PADMPME va aider Ingenious City à développer un centre des PME dédié à l’emballage à PROCOKI

PADMPME et Ingenious City vont développer un centre des PME dans la concession PROCOKI, au quartier Socimat à Kinshasa, pour la production locale de l’emballage. L’accord de partenariat pour la réalisation de ce projet a été signé ce mardi 19 septembre au siège de l’UCP à Kinshasa. Ce centre des PME, porté par Sycomore Capital est le troisième du genre soutenu par le gouvernement, avec l’aide de la Banque mondiale.

L’Accord de partenariat signé ce jour avec l’entreprise SYCOMORE est le troisième du genre. Jusqu’ici, PADMPME apporte un appui au groupe COTEX dans le développement de son centre des PME consacré au digital sur le site de Silikin Village à Kinshasa. Dans le même ordre d’idée, un autre accord a été conclu avec Virunga Développement dans le parc agroindustriel du même nom, en périphérie de la ville de Goma.

Le centre de PME est porté par le secteur privé pour héberger des PME qui partagent en commun, non seulement l’espace, mais également les équipements et les services pour leur permettre de réaliser des économies d’échelle.

Ces PME ont aussi la possibilité de bénéficier de l’accompagnement du Projet ainsi que celui, soit d’une grande entreprise, soit des pairs plus expérimentés.

A noter que les interventions du PADMPME portent notamment sur la prise en charge des études préalables, des infrastructures critiques (raccordement à l’électricité, à l’eau et à la fibre optique), ainsi que, dans certains cas, des travaux d’aménagement, etc. Les PME installées dans le centre de PME bénéficient également de subventions pour le renforcement de leurs capacités notamment en comptabilité, fiscalité, marketing, communication, etc.

Dans le cadre de mise en œuvre de sa composante 1.3 relative au développement des centres de PME, il est prévu le développement des « centres de PME, dont, en principe, un dans chaque ville couverte par le PADMPME.




Aux départements de laboratoire et contrôle à l’importation de l’OCC : Christelle Muabilu évalue l’efficacité et l’efficience de toutes les procédures de travail

Au cours de cette visite, Mme le Directeur général adjoint de l’OCC, Christelle Muabilu  a eu l’occasion de se  rendre dans tous les services gestionnaires du processus des essais et analyse des produits au laboratoire, en commençant par le service d’échantillonnage où elle a été édifiée sur les éléments  constituant le rapport d’échantillonnage ainsi que tout le système  de codification des échantillons selon la spécialité qui est maintenant informatisé. Cette visite visait à évaluer l’efficacité et l’efficience de toutes les procédures de travail au niveau des différents laboratoires.

En vue de s’acquérir du fonctionnement des départements centraux, Mme La Directeur général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu a effectué ce lundi 18 septembre 2023, une visite surprise d’inspection dans deux départements. Il s’agit du Département Laboratoire et du Département Contrôle à l’Importation.

Au Département Laboratoire, après un huis clos avec le Chef de Département, M. Lubiba, Mme la DGA a fait le tour des laboratoires notamment celui de microbiologie et celui de l’alimentaire. Très satisfaite du fonctionnement des laboratoires et surtout de la technicité des agents et de leurs ponctualités au travail, Mme Christelle Muabila a prodigué quelques conseils aux agents avant de prendre la route pour le Département Contrôle à l’importation.

A son arrivée, elle a été accueillie par le staff dirigeant du DCI composé du Chef de Département, M. Nkongolo qui avait à ses côtés son adjoint, Mme Fidéline Domaï.

La visite des locaux où sont logés les différentes divisions ainsi que les explications du Chef de département, ont permis au DGA, Christelle Muabilu de palper du doigt les difficultés que rencontrent ce département stratégique de l’office .

Le Chef de Département a remercié Mme la Directeur général adjoint pour cette visite d’une haute autorité depuis leur installation à la tête de ce département stratégique. C’est par ces mots de remerciements que Mme Christelle Muabilu a clôturé sa visite.




