Dans un entretien téléphonique avec le roi Mohammed VI, le président Biden salue la rapidité et l’efficacité de la gestion du séisme

Le roi Mohammed VI a reçu, ce lundi, un appel téléphonique du président des Etats-Unis d’Amérique, Joseph R. Biden.

Au cours de cet entretien, le président américain a exprimé ses condoléances personnelles, ainsi que celles du peuple et gouvernement américains, au Souverain et au peuple marocain, suite au tremblement de terre douloureux qui a frappé plusieurs provinces du Royaume.

Le président Biden a, à cette occasion, salué la rapidité et l’efficacité de la gestion, conformément aux hautes instructions royales, des conséquences de cette catastrophe naturelle d’ampleur.

Le président Biden a également exprimé la disposition des Etats-Unis d’Amérique à apporter l’aide et le soutien nécessaires au Royaume sur la base des besoins identifiés par les autorités marocaines et tels qu’ils s’inscrivent dans le cadre du plan d’action multiforme déployé par le Royaume pour faire face à cette tragédie.




Dieudonné Kamuleta fait de la formation continue des magistrats son cheval de bataille

Pour Dieudonné Kamuleta Badibanga, le sujet de ce jour nous interpelle tellement parce que nous sommes en retard par rapport  à l’évolution de notre propre société. Avec tous les problèmes climatiques que le monde connait, et en notre qualité de pays solution, nous devrions avoir des instruments non seulement juridiques, mais judiciaires qui permettent  que nous soyons des moteurs et que les autres puissent suivre. C’est ainsi qu’il a noté qu’il est important,  pour une répression efficace et effective des infractions liées à l’écologie, que les acteurs de la répression, à savoir les magistrats soient mis au parfum de l’évolution législative, et des techniques nouvelles d’enquêtes et poursuites de ces questions très techniques.

C’est dans sa casquette de scientifique que Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la  Magistrature, a pris part ce samedi 16 septembre 2023 au vernissage du livre intitulé: ” La résolution des conflits écologiques en République Démocratique du Congo”, un ouvrage du 1er Avocat général du Parquet général près le Conseil d’État, Dieudonné Tharcisse Kanyama. Il sied d’indiquer que le postface de cette œuvre  scientifique est  du Président Dieudonné Kamuleta.

Dans son ouvrage, l’auteur a reconnu la faiblesse de la vulgarisation de la législation sur la protection de la faune et de la flore. Et tous les intervenants, dont les organismes de la société civile évoluant dans le secteur de la protection de la nature, reconnaissent qu’un problème sérieux se pose dans les poursuites et l’aboutissement des dossiers Judiciaires ayant trait aux infractions liées à la délinquance contre la protection de la nature.

Pour sa part, dans un discours très éloquent, avec une maîtrise de la question de la protection de la nature, le Président Dieudonné Kamuleta a reconnu le faible niveau de vulgarisation de la législation sur la question et a interpellé les acteurs du secteur à s’approprier d’un tel ouvrage et de continuer la sensibilisation des différents intervenants dans le combat pour la protection de la nature en RDC.

Faisant prévaloir sa qualité de Président du Conseil supérieur de la Magistrature, le Président Dieudonné Kamuleta a rappelé aux participants à ladite cérémonie son engagement à toujours faire de la formation continue des magistrats son cheval de bataille. C’est ainsi qu’il a noté qu’il est important,  pour une répression efficace et effective des infractions liées à l’écologie, que les acteurs de la répression, à savoir les magistrats soient mis au parfum de l’évolution législative, et des techniques nouvelles d’enquêtes et poursuites de ces questions très techniques.

Il a aussi admis qu’avec l’évolution du monde, le magistrat congolais devrait être le premier à maîtriser le cadre normatif concernant les questions les plus pointues d’écologie qui demandent une connaissance approfondie. C’est dans ce sens qu’il a promis d’engager le bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature qu’il dirige, à instruire le secrétariat permanent à étudier les mécanismes pour un suivi permanent de la formation de tous les magistrats sur des questions d’écologie et la protection de la nature dans son ensemble.

