Est de la Rdc: Bintou Keita achève sa tournée de consultations avec ses partenaires sur le processus de transition conjoint entre le Gouvernement et la MONUSCO

La Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations Unies (ONU) et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita, a conclu une mission de concertations d’une semaine dans l’Est de la République démocratique du Congo, où elle a consulté les gouvernements provinciaux et les différentes communautés sur les actions prioritaires nécessaires pour un processus de transition fluide mais accéléré.

La tournée a débuté à Goma le 11 juillet, ensuite à Bukavu, Uvira, Bunia et s’est finalement terminée à Beni. Mme Keita a rencontré les Gouverneurs des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu puis de l’Ituri, ainsi que les autorités de l’administration territoriale et municipale, la société civile et les organisations non-gouvernementales. La visite sur le terrain comprenait également des visites des bases de la MONUSCO, des sites de déplacés internes, dont Lala, qui a subi une attaque à la mi-juin, ayant fait 46 morts.

La mission de la Représentante Spéciale sur le terrain s’inscrit dans le contexte de l’élaboration d’un rapport spécial par le Secrétaire Général des Nations Unies, comme stipulé dans la Résolution 2666 du 20 décembre 2022. Dans cette Résolution, le Conseil de Sécurité demande de proposer des options pour adapter la future configuration des composantes civile, policière et militaire de la Mission ; et des entités des Nations Unies dans le pays. Ceci, en tenant compte du rôle de la MONUSCO par rapport à la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est et d’autres initiatives internationales, régionales et bilatérales existantes à l’appui de la République démocratique du Congo.

« La dernière ligne droite des opérations de paix est l’étape la plus difficile. En écoutant les personnes que nous nous engageons à protéger, et en consultant des partenaires proches qui travaillent sur le terrain, nous pouvons assurer un retrait responsable », a déclaré Mme Keita.

En septembre 2021, un plan de transition conjoint a été adopté par le Gouvernement de la RDC et la MONUSCO et en juin 2022, la Mission a réduit son champ d’opération pour les Casques bleus des Nations Unies à trois provinces contre six en 2020. Cependant, à la suite de la demande du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo que la MONUSCO se retire après les élections de décembre 2023, l’organisation a accéléré le rythme de son processus de transition.

13 territoires sur les 145 ont une insécurité élevée

Dans les trois provinces où elle est encore présente, la Mission a identifié 13 territoires prioritaires sur les 145 que compte le pays, où l’insécurité est élevée posant des défis importants à la protection des civils et nécessitant une attention soutenue conjointe des forces de sécurité nationales et des troupes de la MONUSCO. Dans le seul territoire de Djugu, la MONUSCO fournit actuellement une protection physique à plus de 100 000 personnes déplacées à travers ses quatre bases opérationnelles temporaires à Bayoo, Fataki, Rhoo et Gina et des déploiements permanents de combat (SCD) à Drodro et Amee.

« 2024 est l’année de la transition, où la Mission transférera de plus en plus ses responsabilités notamment en matière de protection des civils au Gouvernement de la RDC », a déclaré Mme Keita. « Nous travaillons avec les autorités pour nous assurer que les capacités nationales répondront aux exigences minimales de sécurité pour permettre un retrait responsable dans les zones où la MONUSCO protège actuellement les civils. Nous tirons également parti de l’expertise et des ressources des agences, fonds et programmes des Nations Unies pour intensifier leurs efforts pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des plans nationaux à l’appui du développement et des besoins humanitaires. »

La MONUSCO, dans le cadre de son mandat de protection des civils, continue également d’appuyer le Gouvernement de la RDC dans ses efforts pour renforcer son système judiciaire, la capacité et la présence de la police nationale et la mise en œuvre de son programme de désarmement, démobilisation et réintégration ainsi que la réforme du secteur de la sécurité.

L’insécurité pèse lourdement sur les femmes et les filles et Mme Keita s’est engagée activement auprès de leurs représentants et dirigeants à chaque étape de sa tournée. En 2022, la MONUSCO a documenté près de 700 cas de violences sexuelles liées au conflit affectant les femmes et les filles, mais de nombreux incidents restent encore non documentés et les chiffres sont probablement beaucoup plus élevés. Les femmes candidates aux prochaines élections ont également fait part de leurs préoccupations concernant le harcèlement et les menaces auxquelles elles sont régulièrement confrontées. Malgré tout, c’est avec enthousiasme qu’elles abordent les prochaines élections.

« En tant que femme, mère et grand-mère, je m’engage à amplifier la voix des femmes et à reconnaître les immenses contributions que les femmes congolaises ont apportées à la résolution des conflits dans leurs communautés », a déclaré Mme Keita, qui ajoute ” La MONUSCO est attachée à la parité hommes-femmes dans tous les aspects de la vie publique.”




Journée internationale de la femme africaine: Bintou Keita estime qu’il faut en finir avec les pratiques vexatoires qui dissuadent les femmes d’entrer dans l’arène politique

En République démocratique du Congo, les femmes qui s’engagent en politique doivent être tenaces. Candidates, élues et femmes publiques, elles sont insultées, menacées, humiliées, harcelées, évincées… Ne bénéficiant pas de mesures incitatives ou de discrimination positive, elles doivent y arriver « par leurs propres moyens ». Pourtant, selon la Constitution, les femmes ont droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales, et l’État doit garantir la parité homme-femme.