OCC : Christelle Muabilu à l’écoute de l’Agence Kin-Aéro et promet des solutions

Après la visite du département du Laboratoire, Mme le Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC) s’est rendue ce mardi à l’Agence Kin-Aéro. Sur place, elle a été accueillie par le Directeur et chef d’Agence, Emmanuel Tshimpaka qu’accompagnait son adjoint Félix Kayembe. Christelle Muabilu qui a visité les différents locaux s’est imprégnée du travail abattu par cette Agence qui compte 157 agents  repartis en 5 Services et qui, rien qu’au mois d’août 2023, a mobilisé  910.000 dollars américains. Nonobstant cette performance, l’Agence est buté à un triple problème  de manque de bureau, de tenues adéquates pour faire ressortir l’identité de l’OCC et au manque de charroi automobile. Face à toutes ces difficultés, Christelle Muabilu a promis des solutions, tout en saluant la collaboration sur place.

Après la visite surprise dans les départements centraux Laboratoire et Contrôle des Importations, Mme le Directeur Général adjoint, Cristelle Muabilu, dans son itinérance, a une fois de plus, surpris les agents et cadres de la Direction Provinciale de Kinshasa, « DIRKIN » et du Département de la Métrologie.

L’Agence de l’Aéroport de N’Djili a été la première étape de la visite d’inspection. Comme hier, la Première de l’OCC est venue palper du doigt les conditions dans lesquelles les agents travaillent et surtout les encourager.

Aux problèmes des locaux et tenus de travail qu’ont posés les agents et cadres, Mme le Directeur général adjoint  les a informés que tout a été déjà  mis en place pour la matérialisation de tous les besoins surtout en ce qui concerne les tenues le travail, car étant à la frontière. Tout est déjà fait, il ne reste que la livraison de tous les matériels.

Mme le DGA, Christelle Muabilu, a tenu à féliciter le nouveau staff dirigeant de l’Agence de Kin-Aéro en l’occurrence le Chef d’agence Emmanuel Tshimpaka et son adjoint Felly Kayembe ; car à peine installé, l’Agence a vu ses recettes maximisées.

Le Chef d’Agence Emmanuel Tshimpaka a, quant à lui, remercié Mme le Directeur général adjoint pour cette visite de travail et surtout pour les différents conseils qu’elle les a prodigués. Il a indiqué que Mme Christelle Muabilu, a d’une oreille attentive, répondu à leurs doléances. Il a rassuré l’autorité de faire encore mieux en exploitant d’autres créneaux.

Après cette étape, Mme le DGA s’est rendu à Kingabwa où elle s’est appesantie sur le fonctionnement du Département de la Métrologie en plein déménagement.




78ème AG de l’ONU : Biden ignore la Rdc pourtant agressée comme l’Ukraine

L’attitude du président américain, Joe Biden ne peut qu’étonner plus d’un observateur. Pendant qu’il appelle la Communauté internationale, à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-unies à New York à soutenir l’Ukraine contre l’agression russe, il est resté curieusement muet face à l’agression barbare dont la Rdc est victime. Là où les experts de l’ONU ont démontré preuves à l’appui comment le Rwanda pille et tue en Rdc, sans oublier le travail fait par l’Ong Human rights Watch qui détaille les crimes perpétués par la RDF, l’Américain Biden préfère ne pas citer Kagamé dont l’agression surannée a fauché des millions de vies humaines, et est à la base d’un manque-à-gagner important au niveau du Trésor public. Cette attitude des Occidentaux, extériorisée par Biden doit interpeller les Congolais et les obliger à se souder autour du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, celui-là même dont la diplomatie a décousu tous les mensonges développés depuis des lustres par le bras armé  Kagame. C’est une preuve que le salut des Congolais ne viendra ni de l’Occident ni de l’Orient, mais d’eux-mêmes. Raison pour laquelle la Rdc mise sur la montée en puissance des FARDC, qui sont désormais requinquées et bénéficient déjà de la loi de programmation, pour s’imposer comme une force dissuasive et respectée en Afrique et dans le monde. Le néo-colonialisme et la perpétuation de l’insécurité utilisés pour continuer à piller les ressources du sol et du sous-sol de la Rdc, a démontré ses limites, même si ce sont des moyens mis en œuvre par les ennemis du Congo, pour l’empêcher d’être véritablement une solution aux problèmes du monde. Mais les Congolais ne se laisseront pas faire, et peu importe la durée de la nuit, le soleil finira par apparaitre.

