LDC (CAF) : le TP Mazembe ramène une précieuse victoire de Malawi !

Eliminé à ce stade de la compétition au cours des deux dernières saisons contre Amazulu puis Vipers SC, le TP Mazembe a cette fois tenu son rang en s’imposant à Lilongwe au Malawi contre Big Bullets (1-0) ce dimanche dans le cadre du 2e tour préliminaire aller de la Ligue des champions africaine.

Au sortir d’un été marqué par un profond renouvellement d’effectif et forts d’un début de championnat réussi (3 victoires en 3 matches), les Corbeaux de Lubumbashi ont pris les devants d’entrée de jeu sur une réalisation de l’attaquant malien Cheick Oumar Abdallah Fofana (19 ans), arrivé cet été, d’une belle frappe dès la 6e minute.

Un grand pas vers la phase de groupes

Par la suite, les deux équipes ont livré un match équilibré, avec des situations de chaque côté, et les Congolais ont su faire le dos rond lorsque les locaux poussaient en fin de partie. Un match nul suffira donc aux hommes de Lamine Ndiaye pour terminer le travail dans quinze jours à domicile et ainsi acter la qualification en phase de groupes. Histoire aussi d’aborder sereinement la première édition de l’African Football League à partir du 21 octobre.




36 ans après : Avec Jules Alingete, l’IGF a restauré la peur du gendarme

« 36 ans de l’Inspection générale des finances (IGF), bilan et perspective », c’est le thème qui a été exploité le vendredi dernier par M. Jules Alingete, Inspecteur chef de Service, devant les journalistes venus de plusieurs horizons. Au cours de cette émission organisée en marge du 36ème anniversaire de l’IGF, le n°1 qui était entouré des 12 chefs des brigades s’est frotté les mains, disant que l’Inspection générale des finances a réussi à restaurer la peur du gendarme et restaurer la discipline dans la gestion publique.

« Avec l’IGF, il y a eu une réduction sensible des antivaleurs dans la gestion publique. Elle a permis à notre pays  d’implémenter la bonne gouvernance et de retrouver la voie du développement. Elle contribue efficacement à la mobilisation des recettes par ses missions d’encadrement de toutes les régies financières », dit-il, sans oublier d’insister sur son impact dans l’amélioration du cadre macroéconomique.

En ce qui concerne les perspectives d’avenir, l’IGF attend rester d’une manière permanente dans la surveillance de toutes les opérations  financières de l’Etat dans le cadre de la patrouille financière, qui est une opération qui vise à empêcher la commission des actes d’irrégularité dans la gestion publique. Et ce, dans la mesure où le contrôle à posteriori se retrouvant sur la matérialisation des irrégularités, a montré ses limites. Pour donner la chance à notre pays d’aller vers la bonne gouvernance, l’IGF a fait cap sur la surveillance de toutes les opérations de l’Etat pour empêcher de commettre les irrégularités.

En ce qui concerne les missions, explique Jules Alingete, deux missions principales sont à souligner: lutter contre le détournement, la mauvaise affectation des deniers publics et les antivaleurs dans la gestion publiques, la corruption, la surfacturation et autres. Enfin, l’IGF a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance dans la gestion publique.

Disons que l’IGF dispose d’une compétence générale et illimitée en matière de contrôle des finances et biens publics. Entant que tel, elle est le service de contrôle supérieur du pouvoir exécutif. L’IGF joue le rôle de grand auditeur interne du pouvoir exécutif.

S’agissant des modes de contrôle, l’IGF intervient soit sous forme de contrôle d’audit, d’enquête, d’inspection, vérification et contre vérification. Elle procède à la surveillance des opérations supérieures de l’Etat.

Elle effectue trois types de contrôlée à posteriori, à priori et concomitant.  Le contrôle à posteriori étant celui qui se fait après que les actes de gestion aient été posés et l’exercice comptable étant considéré comme clos. Le contrôle concomitant se fait en cours de l’exécution de la dépense. Et le contrôle à priori étant un contrôle placé avant l’exécution de la dépense.

