Reçue par Denis Kadima : Une délégation des étudiants congolais décide de s’approprier le processus électoral

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation du comité directeur de la Représentation des étudiants du Congo (REC) conduite par Maurice Mukandayi Mukandayi, son Président national.

Le numéro un de la Centrale électorale a apprécié, à sa juste valeur, la démarche citoyenne initiée par la REC sollicitant une collaboration avec la CENI dans le cadre de la sensibilisation.

L’entrevue était axée également sur le rôle que l’étudiant congolais devra jouer non seulement dans l’appropriation du processus électoral mais aussi son attitude sans passion dans l’acceptation des résultats post-électoraux.

« Nous avons été reçus par le Président de la CENI afin d’échanger concernant la participation des étudiants au processus électoral, mais aussi voir dans quelle mesure cette communauté estudiantine, à travers tout le pays, peut se l’approprier notamment dans le cadre de la sensibilisation. Pour ne pas se laisser faire en termes d’influence politicienne et de verser dans la violence durant le processus électoral, nous avons convenu de travailler avec la CENI et la Maison des élections.

Nous voulons travailler pour que l’étudiant congolais puisse se comporter sans passion dans l’acceptation des résultats. Parce qu’à chaque fin d’un processus électoral, la tendance est à la violence. Et nous ne voulons pas que cette fois-ci, l’étudiant congolais puisse verser dans les violences post-électorales. En outre, nous avons aussi discuté dans le sens de mettre sur pied une collaboration entre la CENI et la REC en vue de partager les outils de communication et sensibilisation pour que nous puissions jouer notre partition en tant que partie prenante en notre qualité de membre de la société civile », a indiqué Prince Wembolenga Kamana, 1er vice-président de la REC.

Entré en action en juillet 2023, à l’issue d’une assemblée générale, l’actuel comité directeur a ouvert la voie pour une synergie de tous les instants avec la CENI en vue de tout faire pour que la communauté estudiantine congolaise soit considérée comme un maillon essentiel dans la consolidation de la paix.

 




Le Comité Exécutif de la CAF approuve l’augmentation de 130% des dotations des vainqueurs de la Supercoupe

Le Comité Exécutif de la CAF a approuvé une augmentation de 130% de la dotation de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies.

Vainqueurs de l’édition 2023 de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, les Algériens de l’USM Alger, recevront désormais une récompense à hauteur de 500 000 USD, suite à leur victoire sur les Égyptiens d’Al Ahly, vendredi soir à Taif, en Arabie saoudite.

Auparavant, les vainqueurs de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies percevaient 200 000 USD.

Parallèlement, Al Ahly, le finaliste de l’édition 2023, recevra 250 000 USD. Auparavant, les seconds recevaient 125 000 USD.

En 2022, le montant total des dotations de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies s’élevait à 325 000 USD. En 2023, le prix total est passé à 750 000 USD.

Cette augmentation rentre en conformité avec l’engagement du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, qui vise à augmenter les dotations dans toutes les compétitions de la CAF afin de garantir plus d’autonomie aux clubs.

Au cours des deux dernières années, plusieurs compétitions organisées par la CAF ont vu leur dotation revalorisée :  la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies, la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies, la Ligue des Champions Féminine de la CAF, la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF TotalEnergies, entre d’autres.

  1. La Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies ont enregistré une augmentation de 46% de leur dotation.
  2. ​​La Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies a vu sa dotation grimper de 150%.
  3. La dotation de la CAN a connu une augmentation de 5 millions USD.
  4. La dotation du CHAN a également connu une hausse de 45%.



Révocation de 40% du gouvernement provincial : Godé Mpoyi ignore-t-il les moyens de contrôle parlementaire ?

La lettre de M. Godé Mpoyi, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, adressée à Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville de Kinshasa a étonné plus d’une personne. Dans cette lettre, le professeur donne injonction au Gouverneur de révoquer certains responsables tant du Gouvernement provincial que de certains établissements rattachés à la ville. Et ce, sans pourtant faire allusion à l’article 166 du règlement intérieur qui parle des moyens de contrôle parlementaire. Contre toute attente, il attribue des compétences extraordinaires à la conférence des présidents, une instance de concertation entre ses différents responsables, et non de prise de décisions. Preuve que sa lettre risquera d’être jetée dans la poubelle de l’histoire et ne produira aucun effet de droit.

