Perspectives économiques en Afrique centrale 2023 : l’Afrique CENTRALE a enregistré la meilleure performance économique en termes de croissance, d’inflation et déficit budgétaire

L’Afrique centrale a enregistré une accélération de la croissance en 2022, avec un taux de croissance du PIB réel de 5,0% en 2022, contre 3,4% en 2021. Ce regain de l’activité économique a été porté par les cours favorables des matières premières, surtout dans une région qui compte des exportateurs nets de pétrole brut, de minéraux et autres produits de base. Le taux de croissance de la région est supérieur à celui de la moyenne africaine, estimé à 3,8% en 2022, contre 4,8% en 2021. Il devrait s’établir à 4,9% en 2023 et 4,6% en 2024.

Ces résultats ont été publiés par la Banque africaine de développement, le 31 juillet lors du lancement du rapport annuel sur les Perspectives économiques en Afrique centrale 2023, sous le thème général : « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

Avec un taux d’inflation de 6,7% en 2022 contre 3,9% en 2021, l’Afrique centrale a enregistré la meilleure performance par rapport aux autres régions d’Afrique : Afrique du Nord (8,2%), Afrique australe (12,6%), Afrique de l’Ouest (17%) et Afrique de l’Est (28,9%).

De même, la région Afrique centrale affiche la meilleure performance en matière budgétaire, avec notamment le plus faible déficit. La situation des finances publiques de la région s’est améliorée en 2022, même si elle reste déficitaire. Elle laisse apparaître un solde budgétaire global, dons compris, de -0,6% du PIB, en amélioration de 0,4 point de pourcentage par rapport au niveau atteint en 2021. Ce déficit observé malgré l’amélioration des cours des principaux produits exportés par les pays de la région s’explique par l’augmentation des dépenses primaires totales liées aux mesures budgétaires de soutien prises par les gouvernements face à la persistance des effets néfastes de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur les prix de l’énergie et des produits alimentaires.

« Globalement, les perspectives économiques de la région Afrique centrale sont favorables pour 2023 et 2024. Ces performances sont les résultantes des réformes structurelles mises en œuvre pour soutenir les secteurs non extractifs et de l’augmentation de la demande extérieure et des cours des principaux produits exportés par les différents pays de la région. » a souligné Hervé Lohoues, économiste régional en chef pour l’Afrique centrale et chef de Division par intérim des économistes pays pour l’Afrique australe, l’Afrique de l’Est et le Nigeria.

Au niveau intrarégional, la croissance a été portée par la République démocratique du Congo, qui a enregistré une croissance de 8,5%.

Au niveau régional, en 2022, c’est le secteur des services qui constitue la principale composante du PIB nominal avec un poids de 42,1%. Le secteur de l’industrie a représenté une part non négligeable, estimée à 41,4% du PIB nominal en 2022 ; la part de l’agriculture dans la région demeure faible, avec un poids de 16,5% dans le PIB nominal. Seul le secteur de l’industrie a vu sa part dans le PIB augmenter de 39,9% (en 2021) à 41,4% en 2022 ; la part des secteurs de l’agriculture et des services ayant baissé respectivement de 16,6% à 16,5% et 43,4% à 42,1% entre 2021 et 2022.

En termes d’option de politique économique, il est indispensable de juguler très rapidement les pressions inflationnistes et surtout la hausse des prix des denrées alimentaires, mais aussi et surtout des rendre les économies plus résilientes. Pour ce faire, une stratégie de transformation structurelle des économies de la région devrait être mise en œuvre à travers notamment le développement de l’agro-industrie, secteur où l’Afrique centrale a un avantage comparatif.

Serge Nguessan, directeur général de la région Afrique centrale de la Banque, a souligné que l’objectif du rapport est de « fournir aux décideurs et populations des informations et des données utiles pour informer les options et décisions politiques dans la région. Le rapport pourra aussi servir à une meilleure préparation de la COP28 prévue à Dubaï en novembre-décembre 2023 ».

