La visite du président Macron au Maroc, ni à l’ordre du jour, ni programmée (source gouvernementale officielle)

La visite du président français, Emmanuel Macron, au Maroc «n’est pas à l’ordre du jour et n’est pas programmée», a indiqué une source gouvernementale officielle marocaine.

 

Dans une interview à une chaine d’information, la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, avait annoncé la programmation d’une visite du président Macron au Maroc, sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

 

La même source gouvernementale officielle s’étonne que Mme Colonna ait pris “cette initiative unilatérale et se soit donnée la liberté de faire une annonce non concertée concernant une échéance bilatérale importante”.




CULTE DE DIMANCHE 17/09/2023. AVEC LE PAST. François MUTOMBO V.H




L’Office des routes remet en service le pont Ituri, un autre pari gagné par le DG Jeanneau Kikangala Ngoy  

Effondrée en mars 2023 à la surprise générale, la partie du pont Ituri2 a connu, in fine, le montage tant attendu pour permettre la remise en service de ce pont d’intérêt interprovincial dans la partie Est du Congo Kinshasa. Comme il fallait s’y attendre, c’est avec immense joie que la population de Mambasa et de l’Ituri en général a vu au four et au moulin le génie civil de l’Office des routes procéder au montage de ladite partie du pont.

Le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, Directeur général de l’Office des routes, s’est donné personnellement le devoir de lier l’utile à l’agréable, grâce au financement du Fonds national pour l’entretien routier (Foner), pour gagner ce pari en étroite collaboration avec la direction provinciale de l’Office des routes Ituri.

Le calvaire d’hier laisse place au retour du trafic et de la circulation sur cette route. Visiblement, les animateurs de la Direction générale de l’Office des routes ne ménagent aucun effort pour mettre en œuvre la grande vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo axée sur la priorité au peuple d’abord, ce qui sous-tend l’intérêt général. Loin de minimiser les défis de plusieurs ordres, il est à noter que la ferme volonté du président de la République de désenclaver le Congo profond traduit le succès de l’action du gouvernement des Warriors dirigé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Soulignons que le pont Ituri2 est situé sur l’axe Mambasa-Beakatu, dans la province de l’Ituri, sur la nationale numéro 44. Il revêt un caractère important et hautement stratégique sur le plan du commerce et du trafic dans cette partie du Congo profond. Il était temps, dans tous les cas, que l’Office des routes s’y mette pour la remise en service de ce pont d’intérêt interprovincial. Il ressort que la direction provinciale de l’Office des routes Ituri sollicite du Foner le financement restant, soit 50% du montant global relatif au coût des travaux, de manière à finir complètement tous les travaux du génie civil qui en découlent.




Election présidentielle : Les Forces politiques alliées à l’Udps/Tshisekedi désignent Félix Tshisekedi candidat président de la République

Après deux jours des travaux du conclave, soit du vendredi 15 au samedi 16 septembre 2023, des forces politiques alliées à l’Udps/Tshisekedi qui avaient qu’un seul sujet retenu à l’ordre du jour à savoir : choisir un candidat commun à l’élection présidentielle de décembre 2023. C’était à l’unanimité que les partis politiques membres du regroupement politique les Forces politiques alliées à l’Udps/Tshisekedi ont porté leur choix sur Félix Tshisekedi comme candidat président au scrutin de décembre 2023.
C’est à travers une grande manifestation organisée ce samedi 16 septembre 2023 à Kinshasa, en présence du patriarche Jonas Munkamba Kadiata Nzemba, du Coordonnateur général de FPU Elysée Bakumuana Maposa et d’un invité spécial et représentant le chef de l’Etat Augustin Kabuya, le Secrétaire général de l’Udps, que la décision de ce conclave faisant de Félix Tshisekedi candidat à la présidentielle de 2023 pour le compte des Forces politiques alliées à l’Udps/Tshisekedi a été annoncée avec pompe et à la satisfaction de tous les militantes et militants des partis membres des FPAU.