Des pistes durables de résolution des conflits liés à l’écologie

Selon une note de mise en contexte, le secteur écologique congolais souffre des déficits en matière d’application des lois et règlementations, du fait de la méconnaissance de celles-ci par les acteurs judiciaires, et parfois même de l’administration. Et les conflits qui naissent de l’absence de justice sont énormes. L’un des facteurs explicatifs de cette absence de justice est l’inaction des acteurs judiciaires, et en particulier des magistrats, à l’égard de ces dommages d’ordre essentiellement écologique.

Globalement, le constat général fait état de la rareté des procès lies aux crimes et dommages écologiques devant les cours et tribunaux congolaises. Et les rares procès qui y sont portés ne connaissent pas souvent une issue favorable. Il faut observer, par ailleurs, que l’opinion publique n’intègre pas encore les dommages écologiques et leurs conséquences sur l’environnement au nombre de ses droits constitutionnellement garantis.

Dans ce contexte d’impunité généralisée et d’absence de conscience environnementale, d’années en années, et en dépit des efforts de quelques-uns, l’illégalité s’installe et prend racine. L’exploitation informelle des ressources minières, des espèces de faune et de flore s’ancre dans le quotidien et devient la norme. Les carrières minières, les chantiers forestiers et les aires protégées deviennent des champs opérationnels pour les inciviques et les «< sans foi ni loi », avec toutes les conséquences écologiques imaginables.

L’ouvrage ici présenté par le Docteur Dieudonné Tharcisse Kanyama Mbayabu offre ainsi des pistes durables de résolution des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles, en analysant au préalable leurs auteurs et leurs causes en RDC dans trois secteurs distincts à savoir: le secteur minier, le secteur forestier et celui des aires protégées et de la conservation de la nature. Il préconise des réformes visant à faciliter leur prise en charge conséquentes par des approches plus efficaces pour pallier aux failles législatives actuelles. Il met ainsi un outil important à la disposition du public pour susciter son intérêt pour le secteur de l’écologie qui est essentiel pour la préservation de l’environnement pour les générations présentes et futures.

Soulignons que l’auteur de ce livre fait des propositions visant à appuyer les magistrats afin de les permettre d’affronter les conflits écologiques. « Nous avons pris un courage de proposer une réforme pour permettre à notre pays qui regorge les ressources naturelles très importantes  pour que ce pays puisse bien se positionner de par les différentes recommandations, notamment avoir un code écologique pour permettre aux opérateurs judicaires d’avoir un outil de travail qui leur permettrait d’appliquer les lois écologiques  disséminées à travers plusieurs textes. Nous avons également proposé la création des juridictions écologiques et des parquets y rattachés, voir des chambres spécialisées », dit-il.

La cérémonie s’est terminée par le vernissage de l’ouvrage effectué par le Premier Président de la Cour de cassation. Rappelons que cette cérémonie s’est déroulée à  la maison de France, en présence de plusieurs acteurs du monde judiciaire et scientifique.

JMNK

 




Rdc: Bientôt le PPI/AFRIQUE va financer 26 associations pour aligner 5200 observateurs électoraux en prélude des élections du 20 décembre 2023

Le Programme Panafricain des investissements (PPI Afrique) a débloqué 2,4 Millions de Dollars Américains pour financer 26 associations en vue de garantir l’observation électorale en RDC, une mission en faveur de la démocratie.

Les élections sont un des éléments fondamentaux du bon fonctionnement d’une démocratie. Le PPI croit fermement que des actions en faveur d’élections transparentes, ouvertes et participatives peuvent grandement favoriser la démocratisation des institutions congolaise.

