Beni : six combattants ADF neutralisés par les armées congolaises et Ougandaises à Mwalika  

Le bon vent continue à soufflé petit à petit dans la partie Est de la RDC malgré la durée que ça prend.

La coalition des armées congolaises et Ougandaises en opération contre le groupe terroriste ADF est à pied d’œuvre dans la vallée de Mwalika, l’un des grands anciens bastions des ADF dans le territoire de Beni.

Dimanche dernier, l’armée congolaise a annoncé avoir neutralisé un chef terroriste ADF et sa femme dans la vallée de Mwalika lors d’une opération militaire menée dans ce coin du territoire de Beni.

Selon le capitaine Antony Mwalushiyi, il s’agit du Cheikh Mohammed de nationalité ougandaise qui opérait le long de la rivière TALIA à côté de Cheikh  Abouakas après la mort de Fezza Mulalu, tué récemment par les FARDC.

Outre cet exploit, le porte-parole des opérations Sokala1, capitaine Antony Mwalushiyi précise que les armées congolaises et Ougandaises ont aussi récupéré six armes de guerre, dont un PKM et plusieurs munitions des mains des assaillants.

Le speaker de l’armée dans le grand Nord annonce aussi la neutralisation de quatre autres combattants ADF en quête des vivres dans la même vallée de Mwalika ce lundi 31 juillet 2023.

« Déterminées à en finir avec le mouvement terroriste des forces démocratiques et Alliées ADF, MTM dans la vallée de Mwalika, les Forces Armées de la République démocratique du Congo ont neutralisé vers 9h30′ de ce lundi 31 juillet 2023, quatre terroristes ADF, MTM qui étaient à la recherche de la nourriture dans les champs des paisibles citoyens», a-t-il annoncé dans une dépêche parvenue à okapinews.net.

Le capitaine Antony Mwalushiyi précise également que les forces armées congolaises appuyées par l’armée ougandaise s’affrontent jusqu’à la rédaction de cette information aux rebelles ADF.

« Avec l’appui feu de l’armée ougandaise, les FARDC sont jusqu’à ce moment en affrontement avec un groupe des djihadistes dans cette partie du Nord-Kivu», dit-il.

Jean-Luc Lukanda




Réaménagement du cabinet du chef de l’Etat : Crispin Mukendi Bukasa maintenu conseiller au collège des Mines et énergie

Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo vient d’opérer quelques changements stratégiques dans son cabinet et quelques services de l’État notamment l’ANR ou désormais c’est M. Daniel Lusadisu qui devient officiellement l’Administrateur Général.

Et ce, alors que le professeur Jean-Louis Esambo devient conseiller spécial en charge de sécurité, pendant que Me Crispin Mukendi Bukasa lui est maintenu conseiller au collège des Mines et énergie. Sa confirmation est sans surprise vu les performances réalisées dans son domaine de prédilection

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Kasaï : Olivier Tombe officiellement candidat député national dans le territoire de Luebo

L’ancien ministre provincial en charge des Travaux publics et infrastructures et député provincial élu de 2018, Olivier Tombe Tombe vient de déposer sa candidature à la députation nationale dans la circonscription électorale de Luebo, dans le regroupement politique “Alliance des acteurs attachés au peuple” (AAAP). Cette décision est prise pour répondre à la demande d’une population totalement négligée. Selon un proche de l’honorable Tombe Tombe rencontré à son retour de Luebo après le dépôt de sa candidature.

Le territoire est totalement déchiré avec des ravins, des écoles et hôpitaux en état de délabrement. Et pour faire entendre la voix de Luebo au niveau national, il faut aussi un élu capable d’être disponible pour sa base. Raison qui ont poussé la population de Luebo de dire à l’honorable Olivier Tombe de postuler au niveau national pour le représenter vu déjà les réalisations comme élu provincial.

Ministre provincial dans le gouvernement provincial de l’ex-province Kasaï-Occidentale, puis ministre dans le gouvernement provincial Pieme 1 au Kasaï, mais aussi l’un des meilleurs conseiller de l’ancien gouverneur Marc Manianga. Olivier Tombe a depuis plusieurs années frappé à plusieurs portes pour les solutions à des problèmes du territoire de Luebo. Malheureusement, très limité et parfois seul, il est temps de lui faire un élu national pour lui permettre de bien hausser la voix de Luebo.

