Nord-Kivu : Le Procureur de la République du TGI obligé de quitter la ville de Beni 

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 02 août 2023 par la coordination de la société civile forces vives et le conseil urbain de la jeunesse de Beni, exige le départ immédiat de M. Philipe Majicko, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Beni, en province du Nord-Kivu.

Ils accusent ce Procureur de la République plusieurs anti -valeurs notamment la vente de biens saisis dans une procédure judiciaire (motos, véhicules ) mais également les détournements et des arrestations arbitraires de civils et autres griefs.

Outre ces accusations, ces structures reprochent également au Procureur de la République d’avoir orchestré l’arrestation de deux opérateurs économiques de Beni sous motif d’être collaborateurs des ADF pour avoir baissé le prix de carburant.

Cependant, ils annoncent une série de manifestations publiques contre le magistrat Philippe Majicko si jamais son départ n’intervient dans les prochaines heures. Nos efforts pour joindre l’incriminé n’ont pas abouti.

Précisons que la ville de Beni fait face actuellement à l’insécurité grandissante orchestrée par les groupes de bandits armés.

Alain Wayire/Beni




Fermeture de tous les cachots : La CASE demande aux nouveaux responsables des services de sécurité de concrétiser les promesses du chef de l’Etat

La CASE qui apprécie la condamnation par le Gouvernement congolais des actes de violence ciblant les opposants, attend des nouvelles autorités des services de sécurité une certaine humanisation de leurs missions envers la population.

A partir de Chicago aux Etats-Unis d’Amérique, M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) revient une fois de plus à la charge pour souligner que vouloir faire feu de tout bois à l’occasion de l’organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa en cherchant à présenter cette activité internationale comme une prouesse du gouvernement congolais susceptible d’être présentée comme un élément du bilan du quinquennat du Président de la République, est une malhonnêteté intellectuelle.

Dans ses missions visant notamment à contribuer à la promotion de la paix et du développement à travers les rencontres et les échanges entre jeunes francophones, les autorités congolaises devraient éviter de s’accrocher auxdits jeux pour justifier leurs échecs de gouvernance à tous les niveaux. En dépit du succès de l’organisation et surtout des cérémonies d’ouverture de ces jeux, il n’est pas responsable de faire de cet événement une réalisation politique du gouvernement.

La CASE salue par ailleurs la position visiblement ferme du gouvernement de la République Démocratique du Congo contre l’agression et tentative d’assassinat de l’opposant Delly Sesanga à Kananga. La CASE fonde ses espoirs de voir le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur prendre effectivement des sanctions qui s’imposent à l’endroit des dirigeants de l’UDPS, parti politique cité dans cette regrettable agression.

La CASE n’approuve cependant pas la déclaration fantaisiste du président de la CENI en référence aux incidents visant les opposants politiques en RDC. Car, pour avoir accepté d’occuper le poste de président de la CENI contre la volonté des Congolais, M. Denis Kadima est la principale cause des tensions préélectorales dans le pays et sera tenu responsable de toutes les conséquences que cette crise engendrerait dans les prochains mois.

D’autre part, la CASE a suivi avec intérêt les nouvelles mises en place dans les services de sécurité de la RDC. Tout en appréciant le choix équilibré des animateurs de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) et du Conseil National de Sécurité (CNS), la CASE invite les nouveaux responsables des services de sécurité à rassurer davantage le peuple Congolais par la différence de leurs méthodes de travail par rapport à leurs prédécesseurs. Ces deux services rattachés au Président de la République devraient aider notamment à concrétiser la promesse de campagne de Félix Tshisekedi concernant la fermeture de tous les cachots, la fin des pratiques d’enlèvement et de perquisitions illégales contre les opposants, la prolifération des milices armées indisciplinées dans tout le pays au compte du parti présidentiel, le phénomène de kidnapping et de prélèvement d’organes humains sur des paisibles citoyens ainsi que la flambée du tribalisme.




Cadre de concertation : la CENI encourage les jeunes et les femmes à se présenter à l’élection des députés provinciaux et des conseillers communaux 

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a animé le cadre de concertation avec les jeunes et les femmes, rassemblés à la salle de conférences internationales des Affaires étrangères. Cela intervient deux jours après celui avec les partis et regroupements politiques.