Le PPI soutient la tenue d’élections démocratiques au travers des projets d’aide spécifique et du déploiement de missions d’observation électorale (MOE). Dans le cadre de l’instrument africain pour la démocratie et les droits de l’homme, le Service de suivi , en collaboration étroite avec le concours des associations que le PPI est en train d’aligner du processus, le PPI par l’action extérieure, finance et prépare les missions africaines d’observation et d’évaluation des élections au sein des pays de l’Union Africaine , dans le cadre d’une vision à long terme reposant sur des normes internationales, et émet des recommandations pour améliorer les processus démocratiques liées aux élections.

Avec un budget triennal d’environ 2,4millions de Dollars consacrés à l’observation électorale, le Service chaque année près de 10 missions d’observation à part entière, composées d’une équipe centrale d’analystes et d’observateurs à court et à  long terme.

Les Missions sont organisées par le PPI en collaboration avec Union africaine dans des pays sur invitation de ces derniers, le Directeur Général du PPI joue le rôle d’observateur en chef. La liste des pays prioritaires pour l’observation électorale est établie par le Conseil d’administration du PPI.

Des structures comme UDASEV, DEA AFRICA, UAD WORLD, JECO RDC, HHS ONG, ONGT,FIG, ENTI, GOUT, APROFEEC, DOOCREF etc… sont sélectionnées pour bénéficier dudit projet.

Lorsque la décision de déployer une Mission est prise, le Service veille à ce que tous les besoins opérationnels de la mission soient couverts et à ce que la sécurité de celle-ci soit assurée, grâce à des prestataires extérieurs et locaux.

Le service s’occupe également du recrutement d’un observateur en chef adjoint, des analystes de l’équipe centrale ainsi que des observateurs à  long et à court terme de la mission. Les missions d’observateurs étant pour cette année réservée à la RDC qui organisent les élections, chaque association financée aura la conduite à tenir pour l’usage des fonds réservés à la mission d’observation notamment la désignation des observateurs, leur formation sur la digitalisation des données au moyen d’une tablette achetée par les associations aussi que le paiement de leurs prestations entièrement financées par le Ppi-Afrique.




Félix Tshisekedi à New-York pour son quatrième discours aux Nations-Unies

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à NewYork, aux USA, pour participer à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU où il prendra la parole le mercredi. Il y évoquera notamment des questions sécuritaires dans l’est de la RDC.

Arrivé à New-York ce dimanche 17 septembre en milieu de nuit, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’apprête à participer à la 78ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies qui s’ouvre ce mardi 19 septembre 2023.

Aligné à la 12ème position  au deuxième jour du débat général, c’est-à-dire le mercredi 20 septembre 2023, le Président de la République Démocratique du Congo va prononcer son discours à partir de 16 heures locales (21 heures à Kinshasa).

Cette prise de parole est très attendue dans la mesure où elle intervient dans un contexte national marqué par la tenue des élections présidentielle et législatives en Décembre de cette année et par les effets néfastes et multiformes de la guerre de prédation menée par le Rwanda sous  la bannière de leurs supplétifs du M23.

Le Président Tshisekedi ne manquera pas d’évoquer d’autres questions d’intérêt national.

Bien avant cette 4ème allocution annuelle du président Tshisekedi à l’ONU, après celles de 2019, 2021 et 2022, le Chef de l’Etat participe ce lundi 18 septembre au sommet sur les Objectifs de développement (ODD).

Ce sommet des ODD devrait permettre aux dirigeants du monde d’évaluer, à mi-parcours, les 17 objectifs de développement qu’ils se sont fixés en 2015 en vue de réduire la pauvreté dans le monde d’ici à 2030.

Force est de constater, 7 ans après , que ces objectifs sont loin d’être atteints et que la pauvreté s’est au contraire accrue .

L’agenda du Président Félix Tshisekedi est bien rempli pour cette mission américaine.

En marge de cette 78 elle session,  le président de la république aura plusieurs rencontres bilatérales et multilatérales à New York et à Washington.

