grand dossier scandaleux qui a privé notre peuple de plus de 17 milliards de dollars

Dans ce même communiqué de presse dont le titre est : « Révisitation du contrat chinois, la société civile exige des autorités la transparence et la rédévabilité sur les résultats de la révisitation. L’importance du secteur minier pour la Rdc et l’intérêt lui porte par la société civile », le Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’Administration de l’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), rappelle que le 1er mars 2023, la société civile avait recommandé la nationalisation de la SICOMINES, mais elle a obtenu la révisitation du contrat.
Une commission des experts a été mise en place pour préparer les dossiers techniques qui ont été remis à une commission stratégique, composée uniquement des membres du gouvernement et des collaborateurs directs du Président de la République pour faciliter la négociation avec la partie chinoise.
Six experts de la société civile avaient été invités à participer à cette commission des experts dont le PCA de l’ODEP qui avait décliné ladite invitation.
A la fin des travaux de la commission des experts, l’opacité s’est totalement installée. Le contenu des rencontres en Chine est totalement inconnu de la population congolaise. Les derniers travaux de négociations Présidence de la République et la Partie chinoise sont totalement opaques. Dix-sept milliards perdus !
le professeur Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’Administration de l’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), note que l’IGF, tout en soulignant que les circonstances de l’époque et les termes de la signature de ce contrat étaient défavorables à la RDC, en février 2023, aligne les exigences ci-après : La Renégociation de la Convention pour réajuster ou rééquilibrer les obligations et les gains de deux parties et les faire correspondre aux valeurs des apports respectifs ;
La Révision de la répartition du capital social de la SICOMINES, notamment par la prise en compte de la valeur réelle des gisements cédés par la GECAMINES S.A conformément à l’article 182, al 4 du Code minier. Ceci implique la modification des statuts de SICOMINES par l’augmentation de son capital social ; La Réévaluation de la hauteur des infrastructures à réaliser à charge de la partie chinoise de USD 3 milliards à au moins USD 20 milliards, et ce, au regard de la valeur des gisements cédés.
Le déblocage immédiat par la SICOMINES en 2023 d’au moins USD 1 milliards pour les infrastructures ; L’attribution aux entreprises Congolaises d’au moins 50% des projets des travaux d’infrastructures conformément à l’article 11.2 de la Convention ; L’obligation pour le GEC de se constituer en personne juridique en prenant l’une des formes juridiques prévues à cet effet, afin de mettre fin à la confusion entretenue entre le GEC et la SICOMINES ;
Le paiement par la SICOMINES de l’impôt mobilier non reversé (USD 5.424.698,36), de l’amende de 5% (USD 100.280.374,46) pour défaut de rapatriement conformément à l’article 15 de la loi n° 14/005 du 11/02/2014 ; La résolution du contentieux opposant la SICOMINES à la GECAMINES S.A, au sujet de KAMIROMBE et autres empiètements de SICOMINES sur les périmètres de la GECAMINES S.A ;
La subordination des importations des biens et services en exonération des droits et taxes par la SICOMINES au contrôle préalable de l’IGF et ce, à la lumière de la liste des matériels et équipements signée par les Ministres des Mines et des Finances ; L’installation aux frais de la GECAMINES S.A, d’un pont bascule à la sortie des usines de production de la SICOMINES, pour le pesage des camions transportant les produits à exporter et l’enregistrement des statistiques d’export ;
La communication à la Mission de l’IGF diligentée depuis janvier 2023, de toute la documentation requise, notamment de tous les comptes bancaires de la SICOMINES à l’étranger et au pays et de leurs extraits, de la documentation allégée et complète pour les prix de transfert, des états financiers et leurs notes annexes ;
Le contrôle de la qualité et de la quantité des travaux d’infrastructures réalisés en commençant par ceux de l’Hôpital du cinquantenaire qui ont coûté USD 114 millions en rapport avec l’exécution financière ; La dissociation de la SICOMINES et de SYCOHYDRO, dans la mesure où cette dernière n’est pas régie par la Convention du 22 avril 2008 qui ne concernait que les projets miniers et d’infrastructures ;
Faire participer la GECAMINES S.A dans l’élaboration du budget général de la SICOMINES en détail, et dans la gestion des exportations ; La commercialisation par la GECAMINES S.A elle-même de 32% de la production reconnue à la RDC ; L’arrêt de dumping pratiqué au moyen des ventes exclusives de la production à la société actionnaire majoritaire et à des conditions qui ne respectent pas le principe de pleine concurrence.
De leur part, les Organisations de la Société civile, signataires du communiqué du 1er mars 2023, s’appuyant sur le décret n°22/37 du 29 octobre portant gouvernance budgétaire, chapitre 2 portant sur la participation citoyenne et la rédevabilité, articles 163, 164 et 165 ; exerçant le droit de regard que leur donne l’article 58 de la Constitution, qui reconnait la jouissance des richesses nationales à tous les Congolais avaient exprimé ce qui suit :
Fustigent la complaisance avec laquelle nos autorités publiques de l’époque ont négocié cette convention qui brade manifestement nos ressources ; Constatent que la partie chinoise a gagné au moins plus de cinq fois les revenus espérés au départ du projet, sans aucune contrepartie à la hauteur des profits engrangés ;
Disent engagée, la responsabilité respective de toutes les autorités publiques qui étaient impliquées dans la conclusion et la gestion de la susdite Convention : du Président de la République aux exécutants, en passant par les Premiers Ministres, les Ministres dont les secteurs sont concernés, les Négociateurs congolais, le Coordonnateur du projet ainsi que les responsables de l’Agence Congolaise de Grands Travaux et ceux de la GECAMINES ;
Estiment inacceptable que les Congolais puissent continuer à croupir dans la misère, alors que leurs ressources profitent à des entreprises étrangères ; Trouvent normal, en cas de responsabilité établie que les coupables répondent de leurs actes devant la justice ;
Reconnaissent le pouvoir de l’IGF de contrôler toutes les entreprises, publiques ou privées, qui manipulent les ressources de l’Etat et du peuple congolais, la soutiennent et appuient, par conséquent son rapport, qui met en lumière le pillage de nos ressources et les crimes économiques qui les accompagnent : Dénoncent toute politisation de ce dossier, qui est technique et susceptible de recours devant les cours et tribunaux compétents.
Aujourd’hui, l’ODEP campe sur les positions et recommandations de la société civile du 1er mars 2023 et exige la levée de l’opacité qui couvre ce grand dossier scandaleux qui a privé notre peuple de plus de 17 milliards de dollars qui auraient pu permettre l’éradication de la pauvreté absolue dans le pays.




