La Rdc et les Pays-Bas entament une collaboration prometteuse en Aménagement du Territoire

Le Professeur Jean-René Boongi, Directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Aménagement du territoire, a eu l’honneur de recevoir M. Jolke Oppewal, ambassadeur des Pays-Bas en République Démocratique du Congo.

Cette rencontre, centrée sur l’échange d’expertise entre les deux nations, a été l’occasion de discuter des opportunités et des défis liés à l’aménagement du territoire et à la gestion foncière en République Démocratique du Congo.

L’ambassadeur des Pays-Bas a exprimé le désir de son pays d’apporter un soutien significatif aux efforts déployés par la RDC dans ces domaines cruciaux. La délégation néerlandaise et les représentants congolais sont actuellement en train d’analyser les possibilités de collaboration, notamment en élaborant des propositions de financement adaptées.

Il est important de souligner que les Pays-Bas possèdent une vaste expérience en matière d’aménagement du territoire, une expérience qui peut se révéler précieuse pour la République Démocratique du Congo.

Cette rencontre prometteuse marque le début d’une coopération fructueuse entre les deux pays, visant à renforcer les capacités et à favoriser le développement durable de l’aménagement du territoire en RDC.




Cyclisme: Acquisition de 2 motos par la Liprocykin

L’organisation d’une course cycliste requiert en priorité les mesures sécuritaires. A ce sujet, la Liprocykin dépensait beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des coureurs. Voilà que la ligue vient d’acquérir deux motos de grande valeur. Ceux qui ont assisté à la course de ce dimanche 3 septembre 2023 ont vu à l’œuvre ces motos.

Antoine Bolia




Cyclisme: Le coureur Kitata Kenaya victime de l’acte de barbarie de M. Luakabuanga

Tout n’a pas été que rose lors du GP Billy Construction. L’on a déploré l’acte de barbarie dont a été victime le coureur Kitata Kenaya de la part de M. Abraham Luakabuanga. Qu’est-ce qui s’est passé ?

La course était lancée et les coureurs parcouraient quelques tours de reconnaissance du circuit. Un moment donné, le coureur Kitata Kenaya va sentir qu’on le tirait de derrière son vélo (c’était aux environs de la gare centrale à la Gombe, M. Abraham Luakabuanga qui le priait de descendre et remettre le vélo). Le coureur Mayamba Sagesse qui se trouvait derrière Kitata va subir le choc de l’acte causé à Kenaya. Il a failli être cogné. Arrivé au niveau de la ligne de départ et ce, en présence du Secrétaire Général de la Fécocy, M. Abraham Luakabuanga demande aux officiels de demander à Kenaya de descendre et remettre le vélo que lui a acquis pour Alexia Mayemba qui ne pouvait pas de l’autre côté, prendre le départ. L’organisation transmis le message aux commissaires. Kitata est descendu et le vélo lui a été ravi et embarqué dans la jeep de M. Luakabuanga. Ce fait paraît banal mais la logique aurait voulu que M. Abraham pose le problème avant au lieu de tenter soit même de se faire justice. L’on ne peut pas demander à un athlète en pleine compétition de descendre parce qu’il a un problème soit de justice ou autre mais attendre la fin de la cérémonie.

Antoine Bolia




La Liprocykin convoque une réunion extraordinaire le mardi 5 mai 2023  

La Liprocykin sera en réunion extraordinaire le mardi  5 septembre 2023 à 14h00 au bureau du Vice-président sise croisement Avenue Tombalbaye et avenue de l’école N°162 en face de l’Ambassade de la Zambie non loin de l’Hôtel Memling. La ligue statuera entre autres sur le cas de l’entente urbaine de Kinshasa Lukunga qu’elle ne reconnait pas et l’acte de barbarie dont a été victime le coureur Kitata Kenaya. Sont invités à cette réunion, Spraya Mwana Bwato, président Ligue Provinciale de Cyclisme du Nord-Kivu et M. Roger Tshiyana, entraineur national. Signalons que le dimanche 10 septembre 2023, la Liprocykin organisera une balade dirigée de 120 km.