L’Assemblée provinciale de Kinshasa, institution dont plusieurs personnes ne justifient pas le bien-fondé, est en train de se livrer à une démarche qui étonne plus d’une personne. Sans pour autant faire allusion aux moyens de contrôle parlementaire, Godé Mpoyi instruit Gentiny Ngobila de limoger quelques ministres provinciaux, mais aussi le Directeur général de la DGRK. Une situation qui a poussé les Kinois, médusés, à se poser mille et une question.

Dans sa missive, Godé Mpoyi estime qu’il reviendra à la conférence des présidents de statuer au cas où, oubliant que l’article 52 du Règlement intérieur est clair quant à ce, lorsqu’il stipule que la Conférence des Présidents est, au sein de l’Assemblée provinciale, une instance de concertation entre ses différents responsables, et non de prise de décisions.

« La Conférence des Présidents est constituée des membres du Bureau de l’Assemblée provinciale, des Présidents des Commissions, du Président du Comité des Sages, des Présidents des Groupes parlementaires. Elle est présidée par le Président de l’Assemblée provinciale. La Conférence des Présidents établit le projet de calendrier de la session ordinaire sur proposition du Bureau, du Gouvernement provincial, des Présidents des Commissions ou des Présidents des Groupes parlementaires. Le Président de l’Assemblée provinciale soumet à l’adoption de l’Assemblée plénière le projet de calendrier des travaux établi par la Conférence des Présidents. Le Bureau de l’Assemblée provinciale peut inviter les membres du Gouvernement provincial à la Conférence des Présidents en vue d’éclairer sa religion », dit-il, avant d’ajouter qu’ils assistent également à la Conférence des Présidents, mais sans voix délibérative, le Directeur de l’Administration, le Coordonnateur du Bureau d’Etudes et le Chef de Division du Greffe. Ils sont tenus au secret des délibérations. Le Président de l’Assemblée provinciale peut leur accorder la parole s’il échet.

Des moyens de contrôle parlementaire

Le président de l’Assemblée provinciale ne devrait pas ignorer qu’une lettre n’a aucune valeur juridique. Ceci, pendant que le Règlement intérieur est clair en ce qui concerne les moyens de contrôle parlementaire.

En effet, selon l’article 166, sans préjudice des dispositions de la constitution, les moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée provinciale sur le Gouvernement provincial, les entreprises publiques provinciales, les établissements et services publics provinciaux sont la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivi de vote ; La question d’actualité ; L’interpellation ; La Commission d’enquête ; L’audition par les Commissions permanentes.

« La Conférence des Présidents ne se réunit pas pendant les vacances parlementaires », constate d’entrée de jeu Romain Kasuwa,  député honoraire du Kwango.

Et d’ajouter que la Conférence, à laquelle siègent quelques agents administratifs n’est qu’un organe consultatif et jamais une instance de décision. Pouvoir reconnu à la seule plénière. Ce qu’il qualifie de dangereux, c’est l’habilitation de la Conférence des Présidents à décider de la révocation des ministres, alors même qu’elle se réunirait régulièrement.

«  A moins que le Président Professeur se réfère à un règlement intérieur autre que celui de l’organe délibérant de la Capitale », étonne-t-il, avant d’affirmer qu’on le voit du reste, Godé Mpoyi ne s’appuie sur aucun texte juridique qui lui conférerait le droit de révoquer d’un trait 40% du gouvernement provincial.

En réalité, Mpoyi vise Ngobila

Bien droit dans ses bottes, le Président Mpoyi fait fi de toutes les recommandations lui adressées par le microcosme politique kasaïen. Selon toute vraisemblance, le premier d’entre les deux a demandé à tous ses partisans de remettre leurs épées dans les fourreaux. Et c’est entendu, à l’exception de Godé Mpoyi ! Du moins en témoigne la présence de Gérard Mulumba, vice-gouverneur de Kinshasa et du Secrétaire général de l’UDPS, Kabuya aux  assises du Congrès de l’ACP de Ngobila, deu semaines en arrière, qui a adopté des résolutions fort pertinentes pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi qui sollicite un second mandat. Car à considérer les deux dernières sorties de Moise Katumbi et de Denis Mukwenge, il faut avoir un dos large pour gagner. Résolutions dont l’encre est encore fraîche que Godé Mpoyi remet le pied dans le plat.

