Guy Loando invité d’honneur au lancement des travaux de la nouvelle ambassade américaine à Kinshasa

En présence du ministre d’État Guy Loando Mboyo, Lucy Tamlyn a lancé officiellement les travaux de construction de la nouvelle ambassade américaine à Kinshasa.

La cérémonie a été honorée par la participation de Guy Loando Mboyo en tant qu’invité d’honneur de l’Ambassade des États-Unis en République Démocratique du Congo.

« Nous sommes ravis de constater l’engagement continu des États-Unis envers notre pays. La construction de cette nouvelle ambassade témoigne de leur investissement à long terme dans notre développement mutuel », a déclaré le ministre d’Etat, Guy Loando Mboyo.

« Nous appelons à la poursuite et au renforcement de nos relations bilatérales, afin de promouvoir la paix, la prospérité et la coopération dans divers domaines. »

Après 65 ans, la construction de cette nouvelle ambassade marque un jalon significatif dans les relations diplomatiques entre les deux pays. Cette initiative témoigne de l’engagement de l’administration américaine à fournir des services de qualité à la communauté américaine et aux citoyens congolais.

Le nouveau bâtiment, qui sera inauguré en 2028, représente l’engagement durable des États-Unis envers la République Démocratique du Congo. Il symbolise non seulement l’intérêt continu des États-Unis pour le pays, mais renforce également la volonté de devenir un partenaire stratégique solide pour la République Démocratique du Congo.

Les États-Unis restent déterminés à contribuer au développement et à la prospérité de la République Démocratique du Congo, en collaborant étroitement dans divers domaines d’intérêt

mutuel.




À l’UDPS, le retour à la légalité est irreversible

Pour nous les combattants historiques, qui ont intériorisé les enseignements de notre Me Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, la constance et le respect des textes, sont la clef du succès. La non-violence est la forme de lutte, difficile certes car elle vous demande des sacrifices, des privations des libertés, des emprisonnements arbitraires et autres tortures morales et physiques de la part des régimes dictatoriaux d’hier et aujourd’hui, de la part, de nos collègues combattants d’hier.

Les fédéraux légalistes du parti, et tous les autres oubliés du pouvoir actuel, les frustrés qu’on les appelle, ont connu toutes ces exactions de la part de la” hiérarchie “et de celui qui se nomme impudiquement” présidence “du parti.!

Aujourd’hui, le Président de l’UDPS élu au deuxième congrès extraordinaire, dans le respect des statuts, M. Hubert Mukuna Kabongo, est gardé au Parquet général de Matete, au motif de propagation de faux bruits ! .

Le système, le circuit et ses agents sont connus. Ils ont tous leurs bureaux sur boulevard Lumumba, le tronçon Echangeur de Limete, 10ieme rue et une autre ème rue Limete. De nombreux légalistes ont fait ce chemin de la croix qui les ont tous acheminé à la prison de Makala, le golgota. Le Président honoraire de la Convention Démocratique du Parti, CDP en sait quelque chose.

La plume, comme montrent les armoiries du parti, est notre arme. D’autres en moudjaidin patenté et forces du progrès se nomment AK47, faute de cerveau bien fait.

Hier, sous notre plume, nous nous demandions : À QUAND L’ETAT DE DROIT EN RDC.?

Aujourd’hui, nous avons la réponse, un haut cadre magistrat a été limogé.

Merci Monsieur le Président de la République.

La force est à la loi.

La corruption est une antivaleur à laquelle se livre la hiérarchie, elle ne marche pas à tous les coups. Vous avez amené errer l’Udps dans le désert, pendant cinq ans !

Lisez les signes du ciel, Il n’est plus avec vous !

Le temps de chargement a sonné et inexorable.

Nous vous convions à une passation civilisée du pouvoir.

Dr TAMBWE MBUYI MANU , Combattant

historique.

