Taekwondo/ITF: Les 4 athlètes représentants de la RDC au championnat du monde Séoul 2023

Le championnat du monde de taekwondo ITF se déroulera du 07 au 10 septembre 2023 à Séoul, en Corée du Sud où 4 athlètes de la RDC entrent dans l’histoire pour la simple et bonne raison ils participent au 1er championnat du monde organisé au pays d’origine du taekwondo ITF, la Corée du Sud.

Voici  les quatre athlètes qui croiseront les férus de la discipline TAEKWON-DO/ I.T.F

– Henock Luvualu Kangu.

– Jérémie Kiama Mwana Nzambi.

– Jonathan Tshimanga Pandi.

-Grace Banda Bosso.

De Séoul où il se retrouve, l’entraîneur titulaire de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo n’est autre que Me Bosobi N’sangi Coco donne des éclaircissements ci-après :

Voici le calendrier des championnats :

Le 07 septembre : (de 09 h00 à 12 h00) : la pesée des athlètes ;

Le 07 septembre : (à partir de 13 h00) : la réunion des Coaches ;

Le 07 septembre : (à partir de 15 h00) : la réunion des arbitres

Du 08 au 10 septembre : (à partir de 9 h00) : la compétition.

A partir du 11 septembre 2023 sera organisé le retour des délégations dans leur pays respectifs.

Antoine Bolia




Volley-ball: En prévision de la 19è Coupe de la Févoco, Mise en place du comité d’organisation et les commissions spécialisées par la Févoco

La ville province de Kinshasa va abriter du 20 au 31 septembre 2023, la 19è édition de la Coupe de la Févoco. A cet effet, la Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’ a mis en place un comité d’organisation et les commissions spécialisées de cette compétition.

Ci-après, les membres qui composent ce comité d’organisation de cette édition :

Président : Kamango Kikanda Stéphane

Vice-président : Bongobola Bokoto Prince

Secrétaire : Nkongolo Tshiswaka Nicolas

Secrétaire adjoint : Buanandeke Madun Romain

Trésorière : Nzazi Nzekila Eminence.

Commissions spécialisées mise en place par la Févoco

1.Commission technique

Président : Mukwidi Thomas

Vice-Président : Bessa Guylain

  1. Commission des arbitres

Président : Lemba Aeron

Vice-Président : Dr Kabengele Yves

3.Commission médicale

Président : Djunga César

Vice-Président : Melimeli  Mathias Nursing, Mbungu Jeannette

4.Commission Protocole

Président : Ekatshaka Pélagie

Vice-Président : Kende Pitchou

5.Commission Administrative

Président : Yumba Jean Marie

Vice-Président : Mwepu Constant (Livokat)

  1. Commission Finance

Président : Tshikanda Célestin (Evokana)

Vice-Président : Mbumba Armel (Livolu)

  1. Commission de sécurité

Président : Fantôme

Vice-Président : Kawelo Hassani (Linovoki)

  1. Commission de presse

Président : Dieudonné Mukendi

Vice-Président : Nsiala Merveille (Euvokin)

  1. Commission des athlètes

Président : Tshanga Tshibangu Patrick

Vice-Président : Nzuzi Cendrine

  1. Commission logistique

Président : Kaniki Isidore

Vice-Président : Mananga Charles (Euvokin)

Antoine Bolia




L’amicale Russo-Congolaise sollicite l’ouverture d’un centre culturel russe à Kinshasa

La délégation de l’Amicale Russo-Congolaise, en sigle ARCO asbl, a déposé, ce jeudi 7 Septembre 2023 à l’Ambassade russe à Kinshasa, une demande d’ouverture d’un Centre Culturel Russo-Congolais dans la capitale congolaise par le gouvernement fédéral russe.

Cette demande a été formulée et déposée dans un mémorandum contenant quatre principaux points dont les plus importants sont l’ouverture d’un Centre Culturel Russo-Congolais, la mise en place d’une chambre de commerce Russo-Congolaise et la création d’une agence russo-congolaise de coopération et de développement.

