La justice canadienne condamne Zakaria Moumni

Le 27 juillet 2023, la Cour Supérieure du Canada, réunie à Montréal, a émis un jugement qui a abouti à la condamnation de Zakaria Moumni. Selon cette décision judiciaire, Z. Moumni se voit contraint de débourser la somme de 30 000 $ canadiens à M. Rachid Najahi. Celui-ci occupe le poste de directeur général au sein du Groupe Atlas Media. Cette restitution financière vise à compenser les torts occasionnés suite à la diffusion de propos diffamatoires proférés publiquement par Zakaria Moumni, selon un communiqué du Groupe Atlas Media.

Les origines de cette affaire remontent aux circonstances qui ont entouré la 7ème édition de la Fête marocaine de Montréal, tenue le 29 juillet 2022. Cette manifestation était sous l’égide de M. Najahi et du Groupe Atlas Media. Cependant, la festivité a été troublée par les commentaires offensants émis par Zakaria Moumni, lesquels visaient à la fois les participants d’origine marocaine et l’ensemble des individus présents lors de l’événement.

Zakaria Moumni avait notamment qualifié M. Rachid Najahi d’ »agent stipendié » du gouvernement marocain. De plus, il avait affirmé que la Fête marocaine était « une activité de propagande financée par le gouvernement ». Toutefois, les audiences devant la Cour ont prouvé de manière concluante que l’événement se finançait de manière autonome, n’ayant jamais bénéficié de subventions institutionnelles ou d’appui gouvernemental.

La Cour Supérieure du Canada a statué que Zakaria Moumni soit tenu de verser 20.000 $ à M. Rachid Najahi en compensation des atteintes portées à sa réputation, et de payer 10.000 $ à titre de dommages-intérêts punitifs.

Pour Rachid Najahi, « cette décision s’avère être une sauvegarde des droits et de la réputation des individus. »

Notons que Zakaria Moumni a également été mis en accusation pour agression physique à l’encontre de trois participants lors de la Fête Marocaine.




La justice canadienne donne une gifle à Zakaria Moumni

La Cour supérieure du Canada, dont le siège est basé à Montréal, a rendu, le 27 juillet dernier, un jugement condamnant Zakaria Moumni à verser 30.000 dollars canadiens à Rachid Najahi, directeur général du groupe Atlas Media, en réparation des préjudices causés par des propos infondés tenus publiquement.

L’affaire concerne les évènements ayant marqué la 7ème édition de la Fête marocaine de Montréal (à l’occasion de la Fête du Trône), organisée le 29 juillet 2022 par Rachid Najahi et le groupe Atlas Media, auquel ont pris part plus de 10.000 invités.

Zakaria Moumni avait perturbé la célébration en tenant des propos insultants envers les Marocains présents et les participants. Il avait notamment accusé Rachid Najahi d’être un «agent stipendié» du gouvernement marocain et affirmé que la Fête marocaine était «une activité de propagande financée par le gouvernement». Cependant, il a été démontré devant la Cour que cet évènement est autofinancé et n’a jamais reçu aucune subvention institutionnelle ou étatique.

Le verdict de la Cour supérieure du Canada est tombé fin juillet dernier, condamnant Zakaria Moumni à verser 20.000 dollars canadiens à Rachid Najahi pour atteinte à la réputation et 10.000 dollars de dommages-intérêts punitifs.

«Ce n’est pas l’argent qui m’intéresse. C’est une question de principe, de réputation et d’intégrité. Ça fait 31 ans que je vis au Canada, où je dirige un groupe de médias depuis 2001. Nous ne tolérons aucune atteinte à l’image des Marocains», souligne Rachid Najahi, contacté par Le360.

Et d’ajouter: «D’habitude, les procès pour diffamation au Canada prennent 4 à 5 ans avant d’être jugés. J’ai pris contact avec le juge pour le sensibiliser au comportement dangereux de Moumni, qui risquait de récidiver avec violence. D’où la décision d’activer l’instruction de ce dossier avant la sortie du verdict fin juillet dernier.»

