Le Nord-Kivu est confronté à la pire épidémie de choléra depuis six ans 

En août, la violence et le conflit ont continué à faire des victimes et à menacer des vies dans tout l’Est de la RDC. L’insécurité généralisée a particulièrement affecté les opérations du PAM en Ituri. En réponse à une attaque meurtrière dans la zone de santé de Drodro le 7 août, la distribution de nourriture prévue par le PAM à 93.000 bénéficiaires a été retardée d’une semaine.

Le 19 août, deux incendies distincts dans deux sites de personnes déplacées du Sud-Kivu ont tué sept enfants et détruit près de 1 500 abris. Le PAM a fourni 2,1 tonnes de biscuits fortifiés à 2 140 personnes résidant dans le camp de déplacés de Kalehe. Le ministère de la Santé s’est alarmé du fait que le Nord-Kivu est confronté à la pire épidémie de choléra depuis six ans, qui a touché plus de 21 400 personnes, dont plus de 8 000 enfants de moins de 5 ans, entre janvier et juillet.

Dans le cadre du plan stratégique de pays révisé 2021-2024, le PAM a révisé à la hausse sa réponse à l’échelle, visant à fournir à 8,5 millions de personnes un soutien alimentaire, nutritionnel et de résilience en 2023, même si les objectifs seront révisés en fonction de l’évolution rapide de la situati

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Faits marquants de la situation humanitaire en Ituri, Nord et Sud-Kivu

• L’activation de la réponse à l’échelle progresse; 1,2 million de personnes ont bénéficié d’une aide en juillet au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri. Après l’activation de la réponse à l’échelle à compter du 1er juin 2023, la capacité du PAM s’est progressivement élargie. Au cours du premier semestre 2023, le PAM a fourni une aide alimentaire, monétaire et nutritionnelle d’urgence à un demi-million de personnes en moyenne par mois dans les trois provinces concernées par la réponse à l’échelle, à savoir le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri. Grâce aux capacités supplémentaires mises en place dans le cadre de l’intensification des activités, le PAM a aidé 748 000 personnes en juin et 1 230 000 personnes en juillet en leur apportant une aide en nature, en espèces et en matière de nutrition dans les provinces concernées par l’intensification des activités. Le PAM cible 3,6 millions de personnes ayant besoin d’une assistance vitale parmi les 6,7 millions de personnes confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë dans les provinces de l’élargissement. En août, en raison des pénuries de produits de base et des ressources disponibles, le PAM a ciblé 1 million de personnes avec une aide en espèces et un demi-million de personnes avec une aide alimentaire dans les camps, les sites collectifs et les familles d’accueil, dans les trois provinces concernées.

• Sans financement supplémentaire, davantage de personnes risquent de ne pas avoir accès à l’aide vitale dont elles ont besoin de toute urgence. La situation de mobilisation des ressources reste critique, menaçant la durabilité et l’expansion de l’aide vitale. Pour fournir une aide alimentaire et en espèces à 3,6 millions de personnes, principalement des femmes et des jeunes enfants vulnérables, le PAM a besoin d’urgence de 567 millions de dollars au cours des six prochains mois, d’août à janvier 2024.

• La violence et l’insécurité continuent de menacer la sécurité alimentaire et de poser des risques de protection tout en détériorant la situation humanitaire. L’instabilité politique et les conflits armés qui perdurent dans l’Est de la RDC ont dévasté les systèmes de production et de distribution alimentaires. Les attaques et les affrontements perpétrés par des groupes armés non étatiques continuent de faire des victimes et de pousser de plus en plus de personnes à quitter leur foyer, exacerbant ainsi une situation humanitaire déjà désastreuse. En août, une série d’incidents de sécurité impliquant divers groupes armés non étatiques en Ituri ont limité les opérations humanitaires et entraîné des retards dans l’aide humanitaire. Les problèmes de sécurité continuent d’entraver l’accès des populations touchées à l’aide. La pénurie alimentaire a été identifiée comme un facteur contribuant aux taux élevés actuels de violence sexuelle subie par les femmes et les filles dans l’est de la RDC, en particulier dans la province du Nord et du Sud-Kivu, dans les sites de personnes déplacées.