 




Le PAM dénonce de multiples procédures de dédouanement très lourdes lors du transport de nourriture à travers les frontières internationales

Le PAM opère dans un environnement extrêmement difficile et il adapte et modifie ainsi ses opérations selon les besoins, à condition que les ressources y afférentes soient disponibles.

Les risques sécuritaires posés par les groupes armés non étatiques créent des contraintes d’accès sur les principales routes d’approvisionnement. La capacité du PAM à atteindre certaines communautés qui en ont le plus besoin se trouve donc être limitée.

Cela est particulièrement vrai pour les programmes d’urgence et de nutrition du PAM à Rutshuru et Masisi, au Nord-Kivu et dans une grande partie de l’Ituri. Les restrictions de mouvement, y compris les barrages routiers illégaux, ont également un impact sur les coûts de nourriture et de transport, en particulier sur les routes menant aux terres agricoles ou aux marchés, perturbant ainsi la disponibilité alimentaire dans les zones touchées.

En conséquence, les familles sont parfois contraintes de recourir à des mécanismes d’adaptation périlleux pour trouver de l’argent et de la nourriture, ce qui entraîne souvent des risques en matière de protection. La violence basée sur le genre, parmi autant d’autres risques en matière de protection, constitue un défi supplémentaire dont le PAM doit tenir compte dans ses efforts de réponse. Par exemple, la protection des femmes et des filles lorsqu’elles ramassent du bois d.e chauffe pour cuisiner reste une préoccupation majeure

Le PAM est confronté à de multiples procédures de dédouanement très lourdes lors du transport de nourriture à travers les frontières internationales, ce qui retarde sa réponse humanitaire car la présence d’un groupe armé non étatique au Nord-Kivu et en Ituri oblige le PAM à traverser plusieurs pays voisins pour atteindre les sites de distribution.

Les livraisons du PAM sont également fortement impactées par d’autres problèmes de transport. Il s’agit notamment de mauvaises infrastructures routières, de conditions météorologiques extrêmes et de ressources.




Le PAM a besoin de 11 millions de dollars pour traiter les femmes et les enfants souffrant de malnutrition aiguë dans 47 zones de santé

Les programmes de traitement et de prévention de la malnutrition du PAM sont essentiels dans les zones de conflit et de déplacement, où les familles ont du mal à trouver une nourriture saine pour leurs enfants. Cependant, le PAM est confronté à de graves déficits de financement, ce qui a un impact sur ses activités de nutrition.

Le PAM projette d’assister 144 000 femmes et enfants dans le cadre du programme de traitement de la malnutrition aiguë modérée (MAM), tandis que 215 000 femmes et enfants sont ciblés par son programme de prévention de la malnutrition dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri pour la durée de l’intensification des activités du PAM jusqu’à décembre 2023. Entre janvier et juin, le PAM a aidé 66 000 enfants et femmes en moyenne par mois grâce à des programmes d’urgence de traitement et de prévention de la malnutrition dans ces trois provinces de la RDC. Grâce à l’augmentation de ses capacités, ce chiffre est passé en juillet dernier à 100 000 femmes et enfants.

Début 2024, les besoins en soutien nutritionnel devraient rester élevés. C’est pourquoi le PAM a besoin de 11 millions de dollars pour les six prochains mois jusqu’en janvier 2024, pour traiter les femmes et les enfants souffrant de malnutrition aiguë dans 47 zones de santé réparties dans les trois provinces. En outre, compte tenu du caractère dynamique des conflits et des déplacements dans l’est de la RDC et qui sont en constante évolution, le PAM travaille avec le Cluster Nutrition et ses partenaires en utilisant des enquêtes nutritionnelles et d’autres sources de données pour mettre à jour de manière permanente la compréhension des besoins et ajuster les plans d’action et les plans de priorisation en conséquence.

Alors que les ressources destinées au traitement de la malnutrition sont déjà insuffisantes pour répondre aux besoins existants, le programme de prévention de la malnutrition qui l’accompagne est encore plus gravement sous-financé, nécessitant 18 millions de dollars entre août et janvier 2024.