L’Afrique centrale a besoin d’environ 128 milliards de dollars entre 2020 et 2030 pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation et faire face aux effets du changement climatique, soit au moins 11,6 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030. Ce montant permettrait de répondre aux besoins en matière de croissance verte et de développement durable. Etant donné le déficit de financement climatique auquel sont confrontés les pays d’Afrique centrale, une augmentation rapide des flux financiers est nécessaire pour répondre aux besoins d’actions climatiques.

L’Afrique centrale dispose d’importantes ressources naturelles, notamment le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial après l’Amazonie, pouvant soutenir les besoins en financement vert et climatique. La valeur des ressources du capital naturel de la région est estimée à plus de 700 milliards de dollars. A ce propos, une réévaluation des PIB des pays d’Afrique centrale, en relation avec le capital naturel, pourrait être envisagée. Les pays ont entamé la transition avec la mise en place d’un Programme d’appui au développement de l’économie verte en Afrique centrale, et l’adoption de mesures d’atténuation et d’adaptation définies dans leur Contribution déterminée au niveau national.

Comme recommandations, pour attirer le financement du secteur privé, les pays de l’Afrique centrale devront s’engager à mettre en œuvre des instruments de financement innovants. Les gouvernements de la région devront orienter le financement privé du climat vers les secteurs à risques faibles et ayant les rendements les plus élevés pour attirer les investisseurs. Il faut aussi garantir l’accès aux capitaux, aux PME, notamment celles détenues par des femmes et les jeunes.

Le lancement du rapport a enregistré la participation de hauts responsables et d’officiels des pays et des principales institutions régionales.




Le 21 novembre prochain : La BAD organise la conférence sur les politiques foncières en Afrique 2023

La Banque africaine de développement (BAD) organise une Conférence sur les politiques foncières en Afrique(le lien est externe) tous les deux ans à travers le Centre africain sur les politiques foncières, qui est une initiative conjointe de la Commission de l’Union africaine, de la Commission économique pour l’Afrique et de la Banque africaine de développement.
L’objectif de cet événement qui aura lieu le 21 novembre 2023 est de renforcer les moyens d’action en matière de politique foncière en Afrique, en améliorant l’accès aux connaissances et aux informations sur l’élaboration et la mise en œuvre de la politique foncière. En particulier, la Conférence sur les politiques foncières se veut un cadre permettant de présenter les résultats de la recherche et d’attirer l’attention d’un large éventail de parties prenantes sur les questions et l’état du développement, de la mise en œuvre et du suivi de la politique foncière en Afrique.
Selon le site internet de la BAD, elle offre également une occasion unique de présenter des pratiques émergentes et prometteuses et de faciliter la mise en réseau. Parmi les participants à la Conférence figurent des chercheurs, des universitaires, des représentants de gouvernements (y compris des parlementaires), des organisations de femmes et de jeunes, des autorités coutumières, des agriculteurs, des représentants de la société civile, du secteur privé, des spécialistes des questions foncières et des partenaires au développement.
Signalons que la première édition de la Conférence sur les politiques foncières s’est tenue en novembre 2014 sous le thème : « Les politiques foncières en Afrique au cours de la prochaine décennie : assurer le développement agricole et la croissance inclusive.» Une deuxième édition de la Conférence s’est tenue en novembre 2017 autour des questions de la jeunesse, de la terre et de l’emploi. Une troisième édition a eu lieu en 2019 qui était consacrée aux voies et moyens de gagner le combat contre la corruption dans le secteur foncier.
À la suite de la pandémie de COVID-19, la quatrième édition de la Conférence, qui s’est tenue du 2 au 4 novembre 2021, a été hybride, la composante physique s’étant déroulée à Kigali, au Rwanda. Elle avait pour thème : « La gouvernance foncière pour la sauvegarde de l’art, de la culture et du patrimoine vers l’Afrique que nous voulons ».




Jeux de la francophonie : Pari gagné par Tshisekedi

Le Président Félix Tshisekedi a officiellement clos, ce dimanche à Kinshasa, la 9ème édition des Jeux de la Francophonie. C’était lors d’une cérémonie, ouverte au grand public, qui a réuni des milliers de personnes au Stade des Martyrs.