En ce qui concerne son organisation, l’IGF a deux compartiments : le corps des inspecteurs des finances composés de 300 Inspecteurs et dont aujourd’hui nous avons 225 inspecteurs opérationnels. Ces inspecteurs ont la qualité d’Officier de police judiciaire et son organisés en brigades qui sont les unités spécifiques. Le deuxième compartiment, c’est le service administratif, technique et financier, qui est un ensemble des fonctionnaires qui accompagnent le corps des inspecteurs.

Pour rappel, l’IGF trouve son origine à l’époque coloniale. Dans l’arrêté royal du 18 décembre 1951 qui organisait les finances publiques de la colonie, il y a eu création du corps des inspecteurs des finances pour contrôler les finances de la colonie. Après l’indépendance, on reverra le corps des Inspecteurs des finances avec l’organisation des finances publiques intervenue en 1968. C’est là que le corps des Inspecteurs des finances réapparaitra comme l’une des directions générales du ministère des Finances. Le 15 septembre 1987, il y a eu création de l’Inspection générale des finances. Depuis 2009 à ce jour, l’Inspection générale des finances est restée attachée à l’autorité directe du chef de l’Etat.

JMNK




Journée mondiale du nettoyage : Kintoko et partenaires ramassent des bouteilles plastiques sur le Boulevard du 30 juin

A l’occasion de la journée mondiale du nettoyage, l’ambassade des Pays Bas et d’autres partenaires dont Kintoko, le ministère de l’Environnement et développement durable, ainsi que la commune de la Gombe, se sont mis ensemble pour organiser cette marche de santé afin de rendre la ville de Kinshasa propre. Le point de rencontre était le rond-point SOCIMAT où plusieurs ministères, établissements publics et communes se sont retrouvés pour ramasser les bouteilles en plastique jetées sur le Boulevard du 30 juin, avant que Kintoko ne les achète.

Tout a commencé par le rond-point SOCIMAT où plusieurs personnes se sont retrouvées pour commémorer la journée du nettoyage. Pour 2023, l’accent avait été mis sur le nettoyage du Boulevard du 30 juin, en lui débarrassant de toutes les bouteilles jetées çà et là. Les participants à cette marche étaient tous habillés par Kintoko qui, à l’occasion, a même offert du matériel aratoire et autres ballets pour un ramassage réussi des déchets. Durant tout le parcours jusqu’à la Gare Centrale, le ramassage des bouteilles a eu lieu, à la grande satisfaction de tout le monde.

L’Ambassadrice des Pays-Bas, l’une des organisatrices de cette journée, a remercié tous ceux qui ont pris part à cette activité.  « Je suis extrêmement ravi et bravo à ceux qui ont nettoyé et nous ont aidés un peu. Je vous invite vivement d’être là l’année prochaine. Les pays bas sont préoccupés à protéger l’environnement. Grand bravo aux organisateurs », s’est-elle exprimée.

De son côté, le professeur Kabasele a salué la présence de l’ambassade des Pays-Bas, du Bourgmestre de la Gombe. « Nous scientifiques, nous alertons depuis la nuit des temps sur les méfaits des plastiques. Les plastiques réduisent la capillarité des sols, favorisent les inondations, un sol qui devient moins perméable, moins poreux. Les micro-plastiques rentrent même dans nos légumes. Quand vous mangez les légumes, il y a les particules des plastiques qui sont dedans. Les mêmes plastiques quand ils sont sur la route, ils sont brulés, ils émettent 50 fois des tonnes de CO2 et alarment le climat. Lorsqu’ils sont dans des cours d’eau, ils les rendent impropre à la consommation, ce qui fait qu’on a des cours d’eau pollués », explique-t-il.