L’ODEP déterminé à mener un combat acharné pour libérer et protéger les richesses minières du Congo

Dans un document intitulé « Révisitation du contrat chinois, la société civile exige des autorités la transparence et la rédévabilité sur les résultats de la révisitation. L’importance du secteur minier pour la Rdc et l’intérêt lui porte par la société civile », le Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’Administration de l’observatoire de la Dépense Publique (ODEP), explique que la Rdc possède d’importantes réserves de ressources naturelles (cuivre, cobalt, coltan, diamant, zinc, or, manganèse, étain, uranium, wolfram, argent, gaz, pétrole, de cassitérite, etc.).
Depuis 62 ans, l’économie congolaise reste extravertie, elle continue à reposer sur le secteur exportateur (mines et agriculture de rente) et est dépendante de l’extérieur par la contribution de ce secteur au PIB, les revenus d’exportation, l’importance du capital étranger investi et la technologie étrangère utilisée. Les produits miniers sont restés irrémédiablement pour le Congo : la base de son économie ; la source principale de ses recettes en devises ; la source de financement et d’approvisionnement du pays en matières premières, biens de première nécessité et d’équipement ; la garantie de l’endettement extérieur et du service de la dette ; une importante source des recettes publiques ; une solution pour assurer une protection durable de l’environnement.
Le code minier promulgué en 2002 avait permis d’attirer des investisseurs privés et de relancer la production minière. Cependant, malgré son rôle capital dans la croissance du PIB, le secteur minier n’a eu qu’une faible incidence sur la création d’emplois et n’a pas contribué de manière significative aux recettes fiscales et au budget de l’Etat.
Le grand intérêt actuel de la société civile pour le secteur minier et des hydrocarbures part de l’hypothèse que le nouveau code minier de 2018 présente des réelles opportunités qui peuvent contribuer à l’amélioration de la vie des citoyens congolais, en général et en particulier celle des populations riveraines s’il est adéquatement appliqué. Toutefois, si ce cadre n’est pas appliqué, il y a à craindre une aggravation des inégalités économiques, les tensions sociales et les méfiances vis-à-vis des autorités publiques, un espoir perdu pour la mobilisation d’une plus grande rente minière, pouvant permettre la diversification de notre économie et son développement endogène et durable.
A en croire notre source, l’intérêt de la société Civile pour nos ressources naturelles ce que, la République Démocratique du Congo, se révèle dans cette équation mondiale comme « le pays solution ». Elle dispose d’une riche biodiversité comprenant notamment 155 millions d’hectares de forêt tropical humide et le Bassin du Congo qui est le puits de carbone le plus efficace de la planète, sans compter une énorme réserve de métaux et minéraux essentiels à la transition énergétique entre autre 70% du cobalt mondial (composant essentiel de la technologie des batteries), les minerais stratégiques essentiels à la décarnisation, tels que le lithium, le nickel et le manganèse.
Par ailleurs, l’intérêt pour le secteur minier c’est également pour la société civile une attention particulière accordée à l’aspect genre et la prise en compte des priorités des compatriotes plus vulnérables, les peuples autochtones, personne handicapées, en particulier lors des processus décisionnels de planification et de gestion des ressources et outils financiers pour le développement local, pour éviter une marginalisation de ces catégories de notre population.
Il est donc extrêmement important d’amener la population congolaise à travers les organisations citoyennes qui les représentent, les medias, les autorités gouvernementales et administratives locales, provinciales et centrales, les institutions de contrôle publiques ainsi que le secteur privé à mettre en place des processus de gestion participatif, transparent et redevables envers les communautés locales.