Au siège des Nations-Unies, le Président Félix Tshisekedi doit rencontrer en tête-à-tête le secrétaire général des Nations-Unies Antonio Gutteres.

La situation sécuritaire à l’Est de la RDC et le  départ des Casques bleus de la Monusco ne manqueront pas d’être évoqués.

Le Président rdcongolais a aussi confirmé sa participation à une conférence de haut niveau sur le changement climatique et le crédit carbone. Sa participation s’avère indispensable car la RDC est au cœur de tous les enjeux climatiques au vu de son énorme potentiel à apporter une réponse idoine à cette préoccupation planétaire.

À Washington, le président Félix Tshisekedi va répondre à l’invitation du Caucus des députés afro.

D’autres rencontres avec la presse et personnalités politiques sont aussi prévues  dans son agenda.




Déclaration par vidéo de Bertrand Bisimwa du M23 : juste un chantage ?

De grâce : qu’on ne reproche à personne le relais de cette déclaration menaçant l’intégrité du territoire national. Elle n’a rien d’une coïncidence pour trois raisons essentielles suivantes :

– primo, elle est faite après l’annonce, par la Céni, de l’étape de dépôt des candidatures pour la présidentielle du 20 décembre 2023 ;

– secundo, la veille de l’ouverture de la dernière session parlementaire ordinaire septembre-décembre, session qui n’ira pas jusqu’au bout (15 décembre prochain) en ce que la campagne électorale pour les premières échéances programmées va du 19 novembre au 18 décembre.

– tertio – et c’est d’une importance vitale – la veille de la 78ème assemblée générale ordinaire des Nations-Unies, la dernière pour la mandature actuelle de Félix Tshisekedi.

Déjà, le discours sur l’état de la Nation traditionnellement rendu en décembre pourrait être ramené à novembre.

Ainsi, tout se joue du 15 septembre au 15 décembre 2023. Par tout, il faut entendre la double question électorale et sécuritaire.

Question à ne pas éluder : faut-il nécessairement que la quatrième mandature de la III° République commence avec la guerre entre les bras, et sous un vainqueur aux élections qui serait Félix Tshisekedi ou un autre ?

Car, manifestement, la revendication première du M23 a cessé d’être le partage du pouvoir pour devenir l’intégration nationale avec terres comprises. Des terres qui, à en croire Bertrand Biswama, ont appartenu à la communauté ayant pour langue commune le kinyarwanda, c’est-à-dire les Hutu, les Tutsi et les Twa.

Au fait, le président du M23 rappelle les propos de Paul Kagame au Bénin banalisés malheureusement par les officiels congolais. «*En ce qui concerne le M23 et les personnes liées au M23, les Congolais qui ont des origines rwandaises, il faut savoir que les frontières qui ont été tracées lors de la période coloniale ont découpé nos pays en morceaux. Une grande partie du Rwanda a été laissée en dehors, dans l’est du Congo, dans le sud-ouest de l’Ouganda. Les gens dans ces régions, dans des pays autres que l’Ouganda, ont des origines rwandaises, mais ne sont pas Rwandais. Ils sont citoyens de ces pays qui ont absorbé ces parties du Rwanda à l’époque coloniale. C’est un fait, un fait de l’histoire», avait-il déclaré.

Agissant pour le compte de TV5 Monde, Christian Eboulé a recueilli le 25 avril 2023 l’avis de Jean-Pierre Karegeye, enseignant rwandais en littérature francophone, philosophie et théologie africaine au Dickinson College et à Harvard, sur ces propos renvoyant à ceux du Président du Rwanda, Pasteur Bizimungu, tenus en 1998, «*C’est donc en visitant un camp des réfugiés de Banyamulenge, à Cyangugu, que Bizimungu fera sa déclaration en rapport avec la conférence de Berlin. Pas seulement par rapport aux Banyamulenges, mais de façon générale en référence à la persécution des rwandophones. Son intervention consistait à dire : si vous chassez les populations rwandophones, chassez-les avec leur terre».

