Tribune libre : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la voix qui manquait à la RD Congo

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a parlé. Du haut de la tribune de la 78me  session annuelle de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations-Unies. La voix du Congo profond a été entendue à travers le monde. La voix qui manquait à notre pays, à la République Démocratique du Congo, depuis des décennies.

Chapeau bas, Monsieur le Président de la République, Chef de l’État. Tous les vrais Patriotes Congolais, que nous sommes, se sont retrouvés en vous. Effectivement, vous êtes leur porte-parole officiel et légitime.

Sur tous les sujets, vous avez été ferme, convaincant, rassurant. Vous avez égrené, l’une après l’autre, les attentes de notre Peuple dont “le front a été longtemps courbé”, comme dirait le Père Boka, auteur de notre magnifique hymne national.

Au sujet des élections de décembre 2023, vous avez tranché : le Peuple Congolais ira aux urnes à la date prévue. Qui vous reprochera d’avoir respecté les délais constitutionnels? Le reste relève des intimidations, des pressions de nos ennemis internes et externes. Ceux qui veulent nous maintenir sous le joug néocolonialiste. La législation congolaise est claire : chaque Congolais est libre d’être candidat ou électeur. Que vient faire “l’inclusivité”? Et que de la confiance évoquée sans honte ni froid aux yeux? C’est une notion subjective. On ne doit jamais en tenir compte.

Les élections étant un domaine relevant de la souveraineté nationale, l’État congolais ne doit jamais transiger sur cette question. Les ingérences étrangères sont interdites dans ce domaine.

Des faux-fuyants de toutes sortes ont été brandis. Tout cela dans le but d’obtenir un hypothétique dialogue aux contours flous dans le cynique objectif d’apporter des béquilles à leurs supplétifs ankylosés dans l’impossibilité de leur être encore utiles.

La République Démocratique du Congo a trop souffert de l’immixtion étrangère dans nos affaires internes. Avec la complicité des traîtres internes, elle a perdu ses glorieux fils, notamment le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba, Pierre Mulele, le Président M’Zee Laurent-Désiré Kabila.

Sur l’insécurité à l’Est, seul un gouvernement légitime comme le vôtre et ayant la confiance de notre Peuple, est capable de l’éradiquer. Un gouvernement issu des élections, détenteur de la légitimé populaire, s’appuyant sur la légalité Constitutionnelle est mieux placée pour agir.

La montée en puissance de notre armée jadis abandonnée, sa courageuse réforme en cours, fait de celle-ci un véritable antidote à toute insécurité d’où qu’elle vienne.

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est montré digne dans son costume de Commandant en Chef de nos forces de défense et de sécurité. Il a été intraitable sur l’épineuse question de l’agression rwandaise. Le M23 ce sont des marionnettes du gouvernement rwandais. On ne négocie pas avec les traîtres.

La Monusco, une autre épine en train d’être extraite du pied de la géante République Démocratique du Congo. Celle-ci, la Monusco, doit partir. Elle a lamentablement échoué.

Depuis son arrivée dans notre pays, l’insécurité s’est aggravée, le nombre de groupes armés a été multiplié par centaine, le pillage de nos ressources naturelles s’est accru. Les pauvres populations congolaises continuent d’errer sans sa protection. Alors, à quoi sert la Monusco, ce truc inutile du “machin” ONU? C’était bien dit de la part de l’ancien Président français Charles de Gaulle!

Malheureusement, ceux qui parrainer ce scandale qu’est la Monusco – effectivement la Monusco est un scandale  –  tiennent à la maintenir jusqu’à l’accomplissement de sa funeste mission d’obtenir la balkanisation de notre pays.

Le départ de la Monusco est une obligation. Elle ne fait rien. La mission de défendre notre territoire ne lui incombe pas. Alors, que fait-elle chez-nous?

En quart de siècle de présence onusienne dans notre pays, des phénomènes nouveaux contraires à nos coutumes et traditions ont fait leur apparition. C’est le cas, entre autres, de l’homosexualité. Comment l’ONU peut-elle justifier l’existence du Bureau LGTB au sein des structures de la Monusco?