Hélas, Mpoyi espérait faire de Ngobila une seule bouchée. Mais il n’en revient pas quant aux dispositions prises par sa proie qui l’a mis au tapis en dehors du ring.

Dans ses petits jeux politiciens, Godé Mpoyi connaît parfaitement son point de chute. Il ne s’appelle pas autrement que Gentiny Ngobila. C’est lui sa cible en réalité. Il le met en demeure et comme il sait qu’il ne le fera pas, il lui annonce l’étape suivante : une session extraordinaire coupe-gorge. Quel est ce gouvernant qu’on évince  sans lui donner l’occasion de présenter ses moyens de défense ?

JMNK




Le PNLS publie le rapport de l’enquête sur la cartographie et estimations de la taille des populations clés

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a procédé le vendredi dernier à la présentation du rapport d’enquête sur la « Cartographie programmatique et estimations de la taille des populations clés exposées aux risques d’infection à VIH et des Ist dans 9 provinces de la République démocratique du Congo ».

Il a fallu à peu près une année pour aboutir à ces résultats couchés sur ce document de 251 pages renfermant ainsi tous les éléments d’informations sur les populations clés, qui sont les professionnels des sexes, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les utilisateurs des drogues injectables, et les transgenres ( …).

S’exprimant à cet effet, le Docteur Felly Ekofo de la Division de la surveillance épidémiologique du PNLS, s’est réjoui de l’aboutissement de ce travail, qui met à la disponibilité de la communauté des évidences sur cette catégorie des populations.

« (…) L’enquête nous a permis qu’à ce stade, nous  puissions nous renseigner par rapport au pays et par rapport aux villes visitées.  Est-ce que nous pouvons avoir ces populations-là ? Parce que ces populations ont comme caractéristiques, elles utilisent encore  les facteurs de risque par rapport  à la propagation du VIH  et ces facteurs  font qu’elles soient beaucoup plus exposées à la maladie, et d’elles nous avons une propagation nouvelle au niveau de la population générale, qui est le client de ces professionnels des sexes. Si nous laissons  à leur merci les professionnels des sexes, ce sont les mêmes professionnels des sexes qui vont encore contaminer  les autres membres de la population et l’épidémie va encore surgir. Donc la question que nous nous sommes posés lors de cette enquête est de savoir d’abord, où sont ces populations clés ? Qui et combien elles sont ? Il fallait d’abord estimer leur taille dans chaque ville que nous avons visitée et nous avons des éléments  présentement par rapport à  ces populations clés.  Là, nous avons fait des estimations directes dans les villes où nous étions, mais aussi des estimations indirectes dans les villes où nous n’avons pas pu nous rendre mais que nous avons visitées lors de la première session.  L’autre question posée est celle de savoir leurs besoins. A l’heure qu’il est, nous avons tous les éléments. Ce qui nous permettra à ce que quand nous allons faire des planification pour mener des actions  en leur faveur , nous puissions utiliser ce rapport pour être plus concrets », a indiqué le Docteur Felly Ekofo.

Prêt à être consommé, ce rapport a dit le délégué de l’Ecole de santé publique (Esp), est très utile pour le pays dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA et d’autres maladies à l’occurrence l’hépatite, qui tue à petit feu. Et donc même si la prévalence du VIH/SIDA est faible, il faut dire que la Rdc se trouve à une phase cruciale de cette épidémie ou les populations clés constituent les véritables moteurs sur lesquels il faudra s’appuyer afin de mettre barrière  à cette maladie.

« C’est un très grand plaisir d’avoir ce document  aujourd’hui qui est très important et très utile pour la planification. Vous savez, la réalité avec les populations clés est une nouvelle approche qui était longtemps négligée  sinon pas considérée (…) les populations clés sont  vraiment la catégorie de la population qui garde en son sein le VIH. Et donc travailler  sur l’élimination du VIH sans avoir  les interventions sur les populations clés, c’est vraiment travailler  en vain (…) nous avions travaillé longtemps sans avoir les chiffres  réels sur  les nombres exacts  des populations clés dans notre pays.  Ces chiffres réels sont très importants parce que  ça nous aide justement à savoir quelle est la quantité des intras que nous devrons apporter pour les  interventions auprès des populations clés, savoir effectivement les fonds  que nous devrons rendre disponibles pour atteindre  toutes ces populations clés (…) Ce comme ça que nous accueillons à bras ouverts ce document  que nous pensons être très utile pour nous afin d’avoir les interventions  très efficaces sur toute l’étendue du pays », s’était exprimé le docteur Jonathan Fumunguwa de Cordaid.