Le Chef de l’État a remercié tous les acteurs qui ont travaillé pour la réussite de cet événement qui, selon lui, « sans nul doute, restera gravé dans la mémoire collective des Congolais et dans les annales de la Francophonie. »

Avant son mot de clôture, le Chef de l’Etat a procédé à la remise des médailles aux gagnants du tournoi de football remporté par le Cameroun (médaille d’or), après sa victoire sur le BurkinaFaso (médaille d’argent). Le Niger occupe la 3ème place (médaille de bronze).




L’économie chinoise maintiendra une tendance stable et positive au deuxième semestre

L’économie chinoise maintiendra une tendance stable et positive au cours du deuxième semestre de cette année, à la suite d’une reprise durable pendant la période de janvier à juin, a annoncé vendredi un responsable.

Lors d’un point de presse, Yuan Da, de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR), a souligné les changements positifs de divers indicateurs économiques en juillet, tels que l’accélération de la croissance de la production d’électricité, l’amélioration des attentes du marché et une augmentation de deux mois de l’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière.

Les politiques du gouvernement qui continuent à prendre effet promouvront les améliorations de l’économie, selon M. Yuan.

La Chine a pris des mesures importantes pour étendre et renforcer les politiques favorables aux entreprises cette année. Ces mesures vont d’allégements fiscaux pour les petites entreprises à l’exonération de la taxe d’achat pour les véhicules à énergie nouvelle, afin de créer un environnement politique stable et de renforcer la confiance des entreprises.

Une série de nouvelles mesures ont été également lancées, notamment le soutien financier aux entreprises technologiques, les incitations à l’achat d’automobiles et de produits électroniques, et les soutiens à l’économie privée.

En réponse aux nouveaux changements économiques au deuxième semestre, un nouveau lot de mesures ont été mises en œuvre en temps utile, fournissant un soutien politique fort à la reprise économique continue, a indiqué M. Yuan.

Ces mesures comprennent la baisse des taux d’intérêt, la stimulation de la consommation, la rénovation des villages urbains dans les villes et l’élargissement de l’émission de produits de placement immobilier dans le secteur des infrastructures, selon

M. Yuan.




Avant l’African League : Onze inspecteurs FIFA et CAF en mission de quatre jours à Lubumbashi 

Le Stade TPM va revêtir sa plus belle robe avant l’African League. Des travaux de rénovation sous la supervision des délégués de la CAF sont en cours et seront certifiés par les inspecteurs qui séjournent à Lubumbashi depuis ce vendredi 4 août.

Onze inspecteurs FIFA et CAF viennent d’arriver à Lubumbashi pour les derniers travaux du stade. Plusieurs groupes sont formés et s’attèleront à des tâches bien spécifiques allant du terrain aux hôpitaux en passant par les tribunes, les vestiaires, les hôtels et l’organisation du club. Déjà en prévision de cette inspection, le TP Mazembe s’occupe à remplacer 2.866 sièges de tribunes latérales par de nouveaux dotés de dossiers. Les bancs de touche passent à 23 places au minimum. Parmi eux, il y a une dame. L’inspection prendra quatre jours avant Dar-Es-Salaam, dernière étape du séjour africain.

Les inspections des délégués de la CAF vont du 4 au 7 août à Lubumbashi.




Deux matchs de fixation à Futuka : Mazembe marche sur FC Passion Yetu (9-0) et Eagle de Joli Site (2-0)

Les Corbeaux ont livré deux matchs de fixation, ce samedi 5 août, au CEF de Futuka. Face à l’équipe de Passion Yetu, John Bakata et Glody Likonza ont signé un triplé et c’était un peu plus dur devant Eagles de Joli Site, club pensionnaire de la Ligue 2. Voici les deux fiches techniques de match.

TPM-FC Passion Yetu 9-0

Buteurs : Philippe KINZUMBI (2ème), Glody LIKONZA (3ème, 65ème et 80ème), Cheikh FOFANA (18ème), John BAKATA (50ème, 86ème et 87ème) et Ibrahima KEITA (85ème)

L’équipe : Suleman SHAIBU (Aliou Badara FATY 46ème) – Ibrahima KEITA, Madou ZON (Magloire NTAMBWE 60ème), Kévin MONDEKO, Ernest LUZOLO (Elie MADINDA 46ème), Serge MUKOKO (Boaz NGALAMULUME 46ème), Augustine OLADAPO (Patient MWAMBA 46ème), Glody LIKONZA, Cheick FOFANA (Merceil NGIMBI 60ème), Fily TRAORE (John BAKATA 46ème) et Philippe KINZUMBI.