Antoine Bolia  

 

 

 




Programme d’appui à la justice congolaise: Rose Mutombo préside une séance de travail avec une délégation de l’Usaid

Mme Rose Mutombo, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a eu une séance de travail avec une équipe de l’Usaid, conduite par le chef de projet Prola, Daniel Dobrovoljec ce mercredi 6 septembre 2023 à son cabinet de travail au Palais de Justice de Kinshasa-Gombe. Cette délégation a mis sur la table un programme d’appui à la justice pour une période de 5 ans pour un montant d’environ 13 millions de dollars américains.

« Nous avons eu l’honneur de rencontrer Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, à qui nous avons présenté notre projet « Prola » qui vise à renforcer l’Etat de droit et de façon plus particulière le système judiciaire congolais, la lutte contre la corruption, le renforcement de l’accès à la justice pour tous les citoyens. Nous accordons une grande importance à la thématique du genre que nous considérons comme une activité à l’objectif transversal de toutes les activités de notre projet tout essayant de promouvoir la présence féminine au sein du système judiciaire notamment en accroissant le nombre de magistrats qui sont en nombre insuffisant à notre avis », a-t-il dit.

D’après le chef de projet Prola, son institution fera tout pour promouvoir le plus grand nombre de femmes à des postes importants au sein de la magistrature. L’Usaid veut également accroître l’accès à la justice pour tous par le mode alternatif de résolution des conflits qu’il essaie de promouvoir et de développer. C’est vrai que les tribunaux existent, mais en nombre parfois insuffisant et de même que les magistrats, pense-t-il.

« Nous nous réjouissons de voir que les 2.500 nouveaux magistrats vont bientôt entrer en activité. Ils sont en cours de formation initiale. Donc, nous nous réjouissons de l’accroissement du nombre de magistrats mais il n’en demeure pas moins encore en nombre insuffisant. La justice formelle n’est toujours pas proche des citoyens. C’est ce que nous voulons faire. C’est de faciliter le contact avec la justice par le mode alternatif tel que la médiation par exemple que nous souhaitons développer à l’avenir », a-t-il ajouté.

Le budget de ce projet est d’environ 13 millions de dollars américains pour une période de 5 ans. Par ce programme, l’Usaid souhaite accroître ce montant puisque c’est le gouvernement américain qui finance le projet Prola à travers l’Usaid.

« Nous voulons développer grâce à ces 13 millions de dollars américains, l’une des activités à la fois à Kinshasa auprès des institutions judiciaires centrales mais aussi dans des provinces pilotes et auprès des tribunaux pilotes que nous souhaitons assister notamment dans l’accueil de justiciables dans les structures de la justice », rassure-t-il.

BM




En marge du Sommet Africain sur le Climat 2023: Sama Lukonde participe à une réunion des États de l’EAC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en marge du premier Sommet Africain sur le Climat 2023, a eu, ce mercredi 6 septembre 2023 à Nairobi, une réunion de sécurité avec les Etats de l’EAC (African Community East) au sujet des opérations des forces de sécurité de cette organisation engagées depuis quelque temps dans la province du Nord-Kivu pour imposer la paix, suite à l’insécurité créée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.

Au sortir de cette réunion où il a participé avec le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de cette séance de travail avec les États membres de l’EAC.

« À côté de ce sommet sur le climat, nous avons eu une rencontre de l’East African Community, l’EAC. Comme vous le savez, nous discutons de la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo. Nous, nous avons mis en exergue le besoin d’avoir un examen des rapports produits par nos ministres de la Défense, parce que c’est ça qui doit nous déterminer par la suite, ainsi qu’un amendement  que nous voulons avoir dans le SOFA en ce qui concerne les questions de mandat même des forces de l’EAC. Nous avons dit, qu’en attendant que nous puissions avoir cet examen, que nous prenions une disposition transitoire pour que les opérations militaires se poursuivent sur le terrain jusqu’à ce que nous ayons pris une décision, en toute responsabilité, de la suite, en tenant compte de ce que nous avons sur le terrain », a confié le Chef du Gouvernement Congolais depuis Nairobi où il participait au premier Sommet Africain sur le Climat.

À noter que la Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation internationale de sept pays d’Afrique de l’Est comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo.




