Volume 2 du Livre Blanc : Patrick Muyaya et Rose Mutombo démontrent les dommages causés à la Rdc par le Rwanda 

A travers le volume 2 du Livre Blanc sur la tragédie humanitaire et dommages causés à la République Démocratique du Congo du fait de son agression continue par le Rwanda, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias indique qu’à travers ce livre de 8 chapitres, il est démontré comment le Rwanda veut maintenir l’Est du pays en insécurité pour poursuivre son entreprise funeste de pillage entamé depuis plusieurs années. Au-delà de la tragédie humanitaire avec 2, 3 millions des déplacés, et les conséquences telles que la déforestation, la scolarité compromise : les écoles désertées, certaines occupées, d’autres ont été détruites et incendiées. Le dommage causé sur le Parc des Virunga, pourtant patrimoine mondial protégé de l’humanité sont incalculable et peut nécessiter plusieurs années pour être réparés. Les activités économiques autour du parc ont été perturbées occasionnant la perte entre 40 et 60 millions de dollars Us. Ce conflit a aussi une incidence sur le processus électoral. Les populations se trouvant dans la zone sous occupation n’ont pas encore été enrôlés. Et pourtant, le Gouvernement voudrait qu’ils participent au processus afin d’exercer leur droit le plus légitime. Les candidats aux élections législatives des zones occupées n’ont pas encore déposé leurs dossiers à la CENI, etc.

M. Patrick Muyaya et Mme Rose Mutombo, respectivement ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, et ministre d’État, Garde de Sceaux et Ministre de la Justice, ont présenté officiellement ce jeudi 14 septembre 2023, le volume 2 du Livre Blanc sur la tragédie humanitaire et dommages causés à la République Démocratique du Congo du fait de son agression continue par le Rwanda.

Patrick Muyaya a d’entrée de jeu, fait un rappel du volume 1 du Livre Blanc présenté en décembre 2022 qui a démontré l’agression avérée de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et les crimes internationaux commis dans ce contexte. Un document qui a présenté les preuves irréfutables des activités criminelles pilotées par l’armée rwandaise avec le M23.

Résumant le volume 2 du Livre Blanc en huit chapitres, le ministre de la Communication et Médias est revenu notamment sur la tragédie humanitaire et les dommages causés à la République Démocratique du Congo du fait de cette agression continue et qui satisfait au plan bien connu du Rwanda, celui de maintenir dans cette partie du pays de l’instabilité pour poursuivre son œuvre de pillage entamée depuis plusieurs années.

”Au-delà de la tragédie humanitaire avec 2,3 millions de déplacés et les conséquences que cela fait courir avec la déforestation et la pression pour la recherche pour ses populations déplacées, la scolarité de plus de 200.000 enfants est compromise. Les écoles ont été désertées, certaines occupées, d’autres carrément détruites et incendiées”, a fait savoir Patrick Muyaya.

Il a dans la foulée rappelé les dommages causés sur le parc du Virunga, patrimoine protégé de l’humanité restés incalculables et qui peuvent nécessiter d’après les experts, une bonne dizaine d’années pour sa réparation.

”Plus de 14 éco-gardes ont trouvé la mort du fait de la dégradation de la situation sécuritaire. Les activités économiques autour du parc ont été totalement perdues perturbées occasionnant des pertes évaluées entre 40 et 60 millions USD. Ce conflit a aussi une incidence sur le processus électoral. On sait que les populations se trouvant dans les zones sous occupation, n’ont pas encore été enrôlés. Et pourtant, nous voulons qu’ils participent pleinement au processus électoral afin d’exercer leur droit le plus légitime. Les candidats aux législatives de cette partie du pays, n’ont pas encore déposé leurs candidatures à la CENI”, a-t-il souligné.

Projets d’infrastructures plombés notamment la construction de la route Bunagana-Goma, pertes énormes aux trésors publics national et provincial, Patrick Muyaya a révélé le coût quotidien lourd de cette occupation.

”Rien qu’avec le poste frontalier principalement de Bunagana et de Kinshasa, c’est plus d’1 million de dollars américains de manque à gagner chaque moi”, a-t-il fait savoir.