TPM-Eagle de Joli Site 2-0

Buteurs : Boubacar HAÏNIKOYE (40ème) et Joël BEYA (49ème)

L’équipe : Boris MANDJUI (Ibrahim MOUNKORO 46ème – Baggio SIADI 70ème), Gilroy CHIMWEMWE (Pascal TALA TALA 72ème), Johnson ATIBU, Kabaso CHONGO (Josué MUNGWENGI 46ème), Mor Talla MBAYE (Étienne MAYOMBO 78ème), Sozé ZEMANGA (Gondry SUDI 78ème), Ousseini BADAMASSI (Zao MATUTALA 60ème), Barthélémy DIOUF (Clevis KONGA 46ème), Wilfrid NKAYA (Kélvin BILEKO 60ème), Joël BEYA, Boubacar HAÏNIKOYE




L’Afrique du Sud s’incline avec les honneurs face aux Pays-Bas

Une performance courageuse de l’équipe nationale féminine d’Afrique du Sud, Banyana Banyana, n’a pas suffi à vaincre les Pays-Bas, puisque les européennes ont gagné 2-0 pour se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du monde.

L’équipe néerlandaise a fait étalage de sa maîtrise sur le terrain avec des buts de Jill Roord et Lineth Beerensteyn, dominant les courageuses Banyana Banyana.

Bien que clairement outsiders, l’Afrique du Sud a tenu tête aux Néerlandaises lors de ce passionnant huitième de finale au Sydney Stadium en Australie dimanche.

Dès le début, les vainqueures du groupe D ont affirmé leur domination, multipliant les assauts et mettant à l’épreuve la défense sud-africaine.

Kaylin Swart, la gardienne des Banyana Banyana, a effectué un arrêt impressionnant pour détourner une frappe enroulée d’Esmee Brugts à l’extérieur de la surface de réparation.

Cependant, la pression relentless des Néerlandaises a fini par payer, et Roord a profité d’une opportunité à bout portant sur un corner bien tiré pour ouvrir le score en faveur des OranjeLeeuwinnen.

Non refroidie par ce revers, l’Afrique du Sud s’est ressaisie et a trouvé son rythme au fil de la première mi-temps.

La vitesse explosive de Thembi Kgatlana a constitué une menace constante, poussant Daphne van Domselaar à réaliser une série d’arrêts cruciaux.

Malgré la résilience des Banyana Banyana, elles n’ont pas réussi à concrétiser leurs occasions en buts, permettant aux Néerlandaises de conserver leur avance.

Après la pause, les Pays-Bas ont repris le contrôle du match et ont failli doubler la mise grâce à une superbe frappe en pivot de Lieke Martens.

Cependant, après vérification vidéo, le but a été refusé pour cause de position de hors-jeu de Victoria Pelova lors de l’action.

Néanmoins, l’équipe néerlandaise a continué à presser, et Beerensteyn a profité d’une erreur de la gardienne Swart pour s’offrir un deuxième but.

L’Afrique du Sud a refusé de baisser les bras et a continué à attaquer avec détermination. Van Domselaar a fait étalage de ses qualités en réalisant un arrêt exceptionnel sur une frappe puissante de Linda Motlhalo à l’extérieur de la surface.

Un carton jaune pour Danielle van de Donk a redonné espoir aux Sud-Africaines, la joueuse néerlandaise étant suspendue pour le prochain match.

Cependant, malgré les défis, les finalistes de la Coupe du monde 2019 se sont montrées trop fortes pour les Banyana Banyana, décrochant une victoire bien méritée et une place en quarts de finale.

L’écart de deux buts était trop important à combler et les Pays-Bas se sont imposés confortablement, décrochant un quart de finale face à l’Espagne.