Clôture du Sommet Africain sur le Climat 2023 : Sama Lukonde salue la Déclaration de Nairobi qui demande aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat

Les rideaux sont tombés sur la première édition du Sommet Africain pour le Climat 2023 (Climat Summit Africa, CSA23) tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre sous le thème : «Promouvoir la croissance verte et le financement de l’action climatique pour l’Afrique et le Monde ». Ce premier Sommet africain pour le climat a été organisé par la Commission de l’Union africaine en collaboration avec le pays hôte, la République du Kenya.

Dans la déclaration dite « Déclaration de Nairobi » lue par le président du Kenya, William Ruto, les dirigeants du continent demandent aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Le CSA23 appelle également à une réforme urgente du système financier multilatéral dans le but d’obtenir des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.

Au terme de ces assises qui ont tenu toutes ses promesses au regard du succès enregistré notamment dans la participation des pays africains et des partenaires engagés dans le développement durable tant de l’Afrique que du monde, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de la participation de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a salué les conclusions de la Déclaration de Nairobi, votée à l’unanimité par tous les pays africains.

« Nous voici arrivés à la fin de ce sommet Africain pour le Climat 2023 qui s’est tenu ici à Nairobi au Kenya. C’est une première où les pays africains se retrouvent pour parler d’une seule voix sur les questions du climat. Et, la RDC a fait entendre sa voix comme je l’ai dit sur son potentiel, sur sa capacité comme « Pays Solution », nous le disons tous les jours. Les minerais de transition énergétique, la forêt, le captage de carbone, les tourbières, nous avons les rivières qui permettent une production de l’énergie verte. Et donc tout cela, nous en avons parlé. Mais nous avons dit ici, les défis, c’est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout
l’apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l’augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l’avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone. Il nous faut de la détermination dans les engagements que nous prenons et surtout dans le vœu de laisser un monde meilleur aux générations futures, à nos enfants. Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d’abord sur les questions sécuritaires. Parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité avec tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités, du point de vue du climat. Donc, c’était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités climatiques de s’exprimer : le grand Bassin du Congo, le Mékong ou bien l’Amazonie. Au-delà de ça, de permettre aussi à ceux des pays désertiques, ceux qui défendent le fonds bleu, de le faire aussi. Donc, on a essayé, dans la déclaration finale, de mettre les intérêts de tout le monde. Mais, bien sûr, en mettant en avant les questions financières pour préserver justement les questions du climat et venir en aide aux pays contributeurs de manière que nous puissions tous atteindre les Objectifs du Développement Durable, à l’horizon 2030″, souligne-t-il.

Un satisfecit

“On termine sur une note satisfaisante par l’acclamation de cette déclaration qui a été votée à l’unanimité. Nous allons continuer. Car, c’est un combat qui va se poursuivre, non seulement à New York, à la prochaine assemblée des Nations unies, puis à la COP28  prévue à Dubaï, où l’Afrique devra parler d’une seule voix avec les autres pays qui nous ont rejoints dans ce débat et qui partagent la même vision que nous. C’est l’heure maintenant de rentrer et de faire rapport au Chef de l’État, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde faisant le résumé du Sommet Africain pour le Climat.

De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est engagé à sensibiliser les États africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage du Sommet Africain pour le climat.
«Je m’engage, pour ma part, à mobiliser les ressources humaines de la Commission de l’Union africaine pour garder en vive alerte l’esprit de Nairobi, en vue d’apporter la plus forte contribution possible à la mobilisation et à l’unification des voix africaines. Comme il nous a été demandé dans la déclaration, la Commission de l’Union africaine va développer une feuille de route pour cette déclaration et proposera aux États Membres de faire des changements climatiques, le thème de l’année 2025 à 2026 », a dit Moussa Faki peu avant la lecture de la Déclaration de Nairobi sur les enjeux climatiques.

De même, le président de la Commission de l’UA a promis une proposition aux États Membres pour que le sommet Africain pour le climat soit institutionnalisé et tenu tous les deux ans.
« Donnons-nous alors rendez-vous aux prochaines assises, qui nous invitent déjà à un collectif dépassement », a-t-il lâché avant à la cérémonie de clôture devant les Chefs d’État et de Gouvernement.