Dans ce même document, l’Amicale Russo-Congolaise a déploré l’absence à ce jour d’un Centre Culturel Russe devant contribuer au rapprochement des peuples congolais et russe, l’inexistence d’une chambre de commerce pouvant favoriser les échanges commerciaux entre nos deux pays et souligné l’importance de la dimension sociale et culturelle dans la coopération congolo-russe.

Créée récemment, l’Amicale Russo-Congolaise est une association sans but lucratif qui s’engage à œuvrer au renforcement de la coopération mutuellement avantageuse entre la République Démocratique du Congo et la Fédération de Russie.

L’ARCO asbl est dirigée par Monsieur Blaise Esinyalanga Olomi, une figure bien connue dans le monde des opérateurs culturels congolais.

JKMN/CP




Présidence de la République : Guylain Nyembo clôture l’atelier de renforcement des valeurs et mesures anti-corruption

Ouvert le lundi 04 septembre, sous le haut patronage du Chef de l’État Félix Tshisekedi, l’atelier sur le renforcement des valeurs et des mesures anti-corruption au sein de la Présidence de la République s’est clôturé ce mercredi 06 septembre au Palais de la nation.

Comme au lancement, c’est le directeur de cabinet du Chef de l’État, Guylain Nyembo, qui a clos ces assises par la remise symbolique des brevets aux participants, au terme d’une longue journée faite essentiellement d’exposés, de débats et travaux en ateliers.

« Le Chef de l’État a une volonté incomparable mais a besoin des mains, pas n’importe lesquelles, pour réaliser de manière efficace sa vision », a déclaré M. Nyembo avant de rassurer: « nous allons prendre soin de toutes les recommandations et en faire le suivi ».

Pour cette deuxième et dernière journée, les différents intervenants parmi lesquels les coordonateurs des services spécialisés rattachés à la Présidence et le représentant du PNUD, avaient successivement pris la parole pour résumer leurs exposés respectifs qui tournaient autour de l’intégrité, l’éthique et la morale.

« Sans intégrité, il est impossible de lutter contre la corruption », a affirmé Mme Beny-Laure Kamwiziku, coordonatrice adjointe en charge de la Prévention, détection et administration de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC).

Le coordonnateur de la cellule d’Innovation et de Changement des mentalités, Jacques Kangudia, a quant à lui évoqué la raison de l’organisation de ce séminaire en faveur du personnel de la Présidence de la République. « Parler de la corruption à la Présidence se justifie par le fait que c’est l’institution qui fixe le cap et donne l’impulsion aux autres institutions », a-t-il fait savoir.

Après ce récapitulatif de la première journée, tour à tour, le Bishop Abraham Djamba et le professeur John Mala ont eu à présenter des exposés respectivement sur la « gouvernance-gestion axée sur les résultats » et sur l’« autogouvernance ou la gestion de soi ».

Ces deux intervenants ont énuméré quelques indicateurs qui marchent avec les concepts gouvernance axée sur les résultats et auto-gouvernance, à savoir l’obligation morale de redevabilité, la transparence, la réceptivité, la prospective, la primauté du droit, la participation consciente et responsable, etc.

Cet atelier avait pour but d’amener le personnel de la Présidence de la République à développer les valeurs, les comportements et attitudes indispensables à la lutte contre la corruption afin d’aider le Chef de l’État à réaliser efficacement sa vision.




L’Asbl les Amis de Patrick Muyaya inconsolable: Elle a perdu trois de ses membres

L’ASBL Les Amis de Patrick Muyaya en pleurs ! Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe a consolé la famille Matoko qui a perdu trois de ses membres.

En effet, ayant appris la mort de son fils dénommé Jonathan Nsakala, maman Jeanette Matoko, active dans l’ASBL Les Amis de Patrick Muyaya, a rendu l’âme. Une nouvelle dure à supporter pour son frère Albert Matoko qui est décédé également. L’ASBL a ainsi perdu trois membres très actifs.