Bien préparée, toujours élue

Malgré cette disposition de la Loi fondamentale, les femmes sont dissuadées de se lancer, ou de demeurer, dans l’arène politique. Des cas d’appels au viol et de cyber harcèlement, ainsi que des discours haineux et des campagnes de désinformation visant à les disqualifier sont ainsi fréquemment relevés. Bien que le nouveau Code du numérique soit porteur d’espoir en matière de prévention de certains abus, rares sont les partis ou les formations politiques qui documentent, condamnent ou encore moins, exigent l’ouverture d’une enquête judiciaire lorsque les femmes dénoncent les attaques qu’elles subissent. Trop souvent aussi, en dépit de preuves probantes, les agresseurs, parfois multirécidivistes, ne sont ni poursuivis ni sanctionnés ; une double-peine pour les victimes, qui se retrouvent isolées et désarmées, faute de soutien.

À l’occasion de la Journée internationale de la femme Africaine – créée le 31 juillet 1962 par l’ONU et officiellement consacrée par l’OUA (actuelle UA) le 31 juillet 1974 –, il nous appartient de braquer les projecteurs sur les femmes congolaises, de mettre en lumière ce qu’elles représentent et ce qu’elles pourraient apporter à leur pays et à la région des Grands Lacs si une réelle opportunité leur était donnée de s’investir, au même titre les hommes, dans la vie politique. Les Congolaises constituent plus de 50 % de l’électorat, mais ne sont pour l’heure que 12 % environ à l’Assemblée nationale et un peu moins du double (23,85 %) au Sénat. Contrairement au discours misogyne ambiant, il s’avère qu’identifier, former et aligner des candidates offre une opportunité précieuse d’accroissement du poids politique. Les statistiques à ce sujet sont éloquentes : une candidate bien préparée est presque toujours élue. C’est aussi une aubaine grâce à la loi électorale révisée, dont l’article 13 propose désormais une mesure incitative qui dispense du paiement de caution les listes composées de 50 % de candidates minimum.

Jamais sans les hommes

L’engagement des hommes – au nombre desquels le chef de l’État, champion de l’Union africaine pour la masculinité positive et à travers la campagne He for She lancée par ONU Femmes* – est un levier crucial dans le combat pour l’égalité. Crucial parce qu’ils dirigent la majorité des partis politiques, des institutions et des médias. Ils ont donc les moyens, et la responsabilité, de renforcer les commissions de discipline et les codes de conduite ; de documenter, dénoncer et porter plainte systématiquement en cas de dérive ; de fixer des quotas de candidates aux élections ; d’organiser des primaires mixtes ; de financer des candidates ; ou d’instaurer des tarifs préférentiels pour les cotisations. Sur le plan légal, au cours des vacances parlementaires (15 juin-15 septembre), le gouvernement prévoit d’adopter une ordonnance-loi sur la prévention et la répression des violences basées sur le genre. Peut-être est-ce là une belle opportunité de sécuriser l’espace politique pour les femmes et, en cas d’abus, d’assurer une réponse holistique.

Dans la même veine, les médias peuvent ouvrir leur espace aux femmes politiques et garantir un traitement équilibré de l’information les concernant – loin des stéréotypes. En parallèle, l’engagement des hommes permettra aussi de décloisonner le débat, d’empêcher que seules les femmes militent pour les femmes. Oser se présenter, d’abord, puis s’aguerrir et se soutenir. Par exemple, en mutualisant leurs ressources pour financer du matériel de campagne, des témoins et des avocats. Et surtout, être des mentors les unes pour des autres, ce qui permettrait d’enrichir un réservoir de candidates potentielles et éligibles, et ce jusqu’à briser le plafond de verre.

Fortes de ces appuis, les femmes congolaises pourraient relever le défi d’une représentativité politique accrue lors des élections législatives, prévues à la fin de cette année. Les Nations unies, notamment à travers la Monusco, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et ONU Femmes, poursuivent leur soutien aux institutions et aux entités politiques pour atteindre cet objectif. Ainsi, outre les sessions de renforcement de capacités et de vulgarisation des textes électoraux, elles collaborent avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour continuer de renforcer la prise en compte de considérations liées au genre dans son travail ainsi qu’avec la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), pour la prévention, l’alerte et la réponse aux violences sexistes.




Hélicoptères sans pilote : Champions des « missions impossibles » (Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Des entreprises chinoises se sont spécialisées dans le développement de technologies appropriées pour accompagner un développement de qualité dans tous les secteurs de la société. L’innovation au quotidien est la recette appliquée par ces compagnies en mettant à profit les avantages de la science. C’est le cas de la société d’United Aircraft qui s’illustre depuis quelques années dans la fabrication des hélicoptères sans pilote et de drones.

L’apparence des locaux qui abritent le siège de l’entreprise United Aircraft, situé dans le quartier Yizhuang de Beijing, spécialisée dans la fabrication des hélicoptères sans pilote et de drones, renseigne peu sur l’ingéniosité qui s’y déploie au quotidien et ses ambitions. Il faut visiter ses différents compartiments pour se rendre compte de l’immensité du travail qui s’y mène chaque jour. Depuis le développement de son tout premier modèle d’hélicoptère sans pilote, le TD 220, d’autres prototypes plus performants ont été conçus pour pourvoir aux besoins de nombreuses institutions.

Grâce à l’innovation permanente et au dévouement d’une équipe d’ingénieurs rompus à la tâche, le TD dispose de plusieurs modèles comme le TD 450 ou 550 qui peuvent se rendre dans toutes sortes d’endroits difficiles d’accès et transporter plusieurs tonnes d’objets. En quelques années, ce prototype a acquis la réputation d’accomplir des « missions impossibles. »  L’expertise de l’entreprise a conquis divers secteurs d’activités en Chine. En effet, les hélicoptères sans pilote interviennent avec succès dans la lutte contre la contrebande aux frontières chinoises, dans l’exploration géographique, dans les interventions de sauvetage, la cartographie et bien d’autres domaines…

En visitant l’entreprise, on se rend compte de la place qu’elle occupe dans le processus de modernisation à la chinoise. Un processus qui prend appui sur les réalités chinoises et exploite les avantages de la science et de la technologie pour promouvoir un développement pacifique et harmonieux dans tous les secteurs de la vie. Un développement de type endogène où l’innovation occupe une place de choix. Dans les différents ateliers, l’activité est intense, les uns s’occupant de la maintenance d’appareils, d’autres s’activant tout autour des hélicoptères prêts pour les vols d’essai, certains concentrés devant des ordinateurs en train de concevoir de nouvelles idées. Ces technologies que sont les hélicoptères sans pilote et les drones sont devenues incontournables si l’on est soucieux d’obtenir des résultats satisfaisants dans certaines initiatives.