Rappelons que c’est la décision de la 36ᵉ session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), tenue en février 2023, qui avait chargé la Commission de l’Union africaine de convoquer un sommet sur le changement climatique et a simultanément approuvé l’offre du gouvernement du Kenya d’accueillir ce sommet.

En parallèle du Sommet Africain pour le Climat, il se tient sur le même site de Kenyatta International Convention Centre, la Semaine Africaine du Climat (CAW) du 4 au 8 septembre 2023. Cette dernière offre aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile une plateforme d’échange sur les solutions climatiques, les obstacles à surmonter et les possibilités offertes dans les différentes régions, en vue du premier bilan mondial qui se conclura lors de la COP28 aux Émirats Arabes Unis en décembre de cette année. La Semaine africaine du climat se penche sur quatre grands thèmes systémiques en vue d’apporter des contributions orientées sur la région pour éclairer le bilan mondial : Systèmes et industries énergétiques ; Villes, établissements urbains et ruraux, infrastructures et transports; la terre, l’océan, la nourriture et l’eau ; Sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.




Pas de détournements au Comité National: Jules Alingete blanchit Isidore Kwandja

Il n’y a eu aucun fait de détournement des deniers publics au CNJF, ce constat a été fait au cours d’une réunion de confrontation entre l’Inspection Générale des Finances et le Comité National des Jeux de la Francophonie, conduit par son Directeur M. Isidore Kwandja Ngembo.

C’est l’Inspecteur général Chef de service de l’IGF en personne qui a présidé cette séance de travail avec la Direction du Comité National de 9eme jeux de la Francophonie qui avait à sa tête M. Isidore Kwandja, Directeur National.

Les deux parties ont fait une évaluation approfondie de la mission d’encadrement des opérations financières des Jeux de la Francophonie par L’IGF.

L’IGF a rendu des hommages mérités au Chef de l’Etat qui était le Président du Comité de Pilotage de ces jeux ainsi qu’au Directeur National Isidore Kwandja pour la réussite de ce grand rendez-vous des pays qui partagent la langue française.

Pour répondre à toutes les informations distillées il y a quelques jours, le numéro un de l’IGF Jules Alingete a tranché: “l’Inspection Générale des Finances a accompagné la Direction du Comité National des Jeux de la Francophonie, toutes les opérations financières ont été faites sous le regard de l’IGF et nous pouvons vous affirmer qu’il n’y a pas eu des faits de détournements des deniers publics au niveau de la Direction du Comité National des Jeux de la Francophonie.”

L’IGF qui a encadré toutes les opérations financières de la Francophonie a exprimé sa satisfaction sur l’ensemble de la gestion de cette structure et a indiqué que les deux parties procèdent actuellement à l’inventaire des biens de Jeux de la Francophonie qui seront mis à la disposition du Comité de Pilotage pour affectation dans les différents services de l’Etat.




CAN 2023: La Caf romp avec Bein sports !

A l’approche de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) a effectué un choix radical en décidant de rompre son contrat de diffusion avec beIN Sports, le diffuseur majeur du football africain dans 24 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi qu’en Asie, en France et aux États-Unis. Cette décision extrême a été prise à la suite d’un litige financier opposant l’instance à la chaîne qatarie, notifiée le 1er septembre, révèle la BBC.

La CAF accuse en effet beIN Sports de ne pas avoir honoré le versement d’une somme estimée à environ 80 millions d’euros. Les deux parties avaient signé en 2017 un contrat d’une durée de douze ans et qui s’élevait à 415 millions de dollars (environ 387 millions d’euros). Dénonçant cet impayé, la CAF a donc opté pour une rupture de contrat, mettant ainsi un terme unilatéralement à la collaboration. De son côté, beIN Sports a réagi avec précaution, reconnaissant qu’il y avait eu « un certain nombre de problèmes qui ont affecté la relation contractuelle ». Toutefois, le diffuseur n’exclut pas la possibilité de recourir à des procédures judiciaires si les discussions ne parviennent pas à résoudre le différend.