Même son de cloche pour la présidente de l’Ong «  Entre nous Plus», Daniela Karhini, qui au nom de la communauté transgenre, a remercié le PNLS pour ce grand travail accompli, et a dit espérer que ces données vont aider dans l’éradication du VIH/SIDA. C’était avant de saluer la contribution de sa structure dans la réalisation de cette enquête, qui a bénéficié de l’apport du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), du PNMLS, CDC et du Fonds mondial.

Par ces évidences, il est prouvé noir sur blanc que les populations clés sont bel et bien présentes dans les provinces de Kinshasa, Maniema,  Sud Ubangi, Kasai, Tanganyika, Kasai central, Nord Kivu, Mongala, Equateur.

«  Les évidences sont là. Essayons de nous en servir pour ajuster nos interventions ». C’était en ces mots que le Directeur du PNLS, le Docteur Aimé Mboyo, s’était adressé à l’assistance, partenaires mais aussi aux autorités provinciales, invitées à s’approprier de ces données afin de permettre au pays d’éradiquer cette pandémie d’ici 2030.

Prince Yassa

 




LE MONDE DES ESPRITS, DU LUNDI 18 SEPT 2023 /AVEC LE PAST FRANCOIS MUTOMBO VH




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/044/DGI/DG/IS/BSE/MMR/2023

LA DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS INFORME TOUS LES CONTRIBUABLES, PARTICULIEREMENT CEUX  RELEVANT DE LA DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES ET DES CENTRES DES IMPÔTS QUI NE SE SONT PAS ACQUITTES, TOTALEMENT OU PARTIELLEMENT, DES MONTANTS DES AVIS DE MISE EN RECOUVREMENT (AMR) OU DES DECLARATIONS QUE, SUBSIDIAIREMENT AUX COMMUNIQUES OFFICIELS N° 01/019/DGI/DG/IS/BSE/NK/2022 DU 05 MAI 2022 ET 01/055/DGI/DG/IS/ BSE/MMR/2022, DU 18 NOVEMBRE 2022, ELLE PROCEDE AU RECOUVREMENT FORCE DES DROITS DUS AU TRESOR PUBLIC.

AUSSI, INVITE –T-ELLE LES CONTRIBUABLES AYANT DEJA EFFECTUE LEURS PAIEMENTS OU BENEFICIE DES DECISIONS DE DEGREVEMENT, MAIS DONT LES COMPTES COURANTS FISCAUX NE SONT PAS ENCORE APURES, A BIEN VOULOIR DEPOSER, DES MAINTENANT, SOIT LES PHOTOCOPIES DES PREUVES DE PAIEMENTS OU DE CES DECISIONS AU SECRETARIAT DE L’INSPECTION DES SERVICES SITUE A KINSHASA, AU 3èmeNIVEAU DE L’HÔTEL DES IMPÔTS, LOCAL 3.41, CONTRE ACCUSE DE RECEPTION, SOIT A LES SCANNER A L’ADRESSE ELECTRONIQUE CI- APRES : secretariatsuitedgi@gmail.com. POUR LEUR EVITER LES DESAGREMENTS LIES AUX S SAISIES ET A LA FERMETURE PROVISOIRE DE LEURS ETABLISSEMENTS.

FAIT A KINSHASA, LE 08 2023

Barnabé MUAKADI MUAMBA




Lancement de la saison culturale 2023- 2024 de la société Terra : Enfin la revanche du sol sur le sous-sol, vision de Fatshi

Promotion de l’agro-industrie en République Démocratique du Congo, les travaux de la saison culturale 2023- 2024 de la société Terra Sral ont été lancés ce samedi à Kasenga à 90 kilomètres de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga par les ministres de l’Agriculture, José Panda, de l’Industrie, Julien Paluku, des Finances, Nicolas Kazadi et du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa en présence des responsables de la société Terra qui bénéficie d’un appui du Gouvernement par l’entremise du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) où plus de 2.500 hectares sont concernés pour 2023

Le Gouvernement va consolider son accompagnement pour booster ce secteur, a rassuré le ministre des Finances, Nicolas Kazadi.

