Affaire Bukangalonzo: Dieudonné Kamuleta rassurant, Matata et ses conseils dans le dilatoire

Si lors de la première séance, le conseil du sénateur Matata ont argué qu’il n’a pas été saisi, au cours de la deuxième audience lundi 04 septembre dernier, les avocats de la défense ont sollicité un mois, pour, disent-ils, compulser et analyser le dossier qui comporte 6.000 pièces. Pendant que le président Dieudonné Kamuleta rassure en respectant scrupuleusement la procédure en la matière, l’opinion craint un début de dilatoire, qui risque de distraire la Cour et l’empêcher ainsi d’aborder le fond du dossier. La Cour Constitutionnelle qui rassure toutes les parties, voudrait permettre à Matata et à ses co-accusés de prouver leur innocence et de permettre aux Congolais de savoir réellement ce qui s’est passé. 

Contrairement à la première audience organisée 21 août 2023 à la haute Cour, Augustin Matata Ponyo, considéré comme le principal accusé dans cette affaire, était présent dans la salle d’audience ce lundi 04 septembre 2023 à la Cour Constitutionnelle aux côtes d’autres co-prévenus en l’occurrence Deogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain, Christo Grobler, patron de la société qui devrait piloter le projet du parc-agro industriel de Bukanga Lonzo appelés à s’expliquer sur l’affaire du détournement de 205 millions de dollars sur 285 millions de dollars alloués au fonctionnement de ce projet agricole.

Prenant la parole juste après la présentation des prévenus par le Greffe, les avocats de la défense ont sollicité une remise d’un mois, pour avoir suffisamment le temps matériel d’étudier, de compulser et d’analyser le dossier qui comporte 6.000 pièces. Et ce, parce qu’il s’agit d’une affaire pénale, tout en promettant de revenir après trois semaines.

Matthieu Tshipamba, avocat de Krobler, patron de la société à qui revenait la charge de gérer le Parc Agro-industriel de Bukangalonzo, précise que l’affaire étant pénale, c’est important qu’on leur accorde le temps matériel nécessaire pour compulser les dossiers vu son volume.

“A l’audience de ce jour, nous avons relevé à la Cour que nous sommes devant les juges pénales. Ce qui veut dire que devant les juges pénales, c’est la vie qui est exposée, ce sont les carrières des hommes politiques et c’est l’avenir qui est en danger. On ne peut pas permettre à la Cour d’instruire pendant que nous on n’était pas en possession du dossier. Ce qui veut dire que nous n’avons pas compulsé le dossier. Nous avons été consultés pour assurer la défense des intérêts de notre client. Il était de bon droit qu’on prenne en possession du dossier, qu’on analyse les pièces car c’est un dossier des pièces et après qu’on vienne assurer la défense des intérêts de notre client”.

A noter que le sénateur Augustin Matata, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo, et l’homme d’affaires Sud-africain, Christo Grobler, patron de la société qui devrait piloter le projet parc agro-industriel de Bukanga Lonzo sont poursuivis pour détournement de plus de 86 millions de dollars américains.

Même si la Cour Constitutionnelle qui se veut rassurante et qui veut que la vérité éclate au grand jour leur a accordé cette remise, une certaine opinion croit à un début de dilatoire qui ne dit pas son nom. Ceci, même s’il est de l’intérêt de la défense de voir le procès se dérouler, afin de laver son image et permettre aux Congolais de savoir ce qui s’est réellement passé.

Osée Kalombo




Denis Kadima échange avec le Président et des Parlementaires français en mission à Kinshasa

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, s’est entretenu avec une délégation des députés et sénateurs français, membres de la section française de la Francophonie (APF), en séjour en République démocratique du Congo.

Le numéro un de la Centrale électorale était accompagné de ses deux Vice-Présidents Bienvenu Ilanga et Didi Manara, ainsi que du Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo Mulemberi.

À l’issue de ces échanges, le groupe des parlementaires français, membres de la section française de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), accompagné du Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, s’est dit intéressé par ce qui se fait en RDC en matière d’organisation des élections.

Bruno Fuchs, député du Haut-Rhin, par ailleurs délégué général de l’APF, a souligné le fait que la RDC organise simultanément trois ou quatre scrutins couplés est une occasion de s’en inspirer. Car, cela, a-t-il relevé, ne s’est jamais fait dans l’Hexagone et son pays, la France, peut bien l’intégrer dans le système électoral. Non, sans avoir indiqué, si le besoin se fait sentir, de revenir en qualité d’observateurs électoraux.