Investir dans la prévention de la malnutrition n’est pas seulement important pour la santé des mères et des enfants, mais présente également des avantages à long terme en évitant que les mères et/ou les enfants ne reviennent pour un traitement contre la malnutrition aiguë. De plus, la prévention est plus rentable que le traitement.




De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM 

Au cours du premier semestre 2023, le PAM a fourni une aide alimentaire, monétaire et nutritionnelle d’urgence à environ un demi-million de personnes par mois dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.

Grâce à la capacité supplémentaire mise en place grâce à l’intensification de ses opérations, le PAM a aidé 748 000 personnes en juin et 1 230 000 personnes en juillet avec une aide en espèces, en nature et nutritionnelle. Ces chiffres auraient pu être plus élevés si davantage de ressources avaient été disponibles.

En ce mois d’août, le PAM continue de se focaliser sur l’intensification de l’assistance en espèces, étant donné que ses stocks de produits alimentaires sont faibles. L’objectif affiché étant d’atteindre 1 million de personnes avec des distributions de l’aide en espèces en août, tandis que 500 000 personnes supplémentaires recevront de l’aide alimentaire en nature. Pour garantir que les bonnes personnes reçoivent l’assistance à laquelle elles ont droit, le PAM a lancé un vaste exercice d’enregistrement biométrique. Au stade actuel, près d’un million de personnes ont été enregistrées biométriquement depuis le début de l’intensification des opérations.

De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM alors que, selon les plans de ce dernier dans le cadre de l’intensification de ses opérations, environ 3,6 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire chaque mois au moins jusqu’à la fin de l’année.

À partir d’octobre, le PAM souhaite accroître ses distributions alimentaires en nature dans les trois provinces touchées par le conflit, suite à l’arrivée prévue davantage de ressources alimentaires. Ces produits seront livrés progressivement au fur et à mesure des cycles de distribution.

Malheureusement, cette arrivée de nouveaux stocks alimentaires coïncide avec une réduction drastique des fonds disponibles pour les distributions monétaires, de sorte que le nombre total de personnes assistées ne pourra augmenter que si davantage de fonds sont obtenus.

Le PAM vise à maintenir une flexibilité programmatique de ses modalités d’assistance en espèces et en vivres en fonction des ressources disponibles.




Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri : Le PAM a besoin de 567 millions de dollars pour répondre aux besoins les plus urgents à une plus grande échelle au cours des six prochains mois

Dans les provinces de l’Est de la RDC, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, 6,7 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë. Il s’agit d’une zone fortement en proie au conflit et à l’insécurité et dont la situation est particulièrement désastreuse, affectant non seulement les personnes déplacées par le conflit, mais aussi une grande partie de la population locale.

Pour faire face à cette crise humanitaire multidimensionnelle, une intensification des opérations et une révision du niveau de la crise à l’échelle du système des Nations Unies a été déclarée dans ces trois provinces de l’Est. Pourtant, les ressources restent désespérément faibles pour répondre aux besoins humanitaires, du reste extrêmement élevés.
Le PAM maintient son assistance sur le terrain et intensifie ses opérations pour augmenter progressivement le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire et en espèces. Cependant, les besoins croissants mettent à rude épreuve une opération déjà gravement sous-financée et peu prise en compte.
L’aide du PAM est cruciale à environ 3,6 millions de personnes dans ces provinces en constante expansion. Par ailleurs, les ressources ne suivent pas et sont indisponibles pour répondre à tous les besoins de cette population.
Compte tenu du déficit actuel en termes de ressources, et tout en donnant une grande priorité à l’aide en espèces, le PAM a déjà du mal à répondre aux besoins des 1,5 million de personnes déjà enregistrées. Si aucun financement supplémentaire n’est reçu, le PAM sera contraint de réduire considérablement le nombre de personnes vulnérables, dont les femmes et les enfants en situation d’insécurité alimentaire qu’il compte assister d’ici octobre.
A cet effet, le PAM lance un appel urgent de 567 millions de dollars en vue de répondre aux besoins les plus urgents dans les trois provinces, à une plus grande échelle au cours des six prochains mois, soit d’août 2023 à janvier 2024.
Des ressources prévisibles et flexibles sont nécessaires de toute urgence, car elles donnent au PAM la capacité non seulement d’augmenter le nombre de personnes dans le besoin qu’il assiste, mais également de garantir l’agilité et la rapidité de l’intervention du PAM compte tenu de la situation sécuritaire et humanitaire fragile.

