CICOS : Charles Assamba fait un plaidoyer chez Mbusa Nyamwisi pour la dotation d’un site en vue de construire un siège

La matinée de ce mercredi 20 septembre au ministère de l’Intégration régionale  a été consacrée  à la Commission internationale du bassin du Congo, Oubangui-Sangha (CICOS).

La délégation de cette institution conduite par le vice-président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC),  Charles Assamba Ongodo,    a présenté ses civilités au ministre d’État,  Antipas Mbusa Nyamwisi , puis a fait un plaidoyer pour que  la CICOS, née d’un accord, en 1999,  entre RDC et les Etats membres de la CEMAC, le Cameroun, la Centrafrique et le Congo, dispose d’un terrain, le long du majestueux fleuve Congo, en vue de se construire un immeuble en propre.

Kinshasa  a en effet été choisi comme siège de la CICOS en 2005. La Commission occupe jusqu’ici un bâtiment de style colonial, non loin du beach Ngobila.

Mbusa Nyamwisi et Charles Assamba Ongodo ont également évoqué d’autres points tels que la fluidité des échanges commerciaux sur les voies navigables. Les navires des États membres de la CICOS devraient donc avoir accès à toutes les  voies de navigation de l’organisation.

La Secrétaire générale de CICOS   a précisé qu’il faut un recrutement du personnel, mener des études appropriées, acquérir du matériel qui va permettre le dragage du fleuve afin de fluidifier les échanges.

La CICOS  organise, à cet effet, un concours au mois d’octobre à l’école de navigation de Kauka. Les  lauréats seront pris dans les entreprises appropriées selon le profil  établi. Le financier de la CICOS a rappelé à la RDC  le retard enregistré dans les cotisations. Depuis 2012,  la Rdc n’a plus versé un rond à cette institution.

Prenant la parole,  Antipas Mbusa Nyamwisi  a promis de faire une note au Premier ministre, Sama Lukonde,  pour lui rappeler nos obligations envers la CICOS. Une photo de famille a sanctionné cette  séance de travail




Assemblée nationale : Les députés adoptent le calendrier de la session ordinaire de septembre 2023

Le projet de calendrier vient d’être adopté par l’assemblée plénière, avec ceci d’essentiel : il reste ouvert et les matières seront programmées suivant l’ordre chronologique, selon le besoin.

Les élus nationaux se sont remis sur le chemin de l’hémicycle depuis le vendredi 15 septembre 2023. Mercredi 20 septembre, ils ont tenu la 1ère plénière de cette session annoncée la dernière de la mandature et la plus courte, calendrier électoral oblige. A en croire, le communiqué convoquant cette plénière signé par le rapporteur de l’Assemblée Joseph Lembi Libula, un seul point était inscrit à son ordre du jour, à savoir l’examen et l’adoption du projet de calendrier de la session ordinaire de septembre 2023 et la répartition des matières en commissions.

Au bout d’un débat houleux, le projet de calendrier a été adopté par l’assemblée plénière avec comme spécificité : il reste ouvert  et es matières seront programmées par ordre chronologique, selon le besoin.

Il convient de rappeler ici qu’après l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2023, le vendredi 15 septembre, la conférence des présidents s’est réunie, le lundi 18 septembre, pour adopter le calendrier des travaux.

Le débat

Le débat sur le calendrier de la session de septembre 2023 porte sur 5 rubriques, à savoir : les matières non législatives parmi lesquelles, il y a l’examen du rapport annuel d’activités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le contrôle parlementaire et budgétaire, l’examen du rapport-synthèse des rapports des vacances parlementaires récents, etc.

La deuxième rubrique concerne les matières législatives. Il s’agit des textes de lois transmis au Sénat pour examen en seconde lecture. Parmi elles, on cite, entre autres, le projet de loi relatif à l’impôt sur les sociétés et à l’impôt sur le revenu des personnes physiques ; la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre des sages-femmes. La Troisième rubrique est celle relative aux arriérés législatifs. Il s’agit par exemple de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n-04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise portée par le député national Nsingi Pululu Cerveau Pitshou.

Et enfin, la 4ème rubrique contient de nouvelles matières comme, le projet de loi de finances de l’exercice 2024, projet de loi portant reddition des comptes de la loi de finances de l’exercice 2022 ; le projet de loi portant ratification de l’ordonnance-loi numéro 23/012 du 13 mars 2023 portant autorisation de prorogation de l’état de siège et, enfin, le projet de loi portant ratification des ordonnances prises en exécution de la loi portant habilitation du gouvernement.