Prenant la parole pour son mot à cette occasion, le patriarche et haute autorité des FPAU Jonas Munkamba a d’abord remercié tous les membres des partis politiques qui se sont engagés pendant 2 jours pour la réalisation de ces travaux. ” Je remercie toute les grandes figures politiques sociales qui se sont évertuées à observer scrupuleusement les objectifs statutaires de notre regroupement, notamment en soutenant et en accompagnant toutes les initiatives et actions politiques, diplomatiques, socioculturelles du président de la République Félix Antoine Tshisekedi, en s’organisant et en travaillant de commun en accord pour une victoire aux prochaines échéances électorales. La volonté exprimée par tous les membres de notre regroupement politique à l’unanimité est la preuve de notre maturité politique et pour la sauvegarde de notre pays la RDC », a-t-il dit.
Un invité de marque en ce jour et considéré comme représentant du chef de l’Etat Augustin Kabuya, le Secrétaire général du parti présidentiel Udps qui a été à la genèse de la fondation de ce regroupement politique a à son tour rappelé les débuts de ce regroupement politique qui était le premier regroupement politique à s’unir à l’Udps/Tshisekedi en 2018, avant d’appeler les uns et les autres à plus d’unité et à travailler durement pour donner un deuxième mandat à Félix Antoine Tshisekedi à l’élection présidentielle prochaine prévue au mois de décembre dernier.


Le Coordonnateur national des Forces politiques alliées à l’Udps/Tshisekedi (FPU) Elysée Bakumuana Maposa qui avait initié ces assises a remercié tous les participants de ce conclave pour le travail réalisé et a en même temps appelé les uns et les autres à se mettre maintenant au travail pour donner à Félix Tshisekedi un deuxième mandat et une majorité écrasante à l’Assemblée nationale et cela à tous les niveaux.
Sachez que les Forces politiques alliées à l’Udps/Tshisekedi (FPU) est un regroupement qui rassemble en son sein plus 50 partis politiques, notamment le Front pour un Congo nouveau (FPCN) de l’honorable docteur Claude Nyamugabo Bazibuhe qui ne jure que sur la réélection de Félix Antoine Tshisekedi en décembre 2023. A noter également que plusieurs autres personnalités politiques du pays avaient rehaussée de leur présence à cette cérémonie, notamment le professeur émérite Vunduawe Tepemako, le député national Steve Mbikayi, Yves Bunkulu, ministre de la Jeunesse, le professeur Lumanu Mulenda Bwana Sefu et tant d’autres invités des marque.




Bill Richardson s’en est allé au très mauvais moment pour la RDC…

De son vrai nom William Blaine Richardson III, Bill Richardson né le 15 novembre 1947 à Pasadena est mort le 1ᵉʳ septembre 2023 à Chatham. C’est à lui qu’on doit la déclaration formidable en termes de puissance économique, mais malheureuse en termes de conséquences au plan sécuritaire et même humanitaire pour la RDC au point de cautionner le concept La malédiction des ressources naturelles.

En effet, le 5 novembre 1997 – alors que se tenait à Paris la Conférence des Amis du Congo, au cours de laquelle les fonds levés avaient péniblement atteint USD 150 millions pendant que la Conférence des Amis d’Irak s’était terminée avec une levée des fonds évaluées à près de USD 33 milliards, Bill Richardson déclarait devant le congrès, selon Patrick Mbeko en page 595 de son ouvrage Stratégie du chaos : “La République Démocratique du Congo revêt une très grande importance pour les intérêts des Etats-Unis en Afrique. (…) La RDC est essentielle pour ce qui est des intérêts américains, parce qu’elle est appelée à devenir le moteur de la croissance en Afrique centrale, en raison de sa situation stratégique. La RDC constitue un pont entre les pays en développement de l’Afrique australe et orientale, et des pays pauvres d’Afrique centrale. (…) La RDC offre des possibilités immenses pour ce qui est de son développement économique et des investissements américains : elle possède 13 % des réserves hydroélectriques du monde, 20 % des réserves de cobalt au monde, 18 % des réserves de diamant à usage industriel au monde, 6% des réserves de cuivre du monde, des sols fertiles pour l’agriculture…et enfin la moitié des forêts tropicales d’Afrique”.

Il s’y connaissait pour avoir été secrétaire d’Etat à l’Énergie et secrétaire d’Etat au Commerce, outre la fonction de gouverneur du Nouveau Mexique.

Les médias africains en général, congolais en particulier, ont presque ignoré l’annonce du décès de ce diplomate.

Pourtant, Bill Richardson avait énormément contribué à la transition difficile du Pouvoir entre le maréchal Mobutu et Mzee Laurent-Désiré Kabila en 1997.

Malheureusement – et sauf cas contraire – son plaidoyer auprès du Congrès de son pays le 5 novembre 1997 avait, vraisemblablement, motivé l’activisme des anti-Congo dans leur schéma de démembrement du géant africain.