Une technologie indispensable en Afrique

Cette technologie qui est largement utilisée en Chine est aussi indispensable en Afrique. Dans un continent confronté à plusieurs défis comme l’insécurité, le braconnage et l’enclavement de certaines zones, ces hélicoptères sans pilote peuvent servir utilement et efficacement. Les pays qui font présentement face aux groupes armés terroristes ont besoin de ces engins qui peuvent contribuer à une meilleure surveillance des territoires et à la traque des malfaiteurs. Ils pourraient contribuer énormément à suivre les mouvements de ces groupes terroristes, passés maîtres dans la criminalité transfrontalière. La porosité des frontières en Afrique qui rend le plus souvent complexe la lutte contre des maux comme les trafics illicites en tous genres pourrait être résolu avec l’appropriation de cette technologie des hélicoptères sans pilote.

Le braconnage des espèces protégées et en voie de disparition est également un véritable fléau sur le continent. Chaque année, ce sont des milliers d’animaux sauvages protégés qui sont tués dans des parcs. Il arrive dans certains cas où les braconniers s’en prennent à la vie des gardes forestiers afin de pouvoir assouvir leurs forfaits. Pour combattre efficacement ce phénomène, les hélicoptères sans pilotes pourraient être une solution efficiente.

Lors des catastrophes naturelles comme les inondations, l’accès aux endroits sinistrés est parfois impossible. Dans ce cas de figure, ces engins peuvent être d’un recours utile pour sauver des vies ou encore désenclaver des zones coupées du reste du monde. Les champs d’application de ces appareils sans pilotes sont donc variés en Afrique. Ces technologies méritent d’être appropriées pour non seulement lutter contre l’insécurité, mais aussi promouvoir des secteurs de développement comme l’agriculture.

(Source : CGTN Français)




Salle de consultation en dessous de la paillote : 5e consultation gratuite de la 18e équipe médicale chinoise au Tchad

Le 29 juillet, à l’invitation de l’ancien ministre de la Santé publique du Tchad, Avocksouma Djona Atchénémou, la 18e équipe médicale chinoise (province du Jiangxi) au Tchad est arrivée au village de Masstour au nord de N’Djamena, la capitale du Tchad, pour offrir une consultation gratuite.

À 7h30 du matin, l’équipe médicale est arrivée au village après plus d’une heure de route. M. Djona et les villageois ont accueilli l’équipe sur la route à un kilomètre du village et l’ont conduite à l’ombre d’une paillote d’environ 15 mètres carrés dans le village, où s’est déroulée la consultation gratuite.

De nombreux villageois n’avaient pas pu recevoir de soins médicaux appropriés depuis longtemps, ni d’examens médicaux réguliers en raison de la pauvreté. L’équipe médicale chinoise, dont les membres sont des médecins de 11 disciplines médicales, et qui équivalait à un « hôpital général », a parfaitement répondu aux besoins urgents du village de Masstour. Les membres de l’équipe ont effectué les consultations avec soin, donné des conseils médicaux individualisés aux villageois, et ont répondu patiemment à chaque question.

Voyant la douleur de nombreux villageois soulagée, le chef du village Mahamat Abakar Moussa, très ému, a déclaré : « Les médecins chinois ont des compétences médicales avancées, et ils sont chaleureux et amicaux. Après avoir appris la situation difficile des villageois, ils ont pris l’initiative de fournir une consultation gratuite, ce qui nous donne beaucoup d’espoir. Nous remercions sincèrement l’équipe médicale chinoise. Merci à la Chine ! »

« La Chine a apporté des aides concrètes au Tchad dans plusieurs domaines. De la 1ère à la 18e équipe médicale chinoise au Tchad, j’ai vu l’amitié entre les peuples chinois et tchadien s’enraciner et s’épanouir grâce à l’arrivée des équipes médicales. Les médecins chinois sont toujours là quand nous en avons le plus besoin. De plus en plus de Tchadiens bénéficient de services médicaux chinois satisfaisants », a déclaré M. Djona.

Ce jour-là, l’équipe médicale chinoise au Tchad a traité un total de 163 villageois, a effectué des traitements de médecine traditionnelle chinoise tels que l’acupuncture, le massage et la ventouse pour 22 fois, et a remis aux villageois plus de 60 types de médicaments courants, ainsi que des nœuds chinois qui

symbolisent le bonheur.

 




Délivrance des permis de construire et de démolition: GUPEC, seule interface entre les promoteurs immobiliers et l’Etat

Le nouveau comité de gestion du Guichet unique de délivrance de permis de construire (GUPEC) a tenu sa toute première réunion du Conseil d’administration. Présidée par la PCA, cette réunion s’est articulée sur trois grands points à savoir l’état de lieux de la situation de l’urbanisation et la construction, la vision commune des missions assignées ainsi que la vulgarisation et l’appropriation par la population de cet organe technique de régulation devenu la seule interface entre promoteurs immobiliers et l’Etat.
Après leur nomination par ordonnance présidentielle, les membres du Conseil d’administration du Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire « GUPEC » qui est l’Organe technique de régulation et seule interface entre le promoteur immobilier et l’Etat se sont réunis dernièrement à Kinshasa. Il permet de lutter contre le coulage des recettes, de réduire les procédures administratives de l’obtention des documents ayant trait à la construction et de lutter contre les constructions anarchiques.