“Je remercie le Président de la CENI et le Ministre des Hydrocarbures d’avoir organisé cette réunion. Nous sommes des parlementaires français (Assemblée nationale et Sénat) et il est toujours intéressant, voire important, de voir quelle est l’organisation des élections dans un autre pays. Besoin de curiosité et essayer de comparer le système et voir comment améliorer au maximum le nôtre. C’est extrêmement important de comprendre quelle est l’organisation des élections ici en RDC. D’autant plus que vous avez trois ou quatre scrutins en même temps. Ce qui n’est pas fait chez nous et c’est indispensable de voir comment vous procédez.

Ces éléments-là de comparaison sont un enrichissement pour nous parlementaires français. Nous sommes des observateurs et essayons de comprendre au mieux des dispositions du système électoral trouvé sur place que nous pourrions intégrer un jour en France. Et si on nous demandait de revenir un peu avant le jour des élections pour observer, nous serions bien sûr disponibles. Nous sommes venus là pour écouter et apprendre de la façon dont vous avez organisé les élections”, a soutenu le député du Hau

t-Rhin.




Reçu par Denis Kadima: Didier Reynders parle de l’enjeu de crédibilité des élections 

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, accompagné de ses deux Vice-Présidents, Bienvenu Ilanga et Didi Manara, a échangé avec Didier Reynders, Commissaire européen à la justice, arrivé à Kinshasa lundi 4 septembre pour une mission qui s’étale jusqu’au 8 septembre courant.

En point de mire de cette entrevue, l’accompagnement du processus électoral par l’Union européenne et la mission d’observation des élections du 20 décembre 2023.

L’hôte du Président Denis Kadima a réaffirmé l’engagement européen dans l’approche des échéances électorales montrant tout l’intérêt de son instance au regard des préparatifs des scrutins à venir.

” Je me suis entretenu avec le Président de la CENI sur la question parce que la République Démocratique du Congo entre dans une période très importante du fait de l’organisation des élections pas seulement présidentielle, législatives et pour la première fois, depuis longtemps, les élections locales. La CENI joue un rôle majeur dans cette organisation. Il y a deux points qui nous intéressent particulièrement dans l’observation de ces élections : la manière dont les listes électorales vont être communiquées aux citoyens pour qu’ils puissent vérifier leur présence. L’autre élément, c’est la manière dont les résultats vont être publiés.

On sait bien que l’intention est de publier par bureau de vote et le tout est voir de quelle manière. On a échangé sur le sujet et je pense que la CENI aura l’occasion d’expliquer cette évolution de la situation avec les différents partenaires internationaux qu’elle rencontre régulièrement. Nous allons être très attentifs à cette situation. Je suis évidemment très favorable à ce que l’Union européenne participe au processus à travers sa propre observation. Cela sera réglé dans les prochaines semaines”, a indiqué Didier Reynders.

Et le haut fonctionnaire européen de rajouter : “Je crois que l’engagement est très clair d’avancer vers une présentation de l’ensemble des listes électorales dans les délais qui sont prévus par la loi. Je pense qu’à la fin du mois d’octobre si les délais sont maintenus, on aura cette possibilité pour les citoyens de vérifier leur présence dans de bonnes conditions sur les listes électorales. C’est un contrôle important dans tout système démocratique que chaque citoyen puisse être sûr qu’il a été pris en compte dans les listes électorales correctement et puis il faudra maintenant que la discussion se poursuive sur la manière dont on va publier les résultats.

On sait que l’ambition, c’est de publier par bureau de vote. Je crois que le Président de la CENI est déterminé à assurer que les élections se déroulent dans les meilleures conditions possibles. En tout cas, c’est notre ambition aussi du côté européen d’accompagner le processus. Il y a un véritable enjeu de crédibilité des élections, car il ne suffit pas qu’une élection ait lieu, il faut évidemment qu’il ait une confiance dans le processus, voire dans les résultats. Et je sais que c’est un travail très difficile dans un pays particulièrement vaste dans lequel ne fût-ce que l’enrôlement des électeurs est un enjeu très difficile”.




A l’hôpital militaire du camp Tshiatshi: Tshisekedi lance la gratuité de la maternité et la prise en charge du nouveau-né à Kinshasa

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a procédé, ce mardi à l’Hôpital militaire du camp Tshatshi, au lancement du programme de la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né.

Ce projet, qui commence par la ville de Kinshasa, est le premier volet du packagé de soins dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU) en République Démocratique du Congo (RDC).

« L’objectif fondamental de ce programme est de garantir des soins et des services de santé de qualité et gratuits à toutes les femmes enceintes, à celles qui ont accouché et aux nouveau-nés pendant leur premier mois de vie », a indiqué le Président de la République dans son discours, précisant que cela va se faire sur financement propre du gouvernement.