« Nous accompagnons cette société dans ce projet de développement de ses plantations. Il faut savoir que nous sommes ici dans un parfait exemple de collaboration et d’accompagnement qui devrait nous servir de modèle pour l’avenir. Nous avons d’abord un promoteur de qualité Terra, qui a fait ses preuves, qui a toujours reçu le financement de la SFI et des autres, qui a toujours remboursé et qui est aujourd’hui un grand producteur. Aujourd’hui, il veut développer sa production, il va ajouter 10.000 hectares et nous sommes là pour l’encourager. Nous sommes aussi là pour lui apporter, à travers le FPI et le ministère de l’Industrie un financement », a expliqué le ministre des Finances.

Pour Nicolas Kazadi, c’est extrêmement important que nous ayons répondu promptement pour ce projet. Pourquoi c’est important, parce que c’est un projet de qualité, nous sommes sûrs qu’il va rembourser et aussi ça montre que le FPI est en train de se réhabiliter. Avec un taux de non remboursement assez élevé, nous apprenons que dans la province du Haut Katanga, le taux de remboursement est le plus performant. Ça sera un exemple pour prouver que le FPI peut bien jouer son rôle.

« Nous voulons que ça serve d’exemple pour tout le monde, parce que nous avons eu beaucoup de déboires dans le passé. Ensuite, dans le secteur de l’agriculture, il faut des facilités, parce que ça coûte cher. Nous avons appris qu’un hectare de maïs c’est à 1500 dollars Us. Nous voulons que cela devienne à 1.000 dollars, voir même moins comme dans d’autres pays. Et pour y arriver, il faut qu’on analyse ensemble quels éléments apporter pour amener la rentabilité. Il y a par exemple les intrants, le carburant et il faudrait que l’on voie ce qu’il faut faire », souligne-t-il.

Et de se demander, est-ce qu’on peut accorder les allégements sur le carburant et éviter la fraude ? Et puis, il y a d’autres éléments sur le dédouanement des intrants agricoles. La loi permet des exonérations. Comment les leur accorder et éviter la fraude ? Nous pensons qu’à travers cet exemple, nous pouvons améliorer les facilités que nous donnons au secteur agricole qui a besoin d’être accompagné pour rendre ce potentiel une réalité. Nous avons un forum agricole le 04 et le 05 octobre prochain, nous voulons parler d’actions. Ce voyage en est l’illustration. Le moment de la revanche du sol sur le sous-sol est en train d‘arriver.

Que les privés prennent le devant

Avec la mécanisation de l’agriculture, la revanche du sol sur le sous-sol prônée le Président de la République, Félix Tshisekedi sera une réalité a déclaré le ministre de l’Agriculture

« Je voudrais d’abord féliciter la nouvelle approche de l’agriculture. Elle vise la vision du chef de l’Etat, de la revanche du sol sur le sous-sol, en mettant les privés au centre de l’agriculture. Vous vous rappeler que j’ai été ici au mois de juin pour voir ce que la société est en train de faire. L’agriculture ne doit pas être prise de manière isolée, mais il s’agit de l’ensemble de l’écosystème. L’agriculture au côté des finances, de l’Industrie, les routes de desserte agricoles. Il faut arriver à atteindre la suffisance agricole, et arriver à exporter », pense José Panda.

Selon lui, on a lancé cette saison de manière particulière, une agriculture intelligente. L’agriculture, c’est le bastion de la diversification de l’économie, pour changer de narratif. Ce n’est qu’une approche privée et que l’Etat doit cesser d’être agriculture. L’Etat doit jouer son rôle d’accompagnement. Les erreurs doivent nous aider à parfaire la notion de l’agriculture. Cette fois-ci, le gouvernement a une nouvelle approche. Nous allons mettre les privés au centre. Nous présenterons les critériums pour changer le potentiel.