A l’issue de cette réunion, le Directeur général du GUPEC, Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre s’est dit heureux d’informer que nous venons de tenir la toute première réunion du conseil d’administration, et ce, après notre nomination par le président de la République Félix Tshisekedi. Et qu’au jour d’aujourd’hui, nous avons tablé sur l’état des lieux depuis la création du guichet unique de délivrance des permis de conduire.
Comme vous le savez, dit-il, avant que je ne sois nommé Directeur général, j’ai été Chargé des missions et que j’avais le devoir de restituer, au sein du conseil d’administration tout ce que j’avais eu à entreprendre comme activités. C’est ce qui a été fait. Aussi, j’ai donné l’exposé pour que les membres du conseil d’administration puissent avoir le même entendement de ce que l’on entend par Guichet unique de création d’entreprises.
De cet exposé, ajoute-t-il, il y a eu des questions que j’ai eu à répondre. « Je suis heureux parce que nous avons aujourd’hui le même entendement, pour que nous puissions mener à bon port les charges qui nous sont confiées », explique-t-il.
A cette occasion, le Directeur général du GUPEC a rappelé les missions principales de cette structure, notamment la délivrance du permis de construire, la délivrance du permis de démolition et la numérisation ou la digitalisation.
« Hormis ces missions principales, GUPEC a pour objectifs de pouvoir mobiliser et maximiser les recettes dans le trésor public, de combattre les constructions anarchiques, combattre les antivaleurs qui jadis avaient élus domiciles au sein de l’administration », précise-t-il. Et de rassurer que nous allons travailler avec célérité et transparence pour redorer l’image jadis ternie.
Par où commencer ?
Pour répondre à cette question, le Directeur général du GUPEC, Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre pense, en ce qui concerne les priorités, nous devons commencer par la vulgarisation, pour faciliter l’appropriation de la structure par l’ensemble de la population.
« Le permis de construire n’est pas un élément pour faire le bénéfice, mais la sécurisation des biens et des personnes. Nous devons être sûrs de sécuriser nos populations. C’est pourquoi, sans l’appropriation par la population, de tout le Gouvernement, central que provincial, que chacun comprenne qu’il y a une réforme gouvernementale et que celle-ci devient l’appropriation de tous. Le permis de construire concerne tout le monde. Chacun est concerné. Il y a toujours un adage quipu dit : « lorsque le mobilier va, tout va » », indique-t-il.
Au sujet du chevauchement entre GUPEC et d’autres services de l’Etat, le Directeur général estime que nul n’est censé ignorer la loi et nul n’est au-dessus de la loi. Ainsi, dès lors que le guichet unique est opérationnel, il n’appartient plus à une autre structure de pouvoir recevoir la demande, mais aussi le traitement du dossier.
« Il n’appartient plus au jour d’aujourd’hui à un ministre provincial de pouvoir recevoir la demande ou de traiter la question relative au permis de construire. Je vais lancer l’opération de contrôle du permis de construire. S’il arrive qu’il y a un chef de division, un ministre provincial qui a signé un permis de construire, cela constituerait un faux et usage de faux et nous allons traduire cette personne là en justice », prévient-il.
Notre priorité, insiste-t-il, c’est la vulgarisation. « Le guichet unique n’est pas chargé des préavis ou de prolongation. Ça c’est la matière qui revient à l’administration de l’Urbanisme et habitat. Il y a une loi qui règlemente les beaux à loyers et ce ne pas la matière du guichet unique. Le guichet unique est centré sur la délivrance des permis de construire ou de démolir. Vous voulez construire votre maison, venez chez nous. Vous voulez démolir votre bâtisse, nous sommes ouverts. Mais le faire sans nous, c’est violer les textes légaux et réglementaires qui nous régissent », insiste le Directeur général du GUPEC.
Il a profité de cette occasion pour remercier le chef de l’Etat pour la nomination et nous avons le devoir de rédévabilité. Désormais plus rien ne sera comme avant.
Il a terminé par promettre que nous devons être sérieux, disciplinés et mobiliser les recettes de l’Etat. « Nous n’allons pas mettre la main là-dessus. Je ne tolèrerai pas de voir les antivaleurs. J’appliquerai le Code du travail. Chaque agent qui va se comporter de manière autre, sera sanctionné. Nous allons gérer autrement. Nous n’allons pas gérer de manière opaque, il y aura la transparence et la rédévabilité », souligne M. Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre.
Mettre un terme au désordre
Approchée par la presse, Mme le PCA a noté que la responsabilité était lourde. « Nous allons ensemble résoudre le problème. Responsabilité ça veut dire, résoudre le problème que vous allez trouver sur votre chemin. Par rapport à la stratégie, il a dit qu’on se réfère d’abord aux textes et ensuite, faire face aux défis qui nous attendent dans le futurs », précise-t-elle.
Et d’ajouter que la mission du GUPEC c’est bien définie par la loi, la délivrance des permis de construire. « Nous voulons élaguer tous les désordres que nous constatons par rapport à la constriction. Nous voulons répondre à l’exigence de l’amélioration du climat des affaires, une des raisons de la création du GUPEC », martèle-t-elle.
Mme le PCA est revenue sur la réunion avec le ministre de tutelle pour dire que c’était important comme père de famille, de nous réunir pour nous sensibiliser par rapport à la responsabilité que nous avons reçu. Il était aussi question de nous conseiller et de fixer les objectifs pour lesquels la structure a été créée.




Au-delà de l’axe Brazza-Kigali, souvenons-nous de l’Opération Artémis!