A cet effet, le bureau dit avoir réceptionné 7 projets d’ordonnance-lois.




New-York : Félix Tshisekedi rassure de la tenue des élections dans le délai constitutionnel

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a réaffirmé mardi à New-York, aux États-Unis, son engagement à tout faire pour que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) organise les élections générales à temps et dans les meilleures conditions possibles.

Le Président de la République l’a dit lors d’une rencontre avec la presse internationale organisée en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a confirmé, à cette occasion, sa candidature à la prochaine présidentielle prévue en décembre.

Le Chef de l’État a par ailleurs réagi aux propos de l’ancien président de la CENI sur un arrangement qui aurait eu lieu entre lui et son prédécesseur lors des dernières élections. « C’est pour la première fois dans notre pays qu’il y ait eu une alternance pacifique et démocratique à la tête du pays sans effusion de sang avant, pendant et après le processus électoral », a déclaré le Président Tshisekedi.  « Ceux qui nous parlent de fraude doivent nous en apporter des preuves et dire qui en est responsable », a-t-il souligné.

Au cours de cet échange, le Chef de l’État a également présenté sa vision du développement de la République Démocratique du Congo (RDC), partant des besoins essentiels des populations à savoir la paix, l’éducation, la santé et le travail pour « reconstruire petit à petit un édifice national solide, une renaissance congolaise ». Il a expliqué les récents grands acquis sociaux comme la gratuité de l’enseignement de base ou la gratuité des accouchements et des soins du nouveau-né.

Enfin sur des questions d’actualité, le Président Tshisekedi a expliqué qu’il était attaché à la liberté d’expression, à une presse libre et pluraliste mais aussi au principe de séparation des pouvoirs et qu’il n’a pas d’influence sur la justice.




Pour mettre fin aux ambitions hégémoniques de Paul Kagame : Tshisekedi n’exclut aucun scenario pour imposer la paix

Le Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolais (PNC), le magistrat suprême et  Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a affirmé mardi 19 septembre2023, à New York aux USA,  qu’il « n’exclut aucun scénario pour défendre la Rdc et avoir la paix véritable en République démocratique du Congo ».  Tout en prônant que la presse soit le 4ème pouvoir, veillant  au respect à ce que les droits des justiciables soient garantis et respecter, ce chantre de l’Etat de droit a en outre, rappelé qu’il a un principe, celui de la séparation des pouvoirs.

En  marge de la 78ème Assemblée générale des Nations-Unies, le président Felix Tshisekedi a, lors d’un déjeuner de presse  tenu mardi 19 septembre2023 à New York aux USA, éclairé la lanterne des journalistes, partant de l’opinion tant nationale qu’internationale, sur les dossiers brulants de l’heure notamment  l’insécurité dans l’Est de la Rdc, les dossiers judiciaires du Directeur adjoint de publication d’Actualite.cd,  correspondant de Jeune Afrique et de Reuters, de Stanis Bujakera, ainsi que  du conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda et des élections de 2018.

Abordant d’entrée la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc, le Chef de l’Etat congolais a fustigé le fait que « le Rwanda a fait du génocide malheureux qu’il a connu une occasion pour essayer de conquérir toute la région avec des ambitions hégémoniques de la part de son leader qui a écrasé tout sur son passage dans l’unique but de piller les ressources des pays comme la République démocratique du Congo. Nous disons ‘ca suffit’, plus de dix millions de morts, des millions voire des milliards de dollars de piller en ressources naturelles minières comme agricoles, ça suffit!».

Le Chef de l’Etat a également mis en lumière la complexité de la situation dans l’Est de la Rdc et l’implication par les révélations de Félix Tshisekedi.

 

” Je vous dis aujourd’hui, clairement et sans équivoque, que le M23 n’est autre qu’un groupe criminel orchestré par M. Paul Kagame. Par conséquent, aucune négociation ou dialogue n’est envisageable avec de tels criminels “, a déclaré Félix Tshisekedi lors d’une conférence de presse à New York.

