Le Royaume du Maroc obtient le “Statut de Partenaire de Dialogue Sectoriel” auprès de l’ASEAN

Le Royaume du Maroc a obtenu, aujourd’hui, le “Statut de Partenaire de Dialogue Sectoriel” auprès de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN).

En effet, réunis le 04 septembre 2023 à Jakarta, les Ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN), ont officialisé l’octroie au Royaume du Maroc du “Statut de Partenaire de Dialogue Sectoriel” de ce groupement.

Par cette décision, le Maroc devient le premier pays d’Afrique du Nord à obtenir ce statut, confortant ainsi sa position en tant qu’interlocuteur privilégié de ce groupement géopolitique et économique de grande importance. La confirmation du statut de “Partenaire de Dialogue Sectoriel” au Maroc consacre la Vision de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI – que Dieu L’assiste – concernant la diversification des partenariats et son ouverture sur de nouveau espaces géopolitiques. Il constitue, également, une reconnaissance par ce groupement du rôle du Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, comme pôle de stabilité en Afrique et dans le monde arabe. Il reflète, enfin, la dynamique des partenariats entre le Maroc et les pays de l’Asie du Sud-Est.

Pour rappel, l’accord de principe pour l’octroi du statut de “Partenaire de dialogue sectoriel” au Maroc avait été annoncé lors de la 56ème Réunion des Ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN, tenue les 11 et 12 juillet 2023 à Jakarta.




Reçue par Denis Kadima : La délégation de la CODE salue le professionnalisme et le respect du calendrier par la CENI

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, accompagné de ses deux Vice-Présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga, a conféré avec la délégation de la Coalition des démocrates (CODE), conduite par son coordonnateur, Jean Lucien BUSSA.

Face aux enjeux électoraux de l’heure, il était, selon le porte-parole de la coalition, Elvis Mutiri wa Bashara, impérieux pour ses composantes d’évoquer avec le numéro un de la Centrale électorale et son bureau de toutes mes étapes franchies par le processus, les défis rencontrés. Appréciant, au passage, la capacité de la CENI à tenir les scrutins à la date échue, dans le délai constitutionnel, les membres de la CODE, ont été rassurés par la hiérarchie de la Centrale électorale quant à l’engagement pris à organiser les élections inclusives, transparentes dans un climat apaisé.

“Nous avons échangé avec le Président de la CENI et son bureau sur le déroulement du processus électoral en passant en revue les difficultés qui l’ont émaillé, les différentes étapes traversées. Il était de bon aloi d’apprécier la façon dont la CENI, son Président et son bureau, ses agents ont respecté les étapes, toute la loi afférente en s’employant à faire les choses dans les règles de l’art. Nous nous devrions de venir auprès de la Centrale électorale pour connaître la suite du processus, mais aussi évoquer les défis qui attendent aussi bien l’institution en charge d’organiser des élections que les acteurs politiques engagés dans le processus, mais également le peuple congolais dans son ensemble”, a relevé Elvis Mutiri wa Bashara.

Avant de renchérir :”Nous avons reçu des assurances du Président, du bureau quant en ce qui concerne le respect du processus, la tenue des élections à la date prévue, le 20 décembre 2023 et la capacité de la CENI,  ses dirigeants et ses agents, à braver tous les défis qui se présentent sur son parcours par ailleurs déjà identifiés en vue de les relever”.

La CODE, regroupement politique réunissant plusieurs partis et personnalités politiques, a effectué sa sortie officielle le 28 mai 2023.




A partir du quartier Tchad/Unikin : Le Professeur Tony Mwaba lancel’année scolaire 2023-2024

Conformément au calendrier scolaire 2023-2024, la rentrée des classes a eu lieu ce lundi 04 septembre sur toute l’étendue de la République.

Le lancement officiel a été fait par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.

Loin des milieux huppés de la ville province de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a fait le choix de l’école Mulekwa Nsapu située au quartier Tchad, derrière la prestigieuse Université de Kinshasa, Unikin.