Pour Rachid Najahi, la condamnation de Zakaria Moumni est aussi une leçon pour les spécialistes de la diffamation sur les réseaux sociaux qui, loin du Maroc, se croient protégés contre toute action judiciaire. «Le jugement souligne l’importance de la vérité et de la responsabilité dans la diffusion d’informations publiques», conclut le patron du groupe Atlas Media.

Notons enfin que Zakaria Moumni a également été accusé d’agression physique envers trois participants à l’évènement du 29 juillet 2022.

 

Par Ayoub Khattabi




Promotion de l’industrie du manioc en Rdc : Lancement des travaux préparatoires de l’atelier de validation des mesures gouvernementales incitatives  

Démarrage ce mardi à Kinshasa des travaux préparatoires de l’atelier de validation des mesures gouvernementales incitatives pour la promotion de l’industrie de la panification et de la pâtisserie à base de la farine de manioc panifiable, organisés par le Ministère de l’Industrie en collaboration avec le Fonds Social de la République.

Les experts des ministères sectoriels notamment l’Industrie, l’Agriculture et le Développement Rural, mais aussi ceux du Fonds Social de la République et d’autres structures réfléchissent sur la création des conditions incitatives à l’utilisation industrielle de la farine panifiable de manioc dans les boulangeries et pâtisseries en République Démocratique du Congo.

C’est donc un travail qui sera sanctionné par la mise en place d’une feuille de route de mise en œuvre de ces mesures. La promotion de la filière manioc doit relever l’économie de la République Démocratique du Congo, a fait entendre Philippe Ngwala, Coordonnateur du Fonds Social de la République

« Aujourd’hui, il s’agit de travailler sur les mesures gouvernementales incitatives sur la promotion de la farine du manioc panifiable, qui vont permettre en fait de pouvoir attirer le secteur privé à investir dans l’industrialisation du manioc », a-t-il indiqué.

L’adoption de la norme sur la farine panifiable de manioc dans la fabrication du pain et produits de la pâtisserie par la RDC va contribuer à la consolidation de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation, a ajouté Saturnin Wangwamba Mutshima, Secrétaire général à l’industrie qui a parlé au nom du ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya

« Pour la première fois, nous avons une norme nationale congolaise qui ne statue que sur la farine de manioc panifiable. Avec cet outil, nous sommes capables de développer ce pays », rassure-t-il.

Signalons que ces travaux de 4 jours vont se clôturer le 1er septembre prochain.




Lutte contre la variole du singe : L’Union Européenne accorde une aide financière de 350.000 Euros à la Rdc

L’Union Européenne (UE) a annoncé, dans un communiqué parvenu, ce mardi 29 août 2023, à CongopresseNet, qu’elle accordera une aide financière d’un montant de 350 000 euros à la République Démocratique du Congo. Cette somme sera destinée à soutenir les efforts déployés par le pays pour faire face à l’épidémie de la variole du singe qui sévit actuellement dans le pays.

La variole du singe est une maladie virale grave et potentiellement mortelle qui affecte principalement les primates, y compris les humains. Elle se propage rapidement et peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé publique. La République Démocratique du Congo fait face à une augmentation alarmante des cas depuis ces derniers mois, nécessitant ainsi une intervention urgente.

« Outre le financement d’urgence pour la lutte contre la variole simienne, l’UE, qui a toujours aidé les populations vulnérables de l’Est de la RDC, a lancé, le 22 août 2023, une nouvelle phase du pont aérien humanitaire ouvert en début d’année pour Goma », peut-on lire dans ce communiqué.

D’après les informations reçues auprès de nos sources, le contrôle de cette pandémie a été renforcé depuis 2022 dans un centre de traitement de la Tunda dans la province de Maniema.

« Dans la province de Maniema, les capacités de détection et traitement des cas, et de contrôle de l’épidémie, ont été renforcées depuis mai 2022. Au Centre de Traitement de la Zone de Santé de Tunda, où 70% des cas et des décès concernent les moins de 15 ans, la provenance des patients met à jour cette année des foyers épidémiques dans de nouvelles zones auparavant non affectées », a indiqué la source.