En dépit de ce tableau funeste et macabre, Patrick Muyaya a démontré l’engagement du gouvernement congolais, conformément à la ligne définie par le Président de la République dans les différents processus qui malheureusement butent par la mauvaise foi du Rwanda.

Saluant les prises de position de l’Union européenne et de Washington qui ont sanctionné les officiers rwandais face à ces crimes, le ministre de la Communication et Médias a appelé l’opinion tant national qu’international à lire le présent numéro du Livre Blanc qui complète le précédent dans le souci de s’apercevoir de la véracité des faits sur la crise en cours sur le territoire congolais et de s’affranchir des mensonges distillés par une certaine propagande à ce sujet.

Prenant la parole à son tour, la Ministre d’État, Garde de Sceaux et Ministre de la Justice, Rose Mutombo a évoqué un document sur plusieurs fronts qui essaie de lister certains crimes commis dans les conflits armés.

”Le Livre Blanc est un document de plaidoyer. C’est vrai on va sur plusieurs fronts. Il y a le front diplomatique, le front judiciaire mais aussi le plaidoyer qu’on doit faire. Puisqu’on doit faire passer le message à tous les niveaux. Dans ce livre, on essaie de lister certains crimes commis dans les conflits armés. Et cela nous permettra au moment opportun d’avoir certaines preuves qui peuvent nous avancer pour asseoir les différentes plaintes déposées au niveau de différentes juridictions”, a-t-elle dit.

Rose Mutombo a enfin invité le peuple congolais de parler de ce document afin de porter la voix de ce document.

JMNK




Au nom du MINETAT Pius Muabilu: Me Mechack Mandefu lance un pré-atelier de validation du code de l’urbanisme et de construction

Le Directeur de cabinet adjoint du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et habitat Pius Muabilu Mbayu Mukala a procédé, ce jeudi 14 septembre 2023, à l’ouverture du pré atelier de validation du code de l’urbanisme et de construction en République démocratique du Congo, dans le beau cadre de la salle des réunions du bâtiment abritant la cellule d’exécution des projets – Eau de la Regideso, dans la commune de Ngaliema. Me Mechack Mandefu Muela a rappelé aux participants, dans sa brève allocution de circonstance, le bien-fondé non seulement de l’élaboration de ce projet de code qui se veut d’une impérieuse nécessité, au regard de l’intérêt général des congolais et dans le contexte actuel de la RD Congo, mais aussi et surtout a-t-il mis un accent particulier sur le leitmotiv du processus d’appropriation dudit projet de loi qui explique la tenue de ce pré atelier de formation.

Selon Me Mechack Mandefu Muela, représentant de circonstance du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, le processus d’élaboration du code de l’urbanisme et de construction se veut inclusif et participatif. Car dit-il, l’objectif étant de requérir les avis et suggestions de différents acteurs sur le contenu du projet de loi, via les ateliers de formation. C’est dans cette optique qu’il convient d’expliquer la tenue de ce pré atelier à l’intention des points focaux et des experts issus de différents services publics et des partenaires du système des nations unies, à savoir les ministères sectoriels dont l’urbanisme et habitat, le Guichet unique de délivrance des permis de construire, les ordres nationaux des architectes et des ingénieurs civils, les experts des travaux publics de la ville de Kinshasa, l’Onu habitat, pour ne citer que ces acteurs.

“Nous rendons grâce à Dieu pour la vie. Nous tenons à exprimer nos remerciements à nos partenaires privilégiés dans l’élaboration du code de l’urbanisme et de construction, j’ai cité la banque mondiale, l’Onu habitat ainsi que le cabinet Kisaka, pour leur appui aussi bien technique que financier. Faut-il rappeler qu’à ce jour, le seul instrument juridique dont dispose le pays dans le domaine de la gestion urbaine est le décret du 20 juin 1957 sur l’urbanisme au Congo Belge et ses mesures d’exécution”, a relevé Me Mechack Mandefu Muela.

Au vu des dynamiques démographiques galopantes, a-t-il poursuivi, plus de 60 ans après la promulgation du décret de 1957, ce dernier s’avère obsolète et inadéquat. “D’où la volonté du Gouvernement de la République de doter les villes congolaises, d’un cadre juridique propice à leur développement, en leur offrant les textes légaux et réglementaires dans le secteur de l’urbanisme, de l’habitat et de construction. Et cela, conformément à la vision éclairée du président de la République Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo”, a fait savoir le Directeur de cabinet adjoint du ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et habitat.