Et d’ajouter que les plastiques est le plus mauvais produit que l’industrie de l’homme ait  crée qui pollue l’environnement, les villes et cités. Il a salué cette initiative de l’ambassade des Pays-Bas, surtout l’implication de Kintoko, la seule usine qui s’occupe du recyclage des plastiques. Il a émis le vœu de voir la capacité de recyclage aller en avançant. C’est ainsi qu’il a lancé un appel au Gouvernement  pour qu’on puisse nettoyer notre ville des plastiques. Il n’a pas oublié de lancer le même appel aux entreprises de nous attaquer à ce produit le plus dangereux, le polymère, le plastique, le granuleux.

A en croire le bourgmestre de la Commune de la Gombe, sa municipalité reçoit tous les jours près de 6 millions d’habitants qui viennent pour étudier ou dans leurs business. Ils déposent les déchets qui sont nocifs à la population. C’est pourquoi nous saluons l’initiative de Kintoko pour dépolluer la ville. « Soyez toujours prêts à ramasser vos déchets et à les déposer là où il faut.  Soyons propre. Kinshasa est le miroir de la Rdc et Gombe en est le reflet », dit-il.

Le Secrétaire général à l’Environnement et développement durable a remercié sincèrement Kintoko de cette opération qui nous amène ici à la Gare Centrale. « Je suis sûr que chacun a pu ramasser une bouteille. Comme c’est une activité patriotique, nous devons continuer à démontrer notre patriotisme pour que Kinshasa ne soit pas la poubelle, mais la belle. Je remercie tous les organisateurs en commençant par l’ambassadrice des Pays–Bas », souligne-t-il.

La satisfaction de Gérôme Sekana

Après cette étape, le cortège des journalistes s’est ébranlé vers Limete, au niveau de la maison communale, où un autre ramassage avait déjà eu lieu. Devant témoins, Kintoko a acheté les kilos de bouteilles ramassées par la population. Par la suite, le périple a continué, sous un soleil de plomb, vers la commune de Kisenso. Ici, même si la quantité à acheter était inférieure au regard de la demande, Kintoko a pu acheter la quantité disponible.

C’est ainsi que M. Gérôme Sekana, Délégué général d’Angel, a lancé un appel aux jeunes désœuvrés, qui sont très nombreux  dans la ville de Kinshasa,  de ramasser ces bouteilles et de venir les vendre à Kintoko. « Nous avons des contenaires disséminés dans la ville, nous allons ajouter d’autres. Nous  sommes en train de construire des centres de compactage. Nous voulons que  le recyclage se porte bien. Il commence dans nos foyers où nous dévons poser des éco gestes.  A partir de là nous, nous amenons les bouteilles dans les contenaires où nous les achetons 1 Kgr à 200 Fc et de là, nous transportons ces bouteilles jusque dans  les centres de compactage », explique-t-il.

Et au Délégué général d’Angel de contredire une certaine rumeur, qui pense que 200 Fc c’est peu. « Si vous regardez la chaine de production, 200 Fc c’est beaucoup. Après avoir ramassé, il faut nettoyer. Nous classons les bouteilles par couleurs. Il faut les classifier par couleur et les amener au niveau de l’usine qui peut commencer à faire son travail. Nous ramassons entre 25 et 30 tonnes par jour. Notre souhait est de ramasser 50 tonnes par jours. Ce ne pas encore suffisant. La ville de Kinshasa avec 15.000 habitants mérite 5 usines Kintoko », souligne-t-il.

Gérôme Sekana pense que la ville de Kinshasa mérite 1 à 5 usines Kintoko et ce, si le Gouvernement nous accorde des avantages, parce qu’une seule usine coûte 15 millions d’Euros. « Nous sommes très ravis, nous terminons par Kisenso et chaque samedi, nous commencerons à passer devant les maisons communales pour acheter les bouteilles plastiques. Nous voulons impliquer les bourgmestres pour qu’ils soient les premiers sensibilisateurs. Toutes les communes ont reçu des matériels d’assainissement, nous avons donné des chaises et nous comptons aller plus loin, pourvu que nous ramassions des quantités importantes. Nous avons besoin que chaque commune nous produise 10 à 15 tonnes », mentionne-t-il.