Soulignons que le soutien financier apporté par l’Union Européenne témoigne de son engagement envers la République Démocratique du Congo dans sa lutte contre cette épidémie. Il s’agit d’une collaboration essentielle pour endiguer rapidement le virus et protéger la santé des populations touchées.

Il convient également de noter que l’aide financière accordée par l’Union Européenne permettra de renforcer les capacités médicales et logistiques dans le pays afin d’améliorer la surveillance, le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de cette maladie. Elle contribuera également à sensibiliser la population sur les mesures préventives à prendre pour limiter sa propagation et protéger la santé des populations touchées.

Selon les dernières statistiques de l’Union Européenne, près de neuf mille cas et cinq-cents (500) décès dus à la variole de singe ont été signalés dans le monde depuis le début de l’année. Ces chiffres alarmants soulignent la gravité de cette maladie et mettent en évidence la nécessité d’une action rapide pour prévenir sa propagation.

Jean-Luc Lukanda




La 1ère édition de l’African Football League (AFL) démarre en octobre et sera précédée d’un tirage au sort officiel ce samedi 2 septembre 2023

Les clubs de football les mieux classés d’Afrique s’affronteront dans la nouvelle et passionnante African Football League (AFL), conçue pour mettre en lumière le meilleur du football de club africain et offrir aux fans de football en Afrique et dans le monde entier, l’occasion de voir et d’apprécier l’un des plus grands spectacles du football africain.

L’AFL est un partenariat entre la CAF et la FIFA. L’édition inaugurale réunira 8 des équipes les plus célèbres et les plus performantes d’Afrique, issues des trois blocs régionaux africains que sont la région Nord, la région Centre-Ouest et la région Sud-Est.

Al Ahly Football Club (Egypte), l’Espérance Sportive de Tunis (Tunisie) et le Wydad Athletic Club (Maroc) sont les clubs issus de la région Nord.

La région Centre-Ouest est représentée par Enyimba Football Club (Nigeria) et le Tout Puissant Mazembe (RD Congo).

Le Mamelodi Sundowns Football Club (Afrique du Sud), l’Atlético Petróleos de Luanda (Angola) et le Simba Sports Club (Tanzanie) sont issus de la région Sud-Est.

Le tirage au sort de la compétition inaugurale de l’AFL aura lieu au Caire, en Égypte, le 2 septembre 2023, à 19H00 (heure du Caire, 16h00 GMT). L’évènement sera retransmis en direct sur le site web de l’AFL et télévisé par les partenaires de diffusion de la CAF.

Le calendrier de la compétition inaugurale de l’AFL est structuré sur la base d’un match à domicile et d’un match à l’extérieur. La compétition débutera par des quarts de finale à élimination directe, suivis des demi-finales et de la finale, qui se joueront en matches aller-retour.

Cette édition inaugurale historique de l’AFL se déroulera sur quatre semaines, avec la cérémonie d’ouverture et le premier match le 20 octobre 2023 à Dar-es-Salaam, en Tanzanie.

 

Les demi-finales se dérouleront entre le 29 octobre et le 1er novembre.

Les matchs finaux, qui détermineront le vainqueur de la compétition inaugurale de l’AFL, auront lieu les 5 et 11 novembre 2023.

Cette édition inaugurale est un précurseur de la compétition AFL à part entière qui réunira les 24 clubs de football les mieux classés du continent africain et débutera au cours de la saison de football 2024/2025.

Les fans de football du monde entier peuvent se tenir au courant des dernières nouvelles et informations sur l’AFL via le site web de la compétition, ainsi que sur les plateformes de médias sociaux Facebook, Instagram et X (Twitter).

Le site web de l’AFL offrira également un accès en direct Over-The-Top (“OTT”) au tirage au sort et à tous les matches de l’AFL, ainsi qu’un contenu spécial pour maintenir l’intérêt des fans tout au long de la compétition, à partir du 3 septembre 2023.




Office des routes : Me Harold Badibanga met en garde les escrocs

La Direction Générale de l’Office des Routes fait une énième mise en garde contre les individus malveillants œuvrant dans l’escroquerie de l’argent des paisibles citoyens au nom de cet Etablissement Public.