Sensible à ce drame qui a amputé cette famille de trois personnes à la fois, l’élu de la Funa est allé personnellement pleurer avec cette famille. Le ministre Muyaya était présent ce jeudi 07 septembre 2023 à l’esplanade de la cathédrale du Cinquantenaire où ils étaient exposés tous les trois corps.

De moments de tristesse, de pleurs pour non seulement la famille biologique de Maman Jeanette Matoko,mais plus encore pour l’ASBL Les Amis de Patrick Muyaya qui a enregistré une grande perte en cette période où ils avaient plus besoin de ces membres.

De nombreux souvenirs de cette grande femme dynamique, de son frère et de son fils dans les mémoires des Amis de Patrick Muyaya. Après un moment d’exposition des corps, de recueillement et témoignages, le cortège a pris la direction du cimetière de Mingadi II où ils reposeront en paix.

Il convient de rappeler que plusieurs membres de cette Asbl avaient pris par à la veillée mortuaire organisée le mercredi 6 septembre 2023 en la résidence familiale dans la commune de Bandalungwa.




Le Congo est un produit de la presse  (Une chronique du Prof Voto)

La République Démocratique du Congo est un pays dont l’histoire a toujours été marquée par la presse.

Cette affirmation s’observe en trois temps de l’histoire de ce pays : la colonisation, l’indépendance et l’après indépendance.

LA COLONISATION

Le Congo a été un bien privé du roi Leopold II. Mais ceci a été rendu possible grâce à un journaliste, Henry Morton Stanley.

On a toujours présenté Henry Morton Stanley comme un explorateur.  Mais en réalité, Stanley est d’abord un journaliste du New-York Hérard. C’est en qualité de journaliste que Stanley ira en mission de reportage à travers le monde pour le compte de son journal. C’est ainsi qu’il fait des grands reportages sur le Congo et sur ce beau et grand territoire qu’il vient de découvrir et qu’il vante en disant que le dirigeant qui va investir dans ce pays n’aura pas à regretter.

C’est à travers les reportages de Stanley que Leopold II apprend des nouvelles du Congo alors qu’il avait des ambitions de donner à la Belgique une colonie comme tous les pays occidentaux de l’époque.
C’est ainsi qu’il invite Stanley au palais royal pour s’entretenir avec lui au sujet de ce pays tant vanté, alors que l’Angleterre n’a fait aucune attention des écrits de Stanley.

Lorsque Leopold II acquiert le Congo comme colonie, il se met à l’exploiter sauvagement en se livrant aux travaux l forcés qui débouchent  sur un génocide.  On tue les Congolais, on leur coupe les mains pour l’exploitation du caoutchouc. Plus de 10 millions des morts.

Et encore une fois, c’est la presse occidentale anglo-saxonne et la presse congolaise animée par des missionnaires suédois qui dénoncent ce qui se passe au Congo.  L’affaire fait scandale et Léopold II est poussé à lâcher prise t et va laisser la gestion de la colonie à la Belgique.

II. L’INDÉPENDANCE

Lorsqu’on parle de la lutte pour l’indépendance du Congo, on parle des partis politiques, des associations tribales et des personnalités.  Mais on ne met pas assez l’accent sur la presse.
La quasi-totalité des leaders politiques congolais de l’époque étaient des journalistes et c’est à travers leurs écrits dans des journaux qu’ils exprimaient leurs revendications, notamment à travers le journal Présence africain.
Lumumba, Ileo, Mobutu, etc. étaient des journalistes.

C’est en qualité de journaliste que Lumumba rencontre le jeune Mobutu à Bruxelles lors de la table ronde et qu’il fait sa connaissance alors que Mobutu était en stage à Bruxelles, au même titre que l’étudiant Paul Malembe Tamandiak, pendant que ces deux journalistes tentaient d’offrir leurs services aux politiciens venus de Kinshasa pour négocier l’indépendance du Congo à la table ronde. C’est dans cette circonstance que Lumumba recrute Mobutu comme son secrétaire particulier.
C’est aussi en qualité de journaliste que la CIA recrute Mobutu et va l’accompagner jusqu’à la Présidence de la République.
En réalité, Mobutu doit son ascension politique plus en ses qualités de journaliste que de militaire.
C’est donc le journalisme qui l’a rapproché de Lumumba et de la CIA. C’est pas le militaire.