Dans sa livraison du 28 juillet 2023 intitulée ‘Congo B., Rwanda, Ouganda… Quand Total Energies brûle la démocratie avec du pétrole et du gaz’, Nicaise Kibel’Bel Oka du journal Les Coulisses, spécialisé dans les informations en rapport avec les Grands Lacs, analyse la visite d’Etat effectuée du 21 au 23 juillet 2023 par Denis Sassou Nguesso au Rwanda. Il révèle le rôle du géant français du pétrole Total Energies dans la situation sécuritaire dans la sous-région. Sait-on seulement qu’à chaque rendez-vous du donner et du recevoir où elle participe, la RDC brandit les enjeux politiques lorsqu’on lui oppose des enjeux économiques ?

«Hier Elf aujourd’hui Total Énergies, la multinationale française est au centre de la politique de la France en Afrique. C’est elle qui impose aux décideurs politiques français la politique à suivre sur le continent africain. Le Congo-Brazzaville est sous la coupe de cette multinationale depuis des lustres (…)», écrit Nicaise Kibel Bel.
«L’Ouganda est sous la coupe de la multinationale française. La France forme des éléments de l’Uganda People’s Defence Forces (UPDF) appelés ‘Brigade de montagne’ pour protéger l’exploitation pétrolière du lac Albert», poursuit-il.
«Dans leur extension, les islamistes MTM ont rejoint Ansar al-Sunnah au Mozambique avec lequel ils forment IS-CAP, la province Afrique centrale de l’État islamique. Le 23 mars 2019, les islamistes Al Sunnah ont attaqué la ville de Palma où le groupe français Total a installé son projet gazier», relève Nicaise.
Constat : pour combattre ce mouvement insurrectionnel, la France recourt à l’armée rwandaise déjà opérationnelle au Congo-Brazzaville et en Centrafrique (voisins de la RDC).
Faut-il noter qu’en séjour au Bénin quand il a revendiqué une partie du territoire congolais, Paul Kagame a offert les services de son armée aux pays ouest-africains en proie aux groupes islamistes (Mali, Burkina Faso etc.).
Ce n’est pas un fait du hasard si ces pays sont des ex-colonies françaises où la France est actuellement malmenée. Cependant, au travers de ces trois extraits, Nicaise Kibel Bel circonscrit la géostratégie de la multinationale française au Congo-Brazzaville (ex-colonie française), en Ouganda (ex-colonie britannique) et au Mozambique (ex-colonie portugaise).
Comme toujours (…) la Rdc se met à la traîne

Au pays où la diplomatie a des sautes d’humeur faute de constance et de suivi, combien sont-ils, les RDCongolais, à se souvenir encore de l’ Opération Artémis menée par la France en Ituri en 2002 pour mettre fin au conflit intercommunautaire congolais Hema-Lendu survenu dans ce coin du pays quasiment en duplication du conflit intercommunautaire rwandais Hutu-Tutsi survenu au Rwanda en 1994 ?
L’Ituri – pour ceux qui ne le savent pas – est le premier district congolais à avoir réclamé en 2009 son érection en province, et cela en référence à l’alinéa 1 de l’article 226 de la Constitution du 16 février 2006 selon lequel «Les dispositions de l’alinéa premier de l’article 2 de la présente Constitution entreront en vigueur endéans trente-six mois qui suivront l’installation effective des institutions politiques prévues par la présente Constitution».
Il est devenu province à part entière en 2015.
Mais, 13 ans auparavant, une guerre civile atroce va surgir entre Bantous et Nilotiques (Lendu et Hema) ayant pourtant toujours vécu ensemble, guerre rappelant celle de 1994 entre Bantous et Nilotiques (Hutu-Tutsi) qui justifia l’intervention française via l’Opération Turquoise. Les Hema sont des Nilotiques, les Lendu des Bantous.
Ainsi, entre 1994 et 2023, la France est intervenue en RDC deux fois au Nord-Kivu et en Ituri, provinces au cœur de grosses tractations diplomatiques et sécuritaires.
La question, toutefois, est de savoir pourquoi 2002 avec Opération Artémis ?
Géopolitiques et géostratèges ont la réponse : pétrole du lac Albert. Lac commun à la RDC et à l’Ouganda. Exactement comme le pétrole de la côte maritime Atlantique commune à la RDC et à l’Angola. Exactement comme le gisement gazier du lac Kivu commun à la RDC et au Rwanda.
Comme toujours autour des gisements transfrontaliers, la RDC se met à la traîne.
Prenons le cas de l’Ituri avec le lac Albert. La RDC n’est pas sans savoir que Total Énergies (ex-Elf) est en train d’investir pour USD 5 milliards la construction du pipeline Ouganda-Tanzanie-Kenya sur plus de 1.443 km.
Le gisement pétrolier du lac Albert n’ayant pas de tracé frontalier dans les profondeurs, on se rendra compte, le moment venu, qu’une bonne partie du pétrole disponible côté RDC aura été aspirée par l’usine de pompage Total Energies installée côté Ouganda, sans peut-être une contrepartie proportionnelle pour Kinshasa. Lorsque dans 5, 10 ou 20 ans la RDC cherchera à monter une structure d’exploitation du même pétrole, ses réserves se seront forcément amoindries. Elle se contentera d’un éléphant blanc !
Révélation terrible…
Évidemment, la préoccupation se devine : que fait le Congo de toutes les ressources dont il est doté ? Comme pour la Parabole des Talents en Matthieu 25 :14-30, la réponse a tout du péché congénital du mauvais serviteur.
Tenez !
En 2018, sous le titre 17 mai vu de Bunia, l’autre enjeu du Congo ! – article écrit pendant un séjour de 4 mois au chef-lieu de l’Ituri – cette réponse a été puisée dans l’article intitulé Les pionniers de l’indépendance zaïroise, édition 249-250 de la revue scientifique Zaïre-Afrique parue pour les mois de novembre et décembre 1990.
En pages 479 à 484, la revue fait état de l’existence des deux tables rondes organisées à Bruxelles en prévision de l’Indépendance : la CTRP (Conférence de la Table Ronde Politique) tenue du 20 janvier au 20 février 1960 et la CTRE (Conférence de la Table Ronde Economique, Financière et Sociale) tenue du 26 avril au 16 mai de la même année.
Au sujet de la deuxième conférence, l’article renseigne que la Belgique avait aligné 5 ministres, 40 conseillers venus de différentes ministères fortement impliqués dans l’administration coloniale, en plus de 22 parlementaires représentant les socio-chrétiens, les libéraux et les socialistes.
De la délégation congolaise, voici ce qu’en rapporte Zaïre-Afrique : « La Table Ronde économique accueillit quarante-trois délégués des partis congolais avec leurs treize conseillers, dont la plupart étaient des Belges. Elle admit aussi huit délégués du Collège Exécutif Général et cinq membres de la Commission politique avaient été installés pour associer les Congolais à l’exercice du pouvoir à l’échelon du gouvernement général à Léopoldville et du ministère du Congo à Bruxelles ».
La revue souligne que «La Table Ronde économique fut surtout une conférence des lieutenants des partis et des suppléants de janvier, animée du côté congolais par de jeunes universitaires» dont Marcel Lihau, Evariste Loliki, André Mandi, Joseph Mbeka, Paul Mushiete et Albert Ndele.
Que faisaient, mieux où étaient alors les leaders politiques communément appelés « Pères de l’Indépendance » ? Révélation terrible : «Les chefs des partis étaient préoccupés par la campagne électorale proche et par leurs fonctions au sein des collèges exécutifs» ! Ils couraient déjà après les postes politiques, négligeant la donne économique.
Et nous de conclure : «58 ans après, qu’est-ce qui a changé ? La constante est là : chaque fois que le Congo veut aborder la seconde question (…), certains de ses filles et fils s’offrent aux puissances étrangères pour ‘promouvoir’ la première question, cette fois en avançant des concepts nobles comme ‘Etat de droit’, ‘Droits de l’homme’, ‘Démocratie’. On peut alors le parier : cela va durer encore une soixantaine d’années tant que le Congolais n’aura pas compris que sa véritable force, c’est dans l’Indépendance économique, financière et sociale. Celle-là même dont tous les Etats modernes préservent les acquis malgré et parfois contre les soubresauts caractérisant la politique».
Le problème n’est pas Kigali. C’est Kinshasa