Ce projet de code, doit-on rappeler, contient en général 306 articles. Selon le Professeur Bakumba Guy, cadre au Guichet unique de délivrance des permis de construire, ce code revêt une innovation au niveau des sanctions pénales à l’endroit des coupables de la non applicabilité de cette loi. “L’atelier c’est pour former les experts qui vont aller à travers les provinces, pour la validation de ce projet de loi, avant son atterrissage à l’Assemblée nationale et au Sénat”, a évoqué cet enseignant d’enseignement supérieur.




Rdc: Pius Muabilu et Shelter Afrique déterminés à résorber la crise de logements sociaux, abordables et durables

Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et habitat a reçu, ce jeudi 14 septembre 2023, en audience officielle, le Directeur général de Shelter-Afrique, en séjour à Kinshasa, depuis hier mercredi. Le patron des villes de la RD Congo et le responsable de la première institution panafricaine chargée du financement des projets d’habitat et de développement urbain en Afrique, ont passé en revue plusieurs questions de coopération bilatérale. Il s’agit entre autres de l’ultime préoccupation du gouvernement congolais d’intégrer le top cinq des pays actionnaires de Shelter-Afrique, mais aussi celle de la mise en place d’une représentation pays de cette institution à Kinshasa, l’adoption d’une feuille de route prenant en compte les atouts de la Rdc qui a énormément évolué sur le plan des réformes adéquates en matière de l’habitat, construction et urbanisme. En un mot comme en mille, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala et son hôte Thierno Habib Hann ont parlé le même langage quant à l’impérieuse nécessité de mener le noble combat visant à résorber la crise du logement décent, abordable et durable, à laquelle le continent africain, sans se voiler la face, fait face.

“Monsieur le ministre d’Etat a bien voulu me recevoir. Nous étions honorés d’être reçus par le ministre d’Etat et nous avons parlé entre autres de la collaboration entre Shelter Afrique dans sa nouvelle dynamique depuis que nous avons pris fonction en janvier comme Directeur général de Shelter Afrique. Avec la République démocratique du Congo, qui est engagée dans une dynamique des réformes et de résorbsion de la crise du logement qui est extrêmement importante dans ce pays, nous nous sommes engagés à mettre en place une feuille de route avec le ministère, en collaboration avec les autres départements de la République démocratique du Congo. Nous avons pu discuter de certains aspects de cette collaboration et aussi surtout pour rester dans l’état d’esprit de nos pères fondateurs de l’institution Shelter Afrique qui a été mise en place au lendemain des indépendances, avec l’impulsion de l’union africaine avec les chefs d’Etat et la banque africaine de développement.

Et nous avons aujourd’hui 44 pays actionnaires et membres de Shelter Afrique, et la République démocratique du Congo est aussi actionnaire”, a fait savoir à la presse l’hôte du ministre d’Etat Pius Muabilu.

Dans cet entendement, force est d’indiquer que le Directeur général de Shelter-Afrique M. Thierno Habib Hann n’a pas eu de langue de bois pour saluer l’engagement du gouvernement congolais, à travers l’expression éloquente et appropriée du ministre d’Etat Pius Muabilu.

”L’engagement de Monsieur le ministre d’Etat est de s’assurer que la République démocratique du Congo joue pleinement son rôle dans notre institution. Ce que nous accueillons avec grand plaisir. Le ministre d’Etat a soulevé que la République démocratique du Congo doit faire partie de cinq premiers actionnaires de Shelter-Afrique; ce qui est bienvenu pour notre institution.

Et nous ferons tout ce qui est à notre contrôle pour nous assurer que cela se fasse, puisque nous voulons travailler avec les acteurs qui sont engagés, et nous voyons qu’il y a des réformes en cours en RDC pour s’attaquer à la problématique du logement. Et Shelter Afrique a une feuille de route, avant de partir de la RDC, nous allons nous mettre d’accord avec le ministère sur ce point-là. Et potentiellement, on aura à signer peut-être un accord, avant de partir”, a renchéri le Guinéen Thierno Habib Hann.