La femme, cet être humain très cher à l’homme, a aussi occupé une place de choix dans l’intervention du Chef de l’Etat congolais. Le contraire aurait surpris plus d’un observateur.

Sous votre mandat, malgré les bâtons mis dans votre roue, la République Démocratique du Congo sort de son long sommeil.  Votre action diplomatique sans pareil nous rapporte désormais de bons fruits. La reconnaissance internationale c’est le couronnement de vos efforts personnels.

Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le vaillant Peuple Congolais est très fier de vous. L’Afrique libre et indépendante compte sur vous. Acteur majeur du développement de notre pays, Vous l’êtes !

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS




A la 78ème Assemblée générale des Nations-Unies : Tshisekedi pour un retrait accéléré de la Monusco en décembre 2023

Très attendu, le président Félix Tshisekedi, dans son discours à la 78ème Assemblée générale des Nations unies, a tenu toutes ses promesses. En effet, il a commencé son discours par planter le décor, disant que pendant que se tenait ce grand rendez-vous,  le peuple marocain, victime d’un tremblement de terre n’a pas fini de panser ses plaies. De même le peuple libyen n’est pas encore sorti du traumatisme des inondations. C’est dans ce contexte que le peuple congolais, tout en manifestant sa proximité aux peuples marocains et libyens, salue la solidarité internationale manifestée pour venir à la rescousse de ces peuples.

Dans son discours et d’un ton autoritaire, Félix Tshisekedi a dénoncé la politique de deux poids deux mesures consacrées par l’ONU, qui laisse certaines crises oubliées. Il a cité la crise du Sahara marocain, du Mozambique, en Afrique de l’Ouest où les troupes des Nations Unies se retirent.

A en croire le président de la République, après près de deux décennies de présence en Rdc, la Monusco mérite de se retirer afin de laisser la Rdc prendre son destin en main. Pour lui, le retrait progressif est une étape pour pérenniser les progrès engrangés. Tshisekedi s’est étonné de constater que plusieurs décennies après, la Monusco n’a pas réussi à mettre fin à la prolifération des groupes armés ni à protéger la population civile. Dans ce contexte, le retrait échelonné devient anachronique et il est donc illusoire de continuer à s’accrocher à la Monusco pour instaurer la paix.

Selon Félix Tshisekedi, il est temps d’explorer les nouveaux mécanismes. C’est ainsi qu’il a instruit au Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec l’Onu pour un retrait accéléré de la Monusco en décembre 2023, en lieu et place de 2024 comme convenu initialement.

A la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi a réitéré sa demande de voir le Conseil de sécurité sanctionner toute personne physique ou morale, auteur ou complice des crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétué sur le territoire congolais. Car pour lui, il est injuste que les personnes citées pourtant par des rapports des experts de l’ONU restent impunies et dans un silence total.

C’est à cet effet que la Rdc salue les sanctions infligées par les Etats-Unis d’Amérique au Rwanda pour son soutien au M23. « Ce groupe terroriste supplétif au Rwanda ne respecte aucun engagement pris. Non seulement qu’ils n’ont pas quitté les territoires conquis, ils refusent le cantonnement, tout en exigeant un dialogue qui ne leur sera jamais accordé », dit-il.

Et de souligner que la Rdc attend du Conseil de sécurité qu’il apporte une réponse à sa requête. Il a terminé par rassurer de la tenue des élections en décembre 2023 et à demander à l’ONU de déployer ses observateurs.

JMNK




9ᵉ édition du Forum Makutano à Abidjan : Sama Lukonde présente les multiples opportunités qu’offre la Rdc en matière d’investissement

Arrivé mardi 19 septembre 2023, dans la soirée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris la parole ce mercredi 20 septembre, à la 9ᵉ édition du Forum Makutano.