Pour toutes ces raisons, la société civile doit mener un combat acharné pour libérer et protéger les richesses minières du Congo afin que ses revenus servent réellement l’émergence du Congo et le progrès social.
La société civile est devenue partout dans le monde un partenaire de l’Etat autant que le secteur privé. La transparence, la redevabilité et la participation citoyenne sont aujourd’hui des principes qui doivent accompagner le gouvernement dans la gouvernance. Le partenariat et le dialogue permanent avec la société civile sont une exigence qui s’impose au gouvernement.
C’est pour toutes ces raisons que la société civile et l’ODEP en particulier se sont intéressés au rapport de l’Inspection Générale des Finances de février 2023. « Nous avons publié le 1er mars 2023 un communiqué de presse alors qui faisait les recommandations ci-après au Président de la République, au Gouvernement, aux Cours et tribunaux et aux partenaires chinois.
Quelles sont lesdites recommandations ??
Au Président de la République, au Gouvernement et aux Cours et Tribunaux, de ne pas laisser impunis les crimes économiques commis dans le cadre de cette Convention, en cas d’établissement de culpabilité par les cours et les tribunaux ; D’entreprendre la révisitation de la susdite convention en tenant compte de l’ampleur des dégâts et pertes évidents subis par la RDC, et à défaut d’une solution à l’amiable, de suspendre, puis d’annuler cette convention, voire de nationaliser SICOMINES ; De se saisir de ce dossier, dans lequel notre pays a perdu plusieurs dizaines des milliards sans aucun résultat visible des infrastructures, au niveau de la Cour des Cassation, sur base du rapport de l’IGF ;
A toutes les institutions de contrôle d’entreprendre ou de poursuivre le contrôle de tous accords, en particulier miniers, pour sauvegarder les intérêts du peuple congolais.




Reprise du procès François Beya à la HCM : le collectif des avocats des Co-prévenus plaide pour une mise en liberté provisoire des leurs clients

Après un moment de suspension de ces audiences dans l’affaire “complot contre la personne du chef de l’Etat” opposant François Beya et Co-prévenus et au Ministère public, la Haute Cour Militaire a repris avec ses audiences ce mercredi 9 août 2023 une séance qui s’est tenue en l’absence du prévenu principal François Beya qui était toujours à l’étranger pour des raisons de soins médicaux.
Une séance qui a connu une composition renouvelée suite à la promotion et mutation des anciens membres qui formaient cette composition. De l’entame à cette nouvelle séance qui a semblé être une occasion attendue par les parties accusées qui ont toute plaidé pour une mise en liberté provisoire de leurs clients avec comme un seul motif, ces deniers semblent ne pas être en bonne mine pour poursuivre avec les audiences.
Chaque avocat a essayé de présenter le cas de son client en détail devant la cour. Et celle-ci a pris acte de toutes ces déclarations, toute en demandant à chaque partie de joindre à leurs demandes des pièces de soubassement qui doivent soutenir leurs requêtes dans 48 heures avant de promettre d’étudier minutieusement les dossiers.
Quant au dossier François Beya, principal prévenu dans cette affaire, la Haute Cour Militaire a déplorée son absence prolongée au moment où il avait juste 20 jours comme délai lui accordé pour des raisons de soins médicaux. Le collectif de ses avocats promet à cet effet pour fournir les documents qui justifient l’absence de leur client au pays, a dit Me Jeannot Bukoko, l’un des avocats de François Beya.
Du côté de Ministère public, on a laissé la Cour le libre choix de se prononcer face aux multiples demandes de liberté provisoire sollicitées, qu’il estime que celle-ci est un droit acquis mais pas une garantie.
A noter que l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité et ses Co-prévenus sont poursuivis pour complot contre le Chef de l’Etat, offense à celui-ci, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes.