Devant plusieurs cadres du Cabinet et de l’administration de l’EPST ainsi que d’autres partenaires éducatifs, le professeur Tony Mwaba, tout en lançant officiellement les activités de l’année scolaire 2023-2024, a fait également une rétrospective des activités de l’année scolaire précédente. Il a étalé les projections pour cette année scolaire qui vient de s’ouvrir.

“Il m’apparait opportun de rappeler que l’année scolaire 2022-2023 avait été placée sous le thème : trilogie inspectorale pour un enseignement de qualité.

Ce thème, faut le rappeler, a été choisi pour cadrer avec les objectifs assignés à notre ministère, en vue d’une implication accrue de tous les acteurs et partenaires dans  l’encadrement, la formation et rééducation de nos enfants” a-t-il dit.

 




Dans un stade plein à craquer : Félix Tshisekedi assiste à l’investiture de son homologue émersion Mnangagwa du Zimbabwe

Plus de 50.000 personnes ont assisté, ce lundi 4 Août 2023, au National Stadium d’Harare, à la cérémonie de prestation de serment de Emerson Mnangagwa, réélu président de la république du Zimbabwe aux dernières élections d’août 2023.

Déclaré vainqueur avec  52, 6 des voix, Emerson Mnangagwa, 81 ans, rempile pour un deuxième mandat présidentiel depuis sa première élection en 2018.

Arrivé ce matin à Harare à l’invitation de son homologue, le président Félix Tshisekedi a pris part à cette cérémonie aux côtés de ses paires  Philippe Nyusi (Mozambique), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) et plusieurs représentants des chefs d’Etat de la Sadc.

Emerson Mnangagwa a prêté serment devant la Cour Constitutionnelle de son pays avant de prononcer son discours d’investiture.

La cérémonie a aussi été marquée par un défilé pédestre et aérien des forces armées zimbabwéennes, ponctuée  de 21 coups de canots.

Membres de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la RDC et le Zimbabwe entretiennent de bonnes relations bilatérales.

Sous la présidence de Mzee Laurent-désiré Kabila, les forces armées du Zimbabwe avaient combattu aux côté des FARDC pour défendre la ville de Kinshasa face à l’attaque rwandaise.

Actuellement, dans le cadre de la SADC, le Zimbabwe a donné son accord pour participer à la force régionale de la SADC en vue de combattre les forces terroristes du M23 soutenues par le Rwanda.

Après cette cérémonie, le  Président Félix a regagné Kinshasa en début de soirée.

Soulignons  que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce lundi 4 septembre à Harare au Zimbabwe pour participer à l’investiture du président Emerson Mnangagwa réélu à la présidentielle d’août dernier.

Le Président Félix Tshisekedi sera à côté de plusieurs autres chefs d’Etat notamment  le sud-africain Cyril Ramaphosa, le mozambicain Philippe Nyusi, le Botswanais Dr Mokgweetsi  et plusieurs autres délégués.

Réélu pour un nouveau mandat présidentiel après l’élection présidentielle d’août dernier, le président Mnangagwa va prêter serment au Stade National d’Harare devant plusieurs milliers de ses concitoyens.




RPDC: «Le Japon ne pourra jamais échapper à sa responsabilité dans les Crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité!»

Voici un commentaire (01/09/2023) du Minzu-joson (ou la Corée Démocratique; journal du Gouvernement de la République Populaire Démocratique de Corée – RPDC – créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire en voie de la poursuite du statut de la Puissance économique et où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR).

Le terme de «Grand Tremblement de Terre de Kanto» est gravé dans la mémoire de la Nation coréenne comme synonyme du «Génocide de Coréens». Le 1er septembre 1923 à 11:58, un séisme de magnitude de 7,9 sur l’échelle de Richter;

  • brûla plus de 694.000 logements
  • fit plus de 99.300 morts, plus de 43.400 disparus et plus de 52.000 blessés graves et légers

à Kanto (ou Kwanto ou l’Est de la barrière; la plus grande métropole du monde et la région japonaise regroupant la conurbation de Tokyo et les préfectures environnantes, NDLR) du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR).