Mercredi 20 septembre prochain, Félix Tshisekedi va intervenir du haut de la tribune des Nations Unies dans le cadre de la 78ème assemblée générale ordinaire de cette organisation internationale. Pas de doute possible : la question sécuritaire avec le M23 soutenu par le Rwanda sera abordée.

Va-t-on cependant passer sous silence les revendications territoriales de Kigali commencées en 1998 par Bizimungu, reprises en 2023 par Kagame et relayées récemment par Bisimwa ?

Face à une menace aussi évidente pesant sur le pays, va-t-on privilégier la tenue des élections ?

Certes, une bonne partie de l’opinion – peut-être la majorité – y est favorable au nom du respect des délais constitutionnels. Quoi de plus normal qu’elle se fonde sur des réalisations que ses communicateurs alignent.

Reste à savoir si cette communication tient compte des enjeux sécuritaires à l’Est !

Constatons les faits, rien que les faits :

– la Monusco n’a pas suffisamment de crédibilité à l’Est du pays aux yeux de la population. Elle est d’ailleurs dans un programme de retrait progressif. Elle n’a pas envie de se battre ;

– la force régionale de la Cae (Eac) ne rassure pas les Congolais. Président de la République, Gouvernement, Société civile tiennent le même langage à son égard ;

– la force régionale de la Sadc, sur laquelle les espoirs ont été transférés, n’est visiblement pas prête à opérer à l’Est ;

– la Cééac n’a aucune intention de s’afficher du côté de la RDC pour une force régionale ;

– la Cirgl s’organise pour être absente ;

– les Occidentaux – dont les Américains et les Européens (Union européenne) –  poussent ouvertement Kinshasa à négocier avec le M23.

En d’autres termes, Kinshasa est seul ! Tellement seul qu’il ne peut miser ni sur la Chine (malmenée par l’IGF dans l’affaire « contrat sino-congolais »), ni sur la Russie ; s’approcher de Vagner a quelque chose de suicidaire.

Entre-temps, ils se font de moins en moins rares, les voisins sur lesquels la RDC peut compter véritablement et sincèrement. C’est comme s’ils se sont passé le mot pour empêcher Kinshasa de recouvrer son leadership et de l’exercer effectivement sur eux.

Face à ces réalités indéniables, surtout implacables, le Pouvoir – comme nous ne cessons et ne cesserons de le dire – doit faire preuve de sagesse et d’intelligence par rapport au processus électoral et sécuritaire.

Bertrand Biswama a utilisé une expression qui doit (nous) interpeller. Il dit de Félix Tshisekedi qu’il veut un scrutin, sans toutefois vouloir d’un électorat. Façon subtile de signifier à tous les protagonistes que sa communauté ne votera pas, question de ne pas légitimer le Pouvoir central sous mandat ou non du chef de l’Etat en fonction. De quoi refroidir d’ailleurs l’enthousiasme de tous les candidats à la présidentielle.

A dire vrai, voter, pour cette communauté, est perçu comme un acte susceptible d’hypothéquer son objectif : conserver des terres pour les soustraire de la superficie du territoire national, sans nécessairement les annexer au Rwanda, à l’Ouganda ou au Burundi.

Ainsi, après la difficulté de mettre en place le fameux Empire Hima et le non moins fameux Tutsiland, l’alternative trouvée serait de créer quelque chose qui ressemblerait à un Kinyarwandaland terre des Tutsi, Hutus et Twa…

Devant un danger aussi évident, il faut amener Kinshasa à décider de façon conséquente.