Le territoire de Luebo fait face à la détérioration du tissu environnementale depuis plusieurs années et le gouvernement provincial estime être très limité vu son budget. Pour résoudre cette question, certains projets et initiatives de l’honorable Tombe resté bloqué faute non seulement de moyens mais aussi et surtout manque d’assistance pour atteindre les décideurs du gouvernement central. Son élection va être un canal de transmission des préoccupations d’une population complétement sans espoir, a déclaré un notable de Luebo. Soulignons que le territoire de Luebo compte deux sièges à l’Assemblée nationale.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Ecole polytechnique de Paris : Nouveau record marocain d’élèves admis

«Leur niveau en maths est incroyable»: l’insolent succès des Marocains aux concours d’admission (X:2023).

Pas moins de 41 élèves marocains ont réussi le concours de l’École polytechnique de Paris. Il s’agit d’un nouveau record qui vient d’être enregistré. Conformément au jury d’admission du 19 juillet 2023, cette année 60 internationaux de la filière CPGE ont été admis comme suit : Maroc (41), Tunisie (10), Algérie (01), République-Tchèque (01), Autriche (01), Canada (01), Chili (01), Chine (01), Congo (01), Roumanie (01).

Selon notre source, chaque année, les étudiants marocains font des étincelles aux concours des écoles d’ingénieurs françaises. Cette distinction confirme une fois de plus leur suprématie notamment au niveau régional (Maghreb), surtout lorsqu’on remarque que l’Algérie n’a pu décrocher qu’une seule place, prouvant ainsi la faiblesse du système éducatif dans ce pays et le manque d’importance accordée à ce secteur par la junte militaire au pouvoir. Pourtant, l’enseignement est le pilier et l’avenir de la société.

Généralement, et à chaque cycle universitaire, les étudiants marocains, excellents au demeurant, en maths et en physique, brillent aux concours des meilleures écoles d’ingénieurs françaises comme l’Ecole polytechnique (fondée en 1794) et Centrale Supélec. Pour la plupart, ils sont issus d’un terreau marocain de l’excellence, le Lycée d’Excellence justement de Benguerir, ou Lydex en l’occurrence.

 

 




Isidore Kwandja : « L’objectif n’est pas de se faire de l’argent en vendant les billets »

Au regard du fait que les billets ont commencé à être vendus avec un grand retard dans les différents sites, le Comité a-t-il enregistré un manque à gagner ? A cette question, Isidore Kwandja tranche qu’il n’y a pas de manque à gagner. « On a voulu organiser ces jeux pas forcement pour gagner de l’argent, mais pour plusieurs raisons », soutient-il.

D’abord, remettre notre pays sur la scène internationale, en organisant un événement international. Les jeux sont une vitrine importante pour donner une nouvelle image de notre pays. Mais aussi et surtout pour nous permettre de construire des infrastructures qui vont rester pour la jeunesse.

« Nous avons construit des infrastructures qui ont généré des emplois. Il y a eu un nombre important des jeunes gens qui travaillaient. Ils ont eu la possibilité de travailler et d’avoir un pouvoir d’achat. On a voulu quand même avoir une billetterie parce que ce ne pas seulement pour faire l’argent, mais le besoin de contrôle et de sécurité », éclaire-t-il.

Ceci, parce que quand vous acheter quelque chose, cela prouve que vous avez intérêt, mais aussi savoir combien des personnes sont entrées. La plus grande cérémonie où on voulait faire l’argent, le président de la République l’a offerte gratuitement à la population congolaise. Et le billet, c’est autour de 1 dollar. L’objectif, ce ne pas de faire de l’argent. Ce ne pas avec les billets que nous allons faire l’argent. C’est une opportunité que nous offrons à la jeunesse.




Muyaya attribue la stabilité du Franc congolais à la correction des règles de jeu

Toujours au cours du même rendez-vous avec la presse, Patrick Muyaya a noté qu’il y a déjà les retombées des mesures qui ont été prises suite à la réunion de crise présidée par le président de la République sur la situation du Franc congolais et le taux se maintenir ou continue à baisser. Ce sont des mesures qui vont bouleverser tout le fonctionnement financier que nous avons jusqu’à présent, pense-t-il.

« Sur le Franc congolais, peut-être que les uns et les autres lorsqu’ils réagissent, doivent avoir tous les éléments du contexte et il faut juger de la crédibilité des personnes qui s’expriment sur le sujet. Sur ce qui se passe, c’est plus que les mesures ordinaires, c’est plus que les interventions de la BCC sur le marché des changes. C’est surtout la correction des règles de jeu qui ont entrainé cette baisse », avoue-t-il.

Après la réunion que le président de la République a présidée, raconte-t-il, on a corsé la politique des réserves obligatoires des banques auprès de la Banque centrale du Congo, qui a pour effet de stériliser une partie de leurs dépôts en Francs congolais. Une autre mesure exigeant le paiement de l’impôt exclusivement en Frans congolais coïncide avec l’échéance fiscale du 31 juillet.