Pour revenir à l’article ayant inspiré le titre principal, le constat malheureux est que la RDC a fait le choix de la mauvaise vocation : à chaque rendez-vous du donner et du recevoir, elle brandit les enjeux politiques alors qu’on lui oppose des enjeux économiques !
Puissance économique en raison de la diversité de ses ressources naturelles qui intéressent pourtant toutes les puissances du monde, Kinshasa pratique la mendicité pour obtenir le peu de considération diplomatique qu’on lui refile d’ailleurs en consolation.
Résultat lamentable : elle tremble à la seule image de voir Kagame et Sassou en aparté. Ou Museveni et Lourenço se serrant la main.
Pourtant, on n’a nécessairement pas besoin de conflit armé pour gagner une guerre. Ou de vociférer pour effrayer l’adversaire. Il faut au Congo-Kinshasa de bons négociateurs pour « vendre » le pays à l’extérieur, c’est-à-dire le rendre incontournable à tous les rendez-vous économiques et financiers.
Si, année après année, les statistiques de la City (Londres) ou de la Bourse de New York continuent de passer le Rwanda pour principal exportateur africain du coltan, c’est que le problème n’est pas Kigali. C’est plutôt Kinshasa dans son obstination à se mettre en marge.
Au lieu alors de s’énerver du fait de la rencontre Sassou-Kagame à Kigali, les Congolais doivent commencer par se demander s’ils connaissent seulement la théorie de la Malédiction des ressources naturelles développée par Richard Auty en 1990 et s’ils en ont pleinement conscience.
Apparemment… non !
Omer Nsongo die Lema




Une mission conjointe Primature-FPI descend à Mbuji-Mayi pour palper du doigt l’évolution des projets structurants

Assurer un suivi plus que permanent dans le but de pallier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) relatifs au Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités dans l’espace Grand Kasaï, a été l’objectif de la nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi de la mission conjointe Primature-Fonds de Promotion de l’industrie. Sur le terrain, la mission conduite par le Conseiller Principal du premier ministre en matière d’énergie, Didier Kyoni a pu mettre en place des mécanismes stratégiques afin de palier à tous les problèmes qui handicapent l’évolution des projets structurants financés par le FPI au Kasaï-Oriental


C’est pour assurer un suivi presque permanent dans le but de palier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) relatif au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités dans l’espace Grand Kasaï que s’inscrit cette nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental de cette mission conjointe primature-Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Le chef du Gouvernement reste très engagé dans la réussite de ce projet structurant piloté par le FPI dans le Kasaï-Oriental.
D’où cette descente de la délégation de la Primature conduite par le Conseiller Principal du Premier ministre en charge de l’électricité et eau, Didier Kionyi, une équipe de l’entreprise égyptienne et des experts du FPI sont dans cette délégation dont la mission principale est de vérifier de l’effectivité de cette route Kananga-Mbuji-Mayi longue de 188 Km et d’autres projets du programme présidentiel financé par le FPI. Il s’agit donc d’une mission de haute facture pour la province du Kasaï-Oriental, de quoi réjouir l’autorité provinciale, Patrick Mathias Kabeya.