La CASE demande à Denis Kadima de suspendre toute convocation de l’électorat pour la présidentielle

La CASE demande à Denis Kadima de suspendre toute convocation de l’électorat pour la présidentielle afin de laisser l’occasion au gouvernement de conclure un accord politique sur le glissement du mandat du président Félix Tshisekedi. Les événements du Gabon devraient interpeller la classe politique congolaise. 

M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) dit suivre sans surprise l’avènement d’un coup d’Etat militaire en République du Gabon et félicite les Forces Armées Gabonaises pour avoir joué un rôle historique sans effusion de sang.

La CASE qui encourage le peuple gabonais qui célèbre ce changement de régime politique, invite l’autorité de transition (putschistes) à rétablir l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais par l’organisation d’élections démocratiques, libres, transparentes et inclusives, conformément à la Constitution. À cet effet, elle souhaite que le régime militaire en présence consulte fraternellement le leader de l’opposition, Candidat aux dernières élections afin de bâtir ensemble un plan de sortie de crise.

La CASE souligne que le renversement d’un régime totalitaire aux allures monarchiques n’est pas une violation des règles démocratiques. Elle constitue plutôt un mécanisme contraignant pour le peuple de se prendre en charge à travers ses forces de défense et de sécurité pour se libérer des souffrances lui infligées de mauvaise foi par des dirigeants prédateurs.

La CASE demande au peuple et au gouvernement de la République Démocratique du Congo de prendre cet événement très au sérieux. Sans vouloir inciter à un quelconque soulèvement populaire, la CASE insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif entre le pouvoir et l’opposition de la RDC. A cet effet, elle invite la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à suspendre la convocation de l’électorat de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 afin d’offrir à la nation l’opportunité de juguler la tension montante dans le pays par la tenue d’un Dialogue inter congolais axé sur la préparation harmonisée des élections en République Démocratique du Congo.

La CENI devrait savoir qu’en s’entêtant sur le chemin d’un processus électoral bâclé, elle expose toute une nation à des situations incontrôlables. À cet effet, la CASE demande aux membres du présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) qui multiplient de faux pronostics et des sondages mensongers sur la personne du Candidat de la majorité, de revenir aux meilleurs sentiments pour privilégier la paix, la cohésion nationale et le consensus autour du processus électoral.




Rentrée scolaire 2023-2024 : Un évènement symbolique piloté par le Professeur Tony Mwaba

Lundi 04 septembre 2023, jour de rentrée scolaire. Les élèves retrouvent les bancs de l’école avec gaieté, les enseignants, eux, préparent leur leçon avec minutie dans l’espoir d’offrir un enseignement de qualité.

Le ministre Tony Mwaba Kazadi, au premier plan de cette rentrée, avec pour objectif de poursuivre son combat de la redynamisation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public en RDC et ainsi, offrir à chaque enfant congolais une chance égale d’apprendre.

Malgré les obstacles et les antivaleurs à combattre, le Warrior majeur, le Professeur Tony Mwaba Kazadi n’abandonne pas la lutte pour une éducation meilleure, car sait-il que, c’est dans l’éducation que réside l’avenir du pays, et c’est avec détermination que lui et son équipe continuent à bâtir.

Au-delà des chiffres et des statistiques, la rentrée scolaire en RDC est un événement symbolique, un moment d’espoir et de renouveau pour la nation. Avec le Ministre Tony Mwaba Kazadi, le sous-secteur de l’éducation est en pleine expansion.

Muteba Katshita




Le chef de l’ONU met en garde contre les coups d’Etat qui ne font qu’aggraver les crises et appelle à une gouvernance démocratique  

Face à la récente série de coups d’Etat militaires survenus principalement en Afrique, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné jeudi l’importance d’établir une gouvernance démocratique durable soutenue par l’Etat de droit.

Le coup d’Etat militaire de mercredi au Gabon est intervenu après ceux du Niger le mois dernier, du Burkina Faso en 2022, ainsi que du Tchad, de la Guinée, du Soudan et du Mali au cours des années précédentes.

La prise de contrôle militaire du Gabon a été annoncée peu après que les autorités électorales ont déclaré que le président Ali Bongo Ondimba avait obtenu un nouveau mandat, malgré les allégations d’irrégularités électorales.