Cette gratuité concerne entre autres les consultations prénatales, l’échographie, les accouchements simples et compliqués (par césarienne), les soins du nouveau-né, la vaccination, les consultations post-natales, la planification familiale et l’accès aux médicaments.

Le choix de la capitale comme ville pilote a été guidé par la densité de sa population marquée un taux de mortalité maternelle et infantile particulièrement élevé. Cependant, pour éviter la surcharge des établissements de santé et de soins à Kinshasa, le Chef de l’État a annoncé l’extension de ce programme à l’intérieur du pays.

« Grâce au financement de la Banque mondiale, nous travaillons aussi pour garantir cette couverture de soins de qualité dans les provinces du Kwilu, du Kasaï, du Kasaï-Central, du Sud-Kivu ainsi que dans 8 autres provinces d’ici la fin de cette année.

En 2024, la mise en œuvre à l’échelle nationale sera achevée », a-t-il dit.

Le Président de la République a souligné la nécessité, par ce projet, de lutter contre la mortalité maternelle et infantile à travers tout le pays : « notre objectif ultime est de veiller à ce que nos mères ne perdent plus la vie en donnant la vie ».

Pour le Chef de l’État « la CSU n’est pas une option mais un devoir ».

La CSU est une aspiration mondiale visant à garantir que chaque individu, quel que soit son statut social, puisse accéder à des soins de santé de qualité au moment et à l’endroit où il en a besoin, sans que cela ne génère pour lui des difficultés financières.

Soulignons que c’est sous le haut patronage du Président Félix Tshisekedi qu’il s’est ouvert, ce lundi au Palais de la nation, un atelier sur le renforcement des valeurs et mesures anti-corruption au sein de la Présidence de la République.

C’est le Directeur de cabinet du Chef de l’État, Guylain Nyembo, qui a procédé à l’ouverture de ces travaux qui vont se tenir pendant 2 jours en faveur de tous les services rattachés à la Présidence de la République.

Le Directeur de cabinet du Chef de l’État a demandé aux participants de s’approprier toutes les recommandations issues de cet atelier. Il a fait savoir que la présence au sein de la Présidence exige une conduite exemplaire.

JMNK




*La RPDC et son éducation nationale* 

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire en voie de la poursuite du statut de la Puissance économique et où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) a consacré, pendant ces 10 dernières années, de gros efforts à l’enseignement en le considérant comme affaire de haute importance de l’État, réalisant des progrès dans ce domaine.

*1. L’Etat s’investit dans l’enseignement*

a) Le guide-programme

 

• En août 2014, KIM JONG UN a publié son œuvre classique «Déclenchons une révolution digne du nouveau siècle dans l’enseignement pour faire de notre Pays, Pays de l’enseignement et Pays des talents!» dans laquelle il a précisé les tâches et moyens pour marquer un nouveau tournant dans l’enseignement.

• De même, dans ses plusieurs ouvrages, notamment «Les enseignants doivent s’acquitter de leur devoir de révolutionnaires de métier dans l’application de l’orientation du Parti du Travail de Corée (PTC de la plus longue histoire du monde depuis 1945 comme parti au pouvoir, NDLR) en matière d’innovation pédagogique», il a proposé l’orientation et les moyens pour réussir l’innovation pédagogique.

• La 6ème (septembre 2012) session de la 12ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême (APS) de la RPDC a adopté, à l’unanimité, le Décret sur la l’application de l’enseignement obligatoire de 12 ans pour tous.

 

Ayant pris les mesures successives de développement de l’enseignement dans le cadre du PTC et de l’Etat, KIM JONG UN a lancé le mot d’ordre «Faisons un bond par la science et garantissons l’avenir par l’enseignement!», lors de la 3ème (avril 2018) session plénière du 7ème Comité Central (CC) du PTC. Et dans son Discours sur la Politique gouvernementale lors de la 7ème (septembre 2022) session de la 14ème Législature de l’APS de la RPDC, il a souligné, de nouveau, en définissant certaines tâches; Accorder de l’importance à l’enseignement et s’investir dans son développement est la politique invariable du Gouvernement de la RPDC.

 

b) L’enseignement excellent et idéal

Au cours des Championnats (04-08/12/2019 en Chine) du Monde de Mémoire, la RPDC a obtenu la 1ère place dans le classement global par Pays en décrochant, au total, 28 médailles dont les 11 d’or. Le Président du Conseil des Championnats du Monde de Mémoire a dit alors: Les 6 étudiants de la RPDC ont, tous, reçu le Prix international de Grand Maître de la mémoire, de sorte que la RPDC a atteint le plus haut degré des Championnats du Monde de Mémoire. Le monde s’est rendu compte de la nécessité de scruter l’enseignement de la RPDC.