« Je suis ici à la tête d’une mission de la Primature qui a été diligentée pour faire l’évaluation des projets du FPI dans la région Grand Kasaï. L’objet de nos échanges a été basé principalement sur le projet de la route Mbuji-Mayi Kananga qui émane de la volonté du chef de l’Etat. Nous avons eu des échanges très fructueux avec le Gouverneur qui s’est montré très réceptif et attentif et nous a donné l’assurance que ce projet a le soutien de l’autorité provincial pour son achèvement », a indiqué le Conseiller Principal du Premier ministre en charge de l’électricité et eau, Didier Kionyi.
Les directives données par le Premier ministre relatives à la célérité dans l’exécution des travaux ne doivent s’ouvrir d’aucune entorse. Conscient de cela, l’autorité provinciale a directement réuni les différents services techniques sous sa supervision afin de trouver des remèdes comme obstacles sur cette route construite par l’entreprise égyptienne sur financement du FPI.


Après débats enrichissants sur cette problématique qui devient comme un goulot d’étranglement, face à l’évolution rapide du projet, le Gouverneur a de nouveau demandé à toutes les parties d’effectuer une descente sur le terrain afin d’actualiser la question sur la demande des autorisations de démolition et d’enlèvement des obstacles physiques tout au long de la route Kananga-Mbuji-Mayi sur les 4 premiers Km.
De la descente sur le terrain

Nous sommes de retour sur le terrain pour une nouvelle évaluation technique du matériel, des obstacles physiques rencontrés sur l’emprise de la route Mbuji-Mayi Kananga, précisément en partant de Kalala wa Nkanta jusqu’à Cibombo. Il s’agit des services provinciaux du Kasaï-Oriental concernés par la problématique d’enlèvement et démolition des obstacles à savoir la Snel et la Regideso, la SCPT, l’Office des routes, l’OVD et pleins d’autres. Cette descente sur le terrain faite sous la supervision de la délégation venue de Kinshasa a été élargie par d’autres entités provinciales concernées par cette problème tique, notamment le ministère provincial des infrastructures, le service de l’Urbanisme et Habitat et le cadastre.
L’entreprise égyptienne qui exécute les travaux sous le contrôle et la surveillance de Grand international group était aussi de la partie. La tâche n’a pas été facile, des points de contingences ont pu être trouvés, notamment sur le non enlèvement des obstacles spécifiquement le réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques, les câbles de la fibre optique et quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route. Autres problèmes soulevés, la gestion des eaux de pluie et les têtes d’érosions.
Les assurances ont pu être données par la partie exécutante sur la prise en compte de tous ces aspects par le projet. Une autre information qui a été portée à la connaissance de la délégation, est en rapport avec des cas des démolitions. Il s’avère que les notifications étaient adressées aux personnes concernées par cette opération et que dans les tout prochains jours, la Mairie de la ville de Mbuji-Mayi va procéder à ces opérations. Il s’observe clairement que l’émissaire du premier ministre va regagner Kinshasa rassuré du règlement des divergences sur les obstacles physiques de la RN1.
« Je veux aussi remercier du fait qu’il y a eu la bonne volonté de chacune des parties pour mettre les idées ensemble afin d’aplanir les difficultés autour des obstacles qui se posaient sur le chemin de la route. Après les termes de référence de notre mission ici, nous allons attendre les PV de tous les travaux soient établis et nous rentrerons avec un message globalement positif avec les engagements de chacune des parties.
De la signature du PV

Pour rendre effectif les engagements pris par toutes les parties, en rapport avec tous ces obstacles, un procès-verbal a sanctionné les différentes réunions techniques de trois jours au cours desquelles toutes les parties ont manifesté leur volonté de voir ce projet capital pour le développement de deux Kasaï et des environs aller de l’avant.
Au-delà du point kilométrique 4, la délégation conjointe Primature-FPI a pu constater que les travaux de déblayage, de terrassement pour ouvrir l’emprise de la route Mbuji-Mayi-Kananga se poursuivent dans la zone péru-urbaine. Sur plusieurs kilomètres, le géotextile, qui est un élément fondamental dans la construction de cette route voulue moderne, a été effectuée avec succès. Cette zone est déjà prête à recevoir les graviers. On rappelle que cette technologie innovante de la pose du géotextile appliquée par cette société égyptienne sur cette partie de la route est une première en Afrique centrale. Cette technologie, de l’avis des experts, garantit la protection de la voie pendant plus de 50 ans contre les infiltrations des eaux.

Sur un autre axe, au point kilométrique 20 où se situe la zone de carrière, la société égyptienne a déjà dégagé la route d’accès et placé le concasseur mobile qui est opérationnel. Sur place, la délégation a pu constater qu’un stock des blocs des grais est déjà disponible pour être transformés en graviers. La capacité de ce concasseur mobile rassure d’avantage l’émissaire du premier ministre quant à la qualité des matériaux utilisés.
« Notre présence ici est un gage de cet engagement du gouvernement à voir ce projet continué et arriver à terme dans les plus bref délais. Ce qu’il faut que l’on puisse rendre compte, un tel chantier comporte des mini-projets, notamment pour assurer l’approvisionnement du chantier de la route. C’est le sens de cette carrière qui n’existait avant, qui a été aménagé par le contractant. Une route d’accès de 4 Km a été faite, les travaux de nivement, d’excavation et toute une opération qui existe et qui permet de faire l’excavation des roches et de les concasser. Ceci va alimenter entre 70 à 80 Km des routes.
Quid de la centrale photovoltaïque de Tshipuka