C’était en présence notamment des deux Vice-présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara LINGA, du Rapporteur, Patricia Nseya Mulela, du Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo Mulemberi, du Questeur Agée Matembo Toto, du Questeur Adjoint, Sylvie Birembano Balume ainsi que des membres de la plénière.

La plus haute hiérarchie de la Centrale électorale a mis en avant les enjeux de ce double scrutin qui permettra aux postulants de profiter de cette opportunité pour un premier apprentissage de la vie démocratique.

Ces élections, a-t-il insisté, vont assurément créer un espace au sein duquel ils peuvent développer leur savoir-être et savoir-faire politiques leur permettant d’être des acteurs-clés qui feront partie véritablement du jeu et non des supporteurs agités sur les gradins.

“La particularité de cet exercice réside dans le fait que depuis 1987, les électeurs seront appelés à choisir leurs conseillers communaux. Ce 20 décembre 2023 va marquer un tournant historique car mettant fin à l’ère des bourgmestres et bourgmestres adjoints nommés et aussi rétablir les conseillers communaux. Comme expliqué lundi dernier aux mandataires des partis et regroupements politiques auxquels vous êtes attachés, l’élection des conseillers communaux est une occasion pour les partis et regroupements politiques d’aller au-delà des gestes symboliques.

C’est une opportunité pour les jeunes et les femmes qui sont souvent marginalisés de postuler et s’engager dans un premier apprentissage de la vie démocratique. Cette participation importante peut à terme, améliorer la qualité de la gouvernance démocratique. Votre inclusion dans la vie politique réelle est importante parce que la participation est un droit démocratique fondamental. Ces élections vont créer un espace au sein duquel vous pourrez développer votre savoir-être et votre savoir-faire politique. Ainsi vous saurez progressivement échanger, partager, argumenter, défendre, convaincre dans le respect de l’autre. Ce qui est à la base de toute vie démocratique”, a indiqué Denis Kadima Kazadi.

Denis Kadima interpelle les jeunes

Le numéro un de la Centrale électorale a attiré l’attention des jeunes les appelant à devenir des acteurs clés et non se laisser manipuler à des fins de violences ou distractions malsaines.

“Vous allez battre campagne pour vos aînés, mais aussi pour vous-même comme candidats et candidates. Vous devrez prendre conscience que les jeunes garçons sont souvent utilisés pour des violences et les jeunes filles pour la danse et le chant. Aujourd’hui, vous devrez être des joueurs, des acteurs clés qui font partie véritablement du jeu et non des supporteurs agités sur les gradins. La CENI rappelle qu’elle est résolument engagée à organiser les élections crédibles, transparentes inclusives et apaisées”, a-t-il souligné.

Auparavant, dans son mot de bienvenue, le 2e Vice-président, Didi Manara Linga, a félicité les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats indépendants ayant investi quoique tardivement les BRTC (Bureau de Réception et Traitement des Candidatures) rappelant la complexité du travail de la CENI dans cette opération importante qui traite de deux scrutins différents.

“Il va de soi que la CENI attache une attention particulière dont les jeunes et les femmes doivent être bénéficiaires pour les élections communales notamment sous le sceau de la proximité et d’apprentissage pour une relève politique”, a-t-il fait observer.

Dans la foulée, le Directeur juridique, Eddy KISILE, ainsi que le Directeur de Cabinet Adjoint, Dave Banza, ont exposé sur le cadre légal du dépôt des candidatures aux élections provinciales et communales, les conditions pour postuler, la constitution des dossiers (éléments et pièces). Des cas des personnes éligibles et inéligibles en plus des mesures d’application de la loi.

Pour sa part, le Directeur des opérations, Joseph Senda, a consacré son intervention sur la procédure qui guide la réception et traitement des candidatures.

Il s’en est suivi, comme habituellement, la partie interactive marquée par un jeu de questions et réponses qui a eu le mérite de jeter la lumière sur des préoccupations soulevées par l’assistance.




Coopération RDC – BAD: Deux antennes du PROADER à Mbuji-Mayi et Kikwit bientôt dotées des bâtiments modernes

Programme du gouvernement congolais bénéficiant du financement de la Banque africaine de développement (BAD) estimé à 68,22 millions de dollars américains en termes de don et de prêt, le Projet d’appui au développement intégré de l’économie rurale (PROADER) est placé sous encrage institutionnel du Ministère du Développement rural. Il vise à promouvoir une économie rurale dynamique et prospère par l’amélioration des investissements productifs et sociaux. Ce, afin de rendre le milieu rural congolais plus attractif et productif. L’autre objectif poursuivi par ce projet PROADER c’est la promotion du développement du secteur privé et de l’entreprenariat agricole et rural dans le but de favoriser la diversification et la valorisation de la production agricole.