Grâce à projet qui sera dupliqué dans les 25 autres provinces que compte le pays, la facture de l’importation des produits alimentaires sera réduite et plusieurs emplois seront créés, a fait entendre le ministre de l’Industrie

« C’est le bel exemple que le président de la République est en train de montrer à l’opinion. Nous voulons matérialiser la vision de Fatshi qui a dit que pendant son règne, il doit mettre en œuvre sa politique de la revanche du sol sur le sous-sol. Cet exemple avec Terra s’inscrit dans ce qu’on appelle la chaine de valeur agricole pour réduire la facture des importations. Les indicateurs que cela va donner à l’ensemble de la population, c’est de permettre que les recettes qui sortent chaque année puissent rester et construire notre économie. Uniquement pour les produits agro-alimentaires, nous importons pour 3 milliards de dollars. Si nous boostons cette activité, ces 3 milliards, on peut les réduire à 1 milliard pour créer des emplois. N’oublions pas que par hectare, on va créer autour de 6 à 10 emplois. Si on est sur 10 hectares, c’est 60 emplois qui sont créés directement », mentionne-t-il.

Julien Paluku note que l’exemple que nous avons découvert devrait être dupliqué sur 25 provinces. Fatshi voudrait changer le paradigme de gestion de nos ressources. Cet exemple devra inspirer les congolais qu’il n’y a pas que les guerres, mais l’espoir qui nait.

Eliminer des facteurs bloquants

Et au ministre du Commerce Extérieur de renchérir que ce projet va contribuer à l’indépendance alimentaire

Jean-Lucien Bussa a félicité l’entreprise pour le travail à impact visible et un effet multiplicateur sur l’économie. « Mon ministère travaille beaucoup sur la compétitivité extérieure. Comment pouvons-nous faire pour que l’offre exportable puisse attirer les importateurs ? Avec ce projet, il est possible de créer l’offre d’exportation qui permet au pays d’avoir des rentrées des devises, d’une part, et d’autre part, on, a besoin d‘une économie compétitive. On ne saura pas l’avoir si d’une part vous avez des investisseurs et d’autre part, vous avez des facteurs bloquants. Beaucoup de difficultés plombent nos possibilités de développement », soutien-t-il.

Le ministre du Commerce extérieur a rappelé aux uns et aux autres qu’il faut créer les conditions de compétitivité. Le Gouvernement a adopté des mesures sur la diversification économique, qui mettent en évidence la priorité du secteur agricole. Lorsque le secteur est mis en mouvement, tous les autres se mettent aussi en mouvement. Aujourd’hui, il est question de nous rendre compte qu’il y a un modèle d’investisseurs sérieux qu’il faut diversifier. Notre rôle, c’est de donner des incitations pour nous rendre compétitif. Ça nous permet de réduire la facture des importations, mais aussi les emplois qui sont créés.

Juste après, cette délégation gouvernementale a visité la minoterie de cette société basée à Lubumbashi.

D’autres projets financés par le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) dont Congo Œuf et MES qui produit des câbles électriques, des tuyaux PEHD et PVC made in Congo, des cathodes ainsi que Rembo qui produit une gamme de savons ont été également visités.




5e anniversaires de lInstitut Confucius : Zhao Bin appelle à plus defforts pour apporter une grande contribution à la coopération éducative entre la Rdc et la Chine

LInstitut Confucius de lAcadémie diplomatique congolaise a soufflé sa 5ème bougie danniversaire, le vendredi 15 septembre dernier. A cette occasion, un jeux concours a été organisé entre les apprenants de cette école devant les responsables des entreprises chinoises, mais aussi des personnalités et responsables congolais. Une série de discours a ponctué cette circonstance.

Au cours de cette activité, les deux parties ont salué les efforts, mais aussi la contribution de cet institut dans le renforcement des relations de coopération bilatérales entre la République populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Mais aussi, ont souhaité voir lInstitut Confucius être planté dans les autres provinces de la République.

Zhao Bin, ambassadeur de la Chine en Rdc a invité les responsables de cet établissement à saisir les opportunités historiques offertes par la mise en uvre du consensus important entre les deux présidents et apporter une plus grande contribution à la coopération éducative et aux échanges culturels entre nos deux pays.

« Jespère que lInstitut Confucius pourra saisir les opportunités historiques offertes par la mise en uvre du consensus important de nos deux Chefs dÉtat et apporter une plus grande contribution à la coopération éducative et aux échanges culturels entre nos deux pays à la coopération éducative et aux échanges culturels entre nos deux pays », dit-il.