Et donc c’est en souvenir de sa carrière de journaliste que Mobutu, une fois au pouvoir, va lancer ce grand média au cœur de l’Afrique, le grand tam-tam d’Afrique.

C’est aussi les souvenirs de cette rencontre entre journalistes congolais à Bruxelles qui vont  faciliter la création de l’ISTI par Malembe Tamandiak.
Malembe va d’ailleurs rester l’éternel DG de L’ISTI et doyen des chefs d’établissements supérieurs et universitaires dès la création de l’ISTI jusqu’au départ de Mobutu.

APRÈS L’INDÉPENDANCE

La presse a joué un rôle important dans ce pays depuis l’indépendance. Je parlerai de trois faits marquants :

Le processus de démocratisation avec la conférence nationale souveraine a été rendu possible grâce aux journaux rouges;

La guerre de l’Afdl  a été davantage une guerre médiatique que militaire ;

Dans un contexte de guerre qui dure depuis plus d’un quart de siècle, les médias sont restés les seuls vrais ciments de l’unité territoriale de ce pays.

Les gouvernants congolais n’ont pas tiré les leçons des conclusions de celui qui a fabriqué ce pays à savoir, Henry Morton Stanley.
Après avoir voyagé et étudié le Congo, il est arrivé à une conclusion: “Sans le chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny”.
Aujourd’hui, les Congolais ont négligé le chemin de fer.  Ils ont fait du Congo un pays d’avion, alors qu’à l’époque, le pays était relié par route, le train et le bateau. C’est ainsi que Lumumba pouvait avoir la prétention de rejoindre Gizenga à Kisangani par route. Les avions coûtent chers et les Congolais ne savent pas circuler dans leur pays.
Les minerais sont désormais transportés par véhicule, alors que le train est le moyen de transport le moins cher qui permettait aux Congolais de voyager dans ce vaste pays.
Avec l’insécurité, le pays est aujourd’hui écartelé.
Les populations de l’Est sont coupés de Kinshasa et plus proches des pays voisins que de la capitale.
Dans ce contexte, seuls les médias les lient à Kinshasa et leur donnent l’impression de d’appartenir au même pays que les populations de l’Ouest.
C’est à travers les médias que les pouvoirs publics congolais dirigent ce pays.
Fermez les yeux et imaginez ce pays sans les médias, on se rendra compte que rien d’autre ne tient ensemble cette population.

[18:44, 07/09/2023] Jmnk: Une délégation des élus provinciaux de la Lomami reçue par Pius Muabilu

Les échanges ont tournés autour de la question de l’heure, à savoir les enjeux électoraux. De passage à Kinshasa, ces élus ont fait d’une pierre deux coups, pour présenter également leurs civilités au warrior Pius Muabilu. Ces élus de Kabinda en ont profité pour faire un plaidoyer auprès du Chef de l’Etat en rapport avec le programme PDL 145 territoires qui connait quelques soucis sur terrain, également le programme Tshilejelu, dont les travaux n’ont toujours pas débutés contrairement à la ville de Mweneditu, Mbuji- Mayi et d’autres villes ciblées dans cet ambitieux programme.
[19:01, 07/09/2023] Jmnk: Les États-Unis réaffirment leur soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara comme étant “sérieux, crédible et réaliste”

Le sous-secrétaire adjoint américain pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, a réaffirmé, jeudi, le soutien des Etats-Unis au plan d’autonomie au Sahara comme étant “sérieux, crédible et réaliste”.

“Les États-Unis continuent de considérer le plan marocain d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, à l’issue de l’entretien de M. Harris avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le haut responsable américain, qui était accompagné par l’ambassadeur de son pays au Maroc, Puneet Talwar, a également “réaffirmé le partenariat profond et historique entre les Etats-Unis et le Maroc”.