Mondial Féminin 2023: Les cinq meilleures joueuses africaines de la phase de groupes

C’est historique pour la première fois de l’histoire de la Coupe du Monde Féminine, l’Afrique aura trois représentants en huitièmes de finale : Maroc, Nigeria et Afrique du Sud.

Occasion pour Cafonline de mettre en avant les prestations des protagonistes de ce succès.

1 – Chiamaka Nnadozie, Gardienne – Nigeria

Elle a pris de l’épaisseur. Plus jeune gardienne lors du Mondial Féminin 2019 en France, Chiamaka Nnadozie est l’une des plus grandes satisfactions de cette édition 2023.

Capitaine des Super Falcons, la portière du Paris FC s’est magistralement illustrée face au Canada, 0-0 en repoussant le penalty de Christine Sinclair.

Une performance qui lui a permis de repartir avec le trophée de la “Joueuse du Match”.

2 – Hilda Magaia, Attaquante – Afrique du Sud

Mais où s’arrêtera la Sud-africaine ? Double buteuse de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2022, l’attaquante de Sejong Sportstoto en République de Corée forme un duo d’attaque magique avec Thembi Kgatlana. Serial buteuse, la native de Dennilton s’est illustrée face à la Suède et l’Italie. Contre les Azurre, la Banyana Banyana a été sacrée “Joueuse du Match”.

3 – Thembi Kgatlana, Attaquante – Afrique du Sud

Éloignée des terrains pendant presqu’un an, la numéro 11 de l’Afrique du Sud répond présente lors de cette Coupe du Monde Féminine Australie & Nouvelle-Zélande 2023™.

Indissociable de sa coéquipière d’attaque Hildah Magaia, la meilleure joueuse africaine 2018 est en confiance et cela se voit.

Aérienne dans ses prises de balles et constamment poussée vers l’avant, Kgatlana a bien retrouvé sa grinta et sera un des atouts sur lesquels Desiree Ellis pourra compter en huitième de finale face aux Pays-Bas.

4- Ibtissam Jraidi, Attaquante – Maroc

À jamais la première ! À 30 ans, Ibtissam Jraidi est entrée dans l’histoire du football, en devenant la première marocaine à marquer en phase finale d’une Coupe du Monde Féminine.

Face à la République de Corée, l’ancienne sociétaire de l’AS FAR et actuelle joueuse du club saoudien Al Ahly a offert, du coup, au Maroc sa première victoire (1-0) dans l’histoire de cette compétition.

5- Anissa Lahmari, Milieu de terrain – Maroc

Le nom d’Anissa Lahmari sera désormais associé à celui d’un moment magique, d’un exploit : la qualification du Maroc pour les huitièmes de finale de ce tournoi.

À l’affût, la joueuse de Guingamp, a parfaitement suivi le penalty raté de Ghizlane Chebbak en propulsant le ballon au fond des filets de la gardienne colombienne, Catalina Pérez. Une performance qui ne s’est pas limitée à l’attaque, puisqu’elle a également énormément contribué aux tâches défensives.

Option spéciale pour Barbra Banda qui a marqué le 1000e but de l’histoire de la Coupe du Monde Féminine, sur penalty face au Costa Rica, match remporté par les

Copper Queens 3-1.




La Commission nationale de la concurrence dotée de nouveaux responsables 

C’est ce jeudi 03 août 2023 qu’a eu lieu l’installation officielle de la nouvelle équipe dirigeante de la Commission Nationale de la Concurrence (CONAC).

Cette cérémonie a été supervisée par Jean-Bedel Mande, Conseiller en charge de la concurrence au cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale qu’il représentait.

Dans son mot de circonstance, au nom du Vice-Premier Ministre empêché, il adressé ses sincères et chaleureuses félicitations à la nouvelle équipe pour leur désignation comme membres du comité de gestion de cette Commission.

Il leur a rappelé la nécessité de garantir un marché équitable et compétitif tout en martelant sur le fait que le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale Vital Kamerhe compte beaucoup sur cette nouvelle équipe pour exercer ses fonctions avec intégrité et impartialité.