Le diplomate chinois a insisté en même temps sur les efforts fournis par les responsables de lInstitut Confucius Chinois comme Congolais, dans limplantation de la langue chinoise en Rdc pour faciliter les échanges entre les deux pays, mais aussi donner la chance aux Congolais à travers léducation et la culture et renforcer leur coopération.

« Je voudrais adresser mes chaleureuses félicitations à lInstitut Confucius de lADC pour son 5e anniversaire et exprimer mes sincères remerciements aux amis Congolais et Chinois de tous les milieux pour leur soutien et concours au développement de lInstitut Confucius de lADC et aux échanges humains et culturels entre nos deux pays ».

Et dajouter quau cours des cinq ans écoulés, grâce aux efforts conjoints des deux parties, lInstitut Confucius, en surmontant les épreuves de la Covid-19, a progressivement étendu la couverture de lenseignement de la langue chinoise en Rdc, amélioré sans cesse la qualité dun enseignement normalisé et professionnel, organisé des activités riches et diversifiées déchanges, et exploré le modèle de formation « langue chinoise plus capacités professionnelles », ce qui a apporté une importante contribution à lapprofondissement des échanges culturels et de la coopération éducative entre nos deux pays.

Il a poursuivi que les deux Chefs dÉtat ont décidé conjointement délever les relations sino-congolaises au niveau d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique. Les deux parties ont convenu de rapprocher chaque jour davantage les peuples Chinois et Congolais notamment par des échanges culturels intenses et de renforcer la coopération dans la mise en uvre de lInitiative pour la Civilisation mondiale lancée par le Président XI Jinping.

La Chine à travers son ambassade en République Démocratique du Congo, promet de continuer à soutenir avec tous ses efforts le développement de lInstitut Confucius de lADC et offrira aux jeunes congolais davantage dopportunités déchanges et de formation en Chine.

Hugo Matadi




L’ASFAR, championne en titre, et les Mamelodi Sundowns au rendez-vous de la Ligue des Champions Féminine de la CAF Côte d’Ivoire 2023

Les huit équipes engagées pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2023 sont désormais connues. L’’ASFAR, tenante du titre, et les Sud-Africaines de Mamelodi Sundowns font partie des qualifiées. Cinq équipes honoreront leur première participation dans cette compétition. La troisième édition aura lieu du 5 au 19 novembre en Côte d’Ivoire.

Championnes en titre, les Marocaines de l’ASFAR et les Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud sont parmi les huit équipes qualifiées de l’édition 2023 de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, qui aura lieu du 5 au 19 novembre en Côte d’Ivoire.

La plus prestigieuse compétition féminine de clubs, la Ligue des Champions Féminine, fêtera sa troisième édition.

Dernière écurie à avoir composté son billet pour la Côte d’Ivoire, Huracanes FC de la Guinée équatoriale. Les Équato-guinéennes se sont qualifiées aux dépens du TP Mazembe, représentant de l’UNIFFAC lors de la dernière édition de ladite compétition.

En tant que représentant du pays hôte, l’Athlético d’Abidjan espère rendre la Côte d’Ivoire fière, dès sa première participation à ce tournoi. À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, l’ambiance est au rendez-vous et c’est sur ce soutien populaire que pourront compter les Abidjanaises et toutes les équipes engagées dans ce tournoi.

Tenante du titre, l’AS FAR vise un doublé historique, alors que les Mamelodi Sundowns, vainqueurs de la première édition du tournoi, iront à la reconquête de ce titre perdu face aux Marocaines, l’année dernière.

Sur les huit clubs qualifiés, cinq participeront pour la première fois à ce tournoi. Seuls AS FAR, Mamelodi Sundows et AS Mandé ont déjà eu l’honneur de participer aux phases finales de cette compétition. Ce qui montre que le développement du football féminin sur le continent est en perpétuelle évolution et que la Ligue des Champions Féminine est une véritable locomotive pour la croissance du football féminin en Afrique.

Les huit clubs engagés :

● AS FAR – Maroc (Championne en titre)

● Athlético Abidjan – Côte d’Ivoire (hôte)

● Sporting Club Casablanca – Maroc (UNAF)

● AS Mandé – Mali (UFOA A)

● Ampem Darkoa – Ghana (UFOA B)

● JKT Queens – Tanzanie (CECAFA)

● Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud (COSAFA)

● Huracanes FC – Guinée équatoriale (UNIFFAC)

Conformément à l’engagement du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, de développer le football féminin en Afrique, la CAF a fixé la dotation du vainqueur de la compétition à 400 000 USD.