En présence du Chef de l’Etat RD congolais  Félix-Antoine Tshisekedi et du président ukrainien Volodymyr Zelensky, deux dirigeants des pays agressés par leurs voisins, qui assistent en présentiel à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-unies à New York, au cours de son intervention hier mardi 19 septembre 2023, Joe Biden a appelé la Communauté internationale à soutenir l’Ukraine contre l’agression russe. Ce qui est aberrant, déplore les observateurs, c’est que le président yankee passe sous-silence  l’agression congolaise. Une hypocrisie du haut de la tribune des Nations unies, pour un Etat donneur d’injonctions. Expliquant le soutien massif de son pays à l’armée ukrainienne, Joe Biden a exhorté la communauté internationale à résister  à cette agression flagrante pour dissuader d’autres agresseurs potentiels.

Un message qui fait suite à la dynamique qui remonte à une année, lorsque Volodymyr Zelensky avait exceptionnellement été autorisé à intervenir via un message vidéo. Cette fois, il est présent en live, pour cette grand-messe annuelle où il a pris la parole mardi dans la soirée, avant de participer à une réunion spéciale du Conseil de sécurité ce mercredi et de partir pour Washington où il sera reçu à la Maison Blanche jeudi.

Une prise de position certes louable, mais qui laisse perplexes les observateurs de la géopolitique mondiale. Ceux-ci ne pouvant s’expliquer la politique de deux poids deux mesures visiblement affichée face à l’invasion du territoire  de la République démocratique du Congo par l’armée rwandaise qui se perpétue depuis 25 ans via de pseudos rebellions soutenues par le régime militariste de Kagame. Alors que le locataire de la maison blanche affirme devant les décideurs du monde que « si nous laissons l’Ukraine démembrée, l’indépendance des nations est-elle encore garantie? La réponse est non », sous les applaudissements du président ukrainien et d’une partie de la salle, aucune allusion ne sera faite sur l’holocauste congolais.

Joe Biden poursuit en désignant clairement l’auteur du malheur ukrainien : «Seule la Russie est responsable de cette guerre. Elle seule a le pouvoir de mettre fin à cette guerre. Elle seule fait obstacle à la paix », a-t-il dit. Et de poursuivre : “nous devons résister aujourd’hui à cette agression flagrante pour dissuader d’autres agresseurs potentiels demain », a-t-il ajouté.

Ainsi donc, sans langue de bois, dans le rôle de gendarme du monde, le président américain dont le pays s’est toujours muré derrière une omerta devant plus de dix millions de Congolais massacrés par les ‘mercenaires de Paul Kagamé’ battant pavillon ‘‘rebellions congolaises’’ dont la dernière version est le M23.

Face à l’agression russe, l’Amérique appelle à l’offensive ; face au M23, l’Uncle Sam préconise le dialogue avec le criminel

Arrivé dimanche 17 septembre à New-York, aux Etats-Unis, pour participer à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU,  le Président Félix Antoine Tshisekedi prendra la  parole à la tribune des Nations unies aujourd’hui, mercredi 20 septembre 2023  le soir, un jour après l’appel à la mobilisation internationale contre l’agression russe de l’Ukraine. Le Chef de l’Etat va rencontrer le Secrétaire général de l’ONU pour évoquer la situation sécuritaire en Rdc, une bonne occasion pour mettre la communauté internationale devant ses responsabilités pour trouver une solution durable et parler de  l’avenir de la mission de l’organisation des Nations unies au Congo, (MONUSCO).

Pendant que le président Joe Biden prévient la communauté internationale de ne pas laisser « l’Ukraine être démembrée pour garantir, l’indépendance des nations », le Président de la Rdc qui intervient un jour après cet appel, devra insister sur le fait que la communauté internationale, par son mutisme complice, désavoue le Congo. Il laisse le Congo, pays solution dans la transition énergétique, être balkanisé par l’actuel  régime belliqueux au Rwanda, l’avenir même du monde civilisé en prendra un coup. Il ne manquera pas de prévenir que le peuple congolais mobilisera tout son patriotisme pour défendre son unité nationale.

Avec l’aide de l’Occident, la contre-offensive ukrainienne « progresse régulièrement face aux troupes russes et sera bientôt soutenue par l’arrivée sur le terrain des chars américains Abrams », ont assuré un peu plus tôt ce mardi les États-Unis lors d’une réunion avec leurs alliés en Allemagne.  Il aurait été équitable que ces puissances puissent également aider les FARDC à organiser sa contre-offensive contre la ‘coalition mondiale des prédateurs’ qui se cachent derrière le M23.

Garder silence devant cette  injustice, trahit la complicité la Complicité de la Communauté internationale. Décidément, ce soir à New York, Félix-Antoine Tshisekedi placera l’Amérique et la communauté internationale devant leurs responsabilités.

