Rentrée scolaire effective:  Muyaya et Mwaba mettent en exergue le dialogue permanent

La rentrée scolaire a-t-elle été effective ? Quel est le sort des écoles sous administrations des terroristes du M23 dans le Rutshuru et à Masisi, dans la province du Nord-Kivu ? Quelle évaluation faire de la gratuité de l’enseignement ? C’est autour notamment de ces questions que M. Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a convié son collègue Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à un Spécial Briefing Presse ce lundi 04 septembre 2023 à 18h00 dans la salle de Presse RTNC1.

Si ce rendez-vous a commencé sous une note noire relative au décès tragique du journaliste Stéphie Mukinza, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a, dans son discours luminaire, confirmé que la date du 4 septembre a été respectée pour la rentrée scolaire. Dans l’ensemble, dit-il, la rentrée scolaire est effective sur toute l’étendue du territoire national. A Goma par exemple, il n’y a pas eu rentrée scolaire suite à une ville morte ; à Tshikapa, une forte pluie a perturbé la rentrée. Mais dans l’ensemble, reconnait-il, la rentrée a été très effective. Même en Ituri, on a enregistré une grande affluence des enseignants et des élèves.

À Masisi, poursuit le ministre, les parents ont refusé d’envoyer les enfants à l’école par peur d’être enrôlés dans les rangs des terroristes. Toutefois, explique le ministre, nous leur avons demandé de prendre des dispositions pour que ces élèves puissent étudier. Il a quand même reconnu que l’insécurité a un impact non négligeable dans le sous-secteur de l’Epts. Car 708 écoles ont été détruites ou incendiées, 51 écoles occupées par les déplacés internes, etc. A Kwamouth cité, un président d’une société civile a demandé aux parents de ne pas envoyer les enfants à l’école à cause du conflit qu’il aurait avec le gouverneur. Par contre dans la périphérie de Kwamouth, les activités scolaires se sont déroulées sans problème.

Plus de disparité dans le sous-secteur de l’EPST

Qu’est-ce qui justifie la disparité salariale constatée dans le sous-secteur de l’EPST ? Quelles dispositions prises pour assurer la scolarité dans la province du Nord-Kivu où certains territoires sont entre les mains des rwandais du M23?

Abordant la question de disparité salariale, le ministre Tony Mwaba a expliqué qu’au niveau de l’Epst, les enseignants ont tous un même salaire de base. Les disparités sont constatées dans le transport et les indemnités de logement. Ici, il a donné l’exemple d’un enseignant qui habite Kwamouth et l’autre Kinshasa. Il a avoué que les deux ne sont pas confrontés aux mêmes réalités. En dépit de cette explication, les enseignants qui sont dans les territoires ont protesté disant que ce ne pas le fait d’être en ville qui doit occasionner la disparité. Voilà pourquoi le gouvernement décidé de leur payer une prime de brousse, d’environ 50.000 Fc. C’est plus de 700.000 enseignants qui bénéficient de cette prime de brousse, soit 80%.

Au sujet des écoles privées de scolarité dans le Rutshuru et Masisi, le ministre de l’EPST a précisé que tous les déplacés qui sont à Goma, grâce au fonds de promotion de l’éducation et de la formation, des dispositions ont été prises pour construire des tentes, de manière à ce que les enseignants et les élèves continuent les activités scolaires. Et ce, le temps que la situation se normalise.

Quelle recette pour une rentrée paisible?

Mieux, quel est le sort de ces élèves ? Est-ce une partition de fait du pays dans le secteur de l’éducation ? Dans certaines écoles, on demande l’argent, êtes-vous au courant? Quid des retraités de 2018, 2019 et 2020 ?

Au sujet de la rentrée paisible, le ministre s’est défendu en disant qu’il y avait de mauvaises habitudes qui faisaient qu’à chaque rentrée, les bancs syndical et gouvernemental étaient toujours en désaccord. Ici, la recette, dit-il, c’est le dialogue permanent. « Avant la rentrée des classes, nous avons été à Mbwela Lodge dans la province de Kongo Central où nous avons examiné les engagements pris par le gouvernement. Voilà qui est à la base de l’accalmie constatée.