Le projet PROADER couvre 7 provinces, à savoir, le Kongo central, le Kwango, le Kwilu, le Maï-Ndombe, le Kasaï, le Kasaï central et le Kasaï oriental. Sa zone d’intervention du PROADER est donc constituée de 30 secteurs ou Entités territoriales décentralisées (ETDs) desdites provinces. Et il était prévu que le projet puisse avoir trois antennes dans les villes de Mbuji-Mayi (chef-lieu du Kasaï-Oriental), de Matadi (chef-lieu du Kongo-central) et de Kikwit au Kwilu.
Voilà pourquoi la semaine dernière, le projet PROADER a procédé à l’installation de ses deux antennes dans les villes de Mbuji-Mayi et Kikwit. Dans la province du Kasaï-Oriental, c’est le gouverneur Mathias Kabeya Matshi Abidi qui a personnellement procédé à la pose de la première pierre pour la construction et réhabilitation des bureaux de l’antenne du PROADER de la ville de Mbuji-Mayi, précisément au quartier PMKO.
Cette cérémonie s’est déroulée devant la population locale, en présence des membres de l’exécutif provincial et ceux du comité provincial de sécurité du Kasaï-Oriental, aux côtés de la délégation du PROADER venue de Kinshasa avec à sa tête le coordonnateur national du projet, Dr Muamba Lubemba Joseph.
A en croire la dépêche nous parvenue de l’expert en communication du PROADER, ce projet a construit et réhabilité ces bâtiments pour abriter les bureaux de son antenne de Mbuji-Mayi qui, jusque-là, est sous logée à l’Inspection provinciale du Développement rural du Kasaï-Oriental. Et dans le souci de doter cette antenne du PROADER des bâtiments modernes, le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental a cédé gratuitement un bâtiment inachevé afin d’une réhabilitation et une portion de terre pour la construction d’autres bureaux, latrines, parking et autres.
Le lancement de ces travaux a été donné par le chef de l’exécutif provincial du Kasaï-Oriental en posant sur le site la première pierre devant une foule en liesse. Pour le gouverneur Mathias Kabeya, améliorer les conditions de travail du personnel du PROADER dans l’espace Kasaï n’est autre que la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat prônant le développement à la base.
Par ailleurs, Dr Joseph Muamba Lubemba a, dans son speech, appelé les bénéficiaires finaux des réalisations du PROADER, c’est-à-dire, les populations locales de l’espace grand Kasaï, représentées par celles du quartier PMKO dans la périphérie de Mbuji-Mayi, de s’en approprier et d’en faire le suivi. Pour lui, le PROADER est leur projet qui vise l’amélioration de leurs conditions de vie en boostant l’économie rurale du coin.
Il est à préciser que ces travaux seront exécutés par l’entreprise EMELEC pour une durée de 4 mois. La Banque africaine de développement (BAD), principal bailleur de fonds de ce projet du gouvernement congolais dont l’encrage est dans l’administration du Développement rural, a déjà rendu disponibles les moyens nécessaires pour lesdits travaux.
L’antenne de PROADER-Kikiwit se dote bientôt de son propre bâtiment
Attendue depuis de nombreuses années, l’antenne du PROADER dans la ville de Kikwit qui va gérer les provinces de Kwilu, de Kwango et de Mai-Ndombe, sera enfin dotée de son propre bâtiment administratif. Le maire de la ville de Kikwit, M. Abbé Ngiama a procédé à la pose de la première pierre de la construction de ce bâtiment. Lequel sera érigé au quartier Plateau dans l’enceinte de l’Inspection provinciale du Développement rural à Kikwit, deuxième ville de la province de Kwilu, située à près de 520 kilomètres à l’Est de la capitale Kinshasa sur la route nationale n°1.
Financés par la Banque africaine de développement (BAD), via le projet PROADER, ces travaux de réhabilitation et de la construction du bâtiment de l’antenne de Kikwit ont coûté au-moins cents dix milles dollars américains. C’est la société LUKU Sarl qui va exécuter les travaux pour une durée de 6 mois.
L’heureux bénéficiaire de ce bâtiment, le chef d’antenne de PROADER/Kikwit, M. Tabala Pascal, a au nom de son équipe, adressé ses vifs remerciements à toutes les parties prenantes au projet PROADER pour la matérialisation de cette œuvre. En outre, il a indiqué que la construction de cet ouvrage est intervenu en retard, soit trois ans après le démarrage du projet, car le PROADER a été suspendu pendant au moins huit mois. Ce qui avait paralysé le fonctionnement du projet dans des provinces ciblées.
Noter que M. Kabengele Christian, chargé de suivi et évaluation a représenté l’Unité de Gestion du PROADER à cette cérémonie mémorable de la pose de la première pierre de la construction du bureau de l’antenne de PROADER à Kikwit.
Rappel sur les trois composantes du PROADER
Officiellement lancé le mercredi 05 janvier 2022 dans la ville de Kikwit, dans la province du Kwilu, le projet PROADER a adopté comme stratégie de mise en œuvre le Partenariat public-privé-producteur (4 P). Pour ce faire, le projet PROADER comporte trois grandes composantes.
Il y a premièrement le renforcement des capacités qui comprend trois axes : appui au développement ; appui institutionnel aux services techniques et structures impliquées ; appui à la nutrition, sensibilisation sur l’alimentation et les actions essentielles en nutrition.
La deuxième composante du PROADER concerne la promotion des investissements productifs et sociaux. Il comprend cinq axes qui sont : le développement des partenariats commerciaux ; le développement des compétences et des innovations dans le secteur agricole et rural chez la femme et le jeune ; l’autonomisation de la femme vivant en milieu rural ; l’agroforesterie communautaire ; le développement des infrastructures structurantes.
La gestion du projet constitue la troisième et dernière composante du PROADER avec comme axes, la gestion administrative et financière ; le suivi-évaluation, la passation des marchés ; la communication ; et la surveillance de la conformité environnementale…
Lepetit Baende