 

Bien qu’il espère que la justice internationale, qui est saisie à maintes reprises de cet holocauste congolais,  pourra arrêter ces criminels, la Rdc n’entend plus subir passif l’hégémonie de Kagame, «  voilà pourquoi nous avons renforcé nos capacités et nous sommes en mesure de pouvoir faire face à n’importe quelle adversité venant de ce pays », a prévenu Félix Tshisekedi. De manière claire, Kinshasa dit non aux ambitions hégémoniques de Kigali.

Garantir et faire respecter les droits des justiciables

Evoquant certains dossiers judiciaires  qui emballent actuellement la toile, notamment  les dossiers Stanis Bujakera dans l’affaire assassinat de Chérubin Okende  ainsi que  l’affaire du conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, le chef de l’Etat congolais a affirmé « veiller » au respect des droits de ces individus, tout en promettant que « si on arrive à me démontrer que leurs droits n’ont pas été respectés, je suis prêt à aborder le sujet », s’est-il engagé.

Le président Tshisekedi a précisé également qu’ « une interpellation par une institution comme la justice, ça se constate». Démentant ainsi toute allégation sur une manipulation du sommet de l’Etat dans certaines affaires impliquant les membres de l’opposition.

« Je ne me mêle pas des affaires de la justice. Evidemment comme le dit la constitution,  je suis le magistrat suprême, sans juger bien sûr. Je peux m’enquérir sans m’immiscer, surtout lorsque cela suscite des polémiques. Dans les deux cas que vous citez, ce sont des enquêtes qui sont en cours. Ce serait hyper maladroit de ma part d’oser faire un commentaire là-dessus ».

 

Nécessité d’une presse objective pour gérer au mieux les intérêts de notre pays

 

Abordant le cas de l’affaire Stanis Bujakera qui touche directement la liberté de la presse, le premier citoyen congolais a expliqué qu’il  a été arrêté et accusé par le parquet d’abord d’avoir diffusé une note confidentielle de l’ANR mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre Cherubin Okende, puis d’avoir participé à la fabrication du document.

Il a également précisé, alors que  la veille, la patronne de l’USAID, Samantha Power s’était inquiétée de « l’arrestation et le maintien en détention de Stanis Bujakera » affirmant que « les journalistes doivent être libres de faire leur travail sans menaces ni interférences », tout en martelant sur le fait  que les principales organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme et en particulier de la presse ont appelé à sa libération sans condition, « j’ai un principe, celui de la séparation du pouvoir ». Felix Tshisekedi a argumenté, pour prouver son implication pour le respect de la liberté de presse,  que grâce à la politique de son pays, une presse objective bien sûr, pour nous aider à gérer au mieux les intérêts de notre pays  administration, « en quatre ans, la RDC  a gagné 30 places au classement des Reporters sans frontières, qui est une association de crédibilité internationale ». La RDC est passée de la 150è place mondiale sur 180 à la 124è du classement de RSF.

Pour conclure, le Chef de l’Etat a rappelé devant la presse ce qui suit : « j’ai toujours prôné que la presse soit le 4ème pouvoir et  j’y tiens (…) Nous avons besoin de la presse, une presse objective bien sûr, pour nous aider à gérer au mieux les intérêts de notre pays ».

Willy Makumi Motosia




Renforcement de la coopération : Les Ambassadeurs de la Belgique et de l’Algérie chez Modeste Bahati

Le renforcement de la coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo et la Belgique a été au centre d’une audience que le président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, a accordée, ce mercredi 20 septembre 2023, à l’ambassadrice belge accréditée à Kinshasa, Roxane du Bilgerig. A cette occasion, la  diplomate belge  a réaffirmé au président de la Chambre haute congolaise  la volonté de son pays de  renforcer la coopération entre les deux pays  dans plusieurs domaines.

La Rdc, sous l’impulsion du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, mise sur ses  80 millions  d’hectares de terres arables, pour amener la terre, à travers l’agriculture, à prendre sa revanche sur  le sous-sol. D’où l’importance de mettre l’accent sur la loi sur l’agriculture qui doit être modifiée, afin d’ouvrir le secteur  aux  investisseurs,   a dit Modeste Bahati à son hôte.

La Belgique et la Rdc sont liées par des liens historiques d’amitié et de coopération. C’est pourquoi  le  président du Sénat exprimé à l’ambassadrice belge  le souhait de voir  les investisseurs belges venir s’installer en Rdc.