Il y a des entreprises qui savent que c’est aujourd’hui qu’ils doivent payer les apports en Francs congolais. Ce qui fait que la demande des Francs congolais a explosé et les mesures que nous avons prises vont consolider la baisse constatée. « Vous vous souviendrait que le 17 juillet, nous avons non seulement annoncé les mesures, mais aussi les conséquences de ces mesures. A ce jour, il n’y a pas de paiement en cache et tout se fait sur base de virement bancaire. Il faut considérer que tout ce qui s’est fait, c’est pour résorber une situation, mais aussi changer le secteur financier en Rdc », explique le ministre de la Communication et médias.

Et de poursuivre qu’il y a un processus qui a commencé pour le contrôle du fichier général de paie. Vous savez que l’on parle de la maitrise des effectifs depuis bien longtemps. C’est un processus qui se fait autour du Vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, mais aussi autour de l’IGF. « Je crois savoir que ce soir, on a déjà commencé à payer certaines catégories les plus urgentes. Ne nous reprochez pas de poser des actes qui nous permettront non seulement de maitriser les effectifs des fonctionnaires et agents publics de l’Etat, mais aussi des actes qui vont nous permettre d’améliorer leur vie. Autant que nous travaillions pour consolider la stabilité macroéconomique pour nous rassurer que le dollar revienne a un taux plus bas », insiste-t-il.




Rapprochement Sassou-Kagame : Muyaya comprend la frustration justifiée des Congolais

Le fait que le pouvoir de Kigali a renoué des contacts tant avec la République centrafricaine qu’avec le Congo-Brazzaville, n’est pas du goût des Congolais. Et cette situation peut-être à la base des incompréhensions des uns vis-à-vis des autres. Voulant situer le contexte, le ministre de la Communication et médias, M. Patrick Muyaya a expliqué que le président Sassou était attendu à Kinshasa, il n’est pas arrivé parce qu’il y a eu un problème de calendrier.

D’ailleurs, vous avez tous commenté le fait que le président Tshisekedi n’était pas en Russie, alors qu’il y était attendu. Sassou s’est fait représenter à Kinshasa par le Premier ministre de Brazzaville, qui s’est fait représenter par le ministre de la Communication. Cette présence à la cérémonie marquant le début des jeux de la francophonie, illustre les genres des rapports que nous avons avec le Congo-Brazzaville.

« Comme je l’ai dit la fois dernière fois, chaque pays est souverain et libre d’avoir sa stratégie diplomatique. Que le Congo, la RCA se rapprochent du Rwanda, nous comme pays, on respecte leur choix. Ici, il faut comprendre la frustration justifiée des Congolais lorsqu’ils estiment que du fait de notre proximité avec le Congo, il ne peut pas se rapprocher du Rwanda. C’est une opinion congolaise qui s’est exprimée et qu’il faut la respecter », indique le ministre.

Et d’ajouter que nous sommes dans un cadre démocratique où les citoyens ont le droit de s’exprimer sur la situation générale du pays, y compris ce qui se passe dans la sous-région. Ce qui n’est pas acceptable, ça vaut pour vous et pour tout le monde, on ne prend pas parole pour injurier ou tenir des propos discriminatoires envers un quidam ou un chef d’Etat.

« Nous avons eu l’occasion de parler des sujets qui intéressent les deux pays : l’énergie, le bassin forestier, le pont-route-rail. Mais ce qu’il faut que les Congolais retiennent, ce que nous la Rdc, nous sommes le plus grand pays de la région avec 9 pays voisins qui sont tributaires de nous. Vous savez que dans les rapports entre Etats, il n’y a que les intérêts qui comptent. Ce que nous nous faisons, c’est de reconstruire notre appareil diplomatique », pense-t-il.

D’ailleurs, la tenue de ces jeux est la preuve que diplomatiquement, la Rdc a repris sa place. Autant dans le leadership sur les questions climatiques nous parlons de pays solution, la Rdc est à sa place et ceci dans tous les domaines avec l’armée, ce qui fera que notre pays puisse avoir un outil de dissuasion.




Muyaya conseille d’éviter de polémiquer sur le dossier Ferré Gola

La question de l’artiste musicien Ferré Gola a été abondamment exploitée par la presse qui a voulu savoir si ce dernier avait réellement signé le contrat. Répondant à cette préoccupation, Mme Catherine Furaha Katungu s’est dite surprise de voir que cette question revient. « Quand on prenait des dispositions pour l’appropriation de tous les culturels, nous avons estimé qu’il fallait tenir compte de ce qui était équitable, nous devrions rester au milieu du village. Pour la question de Ferré Gola, je n’avais pas été saisi d’un quelconque problème. Je sais qu’il y a des gens qui ont voulu créer le buzz et qui ont estimé que c’était le moment ou jamais de créer des conflits », dit-elle.