De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM

Au cours du premier semestre 2023, le PAM a fourni une aide alimentaire, monétaire et nutritionnelle d’urgence à environ un demi-million de personnes par mois dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.
Grâce à la capacité supplémentaire mise en place grâce à l’intensification de ses opérations, le PAM a aidé 748 000 personnes en juin et 1 230 000 personnes en juillet avec une aide en espèces, en nature et nutritionnelle. Ces chiffres auraient pu être plus élevés si davantage de ressources avaient été disponibles.
En ce mois d’août, le PAM continue de se focaliser sur l’intensification de l’assistance en espèces, étant donné que ses stocks de produits alimentaires sont faibles. L’objectif affiché étant d’atteindre 1 million de personnes avec des distributions de l’aide en espèces en août, tandis que 500 000 personnes supplémentaires recevront de l’aide alimentaire en nature. Pour garantir que les bonnes personnes reçoivent l’assistance à laquelle elles ont droit, le PAM a lancé un vaste exercice d’enregistrement biométrique. Au stade actuel, près d’un million de personnes ont été enregistrées biométriquement depuis le début de l’intensification des opérations.
De graves déficits de financement limitent la portée de l’intervention du PAM alors que, selon les plans de ce dernier dans le cadre de l’intensification de ses opérations, environ 3,6 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire chaque mois au moins jusqu’à la fin de l’année.
À partir d’octobre, le PAM souhaite accroître ses distributions alimentaires en nature dans les trois provinces touchées par le conflit, suite à l’arrivée prévue davantage de ressources alimentaires. Ces produits seront livrés progressivement au fur et à mesure des cycles de distribution.
Malheureusement, cette arrivée de nouveaux stocks alimentaires coïncide avec une réduction drastique des fonds disponibles pour les distributions monétaires, de sorte que le nombre total de personnes assistées ne pourra augmenter que si davantage de fonds sont obtenus.
Le PAM vise à maintenir une flexibilité programmatique de ses modalités d’assistance en espèces et en vivres en fonction des ressources disponibles.




La CASE donne les raisons qui justifient le non-respect du calendrier électoral

Dans l’une de ses tribunes, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) est parvenue à la conclusion selon laquelle le calendrier électoral confectionné par l’administration Kadima va souffrir de non respectabilité et ne sera pas tenu en raison de plusieurs facteurs endogènes et exogènes inhérents à sa mise en œuvre réaliste et régulière.

Outre son caractère inconstitutionnel, le calendrier programmatique des élections présidentielles, législatives, provinciales, municipales et locales a été activé dans l’inconscience électorale et sans mesurer ni évaluer le règlement à bon escient des différentes contraintes opérationnelles ci-après :

Primo: Le Gouvernement de la République n’a pas été exemplaire dans le financement du processus. Le Ministre des Finances ayant particulièrement excellé dans ses ingérences condamnables dans la gestion régulière des fonds électoraux. La CENI a accumulé de nombreux retards dans la mise à disposition des fonds, ce qui a considérablement affecté le fonctionnement normal de l’organe de gestion des élections. Ce disfonctionnement déplorable a occasionné plusieurs ARRIÉRÉS de salaire du personnel toujours globalement impayé.