Lors d’un point presse au siège des Nations Unies à New York, M. Guterres a déclaré : “De nombreux pays sont confrontés à des problèmes de gouvernance profondément ancrés. Mais les gouvernements militaires ne sont pas la solution”.

“Ils aggravent les problèmes. Ils ne peuvent pas résoudre une crise, ils ne peuvent que l’aggraver”, a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU a appelé les nations à agir rapidement pour mettre en place des systèmes démocratiques dignes de confiance et maintenir l’Etat de droit.

M. Guterres a souligné la nécessité de donner aux organisations internationales telles que l’Union africaine les moyens de jouer un rôle central dans la promotion de la paix, de la stabilité démocratique et de la gouvernance en Afrique.




CAN 2023(Q) : Voici la liste du Sénégal contre le Rwanda et l’Algérie !

Aliou Cissé a dévoilé ce vendredi sa liste de joueurs retenus pour affronter l’Algérie le 12 septembre prochain en amical. Pour rappel, trois jours plus tôt, les Lions défieront le Rwanda (dernière journée des éliminatoires de la CAN, sans enjeux) avec une liste différente, composée de joueurs moins aguerris et qui n’a rien à voir avec celle qui affrontera les Fennecs.

 

Pour la rencontre face aux Verts de Djamel Belmadi – qui constituera une opposition particulièrement intéressante sur le papier à l’approche de la CAN – Aliou Cissé a décidé de faire appel à deux petits nouveaux. Le milieu de terrain Lamine Camara (19 ans, Metz en L1), vainqueur du CHAN et de la CAN U20, et le défenseur central Abdoulaye Niakhate Ndiaye (21 ans, Troyes en L2), passé par l’Olympique Lyonnais et international U23, sont donc appelés pour la première fois avec les A. Ils sont récompensés de leur début de saison encourageant dans l’Hexagone et pourraient honorer leur première cape dans un peu plus de dix jours au Stade Abdoulaye Wade, près de Dakar.

 

On notera aussi que les joueurs évoluant en Arabie saoudite n’ont pas été ignorés par le technicien de 47 ans. Le portier Edouard Mendy (Al-Ahli ) effectue ainsi son retour, tandis que les cadres Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) et Sadio Mané (Al-Nassr), déjà 4 buts dans le Golfe cette saison, sont là eux aussi. Pas d’autres surprises majeures à signaler dans la liste de Cissé. Pape Gueye (OM) est absent en raison de sa suspension, tout comme Nampalys Mendy qui paie son statut de joueur libre.

 

Pas d’Andy Diouf et d’Habib Diarra

Ils étaient aussi pressentis pour revêtir pour la toute première fois le maillot du Sénégal. Mais il faudra patienter pour les voir – un jour peut-être – représenter les Lions. Les jeunes Andy Diouf (20 ans, RC Lens) et Habib Diarra (19 ans, RC Strasbourg), qui évoluent tous les deux au milieu de terrain, ont été appelés par Thierry Henry, le nouveau sélectionneur de l’équipe de France espoirs. Ils sont donc logiquement absents du groupe de Cissé et affronteront la Slovénie le 11 septembre prochain, dans le cadre de la première journée des éliminatoires du Championnat d’Europe.




65ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques Maroc-Russie: Échange de messages de félicitations entre MM. Bourita et Lavrov

Le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, Nasser Bourita, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, se sont échangés, ce vendredi, des messages de félicitations à l’occasion du 65ème Anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, célébré le jour-même.

 

Les deux ministres ont mis en valeur l’intérêt mutuel dans la continuation du développement et de l’approfondissement de la coopération multidimensionnelle et mutuellement avantageuse entre le Maroc et la Russie, indique un communiqué du ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger.

 

Ils ont également confirmé l’aspiration des deux pays quant au maintien d’une coordination efficace dans le domaine de la politique extérieure et cela dans l’intérêt de la sécurité et la stabilité régionales et internationales.




Economie des déplacements prolongés : La restitution des résultats de recherche au centre d’un atelier au CEPAS

Le Centre d’études pour l’action sociale, (CEPAS) sis Kinshasa/ Gombe a abrité, samedi dernier, un atelier des parties prenantes axé autour de la restitution des résultats de la recherche sur l’économie des déplacements prolongés en République démocratique du Congo (RDC). C’était à l’initiative de deux Universités (congolaise et anglaise).