Joshua Harris, dont la visite à Rabat vient couronner une tournée régionale au “Maroc et en Algérie”, a souligné l’appréciation des États-Unis à l’égard des efforts cruciaux du Maroc face à un large éventail de défis régionaux et mondiaux, notamment la lutte contre l’instabilité au Sahel, le soutien aux élections libyennes et la promotion de mesures équitables de liberté, de sécurité et de prospérité pour les Israéliens et les Palestiniens.




Une délégation des élus provinciaux de la Lomami reçue par Pius Muabilu

Les échanges ont tournés autour de la question de l’heure, à savoir les enjeux électoraux. De passage à Kinshasa, ces élus ont fait d’une pierre deux coups, pour présenter également leurs civilités au warrior Pius Muabilu. Ces élus de Kabinda en ont profité pour faire un plaidoyer auprès du Chef de l’Etat en rapport avec le programme PDL 145 territoires qui connait quelques soucis sur terrain, également le programme Tshilejelu, dont les travaux n’ont toujours pas débutés contrairement à la ville de Mweneditu, Mbuji- Mayi et d’autres villes ciblées dans cet ambitieux programme.




Les États-Unis réaffirment leur soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara comme étant “sérieux, crédible et réaliste”

Le sous-secrétaire adjoint américain pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, a réaffirmé, jeudi, le soutien des Etats-Unis au plan d’autonomie au Sahara comme étant “sérieux, crédible et réaliste”.

“Les États-Unis continuent de considérer le plan marocain d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, à l’issue de l’entretien de M. Harris avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le haut responsable américain, qui était accompagné par l’ambassadeur de son pays au Maroc, Puneet Talwar, a également “réaffirmé le partenariat profond et historique entre les Etats-Unis et le Maroc”.

Joshua Harris, dont la visite à Rabat vient couronner une tournée régionale au “Maroc et en Algérie”, a souligné l’appréciation des États-Unis à l’égard des efforts cruciaux du Maroc face à un large éventail de défis régionaux et mondiaux, notamment la lutte contre l’instabilité au Sahel, le soutien aux élections libyennes et la promotion de mesures équitables de liberté, de sécurité et de prospérité pour les Israéliens et les Palestiniens.




En mission de service à Kolwezi: Le Dg Mika Kayemba identifie des sites pour construire les bureaux de l’ACOPRIM et construire des logements décents

En mission de service à Kolwezi, dans la province de Lualaba, M. Mika Kayemba Mukeba, Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), accompagné de M. Mafuta, Directeur chef de service de la gestion immobilière du ministère de l’Urbanisme et habitat, a identifié des sites sur lesquels devront être construits les bureaux de cet Etablissement public, mais aussi des logements décents pour la population de cette province pilote. Situés dans les communes de Dilala et Manika, ces sites nécessitent d’être protégés par des titres de propriété, des études sérieuses, avant de penser à des partenariats publics privés.

C’est avec raison que le Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), Mika Kayemba, est en mission de service à Kolwezi, dans la province de Lualaba. Une mission qui lui a permis, mine de rien, de marier les missions de cette agence à la réalité sur le terrain. Et ce, en exécution parfaite de la mission principale de l’ACOPRIM qui consiste en la construction des logements décents et des infrastructures socio-culturelles de base.

Au-delà de ceci, le DG de l’ACOPRIM se devait d’expliquer aux agents et cadres de la division urbaine de l’Habitat et du Guichet unique de délivrance du permis de construire (GUPEC), les raisons qui ont poussé le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu, à opérationnaliser cette réforme.

L’occasion était aussi indiquée pour rencontrer les autorités provinciales, afin non seulement de leur présenter cette nouvelle Agence, mais aussi de solliciter leur accompagnement, en leur demandant d’accorder à l’ACOPRIM des sites pour la construction des logements décents. Au regard du désordre qui a régné, il y a des années dans le secteur de l’immobilier en Rdc, il était de l’intérêt de cet Etablissement public de s’approcher des partenaires immobiliers, surtout les miniers, pour que plus rien ne se fasse sans l’ACOPRIM.