Devant son homologue ivoirien et des membres de son Gouvernement, des Directeurs généraux des entreprises et des représentants du Secteur privé de la RDC et de la Côte d’Ivoire, sans oublier plusieurs personnalités et décideurs du secteur économique, le Premier Ministre Sama Lukonde a, d’entrée de jeu, rendu un vibrant hommage aux deux Chefs d’État, en l’occurrence le Président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et le Président Félix Tshisekedi de la RDC pour leur ferme engagement à œuvrer continuellement ensemble et de manière concertée en faveur de l’intégration du continent.

Le Chef du Gouvernement a par ailleurs présenté les multiples opportunités qu’offre la RDC en matière d’investissement.

“Les potentialités de mon pays, sa position géostratégique au cœur de l’Afrique, et son appartenance à plusieurs zones économiques lui confèrent une place de choix comme « Pays solution» et lui  permettent d’ouvrir sa coopération à l’Afrique et au monde. Pour jouer pleinement ce rôle de pays solution, mon pays, la RDC, a pris un train des mesures en vue d’assainir le climat des affaires. Il s’agit notamment des réformes substantielles visant la promotion du climat des affaires, d’abord au travers le renforcement de la transparence et la bonne gouvernance, ensuite par la promulgation de lois incitatives au secteur du commerce extérieur telle la Stratégie de Promotion des Exportations et de Diversification des marchés afin de faciliter les échanges et dynamiser les principales filières d’exportation. La tâche est désormais de relever le formidable défi de la reconstruction de notre économie et la réparation des dommages considérables causés par plusieurs années de guerre”, a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

Pour lui, les assises de Makutano sont le lieu idéal pour renforcer les partenariats publics privés et saisir des opportunités économiques et sociales de part et d’autre dans le cadre de partenariats stratégiques gagnant-gagnant.

“Je crois qu’ensemble, nous pouvons constituer un espace de co-développement industriel, agricole et technologique plus performant dans un monde en pleine recomposition. L’avenir du monde se joue en Afrique de par son potentiel, la jeunesse et le dynamisme de sa population, la richesse de sa biodiversité etc., et le secteur privé y a un rôle majeur, ne passons pas à côté du rendez de l’Histoire”, a-t-il martelé avant de souligner que la République Démocratique du Congo a des structures destinées à faire la promotion des investissements. Elles donnent non seulement les informations nécessaires mais accompagnent aussi les investisseurs dans les démarches de création des entreprises.

Signalons que cette 9ᵉ édition de ce grand rendez-vous économique d’affaires tourne autour de l’Émergence de la Nouvelle Génération en matière des échanges commerciaux intra -africains. Ce prestigieux événement et réseau d’affaires en Afrique centrale qui a lieu pour la première fois en dehors de la République démocratique du Congo réunit plus de 150 personnalités dont des Chefs de Gouvernements, des décideurs publics, des dirigeants du secteur privé ainsi que des leaders de la société civile. Il a pour objectif de contribuer à l’éclosion du potentiel commercial intra -Africain inexploité évalué à  22 milliards de dollars.

JMNK




N’ayant pas respecté les normes sécuritaires : Gérald Mulumba ordonne la fermeture du dépôt de stockage des carburants à Limeté/Funa

C’est dans l’une des concessions de l’Onatra située dans la commune de Limeté, dans le quartier Fina où est logé plus des 300 familles que le trafic et stockage des carburants se pratiquant sans aucun respect des mesures sécuritaires requises en la matière.

Informé de la situation après avoir déclenché il y a de cela quelques semaines l’opération des démantèlements des dépôts des carburants disséminés dans la ville province de Kinshasa, une démarche qui intervient après avoir constaté plusieurs accidents liés à la mauvaise conservation des carburants qui avaient coûté la vie à plusieurs Kinoises et Kinois.

Préoccupé à mettre fin à cette barbarie qui se pratique dans la capitale au vu et au su des tous sans que les auteurs ne soient interpellés, le vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gérard Mulumba Gecoco est descendu ce mardi 19 septembre 2023 dans cette concession pour s’imprégner de la situation. L’autorité provinciale est choquée de ce qu’il va découvrir, c’est un dépôt de plus de 3000 milles fûts  des carburants stocké dans cette concession   où loge plus de 300 familles dans un quartier résidentiel sans qu’aucune mesure sécuritaire ne soit observée.