L’Avenir




Assemblée nationale : La conférence des présidents fixe les priorités de la session de septembre

La session ordinaire de septembre 2023 fait focus sur l’examen et vote de la loi de reddition des comptes, exercice 2022  ainsi que la loi de finances, exercice 2024. C’est le député  national Joseph Lembi Libula, rapporteur de l’Assemblée nationale qui en a fait le compte rendu,  mardi 19 septembre en son cabinet de travail au Palais du peuple

Selon lui, la conférence des présidents a été convoquée lundi 18 septembre 2023, conformément à l’article 60 du Règlement intérieur qui régit le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour : adoption du procès-verbal de la dernière réunion de la conférence des présidents, la communication du président, l’examen et l’adoption du projet de calendrier de nos travaux de la session en cours et la tenue de prochaines séances.

Plusieurs observations techniques d’ordre administratif ont été soulevées, plusieurs décisions ont été prises dont le bureau est chargé du suivi et  de l’exécution de toutes ces décisions.

” Ce qu’il faut retenir de cette rencontre est que cette session qui est d’ailleurs la dernière de cette législature,le calendrier des travaux sera écourté par rapport aux élections qui se tiendront le 20 décembre de cette année. Nous avons donné priorité à certaines matières, entre autres, la reddition des comptes, le budget de la République pour l’exercice 2024 et quelques projets de ratification.

Les échanges ont été fructueux et tous étions d’accord pour l’adoption de ce calendrier de manière plus pratique. La séance plénière de ce mercredi 20 septembre est consacrée pour l’adoption de ce calendrier et le vendredi 22 septembre, il y aura une autre plénière sur la reddition des comptes, exercice  2022″, a-t-il brossé a l’attention de la presse.

 




Le vice-président Jean-Luc Bekama, nouveau secrétaire général du CDDER

Le camarade Maitre Jean-Luc Bekama, vice-président  du parti politique «Congo débout pour le développement (CDDE) »,  a été investi secrétaire général de cette formation politique, membre de l’Union sacrée pour la nation. C’était le samedi dernier lors d’une manifestation tenue sur le petit boulevard Lumumba en face du siège du parti à Limete industriel.

Sur décision du bureau politique du parti, le nouveau secrétaire général est secondé par  quatre secrétaires  généraux adjoints avec des responsabilités bien définies. Il s’agit : du secrétaire général  adjoint en charge de l’administration, secrétaire général adjoint en charge du monitoring politique, secrétaire général adjoint en charge des questions juridiques, communication et porte-parole du parti, et du secrétaire général adjoint en charge de la logistique, marché publique et chargé des missions.

A trois mois de la tenue des élections présidentielles, législatives, provinciales et municipales, le Ccde juge ce choix judicieux  afin de relever ces défis électoraux qui s’annoncent déjà.

«  Je rends d’abord grâce à Dieu qui a permis à ce qu’aujourd’hui que nous soyons réunis en ce lieu en rapport avec la  nomination et le choix  que l’autorité morale de ce parti politique a porté sur ma modeste personne ainsi que sur l’équipe qui m’accompagne (…) En présence de tout le monde, en présence de notre autorité morale ainsi qu’en présence de tous les cadres de notre parti, assurer que nous ne ménageons aucun effort pour faire  du CDDE un des grands partis dans l’échiquier politique de notre pays.  Nous voulons également assurer que nous ferons en sorte qu’il y ait un harmonieux et bon fonctionnement de notre appareil politique quant au niveau du siège qu’au  niveau de l’ensemble des inters fédérations. Nous voulons  également assurer que nous allons tout faire pour accompagner nos candidats pour que les élections du 20 décembre 2023 que le CDDE siège valablement au sein du parlement congolais.  Je voulais terminer que mes déclarations ne pourront avoir effet que si chacun  de nous fait de ces déclarations une affaire commune ( …) Ce n’est pas une affaire de seul monsieur Bekama et son équipe mais c’est une affaire de chacun au sein du parti », s’était exprimé le nouveau secrétaire général du CDDE, avant d’inviter ses camarades  à voir grand, à se tenir la main dans la main de sorte qu’à  diriger le pays, à  participer dans la grande majorité présidentielle.

En bon père de famille, le président et autorité morale du CDDE, Maitre Pierre Tembele Mayeta, a  souhaité plein succès  à la nouvelle équipe  dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.