 

La RPDC a instauré, de façon cohérente, les systèmes d’enseignement dont;

• préscolaire, primaire, secondaire et supérieur

• permettant d’étudier sans quitter le travail

• destiné aux élèves surdoués, etc.

 

Grâce à l’application du système d’enseignement obligatoire de 12 ans pour tous, l’enseignement gratuit et obligatoire est dispensé dans les écoles maternelle, primaire, secondaire du 1er cycle et du second cycle; quant aux étudiants, ils touchent même leurs bourses d’étude;

• Alors que la structure et le contenu d’enseignement sont innovés, la classification des écoles et le programme d’enseignement secondaire sont déterminés rationnellement et s’améliorent. Les centaines décoles secondaires techniques (classes techniques) destinées à une dizaine de secteurs (les industries métallurgique, électrique et houillère, etc.) ont été créées à l’échelle nationale. Rien qu’en 2023, ont vu le jour une centaine d’écoles secondaires techniques (classes techniques).

• Dans le secteur de l’enseignement supérieur, on veille à mettre en valeur l’instruction des étudiants surdoués en développant, davantage, le système d’enseignement continu, établi de façon cohérente depuis la 1ère année jusqu’au doctorat de l’école supérieure.

• Les travailleurs (ouvriers, paysans et employés de bureau) se préparent à devenir maîtres de la sci-tech et responsables du développement sci-tech grâce au système d’enseignement permettant d’étudier sans quitter le travail et au système de vulgarisation sci-tech.

 

c) L’attention nationale et l’aide sociale

En RPDC, l’enseignement bénéficie de l’attention de l’État et de l’aide de la société. C’est un trait caractéristique du développement de l’enseignement;

 

• Les mars et octobre de chaque année sont institués comme mois pour assister les écoles. Tous les organismes, usines, entreprises et fermes prêtent leur aide aux écoles dont ils se sont chargés, en se faisant unités de patronage. Le Gouvernement veille à ce que les cadres se tiennent à la tête de cette assistance, y compris aménagement de salles de classe multifonctionnelles et fourniture d’installations d’expérimentation et de travaux pratiques.

• Grâce aux mesures de l’Etat, un commandement du niveau central pour un bon aménagement des écoles est constitué et le travail visant à rénover les conditions et l’environnement d’enseignement est mené de façon unifiée et planifiée, de sorte que pendant ces plus de 10 dernières années, un millier d’écoles se sont érigées en écoles modèles à l’échelle de tout le Pays.

• Ont été modernisées, dans toutes les régions du Pays, les écoles normales pour instituteurs, notamment à Pyongyang (Capitale), Kangkye (Province Jagang) et Sariwon (Province Nord-Hwanghae).

• Grâce à l’aide active de toute la société, les écoles sont rénovées partout dans le Pays, y compris ville et campagne rurale, et les élèves y étudient avec application pour devenir des talents dotés d’une grande capacité intellectuelle et pratique, bénéficiant d’excellentes conditions et ambiance éducationnelles.

*2. Pour le développement de l’enseignement*

Toutes les régions du Pays sont empreintes de l’amour de KIM JONG UN pour la génération montante et de son abnégation pour le développement de l’enseignement national.

 

a) «Servez de racine et de fumier pour la formation de la postérité!»

En janvier 2018, KIM JONG UN a visité l’Ecole Normale pour Instituteurs de Pyongyang réhabilitée. Il a;

 

• parcouru de différents endroits de l’Ecole pour se montrer satisfait d’avoir créé de meilleurs modèles dans le travail consistant à améliorer le contenu, les méthodes et les environnements pédagogiques

• souligné l’importance des tâches de l’Ecole normale

• dit à ses accompagnateurs; La bonne formation des étudiants au sein de l’Ecole Normale pour Instituteurs touche à la réussite des enfants des écoles maternelle et primaire. Notre PTC fait grand cas de cette Ecole; je souhaite que les éducatrices et enseignants formés par cette Ecole servent de racine solide et de fumier pour la formation de la postérité. L’Ecole doit, profondément consciente de l’intention du PTC, former, au mieux, les enseignants qui serviront de racine solide et fumier pour l’enseignement de la génération postérieure afin de contribuer, substantiellement, au renforcement des rangs des éducatrices d’école maternelle et des instituteurs d’école primaire.