A l’époque, la voix de la population de la région sinistrée s’élevait contre son Gouvernement qui ne prenait pas de mesures de secours. Pour remédier à cette grave Crise socio-politique causée par le séisme, le Gouvernement japonais ourdit un grand massacre des Coréens résidant au Japon avec l’établissement de l’Etat de siège dès le lendemain. Mobilisant ses mass media, il fit courir les infox ou fake-news selon lesquels «les Coréens tentent leur soulèvement pour anéantir les Japonais et s’emparer du Japon», et donna l’Ordre de tuer tous les Coréens sans distinction de sexe et d’âge. Sur cet Ordre, toute la Droite japonaise même les organisations à la solde du Gouvernement, telles que la Milice Civile et l’Association des Jeunes, sans parler de l’armée et de la police, se démenaient, follement pour le massacre. Ces bourreaux samouraïs tuèrent, sauvagement, plus de 23.000 Coréens (01-18/09/1923) et la région se transforma en bains de sang. Ils;

  • tirèrent, piquèrent, brûlèrent et noyèrent les Coréens tombés sous leur main
  • firent, aux postes de contrôle installés partout, dire aux passagers un mot japonais difficile à prononcer et tuèrent, sur le coup, celui estimé Coréen en le décapitant ou en lui ouvrant le ventre
  • arrachèrent les yeux des Coréens et coupèrent leur nez
  • offensèrent les Coréens en les déshabillant et traînèrent leurs cadavres dans les rues
  • fusillèrent, plusieurs Coréens à la fois, après les avoir ligotées ensemble et placées sur une digue, dans le cadre du test de leurs nouvelles mitrailleuses
  • ouvrirent le ventre aux femmes enceintes pour enlever les fœtus et les fouler aux pieds.

A l’époque sur le terrain;

  • les représentants diplomatiques étaient presque unanimes à écrire, dans leurs Notes Verbales à l’adresse du Ministère des Affaires Etrangères du Japon, que ce dernier était un Pays barbare à l’étonnement du monde et difficile à continuer de maintenir les relations diplomatiques avec leurs Etats
  • les Japonais consciencieux étaient nombreux à déclarer qu’ils se sentaient honteux, pour la 1ère fois, d’être Japonais.

Un siècle s’est écoulé depuis. Toutefois, les Autorités japonaises ne reconnaissent pas, jusqu’ici, la responsabilité de leur Etat concernant le carnage des Coréens à Kanto en prétendant que;

  • Il y a différentes opinions sur cet Incident-là.
  • C’est un problème à régler par les historiens.

De même, ces Autorités;

  • inspirent, aux Japonais, les sentiments de rejet sui generis et d’hostilités contre la RPDC à travers la propagande démagogique contre celle-ci
  • justifient leur répression contre l’Association Générale des Coréens résidant au Japon (ou la Chong-ryon; la plus grande Diaspora du monde, NDLR) et les autres ressortissants coréens au Japon pour menacer, gravement, leur vie et leurs intérêts.

Bien que le temps passe et que les générations se succèdent, toute la Nation coréenne n’oublie jamais, même un seul instant, les actes criminels contre l’Humanité perpétrés par le Japon à son égard y compris ledit massacre monstrueux de Coréens et les lui fera payer cher sans faute.




MJ Ifoku préconise la réforme du système d’exercice des libertés publiques pour contrer la dérive de la République et… Wazalendo infiltrés par des rwandais

Après la mort d’au moins 43 personnes à la suite des nouvelles manifestations anti Monusco, appelées mercredi 30 août 2023 dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par les « Wazalendo »  sous la casquette de l’église MECIATH (la foi naturelle judaïque messianique vers les nations), Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga, candidate déclarée à l’élection présidentielle de décembre 2023,  a appelé les autorités congolaises  à préconiser la réforme du système d’exercice des libertés publiques. Une nécessité particulièrement importante du fait que certains observateurs de la politique sécuritaire dans la région des grands lacs  voient l’ombre du Rwanda derrière cette tragédie soupçonnant Kagame de créer et infiltrer des Wazalendo pirates.