Dans un communiqué signé par Me Harold Badibanga wa Badibanga, Coordonnateur au sein de cet établissement, l’Office des Routes rappelle qu’il n’a publié ni dans les réseaux sociaux, ni dans d’autres canaux de communication une offre de recrutement en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD). Les offres publiées sur les réseaux sociaux ne sont donc que l’œuvre des personnes mal intentionnées.

De ce fait, indique le même document, l’Office des Routes insiste sur le fait qu’elle n’a prévu d’organiser aucune formation ou conférence le mardi au centre Culturel Boboto, comme des hackers sans foi ni loi l’ont propagé. Dans sa dernière mise au point, le coordonnateur de l’Office des Routes avait souligné, par ailleurs, que le siège de la Direction Générale de cet Etablissement de l’Etat ne se trouve plus sur l’avenue Office des Routes numéro l dans la commune de la Gombe comme mentionné dans des soi-disant offres d’emploi, œuvre, des individus malveillants.

La Direction Générale de l’Office des Routes appelle la Population congolaise à la vigilance et réitère son engagement à démanteler ce réseau mafieux. Enfin, l’Office des Routes ne sera pas tenu responsable, de loin ou de près des conséquences de cette entreprise criminelle, toutes les mises au point par lui faites étant claires.




Au Gabon, le temps joue en faveur du pouvoir

Le Gabon est un petit pays. Compiler les résultats de la présidentielle de samedi devrait être une simple formalité. Mais les résultats officiels tardent à tomber. Pourquoi ?

C’est le journaliste de PressAfrik Ayoba Faye qui a la formule la plus ironique pour expliquer le retard pris par le Centre gabonais des élections (CGE) pour annoncer les résultats de la présidentielle de samedi dernier.

« Bongo n’a toujours pas trouvé la formule la moins débile pour justifier son coup d’Etat institutionnel. Ça va faire 72 heures bientôt pour faire le décompte de moins de 800 mille voix », écrit le rédacteur en chef.

Et l’air de rien, Ayoba Faye n’a pas tort : dans d’autres pays, il ne faut que quelques heures pour comptabiliser les résultats. En 2020, au Togo, la CENI avait annoncé les résultats le surlendemain du scrutin, alors que 3,5 millions de personnes avaient voté.

Il paraît donc aujourd’hui surprenant que le CGE prenne autant de temps pour compiler les bulletins. Certes, il y a eu quelques soucis dans des bureaux de vote qui ont dû prolonger leur ouverture de deux heures. Mais le CGE s’est refusé à tout commentaire.

Force est de constater que le temps pris par le pouvoir pour annoncer les résultats officiels résulte d’une volonté de frauder. Le clan Bongo le sait : le président sera le grand perdant dans les urnes mais l’annonce d’une victoire provoquera forcément des troubles post-électoraux.

Les observateurs sur place s’attendent à des contestations des résultats du côté de l’opposition, qui est certaine de sa victoire, mais aussi une réponse musclée de la part du pouvoir. Selon ce tweet, https://twitter.com/autruicomoi/status/1696295691637661808, des arrestations pourraient avoir lieu et Ali Bongo Ondimba n’est pas prêt de rebrancher l’internet dans son p

ays…

DCW




Handball : La Rdc pays hôte de la Can 2024

La République Démocratique du Congo obtient l’organisation de la 26ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball seniors dames, prévue en novembre 2024. La décision de la Confédération Africaine de Handball (CAHB) est tombée ce mardi 29 août 2023.

La RDC a été préférée à l’Algérie, l’Angola et le Congo Brazzaville, trois autres pays qui souhaitaient également récupérer l’organisation de la compétition.

Pour rappel, la Fédération congolaise de handball a reçu le jeudi dernier la délégation de la CAHB pour une visite d’inspection des infrastructures de la RDC qui a émis le vœu d’accueillir cette 26ème édition, après le désistement du Cap Vert.

La RDC obtient cette organisation grâce à la construction de ses nouvelles infrastructures sportives, entre autres le gymnase jumelé du stade des martyrs et le gymnase du stade Tata Raphaël désormais adéquates.