“C’est que j’ai trouvé ici, c’est scandaleux dans un quartier résidentiel on ne peut pas trouver un lot important des carburants vendus par des particuliers sans titre ni qualité. C’est déplorable ! Si nous allons continuer comme ça, ce que nous n’aimons pas notre pays. Vous allez compter avec moi ici que nous avons aux alentours de plus de 3000 fûts des carburants dans un quartier résidentiel et plus grave dans l’enclos de l’Onatra. Ces gens ici ont signé un contrat avec l’Onatra pour autres chose, mais ils ont changé la nature du contrat et ils ont traîné l’Onatra en justice pour dire à l’Onatra de leur laisser encore deux ans ici. Raison pour laquelle comme deuxième autorité de la ville, je suis ici venu pour mettre fin ce cirque pour sécuriser la population”.

Déterminé à mettre fin à ces activités clandestines et surtout dangereuses pour la population, le vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa a affirmé avoir fermé deux qui évoluent dans les mêmes conditions à travers la ville de Kinshasa. Gérard Mulumba Gecoco appelle la population à dénoncer ces genres d’activités qui continuent à se pratiquer dans la ville.  ” La population doit collaborer avec les services de sécurité et les autorités congolaises pour dénoncer ce fait et  accompagner les efforts de l’Etat dans le rétablissement de la paix dans la capitale », a dit le vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa.

Osée Kalombo




Dans le cadre de la Patrouille Financière : L’IGF bloque les avantages des mandataires publics jugés « trop exagérés »

Selon le trihebdomadaire Africanews, l’IGF vient de bloquer la validation, dans le cadre de ses missions de la Patrouille Financière, des avantages des mandataires publics fixés par les Arrêtés ministériels et les décisions des Assemblées générales ordinaires pour le caractère «trop exagéré» des montants fixés.

L’IGF exige les avis du Premier ministre avant la mise en application.

Certaines indiscrétions parleraient  des rémunérations dont les montants pourraient faire scandale dans l’opinion publique. Voilà pourquoi l’IGF s’y oppose.

«Décidément, le travail de l’IGF reste très très salutaire pour notre pays.

Certaines entreprises ont fixé des rémunérations des DG représentant 10 fois celles des Directeurs», commente un Syndicaliste à la SCTP.




Libération de Stanis Bujakera : Des journalistes en sit-in au ministère de la justice

Tel qu’annoncé par le journaliste Edmond Izuba, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC), à l’instar d’autres organisations de défense de la liberté de la presse et des droits humains, était en sit-in ce mercredi au ministère de la Justice. Et ce, pour dénoncer  le martyr infligé au journaliste Stanis Bujakera Tshiamala depuis son arrestation.

Cueilli par les services de sécurité le 8 septembre aux alentours de 21h alors qu’il devait se rendre à Lubumbashi, le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala a vu ses outils de travail (ordinateur et téléphones portables) confisqués, sans qu’il ne soit aucune fois invité par la justice. Il est étonnement poursuivi pour un article de Jeune Afrique dont il n’est pas l’auteur. Après avoir été entendu 72 heures par la commission d’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende, il sera malheureusement envoyé au parquet.

Un mémorandum déposé au ministère de la Justice dénonce des conditions carcérales exécrables au cachot du parquet de la Gombe, même si ce père de famille croupit aujourd’hui à la prison centrale de Makala et va passer ce jour sa 12ème nuit en détention. Contraint de dévoiler sa source, le journaliste a subi une énorme pression des magistrats et autres enquêteurs membres de la Commission Okende en violation de l’article 95 de la nouvelle loi sur la liberté de la presse qui stipule que « les professionnels des médias ont le droit d’accéder à toutes les sources d’informations publiques et celles privées d’intérêt public. Ils ne peuvent divulguer leur source d’informations ».