 

b) Avec attention méticuleuse

En février 2017, KIM JONG UN a visité l’Ecole Primaire pour Orphelins de Pyongyang nouvellement construite. Il;

 

• a passé de longues heures à parcourir divers endroits de l’Ecole pour s’enquérir des installations

• est entré dans une salle pour s’asseoir sur une chaise d’écolier et mesurer la distance entre le dessous du tiroir de la table et le plancher de la chaise

• a veillé à ce qu’on installe un petit serre-livres pour y mettre les livres à la disposition des élèves

• a remarqué, à la vue d’un tableau noir, la nécessité de le doter d’une gouttière (Il a dit qu’il allait envoyer un échantillon de brosse en caoutchouc.)

• a dit à ses accompagnateurs; La modernisation du secteur de l’enseignement et l’amélioration du niveau de l’enseignement est une affaire de très importance de l’Etat et un problème stratégique qui décide de l’avenir de celui-ci. Il ne faut pas négliger la moindre chose en ce qui concerne le problème de l’enseignement.

 

c) «Il faut avoir une juste conception de la postérité!»

En septembre 2020, KIM JONG UN a visité l’Ecole Secondaire du second cycle de Kangbuk lors de sa visite de la Commune Kangbuk, Arrondissement Kumchon dans la Province Nord-Hwanghae, qui vient d’être remise en état. Il a;

 

• parcouru différents endroits de l’Ecole

• indiqué la nécessité de la formation des élèves dans de bonnes conditions et circonstances pédagogiques

• souligné, aux cadres, avec certitude; Vous devriez vous efforcer à l’enseignement avec une juste conception de la postérité. Quand nous établissons un nouveau Plan quinquennal après la réalisation du Plan quinquennal actuel, nous devrions donner toujours une forte impulsion à l’amélioration de l’enseignement du Pays.

Aujourdhui le 5 septembre est la Journée de l’Education depuis 1977 où le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) a avancé ses «Thèses sur l’Education Socialiste».




Transformation du Quinquina localement: La Pharmakina en plaidoyer chez Vital Kamerhe

Reçu en audience ce mardi 5 septembre par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, le Fondateur et Manager de la Société ALPHA TALENTS AFRICA Roland DECORVET est venu premièrement informer officiellement au Gouvernement Congolais de l’achat par son entreprise de la majorité des parts de la Société PHARMAKINA dont il dirige désormais le conseil d’administration.

Basée dans la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, la société PHARMAKINA est une société spécialisée dans la transformation du quinquina, cette plante à forte vertu curative qui sert de matière première dans la fabrication de la quinine, considérée depuis toujours comme remède efficace contre le paludisme.

«  Nous sommes venus pour donner l’assurance que nous croyons au Congo, c’est pourquoi nous avons choisi d’investir non seulement dans le rachat de la société PHARMAKINA mais aussi dans le développement de l’usine de transformation du quinquina en quinine et la culture de cette plante par les petits planteurs dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. C’est pour cette raison que nous sommes venus communiquer nos plans et notre vision constructive et positive que nous avons de ce beau pays», a tenu à préciser Roland DECORVET.

Ce dernier a par ailleurs déploré le fait que seulement trop peu des gens savent que la RDC détient 80% de la culture mondiale du quinquina et seulement 20% est transformé localement par PHARMAKINA alors que 80% quitte le pays à l’état brute pour être transformé en Inde et revendu finalement en République Démocratique du Congo sous forme des médicaments. Pire, ces produits sont vendus à des prix exorbitants.

 

«  Nous avons en République Démocratique du Congo cette richesse qui est le quinquina dont la culture et la transformation demande à être industrialisée. Nous sommes aussi venus demander au Gouvernement de nous aider en s’impliquant davantage pour contrôler et réguler aux maximum l’exportation du quinquina à l’état brut afin d’encourager les investissements sur place au pays pour transformer localement ce trésor naturel qui pousse ici en médicament pour sauver des vies ».

 

 

 

Accompagné de l’administrateur de la PHARMAKINA Etienne ERNY et du Directeur Général Gurpreet KANG, le nouveau propriétaire de cette société a été conduit auprès du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale par un grand notable du Sud-Kivu Norbert Basengezi Katintima qui connait à suffisance l’importance capitale qu’accorde Vital KAMERHE au développement de l’industrie pharmaceutique dans la province du Sud-Kivu qu’ils ont en commun comme province d’origine.

 

Cellule de Communication ÉCONAT




Reçue par Vital Kamerhe: L’ambassadrice Lucy Tamlyn encourage les avancées économiques et le projet de développement local de 145 territoires

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe a échangé ce mardi 5 septembre, dans son cabinet de travail avec l’Ambassadrice des États-Unis en République Démocratique du Congo, Lucy Tamlyn. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné notamment autour de la situation économique de la République Démocratique du Congo.