Un autre projet de grande envergure financé par le FPI au Kasaï-Oriental, visité par la délégation, c’est la centrale photovoltaïque de Tshipuka situé à 25 Km de Mbuji-Mayi dans le territoire de Katanda. Sur place, l’entreprise égyptienne qui exécute les travaux a convié la délégation à une visite guidée pour constater les avancées techniques sur ce site devant fournir 10 MW ma nuit et 5 MW le jour à la province du Kasaï-Oriental. Globalement, allant du montage d’une structure métallique à la pose des panneaux solaires, la mise en place de deux compartiments des batteries en licium, pour le stockage de l’énergie produite ainsi que l’installation de trois invecteurs. Il a été porté à la connaissance de la délégation que le taux physique d’exécution du projet est de plus de 70%. De l’avis des experts, il pourrait être opérationnel d’ici le mois de septembre 2023.
Le conseiller principal du Premier ministre qui est du collège énergétique de la Primature a salué la qualité de l’ouvrage :
« Nous nous retrouvons ici au milieu du pays. Le chef de l’Etat s’est engagé dans un vaste projet de désenclavement des provinces au centre du pays. Cela est central au développement du pays tout entier. Il y a certains efforts qui ont été faits. Ces efforts devront être de plus en plus appuyés. Nous avons pu nous rendre compte des difficultés énormes rencontrées, particulièrement pour la logistique. Nous y travaillons. Mais encore plus d’efforts doivent être fournis pour alléger la tâche des exécutants.

Du côté du FPI, François Puela Mukendi, team leader de ce projet se veut rassurant quant à l’aboutissement heureux de ce projet.
« Nous voulons dire merci au président de la République qui a essayé de voir avec la SNCC avec l’implication du Premier ministre, nous sentons qu’il y a une amélioration des conditions de transport. Nous voulons rassurer la population qu’il y a une nette amélioration. Nous sommes sur le site et vous ne pouvez que voir la couverture des panneaux réalisée qui parle d’elle-même. Il y a une amélioration en termes de l’apport logistique.
Signalons qu’au Kasaï-Oriental, le FPI finance d’autres infrastructures sanitaires et scolaires, des chantiers qui évoluent dans l’ensemble sous une note positive. Le FPI soutien et accompagne avec détermination la vision du chef de l’Etat manifestée par le FPI dans ces deux secteurs.




Mont-Ngafula : Le Chef de l’État rouvre de la route Kimwenza-Kindele

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a procédé, ce mardi à Kinshasa, à la réouverture de la route Kimwenza – Kindele, dans la commune de Mont-Ngafula.

Longue de plus de 7 kilomètres, cette artère reliant plusieurs quartiers de la commune de Mont-Ngafula au centre-ville, via le campus de l’Université de Kinshasa, était autrefois délabrée avant de subir des travaux de réhabilitation sous l’impulsion du Président de la Répub




Félix Tshisekedi remet des médailles aux vainqueurs en athlétisme

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a pris part, ce mardi, à la sixième journée des IXès Jeux de la Francophonie qui se tiennent à Kinshasa depuis le 28 juillet 2023.

Chez les femmes, c’est l’ivoirienne Kone qui est arrivée en tête de la course devant sa compatriote Jessica Lorraine et la brazzavilloise Natacha Ngoye Akamabe.

Emmanuel Sessebe a raflé la médaille d’or chez les hommes en 10 secondes et 7 tierces. Le Chef de l’Etat a assisté depuis sa tribune à d’autres épreuves d’athlétisme dont les sauts en longueur et en hauteur,  ainsi que la course des 800 mètres et 110 mètres haie.

Le Président Félix Tshisekedi a d’abord remis des médailles aux vainqueurs de la course des 100 mètres femmes, avant de refaire cet exercice chez les hommes, dans la même épreuve. Ce geste a été ovationné par les spectateurs présents au stade des Martyrs.




A l’issue de la remise et reprise lundi dernier : O.V.D.A : Le nouveau comité de gestion déjà au travail

Etablissement public à caractère technique placé sous tutelle du Ministère du Développement rural, l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A) vient de connaître un tournant décisif de son histoire. En effet, le lundi 31 juillet dernier, c’est la date qui a marqué l’installation de son tout premier comité de gestion. C’était à l’issue de la cérémonie de remise et reprise entre les membres du comité de gestion entrant, nommés le samedi 08 juillet dernier par ordonnance présidentielle et l’équipe sortante des chargés de mission.

A cet effet, le député national René Otshudi Olamba a pris son fauteuil de président du conseil d’administration. Et M. Cléophas Katumba Badiashile (photo ci-contre) a occupé son bureau de directeur général de l’O.V.D.A, son adjointe également, Mme le Dga Geneviève Beya Mutuka.

Le Dg Katumba a à cette occasion exprimé sa gratitude au Président de la République pour sa nomination à ce poste. Et il a promis d’instaurer un meilleur climat de travail au sein de l’OVDA et se dit prêt à travailler en bonne collaboration avec tous les agents et cadres de l’office.

Bien avant la cérémonie de remise et reprise, ces trois membres du nouveau comité de gestion de l’OVDA ont eu une séance de travail avec le ministre du Développement rural, M. François Rubota Masumbuko, dans son cabinet.

La nomination de ce comité de gestion permet donc à l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A) de quitter désormais le régime des chefs des missions. Elle augure également pour les agents et cadres de cet établissement public, l’espoir d’un bon lendemain.

Pour rappel, l’O.V.D.A, est un établissement public sous tutelle du Ministère du Développement rural, créé 1er avril 2020 par le décret du Premier ministre. Il émane ainsi de la transformation de l’ex-Direction des voies de desserte agricole (D.V.D.A), ancienne direction technique de l’administration du Développement rural. Devenu office, l’O.V.D.A jouit désormais d’une autonomie de gestion administrative et financière.

L’O.V.D.A a donc pour missions de construire, réhabiliter et entretenir les routes d’intérêt local ; et à aménager et entretenir les cours d’eau d’intérêt local (de 3ème et 4ème catégories) destinés à assurer les échanges entre les centres de production agricole et les centres de consommation. Egalement, des pistes de décollage et d’atterrissage dont la longueur ne dépassant pas 1000 mètres.

Lepetit Baende