Et de penser qu’il y a certains mélomanes qui voudraient que Ferré puisse jouer ou voir où il peut être placé. S’il y a une information particulière, je n’ai pas été saisi d’un quelconque problème dans ce sens-là pour dire qu’il y a une discrimination ou une injustice dans ce sens-là.

De son côté, Patrick Muyaya attribue cette polémique à des commentaires inappropriés qui ont irrités l’artiste Ferré Gola. « La cérémonie d’ouverture a été préparée de longue date. C’était un scénario pensé depuis longtemps. Fally avait été intégré, de même que Mme Kirongozi avec le robot femme. Parce qu’il était intéressant pour nous de laisser la place à la femme entrepreneur, mais aussi de leur contribution pour la Rdc. La cérémonie a été co-organisé par le comité et un prestataire extérieur dans un scénario convenu u à l’avance », annonce-t-il.

Poursuivant, Patrick Muyaya souligne que parce que les athlètes et les délégations viennent en Rdc reconnue comme la ville de la rumba, nous avons voulu, au côté de ce qui se faisait comme compétition sportives ou culturelles, donner de la voix pour des concerts populaires qu’on appelle les nuits africaines. C’est une autre série d’événements que nous organisons en marge des jeux de la Francophonie. Sur cet ordre-là, il y avait une programmation des artistes faites et Ferré Gola était prévu. Je pense que l’artiste a été irrité par des commentaires inappropriés. Ces jeux que nous avons présentés comme jeux de l’unité et de la solidarité. Il a attiré l’attention des uns et des autres pour éviter d’apporter la polémique là où il ne faut pas.

C’est ainsi que Mme Catherine Furaha Kathungu demandera aux spécialistes des médias d’aider la population à rester dans la bande et de ne pas se laisser emporter par des provocations. Nous sommes focalisés sur les jeux de la francophonie et tout ce qui a été fait, c’est pour attirer la population et faire ainsi l’appropriation. Nous risquons de perdre un bon moment, alors que nous pouvons orienter les gens à ne pas suivre ce qui va nous dérouter.




Patrick Muyaya pense à une stratégie nationale de financement des sports

Au regard de l’organisation des jeux de la Francophonie et compte tenu du fait que ce sont des disciplines de lutte qui glanent beaucoup de médailles, nombreux sont ceux-là qui pensent qu’il faut penser les financer. Voilà qui a permis à Muyaya de dire qu’il y a eu un avant et il y a aura un après les jeux. « Aujourd’hui, nos athlètes ne se prépareront plus de la même manière. Ça sera sur les sites modernes qui peuvent accueillir les compétitions, y compris à l’international. Une chose est d’investir dans les infrastructures, une autre est d’investir dans les hommes », dit-il.

Et de poursuivre que hier, j’ai été personnellement interpellé par les lutteurs et j’ai eu le temps d’échanger avec eux. Il y a évidemment besoin de continuer à appuyer. Malheureusement, il faut peut-être avoir une stratégie nationale de savoir comment on finance les sports. Parce que c’est un domaine qui ne dépend pas que de l’Etat, mais il faut trouver pourquoi pas des annonceurs qui pourraient commencer à accompagner les disciplines.

Il est revenu sur le président de la République qui avait dit, au sujet de la gestion des infrastructures que nous aurons en héritage, il y a besoin de mettre en place un dispositif qui implique à la fois les sportifs, les professionnels du sport pour la bonne gestion, mais aussi pour l’encadrement des sportifs.




Patrick Muyaya condamne l’agression de Delly Sesanga et de sa délégation 

Intervenant au cours du Briefing Presse qu’il a organisé, Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement Muyaya a expliqué comment l’incident a eu lieu à Kananga, en marge du séjour de l’honorable Delly Sesanga.

« Le Gouvernement condamne tous les actes de violence et le VPM de l’Intérieur, Me Peter Kazadi qui est arrivé à Isiro m’a rassuré qu’il va prendre des dispositions pour que les responsables soient traduits en justice et punis », dit-il, tout en soulignant qu’on n’oublie pas les journalistes qui l’accompagnaient et qui participent régulièrement aux briefings, qui ont aussi été touchés. C’est l’occasion de rappeler que la violence n’a pas de place en démocrati

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