Un mois après leur nomination par le Chef de l’Etat: Henriette Wamu et le comité de gestion de l’Office nationale de pêche et aquaculture contraints de travailler sous l’arbre

Notifiés le 26 juillet 2023 par le ministre de tutelle, aux termes des nominations par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de nouveaux mandataires des entreprises et établissements publics de l’État, 31 jours après, les membres du comité de gestion de l’Office National de Pêche et Aquaculture (ONPA) travaillent sous les arbres et la première réunion du Conseil d’Administration de ce nouvel établissement public s’était tenue à Kinshasa sous la présidence de la PCA, l’honorable Henriette Wamu Ataminia, le mercredi 16 août 2023. Cette réunion s’est tenue dans des conditions déplorables, apprend-on des sources proches de l’ONPA.

L’on se rappellera que l’Office National de Pêche et Aquaculture du Directeur général Epicure Bohi Lokuta, secondé par Mutwaya Crispin son directeur général adjoint, dont l’une des missions est celle de mettre en place des infrastructures de pêche et d’aquaculture afin de contribuer à une meilleure transformation et conservation des produits de pêche et d’aquaculture, fait partie des outils de lutte contre l’insécurité alimentaire en Rdc. Une mission plus que noble pour cette puissance halieutique qu’est le bassin du Congo qui compte également un patrimoine lacustre riche, parmi les plus poissonneux au monde. Mais paradoxalement, contraint d’importer des poissons (Chinchards ou Thomson) depuis l’extérieur principalement de la Namibie.

Conscient de la responsabilité qui est la leur face à l’urgence qu’impose le défi du social du congolais, l’heure doit être à l’action. Mais cette situation désastreuse plombe le bon fonctionnement de l’Office national de pêche et d’aquaculture, 31 jours se sont écoulés, depuis que les membres du conseil d’administration ont reçu leurs notifications de mains du ministre de tutelle Adrien Bokele Djema, et ce, au terme de la nomination par ordonnance présidentielle des membres de cet Office par le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. « Voilà seulement, jusqu’à ce jour, l’équipe piloté par la PCA Henriette Wamu, et le Directeur général Epicure Bohi ne dispose d’aucun bureau, ni frais de fonctionnement pour plancher sérieusement sur la mission leur confiée par la plus haute autorité du pays », observe-t-on. Aussi curieux que cela puisse paraître, ceux qui doivent œuvrer pour l’amélioration du plus important besoin social du congolais, à savoir la sécurité alimentaire, travaillent dans des conditions sociales difficiles…sous les arbres.

La question qui se pose avec autant d’acquittée est celle de savoir, ce que l’on fait de la ligne budgétaire allouée à l’ONPA. « C’est ici que devrait intervenir l’Inspection générale des finances qui rend énormément un grand service à la République. Le très redoutable IGF devrait entrer en danse pour tirer au claire la situation de l’Office national de pêche et d’aquaculture, voulu soit dit en passant par la volonté manifeste du président de la République « suggèrent certains observateurs qui ne manquent de s’inquiéter craignant le drame, en se demandant si « le montant alloué à cet office a-t-il été déjà utilisé avant la nomination des animateurs de l’ONPA ».

Pour rappel, l’Office national de pêche et d’aquaculture a entre autres, reçu missions de concourir à l’augmentation de la production halieutique et aquacole ainsi qu’à la promotion de la chaîne des valeurs y afférentes. En termes on ne peut plus claires, il sera question pour l’ONPA d’organiser l’approvisionnement en intrants matériels et équipements de pêche et d’aquaculture. Dans la foulée, l’ONPA va organiser la collecte et la distribution des produits de pêche à travers le territoire national. La matérialisation de cette mission salvatrice, passe aussi par les meilleures conditions de travail des animateurs de l’ONPA.

Tout en soulignant le caractère social et surtout alimentaire de l’Office National de Pêche et Aquaculture, Henriette Wamu Ataminia a rappelé aux membres du Conseil d’Administration que le Chef de l’État compte sur l’ONPA pour étoffer le volet social de sa campagne en vue du prochain mandat. Les festivités de fin d’année, période marquée généralement par des acrobaties pour approvisionner la capitale (partant tout le pays) s’approchant, il est plus qu’impérieux de se pencher sur le cas ’Office National de Pêche et Aquaculture’.