Soulignons que lors de sa matinée politique tenue le vendredi dernier à l’hôtel Memling, le CDDE ou encore l’Alliance 25 avait désigné son excellence Antoine-Félix Tshsekedi Tshilombo, président de la République, son candidat unique à la prochaine élection présidentielle prévue le 20 décembre 2023.

Le Congo débout pour le développement fait partie de trois regroupements politiques,  à savoir : Alliance 2025 (A25), Alliance 2024 (A24) et Alliance des nationalités, qui ont pour autorité morale  Madame Fifi Masuka Saini, la brave gouverneure de la province de Lualaba.

Ensemble, ils ont jeté leur dévolu sur la personne  de Félix-Antoine Tshisekedi pour un deuxième mandat à la tête du pays afin de mieux concrétiser sa vision salutaire pour un Congo émergent.

Prince Yassa

 




Révision du code pénal congolais : Lancement des travaux en plénière de la Commission permanente de réforme du droit congolais en relecture de l’avant-projet du Code pénal

Les membres de la Commission permanente de réforme du droit congolais (CPRDC), des chercheurs et les participants examinent en travaux de commission de relecture et de révision du Code pénal pour l’adapter aux réalités et à l’actualité pénale de la République Démocratique du Congo.

Les travaux ont commencé le 18 septembre 2023 à Kinshasa-Gombe. « Nous avons démarré aujourd’hui les travaux en plénière de la Commission permanente de réforme du droit congolais en relecture de l’avant-projet du Code pénal. Comme vous le savez, notre Code pénal est un droit que nous avons hérité de la colonisation. Depuis lors, il existe plusieurs textes disparates qui ont été sur plan légal et réglementaire », a déclaré le président de la Commission Léon Elie Ndomba Kabeya.

Depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, ces dispositions et ces textes sont éparpillés de telle sorte qu’il n’y a pas de cohérence dans l’arsenal juridique en matière de droit pénal. En 1987, la Commission permanente de réforme du droit congolais a amené à la réforme du Code de la famille. C’était la première chose qui a été faite.

En matière pénale comme en matière de droit des obligations et des contrats, les textes sont restés vieux et saupoudrés par ici et par là par d’autres textes législatifs. Et donc, la Commission a effectué par sa sous-commission droit pénal et criminologie,  un travail de relecture et de révision du Code pénal.

“Ce travail fini en sous-commission. Nous avons lancé les travaux en plénière de relecture et révision du Code pénal pour l’adapter aux réalités de notre pays  et à l’actualité pénale de  notre pays, aux nouvelles habitudes et de nouveaux comportements des Congolais en matière répressive. C’est tout ce travail qui a démarré”, dit-il.

Et d’ajouter : “Nous faisons de prévisions mais le temps que prennent les travaux varient selon les dynamiques imposées chaque jour par les participants. Nous avons prévu d’examiner le premier livre durant 20 jours mais nous pouvons le faire en moins ou en plus de 20 jours. Ça dépend des membres ou des chercheurs et les participants vont se comporter avec les experts qui sont parmi nous. Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux avait déjà pris un arrêté pour renouveler les membres et les chercheurs de la Commission permanente”.

Pour sa part, Bob Yongar, directeur de la Commission a souligné que la Commission permanente de réforme du droit congolais est une structure gouvernementale mise en place par une loi depuis 1976. Elle a comme mission de concevoir le droit congolais, réformer le droit congolais, d’élaborer les avant-projet de droit congolais, d’harmoniser le droit congolais avec les différentes lois mais aussi harmoniser le droit congolais avec le droit international et le droit régional. Tout ceci c’est pour avoir un droit non seulement encré dans la  mentalité congolaise et surtout un droit modernisé.

La Commission permanente de réforme du droit congolais dans sa mission de conception de droit congolais a une conception qui est fondée sur deux volets. “Le premier volet est de concevoir un droit authentiquement congolais. Cela veut dire un droit encré dans la sociologie, dans la culture et dans l’histoire de la République Démocratique du Congo.

Le deuxième volet est le droit modernisé parce que le pays ne peut pas rester dans le droit typiquement congolais et il faut un apport extérieur. Tout en sachant que nous sommes dans un système moniste qui signifie que les lois internationales régulièrement ratifiées par la République Démocratique du Congo font partie de l’arsenal juridique congolais”, a mentionné le directeur Bob Yongar.