Au sujet des acomptes dans les écoles, le professeur Tony Mwaba a expliqué que la gratuité, c’est dans les écoles primaires publiques, et il faut l’exclure dans les écoles privées. Dans les écoles maternelles et secondaires par contre, il n’y a pas de gratuité. Dans les écoles primaires publiques, il y a les conventionnés et les non conventionnés. Comme ils sont pris en charge en termes de salaires, ils doivent respecter la gratuité. Dans les écoles conventionnées, il y a aussi les écoles privées catholiques ou protestantes. Avant de faire un jugement sur une école, il faut s’interroger du régime de gestion d’une école.

Même s’il faut réduire les frais dans l’enseignement privé, le ministre explique que ce qui est prohibée, c’est de conditionner l’accès dans la salle de classe par la présentation d’un reçu. Et c’est tout à fait normal que les parents qui a mis son enfant dans l’école non officielle puisse payer.

Au sujet des retraités, Tony Mwaba a souligné que plus de 70.000 enseignants devaient aller en retraite, dont l’âge varie entre 65 et 105 ans. Un enseignant qui a 105 ans, qu’est-ce qu’il va transmettre aux enfants, se demande-t-il. « Nous avons engagé le débat et nous avons commencé la mise à la retraite. 4427 ont été envoyés en retraite. On a arrêté l’opération, parce que la Cnsapp a vu le jour. L’Epst ne paye que la prime de fin de carrière. L’enseignant retraité doit aller au Cnsapp pour être identifié et se prendre en charge.

JMNK




Prétendu rapport de l’ANR sur l’assassinat de Chérubin Okende « Ils font le relais d’une campagne de diabolisation de la justice congolaise » (Muyaya)

Lors du Special Briefing Presse de ce lundi 04 septembre 2023 dont le thème central était: « Rentrée scolaire 2023-2024 en République Démocratique du Congo », certaines questions d’actualité n’ont pas manqué d’être posées par les journalistes. Ainsi, l’un d’entre eux a voulu avoir le commentaire du ministre face au prétendu rapport de l’ANR qui affirme que l’ex-ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Chérubin Okende est mort par étouffement et qu’à la DEMIAP, on a constaté que son décès.

Pour répondre à cette question, le ministre Patrick Muyaya s’est posé quelques questions. Etes-vous sûr que le rapport dont vous faites allusion provient réellement de l’Anr ? Et de dire que c’est dommage que les médias que nous estimons crédibles tombent aussi bas. Sinon, lorsque nous regardons ce rapport, il y a des éléments qui ne collent pas. D’ailleurs à ce sujet, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur va adresser une protestation vigoureuse aux médias ayant publié ces contre-vérités.

Pour le porte-parole du Gouvernement, Jeune Afrique, comme il en a l’habitude, aurait dû confronter les sources. Malheureusement, ils ont été manipulés. « Il y a une volonté délibérée de discréditer une enquête en cours », dit-il, avant d’ajouter que depuis le début de ce crime, il y avait des enquêteurs belges, sud-africains, du bureau conjoint des Nations unies, etc.

S’il y a des gens qui ont un rapport ou des informations à donner, pourquoi ils n’ont pas versé ces éléments au Parquet ? Car, même si vous ne croyez pas aux Congolais qui font l’enquête, il y a au moins des étrangers ! Pourquoi vous ne voulez pas attendre? Ces journalistes-là ont fait juste le relais d’une campagne de diabolisation de la justice congolaise. Il s’agit d’un document faux.