Contre toute attente, indique le même document, un autre grief, à défaut pour le magistrat instructeur de trouver les charges, pourrait lui être imputé. De plus en plus, on insinue le faux en écriture. Pour le RAJEC, ce sont des manœuvres tendant à aggraver le cas Bujakera et à criminaliser le travail des journalistes.

Pire que tout, ceux qui ont confisqué ses deux téléphones portables et son ordinateur, ont tenté à plusieurs reprises de désactiver son compte X (ex-Twitter) démontrant ouvertement l’acharnement et le harcèlement dont il fait l’objet.

« Pour nous RAJEC, cette affaire collée à cet infatigable chasseur d’informations est une parfaite illustration de la traque lancée contre les journalistes que nous sommes. A haute voix, le RAJEC exige la libération immédiate et sans condition du journaliste Stanis Bujakera qui, au regard de la loi, n’a commis aucune faute professionnelle », souligne le mémorandum.

Des journalistes de plus en plus inquiétés

En outre, poursuit le même document, nous dénonçons les poursuites judiciaires dont les journalistes sont actuellement victimes dans notre pays, preuve d’une tentative autocratique de réduire au silence toutes les voix dissonantes et d’empêcher les journalistes indépendants d’exercer librement leur métier.

Depuis quelques semaines, dit-il, le RAJEC a recensé plusieurs cas d’intimidations, d’agressions, de menaces de mort et même l’assassinat d’un journaliste :

A Goma, capitale du Nord-Kivu, le journaliste Papy Okito Teme, éditeur du journal Echo d’Opinions, croupit présentement au cachot de l’ANR (Agence nationale de renseignements) après son interpellation par les éléments de la Garde républicaine. « Nous avons été alertés depuis la ville volcanique de Goma de l’assassinat crapuleux, en date du 17 septembre 2023, du reporter photographe Albert Kabuyaya Malemo, membre actif de l’Association des journalistes sportifs du Congo », indique-t-il.

Et d’ajouter qu’à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, le journaliste Pascal Kamanzi risque plus de 5 ans de prison à la suite d’une plainte d’un politicien local. A  Kinshasa, l’affaire du journaliste Gauthier Sey, poursuivi par un musicien, prend une tournure inquiétante.

Ce tableau en dit long sur le climat délétère au pays à trois mois des élections alors que sans une presse libre, rien ne garantit un processus électoral transparent.

Ainsi, nous demandons aux autorités compétentes de laisser les professionnels des médias travailler librement et en toute sécurité; de prendre toutes les mesures nécessaires pour changer de cet état des choses; de libérer immédiatement et sans condition les journalistes Stanis Bujakera et Papy Okito ; de respecter la procédure en cas de tout autre éventuel cas de conflit entre un journaliste et la Loi.

« Nos pensées vont également à tous ces vaillants chevaliers de la plume et du micro qui ont perdu la vie dans l’exercice de la noble mission d’informer », termine le RAJEC.




Rdc : L’Ambassadrice de Belgique en Rdc en visite de courtoisie chez Peter Kazadi

Après avoir présenté ses lettres de créance au Président de la République, l’Ambassadeur du Royaume de Belgique en poste à Kinshasa rend visite de courtoisie aux membres du Gouvernement. Elle a commencé par rencontrer ce mercredi 20 septembre le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité, Me Peter Kazadi Kankonde.

Avec le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, l’Ambassadeur de Belgique a échangé aussi sur plusieurs sujets, entre autres, les mesures sécuritaires prises par le Gouvernement congolais quant aux prochaines élections et la réforme de la Police nationale congolaise (PNC).

« J’ai récemment présenté mes lettres de créance au Président de la République, et donc maintenant j’accomplis un peu le tour de mes visites de courtoisie auprès des membres du Gouvernement, en particulier le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur. Ensemble, nous avons évoqué les sujets d’intérêt commun. En premier lieu, il y a la coopération autour du Programme d’appui à la réforme de la Police (…), qui est un Programme important pour soutenir la réforme, la formation de la Police, l’Académie de Police, etc. La Police joue un rôle important dans le rétablissement de l’ordre public », a laissé entendre Mme Roxane de Bilgerig.