Au nom de son institution, le Directeur général de Shelter-Afrique a eu des mots justes pour saluer l’engagement du président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, eu égard à la préoccupation de jouer un rôle de taille au sein sein de banque panafricaine de développement urbain et d’habitat.

“C’est la nouvelle ère qu’on vient de lancer à Shelter Afrique depuis janvier, quand on a pris fonction, et l’objectif c’est exactement de mettre Shelter Afrique à sa place, selon les objectifs des pères fondateurs. C’est une institution panafricaine qui a été créée au lendemain des indépendances, pour s’assurer que le peuple africain ait accès à un logement décent, abordable et durable. Cela ne peut pas se faire sans le leadership de nos Chefs d’Etat.

Nous saluons ici le leadership de son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Tshisekedi dans son engagement à jouer son rôle, dans notre institution panafricaine, qui est là pour régler une problématique critique de l’accès au logement abordable pour nos populations, puisque la crise du logement est une crise très sérieuse. Si on ne la règle pas, c’est une bombe à retardement dans nos villes, à travers toute l’Afrique. Donc notre objectif d’être une banque de développement est extrêmement à point nommé, et c’est exactement ce que nous sommes en train de faire”, a martelé l’hôte du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala.

En séjour officiel de trois jours à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, M. Thierno Habib Hann conduit une importante délégation des animateurs de son institution dont le responsable régional chargé de l’Afrique centrale et de l’Afrique du Nord qui est en même temps responsable du département du partenariat public-privé au sein de Shelter Afrique. À l’en croire, les pays membres de cette institution financière vont se retrouver, les jours à venir, en session extraordinaire en Algérie, pour accélérer la concrétisation des enjeux de l’heure.




Kinshasa : Gentiny Ngobila s’imprègne du débordement des eaux de la rivière Gombe sur l’avenue des Huileries

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, s’est rendu, jeudi 14 septembre 2023 sur la rivière de la gombe à la hauteur du camp Lufungula dans la commune de Lingwala, pour s’imprégner du débordement des eaux de cette rivière sur la chaussée de Huileries, gênant ainsi le passage depuis quelques jours déjà aux véhicules et aux piétons.

Le gouverneur Gentiny Ngobila a commencé son constat au pont situé sur l’avenue Mushie non loin de l’avenue Itaga. Sur place, il a échangé avec les ingénieurs de l’Office des voiries et drainage (OVD) qui sont déjà à pied d’oeuvre pour évacuer les immondices qui obstruent le passage des eaux au niveau du pont. En clair, selon les explications des experts de l’OVD, les déchets ménagers quotidiennement déversés sur la rivière de la Gombe par les habitants du camp Lufungula sont à l’origine de ce débordement des eaux.
L’autorité urbaine a, sur le champ, sensibilisé la population environnante à ne pas jeter des déchets dans la rivière. Il a conscientisé les jeunes à veiller à la salubrité de leurs milieux immédiats de vie. En même temps, le patron de la ville de Kinshasa a instruit l’OVD à accélérer les travaux de curage du tronçon bouché afin de permettre la coulée facile des eaux de la rivière.

Enfin, l’autorité urbaine a promis de s’entretenir d’urgence avec la direction de lOVD/Kinshasa dans le but d’organiser les curages des rivières et ouvrages de drainage à travers la capitale, avant la tombée de grandes pluies.

Le premier citoyen de la ville de Kinshasa est rentré à son bureau de travail en passant par l’avenue des huileries inondée par des eaux, entre l’entrée du camp Lufungula et le rail.




Présidentielle 2023: La candidature de Radjabho Tebabho reçue à la CENI

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a réceptionné le dossier de candidature du candidat Radjabho, président du parti politique congolais ‘’Unis pour le changement’’ (CUC) via son mandataire, Simon Esambo, reçu au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC), au siège de la Centrale Électorale sur Boulevard du 30 juin.

La réception du dossier du prétendant à la prochaine Présidentielle a été ajournée puis validée le lendemain de sa déposition pour compléter la pièce manquante : l’original du document attestant de sa nationalité congolaise.

Après avoir rempli toutes les exigences administratives en conformité avec la loi, le mandataire du candidat président Radjabho a dévoilé son ambition politique. Ainsi que les motivations ayant prévalu à sa détermination à briguer une fois de plus la magistrature suprême, comme il l’avait fait au scrutin présidentiel précédent où il s’en est tiré en quatrième position.