JMNK




Le Projet TRANSFORME lance son fonds de garantie en faveur des MPME

Après le lancement solennel de ses activités le 6 mars dernier à Mbuji-Mayi, le Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi, « TRANSFORME», procède au lancement d’un Fonds de Garantie Partielle des Portefeuilles de Crédit, « Fonds GPPC ». Ce Fonds, financé à hauteur de 37 millions de dollars américains, s’inscrit dans le cadre de la deuxième composante du Projet, consacrée à l’amélioration de l’accès au crédit et à l’inclusion financière pour les PME. Pour l’opérationnaliser, le Projet TRANSFORME recourt au Fonds de promotion de la micro finance, FPM SA qui en assurera la gestion.

La cérémonie de signature du protocole de collaboration entre l’Unité de coordination du Projet TRANSFORME et FPM SA intervient ce mardi 5 septembre 2023 à Kinshasa. A cette occasion, M. Alexis Mangala, Coordonnateur National du Projet TRANSFORME et M. Patrick Nkongo Mambu, Directeur Général Adjoint du FPM SA, procéderont à l’inauguration de cet outil indispensable de développement, en présence de Mme Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, des représentants de l’écosystème des PME et du Gouvernement, ainsi que de la Banque mondiale et des autres partenaires au développement.

Le Fonds GPP est le fruit du partenariat entre le Gouvernement Congolais, la Banque Mondiale et le FPM SA. Grace à cet appui financier s’élevant à 37 millions de dollars américains, le FPM SA a mis en place une Garantie Partielle des portefeuilles de crédit (GPP) dont la finalité est d’atténuer le risque de non-remboursement que courent les institutions financières congolaises, les incitant ainsi à accroitre leurs financements envers les MPME et à leur accorder des conditions de prêt plus favorables.

FPM SA, agréé par la BCC depuis 2015, œuvre depuis plusieurs années auprès des Institutions Financières en RD Congo par des activités de refinancement afin de faciliter l’accès aux produits et services financiers aux MPME et aux populations actives à faibles revenus dans un but de réduction de la pauvreté et amélioration des conditions de vie des populations en RD Congo.

Avec la Garantie Partielle des Portefeuilles de Crédit, FPM SA devient le seul Fonds privé ayant reçu mandat du Gouvernement congolais afin de proposer simultanément des produits en refinancement et de garantie. Les perspectives d’impact sont donc très importantes pour l’économie congolaise.

En visite à Goma, au mois de juin, la Vice-Présidente Afrique de la BM avait évoqué la question de financement avec les femmes entrepreneures

Le Gouvernement de la RDC a identifié le secteur des PME comme un des secteurs stratégiques majeurs de développement. Dans ce cadre, il a sollicité et obtenu de la Banque Mondiale, en juin 2022, un appui financier dédié au Projet « TRANSFORME » visant l’autonomisation des femmes entrepreneures et la mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi en RDC. De commun accord, le Gouvernement et la Banque mondiale ont choisi, à travers l’accord de financement n0 7101-ZR, E028-ZR, le FPM SA pour opérationnaliser un Fonds de Garantie Partielle des Portefeuilles de Crédit « Fonds GPPC ».

Bien que TRANSFORME consacre une bonne partie de son financement à des subventions, le « FGPPC » est un instrument qui améliorera l’accès au financement, surtout pour les PME aguerries qui ont besoin de crédit bancaire afin de mettre en œuvre des projets de croissance plus ambitieux.




Ne bradez pas le catholicisme contre les combines politiques ! (Protestation aux combines politiques de certains membres de notre hiérarchie catholique)