La diplomate américaine a encouragé les avancées économiques en RDC. Elle a salué le plan de développement amorcé par le gouvernement depuis l’arrivée du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, particulièrement à travers le projet de développement local de 145 territoires de la RDC.

Le patron de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe a profité de cette occasion pour brosser plusieurs réalisations déjà palpables à travers le pays, fruits d’une implication sans réserve du Gouvernement Congolais et cela, dans plusieurs secteurs dont l’économie, l’éducation, les infrastructures, l’énergie etc. Il a par ailleurs rappelé la vision du Chef de l’État qui prône la revanche du sol sur le sous-sol. D’après Vital Kamerhe, des efforts sont conjugués par le gouvernement pour faire de l’agriculture un moteur du développement économique de la République Démocratique du Congo, appelée à devenir un véritable grenier d’Afrique.

L’Ambassadrice des États-Unis a encouragé le Gouvernement Congolais à poursuivre des efforts pour assurer son essor économique et assurer l’amélioration des conditions de vie de la population.

Les deux personnalités ont aussi évoqué la situation politique du pays à l’approche des élections de décembre 2023. Elles ont estimé que la situation est prometteuse malgré l’absence d’un consensus au sein de la classe politique et l’agression rwandaise dont est victime le pays dans sa partie Est.




En proie au banditisme urbain des « Kuluna » : Rentrées scolaires perturbées à Tshangu   

Prévue pour le lundi 4 septembre 2023 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, la rentrée scolaire a été fortement perturbée dans plusieurs écoles du district de la Tshangu à l’Est de Kinshasa. Coïncidant avec la publication des résultats des examens d’Etat dans cette partie de la ville-province, capitale de la RDC, plusieurs bandits urbains mieux connus sous le nom de « Kuluna » se sont déployés déguisés en diplômés, aux coiffures des cheveux badigeonnés de poudres talc comme de coutume les usages pour les lauréats et leurs proches. Ces bandits ‘faux diplômés’ ne se limitent pas seulement à arracher des téléphones aux passants, mais vont jusqu’à bloquer des avenues entières depuis la publication des résultats et durant toutes la nuit du lundi jusqu’au matin de mardi, empêchant du coup les écoliers d’atteindre leurs sites de formation.

Si dans la province du Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, les écoles n’ont pas ouvert les portes à la suite de l’occupation des rebelles du M23, à Kinshasa par contre, les portes d’écoles ont été ouvertes à Tshangu le matin du 4 septembre 2023 mais, après la publications des résultats des examens d’Etat, des gangs rivaux dits américains, Brésiliens, Arabes etc. se sont livrés à des batailles rangées de l’après-midi du lundi jusqu’à l’aube de mardi particulièrement à Masina dans le quartier Mapela.

Si les groupements Jomba et Bunagana enregistreront leur troisième année blanche, alors que d’autres zones de Rutshuru seront à leur deuxième année scolaire ratée à Masina, le banditisme urbain des Kuluna menacent dangereusement l’année scolaire. Jusqu’au soir de ce mardi 5 septembre 2023, l’avenue Salongo, qui traverse le rail près de l’Eglise catholique Saint Barthelemy et traverse le terrain Mapela, la localité Fumu Nsuka, le quartier 3 Masina vers Mafuta Kinzola, camp 15/ Nzuzi wa Mbombo et tous les environs de la maison communale de Masina et de l’usine BKTF, sont devenus des champs de batailles opposant ‘américains aux arabes’ ainsi que des ‘brésiliens aux zaïrois’ et autres ‘ukrainiens contre les poutines’. Choses graves, même certains éléments de la police, particulièrement ceux appelés ‘Bureaux 2’, pourtant interdits, sont cités comme étant membre des gangs et ayant participés dans ces bagarres de rues.

Les parents qui sont prêts et disposés à envoyer leurs enfants à l’école, se tournent vers le Gouvernement pour qu’il prenne en compte leur situation et qu’il renforce leur sécurité. Pour se faire, ils se constituent en comités d’autodéfenses, ‘anti Kuluna’ et préconisent de faire un mémo à remettre aux autorités municipales, urbaines et nationales pour leurs cas.

Les parents, disent craindre que les représailles sur leurs enfants qui vivent dans ce que chacun de gangs revendique comme étant ses terres (Mabele en lingala).

L’insécurité vient ainsi s’ajouter à la pauvreté, au délabrement et à la vétusté des quelques infrastructures scolaires de cette partie de la capitale.