Libération d’un otage roumain détenu depuis 2015 au Sahel : la Roumanie remercie le Maroc pour “son soutien important”

La Roumanie a remercié, mercredi, le Royaume du Maroc pour son “soutien important” pour la libération de l’otage roumain, Iulian Ghergut, détenu au Sahel depuis 2015.
Dans un communiqué, le ministère roumain des affaires étrangères a annoncé la libération de cet officier de sécurité d’une mine de manganèse dans le nord du Burkina Faso, près des frontières du Mali et du Niger, qui avait été enlevé le 4 avril 2015 par le groupe Al-Mourabitoune, rallié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), tout en remerciant le Maroc pour son “soutien important” pour sa libération.
Selon le ministère, Iulian Ghergut est actuellement en sécurité sur le territoire de la Roumanie où il est rentré mercredi.
De son côté, le président Klaus Iohannis a remercié, via le réseau social X (ex-Twitter), les “partenaires extérieurs qui ont soutenu” la Roumanie “dans cette entreprise difficile”.




Stabilité du taux de change: Le Gouvernement annonce un contrôle rigoureux des prix des biens et services sur le marché 

Pour Vital Kamerhe, Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie, ceux qui pensent que la stabilité du franc congolais est conjoncturelle, se trompent. C’est qu’il y a à la fois des mesures de politique monétaire qui sont bien menées par Mme le Gouverneur de la BCC. Il y a aussi des mesures d’ordre économique et budgétaire au niveau du Gouvernement. Des résultats inévitablement seront en faveur du pouvoir d’achat de la population.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion du Comité de Conjoncture économique qui a passé en revue la situation économique du pays. Les questions sensibles du moment, notamment celle liée aux mesures prises par le Gouvernement pour stabiliser le taux de change sur le marché, ont été abordées. 

Pour renforcer le pouvoir d’achat des Congolais en conformité avec les mesures économiques du Gouvernement sur le taux de change, le Comité de Conjoncture annonce le contrôle économique rigoureux des prix des biens sur le marché, a fait savoir à la presse le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale. 
“Ça fait trois semaines que le Gouvernement, à travers la Banque centrale, est intervenu directement sur le marché de change. Je crois que la population congolaise et tous ceux qui vivent dans notre pays apprécient cette appréciation du franc congolais. Nous allons vers la stabilisation de notre monnaie qui est l’attribut de souveraineté pour un pays. Ceci dit, nous avons eu des mesures additionnelles de la part de la Banque centrale, toujours dans le cadre de renforcer ces stratégies que la Banque centrale est en train d’appliquer pour vaincre ce combat contre la spéculation sur notre monnaie et pour la dédollarisation de notre économie.
Au niveau du Gouvernement, il y a eu d’autres mesures qui ont été prises et que le Premier ministre et les membres du Comité de Conjoncture ont avalisées aujourd’hui. C’est que, nous devons réguler notre économie. La régulation appelle à des initiatives de production. Nous avons aussi décidé que nous n’allons pas laisser faire comme dans une jungle. Le contrôle économique sur les prix doit se faire et de manière sérieuse. D’aucuns ne peuvent comprendre qu’au moment où le taux de change a sensiblement diminué en faveur du franc congolais et s’est stabilisé, depuis trois semaines, les prix restent pratiquement les mêmes. C’est comme ça que nous avons reçu tour à tour les pétroliers qui appliquent le taux de change au niveau de leurs stations, mais nous devons informer ces derniers, qu’à la suite du petit contrôle qui a été fait ce matin, il y a une pratique qu’ils doivent bannir.
C’est-à-dire, vous achetez du carburant pour 100 dollars à 22.500, mais tout de suite après, les 100 dollars sont échangés derrière la maison chez un cambiste à un taux très élevé. Donc, nous allons suivre cette chaîne jusqu’au bout. Nous avons vu aussi des prix différents. On applique le taux ici au centre-ville, mais quand vous allez au-delà de Kinkole, au-delà de N’sele, on voit les prix commencer à monter petit à petit. Tout ça, c’est un travail de régulation économique. Donc, vous pouvez faire confiance à votre gouvernement. Les opérateurs économiques doivent soutenir l’économie, parce que, après tout, nous tous, nous voulons le bien-être”, a déclaré Vital Kamerhe. 
Le VPM de l’Économie nationale a, par ailleurs, dissipé le malentendu concernant ceux qui estiment que la stabilité actuelle du franc congolais est juste conjoncturelle.
“Ceux qui pensent que la stabilité du franc congolais est conjoncturelle, se trompent. C’est qu’il y a à la fois des mesures de politique monétaire qui sont bien menées par Madame le Gouverneur de la BCC. Il y a aussi des mesures d’ordre économique et budgétaire au niveau du Gouvernement. Des résultats inévitablement seront en faveur du pouvoir d’achat de la population”, a-t-il ajouté. 
Outre le VPM de l’Économie, le Ministre d’État en charge du Budget, le Ministre du Commerce extérieur, celui du Plan, le vice-Ministre des Mines et la vice-Ministre des Finances ont pris part à cette réunion. 