JMNK

 




Assemblée nationale : Sama Lukonde dépose un budget de 40.463 milliards de Fc

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, vient de déposer, ce 15 septembre 2023, à l’Assemblée nationale, le projet de Loi des finances 2024 évalué à 40.463 milliards de francs congolais, soit un accroissement de 24,7 par rapport au budget de l’exercice 2023 chiffré à 32.457 milliards de francs congolais.

Depuis son avènement à la tête du Gouvernement de la République, sous la mandature du Président Félix Tshisekedi, le Premier Ministre Sama Lukonde a instauré et pérennisé la culture de l’excellence consistant à respecter les prescrits de l’article 126, alinéa 3 de la Constitution de la RDC qui consacre le dépôt du projet de la Loi des Finances au plus tard le 15 septembre. C’est chose faite, le Gouvernement Sama Lukonde a encore observé cette règle.

En présence des membres du Bureau de l’Assemblée nationale avec à leur tête le Président Christophe Mboso et de quelques membres de l’exécutif national, le Premier ministre a déposé tous les documents accompagnants le Projet de Budget 2024.

Ce projet de Loi des finances 2024 contient un Budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.463 milliards de francs congolais.

Pour avoir déposé ce projet de Loi des finances dans le délai fixé par la Constitution, le Premier Ministre Sama Lukonde et tout son Gouvernement ont reçu les félicitations du Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui n’a pas manqué de rappeler que cette session parlementaire qui s’est ouverte, ce jour, est essentiellement budgétaire.

Se confiant à la presse, le chef du Gouvernement a retracé les grandes lignes du projet de budget 2024, avec les principales priorités.

“Je voudrais d’abord ici mentionner que c’est une obligation constitutionnelle. C’est l’article 126, alinéa 3 qui demande au gouvernement de la République de déposer le projet de budget au plus tard le 15 septembre de l’année. Et dans ce cas précis, trois rendez-vous pris par le Gouvernement que je dirige, 15 septembre 2021, 15 septembre 2022 et aujourd’hui 15 septembre 2023. Nous venons de présenter le budget dans le respect de la Constitution. Ici, je voudrais revenir sur les priorités qui nous ont toujours été assignées par son Excellence Monsieur le Président de la République en ce qui concerne ces questions budgétaires. Et là, nous devons plus mettre un accent sur les attentes de la population. Nous avons le secteur de la Défense qui, lui, sans cesse demande à ce que nous puissions lui allouer le plus de moyens possible par rapport aux Fonds du secteur de la Défense et même sur la question des obligations que nous avons par rapport au nouveau cadre que nous avons. Vous savez que nous avons pris un engagement pour la force de la réserve de la Défense. Et donc, tout cela est pris en compte. À côté de cela, nous avons deux autres secteurs qui viennent immédiatement après : la question de la gratuité de l’enseignement qui doit se poursuivre, qui a déjà porté des fruits et qui pourrait justement demander à ce que nous puissions mettre encore plus de moyens. C’était près de 6 millions d’élèves qui ont bénéficié de cette gratuité”, a déclaré le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Poursuite du PDL-145 territoires

La poursuite des réformes, notamment la mise en œuvre du PDL-145 territoires, est aussi de mise à travers le Projet de Budget 2024.

“Le reste des moyens, c’est par rapport à ces engagements relatifs aux différentes réformes. La diversification de notre économie avec plus de moyens à l’agriculture, à la pêche et l’élevage, avec les nouvelles zones économiques spéciales et garder un accent sur les infrastructures. Vous savez que nous sommes très engagés sur le programme de développement local des 145 territoires et tous les jours, avec les assignations précises sur les routes de desserte agricole avec le ministère de Développement rural. Nous avons la garantie d’avoir plus de moyens dans ces investissements. On parle de 54% en plus par rapport aux investissements », a-t-il ajouté.

Un signal fort dans la diversification de l’économie, le projet de Budget 2024 réserve une part importante à la recherche scientifique. Enfin, le projet de Budget 2024 n’a pas omis le processus électoral auquel des fonds importants sont alloués.




