Justice : Jean-Marc devra encore patienter pendant 7 jours avant de connaître son sort!

Sur demande de son président, la cour de cassation a repoussé la date du prononcé qui était attendu ce mercredi 06 Septembre 2023. Cette prolongation a été annoncée ce mercredi à travers une ordonnance affichée devant la salle d’audience.

 

Faudra-t-il le rappeler que le ministère public avait requis une peine de 3 ans de servitude pénale à l’encontre de cet ancien président a.i de l’UDPS/Tshisekedi.

 

Douze chefs d’accusation pèsent sur kabund, notamment l’outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs.

 

Derick Katola




Procès singerie à Goma*

Je suis malheureusement obligé d’introduire mon article de ce jour par cette pensée de Karl MARX : *l’ignorance apportera encore beaucoup de maux à l’humanité.* Goma est devenue le théâtre d’une justice à l’emporte-pièce.

Comment peut-on juger un dossier de l’extermination d’un peuple en procédure de flagrance, sans commencer par une instruction qui devrait d’abord procéder à une enquête pour déterminer les présumés coupables et leurs éventuels complices à déférer devant la justice ? Ne fallait-il pas connaître avant-tout les circonstances qui entourent le crime afférent ? En France, l’instruction est obligatoire pour toute procédure criminelle.

 

C’est du jamais vu ce qui se passe à Goma. Même si le droit pénal congolais ne sépare pas le crime du délit, mais il y a lieu de considérer la gravité des faits pour un traitement sur mesure. Sauf si on pense éviter la CPI avec ce genre de procédé. Ils sont à plaindre ! C’est peine perdue.

 

Voici quelques réponses que devraient d’abord apporter l’enquête, avant de fixer l’affaire et de l’examiner sur le fond.

 

1. Parmi les militaires de la garde présidentielle qui ont mené cette opération d’extermination des gomatraciens, combien ont tiré sur les victimes et qui les ont atteintes ? II y a bien nécessité de connaître leurs identités au préalable et le nombre de victimes à imputer à chaque militaire défaillant.

 

2. Pourquoi la garde républicaine a-t-elle pris la place de la police ? Avaient-ils un renseignement qui peut motiver leurs actes criminels impardonnables ? Et si oui, qui est l’auteur de ce renseignement ?

 

3. Les images qui ont fait le tour du monde montrent les militaires de la garde présidentielle entrain de ramasser leurs trophées, qui s’avèrent être des personnes qu’ils ont massacrées. Où les ont-ils acheminés ? Tous ces militaires devraient-être entendues séparément sur PV dans un régime de garde-à-vue. Au besoin, certains parmi eux devraient-être en détention provisoire, le temps que l’ enquête obtienne les réponses nécessaires à la manifestation de la vérité.

 

4. Tous les membres de cette église qui sont encore en vie ainsi que les témoins de la scène de cette extermination devraient-être entendus sur PV pour connaître avec précision le nombre des fidèles qui ont disparu.

 

En tout état de cause, toutes ces questions et tant d’autres, déduites ou à déduire et à suppléer, ne peuvent-être instruites en plein procès. Les magistrats des sièges devraient avoir tous les éléments dans l’ordonnance de renvoi ou de mise en accusation les saisissant. Faute de le faire, comme c’est le cas, on ne peut pas s’attendre à quelque chose de sérieux dans ce machin politique qui ne vise vraisemblablement qu’à purifier Fatshi de cette extermination. Malheureusement pour eux, la nature du procès singerie qu’ils organise à Goma ne saurait arrêter la machine d’une vraie justice à l’international.

 

Si je suis d’avis que nul ne peut-être jugé deux fois pour les mêmes faits, les juristes savent néanmoins qu’un procès qui n’est pas équitable est cassable, pour laisser place à un procès équitable. Donc à Goma, ils jouent à *Frère Jacques, Dormez-vous* *Sonnez les matines !*

*Ding, daing, dong*

 

Ceci rappelle l’affaire du juge Borel à Djibouti qui n’a pas empêché à la justice française d’enquêter, alors qu’elle était pourtant jugée au Djibouti. C’est la compétence universelle.