L’Agence Bayt Mal Al-Qods et le Gouvernorat d’Al-Qods signent une convention pour soutenir les familles maqdessies

L’Agence Bayt Mal Al-Qods Charif et le Gouvernorat d’Al-Qods ont signé, mercredi, une convention de coopération pour soutenir et autonomiser les familles maqdessies dans le cadre de petits projets productifs.

Selon notre source, la convention, qui a été paraphée par le coordinateur des programmes et projets de l’Agence à Al-Qods, Ismail Ramli, et le vice-gouverneur d’Al Qods, Abdellah Sayyam, vise à autonomiser et à soutenir les familles de la ville sainte dans le cadre de soutien de petits projets productifs et de l’autonomisation des femmes dans le Gouvernorat en particulier dans les banlieues qui vivent dans des conditions économiques difficiles.
Cette convention s’inscrit dans le cadre des actions de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Charif et de la poursuite de ses missions sur le terrain sous la Supervision personnelle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le coût de la première phase des projets de soutien s’élève à 60.000 dollars.
Dans une allocution à cette occasion, le directeur chargé de la gestion de l’Agence, Mohamed Salem Cherkaoui a affirmé que l’agence remplit ses engagements, conformément aux Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, à travers la diversification des projets de développement humain et le soutien des familles maqdessies dans toutes les régions de la ville, en coordination et en partenariat avec les institutions palestiniennes compétentes, à la tête desquelles le Gouvernorat d’Al-Qods.
Il a souligné que le travail effectué par le Gouvernorat d’Al-Qods dans des conditions difficiles, parfois, au service des habitants de la ville mérite l’appui de toutes les institutions de soutien, sur la base d’un modèle qui prend en compte les besoins réels des catégories nécessiteuses.
M. Cherkaoui a précisé que des modèles réussis de partenariat et de coopération entre l’Agence Bayt Mal Al-Qods et les institutions palestiniennes à Al-Qods qui méritent l’attention, en raison de la volonté de ces institutions de respecter les conditions et les normes de passation des marchés approuvées par l’Agence, qui tiennent compte de la particularité de la ville et des conditions de travail.
Pour sa part, indique la même source, le vice-gouverneur d’Al-Qods a loué les efforts déployés par l’Agence au service des institutions de la ville, conformément aux Directives de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods.
Il a, à cet égard, apprécié la méthode de travail de l’agence qui répond aux besoins des Maqdessis et œuvre à renforcer leur résilience dans la ville, notant que cette convention ouvre la voie à un ensemble de prochaines étapes dans le cadre d’une coopération permanente et continue avec l’agence.