“En clair, le droit congolais évolue aussi avec le droit international. En matière de juridiction coutumière, c’est une situation qui a existé et que la RDC a hérité de la colonisation. Il faillait moderniser les Tribunaux de Paix sont arrivés en 1978 pour faire en sorte que le droit écrit soit de plus en plus de mise”, a-t-il conclu.

BM




Les Forces Armées Royales, ces titans du Maroc

Le Maroc, mosaïque d’Histoire, de traditions et d’arts, s’est érigé en sanctuaire grâce à des piliers immuables assurant sa grandeur et le bien-être de ses fils et ses filles. Les Forces Armées Royales (FAR) incarnent, avec une majesté indéniable, cette force protectrice et cette union indissoluble, symbole même de la solidarité nationale.

Et lorsque les fondations d’une nation tremblent sous le tumulte de la nature, c’est là que la véritable essence de son peuple et de ses institutions prend tout son sens. À chaque fois, le Maroc, lui, montre qu’au-delà de sa splendeur et de sa richesse culturelle, il possède une âme invincible. Une âme où les FAR, avec leur aura incontestée, se dévoilent, tels des phares faisant office de boussoles dans ces instants incertains, se tenant à l’avant-poste, reflétant la résilience, le courage et la pugnacité d’un peuple fier de son passé et tourné vers l’avenir.

Les FAR : Symphonie de résilience et cœur battant de la solidarité marocaine

Les Forces Armées Royales (FAR) ont toujours été bien plus qu’une simple entité dédiée à la défense de la souveraineté nationale. Depuis leur création, elles ont joué un rôle central dans la protection et le soutien des citoyens, notamment en temps de catastrophes naturelles, de crises sanitaires et d’autres défis majeurs. Elles sont ces mains tendues, ces âmes vaillantes veillant à la quiétude et à la sécurité de chaque citoyen.

En tant que fier bastion, le Maroc a affronté maintes épreuves, allant des catastrophes naturelles à la récente pandémie de COVID-19. En chaque circonstance, les FAR, avec une abnégation exemplaire, déploient forces et moyens, symbolisant ainsi le cœur battant de la solidarité nationale.

Et lorsque la réalité impitoyable d’Al-Haouz s’est manifestée, nous avons été rappelés à la force implacable de la nature. Cependant, même dans cet abîme de désolation, des signes d’espoir sont apparus. Les engins, tels que le Chinook CH-47, le Puma SA330, et l’AB 205, soutenus par des drones, ont brillé comme des témoignages technologiques de la détermination du Maroc à se relever, uni sous une seule et même bannière.

Ce drame, qui a marqué, à la fois, nos terres et nos cœurs, s’est transformé en un théâtre où le Maroc a fait montre de sa résilience et de sa noblesse. Les véritables héros de cette épopée, ceux qui se tiennent avec fierté et détermination, sont nos valeureux gardiens des FAR, épaulés par la Gendarmerie Royale, la Protection Civile et les Forces Auxiliaires. Avec leurs uniformes comme étendards, ils se sont élancés face à l’inconnu, avec une audace et un dévouement qui force le respect.

Mais ce n’est pas seulement leur vaillance face à l’adversité qui impressionne, c’est également cette harmonie et cette coordination qui se déroulent en coulisses, tissée en arrière-plan, une véritable symphonie de préparation, de coordination et de stratégie. Il s’agit d’une manifestation palpable d’une doctrine nationale, trempée par les aléas du temps, et dont la résilience vient d’être, encore une fois, mise en lumière.

Au prisme de cette mobilisation nationale, la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI brille de mille feux. Sous son auguste direction, nos Forces Armées Royales ont contribué à élever le Maroc non seulement en tant que nation, mais aussi en tant que phare d’héroïsme et de résilience. Inspirées par le triptyque sacré : « Dieu, la Patrie, le Roi« , les FAR, qu’elles soient sur terre, dans les airs ou en mer, continuent de hisser haut le drapeau marocain, défendant, avec ferveur, la souveraineté et l’intégrité du Royaume.

Al Haouz: Quand le cœur des FAR bat au rythme de la résilience marocaine

Lorsque des séismes secouent le pays, les hôpitaux de campagne des FAR sont souvent en première ligne, offrant des soins médicaux urgents grâce à leur expertise. Les images en provenance d’Al-Haouz sont à la fois bouleversantes et inspirantes. Elles témoignent d’une adversité palpable, mais également de la détermination du peuple marocain et de l’engagement sans faille de nos Forces.