« On a parlé aussi des élections, qui vont bientôt arriver. Le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur m’a expliqué un peu le contexte et aussi ce qui relève de ses propres prérogatives. Il m’a expliqué où en était, les mesures qui étaient prises en matière de sécurité. Nous avons réfléchi ensemble, comment assurer que ce processus se passe de la façon la plus transparente possible, la plus crédible et aussi la plus apaisée possible », a-t-elle ajouté.

L’Ambassadeur belge signale également que la Belgique est en train d’appuyer les efforts déjà fournis par le Gouvernement congolais dans le cadre de la bonne tenue des élections en RDC.




Pénurie d’eau en Territoire de Kabare : L’honorable Claude Nyamugabo répond au cri de détresse des populations du Groupement de Bushumba

En réponse à une demande pressante du Comité de gestion d’eau du Bushumba (COGEBU) , ils sont  un peu plus de cinq mille ménages (5.000) qui seront bénéficiaires de ce geste de très grande portée humanitaire, œuvre du député national, meilleur élu de la législature en cours, le Professeur Claude Nyamugabo Bazibuhe au bénéfice de ses élus.

Selon notre source, ces populations bénéficiaires sont  des villages Kishoke 1, Kishoke 2 et Cinjava dans le Groupement de Bushumba.

C’est dans le village de Kishoke/Mulashe en groupement de Bushumba en Territoire de Kabare qu’a eu lieu ce mardi 19 septembre la cérémonie de remise officielle d’un impressionnant lot de matériels dédiés à l’adduction d’eau potable devenu un véritable casse-tête pour la population de ces contrées à l’instar d’autres coins de la Province au point que cela entraînait déjà à un véritable problème de santé publique  et de sécurité en termes de maladies hydriques et de noyades d’enfants.

C’est au total 4.755 mètres des tuyaux  et d’accessoires qui ont été remis par le biais de la FCN, la Fondation Claude Nyamugabo, résorbant définitivement un problème de desserte en eaux qui n’avait que trop duré depuis des années.

La remise de ces matériels a été faite par la Coordonnatrice de la Fondation Claude Nyamugabo,  Maman Makamba Nadia Kabare,  entre les mains de l’ingénieur Safari Magadju Henri, candidat FPCN aux élections provinciales dans la circonscription électorale de Kabare.

C’est donc un ouff de soulagement pour cette population qui voit un geste qui va contribuer à prévenir les risques des maladies d’origine hydrique mais surtout alléger la corvée de ces femmes et enfants obligés chaque jour de parcourir plus de 4 km en vue de s’approvisionner en eau, avec des risques très prononcés de noyades dans le lac Kivu.

Une action véritablement sociale qui tranche avec des actions trompe-l’œil qui se multiplient ces derniers temps et dont les visées électoralistes des hommes et femmes en quête d’identité politique, transparaissent nettement en filigrane.

 




Au cours d’un cadre de concertation : Denis Kadima entend impliquer les partis politiques dans l’éducation électorale des militants

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a invité les mandataires des partis et regroupements politiques à s’impliquer davantage dans le civisme électoral de leurs électeurs pour une large inclusivité du processus électoral.

C’était au cours du cadre de concertation organisé avec cette composante, à la salle de spectacles du Palais du peuple.

Accompagné des membres du bureau et de la plénière de la CENI, le Président Denis Kadima Kazadi a rappelé à l’assistance le caractère irréversible des élections de décembre 2023.

« La CENI poursuit les préparatifs des élections du 20 décembre 2023 conformément à son calendrier électoral. Elle a convoqué le 1er septembre dernier l’électorat pour l’élection présidentielle et le 8 septembre procédé à l’ouverture du Bureau de Réception et de Traitement des candidatures à cette même élection. Aujourd’hui, la CENI met à votre disposition les éléments d’information susceptibles de vous aider à mieux préparer les étapes suivantes du processus. Nos experts vont vous parler des sujets importants mais surtout du Dispositif Électronique de Vote (DEV) », a-t-il indiqué.