L’Eglise prend part aux joies et souffrances du peuple au sein duquel elle se situe. Vatican II l’a bien souligné dans un de ses documents : « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ » (Gaudium et spes, Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps, § 1). Aussi les pasteurs interviennent-ils pour donner leur contribution aux efforts de redressement et de la construction de la cité terrestre. Mais cela ne veut nullement dire que c’est à la hiérarchie de l’Eglise de gérer l’administration du temporel. Nous ne devons pas tolérer que le bureau permanent de la CENCO devienne une structure de contrôle du fonctionnement des institutions de la République, qu’il se mette à donner des leçons au parlement de notre République comme si c’était un groupuscule d’ignares, qu’il se charge de juger les magistrats et de déterminer la marche de la CENI ! Un tel agissement est une insulte publique à nos institutions, même si ces dernières n’ont pas atteint leur vitesse de croisière. Selon la doctrine sociale de l’Eglise catholique, le secteur de la « mission séculière » pour la gestion du temporel en conformité aux valeurs évangéliques, incombe aux laïcs chrétiens. Comment ne pas faire confiance à nos laïcs chrétiens, formés et compétents, qui œuvrent à la CENI et qui ont fait un rapport d’une centaine de pages sur un audit que l’institution avait confié à un organisme étranger ? Serait-ce uniquement parce que le directeur de la CENI est d’origine de la même tribu qu’un des candidats à l’élection présidentielle ? C’est un scandale !

 

Pourquoi oublier si vite les avertissements du pape François en visite au pays dans son discours du 3 Février dernier, contre l’esprit mondain et politicien qui ferait que nos ecclésiastiques endossent le costume des entrepreneurs, des « maîtres », prompts à donner des leçons en dehors de leur mission propre ? (Voyage apostolique du pape François en République démocratique du Congo, éd. St Paul, Kinshasa, 2023, p.101 : « Mais attention, il ne s’agit pas d’une action politique. La prophétie chrétienne s’incarne dans de multiples actions politiques et sociales, mais telle n’est pas la tâche des évêques et des pasteurs en général » (p.104). De même le discours d’adieux du Nonce apostolique en R.D.C. Mgr Ettore Balestrero aux Evêques réunis au congrès eucharistique de Lubumbashi en Juin dernier, comporte de sérieuses mises-en-garde à ce sujet : « Si nous voulons que notre ministère puisse avoir des fruits, nous ne devons pas nous occuper de quelles sont les routes que je dois construire, les maisons que je dois faire, quels sont les changements que je dois obtenir dans le pays ! Parce qu’en réalité, le changement dans le pays ne dépendra pas directement de l’Eglise ; ce ne sera pas à nous les Evêques, pas à nous les prêtres, de changer le pays ; nous devons donner le principe : …amener et porter Dieu à ce pays ; nous sommes très préoccupés de faire ce qui ne relève pas de nous… ».

 

Il y aurait aussi à dénoncer des relents de tribalisme dans les propos du secrétaire général de la CENCO, quand il répand des rumeurs tribalistes discréditant les institutions de la République ! Selon lui, la CENI serait prise en otage par une tribu de la République, celle de son président Kadima ! C’est à se demander si, dans les prédictions de Mgr Nshole, il n’y aurait pas quelque scénario d’une réédition de multiples exodes luba depuis l’indépendance, scénario d’un retour au quota dans les universités et la fonction publique qui avait jadis amené plusieurs Luba à changer de noms et d’identité ethnique pour subsister ? Le spectre de l’épuration ethnique de 1990 s’agite à nouveau, et ce n’est pas un rêve : à l’annonce de la victoire de Tshisekedi au scrutin de 2018, souvenons-nous que des pillages de certaines parcelles et des massacres de quelques ressortissants de la tribu stigmatisée ont eu lieu à Kinshasa ; ces désordres étaient alimentés, entre autres par des allégations relatives à la fameuse « vérité des urnes », clamées en chaire et réitérées, de Monseigneur Nshole et du cardinal Ambongo. La banalisation du discours ainsi que la reprise des stéréotypes contre une tribu est un crime, car elle sème des germes d’une guerre civile et mine la cohésion d’une société. Un pasteur chrétien ne sème jamais la haine, mais la paix et la communion ; ses propos ne doivent pas faire le lit d’un éventuel « leader courageux » qui profiterait du chaos créé au pays en vue de prendre le pouvoir par les armes et de tirer son épingle du jeu politique.