Avec un programme très chargé, le DG de l’ACOPRIM, Mika Kayemba Mukeba, accompagné de M. Mafuta, Directeur chef de service de la gestion immobilière du ministère de l’Urbanisme et habitat, a commencé par visiter la direction provinciale de l’Habitat, où il a été reçu par Mme Jeanne Kajimba Kayombo, chef de division provincial de l’Habitat, entouré des agents et cadres. Avec Mme Rosalie Kayiba Sula, chef de bureau au service urbain de la ville de Kolwezi, elles ont été briefées sur les missions de l’ACOPRIM.

Dans son intervention, le Directeur général de cet établissement public a tenu à préciser que l’ACOPRIM ne vient ôter les attributions qui reviennent à l’administration de l’Urbanisme et habitat. Ainsi, si l’administration jouait dans le passé trois rôles : normatif, administratif et opérationnel, l’ACOPRIM va jouer un rôle opérationnel pour permettre à ce que les projets qui ont été définis puissent se réaliser sans gêne.

Dans un pays où le changement des ministres porte un coup dur sur l’exécution de certaines tâches, avoir une agence pérenne à l’instar de l’ACOPRIM est un grand atout pour permettre à l’Etat de continuer à répondre aux besoins de la population.

M. Mika Kayemba Mukeba a poursuivi son périple en visitant la Direction provinciale du Guichet unique de délivrance des permis de construire (GUPEC). Ici, il s’est livré au même exercice, expliquant comment il fallait mettre fin au désordre qui régnait dans le secteur, mais aussi permettre à cet établissement d’être rentable, tout en luttant contre les constructions anarchiques.

Le Gouvernement provincial prêt à aider l’ACOPRIM

En l’absence de Mme le Gouverneur de la province de Lualaba empêchée, c’est le Commissaire général aux Affaires foncières, Urbanisme et Habitat, Jean-Pierre Kalenga Mupataie qui a reçu la délégation que conduisait le Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM). Cette délégation a été surprise de la gigantesque de l’Hôtel du Gouvernement, qui traduit la volonté des autorités de cette province de construire des infrastructures durables, au regard des potentialités à leur disposition.

Devant le Commissaire général, Mika Kayemba a expliqué les raisons à la base de la création de l’ACOPRIM, avant de solliciter auprès de lui un endroit devant servir d’installer le siège de l’Agence. Il a aussi sollicité un site pour la construction des logements sociaux, avant d’insister sur l’accompagnement de la province dans l’opérationnalisation de l’ACOPRIM. Au même moment, il a aussi formulé la demande pour le Gouvernorat d’accompagner cet Etablissement public, en lui accordant deux ou trois panneaux publicitaires dans la ville.

« Nous sommes passés voir le ministre provincial en charge des Affaires, de l’Urbanisme et Habitat pour présenter les civilités et l’objet de notre mission dans cette province de Lualaba. Nos échanges ont tourné autour de la mise à la disposition de l’ACOPRIM de certaines maisons du domaine privée de l’Etat, parmi lesquelles une servira à la mise en place de notre antenne, mais aussi à la mise à disposition des sites devant servir à la construction des logements sociaux. Je suis très content du fait que son Excellence nous a accueilli à bras ouverts et a dit que la province est prête à nous accompagner dans cette mission noble qui pourra soulager le besoin en logement pour la population congolaise », a indiqué Mika Kayemba Mukeba, qui attend être reçu par Mme le Gouverneur de la province, pour expliquer le sens de sa mission et solliciter son accompagnement.