Le Groupe de recherche et d’études sur le Congo de l’Université de Kinshasa (GREC-UNIKIN) en partenariat avec l’Université Sussex(UK) de l’Angleterre, a restitué les résultats de la recherche approfondie effectuée depuis septembre 2020. Il ressort de la communication du coordonnateur du GREC-UNIKIN, Pr José Mvuezolo Bazonzi, que la recherche a porté sur le projet PDE de l’économie des déplacements prolongés, a-t-il fait savoir. (PDE, de l’anglais : Protracted  Displacement Economy).

Selon lui,<<pour faire vite, il y a deux conclusions : la première est que la situation des déplacés montre qu’ils sont dans la précarité et, la deuxième, il y a des facteurs de résilience. Il faut y redonner l’espoir à travers ce projet PDE à dimension internationale, exécuté simultanément dans cinq pays du monde à savoir : Birmanie, Ethiopie, Liban, Pakistan et la RDC>>.

Les déplacés, a-t-il dit, ne constituent pas un fardeau dans les communautés locales d’accueil parce qu’ils apportent à l’économie locale une main-d’œuvre, soulignant que « dans les zones rurales de Masisi dans le Nord-Kivu et Kalehe dans la province du Sud-Kivu, ce sont des déplacés qui font des travaux, des services ». Cela, a-t-il expliqué, est une façon pour eux de s’intégrer dans les communautés d’accueil. « Dans ce projet nous parlons surtout des communautés affectées par les déplacements », a-t-il précisé.

Quid de la mise en place des programmes de prise en charge des déplacés

Ce projet PDE financé par le Fonds ESRC du gouvernement du Royaume-Uni, s’est réalisé depuis 2020  dans quelques sites de Masisi, de Kalehe et de Kinshasa.

Par ailleurs, les intervenants ont plaidé pour la mise en œuvre, en RDC, des programmes de prise en charge des déplacés prolongés de plusieurs mois à travers le pays, et le soutien à la recherche.

Ces programmes doivent résulter des propositions, surtout de ces communautés locales affectées par le problème de déplacements.

Pour sa part, le coordonnateur du GREC-UNIKIN, Prof José Mvuezolo Bazonzi a plaidé pour la prise en compte des résultats dégagés dans cette étude PDE. De fil en aiguille, il a indiqué que les causes des déplacements prolongés en RDC sont récurrentes notamment les groupes armés, les conflits des terres et les catastrophes naturelles.

Il a insisté sur la nécessité de ne pas déplacer très loin de là où ils vivent, les populations victimes.

Le doyen de la faculté des Sciences sociales, politiques et administratives de l’UNIKIN, le Pr Meya a salué le Centre pour le travail abattu, lorsqu’on sait que la RDC est confrontée à ces problèmes des déplacés. Il a promis, dans cet ordre d’idée, le plaidoyer de la faculté pour vulgariser les résultats de cette recherche.

Un des présentateurs du projet PDE, le Pr Clémentine Sangana a évoqué, pour sa part, la nécessité de la promotion de l’économie féministe. Car, a-t-expliqué,   dans les zones des déplacés, les femmes sont les actrices principales de l’économie informelle. D’où, la nécessité de disposer des programmes d’appui aux zones des déplacés, aux provinces et au pays.

Pour sa part, le Pr Delphin Kayembe a projeté et commenté quatre films conçus dans le cadre dudit projet.

Pour lui, << les déplacés ont des rêves que le gouvernement et les partenaires doivent prendre pour les transformer en projets de développement, en encadrant la résilience et prévenir les causes qui amènent les populations à se retrouver dans l’errance. Si hier, ils étaient réfugiés, demain ils peuvent être entrepreneurs>>, a-t-il mobilisé.

Après les échanges entre les parties prenantes venues de plusieurs structures étatiques et non étatiques, le GREC-UNIKIN, a remis les certificats aux chercheurs qui avaient réalisé cette étude dans le site de Kinshasa.