Dans sa mission, la CONAC surveille activement les pratiques anticoncurrentielles dans tous les secteurs de l’économie nationale. Cela inclut l’abus de position dominante, les ententes illicites entre entreprises et les fusions/acquisitions susceptibles de nuire à la concurrence. Son objectif majeur est de favoriser un environnement concurrentiel sain et de prévenir tout comportement anticoncurrentiel.

Jean Bedel Mande a demandé d’examiner attentivement les cas qui leur seront soumis et de mener des enquêtes approfondies, en utilisant tous les outils et ressources à leur disposition. « Vous devez avoir une compréhension approfondie des marchés concernés, des acteurs impliqués et des effets potentiels sur la concurrence», a conclut Jean Bedel Mande.




Subvention des produits pétroliers : Le Gouvernement promet de payer la totalité des pertes et manques à gagner aux sociétés pétrolières

« Il l’a dit, il l’a fait», a déclaré ce samedi 5 août 2023, Charles Nikobanza, Directeur général d’ENGEN Rdc, parlant au nom des sociétés pétrolières, après la signature par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, le ministre des Finances Nicolas Kazadi ainsi que celui des Hydrocarbures Didier Bidimbu de l’Arrêté interministériel fixant les mécanismes de mobilisation des fonds destinés au paiement des pertes et manque à gagner aux sociétés pétrolières.

«  Depuis l’avènement du Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe à la tête du Ministère de l’Économie nationale, il a honoré toutes ses paroles et ses promesses sans aucune exception, contrairement à ce que nous craignions. Les sociétés pétrolières étaient au bord de la faillite et voilà aujourd’hui, le gouvernement s’engage à nous payer ce qu’il nous doit. Ceci va nous permettre de souffler de nouveau et d’honorer tous nos engagements auprès de nos fournisseurs et nos partenaires », a déclaré Charles Nikobanza, Président du Groupe Professionnel des Distributeurs des Produits Pétroliers (GPDPP).

Selon une dépêche du ministère de l’Economie, la signature de cet Arrêté tombe à point nommé et apaise les sociétés pétrolières qui craignaient une asphyxie par l’absence des moyens pour l’approvisionnement continu du carburant, particulièrement dans la zone Ouest comprenant notamment la capitale Kinshasa.

Il s’agit donc d’une concrétisation du montage financier décidé entre le gouvernement, les sociétés pétrolières et les banques commerciales pour matérialiser l’engagement pris par le gouvernement le 31 décembre 2022.

Pour faire face à la flambée des prix du pétrole à l’échelle internationale et la variation des paramètres qui entrent en compte dans la fixation des prix des produits pétroliers, indique notre source, le gouvernement congolais avait décidé de prendre en charge une bonne partie du coût du litre de carburant à la pompe pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs . A titre illustratif, à Kinshasa, l’État rajoute 1200 CDF sur les 2995 CDF que paye les Congolais pour chaque litre de carburant à la pompe. Cette mesure permet de maintenir les prix d’autres produits et services susceptible de subir les répercussions du coût du carburant.

Le paiement ainsi décidé est donc un remboursement d’une dette accumulée par le gouvernement.

Le montage financier concrétisé ce samedi, vient compléter une partie des fonds dont le décaissement est déjà décidé par le gouvernement pour entamer le paiement des pertes et manque à gagner dû aux sociétés pétrolières suite à la politique de subvention du prix du carburant à la pompe.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a remercié les sociétés pétrolières pour avoir soutenu la décision courageuse du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de protéger le pouvoir d’achat des congolais à travers cette politique de subvention des prix du carburant à la pompe. Il a par ailleurs annoncé qu’à travers ce montage financier, le gouvernement va payer la totalité de ce qu’il doit aux sociétés pétrolières.

« Nous allons liquider la totalité de ce que nous devons aux sociétés pétrolières. Un premier paiement va se faire dans les trois prochains jours et sera complété par un deuxième paiement qui se fera par les banques dans dix ou quinze jours. Le remboursement se fera par l’argent généré à la suite des structures de prix du stock deux. Il n’y a donc plus à craindre de la rupture du stock dans nos stations », a rassuré le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

Cette décision met ainsi fin aux tiraillements continuels entre les sociétés pétrolières et le gouvernement observés depuis plusieurs mois.