Ainsi, tous les jours, depuis ce fatidique samedi du séisme, les hélicoptères des FAR sillonnent les cieux, assurant les secours et le sauvetage. Depuis Marrakech, elles s’adaptent aux aléas climatiques et aux particularités du terrain au moment où les drones scrutent avec précision l’étendue des dégâts et orientent les secours avec agilité.

Au sol, ambulances et équipes médicales se tiennent prêtes. Telles des sentinelles vigilantes, elles attendent d’escorter les blessés vers des soins plus poussés. Dès qu’un hélicoptère atterrit, une équipe médicale dédiée prend rapidement en charge les blessés. En parallèle, des convois avec des fournitures essentielles, telles que des denrées alimentaires et des tentes, se mobilisent pour apporter aide et réconfort.

Derrière cette réponse nationale rapide se cache une organisation méticuleuse. Le centre de commandement des FAR, en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur, jouent un rôle central dans la gestion de ces situations d’urgence, assurant une coordination impeccable.

D’autant plus que le dévouement des FAR ne se limite pas à la défense des frontières; elles offrent également un soutien essentiel à la population en cas de crise. Malgré des terrains accidentés, parfois accessibles uniquement à dos de mulets, elles ont atteint les zones sinistrées, apportant aide et réconfort. La branche médicale militaire a été parmi les premières à répondre, tandis que des assistantes sociales prodiguaient soutien et assistance, en particulier aux enfants traumatisés.

Au cœur de cette tragédie, une synergie palpable s’est établie entre les FAR, les autorités locales et le peuple. Les FAR, en étroite collaboration avec la population, incarnent les valeurs fondamentales du Maroc. Mais l’essentiel réside bien au-delà de cette logistique remarquable : c’est le dévouement, l’humanité et cette proximité chaleureuse des FAR qui restent gravés dans la mémoire collective. Ce lien singulier, basé sur une confiance mutuelle et un patriotisme ardent, ne cesse de se renforcer dans ces moments d’épreuve.

Dans ce sens, les récits émanant d’Al-Haouz dressent le portrait éloquent de ces gardiens en uniforme, surgissant telle une lueur d’espoir dans les ténèbres. Ces témoignages ne sont pas de simples récits de sauvetage, mais bien la chronique d’une humanité resplendissante. Ces forces sont bien plus qu’une institution militaire : elles incarnent l’âme du Maroc, raffermissant notre espoir en des temps troublés. Véritables piliers, elles dépeignent la force, l’unité et la détermination du peuple marocain, scintillant fièrement dans le firmament marocain.

Aux côtés des FAR, la Protection civile, la Gendarmerie Royale et les Forces auxiliaires, toutes à l’unisson, ont pris d’assaut les décombres, ouvert les voies et apporté secours et assistance. Ces forces, sous le bienveillant regard de Sa Majesté le Roi, sont l’expression tangible de la sollicitude royale envers son peuple, alliant les opérations humanitaires à la protection sans faille de nos frontières.

Par ailleurs, les Forces de sécurité nationale, quant à elles, n’ont pas ménagé leurs efforts, démontrant une fois de plus leur aptitude à servir la nation. Et pour couronner le tout, des unités mobiles spécialisées dans la préparation du pain ont vu le jour à Al Haouz, soulignant la polyvalence et la capacité d’adaptation de nos forces en ces temps difficiles.

Aussi notre gratitude envers ces gardiens est-elle intarissable. Que Dieu bénisse notre Roi, notre pays et tous ceux qui les défendent. Que le Maroc demeure toujours une terre de braves. Il convient de rendre hommage aussi aux diverses composantes de nos Forces de défense et de sécurité, notamment la DGSN, la Gendarmerie Royale, la Protection Civile et les Forces Auxiliaires.

En somme, les Forces Armées Royales, par chaque action entreprise, démontrent qu’elles ne sont pas seulement une force de défense, mais incarnent véritablement l’âme et la solidarité du Maroc.




Pour raffermir le consensus dans le processus électoral : La CENI invite les parties prenantes aux cadres de concertation

Dans une communication faite ce lundi 18 septembre 2023 par Patricia Nseya, Rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la centrale électorale invite les parties prenantes aux différents cadres de concertation qui débuteront ce mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 septembre 2023 dans la salle des spectacles du Palais du Peuple, en vue de la présentation du cadre légal et règlementaire de publication des listes provisoires des électeurs et des bureaux de vote, la présentation du cadre légal des accréditations des observateurs, des témoins et des medias ainsi que la présentation du dispositif électronique de vote.  Ces concertations auront lieu dans le plan suivant : Mercredi 20 septembre 2023, cadre de concertation avec les partis politiques et regroupements politiques ; Jeudi 21 septembre 20213, cadre avec la société civile et Vendredi 22 septembre 2023 avec les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap ainsi que les représentants des peuples autochtones.