Comme nous l’avons souligné, le Commissaire général a montré toute la disponibilité du Gouvernement provincial de porter mains fortes à l’ACOPRIM. « Comme vous le savez, le Lualaba est un peu dans le dynamisme, il y a des constructions partout… On a appris qu’il a été créé un nouvel établissement public qui va construire des logements décents à toutes les catégories de la population. Nous au Lualaba, son Excellence Mme le Gouverneur Fifi Masuka avait déjà vu loin et avait commencé avec des logements sociaux. Nous avons près de 500 maisons que la province est en train de construire pour plusieurs catégories de personnes. Avec l’avènement d’un nouvel Etablissement public dans ce sens-là, ça ne sera que la bienvenue. C’est quelque chose qui vient appuyer ce qu’on a commencé à faire. C’est une bonne chose et une bonne nouvelle pour la province. Nous allons les accompagner jusqu’à bon port », explique-t-il.

Des sites ciblés

Dans son programme de la journée, il était prévu que le DG de l’ACOPRIM visite quelques sites devant permettre d’abriter les installations de cette Agence dans le Lualaba, mais aussi identifier des sites à construire et réhabiliter, conformément à sa mission. C’est ainsi qu’il a été notamment sur l’avenue Eleinte, la cité indigène située sur l’avenue Foyer social, etc.

Dans la commune de Dilala en plein centre-ville, un bâtiment de l’Etat a été présenté à l’ACOPRIM. En état de délabrement très avancé, ce bâtiment a été spolié, mais sans succès. « Le Lualaba est une province pilote, avec le concours de Mme le Gouverneur qui se donne corps et âme pour un développement participatif. A mon arrivée, j’ai trouvé ce bâtiment abandonné à lui-même. Il y avait les agents de l’Etat et qui payaient quelque chose à l’Etat. Après, il y a eu un soi-disant spoliateur qui a donné de l’argent aux occupants disant qu’il avait déjà acheté le bâtiment. J’ai saisi à la hiérarchie pour qu’on ait un partenaire. Dieu merci, il y a l’ACOPRIM qui vient de se présenter. Je remercie le ministre d’Etat Pius Muabilu qui a fait aboutir cette idée-là. Le bâtiment est là. Si on peut le donner à l’ACOPRIM, ça sera une bonne chose. Il est situé dans la commune de Dilala en plein centre-ville », a expliqué Mme Jeanne Kajimba Kayombo, chef de division provincial de l’Habitat.

Et de souligner qu’à Kolwezi, c’est la Gécamines et d’autres sociétés qui ont beaucoup construit. Dans son parc immobilier, elle peut avoir 25 villas et cet appartement, sans oublier quelques maisons construites pour les agents de la santé.

Par la suite, le cortège du Dg de l’ACOPRIM s’est ébranlé vers la Cité indigène. « Nous sommes dans la cité indigène construite par les belges pour les travailleurs de l’Etat, soit toute la fonction publique confondue. Là où nous sommes, une maison a pris feu. Vous pouvez constater comment les gens vivent. On va donner cet endroit à l’ACOPRIM pour le viabiliser. Ce sont des fonctionnaires de l’Etat et on va étudier comment les délocaliser. Il y a 8 maisons situées entre les avenues Foyer social, de la Mission, Kinshasa et Matadi », dit-elle.

Toujours dans la commune de Manika, la délégation a aussi visité des maisons de l’Etat en état d’abandon total. L’ACOPRIM a pris bonne note pour voir comment elle peut protéger ces sites et envisager conclure des contrats publics privés, pour valoriser ces sites, en offrant des logements décents à la population.

« On est toujours à la Cité dans la commune de Manika. Ce sont des maisons construites par les colons pour les agents de la santé publique. De l’autre côté, il y a les maisons des policiers pour garder les indigènes. Il y a deux maisons sans oublier le camp de la Police », termine Mme Jeanne Kajimba Kayombo, chef de division provincial de l’Habitat.

Depuis Kolwezi, JMNK




Monusco : Les modalités de retrait vont être définies d’un commun accord entre la RDC et le Conseil de sécurité

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) réitère ses condoléances aux autorités et à la population de la RDC, aux familles des personnes décédées à Goma, le mercredi 30 aout 2023 dans des circonstances qu’une enquête permettra d’élucider.

Selon le compte rendu fait lors du point de presse hebdomadaire de la Monusco, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO dit déplorer la mort de ces civils et d’un membre des forces de défense et de sécurité. Mme Bintou Keita souhaite aussi un prompt rétablissement aux blessés.