Les pasteurs doivent éviter d’opposer les tribus les unes aux autres ; « Dieu est amour » (1 Jn 4,8), et tout envoyé de Dieu cultive l’amour. Aussi tout pasteur doit-il s’abstenir d’exposer ouvertement sa haine à l’égard du président de la République en exercice et des fonctionnaires de l’Etat ; sinon, ce pasteur se situe aux antipodes de sa mission. Le croyant est optimiste, car il sait que Dieu est présent et qu’il n’a pas abandonné son œuvre ; aussi le croyant relève-t-il tous les actes positifs qui sont posés, toutes les lueurs d’espoir dans un environnement ; il n’oublie pas d’attirer l’attention des fidèles sur les moindres réalisations positives d’un gouvernement.

 

A nous Catholiques, le Droit canonique nous demande le respect et l’obéissance à notre hiérarchie (canon 212) ; mais il y est aussi reconnu aux fidèles le droit de faire savoir leur opinion aux pasteurs : « selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils (les fidèles) ont le droit et même parfois le devoir de donner à leurs pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Eglise et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes » (§ 3). Ainsi, à cause des interventions impromptues de son Eminence le Cardinal Ambongo et de Monseigneur Nshole dans le domaine politique, la religion catholique est de plus en plus décriée, et les fidèles catholiques deviennent la risée de différentes confessions religieuses en R.D.C. Il devient fréquent d’entendre dire dans la rue : « que la CENCO s’érige en parti politique » !

 

Nous admettons que le président Felix Tshisekedi n’est pas parfait, et qu’il n’inspire pas de sympathie à tous ; mais de là à essayer de répandre la haine à son égard dans la société et dans les assemblées liturgiques, cela devient une profanation du culte chrétien et de l’Eglise et nous avons le devoir de le dénoncer ; et comme théologien et prêtre, je m’en insurge. Loin de moi l’intention d’insulter son Eminence le Cardinal et Monseigneur le porte-parole et secrétaire général de la CENCO, car ils demeurent des membres de notre hiérarchie. Mais nul n’étant à l’abri des bavures, leurs opinions politiques, leurs analyses des situations socio-politiques, ne doivent pas passer pour celles de l’Eglise catholique de la R.D.C.; le cardinal au Congo ne représente pas l’Eglise catholique du Congo, mais l’archidiocèse de Kinshasa ; Mgr le secrétaire général de la CENCO est sous les ordres de l’évêque (actuellement Mgr Utembi) qui est président de la CENCO et duquel il devrait recevoir les ordres pour des déclarations relatives à ces sujets qui n’ont pas été débattus dans les assemblées.

 

Le processus électoral entamé depuis 2022 et qui arrive bientôt à son terme devrait être soutenu et non boycotté, quels que soient ses manquements ; car il y va du maintien du pays dans la stabilité et nous devons éviter de faire tomber nos institutions dans l’illégalité. Les déficiences de ce processus seront dénoncées et cataloguées pour des corrections ultérieures. L’histoire des démocraties est toujours jalonnée d’erreurs et de débordements, lesquels sont corrigés au fur et à mesure que les administrations mûrissent. Les 50 ans des régimes militaires en R.D.C. sans élections véritables, suffisent ; il faut être aveugle ou mal intentionné, pour ne pas constater que nous progressons, même à pas de tortue, depuis 2018 ; et ce n’est pas le moment de saper les efforts de la CENI précédente et actuelle, si nous aimons réellement notre pays, surtout en ce moment où il est infiltré à plusieurs niveaux, attaqué par des voisins et des prédateurs internationaux. Prêtre, théologien et historien des religions, je ne ferai jamais la propagande d’un politicien ni d’un parti politique ; je resterai « au milieu du village », prêt à voter pour ceux que je crois pouvoir faire progresser le bien être des congolais, et donner à notre peuple des raisons d’aimer leur pays, de se dépenser pour son essor, et d’espérer en son avenir. Que Dieu bénisse la R.D.C.