Une autre question et non de moindre abordée  par les deux personnalités a porté sur les élections qui pointent à l’horizon. A ce sujet,  la diplomate belge a reçu les assurances du Président du Sénat sur les garanties de  transparence des scrutins que la CENI  va organiser en décembre prochain.

« Nous avons abordé aussi les relations qui unissent nos deux pays, en particulier nos deux parlements, puisqu’il y a un accord de coopération et la volonté d’unir nos liens très fort qui sont important parce que le parlement c’est le cœur de la démocratie. Au-delà de ça, nous avons parlé des lois qui sont sur la table, le processus électoral, les dernières annonces qui ont été faites. Ce qui est important à ce stade, c’est de constater que le processus continu, de la volonté d’organiser les élections à temps et de prendre des mesures nécessaires pour établir un maximum de confiance, de transparence, de crédibilité pour un processus apaisé qui permette à la population d’exercer et d’exprimer son opinion », indique Roxan du Bilderling, Ambassadrice de la Belgique en Rdc.

La Rdc attend le soutien de l’Algérie au Conseil de sécurité

L’honorable Modeste Bahati s’est également entretenu avec le docteur Mohamed Yazid Bouzid, ambassadeur d’Algérie accrédité à Kinshasa.  Les discussions ont gravité autour de plusieurs sujets.

L’Algérie draine une expérience avérée dans le secteur de l’énergie, de l’agriculture, de la santé, de la sécurité et  d’autres domaines encore. L’Algérie  par la voix de son ambassadeur se dit disposée à partager son expérience  avec la Rdc.

C’est d’ailleurs dans ce cadre que  l’agence internationale de coopération algérienne met à disposition des partenaires traditionnels une enveloppe consistance pour le soutien de différents projets de développement.

Outre la question des élections, il a été aussi question de la formation du groupe d’amitié Algérie-Rdc. Sujet qui est  programmé au cours de cette session  parlementaire de septembre.

Le président du Sénat a aussi salué la décision sage de l’Algérie sur la crise politique  qui sévit au Niger. L’Algérie devant  siéger  en 2024 comme membre  non permanent du Conseil de sécurité des  Nations Unies, une demande a été formulée par le président du Sénat congolais, afin que  ce pays fasse un plaidoyer au Conseil de Sécurité pour le retour de la paix en Rdc.




Le Roi Mohammed VI préside une séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé ce mercredi au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz.

Cette nouvelle séance de travail s’inscrit dans le prolongement des Hautes Directives données par le Souverain lors des réunions du 09 et du 14 septembre, qui ont posé les jalons d’un programme réfléchi, intégré et ambitieux destiné à apporter une réponse forte, cohérente, rapide et volontariste.

D’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams, sur une période de cinq ans, la première version du programme intégré et multisectoriel présenté devant le Souverain, couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate), ciblant une population de 4,2 millions d’habitants.

Pensé selon une logique de convergence et sur la base d’un diagnostic précis des besoins et d’une analyse des potentialités territoriales et des acteurs locaux, ce programme comprend des projets visant, d’une part, la reconstruction des logements et la mise à niveau des infrastructures touchées, conformément au dispositif d’urgence décidé lors de la réunion du 14 septembre, et d’autre part, le renforcement du développement socio-économique dans les zones ciblées. Il est structuré autour de quatre composantes principales :

1- Le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements et la réhabilitation des infrastructures ;

2- Le désenclavement et la mise à niveau des territoires ;

3- L’accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme ;

4- L’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales.

Le programme comprend également, comme ordonné par Sa Majesté le Roi, la mise en place, dans chaque région, d’une grande plate-forme de réserves de première nécessité (tentes, couvertures, lits, médicaments, denrées alimentaires, etc.) afin de faire face de façon immédiate aux catastrophes naturelles.

Lors de cette séance de travail, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a invité le gouvernement à décliner la vision présentée au niveau de chacune des provinces et préfecture concernées. Le Souverain a ainsi de nouveau insisté sur l’importance d’être à l’écoute permanente de la population locale afin de lui apporter des solutions adaptées, tout en accordant l’importance nécessaire à la dimension environnementale et en veillant à respecter le patrimoine unique et les traditions et modes de vie de chaque région.

Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également insisté sur l’impératif de faire preuve d’une gouvernance exemplaire. Les mots d’ordre sont rapidité, efficacité, rigueur et résultats probants, afin que ce programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées devienne un modèle de développement territorial intégré et équilibré.