Rdc : les abus sexuels au centre des échanges entre Mireille Masangu et Jane Frances Connors

La ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, a eu des échanges fructueux ce mercredi avec Jane Frances Connors, sous-secrétaire générale des Nations Unies, défenseure des droits des victimes. A en croire une dépêche en nore possession, les deux personnalités ont discuté de la situation des abus sexuels en République démocratique du Congo et ont réfléchi autour des mécanismes à mettre en place pour lutter et aider les victimes.
« Je suis venue rencontrer la Ministre pour échanger autour des abus sexuels en RDC et nous avons réfléchi sur ce que nous pouvons faire ensemble, pour lutter contre ces abus. La ministre a une discrétion très excellente et nous avons également donné notre position sur les violences basées sur le genre. Nous avons eu des échanges très cordiaux et riches et nous avons pensé comment travailler ensemble pour assister les victimes de ces atrocités », a dit à la presse, la sous-secrétaire générale de l’ONU défenseure des droits des victimes.
Jane Frances Consors est une australienne qui a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, depuis le 23 août 2017, en qualité de première Défenseure des droits des victimes pour les Nations Unies. Dans son rapport intitulé « Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles: une nouvelle stratégie », le secrétaire général s’est engagé pour que les Nations Unies mettent les droits et la dignité des victimes au premier plan des efforts visant à prévenir et à remédier à l’exploitation et aux atteintes sexuelles.
En tant que défenseure des droits des victimes, Jane Frances Connors travaille dans la promotion et propose des réponses stratégiques et intégrées en matière d’assistance apportée aux victimes, en coordination avec les acteurs du système des Nations Unies chargés de les aider. Elle travaille toujours en collaboration avec les institutions gouvernementales, la société civile, les organisations nationales et de défense des droits de l’homme afin de créer des réseaux de soutien et de veiller à l’application des législations locales, notamment s’agissant de l’aide aux victimes.
Jane Frances Connors apporte à ce poste une expérience acquise au cours dans sa longue et polyvalente carrière de défense des droits de l’homme et d’aide humanitaire, menée au sein du milieu universitaire, des Nations Unies et de la société civile. Elle est actuellement Directrice du plaidoyer international dans les domaines du droit et de la politique pour Amnesty International, à Genève.
Auparavant, elle occupait le poste de Directrice de la Division de la recherche et du droit au développement au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). En 2002, elle a rejoint le HCDH, où elle a travaillé pour la Division des traités relatifs aux droits de l’homme et en tant que Chef du Service des procédures spéciales.
De 1996 à 2002, elle a également été Chef de la Section des droits de la femme au sein de la Division de la promotion de la femme du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, à New York. Avec la Ministre du Genre, Famille et Enfant de la RDC, elle compte mettre en place un mécanisme permanent de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.

Lepetit Baende




Sommet de Belém (Brésil): Fatshi vante la Rdc, pays solution

Dans son grand oral de 12 minutes, le Chef de l’Etat a démontré que la République Démocratique du Congo revêt un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en ce qu’elle représente, tout comme les pays de l’espace amazonien, l’un des poumons de la planète et l’un des « pays solution » face aux enjeux climatiques.