Aucune mesure concrète n’a été prise jusqu’ici pour permettre aux enfants d’aller à l’école dans ces quartiers périphériques. Etant donné que cette partie de Masina est frontalière de la ville de Brazzaville, vu la psychose créée dans ces partie de la ville où s’étaient cachés les ‘Mobondo’, il y a quelques temps et compte tenu des informations alarmantes de la possible infiltration de ‘Wazalendu’ par des éléments armés venus des pays voisins, la population est dans l’angoisse à la suite de l’allure que prend le phénomène Kuluna.

Willy Makumi Motosia




Réouverture de l’Avenue Ouganda: Pas de règlement des comptes ni un acte de provocation

Dans une mise au point, M. Celé Kanangila Beya, Conseiller en charge de communication et des Questions politique qui s’exprimait au nom du Cabinet de ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, précise que la réouverture de l’Avenue Ouganda n’est ni un règlement des comptes ni un acte de provocation comme le disent les mauvaises langues. Elle est une opération de police dont l’objectif principal est de rétablir la fluidité de la circulation, illégalement perturbée et asphyxiée dans la capitale.

MINISTÈRE DE L’URBANISME ET HABITAT

Cabinet du Ministre d’Etat

MISE AU POINT

À la suite de la réouverture de l’avenue Ouganda allant du petit pont à la lisière du fleuve Congo, plusieurs fausses informations ont été diffusées dans les médias traditionnels et réseaux sociaux avec médisances.

À cet effet, le Cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat à l’Urbanisme et Habitat tient à faire la mise au point suivante:

1. La réouverture de l’Avenue Ouganda n’est ni un règlement des comptes ni un acte de provocation comme le disent les mauvaises langues. Elle est une opération de police dont l’objectif principal est de rétablir la fluidité de la circulation, illégalement perturbée et asphyxiée dans la capitale.

Ceci pour lutter contre les embouteillages monstres, permettre aux riverains de GLM de vaquer librement à leurs occupations après 23 ans de fermeture inédite de cette voie. L’idéal est de permettre au personnel de deux structures médicales se trouvant dans ce coin de la capitale d’atteindre leur lieu de travail facilement, mais aussi aux malades de se faire prendre en charge rapidement en cas de nécessité.

2. Conscient du fait que l’érection de ce mur a causé beaucoup de préjudices aux citoyens depuis plusieurs années et qu’il s’agissait d’une erreur à rectifier, l’Etat Congolais avait décidé de mener cette opération dans la discrétion la plus totale. Fort malheureusement, ce sont des gens sans respect du Peuple ni maîtrise du dossier qui, dans l’ignorance la plus totale vont amener caméras et journalistes pour induire la population en erreur.

3. Le cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat rappelle que les avenues de la vallée, des Nations-Unies et Ouganda (GLM) ne sont pas les premières à être rouvertes. Bien avant, le boulevard Tshatshi, Avenue Nguma et bien d’autres ont été rouverts à la grande satisfaction de la population Congolaise.

Par ailleurs, le cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat précise qu’aucun mur d’une quelconque résidence n’a été cassé. L’opération a visé les barricades érigées sur la voie publique en violation des lois de la République.

Fait à Kinshasa, ce 05 Septembre 2023

Pour le Cabinet de Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat

Celé K7ANANGILA BEYA




Sommet Africain sur le climat: Sama Lukonde plaide pour un accès équitable au financement et pour la réduction de la dette économique de la Rdc contractée pendant la période de Covid-19

Les changements climatiques sont une menace existentielle pour l’ensemble de l’humanité, y compris pour l’Afrique. Alors, comment faire du continent noir un leader vert et une puissance économique ? C’est au fond l’objectif affiché des 54 États du continent, berceau de l’humanité, au Sommet Africain pour le climat de Nairobi, le premier du genre. D’où son thème principal : “Promouvoir la croissance verte et le financement de l’action climatique pour l’Afrique et le Monde “. Il s’agit donc de tracer une nouvelle voie pour l’action climatique en Afrique et dans le monde, en promouvant les énergies renouvelables dont le continent noir dispose des potentialités immenses.

Au deuxième jour du Sommet africain pour le Climat, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est monté sur la tribune, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour donner la position de la République démocratique du Congo par rapport aux questions soulevées à cette rencontre internationale fondée sur le climat.

Dans une salle archi-comble, en présence des Chefs d’État et de Gouvernement, des responsables d’entreprises et des représentants de la Société civile, le Premier Ministre, Sama Lukonde a proposé trois ingrédients par rapport aux défis climatiques évoqués par le sommet de Nairobi.