En effet, il se constate qu’en dépit des assurances qu’ils donnent quant au respect de la souveraineté de la République Démocratique du Congo garantie par l’intégrité territoriale du pays, les États-Unis ne sont pas conséquents avec eux-mêmes dans le traitement du dossier Congo.

Si, avant, pendant et après Berlin 1855, si pendant et après la colonisation belge entre 1908 et 1960, ou si pendant la Guerre froide, formellement observée du 12 mars 1947 au 26 décembre 1991, ils veillaient réellement sur leur ” intérêt stratégique en Afrique ” en lui assurant de toutes attentions allant jusqu’au maternage, les Américains ont profité de la Perestroïka (comme) pour s’en débarrasser. D’abord avec le Désinvestissement. Ensuite avec l’Insécurité. Enfin avec la Démocratie.

Tenez !

1. Avec le Désinvestissement.

Depuis une quarantaine d’années, Washington ne peut pas aligner 5 sociétés américaines qui se soient implantées sur le sol congolais après l’épopée glorieuse du Consortium Inga Shaba, General Motors, Midema, Goodyear, CitiBank etc. autour des décennies 1970-1980. A preuve, pendant les 5 ans de Félix Tshisekedi, des investisseurs se sont signalés avant de disparaître !

2. Avec l’Insécurité.

Depuis 1994 – année d’une guerre civile interwandaise Hutu-Tutsi dans laquelle les Congolais – alors Zaïrois – n’y étaient pour rien ni de près, ni de loin, guerre ayant débouché sur le génocide rwandais, Washington agit comme si c’est Kinshasa qui en est la cause. Le cas M23 en est l’illustration.

3. Avec la Démocratie.

Au sein de la sous-région des Grands Lacs, pas un seul pays n’atteint la RDC au niveau de la cheville en matière des libertés constituant le fondement de la Démocratie. Curieusement, c’est sur ce pays que Washington dirige tous ses tirs, toute son ire pour non-respect des principes établis.

Aussi, les Congolais – qui connaissent bien l’Histoire de la création de l’Association Internationale Africaine (AIA), de l’Etat Indépendant du Congo (EIC), du Congo-Belge (CB), de la République du Congo (RC), de la République Démocratique du Congo (RDC), de la République du Zaïre (RZ) et encore de la République Démocratique du Congo (RDC) – n’ont pas tort de s’interroger sur la volonté réelle des Etats-Unis par rapport à leur pays visiblement mis en jachères.

Déjà, certains considèrent le Congo comme une sorte de ” 51ème ” État américain puisque les Belges n’auront colonisé l’ex-EIC que par procuration ; d’autres luttent pour son intégrité territoriale en combattant l’ethnotribalisation, d’autres par contre mènent la même lutte mais en se laissant submerger par l’ethnotribalisation quand ils ne l’encouragement pas consciemment ou inconsciemment.

Bref, à leurs yeux, Washington n’aide pas assez son ” intérêt stratégique ” à assumer son leadership si pas en Afrique, tout au moins en Afrique centrale, orientale et australe en raison de son emplacement géographique.

D’où nécessité d’un leadership non pas que visionnaire, mais aussi et surtout pragmatique. Un leadership qui puisse approcher courageusement Washington et lui poser la question qu’il n’obtiendra plus de Bill Richardson : que veut finalement Maison-Blanche ?

Pour rappel, en 2001, reçu pour la première fois par un chef d’Etat américain à Washington (George W. Bush), Joseph Kabila avait déclaré : “*Je ramène le Congo sur la table des décideurs”.

Apparemment, les Américains – qui avaient délaissé le Congo bien avant la Perestroïka en 1989, c’est-à-dire 12 ans avant l’avènement du sénateur à vie à la tête du pays, sont sur un autre schéma.

Peut-être celui d’un Peter Pham !

Dans une vidéo actuellement en circulation, Bertrand Bisimwa, président du M23, clarifie la déclaration de Paul Kagame en avril dernier au Bénin !

Il signifie au Gouvernement central que c’est le Congo qui a trouvé les Banyarwanda dans leurs terres. Si le Congo ne veut pas de cette communauté, il n’a qu’à se retirer.

On parie que les États-Unis vont demeurer silencieux. Exactement comme ils l’ont été après la déclaration de Paul Kagame…

Omer Nsongo die Lema