Guerres de prédation dans lEst : GENOCOST : 13.000.000 de Congolais tués 

A l’occasion de la journée commémorative du génocide congolais (GENOCOST) de ce 2août 2023, pour une fois, bien quavec des clivages le Chef de lEtat Félix Antoine Tshisekedi, lopposant Martin Fayulu Madidi, le Prix Nobel Denis Mukwege et pratiquement toute la nation congolaise, ont participé à cette activité. Le chef de lEtat a pris la parole à la place des Evolués à la Gombe dans le centre des affaires de Kinshasa, l’ECiDé de Martin Fayulu qui, depuis le début des célébrations des commémorations, célèbre chaque année le génocide congolais, se sont retrouvés au siège national à partir de 16h00. Dans les provinces, des activités commémoratives ont également eu lieu à lintérieur du pays notamment au Nord-Kivu et à Tshikapa.

A Kinshasa, le président Tshisekedi accompagné de la première dame Denise Nyakeru, avait pris part à la manifestation organisée pour cette fin à la place des évolués pendant quà Goma, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu Constant Ndima se recueillait devant les images des victimes de différents massacres, exposées au rond-point BDEGL. Quant au prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, il a plaidé à nouveau pour la création dun Tribunal pénal international (TPI) pour la RDC, afin notamment de donner suite au « Rapport mapping » du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de lhomme, portant sur 617 violations les plus graves des droits de lhomme et du droit international humanitaire commises de 1993 à 2003 sur le territoire congolais. Ce 2 Août !

Le thème pour cette année 2023 est, « Le Coût du Génocide », cela dans le but de mettre en lumière les conséquences dévastatrices que le peuple congolais a subie à la suite des guerres à repétiton dont lobjectif principal est le pillage des ressources naturelles de la RDC.

A partir de 15h et jusqu’à la tombée de la nuit, avec des bougies allumées, les congolais ont manifesté à la place des évolués pour montrer à la face du monde quils « refusent doublier les millions de morts victimes des convoitises étrangères ». Ces atrocités ont fait plus que tuer seulement, la commémoration collective de la Journée nationale dhommage aux victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République Démocratique du Congo ce 02 Août 2023 à Kinshasa ont montré quil ny a pas eu que des homicides mais dautres crimes également.

Un génocide oublié au Congo

Répondant à lappel ce 2 août 2023 de CAYP, les mouvements citoyens et les organisations de la société civile, qui ont appelé au rassemblement à travers le pays afin de commémorer le Genocost, génocide congolais. Avec des territoires congolais sont occupés par le M23 et leurs soutiens étrangers qui ont commis de nouveaux massacres, en cette année particulière, cette commémoration revêt des particularités. Aux côtés des congolais, des panafricanistes comme Don Ngoma ont participé à ces manifestations « pour notre dignité pour notre Histoire ».

L’exposition de certaines photos de ce génocide ont été également fait à Kinshasa, sur la route By-pass à la hauteur de Gafani (mur de larrêt courant à Mont Ngafula) et un mot du président de la République à ce sujet a été donné.

Loccasion était aussi de rappeler ce génocide un génocide oublié pendant le règne colonial du roi Léopold II, où environ 13 millions de congolais ont été tués à la suite de l’exploitation brutale du caoutchouc et d’autres ressources naturelles. Très peu de congolais connaissent cette partie de l’histoire. Plus dun siècle plus tard, l’histoire se répète. Des millions de congolais sont à nouveau tués pour l’exploitation du coltan, de l’or et d’autres minerais.

Le GENOCOST est commémoré depuis quelques temps le 2 août dans toutes les villes du Congo. Les manifestants partagent la bougie despoir en solidarité avec les victimes de la guerre imposée à la RDC pour des gains économiques depuis les siècles passés.

« Nous allons briller le soir du monde par la flamme des bougies pour faire connaître le génocide congolais longtemps tu. Le monde nous a mordus à petit feu et à notre insu. Aujourd’hui c’est notre tour de crier dessus par la flamme des bougies », déclarent les manifestants qui affichent sur des pancartes. « Le silence va parler. La neutralité va juger. L’implication va subir. Veuvage, orphelins et déplacés sont notre legs. Nos droits sont étouffés. Nos vies se négocient. Notre avenir est en danger. La guerre a touché toutes les tribus. Les tueurs sont aussi de toute tribu. Je me moque de ceux qui nous divisent, au prix d’argent, au prix des terres et au prix de ce que je ne connais pas. L’argent, terres et autres ne peuvent pas nous rendre nos proches perdus. Je suis de ceux qui pensent que l’unité du peuple est la solution qu’il faut », pouvaient-on lire.