Tout en déplorant les pertes en vies humaines après  les manifestations de ce mercredi 30 aout 2023 à Goma, qui ont a occasionné la mort des 43 personnes  selon le communiqué du gouvernement, Marie Josée Ifoku a lancé   samedi, cet appel aux autorités : « Je demande aux autorités publiques de réformer le système d’exercice des libertés publiques, après la fusillade qui a causé la mort de 43 personnes dans l’Est de la RDC ».

Ce message vient  immédiatement après que le vendredi 1er septembre 2023 soit ouvert le procès des personnes accusées de ‘’participation à un mouvement insurrectionnel’’ contre la mission des Nations Unies en RDC au tribunal militaire de garnison de Goma.

« Il nous faut des règles claires, appropriées et conformes à la déclaration universelle des droits de l’homme sur la sécurisation et l’encadrement des manifestations publiques, même lorsque celles-ci ne sont pas autorisées où se déroulent dans un état de siège », a-t-elle dit, avant d’ajouter : « la vie est sacrée pour accepter de la perdre pour n’importe quoi ou de n’importe quelle manière, souvent si légèrement et dans l’indifférence absolue ».

Étant donné que les Wazalendo, sont ces jeunes  qui se constituent  en groupe d’autodéfense se réunissant  dans presque chaque localité du Nord-Kivu depuis la résurgence du pseudo- rébellion du M23 en janvier 2022, il est logiquement  incompréhensible qu’ils soient “attaqués et réprimés par les FARDC”, comme l’annonce avec insistance la presse internationale et rwandaise.

Les ‘Wazalendo’ qui  signifie littéralement “patriotes” en Kiswahili, affirment  ne pas constituer des groupes  armés,   mais  seulement  « des groupes de jeunes patriotes qui se sont mis ensemble dans le but de défendre leurs milieux naturels contre l’agression rwandaise sous masque du M23». Raison pour laquelle ils affirment s’intriguer, du fait de voir que l’armée congolaise, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soient en train de les traquer et parfois les mettre en prison.

Ces jeunes affirment que même s’ils combattent, ils  ne constituent pas  “des groupes armés avec des buts politiques comme le seraient d’autres dans la région”, selon les assurances de Patrice Kubutanwa, analyste sociopolitique et juriste congolais. Et Jean-Marie Muzalendo, chef de groupe Wazalendo le  confirme, mais ne comprend pas les réactions des militaires et la répression contre eux.

Toutefois, lors de certaines manifestations précédentes, il y avait eu des arrestations par les FARDC de certains ‘Wazalendo’  qui détenaient  illégalement des armes, ce qu’avait confirmé en son temps Jean-Marie Muzalendo à la DW, en ces termes: “nous  combattons avec nos armes blanches comme vous le voyez ici, et les quelques armes de guerre que nous avons, nous les récupérons des mains des rebelles que nous parvenons à neutraliser. Si nous étions en collaboration avec les FARDC, nous aurions des armes sophistiquées et même des belles tenues. Mais regardez comment nous sommes habillés”. Mais, «même récupérées auprès de l’agresseur, est-il permis aux civiles de détenir des armes et de s’en servir?», telle est la question soulevée par des observateurs et qui nécessite réponse.

Les Wazalendo ont-ils une existence légale ?

Les fusillades de ce mercredi ont bouleversées le monde dit civilisé  ce qui fait que certains , même parmi les acteurs de la nouvelle société civile du Congo, s’en sont pris aux FARDC estimant que  “l’armée devrait être clémente envers ces jeunes qui, contre vents et marées, se battent pour défendre leurs entités” et redoute même désormais que “d’autres jeunes Wazalendo s’attaquent aux FARDC”, actes qui constituerait de la rébellion.