Le financement de ce grand programme sera assuré à partir de crédits alloués du budget général de l’Etat, de contributions des collectivités territoriales et du Compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, ainsi qu’à travers des dons et la coopération internationale.

A cet égard, et dans le cadre des missions du Fonds Hassan II en matière de soutien à la réalisation de programmes et projets ayant des retombées structurantes pour le développement économique et social, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions pour que le Fonds Hassan II apporte une contribution de 2 milliards de dirhams au financement de ce programme.

Ont pris part à cette réunion de travail, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, le Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Faouzi Lekjaa, ainsi que le Général de Corps d’armée, Mohammed Berrid, Inspecteur général des FAR et Commandant la Zone sud”.




Avec l’arrivée de la saison des pluies : Le PAM lance un appel urgent pour obtenir 629,7 millions USD

Les conditions de vie des personnes hébergées dans les camps qui ont fui les conflits en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu sont devenues désastreuses avec l’arrivée de la saison des pluies.

Les familles s’abritent sous des couches de bâches soutenues par de minces branches de bois alors que les pluies s’abattent et créent des conditions invivables. Outre l’aggravation de l’insécurité alimentaire, les mauvaises conditions d’hygiène aggravent la crise sanitaire. L’UNICEF rapporte que le choléra sévit dans les camps, alors que la RDC est confrontée à la pire crise de choléra depuis 2017.

Comme le conflit ne faiblit pas, les gens sont forcés de quitter leurs maisons et le seul abri qu’ils peuvent trouver est dans ces camps.

Le PAM est sur le terrain et a renforcé ses capacités. Depuis l’activation de l’intensification des opérations le 1er juin, le PAM a progressivement augmenté sa portée, passant d’un demi-million par mois en moyenne au cours du premier semestre de l’année à 1,2 million en juillet dans le cadre des programmes d’aide alimentaire en nature, en cash et de nutrition.

Cependant, le manque de financement empêche toute extension du programme à ceux qui ont des besoins extrêmes. L’assistance du PAM est requise par 3,6 millions de personnes dans ces provinces d’extension, mais les ressources ne sont pas disponibles. Le PAM est contraint de prendre des mesures de priorisation extrêmes, telles que focaliser les ressources sur les personnes déplacées internes dans les camps, laissant de nombreuses personnes, y compris les communautés d’accueil, vulnérables à une grave insécurité alimentaire.

Le PAM lance un appel urgent pour obtenir 629,7 millions USD afin de répondre aux besoins les plus urgents dans les trois provinces d’intensification pour les six prochains mois – de septembre 2023 à février 2024 – afin de couvrir les besoins de 3,6 millions de personnes.

Des ressources prévisibles et flexibles sont nécessaires de toute urgence, car elles permettent au PAM non seulement d’augmenter le nombre de personnes qu’il aide, mais aussi de garantir l’agilité et la rapidité de sa réponse, compte tenu de la fragilité de la situation sécuritaire et humanitaire.




Karaté : Jour ‘’J-1’’ pour la 3è édition de l’Open Budo Dragon 2023

Plus qu’un jour et la ville de Lubumbashi va vibrer au rythme de la 3è édition de l’Open Budo Dragon 2023. La compétition est prévue du 21 au 24 septembre 2023 dans la grande salle VIP/Codilu en face du stade Mazembe, enceinte de la paroisse Saint Boniface, commune Kamalondo.

Frais de participation individuel  est fixé à 10 $ et 50 $ par équipe. Les frais de participation pour les compétiteurs sont partis du 10 jusqu’au 20/09/2023. Et pour chaque paiement, il faut déposer la liste par catégorie des compétiteurs.  Quant au droit d’entrée, simple il faut débourser 5 $ et V.I.P 10 $ + rafraichissement.