En prévision de la 3e Semaine congolaise du Tourisme : Paul Diakiese à Kolwezi pour évaluer les préparatifs

Accompagné d’une délégation d’agents, le Directeur Général adjoint de l’Office national du Tourisme, Paul Diakiese Bembo séjourne depuis le 11 septembre 2023 dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba, en perspective de la troisième édition de la semaine congolaise du Tourisme 2023 qui, pour une deuxième fois, se déroulera dans cette ville minière de la RD-Congo au mois d’octobre prochain.

En éclaireur, M. Paul Diakiese y est dans le but de s’imprégner de tous les préparatifs qui se font en amont pour cette grande activité en perspective. D’où ses multiples rencontres avec les différentes autorités locales de la province pour s’assurer de l’effectivité de l’événement et de son  refinancement en attendant l’apport de celui du Trésor public (DG STN et DGA); et par ricochet, avoir la connaissance de l’apport de la province (sa part de contribution) au budget pour enfin harmoniser la date de l’événement, ce, de commun accord. Bien évidemment aussi, assurer la visibilité de l’événement non seulement à Kolwezi, mais aussi à Lubumbashi et à Kinshasa à travers les médias…

Arrivé sur place, le numéro deux de l’ONT a été accueilli chaleureusement par les responsables de l’Office National du Tourisme de la zone sud et ceux de l’agence de Lualaba.

Sans se reposer, le jour d’après son arrivée, M. Diakiese a pu visiter en compagnie de son équipe, le bureau de l’ONT dans la ville de Kolwezi. Une séance de travail a ponctué ce passage entre l’équipe venue de Kinshasa et les responsables de la ville dite minière. Et à l’occasion, le ministre provincial du Tourisme qui a accordé une visite à l’équipe, s’est saisie du projet et il en était satisfait. À cette liste des visites, figure aussi celle  du  directeur de cabinet de la gouverneure de Lualaba, Fifi Masuka en déplacement à Kinshasa.

Une descente s’est aussi faite, aux différents sites proposés où se déroulera la troisième édition de la SCT. Il s’agit entre autres du site Kampi Ya Boma. Idéalement situé en face de l’aéroport de Kolwezi à  Joli Site, soit à 3 km de la ville et à 1 km de l’aéroport, ce site est proposé pour accueillir les activités de cette troisième semaine congolaise du Tourisme STC Kolwezi 2023.

Ainsi, s’inscrivant dans la perspective de requalification, dans la continuité et la pérennisation du secteur du Tourisme comme un des piliers majeurs de la diversification et de la croissance économique de notre pays,  cette troisième édition va avoir pour thème: «Tourisme pour les investissements verts”.

Elle prévoit cependant plusieurs événements et activités à la lumière de cet énoncé. Notamment, le forum sur le tourisme pour les investissements verts, activités foraines parcs d’exposition, la réunion ministérielle, un échange avec les opérateurs touristiques, des visites guidées -inauguration des panneaux et kiosques touristiques, soirée de Gala Aksanti.

C’est dans cette perspective que s’organise la SCT 2023 qui offrira non seulement un lieu de valorisation des potentialités touristiques de notre pays, mais aussi un cadre de rencontre entre les investisseurs, bailleurs de fonds et les porteurs des projets d’intérêt touristique.

Il sied de rappeler que la première édition s’est tenue en octobre 2021 dans le Lualaba, la deuxième en décembre 2022 dans la province de Kinshasa, et pour cette troisième édition, la ville de Kolwezi dans le Lualaba a été de nouveau sollicitée pour ce mois d’octobre 2023.

Sylvie Bambi




Mise en œuvre du programme du Gouvernement : Les deux Chambres du Parlement ont examiné et adopté environ 120 lois

Pour permettre au Gouvernement d’assurer la mise en œuvre de son programme, les deux Chambres du Parlement ont examiné et adopté environ 120 lois, toutes promulguées par le Président de la République.

Toujours dans ce cadre, note Christophe Mboso, nos deux Chambres ont également adopté, à quatre reprises, les lois portant habilitation du Gouvernement.