Willy Makumi Motosia




Kinshasa : Les parents devraient occuper leurs élèves pendant les grandes vacances

C’est depuis près d’un mois que les élèves des écoles primaires et secondaires de toute la République démocratique du Congo sont en vacances. Et dans la ville-province de Kinshasa, la capitale du pays, bon nombre de parents se préoccupent de comment occuper leurs enfants pendant cette période de deux mois de congé. C’est pour relever le défi d’un bon encadrement des enfants pendant ces vacances scolaires, période consacré au repos des élèves après plus de sept mois d’études.
Cependant, dans certaines familles vivant à Kinshasa, certains parents se posent multiples questions. Que faire pour rendre ce moment agréable ? Faut-il laisser les enfants dans le libertinage ? Y a-t-il dans notre pays des colonies des vacances ?
Toutefois, pendant les grandes vacances, les enfants se divertissent de diverses manières. Se livrant au libertinage, certains enfants se plantent toute la journée devant la télévision. D’autres s’amusent dans la rue. Il y en a même qui font des sorties avec leurs camarades, etc.
De cette façon, le rythme scolaire qu’avaient les enfants qui étaient habitués de se lever tôt tous le matin pour aller à l’école, manger à des heures régulières, avoir chaque jours la récréation et autres activités scolaire, est désormais cassé. Donc, les parents doivent cette-fois-là faire attention pour que les grandes vacances scolaires ne diminuent pas le niveau des enfants au quotidien.
En effet, pendant les grandes vacances, les parents doivent continuer à élaborer des programmes journaliers pour les enfants. Il ne faut donc pas les laisser tout faire comme ils veulent durant les congés. Sinon les enfants pourraient se détourner du bon chemin. Du coup la paresse, les promenades inutiles prendront place dans leur vie.
Aussi, de temps en temps, les parents doivent organiser des activités récréatives, par exemple, une idée de sortie. Si le temps ne permet pas pour des sortie, les parents peuvent apprendre à leurs enfants des nouvelles choses, entre autres cuisiner et exécuter d’autres tâches ménagères. Mais aussi leur proposer des activités intellectuelles telles que la lecture. Pour ce faire, les parents peuvent aussi abonner leurs enfants aux bibliothèques.
Il y a également des jeux d’intelligence comme le scrabble, et des sports sains dont le football, le basketball, l’athlétisme, le cyclisme, etc. Toutes ces disciplines pourraient permettre à l’enfant de découvrir ses talents.
Il n’y a donc pas question de laisser les enfants 0devant la télévision pendant toute la journée ou encore les laisser libres sous prétexte qu’ils sont en vacances. « Je suis une mère de cinq enfants. Je n’ai pas les moyens d’organiser les sorties, encore moins le temps pour créer des activités récréatives, car pendant le congé, je travaille dur pour préparer l’année scolaire prochaine. C’est pourquoi j’envoie les trois premiers enfants en congé chez mes frères ou aux frères de mon maris », nous a confié un parent prénommé Judith.
Un autre nommé Patrick Mulopwe nous raconte que « Pendant les vacances, je me débrouille pour organiser des sorties en famille, aller au restaurant, visiter les membres de familles. Aussi, quelques temps, j’apprends à mes enfants à mettre de l’ordre dans leurs chambres et d’arranger leurs vêtements ». Et d’après un enseignant qui a requis l’anonymat, « une fois que les grandes vacances se pointent, l’élève doit se repose au moins une semaine avant de se relancer dans une quelconque activité en gardant toujours les bonnes manières, enfin de ne pas perdre le rythme scolaire ».
Certes, les vacances permettent donc à l’enfant de se reposer. Mais il est toujours conseillé aux parents de veiller sur leurs enfants afin de mieux préparer la prochaine rentrée scolaire.
Ethique Tebasombe/stagiaire




Election des députés provinciaux et des conseillers communaux en Rdc: La CENI en voie de réussir le pari