Et de renchérir : « Nous allons tout au long de ce cadre de concertation vous encourager à vous impliquer dans l’éducation électorale de vos militants. Cela bien entendu, sans vous engager dans une campagne électorale. Je dois reconnaître que nous avons connu un retard dans la publication de la liste définitive des candidats députés nationaux et des candidats députés provinciaux ainsi que les conseillers communaux. Plusieurs raisons expliquent cette situation. Cependant, j’aimerais rassurer les représentants des partis et regroupements politiques qui sont les premiers bénéficiaires du travail de la CENI, que ce report n’engendre aucune conséquence grave sur le calendrier électoral ».

De son côté, le deuxième Vice-président, Didi Manara Linga, a mis l’accent sur la détermination de la CENI à respecter le délai calendaire avant de revenir sur les différentes matières du jour.

« Les membres de l’assemblée plénière de la CENI ici présents, ainsi que les cadres et agents de l’administration électorale de notre pays ne ménagent aucun effort pour vous apporter les informations nécessaires, en vue de vous préparer à affronter les échéances électorales qui pointent à l’horizon. Dans exactement 60 jours, vous serez en campagne électorale. Les exposés de ce jour portent sur les étapes opérationnelles du processus électoral qui vont nous amener à l’organisation des scrutins combinés présidentiel, législatif national, députation provinciale et l’élection communale. Les intervenants vont, à coup sûr, éclairer votre lanterne pour une prise de conscience de l’effectivité de la tenue des élections dans le délai constitutionnel », a souligné Didi Manara Linga.

Par la suite, les participants ont suivi avec une attention soutenue les explications des experts de la CENI concernant le concept des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, des observateurs et des journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement y compris la notion du seuil légal de représentativité et de l’utilisation du Dispositif Électronique de Vote (DEV).

Au bout du compte, la partie interactive a éclairé la lanterne de l’assistance au regard de différentes préoccupations soulevées. Toutes les préoccupations des participants ont été rencontrées à l’issue de cette activité.

JMNK




Marché des crédits carbone : Félix Tshisekedi plaide la cause du continent africain

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé mardi à New-York, aux Etats-Unis, un mini-sommet sur le marché des crédits carbone équitables en Afrique. C’était en marge en marge de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies.

Le Président Tshisekedi a insisté sur la nécessité d’établir un prix juste de la tonne de carbone au sein d’un marché mondial du crédit carbone mieux structuré afin soutenir les pays africains qui doivent relever le défi du développement.

« Il est incompréhensible de voir des compagnies et même des gouvernements des pays du Nord investir des milliards de dollars, jusqu’à 400$ la tonne CO2, dans des pompes artificielles de carbones, mais consacrer à peine 5$ par tonne CO2 pour la conservation des forêts tropicales qui sont des pompes à carbone naturels à multiples bénéfices pour l’homme et la nature », a relevé le Président Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat a indiqué que la République Démocratique du Congo (RDC) est résolument engagée à faire partie de la solution au changement climatique tout en étant avant tout une solution pour ses populations. «  Mon pays vient de prendre une décision ambitieuse et s’engage, pour sa part, à sanctuariser 15% de son territoire national, soit 323,623 km², nos aires protégées pour la conservation de la biodiversité. La RDC doit atteindre d’ici 2030, plus de 70 millions d’hectares de zone de conservation de la biodiversité, dont 30 millions de conservation communautaire », a-t-il dit.

Le Président de la République a par ailleurs annoncé que la RDC vient de procéder à la création d’un fonds d’investissement pour la nouvelle économie du climat : un véhicule à capitaux et à gouvernance mixte, alimenté par un pourcentage de transactions réalisées dans les crédits carbone, et les fonds des partenaires extérieurs telle que l’enveloppe pays au sein du FCLP (Forest & Climate Leaders Partnership).

Ce mini-sommet a été co-organisé par la RDC et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il s’est tenu en présence du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, Président de la commission climat des pays du Bassin du Congo.