Secundo : La sécurisation du processus électoral est toujours en panne. Deux territoires de la République échappent totalement au contrôle de l’État (Rutshuru et Nyiragongo), trois territoires sont partiellement sous menace sécuritaire aiguë (Masisi, Maï-Ndombe et Djugu) et plusieurs poches d’insécurité persistent à Kinshasa, dans les Haut-plateaux d’Uvira au Sud-Kivu et dans certaines agglomérations du Grand Katanga.

Tertio: L’inexpérience de l’équipe Kadima qui s’est montrée incapable de mettre en place des outils de suivi du calendrier dont le Plan de financement qui aurait dû prévoir un agenda de décaissement des fonds électoraux; le Plan de Sécurisation du processus et un cadre de concertation crédible. L’absence de ces mécanismes indispensables à tout déroulement normal d’un cycle électoral régulier a été à la base de l’accentuation de la méfiance des acteurs politiques et sociaux qui boudent toujours le calendrier mis en place pour ses faiblesses et ses aspects techniquement irréalistes.

Quarto: L’orgueil et la suffisance des quinze membres de la CENI, à la bénéficiaires et complices du forcing électoral et responsables du scepticisme répandu au sein de l’opinion publique congolaise. Dans leur jusqu’auboutisme prétentieux, ils ont bâti une CENI tribalisée et sous haute surveillance du pouvoir.

Quinto: L’échec du rapprochement de la CENI avec les leaders de l’opposition. Au lieu de rencontrer les attentes des acteurs majeurs du processus, la CENI s’est enfoncée en se fabriquant sa propre opposition qu’elle entretient et finance sans scrupules.

Sexto: L’insouciance du Président de la République, Chef de l’État vis-à-vis des revendications de l’Opposition est très préoccupante. Alors que des voix ne cessent de faire entendre pour exiger un début de décrispation honorable du climat politique dans le pays, l’Opposition est cloisonnée et ses leaders intentionnellement réduits au silence, sans compter les nombreuses restrictions et menaces dont ils sont l’objet au quotidien de la part du pouvoir. Si les circonstances de la mort de l’honorable Chérubin Okende Senga n’ont jamais été élucidées, la classe politique de l’opposition ne cesse de condamner les arrestations arbitraires devenues monnaie courante en République Démocratique du Congo. Certains acteurs politiques ont affirmé que l’audit administratif et financier tout comme celui du fichier électoral de la CENI seraient bloqués avec le consentement du pouvoir.

Septimo: Les missions d’observation des élections sont loin d’être écouter par la CENI.

Toutes les recommandations formulées sont foulées aux pieds, y compris celles exprimées par la MOE CENCO-ECC.

La CASE persiste et signe que seul le dialogue évitera au pays tout schéma dangereux de la crise électorale. La CASE propose au Président Félix Tshisekedi d’envisager une transition de 24 mois au terme d’un dialogue inclusif afin de permettre la mise en place des conditions dignes de confiance.

 




Processus électoral : La CASE condamne les propos de Jean-Marc Châtaigner sur la place de l’opposition

L’extrait d’interview de l’Ambassadeur Jean-Marc Châtaigner, Ambassadeur Chef de délégation de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo sur un média de Kinshasa, a déçu l’ensemble du Peuple Congolais. En affirmant que « la CENI travaille avec toutes les parties prenantes au processus électoral », le haut représentant de l’Union Européenne a tout simplement déconné. Ses propos viennent en effet confirmer que l’Union Européenne est complice de la fraude électorale en préparation par l’équipe Kadima. Par ces affirmations manipulatrices, le diplomate vient de sacrifier la démocratie congolaise en encourageant le mal électoral et les irrégularités.

Selon M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la CASE, cet extrait d’interview qui sert de béquille à la CENI vient frustrer davantage l’opinion congolaise dans toutes sa diversité surtout lorsqu’on constate que l’équipe Kadima s’en sert comme support publicitaire pour tenter de survivre aux contestations incalculables qui l’accablent.