La MONUSCO salue par ailleurs les actions déjà entreprises par le gouvernement notamment le déploiement d’une commission interministérielle de haut niveau, l’ouverture de procès contre certains officiers des FARDC. Il est important que ceux qui sont responsables de ces violations du droit à la vie répondent de leurs actes, quel que soit leur rang. Elle invite les autorités congolaises à prendre les mesures requises pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

La MONUSCO a renforcé son mécanisme de monitoring et d’appui pour soutenir les activités de réponse et de prévention. Nous continuons de suivre et de travailler avec les forces de défense et de sécurité, les autorités nationales et provinciales ainsi que la justice congolaise et la société civile. La Mission continue également de travailler à apporter son soutien aux autorités et aux personnes affectées pour faire face à la situation.

En ce qui concerne le départ de la MONUSCO, des discussions sur le processus de transition devant aboutir au retrait de la Mission de la République démocratique du Congo sont en cours depuis 2021.

Conformément à la volonté d’amorcer le départ de la Mission après les élections de décembre 2023 exprimée en août 2022 par le président congolais Felix Tshisekedi Tshilombo, plusieurs consultations ont eu lieu avec le Gouvernement.

Les 17 et 26 août dernier, Mme Bintou Keita a eu des audiences avec le Vice-Premier ministre, Ministres des Affaires étrangères et Francophonie et avec le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, respectivement. Les échanges ont porté sur le départ de la Mission. Les modalités de ce retrait vont être définies d’un commun accord entre le pays hôte, la RDC, et le Conseil de sécurité.

Ainsi, la MONUSCO est engagée dans une dynamique de retrait accéléré de la RDC après près de 24 ans de présence, conformément au plan conjoint révisé de transition. Ce retrait de la mission de maintien de la paix ne signifie pas pour autant un départ du système des Nations Unies du pays. Les Agences fonds et programmes du Système des Nations Unies continueront de soutenir le pays dans les domaines du développement et de l’humanitaire.

C’est pour préparer cette phase que lors de sa tournée du 11 au 29 juillet au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans l’Ituri, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO a eu plusieurs réunions avec des acteurs clés dans ces provinces.

Leurs préoccupations ont été exprimées et elles seront prises en comptes dans l’identification des priorités de la transition vers un retrait graduel, responsable et durable de la MONUSCO de la RDC.

En collaboration avec l’UNESCO, la composante police de la MONUSCO (UNPOL) a participé à trois sessions de travail pour l’élaboration du protocole d’entente de la Police Nationale Congolaise et l’Union Nationale de la presse. Lors de la première séance, le chef de la composante a engagé l’Inspection Générale de la PNC à se joindre à l’atelier. Ces séances ont permis de promouvoir les bonnes pratiques entre la police et les médias et de contribuer à améliorer la sécurité des journalistes en RDC. Il pourra servir d’outil pédagogique pour les écoles de police, ainsi que pour les facultés de journalisme ou de communication.

Durant la même période à Goma, la MONUSCO a remis 3 voitures et des équipements informatiques dont 15 ordinateurs portables et 10 imprimantes au Programme de Désarmement de Démobilisation, du Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S). En effet, la mobilité etl’accès sont des obstacles majeurs pour la lutte contre le financement des groupes armés au Nord Kivu.

A Bunia, l’unité anti-incendie de l’aviation de la MONUSCO assure la formation théorique et pratique d’une vingtaine de policiers de l’Unité de la police de protection civile de Bunia dot quatre sont des femmes. Cette formation essentielle se déroule à l’aéroport de Bunia, dans le cadre du mandat de protection des civils de la MONUSCO en vue du renforcement des capacités locales. A la fin de cette formation, les bénéficiaires seront en mesure d’éteindre les incendies structurels dans la ville de Bunia et ses environs. Ce qui réduira la charge de travail des pompiers de la MONUSCO et leur permettra de se concentrer sur l’assistance à l’aviation.