Les élections sont un moment hautement stratégique et de grande importance dans la vie d’une nation. Dans toutes les démocraties au monde, chaque échéance électorale permet au souverain primaire de sanctionner positivement ou négativement ses dirigeants et les mandataires publics. C’est donc un moment privilégié pour se choisir des dirigeants indiqués et capables de placer la population sur la voie du bonheur.

Quant à la République démocratique du Congo, depuis son accession à la souveraineté internationale en 1960 et  particulièrement depuis le premier cycle électoral de la 3ème République (2005-2006),  les élections ont plus suscité conflits et crises politiques qu’apaisement ou harmonie nationale  bien que transparentes.

Pour ce quatrième cycle électoral, la centrale électorale s’emploie à organiser des élections mieux élaborées que les précédentes éditions. Le processus électoral consistant  à gérer la révision du fichier électoral, l’adoption de la loi sur la répartition des sièges au sein des organes délibérants, l’inscription des candidats, la publication des listes, la campagne électorale, le vote proprement dit avec dépôt des scrutins dans les urnes, la publication provisoire des résultats, les recours et le traitement des contentieux et enfin, la validation et la publication des résultats définitifs, la CENI s’emploi donc à impliquer toutes les parties prenantes.

Pas de glissement en vue

« La démarche de la CENI ne doit pas être le  prélude aux négociations politiques ou autres stratégies  pour des partages des postes ministériels et  ne doit  viser en rien l’amorce d’un glissement », préviens un observateur. L’on se souviendra qu’au mois de mai dernier, la  mission d’observation électorale CENCO-ECC avait sollicité de la CENI l’organisation d’un cadre de concertation avant l’audit externe du fichier électoral et la publication des statistiques pour se convenir sur les TDR de l’audit externe du fichier électoral et apporter des éclairages concernant la situation des matériels électoraux sensibles qui se sont retrouvés entre les mains des individus ainsi que sur d’autres faits soulevés par elle (la MOE) dans ses différents rapports.

Bien que l’actuelle invitation aux concertations des parties prenantes pour les élections de décembre 2023 ne soit  pas  celle recommandée par de  la mission d’observation électorale CENCO-ECC, la démarche  de la CENI s’inscrit  dans l’objectif de la présentation du cadre légal et règlementaire de publication des résultats du processus électoral qui est confronté à divers défis.

Aux acteurs politiques, de se préparer sans nécessairement compter sur un probable glissement même si certains politologues pensent qu’il y a très peu de chances, que le vote puisse avoir lieu le 20 décembre prochain. Entre temps, du côté de la CENI, on se veut rassurant. Patricia Nseya Mulela, le rapporteur de la CENI assure qu’il y aura bien élection cette année et que le calendrier électoral sera respecté.

 

Willy Makumi Motosia




Office National du Tourisme : Le DGA Paul Diakiese en visite de travail à Lubumbashi

Après avoir visité les différents sites qui sont susceptibles d’accueillir la 3e semaine congolaise du Tourisme, le Directeur Général Adjoint de l’Office National du Tourisme, Paul Diakiese, en compagnie du Directeur général du Site de la N’sele, a rejoint Lubumbashi, le chef-lieu de la Province du Haut-Katanga.

Il a profité de son passage dans la capitale du cuivre, pour se rendre compte des activités de l’ONT. Dans le siège de l’office du tourisme, le DGA a eu des entretiens avec M. Kwete, le Directeur de la région Sud, et Mme Masengo, Directrice de l’Agence du Haut-Katanga. Et ensuite avec tous les agents.

Un échange fructueux qui a été focalisé sur les encouragements du DGA et la prise de parole conviviale des agents. Des problèmes spécifiques ont été mis en exergue. Et le DGA a promis de tenir compte des désidératas de l’équipe provinciale de l’ONT.

La région du Sud,en général, et l’Agence du Haut-Katanga, en particulier, constitue un grenier potentiellement capital pour le tourisme en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, la dernière fois que le Haut-Katanga a eu la visite d’un haut responsable de l’ONT remonte en 2019.

Sylvie Bambie