Au second jour du sommet du traité sur la coopération amazonienne, le Président Félix Tshisekedi a eu l’honneur de prendre la parole en premier, en sa qualité de leader naturel du bassin du Congo, pour présenter les atouts de ce deuxième massif forestier.
Dans son grand oral de 12 minutes, le Chef de l’Etat a démontré que la République Démocratique du Congo revêt un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en ce qu’elle représente, tout comme les pays de l’espace amazonien, l’un des poumons de la planète et l’un des « pays solution » face aux enjeux climatiques.
Chiffre à l’appui, le Président Tshisekedi a expliqué que les forêts de la RDC hébergent une faune et une flore riches et endémiques qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du système climatique mondial, au même titre que la forêt amazonienne.
« En effet, la RDC est le deuxième massif forestier du monde. Avec ses 155 millions d’hectares de forêts qui couvrent l’équivalent de 67 % du territoire national, mon pays représente à lui seul près de 10 % des forêts tropicales du monde, près de 38 % des forêts africaines et environ 60 % de celles du Bassin du Congo. Le massif forestier de la RDC séquestre également près de 24,5 Gigatonnes de gaz à effet de serre quotidiennement, dont les 3/4 sont concentrés sur 43 % de la superficie du pays », a en substance dit le Président Félix Tshisekedi.
« A cet énorme massif forestier, s’ajoutent de vastes étendues de tourbières, couvrant environ 101. 500 km² du territoire national. Son atout principal demeure sa capacité d’absorption de carbone qui se chiffre à près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit 4 % des émissions mondiales. Ses tourbières constituent un stock naturel de plus de 30 Gigatonnes de dioxyde de carbone, l’équivalent de plus de deux ans d’émissions mondiales de gaz à effet de serre », a poursuivi le Chef de l’Etat.
Pour le président Félix Tshisekedi, le sommet élargi de ce jour vient agrémenter et mettre en lumière le pas décisif marqué par la République Fédérative du Brésil, la République d’Indonésie et la RDC qui, à travers l’adoption d’une approche globale et collaborative, a abouti, le 14 novembre 2022 à Bali, à la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, « BIC » en sigle, entre les trois pays précités.
« L’Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique ainsi consacrée à Bali nous servira désormais de cadre de concertation, de partage d’expériences, d’échanges et d’actions sur les questions cruciales relatives à la forêt et à la biodiversité. À ce titre, elle pourra formuler des propositions concertées, notamment celles ayant trait aux marchés de crédit carbone », a conclu le Chef de l’Etat.




Reçue par Sama Lukonde: Alyson King annonce l’accompagnement et l’appui de la Grande-Bretagne à la Rdc

La coopération bilatérale entre la République démocratique du Congo et le Royaume-Uni se porte bien. C’est ce que rapporte Mme Alyson King O. B. E, Ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, à l’issue d’une audience qui lui a été accordée, ce mercredi dans la soirée, par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. 

Le chef du Gouvernement et la diplomate britannique ont abordé plusieurs questions d’intérêt commun, mais surtout le processus électoral en cours en RDC, que la Grande-Bretagne s’engage à accompagner. 
“C’étaient des échanges très fructueux. On a beaucoup parlé de plusieurs dossiers, notamment du processus électoral. Monsieur le Premier Ministre m’a rassuré que tout est prévu pour le financement et la sécurisation des élections. On a parlé aussi des conflits dans l’est et tout le travail qui est fait pour aider et soutenir les processus régionaux de paix. On a aussi parlé d’autres aspects, de l’importance de la démocratie en général.
Et on a parlé du rôle de la SADC, en appuyant les principes démocratiques. Bref, on a parlé des relations entre la RDC et la Grande-Bretagne en général. On a parlé de l’importance de l’accélération des investissements pour protéger les forêts et l’environnement ici en RDC. La RDC joue un rôle très important en tant que pays solution. Nous avons parlé aussi des possibilités d’élargir le commerce bilatéral entre nos deux pays. Nous aurons plusieurs événements dans les mois à venir.
La Grande-Bretagne a promis son accompagnement au processus électoral pour que la démocratie en République démocratique du Congo continue à se développer avec la confiance de tous les citoyens congolais. En tant que Royaume-Uni, on va fournir de l’aide technique et financière au processus électoral, notamment en ce qui concerne les actions d’observation électorale dans un pays continent comme la République démocratique du Congo”, a déclaré Mme Alyson King O. B. E.