Les spectateurs lésés ?
Cette situation laisse planer un doute sur la diffusion des matchs comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la CAN 2023 dans les prochains jours, en particulier en France. La rupture du contrat avec beIN Sports soulève également de sérieuses questions quant à la diffusion de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui doit se dérouler en janvier prochain. À environ quatre mois du coup d’envoi de la CAN, la CAF se retrouve donc sans diffuseur majeur dans 24 pays, ce qui pourrait potentiellement entraîner un écran noir pour les fans de football en Afrique et dans le monde. Cette incertitude plane également sur les compétitions de clubs africains, notamment la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération, ainsi que sur la nouvelle African Football League, dont le coup d’envoi est prévu pour le 20 octobre.

La CAF aurait décidé de rompre son contrat avec BEIN de manière unilatérale à effet immédiat. C’est le deuxième act de rupture après celui avec SportFive (LAGARDÈRE). Le contrat était conclu pour une durée de 12 ans. Il semblerai que les arrières de Bein soient de plus de 80M USD

Cette situation n’est pas inédite. En effet, ce n’est pas la première fois que la CAF rompt un contrat majeur avec un de ses diffuseurs. En 2019, elle avait déjà annulé son accord avec Lagardère Sports, ce qui lui avait coûté 50 millions de dollars (contre 90 millions de dollar réclamés au départ). La résolution de ce litige entre la CAF et beIN Sports demeure incertaine, mais son issue pourrait avoir un impact significatif sur le paysage médiatique du football africain et sur la diffusion de la CAN. Les amateurs de football en Afrique et dans le monde entier attendent avec impatience de voir comment cette situation évoluera. En espérant que les discussions entre l’instance et le diffuseur parviennent à mettre à mal le différend, et que l’on puisse savourer le programme alléchant qui nous attend dans les mois à venir (African Football League, CAN…). En attendant, ce sujet brûlant sera abordé lors du comité exécutif de la CAF programmé jeudi.




CAN 2023 (Q) : la liste de la Centrafrique pour sa dernière chance face Ghana !

Le sélectionneur de la Centrafrique, Raoul Savoy, a dévoilé la liste des 25 Fauves convoqués en vue du match capital de la dernière journée des éliminatoires contre le Ghana, jeudi 7 septembre à Kumasi. Avec quelques surprises.

On note en effet les retours du gardien Geoffrey Lembet, recruté par Rennes cet été en provenance du CS Sedan, de l’ailier Axel Urie, pensionnaire de Concarneau en Ligue 2, et de l’arrière gauche du club local du Real Bangui, Marco Yapendet. Leurs dernières convocations remontaient respectivement à novembre 2020, et à octobre et novembre 2021.

Cinq nouveaux, et une absence importante…
À noter par ailleurs cinq nouveaux visages. D’abord le milieu droit Goduine Koyalipou, évoluant depuis juillet dernier à Beveren en seconde division belge (arrivé librement en provenance de Super League suisse et de Lausanne-Sport). Puis, Guy Bekaïn, le milieu relayeur Gabriel Oualengbe, l’arrière gauche Séverin Tatolna d’Umeå FC (D3 suédoise), et enfin le gardien Saturnin Ngarsouma.

Grosse ombre au tableau, le forfait du milieu défensif et capitaine des Fauves Geoffrey Kondogbia (30 ans, 11 sélections, 2 buts). Comme rapporté par nos soins précédemment, le joueur débarqué à l’Olympique de Marseille en juillet dernier après un passage à l’Atlético Madrid, est indisponible à cause d’une blessure au genou. En forme avec Amiens (3 buts en 5 matchs de Ligue 2), Louis Mafouta sera en revanche bien présent.

 

Ça passe ou ça casse
Troisièmes du groupe E avec 7 points, et respectivement 2 et 1 unité de retard sur le Ghana et l’Angola, le sélectionneur Raoul Savoy et ses hommes n’ont pas d’autre choix que de ramener une précieuse victoire de Kumasi, jeudi face aux Black Stars d’André Ayew. Sous peine de voir définitivement s’envoler leur rêve de première qualification pour une phase finale de la CAN. Même un match nul les condamnerait car les Palancas Negras les devanceraient, en cas d’égalité de points, au bilan des confrontations directes.

La liste de la Centrafrique