« Il a été candidat président en 2018, il revient encore en 2023 pour déposer sa candidature. Empêché, car se trouvant à l’extérieur du pays, nous avons déposé sa candidature en bonne et due forme. Nous avons l’accusé de réception de la CENI, nous avons rempli toutes les exigences de la loi, nous allons revenir le lendemain pour vérifier la conformité du dossier », a-t-il indiqué.

Pasteur et homme d’affaires Radjanho s’inscrit dans l’optique du changement afin d’apporter sa part à la consolidation de l’unité entre les Congolais, avec en prime la paix sur le territoire national afin que tous puissent bénéficier des ressources dont regorge le pays.

Le CUC, aux dires de son mandataire, n’est ni de l’opposition ni de la majorité ayant aligné des candidats aux législatives et provinciales, faisant partie de 10 formations politiques qui ont atteint le seuil de recevabilité.




Justice: Stanis Bujakera passe sa première nuit à la prison centrale de Makala

Malgré les nombreuses déclarations des ambassades et des associations des journalistes, Stanis Bujakera Tshiamala vient d’être transféré à la prison centrale de Makala.

Le sort du journaliste congolais Stanis Bujakera Tshiamala inquiète la communauté internationale. Correspondant de Jeune Afrique, il est accusé par la justice congolaise de propagation de faux bruits dans l’affaire de l’assassinat du député national Chérubin Okende. Arrêté le 8 septembre dernier à l’aéroport international de Ndjili alors qu’il s’apprêtait à voyager vers Lubumbashi, Stanis Bujakera Tshiamala a été transféré ce jeudi 14 septembre à la prison centrale de Makala.

Cette situation préoccupe les défenseurs de la liberté de la presse en République démocratique du Congo et dans le monde entier car les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier en toute sécurité et sans être inquiétés pour leurs opinions ou leurs enquêtes.

La détention de Stanis Bujakera Tshiamala est, selon quelques professionnels des médias, une atteinte à la liberté d’expression et doit être condamnée fermement pour la bonne marche de la presse qui est quatrième pouvoir.

Jean-Luc Lukanda




Devant Huang Xia: Mbusa Nyamwisi insiste sur le désarmement du M23-RDF

C’est une tournée des consultations que mène le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies dans la région des Grands lacs, après la dernière réunion de la quadripartite ( CEEAC, CIRGL, EAC, SADC) tenue à Luanda, capitale angolaise.

Au ministère de l’ Intégration régionale, les entretiens de ce jeudi 14 septembre 2023, entre le ministre d’ État, Antipas Mbusa Nyamwisi et Huang Xia ont tourné autour de la dynamique intervenue pour la prolongation du mandat de la force de l’EAC de 3 mois, jusqu’au 8 décembre 2023.

Autre sujet, la position actuelle du gouvernement congolais face au M23. Selon Huang Xia, les Nations Unies soutiennent les initiatives de paix régionales à savoir le processus de Luanda qui vise au rétablissement d’ une relation apaisée entre la RDC et le Rwanda, de Nairobi qui combine les consultations politiques et efforts militaires.

Il est revenu sur la proposition de M23, qui soutient le dialogue avant le cantonnement.

Mbusa Nyamwisi de son côté a indiqué la préoccupation majeure de son gouvernement qui cadre avec la vision du chef de l’ Etat, celle de stabiliser la situation sécuritaire dans la partie Est et les désarmement de M23-RDF, et tous les groupes armés locaux et étrangers qui opèrent dans cette partie du pays conformément aux différentes décisions prisent lors des différentes rencontres des organisations régionales.

Il a rappelé qu’ il est prévu un pré-cantonnement et un cantonnement en ce qui concerne le M23. Pour ce qui est de la prolongation du mandat de la force régionale, cela a été décidé à Nairobie par tous les membres de l’EAC.

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies dans la région des grands lacs fera rapport au Secrétaire général des Nations unies de tous les éléments nouveaux récoltés près des autorités congolaises après ces consultations.




A la Maison des élections: Paul Muhindo lance un atelier de formation au bénéfice de l’équipe technique pour assurer une communication efficace

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a lancé, à la Maison des élections (située sur 54, avenue Kolwezi à Gombe), la session de formation de renforcement des capacités dans les matières électorales.