Martin Mudimbi Kapenga/Willy Makumi Motosia




L’histoire de Basongye

L’histoire des peuples Songye remonte il y a plus de 4000 ans.

Son début date de l’époque de l’apogée de la Civilisation Égyptienne, autour des rives de la Mer Méditerranée et de la Mer Rouge.

Le peuple Musongye est un peuple de la République Démocratique du Congo, une tribu du descendant pharaonique.

L’invasion de l’Égypte par des peuples du Proche-Orient a été la cause principale de l’émigration massive des descendants des bâtisseurs de célèbres pyramides en direction du Sud du Continent.

Le refus d’être colonisé par de nouveaux maîtres d’Égypte a contraint les descendants des Pharaons à émigrer en suivant soit le fleuve Nil soit la Mer Rouge.

Le peuple Musongye emprunta la Mer Rouge et accosta au niveau de l’île de Zazimbar, traversa la Tanzanie et le Lac Tanganika et s’installa à « Kantu à Muasa » (dans l’actuel Territoire de Kabambare ) avant de se fixer définitivement dans l’actuel territoire de Kasongo sous la direction des grands chefs de guerre dont le plus connu est LUSUNA (RUSUNA d’après les écrits des auteurs arabes).

Au début du 16é siècle, un des princes Songye, nommé NKONGOLO MWAMBA, grand chasseur et guerrier hors pair vint s’installer non loin du Lac Boya, imposa son autorité aux autochtones de part et d’autres du fleuve Lualaba et fonda l’empire LUBA, il est le premier MULOPWE.

Vers 1585, son neveu ILUNGA MBIDI alias Kalala Ilunga, général des armées royales, réorganisa l’empire et élargit ses frontières au-delà du Lomami et du Kasaï.

Le général Kalala Ilunga est le fondateur du deuxième empire Luba.

Au 17 siècle, un des descendants de Mulopwe ku Musengye fonde un royaume appelé Royaume de Yakitengye à EHATA (EPATA), ayant la capitale à Ebwe, près du village actuel d’Eoni dans le Territoire de Lubao. Le premier Yakitengye connu est Kilunga Kya Nkupi alias Elemba, père de Mbu Elemba (mère de Mpibwe Kitengye, ancêtre de Bekalebwe), de Ndjibu Elemba (mère de Bena Kiofwe) et de Mulo Elemba (mère de Kalanda, ancêtre de Ben’Eki), de Kakulu, ancêtre de Balaa, de Kitoto (mère de Kalume Kitoto, ancêtre des Belande.)

Selon le site Busongye du Dr Kabamba Nkamany, Nkongolo Mwamba fit partie des BAKALANGA qui, dans leur émigration de l’Egypte vers le Sud, s’était établi au site de Zimbambo avant de remonter vers le Nord en suivant la Kafue, puis à la frontière du futur Katanga, la Lufila jusqu’au Lac Zimbambo dans le groupe des lacs du Bupemba.

Faisons remarquer que selon le site des Luba du Katanga « Kyoto Kya Bana Ba Mbidi », Nkongolo Mwamba, fondateur de l’empire Luba se surnommait « KIMUNGU KYA BAKALANGA », l’hyène des Bakalanga. En effet, « Kimungu » désigne l’hyène en Kisonge jusqu’à nos jours. Par ailleurs, chaque notable Basonge appelé TSHITE se surnomme jusqu’à nos jours « Tshite KIMUNGU », ou Tshite, l’hyène, comme son ancêtre Nkongolo Mwamba.

S’agissant du terme BAKALANGA, il importe de mentionner qu’il est encore très courant dans le vocabulaire Songye, c’est le pluriel de MUKALANGA qui signifie un homme intègre, scrupuleux, et surtout courageux, bref, un brave homme.

Comme l’a mentionné le livre du Dr Kabamba, les Bakalanga avaient emprunté plusieurs directions.