Le comité d’organisation fait remarquer ce qui suit à tous les arbitres sélectionnés et les coaches dont les clubs participeront à la 3è édition de l’Open Budo Dragon 2023 ce qui suit :

Le 20/09/2023 : Clôture de paiement des frais de participation

Le 21/09/2023 : croisement (rien que les compétiteurs en ordre)

Le 22/09/2023

15h30 : réunion technique avec les coaches

16h30 : séminaire de recyclage des arbitres

Le 23/09/2023

-Arrivée des délégations

-Arrivée des invités d’honneur

-Présentation des délégations (clubs, ententes, ligues et compétiteurs indépendants)

-Début de l’Open

18h00 : fin de la 1ère partie de l’Open

Le 24/09/2023 suite et fin de l’Open

Il nous revient que les catégories minimes et cadets seront proclamées après la finale de leurs matches directement. Quant aux catégories juniors, seniors et vétérans, elles seront proclamées à la fin de l’Open.

Antoine Bolia




Volley-ball : Kinshasa dans la fièvre de la 19è Coupe de la Févoco

Le décor se plante pour l’organisation de la 19è édition de la Coupe de la Févoco. Comme d’aucuns ne l’ignorent, la Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’ va organiser la 19è Coupe de la Févoco à Kinshasa plus précisément au Complexe sportif de judo situé dans l’enceinte de l’Inspection Générale de la police non loin du Camp Kokolo et en face de la RTNC. Par ailleurs, le comité d’organisation est en place avec des commissions spécialisées. Bien plus, le comité d’organisation multiplie des réunions préparatoires.

Le chronogramme  prévoit ce qui suit :

-Le 20 septembre 2023 : Arrivée des délégations à Kinshasa

-Le 21 septembre 2023 : Réunion préliminaire et technique

-Le 22 septembre 2023 : Coup d’envoi de la compétition.

Antoine Bolia




Taekwondo ITF : Avec leur participation au championnat du monde à Séoul 2023, Les 4 Léopards et le coach national Coco ont vu leur grade homologué

La participation et la prestation de 4 athlètes de la RDC au championnat du monde de taekwondo ITF à Séoul, en Corée du Sud ne cessera de sitôt d’alimenter la chronique en ce qui concerne les arts martiaux.

Me Bosobi Nsangi Coco, l’entraineur national y est revenu pour nous décrire dans les moindres détails ce qu’a été réellement la prestation des Léopards. Avec vidéos à l’appui, le moins que l’on puisse dire est que les Léopards alignés ont épaté tout le monde en Corée du Sud. La préparation intense qu’ils ont eu (27 séances de préparation) a payé. A Séoul, les gens n’en revenaient pas de leur bravoure. D’aucuns estiment qu’ils sont véritablement des héros pour avoir réalisé des exploits inattendus alors qu’ils sont des néophytes (NDLR 1ère participation à un championnat du monde et arriver à tenir et prendre le dessus face à des adversaires bien rodés et surtout expérimentés des pays puissants où le taekwondo ITF est enraciné tels que la Corée, l’Angleterre et l’Argentine). Ils se sont bien comportés sur le tatami durant toute la compétition. Là où les autres étaient mis K.O, il n’y en a pas eu côté RDC mais bien le contraire.

Parcours Héroïque des  Léopards à Séoul   

Henock Luvualu Kangu a surpris l’anglais Callahan Elliot UK, 4 fois champion du monde. Mais Henock a été éliminé par le japonais Yamanouchi REN. Jonathan Tshimanga Pandi a battu le coréen Kim Seong Jun pour être éliminé en ½ finale par l’argentin Vincent Renso. Jeu égal de Jérémie Kiama Mwana Nzambi face à l’argentin Quertia Mathias. Grace Banda Bosso sorti dès le premier tour chez les moins de 76 kg par l’argentin Seko Fakundo alors qu’il avait envoyé au tapis pour être compté jusqu’à 8. Contre toute attente, la victoire est revenue à son adversaire. Comme d’aucuns peuvent le constater, le président Willy Makengo et ses collaborateurs du comité de la Fetaeco/ITF peuvent pousser un ouf de soulagement. Le dur labeur consenti pour asseoir les bases du taekwondo ITF en RDC porte déjà un fruit succulent. L’ITF est sur la bonne voie en RDC.

Les grades des Léopards certifiés et homologués

Sur place en Corée du Sud, la Fédération internationale de taekwondo/ITF a certifié et homologué le grade de :

-Entraineur national Coco Bosobi Nsangi CN 5è Dan

-L’athlète Jonathan Pandi CN 2è Dan

-L’athlète Grace Banda CN 2è Dan

-L’athlète Jérémie Kiama CN 2è Dan

-L’athlète Henock Luvualu CN 1er Dan

Antoine Bolia