Pour la première fois, sous l’empire de l’actuelle Constitution, après consultation des Présidents de deux Chambres, le Président de la République avait proclamé l’état d’urgence sanitaire pour faire face à la pandémie de Covid-19. Il en est de même de la proclamation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en vue de faire face à l’agression de notre territoire par le Rwanda et son supplétif le M23 et à la situation sécuritaire préoccupante en Ituri. Dans les deux cas, les deux Chambres du Parlement ont, à plusieurs reprises, accédé à la demande de l’exécutif de proroger ces mesures exceptionnelles.

En outre, les deux Chambres du Parlement ont mis en place tous les instruments nécessaires à l’organisation du quatrième cycle électoral que nous voulons différent des précédents en ce qu’il doit être libre, démocratique, inclusif et transparent. Celui-ci suppose que les dispositions prévues par la loi électorale soient impérativement appliquées par les institutions concernées. A cet effet, j’exhorte les institutions de la République, les parties prenantes ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de contribuer au succès du présent processus électoral.

« Je félicite les honorables députés nationaux et sénateurs pour leur patriotisme et leur précieuse contribution à notre œuvre législative commune, qui restera gravée dans les Annales parlementaires », dit-il.

Dans le cadre de ses attributions, l’Assemblée nationale a adopté deux résolutions portant entérinement des membres actuels de la Commission Électorale Nationale Indépendante et ceux de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ainsi qu’une résolution portant désignation de deux membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication. Le Parlement, réuni en Congrès, a désigné un membre de la Cour constitutionnelle pour compléter le siège resté vacant.

Pendant  de cette mandature, l’Assemblée nationale a mené d’intenses activités dans le cadre de la diplomatie parlementaire à travers la participation de l’Honorable Président, des membres du Bureau et des Honorables Députés nationaux aux réunions statutaires des organisations interparlementaires.

Il échet également de relever que le Parlement de la RDC a assumé, par ma modeste personne, les fonctions de Président en exercice du Forum parlementaire de la SADC. Durant ce mandat, notre Parlement a organisé, à Kinshasa du 05 au 11 décembre 2022, les assises de la 52e Assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC.

Pendant cette session, le Bureau mettra à la disposition des Honorables Députés un rapport détaillé et complet sur les activités de la 3e législature de la 3e République.

En notre qualité d’Elus et de représentants du peuple Congolais, nous devons servir l’intérêt général, lequel doit nous guider tous dans l’accomplissement de notre mandat parlementaire.

« Je ne doute pas un seul instant que nous allons tous, Chers Collègues, travailler avec dignité et responsabilité afin de nous acquitter, au cours de cette dernière session, de nos deux principales missions, à savoir légiférer et contrôler, et continuer ainsi de mériter de la confiance du Peuple Congolais », rassure Christophe Mboso.

 




Contrôle parlementaire : Une attention particulière sera accordée à l’évaluation des recommandations formulées dans les budgets 2022 et 2023

L’auguste Assemblée va poursuivre l’exercice de ses prérogatives constitutionnelles en matière de contrôle de l’action du Gouvernement, des entreprises, établissements et services publics.

Une attention particulière sera accordée à l’évaluation des recommandations formulées par l’Assemblée nationale à l’occasion de l’examen et de l’adoption des lois de finances du Pouvoir central pour les exercices 2022 et 2023 et des lois portant reddition des comptes des lois de finances des exercices 2020 et 2021.

Au regard des contraintes du calendrier électoral et après concertation entre les Bureaux de deux Chambres du Parlement, les travaux de la présente session seront suspendus afin de permettre aux honorables députés et sénateurs de participer aux prochaines élections dont la campagne va débuter le 19 novembre prochain.

Il importe de relever que cette législature a été  caractérisée par la stabilité des institutions qui s’est traduite par une collaboration appréciable entre le Gouvernement et le Parlement. Cette stabilité a également favorisé le vote des lois à caractère social et fiscal qui ont permis l’augmentation du budget de l’Etat. Assurément, avec cet accroissement des recettes, le budget 2024 aura un impact positif sur  le social de nos populations, sur l’amélioration des infrastructures socioéconomique de base et permettra de doter notre armée des ressources nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires notamment  à l’agression rwandaise.