 

Sur ces entrefaites, si un membre de famille de premier degré des victimes de cette extermination vit en France ou si une association rattachée aux victimes peut ester en justice depuis la France, je les conseille vivement à faire un dépôt de plainte avec constitution de partie civile *par devant le doyen des juges d’instruction au palais de justice de Paris et non au parquet*. J’insiste : au doyen des juges d’instruction et non au parquet. Il arrivera quelque part que la justice internationale et celle de Paris se rencontreront pour ne constituer qu’un seul dossier. Ne faites aucun cas au procès singerie de Goma. C’est une insulte portée à l’endroit des victimes

 

*Actus dicitur bonus qui est conformis legi et rationi.* Comprendre qu’un acte est dit bon lorsqu’il est conforme à la loi et à la raison.

 

Depuis le paradis,

 

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Élections 2023: L’Association “Les Amis de Dieudonné Otshinga” adhère à l’AVC-A

En perspective des scrutins combinés prévus le 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo (RDC) par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Association sans but lucratif dénommée “Les Amis de Dieudonné Otshinga Otenga (ADOTSH) en sigle, a adhéré officiellement à la plateforme politique “Autre Vision du Congo et Alliés (AVC-A), dirigée par Didier Budimbu, actuel ministre des Hydrocarbures. Pour marquer cette adhésion, les membres de cette association ont pris une part active à la sortie officielle de l’AVC-A, le samedi 2 septembre 2023 à la place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili, dans la partie est de Kinshasa, la capitale de la RDC.

Ici, plus de 17 partis politiques et associations ont adhéré à l’AVC-A, unissant ainsi leurs efforts pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la prochaine présidentielle. A l’instar de ses co-societaires de l’AVC-A, ADOTSH et son coordonnateur Dieudonné Otshinga Otenga promettent de mouiller leur chemise pour la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en décembre prochain. “Je soutiens personnellement à 100 % la vision du Chef de l’État pour bâtir un Congo uni, fort et prospère”, a fait savoir Dieudonné Otshinga. Et pour être compétitif, le coordonnateur d’ADOTSH ASBL porte les couleurs de l’AVC-A à la députation nationale dans la circonscription électorale de Lomela, territoire portant le même nom, dans la province démembrée de Sankuru dans l’espace Grand Kasaï au centre du pays. Ingénieur entrepreneur, Dieudonné Otshinga se dit prêt à contribuer au développement de la RDC dans le domaine des énergies renouvelables et de l’électricité. A travers son association qui s’occupe de l’encadrement de la jeunesse congolaise, ce jeune entrepreneur est engagé à imprimer une nouvelle dynamique dans la marche du pays.

“ADOTSH ASBL s’occupe de l’encadrement de la jeunesse à travers la formation professionnelle, nous avons en cours un projet de création d’un centre de formation professionnelle à Kinshasa et à Lomela qui pourra s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Nos jeunes apprendrond le métier et l’entrepreneuriat. Ce qui nous conduira à la réduction du taux de chômage des jeunes en RDC”, a-t-il dit. Dieudonné Otshinga compte sur l’appui de la population de Lomela. D’où la devise de son association : “Na lisanga nde tokotonga”, traduisez avec nous : “Ensemble nous allons bâtir”.

Kantuntu Ka-Bintu




Opérationnalisation de l’ACOPRIM: Le DG Mika Kayemba Mukeba à Kolwezi pour l’installation de l’antenne provinciale   

L’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) a entrepris son déploiement en province, parce que désormais, rien ne doit se faire sans l’ACOPRIM. C’est dans ce sens que le Directeur général de cet établissement public est arrivé ce mardi 05 septembre à Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba.

A en croire M. Mika Kayemba Mukeba, Directeur général de l’ACOPRIM, qui est accompagné de M. Mafuta, Directeur chef de service de la gestion immobilière du ministère de l’Urbanisme et habitat, son arrivée à Kolwezi s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Acoprim, mais aussi de l’installation de l’antenne provinciale de cette agence dans la province de Lualaba.

« Nous venons pour rencontrer les autorités locales, en particulier Mme le Gouverneur de la province pour la mise à la disposition des sites devant servir à la construction des logements décents, mais aussi pour voir dans quelle mesure nous pouvons réhabiliter quelques maisons du domaine privé de l’Etat », a expliqué le Directeur de l’ACOPRIM.

Disons que le DG Mika Kayemba Mukeba va séjourner pendant trois jours dans la ville de Kolwezi, avant de se rendre à Lubumbashi et à Likasi, dans la province du Haut Katanga. « Nous venons d’arriver à Kolwezi, nous allons travailler pendant trois jours, nous quitterons le 9 septembre pour Lubumbashi afin de travailler avec les autorités du Haut Katanga. Nous visiterons la ville de Likasi pour voir dans quelle mesure nous pouvons identifier les maisons à réhabiliter, mais aussi les sites devant servir à la construction des logements décents », précise-t-il.