Créé le 16 février 2019 sous le leadership du professeur José Mvuezolo , le GREC-UNIKIN a pour mission d’insuffler dans la jeunesse congolaise, la culture de l’effort, du travail et de la science, et de contribuer  notamment à l’éclosion d’une nouvelle génération des chercheurs congolais devant promouvoir et sauvegarder le patrimoine congolais et le développement de la RDC.

Les 5 et 12 août courants, cette étude avait aussi fait l’objet de restitution, respectivement à Kalehe et à Goma, ont indiqué les organisateurs.

Lepa, Cp




Office des Routes : Jeanneau Kikangala à l’œuvre dans la construction du pont Ituri 2 reliant Beni et Mambasa !

L’Office des Routes plus que déterminé à assurer la gestion du réseau routier d’intérêt général et des marchés des travaux qui s’y rapportent. Voilà qui justifie la politique de construction et modernisation des infrastructures mise en place par le Directeur général Jeanneau Kikangala Ngoy, depuis son avènement à la tête de cet établissement public.

Parmi les résultats de cette politique managériale, il y a lieu de citer les travaux de construction du pont Ituri 2 sur la route reliant les territoires de Beni au Nord-Kivu et celui de Mambasa en Ituri.

Lancés récemment, les travaux de construction de cet ouvrage exécuté par l’Office des Routes et qui vont durer deux mois, ont été vivement salués par l’Administrateur du territoire de Mambasa.

La construction dudit pont revêt une importance économique capitale pour les deux provinces mais aussi celle de la Tshopo.

Il convient d’indiquer qu’il y a cinq mois, ce pont s’était effondré. Les usagers de cette route ont fait face, dès lors, aux difficultés énormes pour voyager entre le Nord-Kivu, l’Ituri et la Tshopo. Une triste situation qui a également réduit le trafic sur cette route nationale. À en croire les autorités de l’Ituri, il s’agit d’une situation qui a un impact réel sur les recettes provinciales de l’Ituri.

Avec ce ouf de soulagement pour les usagers de ce tronçon, l’Office des Routes par l’entremise de son Directeur général, le Professeur Jeanneau Kikangala  Ngoy, promet de finaliser les travaux de construction de ce pont dans le délai, dans la droite ligne de la vision salutaire du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Processus électoral : Enfin, la CENI convoque l’électorat pour la présidentielle

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) procède à la convocation de l’électorat pour la présidentielle ce 1er septembre 2023. Et ce, après celles de l’élection pour la députation nationale, provinciale et celle des conseillers communaux.

Le Bureau de réception et de traitement des Candidatures (BRTC) a été officiellement établi au siège de la CENI à Kinshasa, au 4471 Boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe. Celui-ci sera opérationnel du 9 septembre au 8 octobre 2023, soit durant une période de 30 jours de 8h30′ à 16h30′.

Pour être éligible à l’élection présidentielle, les candidats doivent remplir plusieurs conditions requises par la loi électorale. Ils doivent être de nationalité congolaise d’origine (preuve à l’appui) et avoir au moins 30 ans. Ils doivent également jouir de leurs droits civils et politiques et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine politique, administratif ou socio-économique.

En sus, les candidats doivent être électeurs ou s’inscrire lors du dépôt de leur candidature en fournissant les différents documents, tels qu’une lettre de consentement conforme au modèle de la CENI dûment signée, une fiche d’identité accompagnée d’un curriculum vitae détaillé et une déclaration sur l’honneur affirmant l’exactitude des informations fournies.

Outre ces documents, il est également nécessaire de présenter 4 photos format passeport ainsi qu’un symbole ou un logo du parti politique ou du regroupement politique auquel le candidat est affilié (sauf pour les candidats indépendants).

Diverses pièces justificatives doivent également accompagner la déclaration de candidature, y compris un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire valide, une photocopie de la carte d’électeur et un reçu de paiement des frais de dépôt de candidature, fixés à 160.000.000 de francs congolais.

Il faut préciser que les candidats doivent présenter l’original de la lettre d’investiture émanant de leur parti politique ou de leur regroupement politique, ainsi qu’une attestation académique ou une attestation professionnelle prouvant une expérience de cinq ans dans les domaines politique, administratif ou socio-économique.

Les candidats peuvent déposer leur déclaration de candidature en personne ou par l’intermédiaire d’un mandataire, en obtenant un récépissé de la CEN

Jean-Luc Lukanda