Pendant trois jours, les experts électoraux de la CENI vont outiller l’équipe technique de la Maison des élections sur les missions et les approches pour son fonctionnement optimal. Au bout du compte, les bénéficiaires de cette formation devront maitriser les contours du cycle électoral et produire les outils techniques pour assurer la communication et la sensibilisation sur le déroulement du processus en cours.

Dans son intervention, le Rapporteur adjoint de la CENI est revenu sur la mission essentielle de la Maison des élections, mettant un accent particulier sur les atouts de son personnel.

« Il est important d’indiquer que la Maison des élections est, au vrai sens du mot, un espace pour la promotion de la démocratie. Raison pour laquelle, elle est ouverte pour recevoir toutes les parties prenantes voulant recueillir les bonnes informations sur l’organisation des élections dans notre pays. De ce fait, il s’avère impérieux que les gens qui y travaillent soient suffisamment outillés pour accomplir convenablement la tâche qui leur incombe. C’est-à-dire ils doivent maitriser les questions électorales, avoir une connaissance approfondie de la loi organique et les informations actualisées sur l’évolution du processus en cours », a indiqué Paul Muhindo.

Avant de conclure : « Cet atelier est initié par le deuxième Vice-président, Didi Manara, pour la mise à jour de l’équipe qui y travaille de manière à bien informer et renseigner le public sur le travail qu’effectue la CENI. J’invite les participants à l’assiduité tout au long de cette formation afin d’assimiler les connaissances qui seront rendues disponibles pendant ces trois jours de formation ».




Au Palais de la nation: Plus de 60 hauts magistrats nouvellement nommés prêtent serment devant le chef de l’Etat

69 hauts magistrats de la Cour de cassation, du Conseil d’État, et des parquets généraux près ces hautes juridictions ont prêté serment, ce jeudi, devant le Président Félix Tshisekedi.

C’était au cours d’une cérémonie organisée au Palais de la Nation.

Ces hauts magistrats, nommés mi-août dernier, ont juré « de respecter la Constitution et les lois de la République Démocratique du Congo (RDC), de remplir loyalement et fidèlement, avec honneur et dignité, les fonctions qui leur sont confiées ». Ils ont ensuite signé le procès-verbal de prestation de serment.

Le Président de la République, en sa qualité de Magistrat suprême, a pris acte de leur serment.

Après ainsi s’être acquittés de cette obligation constitutionnelle, ces hauts magistrats entrent officiellement en fonction dès ce jour. Il s’agit précisément d’1 premier président, 8 présidents et 20 conseillers de la Cour de cassation, 5 premiers avocats-généraux de la République et 8 avocats-généraux de la République près la Cour de cassation, 5 présidents et 9 conseillers du Conseil d’État, côté siège, et 5 premiers avocats-généraux et 8 avocats-généraux pour le parquet près le Conseil d’État.

Au terme d’une série d’ordonnances rendue publique le 15 août dernier, le Chef de l’État avait procédé à de nouvelles mises en place au sein de la magistrature. Certains magistrats avaient été promus, d’autres révoqués, mis à la retraite ou ont fait l’objet de démission d’office.

Ce réaménagement rentre dans le cadre des réformes de l’appareil judiciaire initiées par le Président Tshisekedi en vue de consolider l’état de droit au pays.




34è LETTRE SOCIALE CONGOLAISE : NETOYAGE DU FICHIER DES EFFECTIFS DES AGENTS ET FONCTIONAIRES DE L’ETAT : UNE ILLUSION SI LES AUTEURS DES FAUX MATRICULES, DES AGENTS FICTIFS… SONT ENCORE DANS LEURS POSITIONS INITIALES « C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,

 

  1. Cet article est une analyse bibliologique de la conclusion du communiqué de presse de l’Inspection Générale des  Finances  du 27 avril 2023, à savoir : «  nettoyage du fichier des effectifs  des agents et fonctionnaires de l’Etat ». Selon  le dictionnaire le nettoyage  est le processus  d’élimination des substances  indésirables, telles  que la saleté, les  agents  infectieux et d’autres  impuretés, d’un objet  ou d’un environnement.