Les dotations de la Ligue des Champions féminine de la CAF :

● Vainqueur : 400 000 USD

● Deuxième : 250 000 USD

● Demi-finalistes : 200 000 USD

● Troisième du groupe 150 000 USD

● Quatrième du groupe : 100 000 USD




Congo Airways : Le Gouvernement débloque en urgence 10 millions de dollars Us   

C’est le fruit du plan urgent de relance de 33.700.000$ pour la relance de Congo Airways présenté par le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Me Marc Ekila Likombo.

Le Gouvernement congolais a débloqué 10.000.000$ le samedi 16 septembre 2023. Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, ce montant va servir à faire le leasing de deux avions et autres acquisitions en attendant. C’est pour relancer rapidement la compagnie aérienne nationale Congo Airways.

La suspension des vols de cette compagnie a fait la une ces derniers jours. Les ennemis de la République y ont trouvé une occasion de faire de la récupération politicienne en lançant des flèches empoisonnées au Gouvernement de la République.

Mais pour les analystes, c’est ignorer par mauvaise foi les réalisations du Gouvernement dans le secteur des transports où les défis ont toujours été, depuis belle lurette, nombreux et complexes.

L’un de ses warriors, le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Marc Ekila Likombo à peine titularisé il y a quelques mois à la tête de ce ministère a, à son actif plusieurs réalisations sous l’impulsion du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Ce, pour matérialiser la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilomno dans le secteur des transports congolais.

C’est ici le lieu de rappeler dans le secteur aérien, plusieurs travaux de modernisation et construction d’aéroports (Kananga, Mbuji-Mayi, Koluezi, Kisangani, Boende, Lodja, Kavumu et bientôt Tshimpi à Matadi sont sur le point d’être lancés.

Comment ne pas évoquer dans ce même chapitre la sûreté aérienne. Notre pays vient de dépasser, grâce à l’audit conduit par le ministre des Transports, la moyenne africaine de 55,65% pour atteindre actuellement 64,56%. La RDC négocie actuellement avec l’UE de la liste noire.

Dans le secteur ferroviaire, il faut relever que le chemin de fer congolais est vieux de 100 ans.

Le ministre des Transports a lancé avec Onatra un vaste programme de relance du chemin de fer. La RDC ne disposant pas d’études de faisabilité, plusieurs Mémorandum d’entente ont été signés pour avoir ces études.

Grâce à lui, la Sncc vient d’acquérir 100 wagons et une dizaine de locomotives, 4 nouvelles vedettes pour desservir Bukavu-Goma. La réhabilitation des ports dans cette partie du pays relancée.

Le Ministre Marc Ekila Likombo vient de signer un protocole d’accord avec les Chinois pour relancer la Société de chemin de fer Uélé fleuve (SCUF) abandonnée depuis 1985

Dans le secteur fluvial, pour la première fois après plus de 20 ans, Me Marc Ekila Likombo a lancé il y a quelques jours l’opération d’identification des embarcations et sera suivie du contrôle technique. Objectif : réduire la fréquence des accidents et incidents fluviaux et assainir la navigation fluviale, maritime et lacustre.

Désormais, la formation des navigants est obligatoire.

Quant à la finalisation des baliseurs Kindu et Kongolo, le Gouvernement vient de lancer le processus de paiement de 50% de la somme demandée.

Le Projet de construction du port de Maluku, le contrat déjà signé et bientôt le début des travaux.

S’agissant du transport public, il a lancé la digitalisation de la société des transports au Congo, Transco. Il a operationnalisé le programme présidentiel dénommé Transacademia pour le transport des étudiants.

Il vient également de redynamiser le programme Esprit de vie où les gens prenaient des véhicules sans garantie de paiement, et d’instaurer un système de garantie de paiement obligatoire. Car, les privés doivent au trésor public près de 22 millions de dollars des Bus esprit de vie à crédit depuis plusieurs années.

Pour ceux qui ne le savent pas et qui spéculent en l’air, il y a lieu de retenir que dans notre pays, les recettes des sociétés commerciales (Rva, Sncc, Congo Airways, LMC, CVM, Onatra…) sont gérées par le Ministère du Portefeuille selon nos investigations.