« La CASE invite les partis politiques et organisations de la Société Civile à condamner cette dérive communicationnelle de l’Union Européenne sur la santé du processus électoral en République Démocratique du Congo », indique le document rendu public par la CASE.

D’autre part, la CASE invite le Conseil Européen à rectifier cette position et à rappeler à l’ordre son ambassadeur sortant en poste à Kinshasa afin que la Communauté internationale ne soit plus considérée comme complice du dérèglement des processus électoraux en Afrique. À cet effet, il est souhaitable que le nouveau chef de délégation de l’Union Européenne qui remplacera l’Ambassadeur Jean-Marc Châtaigner, en la personne de l’Ambassadeur Nicolás Berlanga Martinez soit alerté par rapport à cette bourde de son prédécesseur qui cautionne la crise électorale à grande échelle en République Démocratique du Congo.

 




Voici la liste des magistrats révoqués par Félix Tshisekedi

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a évoqué 4 magistrats civils de siège. L’ordonnance de leur révocation a été lue, ce lundi 28 août 2023, à la Télévision nationale congolaise.

Il s’agit des magistrats Batena Tshingandu, Kakwata Wabuya, Mananasi Ituma et Faustin Kambere.

Une autre ordonnance du chef de l’État constate la démission de 3 autres juges. Il s’agit notamment du magistrat civil de siège, du président du Conseil d’État et de deux conseillers au Conseil d’État.

Par ailleurs, le chef de l’État a mis à la retraite quelques magistrats notamment Tulibaki Tuzolo.




Haut-Katanga: Une délégation de la Primature salue l’évolution des travaux de réhabilitation des routes Kasomeno-Kasenga-Chalwe 

En vue de suivre de près l’évolution des travaux de réhabilitation des routes Kasomeno-Kasenga-Chalwe, dans la province du Haut-Katanga, exécutés par les entreprises GED, l’ACGT et l’Office des routes, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a dépêché dans cette partie de la République, une délégation de son cabinet, avec à sa tête, le Conseiller spécial Romulus Kisambe.

Accueillie en territoire de Kasenga par l’Administrateur du Territoire, Barthélémy Kibwe Kabwika, la délégation du Chef du Gouvernement, qu’accompagnaient les délégués des entreprises qui exécutent ces travaux, s’est rendue dans les différents chantiers de réhabilitation de ces deux routes d’intérêt capital, notamment la route Kasenga-Kasomeno, long de 71 km et celle qui mène vers le village Chalwe, à environ 30 km du chef-lieu du Territoire de Kasenga.

À la première étape, en l’occurrence la Route Kasomeno-Kasenga, le Conseiller spécial Romulus Kisambe a constaté l’avancement rapide des travaux en terre battue exécutés par les entreprises GED (Groupe Européen de Développement), l’Agence congolaise des Grands Travaux (ACGT) et l’office des routes. Partie de Kasenga pour Chalwe, cette délégation a effectué plusieurs escales pour un suivi impeccable, particulièrement au village Kawamba où Romulus Kisambe a salué, de vive voix, la technicité avec laquelle est construit le nouveau Pont métallique jeté sur le ruisseau Mulushi en remplacement de l’ancien, vieux de 50 ans.

Poursuivant la route jusqu’à Chalwe, endroit où sera érigé un Pont moderne relayant la République démocratique du Congo à la République sœur de Zambie, le Conseiller spécial et toute sa suite ont été honorés par la qualité des travaux déjà réalisés. Visiblement satisfait, Romulus Kisambe a salué la détermination du Gouvernement Sama Lukonde pour la concrétisation de ce grand projet initié sous le leadership  du Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a encouragé les entreprises ayant en charge l’exécution des travaux à ne ménager aucun effort pour respecter le délai fixé pour la livraison de ces infrastructures routières.