 

  1. Dans le cas sous examen, il s’agit, d’un côté, de l’objet qui  est le fichier  des effectifs des agents et fonctionnaires de l’Etat  et, de l’autre,  de l’environnement qui est la fonction publique, l’idée même  de développement pour reprendre l’expression de Paul Houée(2009).

 

  1. La raison fondamentale qui justifie la création de cette 34è   lettre sociale congolaise est que les  actes et comportements des  Agents de l’Etat, à tous les  niveaux,   trouvent leur   rationalisation  dans  le respect  des  prescriptions des  écrits documentaires  de  création, fonctionnement et organisation de leurs services  ou  les écrits documentaires  qui les  nomment ou  les affectent   dans  des différents  postes ou services.

 

  1. Cependant, j’ai compris au fil des années que mes concitoyens accordent peu d’importance  à cette  rationalisation  à cause de l’oralité audio-télévisuelle  qui  fait souvent la promotion  des intentions personnelles de ces agents  que les résultats  attendus d’eux suivant  les normes légales et règlementaires.  La  promotion des intentions personnelles  plonge  tout le monde  dans l’illusion à telles  enseignes  que l’on peut  croire et penser croire  que tout va vient, il n’y a rien  à faire.

 

  1. Chapeau bas à l’Inspection Générale  des Finances qui refuse  cette illusion  en montrant  d’un coup l’intérêt  qu’il y a beaucoup à faire  au pays et pour le pays  pour  changer l’ image  de l’administration  publique congolaise.

 

  1. La publication des conclusions de la mission de l’IGF  à la Fonction Publique  venait d’exhumer  le besoin  de modernisation  de l’Administration publique  et  Innovation du Service Public  qui était  mis en  exergue par  l’ordonnance n°21/012 du 12 avril 2O21 portant nomination des vice premiers ministres, des ministres d’Etat, des  ministres, des ministres délégués et des vice ministres de la République démocratique du Congo qui totalise  un an de vie ce 12 avril 2O21.

 

  1. L’analyse bibliologique diachronique des  écrits  documentaires de  nomination   des  membres du gouvernement  dès   le debout effectif  de la 3è  République   montre que  l’ordonnance n°21/012 du 12 avril 2O21 susmentionnée  est donc le premier écrit documentaire  de nomination des membres du gouvernement  à avoir  assigné  au gestionnaire du capital humain de l’Etat congolais  des tâches  précises de modernisation de l’administration publique et innovation du service public   pour que la Fonction Publique   de la République démocratique du Congo  arrive à jouer le  rôle  dévolu à la Fonction Publique à travers le monde..

 

  1. Certes, la construction d’un pays dépend de la gestion des ressources naturelles et humaines, mais aussi  de la loyauté avec laquelle cette gestion se fait. Toute tâche, si humble soit elle, accomplie avec  l’intention de susciter, d’éveiller à la fonction publique cette loyauté et les vertus qui lui sont apparentées, est  la créativité.

 

  1. La modernisation de l’administration publique et l’innovation du service public  avaient besoin de la créativité  pour que  la Fonction Publique  de la modernisation de l’administration publique et de l’innovation du service public se démarque par la rupture épistémologique et épistémique de l’ancienne   administration  publique  caractérisée longtemps par les antivaleurs.

 

  1. C’est pourquoi, à l’audio-visualisation du communiqué de l’IGF du 27 avril 2023  sur  les 145.604 agents payés disposant des numéros matricules incorrects fantaisistes et fabriqués pour le besoin de la paie, 93.356 agents qui partagent un même numéro matricule avec d’autres agents également payés, 53. 328 agents  disposant à eux seuls plus d’un numéro matricule dans le fichier avec le même nom, 43.725 agents payés sans  que leurs noms ne figurent sur les listes déclaratives  provenant de leurs services d’origine et 961 agents chargés du traitement de la paie se retrouvent sur les listes de paie de plusieurs ministères( plusieurs d’entre eux sur plus de 15 listes de paie), l’on pouvait se refuser de se poser  toutes les questions sauf cette question fondamentale : «  quoi, pourquoi et comment ? ».

 

  1. Car, cette débâcle administrative  n’est pas un fait de l’évolution, mais  le résultat  de la créativité  destructive  pensée et matérialisée par des auteurs  et  co-auteurs qui seraient à la  fonction publique même.