La CENI poursuit sans désemparer la mise en œuvre du calendrier électoral. A ce jour, indique-t-on, la Centrale électorale a reçu 25.000 dossiers de candidature pour la députation nationale. En d’autres termes, la CENI a enregistré 50 candidatures par siège en moyenne. Un taux jamais atteint depuis les premières élections démocratiques organisées en 2006. C’est dans cet esprit qu’elle a convoqué l’électorat pour l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux. Et ce, en ayant en tête que les dernières élections du genre remontent à 1987, sous la deuxième République il y a plus de 30 ans. Cette élection pourra

installer une démocratie locale énergique, qui est la base d’une démocratie saine au niveau national et un des moteurs du développement à la base.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a procédé à la convocation de l’électorat pour l’élection des députés provinciaux et des conseillers communaux, à la salle Abbé Apollinaire Malu Malu, au siège de la CENI.

Une cérémonie officielle à laquelle ont pris part les membres de l’assemblée plénière, le Secrétaire exécutif national adjoint, Marie José Kapinga, du secrétaire exécutif provincial de Kinshasa, Anne-Marie Mukwayanzo et des médias.

Occasion pour la plus haute hiérarchie de la CENI de revenir sur le nombre des candidatures que son institution a réceptionné pour la députation nationale, avant de parler de la particularité de ces scrutins.

« A ce jour, la CENI a reçu 25000 dossiers de candidatures pour la députation nationale. En d’autres termes, la CENI a enregistré 50 candidatures pour un siège en moyenne. Un taux jamais atteint depuis les premières élections démocratiques organisées en 2006.

La cérémonie de ce jour, revêt une importance particulière, car les électeurs congolais, pour la première fois, sont appelés à se choisir leurs conseillers communaux. La dernière du genre remonte à 1987, il y a plus de 30 ans. Cette élection pourra installer une démocratie locale énergique, qui est la base d’une démocratie saine au niveau national et un des moteurs du développement à la base », a-t-il indiqué.

A la veille de l’ouverture des Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC), pour l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux, le Président de la CENI a exhorté la classe politique à mettre en œuvre les innovations de la loi électorale dans l’optique de favoriser la participation des jeunes et des femmes dans la gestion de la cité.

« La CENI encourage fortement la participation des jeunes et des femmes et lance un vibrant appel aux partis et regroupements politiques pour favoriser leur présence sur les listes.

La CENI rappelle que les listes qui vont aligner au moins 50% de femmes seront dispensées des frais de dépôt de dossier. Cette disposition a un double avantage notamment d’encourager la parité Homme-Femme et de réduire, l’influence de l’argent dans la politique congolaise.

Aussi, les partis et regroupements politiques doivent présenter leurs listes en prenant en compte le seuil de recevabilité qui sera appliqué également à l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux », a expliqué Denis Kadima Kazadi.

Denis Kadima condamne la violence

Dans son discours, le président Dénis Kadima a indiqué que ces derniers jours, il a été constaté une montée d’intolérance injustifiée qui risque de conduire à une escalade de la violence pendant la période de campagne électorale. Les violences verbales et physiques ne sont aucunement justifiées, car dans une société qui se veut démocratique, seule la bataille des idées compte. Sinon, on est dans la jungle, or le pays n’a pas besoin de cela.

« Depuis leur installation, les membres de la CENI mettent tout en œuvre pour organiser des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées ; et ainsi permettre aux électeurs congolais d’exprimer librement leur choix politique », indique le président de la CENI, qui ajoute que pour la CENI, le challenge n’est pas que l’échéance du 20 décembre prochain, mais celle-ci s’inscrit dans une vision à long terme de la tenue régulière des élections comme seul mode de fonctionnement de la démocratie.

Et de poursuivre que l’engouement constaté lors des dépôts des candidatures à la députation nationale est la preuve que les Congolais sont fortement attachés aux valeurs démocratiques. D’ailleurs, nous nous attendons à une plus grande affluence des candidates et candidats à l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux dans nos BRTC.

Aujourd’hui, les Congolais sont prêts à aller aux élections et la CENI se prépare d’arrache-pied pour garantir ce grand rendez-vous. Dans le même temps que la CENI reçoit les différentes candidatures, elle prépare activement l’organisation des scrutins du 20 décembre 2023. Ses équipes sont sur terrain pour s’assurer que tout sera prêt en temps et en heure. « Nous voulons que, cette fois-ci, les élections en RDC soient une célébration de la démocratie », souligne-t-il.