Ce climat de stabilité a permis aux Honorables Députés nationaux d’exercer avec responsabilité et dévouement les prérogatives législatives et de contrôle.

Il sied également de vous rappeler que, suite à la volonté exprimée par nombreux d’entre nous, l’actuelle législature a été marquée par la requalification de la majorité parlementaire. Il s’en est suivi l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale, et la reconfiguration des Bureaux des groupes parlementaires et des commissions permanentes.

A la suite de la démission du gouvernement, alors en place, le Président de la République a eu à nommer un nouveau Premier ministre issu de la nouvelle majorité parlementaire. Après la présentation par le Premier ministre de son programme, et son approbation par l’Assemblée nationale, celle-ci avait investi le Gouvernement.

 




Le budget 2024 connaît un accroissement de 24,7% par rapport à celui de 2023

Dans son discours, Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale a annoncé qu’au cours de cette session, les deux Chambres du Parlement vont examiner et adopter la Loi de finances de l’exercice 2024.

A ce sujet, il a rappelé les exigences de l’article 84 de la Loi du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques : « Le projet de loi portant reddition de comptes du dernier exercice clos, y compris les documents prévus aux articles 81 et 82, points 1 et 2, de ladite Loi est déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le 15 mai de l’année suivant celle de l’exécution du budget auquel il se rapporte. Dans l’impossibilité de respecter ce délai, le projet de loi portant reddition de comptes ainsi que le rapport de la Cour de comptes visé au point 3 de l’article 82 sont déposés avant la fin de la session ordinaire de mars ».

Il a rappelé également le prescrit de l’article 87 de la loi relative aux finances publiques qui subordonne l’examen du projet de loi de finances de l’année au vote préalable de la loi portant reddition des comptes de l’exercice clos.

A cet effet, il invite le Gouvernement à déposer au Bureau de notre Chambre le projet de loi de finances de l’exercice 2024 ainsi que le projet de loi portant reddition des comptes de la loi de finances de l’exercice 2022.

Ainsi donc, dit-il, nous examinerons le rapport contenant les observations de la Cour de comptes sur le projet de loi portant reddition des comptes de la Loi de finances de l’exercice 2022.

Le Gouvernement a adopté le projet de loi de finances 2024. En constante évolution, ce budget a été adopté en équilibre, en recettes et en dépenses, en Francs congolais quarante mille quatre cent soixante-quatre milliards, soit un taux d’accroissement de 24,7 % par rapport au budget de l’exercice 2023 chiffré à francs congolais trente-deux mille quatre cent cinquante-sept milliards.

« Nos compatriotes attendent donc du budget 2024 des améliorations notoires, notamment dans les domaines vitaux ci-après : De la sécurité et de l’humanitaire ; De la gratuité de l’enseignement ; Du développement local de 145 territoires ; De la couverture santé universelle ; De la réhabilitation des routes de desserte agricole », dit-il.

Bien qu’essentiellement budgétaire, la présente session permettra à la Chambre de parachever le processus d’examen des projets et propositions de lois actuellement en commissions, d’harmoniser les divergences avec le Sénat sur les textes adoptés en des termes non identiques et, de légiférer sur les matières législatives inscrites à son calendrier.

Il vous souviendra qu’avant la clôture de la Session ordinaire de mars 2023, les deux Chambres du Parlement ont adopté, et le Président de la République a promulgué la Loi portant habilitation du Gouvernement en vue de lui permettre de prendre, par voie d’Ordonnances-lois, les mesures limitées relevant du domaine de la loi.

En application de l’article 129 de la Constitution, le Gouvernement vient de déposer ce matin à l’Assemblée nationale, pour examen et adoption, sept projets de loi de ratification des Ordonnances-lois prises en exécution de la Loi d’habilitation.