 

  1. C’est pourquoi le point 11 de la 33è  Lettre  Sociale Congolaise  stipulant que   « Lorsque l’on confronte  l’information à la fois technique et scientifique, de ce Chercheur  Congolais,  à la triste réalité  rendue publique par l’Inspection Générale des Finances  sur  la confusion relative à l’immatriculation  et à la paie  des Agents de l’Etat, l’on se rend vite compte que les animateurs  de la  Direction de contrôle des effectifs et éléments de la paie devraient être interpelés pour cette aberration administrative. Débâcle causée  par le non-respect des lois et règlements de l’administration publique  singulièrement les articles 3 point 15, 11 et 46  de la loi n°16/013 du 15 juillet  2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat sur la procédure  d’attribution des matricules et rémunérations aux agents » revient  sur le sort qui devrait être  réservé à ces  agents véreux.  Puisque  Pius Ngandu Nkashama(1977)  montre que  « dès qu’une  force, dès qu’un pouvoir, dès qu’un groupe se laisse conduire de façon excessive pour son intérêt ou sa passion sans égard pour le bien commun, il introduit  la violence dans la  société dans la violence.

 

  1. L’on se rappellera que la 27ème lettre sociale congolaise  intitulée  « Correction portée aux  noms sur les arrêtés ministériels d’admission des agents sous statut : altération documentaire et maffia  administrative de validation des numéros matricules extorqués » montrait  comment les vrais agents admis sous statut étaient victimes  de  la vraie fausse correction des noms entretenues et soutenues par certains agents préposés  de l’Etat.

 

  1. Dès lors le nettoyage du fichier des effectifs des agents et fonctionnaires de l’Etat sans nettoyage de l’environnement de la Fonction Publique risque de déboucher  sur  la vielle stratégie  de la  maitrise des effectifs  des agents  de l’ Etat  qu’ont  utilisée sans succès  tous les ministres  qui se sont succédés à la fonction  publique  dès le début  de la 3ème République.

 

  1. Déjà dans un document  intitulé «  Contrôle Biométrique  dans le territoire de Luiza  du 05/08 au 11/O8/2023 », usant de son droit de liberté  d’expression, Nsaka Kazumba Adamou  écrit ceci depuis son Luiza natal : » Devant Allah que j’adore sincèrement et devant toute la population congolaise longtemps meurtrie  que j’honore plus, je confirme qu’à Luiza le contrôle biométrique a été  entachée de corruption à grande échelle et visible aux yeux de tous ».

 

  1. Revenant sur ce contrôle biométrique , ce congolais , qui parait  conscient , écrit ensuite   ce qui suit au point 3  de son  document : « Le chef de Service de Droits Humains  que je sus, a été  accusé de tous les maux pour avoir dénoncé publiquement cette  situation des  antivaleurs de nos hauts fonctionnaires et refusé la contribution de 25.000FC par agent… C’est ainsi que mon dossier a été purement et simplement rejeté par  les contrôleurs sous indignation des administrateurs et autres Chefs de services. ».

 

  1. Enfin Nsaka Kazumba  finit  sa dénonciation par cette phrase : «  Je lance un grand cri d’alarme à Son Excellence Monsieur le Président de la  République, à Son Excellence Monsieur le Ministre de la Fonction Publique  et à son Secrétaire Général  pour qu’ils s’impliquent avec toutes leurs hautes personnalités afin de revoir et reconsidérer la situation des fonctionnaires de Luiza consciemment privés de leurs  droits et surtout  aussi sanctionner cette équipe corrompue de contrôle venue à Luiza ».

 

  1. C’est ici que la citation de Napoléon Bonaparte  selon laquelle «  L’art le plus difficile n’étant pas de choisir les hommes, mais de donner aux hommes qu’on a choisis toute la valeur qu’ils peuvent avoir »  revêt  toute  son importance  pour le vrai  nettoyage  du fichier  des effectifs des agents et fonctionnaires de l’Etat..

 

  1. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine  au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou X et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com  pour la suite.

 

Fait à Kinshasa, le 12 septembre  2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue,  Formateur Psycho SocioProfessionnel

et  Chercheur  à l’Observatoire Congolais du Travail

+ 243 994 994 872.