Se basant sur les prescris de la Constitution,  qui stipule que ” chaque congolais a le devoir de défendre sa patrie en cas d’agression extérieure”, ils estiment que c’est ce que les Wazalendo sont en train de faire.

Mais le fait que la Communauté internationale et le Rwanda enflamment les réseaux sociaux au point que certains responsables rwandais vont jusqu’à tweeter que “les FARDC ont tué des rwandais”, fait tiquer plus d’un observateur.

Bien avant ces fusillades, les Nations unies s’inquiétaient déjà sur les risques de la prolifération de ces Wazalendo.

“La multiplicité des groupes d’autodéfense constitués de citoyens armés, connus sous le nom de Wazalendo, qui affirment combattre le M23 pour défendre l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, soulève d’autres problèmes de sécurité et pourrait contribuer à un nouveau cycle de violences, notamment des attaques motivées par des considérations ethniques et des représailles », s’est inquiété le diplomate onusien.

Conformément aux dispositions de l’article 129 de la Constitution, le parlement congolais a voté le 20 avril 2023, le projet de loi instituant la réserve armée de la défense en RDC. Dénommée « Réservistes », cette structure a pour mission de soutenir et ou d’appuyer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo [FARDC]. Comme structure, « Réservistes » est composée des militaires de carrière retraités et des différents services de sécurité, des démobilisés du service militaire obligatoire, des démobilisés du service militaire contractuel, des volontaires civils ayant suivi une formation et un encadrement militaire ad hoc. Les Wazalendo ne sont donc pas des réservistes.

Le Projet d’Ordonnance-Loi instituant la réserve armée de la Défense est un texte qui définit aussi les conditions d’admission et de la perte de qualité de Réservistes, organise la structure et lui assigne des attributions, fixe la rémunération et détermine le régime disciplinaire et juridique.

Certains s’appuyent sur ce projet de loi pour justifier l’existence ‘legale’ de ces Wazalendo. Il sied de rappeler qu’à l’ adoption de cette loi, le député Claudel André Lubaya avait estimé que cette  loi allait l’encontre de la résolution  faisant interdiction d’enrôler les éléments des groupes armés dans l’armée régulière.

S’ayant montré diaboliquement génial dans l’ésotérisme ubwenge, l’art de la diversion par le ruse et le mensonge, certains observateurs pensent voir la main de Kagame derrière les évènements de ce 30 août à Goma, le soupçonnant d’infiltrer les Wazalendo dans le but de pousser la RDC à la faute pour crier à la menace d’extermination qui pèserait sur les rwandophone du Kivu et ternir l’image de la RDC et de son Commandant suprême Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, surtout que les FARDC  ont le vent en poupe depuis la levée de l’embargo militaire qui a pesé sur elles depuis le présumé massacre des étudiants à Lubumbashi. (Une tragédie fortement médiatisée mais que, plus de trois décennies après, et surtout plus d’un quart de siècle après la mort du Maréchal Mobutu, personne n’a été en mesure de prouver qu’il avait eu plus d’un mort à l’université de Lubumbashi…)

Et si s’il existait des Wazalendo créés par Kagame ?

La Marie de Goma avait déjà interdit ladite manifestation il y a une semaine. La veille, le mardi 29 août 2023, plusieurs militaires et policiers ont été déployés dans les coins chauds de la ville pour essayer de contenir des éventuelles manifestations. La population, avertie, est restée terrée à la maison bien que quelques curieux observaient de loin  l’évolution de la situation. Alors, “comment expliquer ce bilan si lourd”?