Prof. Abbé Kabasele-Lumbala François




Diplomatie parlementaire : les Sénats congolais et français renforcent leurs liens

Le Sénat français et le Sénat de la République Démocratique du Congo s’engagent à redynamiser leur coopération dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Le sujet était au centre de l’audience que le président de la Chambre haute du Parlement congolais, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo a accordée, le lundi 4 septembre 2023, à une forte délégation de parlementaires français conduite par la vice-présidente du Sénat français, Laurence Rossignol.

La possibilité d’échanges d’expériences entre les deux chambres et entre leurs administrations a été évoquée au cours de cette rencontre à laquelle des questions de coopération économique se sont aussi invitées au débat.

Sur ce chapitre, les hôtes de Modeste Bahati qui étaient conduits auprès du speaker du Sénat congolais par le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu ont exprimé la volonté de la France de revenir investir en RDC dans plusieurs domaines, notamment dans le secteur des hydrocarbures.

Les parlementaires français ont promis de mener un plaidoyer auprès de leur exécutif, en vue du renforcement de cette coopération qui sera bénéfique pour les deux peuples.

« Nous avons partagé la satisfaction avec le président du Sénat du groupe d’amitié qui existe entre la France et la Rdc, nous avons évoqué l’opportunité » de ce déplacement pour faire le travail que nous sommes en train de faire aux institutions et à l’échange d’expérience que nous allons continuer au niveau parlementaire. Mais aussi nos collaborateurs qui ont un rôle important dans les institutions, mais aussi dans l’administration. Et ce sont des coopérations qui se créent régulièrement », dit-elle.

Elle poursuit en disant que nous sommes ravis de pouvoir le conforter. « Nous ferons en sorte que cette diplomatie parlementaire travail au côté de la diplomatie gouvernementale pour que cela bénéficie d’un accompagnement. Nous avons des enjeux à partager sur le partage des richesses, mais aussi la préservation de notre environnement, mais aussi l’engagement que pourrait avoir la France, mais aussi l’ensemble des dossiers qui nous préoccupent, que ça soit les hydrocarbures, etc. », souligne la vice-présidente du Sénat français, Laurence Rossignol.

Le président du Sénat congolais, Modeste Bahati Lukwebo, a salué la visite de ses collègues parlementaires français qui va contribuer au développement de la Rdc par la création de nombreux emplois et la création des richesses. Il a émis le souhait de voir la France venir investir au Congo. Surtout avec l’amélioration du climat des affaires que connaît le pays sous l’impulsion du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui tient à faire de la Rdc un pays attrayant en matière d’investissements.




Ichanges Nation: Guy Loando souligne l’importance de l’harmonisation des politiques de planification territoriale

Guy Loando Mboyo, met en lumière l’organisation spatiale lors du Sommet Mondial sur la transformation de la République Démocratique du Congo et l’industrialisation de l’Afrique

Le sommet mondial organisé par Ichanges Nations s’est déroulé avec succès. Cette année, le sommet a mis en lumière la transformation du potentiel de la République Démocratique du Congo et l’industrialisation de l’Afrique en tant que thème central. L’événement a été honoré par la participation de l’ex-Vice Présidente de la République de l’Équateur, Mme Rosalia Arteaga, ainsi que la présence marquante du Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo.

Le Ministre d’État, Guy Loando Mboyo, a joué un rôle clé lors de ce sommet en présentant un exposé détaillé sur le rôle crucial du Ministère de l’Aménagement du Territoire dans la planification spéciale. Son discours a éclairé les participants sur les initiatives et les projets en cours visant à stimuler le développement durable et l’urbanisation stratégique de la République Démocratique du Congo. Il a également souligné l’importance de l’harmonisation des politiques de planification territoriale pour atteindre les objectifs de transformation économique du pays.

Ce sommet a réuni un éventail diversifié de participants, notamment des leaders politiques, des experts en développement, des entrepreneurs et des acteurs clés de la société civile. Les discussions animées et les échanges fructueux qui ont eu lieu tout au long de l’événement ont mis en lumière l’engagement collectif en faveur de la croissance économique durable et de l’industrialisation de l’Afrique.