Omer Nsongo die Lema




Depuis la 78ème Assemblée générale de l’ONU à New York : Tshisekedi met la communauté internationale devant ses responsabilités

Arrivé dimanche 17 septembre à New-York, aux Etats-Unis, pour participer à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU,  le Président Félix Antoine Tshisekedi prend parole à la tribune des Nations unies demain, mercredi 20 septembre 2023 et prendra en outre part au forum sur les Objectifs de développement durable (ODD). D’après la Cellule de communication de la presse présidentielle, le Chef de l’Etat va rencontrer le Secrétaire général de l’ONU pour évoquer la situation sécuritaire en RDC afin de mettre la communauté internationale devant ses responsabilités en vue de trouver une solution durable et parler de  l’avenir de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO).

 

Les chefs d’État et de gouvernement se réunissent au siège de l’ONU à New York depuis le 18 septembre 2023 afin d’examiner la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). La présente 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies marque ainsi une étape décisive sur la voie de la réalisation de l’Agenda 2030 et de la nécessité urgente de replacer les 17 Objectifs de développement durable (ODD) au cœur du débat. Ce qui les poussera à fournir des orientations politiques de haut niveau concernant les actions transformatrices et accélérées en amont de l’année cible de 2030 pour la réalisation des objectifs.

Toutefois, en République Démocratique du Congo, l’atteinte de ces 17 Objectifs de développement durable (ODD) est plombée par l’insécurité depuis trois décennies dans sa partie orientale  que même la hiérarchie onusienne reconnait ne pas être en mesure d’éradiquer. Ce qui ne pouvait que nécessiter le retrait de la mission de maintien de la paix au Congo.

Déjà, bien avant la tenue de l’Assemblée générale des Nations-Unies 2023, Kinshasa tenait à attirer l’attention de l’ONU sur la concrétisation de la décision du retrait de la MONUSCO annoncé par le Conseil de sécurité dans sa résolution n°2409(2018) du 27 mars 2018. Dans une lettre de 6 pages, datée du 1er septembre 2023 signée par le vice-Premier ministre aux Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, le gouvernement congolais avait réitéré l’option d’accélérer et d’avancer à la fin de l’année 2023, le « retrait échelonné, responsable et durable » de la MONUSCO.

Annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition avait  été adopté en 2021, le « retrait échelonné » de la MONUSCO traine encore  le pas au point de susciter de l’animosité avec une certaine frange de la population locale. Ce qui  occasionne, certaines fois,  des manifestations  causant mort d’hommes dont celles du 30 août 2023 à Goma.

Dans cette lettre, Il  était repris que « le retrait de la MONUSCO avait été décidé et annoncé par le Conseil de sécurité dans sa résolution n°2409(2018) du 27 mars 2018 et ne restait que l’application.  Ainsi donc, à trois mois des élections générales en RDC,  l’occasion  est toute indiquée pour en parler de vive voix avec le Secrétaire général de l’Organisation des nations-unies, surtout que cette plus haute autorité de l’ONU, le Secrétaire général Antonio Guterres en personne, avait  reconnu que « la MONUSCO n’est pas capable d’affronter les groupes armés et le M23 (…) et que la situation sécuritaire ne fait que se détériorer ».

Il y deux semaines, au nom de Bintou Keita, la représentante personnelle du secrétaire générale de l’ONU en RDC, lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies animée à partir de Kinshasa, le Porte-parole de la MONUSCO, Ndeye Khady Ndeye Lo, avait dit qu’ « en ce qui concerne le départ de la MONUSCO, des discussions sur le processus de transition devant aboutir au retrait de la Mission de la République démocratique du Congo sont en cours depuis 2021. Conformément à la volonté d’amorcer le départ de la Mission après les élections de décembre 2023 exprimée en août 2022 par le président congolais son Excellence Felix Tshisekedi Tshilombo, plusieurs consultations ont eu lieu avec le Gouvernement ».

C’était en présence de Isaias Barreto da Rosa, Représentant de l’UNESCO en République démocratique du Congo, du Général Benoit Olivier Chavanat, commandant adjoint de la Force de la MONUSCO, du Général Mody Berete, Commandant de la Police des Nations Unies et Monsieur François Grignon, Directeur des Affaires politiques de la MONUSCO. Ainsi donc, de vive voix, à l’occasion de ce 78è Assemblée générale de l’ONU, le Chef de l’Etat va mettre la communauté internationale devant ses responsabilités.