Le phénomène ‘autodéfense populaires remontent des années Laurent Désiré Kabila. Après que James Kabarebe ait orchestré la décapitation de l’armée congolaise (ex FAZ) dans ce qui est considéré comme le ‘camp de concentration pour les ex-FAZ à Kitona au Congo central en 1997-1998, Laurent Désiré Kabila avait créé des ‘Forces d’autodéfenses populaires’ (FAP) à travers tout le territoire national. Ce sont eux qui sont devenus les résistants patriotes  Mai Mai au Kivu. Pour flouer cette stratégie, discréditer la RDC à travers le monde, le Rwanda a créé des Mai Mai pirates qui sont devenus les centaines de groupes armés qui sèment mort et terreur actuellement dans l’est de la RDC.

C’est donc cette même stratégie qui serait mis en place pour discréditer les ‘vrais’ Wazalendo qui combattent réellement le M23.

Alors, comment séparer l’ivraie du blé particulièrement à cette période  où le Kivu est sous l’état de siège que le Rwanda voit d’un très mauvais œil ? Comme le suggère Marie Josée Ifoku, la réforme du système d’exercice des libertés publiques et la totale indépendance de la justice sont la voie idéale.

 Willy Makumi Motosia




Au quartier Tchad/Unikin: Tony Mwaba lance l’année scolaire 2023-2024

Tel que repris dans le calendrier scolaire 2023-2024, la rentrée des classes a eu lieu ce lundi 04 septembre sur toute l’étendue de la République.

 

Le lancement officiel a été fait par M. Tony Mwaba, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.

 

Loin des milieux huppés de la ville province de Kinshasa, le M

ministre Tony Mwaba Kazadi a fait le choix de l’école Mulekwa Nsapu située au quartier Tchad, derrière la prestigieuse Université de Kinshasa, Unikin.

 

Devant plusieurs cadres du Cabinet et de l’administration de l’EPST ainsi que d’autres partenaires éducatifs, le professeur Tony Mwaba, tout en lançant officiellement les activités de l’année scolaire 2023-2024, a fait également une rétrospective des activités de l’année scolaire précédente. Il a étalé les projections pour cette année scolaire qui vient de s’ouvrir.

 

“Il m’apparait opportun de rappeler que l’année scolaire 2022-2023 avait été placée sous le thème : trilogie inspectorale pour un enseignement de qualité.

Ce thème, faut le rappeler, a été choisi pour cadrer avec les objectifs assignés à notre ministère, en vue d’une implication accrue de tous les acteurs et partenaires dans l’encadrement, la formation et rééducation de nos enfants” a-t-il dit.

 

Et d’ajouter : “Les actions inscrites à notre actif dans le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique sont notamment: la prise en charge de 23 793 nouvelles écoles, soit un accroissement de 57%, la construction de 781 écoles sur fonds propres du Gouvernement pour désengorger les classes surpeuplées: l’augmentation de l’enveloppe salariale mensuelle de l’ordre de 166 639 737 151 soit, un accroissement considérable de 238%: la réintégration de 6 121 928 élèves dans le circuit scolaire, la prise en charge de 279 145 agents soit 68%,

la majoration considérable des frais de fonctionnement aux écoles dites de prestige soit, 5 344%, l’octroi des frais de fonctionnement aux écoles de référence soit, 10 000 000 FC par école et bien d’autres”.

 

Et de conclure : “Au regard des enjeux de l’heure, je place l’année scolaire 2023-2024 sous le thème: Amélioration de la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la redevabilité.”

Loin de moi l’idée de me contenter des avancées positives, je demande à tous les opérateurs pédagogiques de se remettre en question et de s’engager résolument dans la recherche de l’excellence à l’effet de concrétiser, chacun dans sa sphère de travail, la vision du Gouvernement, celle de construire un système éducatif inclusif et de qualité contribuant efficacement au développement national, à la promotion de la paix et d’une citoyenneté démocratique active”, a conclu le ministre Tony Mwaba Kazadi.

 

Donnant un coup de pouce à l’action du primat de l’EPST, l’UNICEF a remis un lot important des kits scolaires aux élèves de l’EP et l’Institut Mulekwa Nsapu, une première école publique dans ce coin.