Soulignons que bien avant, le Rapporteur de la CENI, Mme Patricia Nseya, a donné lecture de la décision de l’assemblée plénière portant convocation de l’électorat et ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures pour les élections des députés provinciaux et les conseillers communaux, en conformité avec le calendrier électoral publié le 26 novembre 2022.

Il sied de noter que cette opération démarre ce jeudi 3 août et sera clôturée le mardi 22 du même mois, sur toute l’étendue du territoire national.

Jean-Marie Nkambua




Francophonie: Lutundula recadre la porte-parole de Mushikiwabo

Dans une mise au point, le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie réagit au sujet du tweet de la Porte-parole de Mme la Secrétaire générale de la Francophonie, publié le jeudi 27 juillet 2023 et alléguant que le Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo confond la France et l’Organisation Internationale de la Francophonie.

« Manifestement, la Porte-parole de Mme la Secrétaire générale de la Francophonie ne connait pas la portée d’une note verbale qui, sur le plan des relations internationales et dans les milieux diplomatiques, a valeur de document officiel et sert de modalité consacrée de communication entre les Etats et entre les États et les organisations internationales », indique M. Alain Tshibanda Ngoy, Conseiller en communication et porte-parole du ministère des Affaires étrangères et Francophonie.

Et la même source d’ajouter que la note verbale n°2023-0316704 du 19 juillet 2023, que le Ministère des Affaires Étrangères er Francophonie de la République Démocratique du Congo a reçue de l’Ambassade de France, et que la Porte-parole de Mme la Secrétaire générale de la Francophonie considère comme un simple échange entre officiers de sécurité, est plutôt le moyen par lequel le Gouvernement français a annoncé l’arrivée de Madame la Secrétaire générale de la Francophonie à Kinshasa, pour « le jeudi 27 juillet 2023 à 17h10 par le vol Air France AF0722 » et dans le cadre des IXes Jeux de la Francophonie, en demandant au Ministère de prendre les dispositions sur le plan sécuritaire et protocolaire.

Il est évident que la note verbale envoyée par l’Ambassade de France, en vertu de l’accord de siège entre l’OIF et la France, a reçu l’approbation de l’OIF et de Madame la Secrétaire générale de la Francophonie. La RDC est un État membre de plein droit de l’OIF. Son Excellence le Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie de la RDC en connait parfaitement les règles de fonctionnement et ne saurait donc confondre la France et l’OIF.

JMNK




Attaque au siège de Nouvel Élan et celle de Delly Sesanga au Kasaï Central : Denis Kadima alerte sur le climat d’intolérance qui s’installe peu à peu dans le processus électoral en cours

La Commission électorale nationale indépendante a lancé ce jeudi 3 août 2023 l’opération de dépôt de candidature à la députation provinciale et communale sur toute l’étendue de la République, spécifiquement dans les espaces où la sécurité règne, a annoncé le président de la Centrale électorale.

 

Dans son discours lors de la tenue des travaux des cadres de concertation partis et regroupements politiques organisés le lundi 31 juillet 2023 dans la salle des conférences des Affaires étrangères à la Gombe Denis Kadima Kazadi a alerté l’opinion publique sur un climat d’intolérance qui prend déjà corps dans le processus en cours.

Une situation qui s’annonce mal pour le reste du processus juste à quelques mois de scrutin prévu pour le 20 décembre prochain.

 

Les actes de vandalisme causés au siège du parti politique Nouvel Élan d’ Adolphe Muzito dans la commune de Masina à la Tshangu le weekend dernier par les militants se réclamant proche de Martin Fayulu, ont été aussi soulignés dans le discours du numéro 1 de la Centrale électorale. Denis Kadima est revenu aussi sur l’attaque du député national et candidat à l’élection présidentielle de 2023 Delly Sesanga dans la ville de Kananga au Kasaï-Central

par un groupe des gens qui serait visiblement membres de l’Udps. Ces actes posés en plein processus électoral poussent la Ceni à dénoncer et fustiger ce comportement qui risque de se frayer le chemin jusqu’à la veille des élections au mois de décembre prochain.

 

Soucieux d’organiser les élections libres transparentes, crédibles et apaisées, le président de cette institution d’appui à la démocratie invite les acteurs politiques à faciliter la Ceni la tâche de tenir sa promesse d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.

 

Osée Kalombo