Au Zimbabwe, il existe un peuple appelé les KALANGA dont la langue est très proche du Kisonge et du Luba.

Les recherches poussées sur l’origine des Kalanga du Zimbabwe pourraient nous révéler beaucoup de choses. Le royaume de “Mona Mopata” du Zimbabwe peut être traduit en kisonge par Royaume de “mwana a muipata”, l’enfant de la cour.

Evolution de l’identification du peuple Songye

Sur base des documents sus mentionnés, on peut avancer que l’identification du peuple Songe a évolué à travers son l’histoire.

Chronologiquement ils se sont fait appeler: Les BAKALANGA ; les BENA KANTU A MUASA (appellation prisée jusqu’à présent par les vieilles personnes Basonge), les BAYEMBI (une appellation utilisée jusqu’à nos jours par tous les peuples issus de l’empire Luba.

Bayembi signifiant ceux qui portent une arme blanche tranchante.

Enfin les BASONGYE, nom spécifique d’une tribu Songye ( Basonge) située sur la rive droite de la rivière Lomami à laquelle on a appliquait à toutes les autres tribus.

Voici la liste des principales tribus des Basongye telles qu’énumérées par Dr Kabamba Nkamany.

Les principales tribus [sous-tribus, clans, et familles confondus] de l’ethnie Songye sont:

√ Les Basonge de la rive droite de la Rivière Lomami (Lubao, Bena Malela, Bahina, Samba, Kisengwa, Kasongo I et II, Kabalo, Kubu, Wangongwe, Buku Kiloloshi, Bena Baye et Kongolo, Bena Nsala, Bena Malungu ; etc.).

Alors que les Bekalebwe, Ben’Eki (desquels sont issus les Bena Nsapu), Belande (Musolo et Kibeji),Bakooji Betundu, Bena Moona, Batempa, Bashilangye, Balaa, Basanga,Bena Ngandu,Bena Male, Bakankala, Bena Milembwe, Bambo, Bakwa-Nkoto, Bena Paye, Bena Majiba, Bena Budia, Bena Kiofwe, Sangwa, Bena Mpania Mutombo peuplent la rive gauche de la Rivière Lomami et ses affluents.

Les Basonge durant la colonisation

Durant la colonisation, affirme le Bureau d’Etudes Politiques Muteba,” tout le peuple Songye dans sa totalité se retrouve dans le District du Lualaba par le décret du 1 Août 1888 de l’Etat Indépendant du Congo divisant le pays en onze Districts.

L’arrêté Royal du 28 Mars 1912 divise le Congo Belge en 22 Districts dont celui du LOMAMI, lequel comprendra, à sa création, les Territoires de Kabinda, Pania Mutombo,Tshofa,Kisengwa,Kanda-Kanda (actuel Territoire de Mwena Ditu et Ngandajika), Mutombo Mukulu (actuel Territoire de Kanyama), et Mato (actuel Territoire de Kamina).

L’ensemble du District du Lomami se trouve dans la Province du Katanga, elle-même créée depuis le 07 Mars 1910.

Le poste de Kabinda créé en 1892 fut choisi pour être le chef-lieu du District du Lomami.

Les belges implantèrent à Kabinda, vers 1917, quatre services importants ; la Banque belge d’Afrique (B.B.A), INTERFINA, COTONCO et CLASSE MOYENNE pour le recrutement des travailleurs destinés aux travaux des chemins de fer BCK (KDL) et CFL, et pour l’exploitation des minérais de l’Union Minière du Haut Katanga (UMHK).Par ailleurs, les finalistes de l’Ecole Professionnelle Artisanale des Frères de la Charité à Kabinda étaient d’office engagés à l’Union Minière, qu’ils rejoignaient aussitôt leurs certificats en poche.

La réforme administrative de 1933 créant 6 provinces au Congo a provoqué l’éclatement du District du Lomami dont une partie des territoires a été annexée au District du Sankuru dans la nouvelle Province de Lusambo, et une autre partie transférée dans le District du Lualaba, province du Katanga. En 1945 le District de Kabinda est créé.