Willy Makumi Motosia

 




Limete/Mososo : L’altruiste Stéphanie Muabilu remet kits et fonds de commerce à 5000 maraîchères

Stéphanie Muabilu fait de l’autonomisation de la femme son cheval de bataille. Chaque semaine, la Secrétaire générale adjointe aux relations extérieures du Congrès national congolais (CNC), ne cesse de donner le sourire aux femmes kinoises. Après la remise des fournitures scolaires dans différents quartiers de la commune de Limete et la prise en charge des élèves finalistes, preuve de son engagement pour une éducation de qualité, Stéphanie Muabilu a entamé la campagne de remise de fonds de commerce et bassins.

Plus de 5000 femmes maraîchères ont chacune reçu une enveloppe et un bassin comme outil du travail. L’objectif est de booster leurs activités commerciales et contribuer ainsi à l’équilibre familial. Stéphanie Muabilu promet de poursuivre cette campagne dans d’autres quartiers et demande à toutes les femmes d’y adhérer.

La Secrétaire générale adjointe du CNC estime que seule une femme autonome peut contribuer à la stabilité de son foyer. Elle rappelle qu’il s’agit des actes qui sont menées conformément aux missions de sa fondation et appelle les autres à lui emboîter les pas.

Chrétienne, la vice-présidente de la fondation Pius Muabilu dit agir aussi au nom de sa foi. Elle appelle par ailleurs les bénéficiaires à faire preuve de gestion orthodoxe, car y va de l’intérêt de toutes les familles. Il n’est pour un homme d’être heureux seul, commente-t-elle. C’est pourquoi, dit-elle, il est important d’entreprendre.




Ldc ( CAF) : Voici les résultats complets…

La manche aller du 2e tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF a continué de livrer son verdict dimanche avec des affiches aux quatre coins de l’Afrique. Dans cet article, on vous partage le résultat des rencontres.

Dimanche 17 septembre, on peut dire que les cadors ont assuré. A commencer par le TP Mazembe, qui s’est imposé en arrachant une précieuse victoire sur la pelouse de Big Bullets (0-1) au Malawi après une rencontre âprement disputée. C’est Cheick Fofana qui a inscrit l’unique but de la rencontre dès la 6ème minute de jeu. Rien n’est joué pour la qualification mais le TPM a tout de même pris une belle option grâce à ce court succès.

Un bon nul pour Wydad
En déplacement à Conakry pour affronter le Hafia FC, le Wydad a fait un nul 1-1. Le club marocain, qui avait atteint la finale de la dernière édition, a ouvert le score grâce à l’inévitable attaquant sénégalais Bouly Sambou Junior (11e). Malgré cette avance, le Wydad n’a pas réussi à maintenir le score. Les Guinéens ont en effet réussi à égaliser juste avant la mi-temps grâce à Mohamed Damaro Camara (45e+6). Le score de 1-1 n’a pas évolué en seconde période, malgré les occasions de part et d’autre. Ce résultat signifie que le Wydad pourra se contenter d’un 0-0 lors du retour à Casablanca.

Le CRB passé par tous les états

Le CR Belouizdad, qui avait choisi de ne pas titulariser le portier Raïs M’Bolhi, s’est imposé 3 buts à 1 sur la pelouse de Bo Rangers (Sierra-Léone). Pourtant, tout avait mal démarré pour les champions d’Algérie en titre puisqu’ils avaient encaissé un but dès la 13ème minute de jeu par Abu Komeh Musa. L’international algérien Abderrahmane Meziane (8 capes) a remis le CRB sur de bons rails en égalisant peu avant la mi-temps (42e), avant qu’Oussama Darfalou n’inscrive un doublé en seconde période pour parachever la victoire des siens. Le plus dur est fait.