Ichanges Nations exprime sa gratitude envers tous les participants, les orateurs et les partenaires qui ont contribué au succès de ce sommet mondial. Nous sommes convaincus que les idées partagées et les initiatives discutées ici auront un impact positif sur la transformation de la République Démocratique du Congo et sur l’essor de l’ensemble du continent africain.

Soulignons qu’ Ichanges Nations est une organisation internationale dédiée à la promotion de la coopération mondiale, du développement durable et de la paix. L’organisation organise régulièrement des sommets mondiaux visant à rassembler des leaders du monde entier pour discuter de questions cruciales et collaborer à des solutions innovantes.




Tshikapa : L’accident d’un cortège funèbre fait 8 morts

Le cortège qui transportait le corps sans vie du colonel full Godefroid Mikanda assassiné par les inconnus á Tshikapa dernièrement s’est alourdi le matin de ce lundi et le bilan comptabilisé jusqu’à l’heure actuelle, fait état de 8 morts dont 5 policiers et 3 membres de la famille du défunt.

8 blessés dont 6 militaires et 2 policiers. Il sied de noter que l’équipe d’avance était composée des forces mixtes dont les militaires et les policiers. Parmi les personnes décédées, il ya aussi les membres de la famille du pauvre Colonel.

Les blessés graves de ce drame sont admis aux soins intensifs a l’hôpital général de Tshikapa à Dibumba.

L’accident serait provoqué, selon plusieurs sources, par un manque de maîtrise du chauffeur, mais aussi la vitesse exagérée. Des dispositions sécuritaires ont été prises par le gouvernement pour maintenir la paix entre une population montée et empêcher le pillage des biens dans ce village de Ntumba Mupoyi.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Reçu en audience par Christophe Lutundula : Didier Reynders réitère l’appui de l’Union européenne pour une justice transitionnelle en Rdc

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a reçu le lundi 04 septembre 2023, dans son cabinet de travail, le Commissaire européen à la Justice, M. Didier Reynders. Plusieurs sujets ont été abordés par le Chef de la diplomatie congolaise et son hôte, l’ancien ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Belgique, indique une dépêche e la cellule de communication et Porte-parolat du Minaffet RDC.

“Comme Commissaire à la justice, j’ai parlé de la situation sécuritaire dans l’Est du pays et la manière d’organiser la justice transitionnelle, de voir comment on peut développer cette capacité de rendre justice notamment pour les victimes. Pas seulement dans l’Est. Il y a d’autres provinces qui souffrent également de crimes graves qui sont commis”, a souligné le Commissaire européen à la Justice.

“Ce que nous allons envisager c’est que la Cour Pénale Internationale, avec laquelle la République Démocratique du Congo collabore déjà beaucoup, d’organiser une conférence au début de l’année prochaine pour parler de cette justice transitionnelle, de voir comment traiter le plus rapidement possible les cas les plus graves. Ça c’est le volet vraiment judiciaire”, a ajouté le diplomate européen.

À côté de ça, indique Didier Reynders, il était également question “d’attirer l’attention sur les mesures à prendre pour relancer le dialogue avec les pays voisins”.

Il a rassuré qu’on “est prêt du côté de l’Union européenne à aider pour lutter contre les violences commises dans l’Est du Congo par le M23, mais aussi on sait qu’il faut porter l’attention aux FDLR, de voir quels sont les meilleurs moyens d’apporter une solution, d’apaiser la situation dans la région”.

Didier Reynders dit savoir “qu’il y a une volonté d’aller dans cette direction”.

Le vice-Premier ministre Christophe Lutundula Apala Pen’Apala et le Commissaire Didier Reynders ont aussi échangé sur le processus électoral; “nous sommes à la veille d’échéances importantes en RDC”, a déclaré l’hôte du chef de la diplomatie congolaise à l’issue de l’audience.