Il a, en premier lieu, plaidé pour un accès à des conditions justes et équitables des pays africains au financement devant les aider à promouvoir une croissance verte et développer, à l’échelle du continent, des énergies renouvelables. Aussi, a-t-il appelé à la réduction des dettes économiques que les pays africains avaient contractées pendant la crise mondiale de la pandémie de Covid-19.

En deuxième lieu, le Premier Ministre a plaidé pour la solidarité sur des projets d’intérêt commun dans le secteur des énergies renouvelables. À ce propos, le Chef du Gouvernement congolais a cité le cas du projet intégrateur du barrage d’Inga qui attend toujours des financements à ce jour. L’autre exemple de solidarité qu’il a cité est celui de la mise en œuvre du projet de développement d’une chaîne de valeur dans la fabrication des batteries. Ce projet est en cours de mise en œuvre conjointement par la République démocratique du Congo et son voisin, la Zambie.

L’occasion était aussi donnée au Chef du Gouvernement d’appeler la communauté internationale à la solidarité sur des questions de paix et de sécurité dont souffre notamment la RDC depuis près de trois décennies dans sa partie orientale. De l’avis du premier des warriors, les guerres détruisent les forêts et la biodiversité et favorisent le braconnage.

Dans son troisième ingrédient proposé pour les solutions innovantes sur les défis environnementaux, il a évoqué une nouvelle économie du climat, axé sur la conservation et la restauration des forêts, mais aussi sur une agriculture susceptible de garantir la santé et la sécurité alimentaire. Ainsi, il a appelé non seulement à la création d’un Fonds d’investissement sur l’économie du climat, mais aussi à un marché de carbone équitable.

Soulignons que la RDC, défendant sa position de “Pays Solution “, mise sur ses atouts, à savoir ses 155 millions d’hectares de forêts tropicales (soit, 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo), son vaste territoire de 2 345 410 km² disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles, sa main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes, ses tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone, sa faune et sa flore classant le pays à la 5ᵉ position de puissance mondiale en termes de biodiversité, son potentiel photovoltaïque estimé à 70 000 mégawatts grâce à son exposition naturelle sous la ligne de l’Équateur, son important potentiel énergétique d’environ 37% du potentiel africain et 6% du potentiel mondial, son barrage hydroélectrique d’Inga capable de fournir plus de 100 000 mégawatts, ses 40% des réserves de mènerai stratégique de cobalt dont le pays assure actuellement 60% de la production mondiale, etc.

Nécessité de financer la lutte contre le changement climatique

Avant l’allocution du Premier Ministre Sama Lukonde, plusieurs hautes personnalités sont intervenues sur la tribune du Sommet africain pour le climat, en l’occurrence le président de la BAD, Akumwimi Adesina, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, le Premier Ministre Égyptien, Moustafa, la présidente de la Commission de l’Union européenne, Ursula Von Der Yen, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président du Kenya, William Ruto, le président des Comores, l’envoyé spécial des États-Unis d’Amérique pour l’environnement, Jonh Kerry, le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, le président de l’Erytrée, Isaias Afwerki, le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Sud-Soudan, Salvar Kiir, le président du Sénégal, Macky Sall, le président du Mozambique, Filipe Nyusi, le président du Ghana, Nana Addo Akufo, la présidente de Tanzanie, Mme Samia Suluhu, le président de la Lybie, Muhamed Al-Menfi, le président de Sierra Leonne, Julius Maada, la présidente de l’Éthiopie, Sahle-Whork Zewde, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, la vice-présidente de l’Angola, Bornito De Souse, le vice-président de la Namibie, Ngololo Mbumba.

De toutes leurs interventions, il ressort la nécessité des financements conséquents en faveur de la lutte contre le changement climatique sur le continent qui, jusque-là, ne bénéficie toujours pas conséquemment des appuis financiers de la communauté internationale malgré ses immenses potentialités devant contribuer à la transition énergétique dans le monde et à la lutte contre les changements climatiques.

C’est le Kenyatta International Convention Centre (KICC), le monument emblématique et symbole de l’engagement du Kenya en faveur de la coopération internationale, qui abrite ces assises.

Africa Climate Summit 2023 (ACS23) de Nairobi est la première édition du genre. Une de ses motivations principales est d’aboutir à une position commune des pays africains à défendre lors de la prochaine Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, la COP28 qui se tiendra fin novembre et début décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Ici, la bataille programmée est d’enterrer les énergies fossiles, cause principale du réchauffement climatique, et promouvoir les énergies renouvelables dont l’Afrique dispose des potentialités immenses non encore exploitées.

Le mercredi 6 septembre, lors de la troisième journée des travaux, il est attendu une déclaration commune des pays africains, qui devrait être la position du continent à la COP28 de Dubaï.