L’EST fait le boulot

L’Espérance Sportive de Tunis a de son côté remporté cette première manche du second tour de la Ligue des Champions contre l’AS Douanes (Burkina Faso) sur le score de 0-1. Le seul but du match, qui s’est déroule en Côte d’Ivoire, a été marqué par Mohamed Amine Tougai sur penalty à la 27e minute. Notons que Yassine Meriah avait manqué un penalty pour l’Espérance (16e), le tir ayant été repoussé par le poteau burkinabè. La manche retour aura lieu dans deux semaines à Tunis et les Sang et Or se présenteront en position favorable.

Horoya déçoit encore

Décevant ces derniers temps, Horoya a subi une défaite amère sur un score de 3-1 lors de son match contre Medeama au Ghana. Le naufrage aurait pu être encore plus important pour les Guinéens qui se sont retrouvés en infériorité numérique pendant une demi-heure, avec un score de 3-0 en faveur de l’équipe ghanéenne. Mais malgré ces circonstances difficiles, il reste un petit espoir pour Horoya grâce à la réduction du score sur le fil signée Mohamed Lamine Fofana à la 89e minute. La tâche sera ardue lors du match retour, mais rien n’est impossible.

 

Les résultats des matchs de la Ligue des Champions de la CAF (17 septembre)
APR FC 0-0 Pyramids FC
Big Bullets 0-1 TP Mazembe
Galaxy 1-0 Orlando Pirates
Do Songo 1-2 Petro Luanda
Medeama 3-1 Horoya
Primeiro de Agosto 0-0 Al-Hilal
Douanes Ouagadougou 0-1 Espérance Tunis
Bo Rangers 1-3 CR Belouizdad
Hafia 1-1 Wydad Casablanca




Élections 2023 : La CENI prête à accueillir une mission d’observation des élections de l’Union africaine

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Michelle Ndiaye Ntab, représentante permanente de l’Union africaine (UA) en République démocratique du Congo.

Le numéro un de la Centrale électorale a abordé avec son hôte la question en lien avec le déroulement du processus électoral arrivé à une phase cruciale. Celle de la réception avant le traitement des dossiers de candidature pour la Présidentielle : dernière étape qui ouvre la voie aux scrutins couplés prévus le 20 décembre 2023.

L’entretien avait également trait à l’envoi d’une mission d’observation électorale sollicitée par l’UA à laquelle la CENI est naturellement favorable pour assurer la transparence dans le déroulement des opérations.

« C’est d’abord une visite de courtoisie, une occasion qui m’a permis de discuter aussi du processus électoral. L’Union africaine est toujours partie prenante dans l’observation des élections et donc nous aurons également une délégation qui sera là pour visiter la CENI et faire connaître notre programme pour observer les scrutins à venir », a indiqué Michelle Ndiaye Ntab, par ailleurs diplomate sénégalaise.




Au cours d’un appel téléphonique : Le Président Biden présente ses condoléances au Roi Mohammed VI

S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, ce jour, un appel téléphonique du Président des Etats-Unis d’Amérique, Joseph R. Biden.

Au cours de cet entretien, le Président américain a exprimé ses condoléances personnelles, ainsi que celles du peuple et gouvernement américains, à Sa Majesté le Roi, et au peuple marocain, suite au tremblement de terre douloureux qui a frappé plusieurs provinces du Royaume.

Le Président Biden a, à cette occasion, salué la rapidité et l’efficacité de la gestion, conformément aux Hautes Instructions Royales, des conséquences de cette catastrophe naturelle d’ampleur.

Son excellence Monsieur Biden a également exprimé la disposition des Etats-Unis d’Amérique à apporter l’aide et le soutien nécessaires au Royaume sur la base des besoins identifiés par les autorités marocaines et tels qu’ils s’inscrivent dans le cadre du plan d’action multiforme déployé par le Royaume pour faire face à cette tragédie.