“Je crois qu’il est important que l’on puisse échanger sur l’inclusivité du processus, que des candidats puissent se présenter, le plus d’électeurs possibles puissent participer et puis sur la transparence du processus. Je crois que c’est ce que l’on doit aux citoyens, aux congolaises et congolais et c’est ce que la Communauté regardera”, a-t-il conclu.




LCS lance un nouveau chapitre de la coopération école-entreprise

Récemment, LUALABA COPPER SMELTER S.A.S en sigle (LCS), filiale du groupe CNMC(China Nonferrous Metal Mining Group), a activement invité les professeurs et les étudiants des universités locales à participer à la “journée portes ouvertes de LCS” afin de promouvoir la coopération écoles-entreprise. Soixante-six personnes composes des professeurs et étudiants de l’université de Lubumbashi, de l’université de Kolwezi qui ont visité l’usine de LCS en groupes.

Durant la visite, les responsables de chaque département de LCS ont patiemment et soigneusement présenté aux professeurs et étudiants en visite l’ensemble du processus de production de l’usine LCS et le fonctionnement spécifique de chaque atelier. À la fin de la visite, les professeurs de la délégation ont déclaré que c’était un grand honneur pour eux de visiter sur le terrain LCS d’une part, et d’autre part, que cela compensait le manque d’expérience pratique aux universités locales et qu’ils espéraient que d’autres opportunités pourraient être créées à l’avenir pour réaliser ce type d’interaction entre les universités et les entreprises en collaboration avec LCS.

En tant qu’unique fonderie pyrométallurgique à grande échelle en RDC, la direction de LCS a déclaré qu’elle s’acquitterait activement de sa responsabilité sociale d’entreprise et continuerait à attirer les meilleurs diplômés des universités locales pour travailler à LCS par des méthodes de coopération dont le slogant “introduire des nouveaux diplômes et inviter les proffeseurs à enseigner “, à optimiser continuellement la structure du personnel local et à cultiver activement les talents professionnels et techniques sur le marché local.

 

Elle cultive également activement les talents professionnels et techniques locaux pour l’industrie pyrométallurgique locale. Parallèlement, l’entreprise invite des professeurs d’université à LCS pour dispenser une formation des compétences et des connaissances professionnelles aux employés de LCS, afin d’améliorer le niveau professionnel et technique et les connaissances théoriques des employés de l’entreprise, et de constituer activement l’équipe des talents locaux de l’entreprise avec une approche à deux volets.

RH présente l’entreprise aux diplômés

L’université de Lubumbashi et l’université de Kolwezi ont indiqué qu’elles redoubleraient d’efforts pour coopérer avec LCS dans le domaine de l’emploi des diplômés et de la coopération université-entreprise, et que, grâce aux efforts des deux parties, elles fourniraient à LCS des diplômés locaux de haut niveau, plus nombreux et de meilleure qualité.

 

À l’heure actuelle, les universités susmentionnées ont déjà organisé des stages pour les étudiants au sein de LCS. Grâce à ces stages, les étudiants des universités locales accumuleront une expérience précieuse qui leur permettrait de travailler dans la société après l’obtention de leur diplôme.

Des étudiants en stage à l’usine LCS




Incident en mer : Ouverture d’une enquête judiciaire (Parquet)

Le parquet d’Oujda a ordonné, le 29 août, l’ouverture d’une enquête, sur la base des déclarations d’une personne affirmant avoir été victime, avec 4 autres jeunes personnes, d’un incident violent en mer, indique une source judiciaire à la MAP.

Les cinq personnes, qui étaient à bord de jet-skis, se seraient égarés en mer lors d’une sortie de loisir, indique la même source.

Le parquet a donné ses instructions à la Gendarmerie Royale à Oujda, afin de recueillir les informations nécessaires sur les circonstances dudit incident, ajoute-t-on. Dans le cadre de l’enquête, plusieurs personnes faisant partie des familles et entourage de ce groupe de jeunes ont été auditionnées.

Le parquet a indiqué à la MAP que l’enquête se poursuit actuellement.