Christophe Mboso plaide pour la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la Loi des finances 2023

M.Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, se référant aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 64 de son Règlement Intérieur, a ouvert ce vendredi, 15 septembre, la dernière Session ordinaire de l’An 2023 et de cette législature. Il s’agit d’une session qui va permettre aux deux Chambres du Parlement d’examiner et d’adopter la Loi de finances de l’exercice 2024 et d’offrir ainsi au Gouvernement issu de prochaines élections les moyens nécessaires à la poursuite de la mise en œuvre des actions prioritaires définies par le Cadre budgétaire à moyen terme pour la période 2024-2026

Dans son discours, Christophe Mboso a indiqué qu’au moment où s’ouvre la présente session, notre attention à tous reste focalisée sur les efforts déployés par le Président de la République et le Gouvernement pour le rétablissement de la paix et de la sécurité ainsi que pour la restauration de l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national.

C’est dans cette optique que s’inscrivent les actions diplomatiques menées par le Président de la République, au sein des organisations internationales et régionales, lesquelles actions ont abouti à la mise en place des processus de Nairobi et de Luanda.

Dans le même ordre d’idées, il a été organisé à Kinshasa en août dernier par le Gouvernement à l’initiative du Président de la République, la Table ronde sur l’évaluation de l’état de siège à l’issue de laquelle les participants ont formulé des recommandations soumises au Président de la République.

Le 20 décembre prochain, seront organisées les élections combinées présidentielle, législatives, provinciales et municipales.

A cet effet, le Parlement a doté la CENI des instruments juridiques nécessaires à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. Il s’est agi notamment de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, de la loi portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales et de la loi sur la répartition des sièges.

« Je forme le vœu de voir la CENI continuer de tout mettre en œuvre pour que les prochaines élections soient à la fois libres, inclusives et transparentes », dit-il, avant d’ajouter qu’avec la publication par la CENI des listes définitives des candidatures aux élections législatives et la convocation de l’électorat à l’élection présidentielle et aux élections provinciales et municipales, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que celles-ci auront bel et bien lieu à la date prévue.

A ce titre, en votre nom, la CENI mérite toutes nos félicitations pour le travail déjà abattu.

De même, il a invité le Gouvernement de la République à poursuivre la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la Loi des finances de l’année et exhorte nos partenaires et toutes les parties prenantes à accompagner la CENI.

Il en a profité pour féliciter M. Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République, pour son implication personnelle dans l’organisation réussie en juillet et août derniers des IXes Jeux de la francophonie, lesquels ont connu un franc succès pendant leur déroulement. Ces jeux ont permis de léguer aux sportifs congolais des infrastructures sportives ultra modernes.

« En outre, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la Couverture Santé Universelle, je me félicite du lancement par le Président de la République, le 5 août dernier, à l’hôpital militaire du Camp Tshatshi, du programme de la gratuité de la maternité et de la prise en charge du nouveau-né. Sont concernés par ce programme, 300 centres de santé et 50 hôpitaux de référence de Kinshasa. Je demande au Gouvernement de prendre toutes les initiatives nécessaires pour étendre ce programme aux autres provinces.




La troisième Semaine Congolaise du Tourisme se déroulera à Kolwezi du 09 au 14 octobre 2023

Le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises a, au nom du Ministre du Tourisme en mission, a présenté aux membres du Conseil la note d’information liée à l’organisation de la Semaine Congolaise du Tourisme qui aura pour orientation les investissements verts et une visibilité à l’international.

Pour cette troisième édition dont les activités se dérouleront à Kolwezi du 09 au 14 octobre 2023, le thème choisi porte sur « la promotion des investissements verts dans le secteur du tourisme » qui, du reste, est aussi celui choisi par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) pour la célébration de la journée mondiale de cette année.

Ce thème tombe à point nommé pour notre pays qui se positionne comme un « pays-solution » dans la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement et la restauration de la biodiversité avec ce patrimoine naturel qui est le bassin du Congo, poumon écologique de la planète.

Le secteur du tourisme Congolais se veut donc être un acteur de la protection de la biodiversité à travers la promotion des investissements verts pour le développement du tourisme.