Notons que l’Agence a pour objet principalement la construction des logements décents et équipements sociocommunautaires de base. A ce titre l’ACOPRIM s’occupe aussi de l’Aménagement foncier, l’approbation et le suivi des opérations immobilières, la conception des plans types des logements et des projets immobiliers, la viabilisation des sites des projets immobiliers, etc.

C’est à ce titre que le DG de l’ACOPRIM va capitaliser ce temps pour prendre langue avec certains miniers, ceux-là qui ont des projets d’infrastructures, font les délocalisations des villages, afin de voir dans quelle mesure établir des passerelles de collaboration.

Comme nous l’avons annoncé, dans ce périple, le Directeur général de l’ACORIM est accompagné de M. Mafuta, Directeur chef de service de la gestion immobilière au ministère de l’Urbanisme et habitat, ainsi que le chargé de la Communication de l’ACOPRIM.




Suppression de la TVA: Miguel Kashal Katemb plaide chez Julien Paluku en faveur des sociétés nationales

L’amélioration du climat dans la sous-traitance congolaise reste encore une majeure préoccupation pour le ministre de l’Industrie nationale, Julien Paluku Kahongya. Le patron de l’industrie congolaise qui avait a échangé le lundi 4 septembre dans son cabinet de travail avec le Directeur général de l’Autorité de Régulation de Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb se sont mis d’accord sur plusieurs mesures devant encadrer ce secteur et surtout sur la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo avec la consolidation de la protection des industries locales congolaises que va désormais bénéficier de l’appui de l’Autorité de Régulation de Sous Traitance dans le Secteur Privé (ARSP).

Ces deux personnalités ont insisté également au cours de cette réunion, sur la mise en place des stratégies pouvant rendre compétitives les industries locales. Ce programme sera accompagné par une commission technique regroupant les experts du ministère de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises et Entrepreneuriat, ainsi que de l’Autorité de Régulation de Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP).

Au sortir de cette rencontre, Miguel Kashal Katemb se dit satisfait de cet échange. “Plusieurs sociétés ne sont pas compétitives, parce qu’elles ajoutent sur leurs cotisations la TVA. De ce fait, elles deviennent chères par rapport aux sociétés étrangères. Tandis que les sociétés étrangères facturent en DAP et ne payent pas la TVA, c’est ainsi que les sociétés principales pensent que les industries en RDC sont chères par rapport aux sociétés étrangères. Nous avons échangé avec le ministre pour voir comment résoudre cette question parce qu’il est important de protéger l’industrie locale. Comme vous le savez, les commerces développent les individus et les industries, les pays et la population. Nous allons nous pencher pour résoudre cette question de l’industrie locale », a-t-il ajouté.

Zhao Bin reçu par Julien Paluku

Une journée qui avait un agenda particulier pour le patron de l’industrie congolaise. Juste après, Julien Paluku Kahongya a échangé avec l’ambassadeur de la Chine accrédité en RDC, Zhao Bin.

Les deux personnalités au centre de leur rencontre ont mis un accent sur la consolidation de la coopération dans le développement des Zones Économiques Spéciales et le transfert des technologies en formant la main d’œuvre locale congolaise.

« Nous avons fait le point avec le ministre sur la coopération sino-congolaise dans l’industrie. Nous nous sommes mis en ensemble pour la réalisation des plusieurs projets, notamment la promotion de la Rdc auprès des investisseurs chinois et le faire venir en RDC pour visiter le terrain, connaître les potentialités que possèdent la RDC et explorer éventuellement les opportunités d’investissement », a indiqué l’ambassadeur, qui ajoute que la Chine va encore coopérer avec la RDC dans le domaine de la formation pour partager les expertises que la Chine a acquise au cours de son industrialisation pour réaliser son développement et aussi la mise en place d’un mécanisme de travail pour établir une feuille de route entre l’industrie de la RDC et de la Chine.

Une autre bonne nouvelle pour l’industrie congolaise et son économie à cette occasion, c’est la confirmation du projet de la Chine qui consiste à acheter le piment congolais qui sera transformé dans la province du Nord-Kivu, car sa qualité a séduit les Chinois. Un projet qui a été également salué par le ministre de l’Industrie dans son volet de création d’emplois pour les Congolais.

JMNK